L'usure dans le Judaïsme...

 

 

 

 

 

 

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Notes

L'usure chez les gens de la Synagogue et de la Torah. La Loi divine toranique et coranique la concernant. L'injustice humaine.

Après avoir étudié l'usure du point de vue grammatical, juridique et autre, il nous faut étudier maintenant ce qui en était exactement dans le Judaïsme, chez les "Repentis", dès la révélation de la Torah. Et au lecteur de constater, à l'inverse de l'idée reçue, que la loi sur l'usure est la même pour tous dans la Bible comme dans le Coran.


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

 TEXTE CORANIQUE SUR L'USURE À MĖDITER :

 

« A cause de l'injustice de ceux qui pratiquent le Judaïsme, Nous leur avons interdit d'excellentes choses qui leur étaient licites [auparavant], et aussi parce qu'ils ont écarté [les gens] de la voie de Dieu et aussi ^parce qu'ils ont pratiqué l'usure alors que cela leur avait été interdit et enfin parce qu'ils ont consommé malhonnêtement les biens des gens.
   A ceux d'entre eux qui sont impies-dissimulateurs [mécréants], Nous avons préparé un châtiment douloureux. » (Coran IV 160-161).

   Conséquence de l'injustice de ceux qui pratiquent le Judaïsme.

   Commentaires des versets 160 et 161.

   « A cause de l'injustice[5] de ceux qui pratiquent le Judaïsme[6] » : parce qu'ils ont rompu l'engagement[7] qu'ils prirent avec leur Seigneur et nié les Signes de Dieu[8], parce qu'ils ont tué les Prophètes[9], et parce qu'ils ont fait les autres actes [injustes] que Dieu décrit dans Son Livre, Dieu, pour sanctionner leurs injustices, leur a interdit d'excellentes nourritures (ma'âkil) ainsi que d'autres choses excellentes, alors que tout cela était auparavant licite pour eux[10] ;

    « et aussi parce qu'ils ont tant écarté de la voie de Dieu » : ils ont beaucoup écarté[11] les esclaves de Dieu de la voie de l'obéissance (dîn) qu'Il leur avait tracée, en affirmant des choses fausses sur Dieu[12], tout en prétendant qu'elles venaient de Lui[13], en modifiant l'Ecriture (la Bible) et en détournant ses significations[14], notamment en niant tout ce qui concernait la fonction prophétique[15] de Mohammad (sur lui Prière et Paix !) et en dissimulant ce qu'ils en savaient[16].

 

   « et aussi parce qu'ils ont pris [les produits de] l'usure » : ils ont pris ce qu'ils rajoutaient au moment des échéances aux capitaux [qu'ils leur étaient dûs], en fonction des délais supplémentaires qu'ils accordaient [à leur débiteur] à ce moment-là, alors que cela leur avait été interdit[17].

   Conclusion.

   Le message coranique est très clair : l'usure sous toutes ses formes est formellement interdite aux gens se réclamant d'un Livre divin : la Torah. Idem pour leurs frères du monde biblique, les gens de l'Evangile. Quant à l'avis des gens de la Synagogue, il est, de notre temps et selon l'observateur, un avis qui suit à la lettre l'aspiration pleine et entière des gens de la Philosophie, de la finance, des banques, des affaires, du commerce et de l'industrie du monde toranique. Ne sont-ils pas gens qui aspirent de tout coeur, note l'observateur, à suivre et à être des affidés de Coré (Qorah-Qaroûn. Voir Bible. Nb. 16 1-35 ; pour un récit totalement différent Coran XXVIII 79-82) ? La loi toranique ayant été interprétée, dans ce domaine, selon l'usage et le bon vouloir du monde de la Synagogue et de leurs disciples... En aucun cas selon l'Ordre divin !

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !
 

[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Autre : prévarication.
[6] Autre : ceux qui se sont judaïsés. Le Judaïsme apparaîtra au sein des Fils d'Israël après la Révélation de la Torah et l'adoration du "Veau d'Or". Au terme : Fils d'Israël, descendants du Jacob (sur lui la Paix !), les gens de la Synagogue préféreront le terme "Yehudim", pour donner un sens ici plus rapproché avec un des Fils de Jacob (sur lui la Paix !) : Juda. Et de nos jours, ce terme est d'actualité et au devant de la scène. Et toute personne qui est opposée à un membre du Judaïsme est soupçonner d'anti-sémite et non d'anti yehoud (soit opposant au judaïsme) ! En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent ! 
  
