Sujet de société

 

 

 

Se donner raison ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Versets coraniques

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pardon divin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mise en garde divine

L'Usure et ses méfaits. La loi des hommes et la loi divine la concernant. Les avertissements divins.

La relation entre les emprunteurs et les prêteurs a fait couler beaucoup d'encre au fil des siècles. L'usurier a été déclaré persona non grata par le divin Législateur. Preuve que nous retrouvons dans les Ecritures sacrées : la Bible et le Coran.

Dans la plupart des cas, nous dit-on, l'emprunteur est pauvre et le prêteur est riche, si bien que les demandes incessantes et urgentes de l'emprunteur tendent à transformer une transaction légale au départ et entre deux individus ou plus en une transaction illégale ; licite par contre pour l'homme sans foi et loi, illicite et interdite par le divin Législateur.
Aussi nous dit-on : Est-ce qu'un revenu gagné uniquement par l'octroi de crédits ou par l'emploi d'un argent inoccupé représente une forme de gain malhonnête ou une oppression économique ou une injustice envers autrui ?
Est-ce que, nous dit-on encore, le créancier renoncera à ses droits en faveur de l'emprunteur exploité ou insolvable ? Est-ce que le débiteur est malhonnête quand il tire profit de l'utilisation de l'argent des autres ? Est-ce que le banquier possède en tant que créancier, en raison de sa richesse, un si puissant pouvoir économique sur l'emprunteur que celui-ci mériterait d'être mieux protégé que le sont habituellement les consommateurs ?
Est-ce que le prêteur est un prédateur ? Est-ce un homme sans compassion, sans foi ni loi ? Sans aucune moralité et empli d'aucune charité et justice envers autrui qui le pousse à transformer une transaction légale entre individus en un embarras sans fin et faire tomber dans le péché l'emprunteur ?


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

 TEXTE CORANIQUE SUR L'USURE À MEDITER :


« O vous qui croyez ! Ne consommez pas les produits de l'usure doublés [à chaque terme] !
Craigniez Dieu afin d'atteindre au succès ! »

« Craignez le Feu qui a été préparé pour les mécréants ! »

« Obéissez à Dieu et à l'Envoyé afin qu'il vous soit fait miséricorde ! » (Coran III 130-2).


   Commentaires et traduction.

    [Le divin Législateur[5]] interdit ici aux croyants de pratiquer l'usure qu'ils pratiquaient dans la période de l'Ignorance et qui consistait à doubler la dette chaque année lorsque celle-ci n'avait pas été acquittée. Puis Il leur ordonne de Le craindre[6] (litt.) « afin que vous atteigniez le succès » : qu'ils soient sauvés du châtiment et qu'ils obtiennent ce que Dieu leur a promis comme récompense. (...)

"Et hâtez-vous vers un pardon de votre Seigneur et vers un Paradis dont l'ampleur est [celle] des Cieux et de la Terre et qui est préparé pour ceux qui sont emplis de crainte » (Coran III 133).

   وَسَارِعُواْ "sâri'oû" « hâtez-vous » c'est-à-dire : empressez-vous et devancez-vous mutuellement, إِلَى مَغْفِرَةٍ مِّن رَّبِّكُمْ « vers un pardon (maghfira) de votre Seigneur » : pour obtenir Son pardon c'est-à-dire pour que votre Seigneur couvre vos péchés ;

      وَجَنَّةٍ عَرْضُهَا السَّمَاوَاتُ وَالأَرْضُ "wa jannatin 'ardou_hâ_samâwâtou wa-l-ard" = (litt.) « et vers un Paradis dont l'"ampleur" est les Cieux et la Terre » c'est-à-dire un Paradis dont l'"ampleur" ('ard) est l'"ampleur" des sept Cieux et des sept Terres réunies. Les choses sont dites