On a dit : Les juifs et les Juifs sont deux mots français qui traduisent l'hébreu יְהוּדִים yehoudim, le grec ancien ουδαοι[5] [ɪuðajoi], le latin Iudæi[6] [ɪudæi], l'arabe يَهُودِيّ [Yahoudiyi], le ladino ג׳ודיוס djudios, ou le yiddish ייִדן yiden.
  
Écrit avec une initiale minuscule, le mot « juifs » qualifie les adhérents au judaïsme qui pratiquent leur religion ; orthographié avec une majuscule, le mot « Juifs » nomme les membres du peuple d'Israël (am yisrael)[7] également appelés enfants d'Israël (bnei yisrael)[8]. Une distinction existe en effet entre ces deux termes, puisque la Halakha (הַלָכָה loi religieuse traditionnelle) indique qu'on reste un Juif, membre du peuple[9], même si on cesse d'être juif, pratiquant du judaïsme[10].
  
Autre : Yehoud est le nom que prend le royaume de Juda après sa chute et la déportation, par Nabuchodonosor, d'une partie des habitants à Babylone (-587). Après la victoire de Cyrus II (-538), qui permet le retour des exilés, Yehoud — la Judée — devient une province de l'Empire perse et ses habitants sont désormais appelés les Yehoudim — les Juifs. (v. fr.wikipedia.org)
  
Les linguistes du monde islamique et arabe, font une différence notoire entre les termes : "Fils d'Israël" et "Yehoudim" (Repentis). Les "Repentis" ne sont-ils pas ceux qui adorèrent le "Veau d'Or" fabriqué par Mikha (Michée-Samirie), puis se repentirent ? D'où ce nom "Yehoudim" (Repentis). Sens inconnu par contre du monde de la Synagogue, voir tronqué. Dans le Judaïsme n'existe-t-il pas des gens convertis qui ne descendent pas des Fils d'Israël ? Ils sont "Yehoudim" au sens religieux du mot, mais européens, asiatiques ou africains par le sang coulant dans leurs veines. Ne pas confondre ! Et enfin, parmi les Fils d'Israël, tous adorèrent-ils le "Veau" de Mikha ? Étaient-ils pour autant de confession Juive ou Islamique ? Islamique. Car, n'en déplaise au monde de la Synagogue, la Religion divine depuis l'existence des génies et de l'homme sur terre, et au regard du Nom, d'Hachem, d'Elohim ; a toujours été et sera toujours la Soumission. Cette Religion qu'ont prêché tous les Prophètes bibliques, sans exception. Et le mot "Yehoudim" prendra un sens aigu avec la déportation en Babylonie, et il reviendra au-devant de la scène après la destruction du second Temple, par le second exil qu'il entraînera pour tous ceux qui refuseront de reconnaître l'Evangile de Hachem. Et la Révélation du sceau des Écritures : le Coran, ne permettra pas le 'retour' tant attendu en terre de Palestine. Excepté pour le petit nombre qui acceptèrent la Soumission comme religion.
[7] 'Engagement' prit par l'intermédiaire de leurs Prophètes (sur eux la Paix !), et se trouvant écrit, noir sur blanc, dans leurs Écritures. Noter la différence de langage : Le monde de la Synagogue parlera, lui, à travers la Bible et ses écrits, d'Alliance avec Hachem. Le texte coranique, d'Engagement. Là, il s'agit, dirons-nous, d'une sorte d'accord réciproque qui implique surtout Hachem et "son" [prétendu] peuple (selon le texte biblique et l'interprétation des gens de la Synagogue) à l'exception de tout autre Fils d'Adam créé par Hachem ? Le texte coranique exprime, lui, un sens inverse : le monde de la Synagogue et de la Torah s'engage mutuellement à respecter au maximum ce que Dieu, Hachem exige et attend d'eux. Ne pas confondre. 
[8] Où les miracles.
[9] Le négationnisme sur ce sujet brûlant semble, disent les Savants, être de mise chez les gens de la Synagogue et de la Torah. Les positions extrémistes semblent avoir eu raison d'eux. En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !
[10] Punition toujours en vigueur jusqu'à nos jours.
[11] Point important.
[12] Exemple avec le sceau des Prophètes d'Israël : le Messie fils de Marie (sur eux la Paix !). Et bien d'autres choses encore.
[13] Chose courante chez les gens de la Bible (toranique + évangélique). Les Dignitaires religieux se donnant le titre légal de législateurs au sein de leurs communautés. De seigneurs en dehors de leur Seigneur.
[14] Les cas sont nombreux dans la Bible. Cela amène à des polémiques sans fin au sein même des gens de la Bible (toranique + évangélique). Exemple avec un terme courant comme "messie".
[15] Qu'ils n'hésitent pas à dénigrer à chaque instant de leur vie et appellent, comble de l'ironie, ce Prophète de Hachem (en français) Mahomet au lieu de respecter son nom original et de l'appeler comme Hachem : Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Preuve de leur haine et de leur inimitié contre Hachem (le Nom) et contre lui. Que diraient-ils si le nom du Prophète Mochè (Moïse-Moussa) était déformé par le monde islamique ? En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !
[16] De vérité le concernant, et ceci depuis des siècles. Et cela par pure jalousie. N'acceptant pas que la Femme Délaissée : Agar, voit son prestige rehaussée à travers la Religion divine. Que la Matriarche Sarah est été reléguée au second rang par la Révélation. En vérité, à travers Agar se trouvait et se sont réalisé toutes les promesses d'Hachem. N'en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, opposants et adversaires de la Religion divine.
[17] A propos de l'usure : Bible. Ex. 22 24 ; Lev. 25 36-7 ; Dt. 23 20. D. Masson d'écrire : Les versets : 275-279 (cf. III 130 ; IV 161 ; XXX 39) interdisent aux croyants tout prêt à intérêt. Le mot «usure» désigne proprement tout intérêt que produit l'argent, quel qu'en soit le taux et c'est par extension que ce mot caractérise plus généralement un profit illégal. Le prêt entre Israélites était déjà proscrit dans l'Ancien Testament (Ex. XXIII 24 ; Lév. XXV 36-37 ; Deut. XXIII 20-21) et on en trouve des traces dans le Talmud de Jérusalem (Raba Mècia, 5). Il fut condamné par les Pères de l'Eglise (Basile, Homilia II, in Psalmum, IV, P.G. XXIX, 266-279 ; Grégoire de Nysse, In Ecclesiasten, Homilia, IV, P.G. XLIV, 671-674 etc.), Ambroise lui consacra tout un traité : In Librum de Tobia, P.L. XIV, 759-794. Plusieurs conciles proscrivent l'usure : celui d'Elvire, notamment vers l'an 300 (Mansi, Sacrorum conciliorum nova et amplissima collectio, tome II, col. 9). Voir aussi les canons XV et XVI  du Synode Nestorien de 585. (Synodicum orientale, traduction Chabot, 1902. p. 412).  
   Conclusion. Dès les premières heures du Christianisme, l'usure fut interdite aux gens de l'Evangile. Preuve qu'il en était de même chez les gens de la Torah. Au VIIe siècle, lors de la révélation du Coran, preuve est apportée aussi que les gens de la Torah pratiquait celle-ci couramment dont en terre d'Arabie. Et ceci en dehors de toute contrainte, librement. D'où le blâme déjà et le rappel surtout du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, aux Fils d'Israël et aux Judaïsés de l'époque concernant une pratique illégale au regard de la loi toranique, divine.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
 
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Ô Terrien ! Le Monde a été créé pour nous, et nous pour l'Au-delà. Tous les Terriens que nous sommes seraient bien avisés de méditer cette parole. Les jours passent vite, et notre rencontre avec notre divin Créateur, Seigneur, Législateur et Juge de l'Univers ne se précise-t-elle pas chaque jour un peu plus ? 


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Cette page a été mise à jour le 13/11/08.

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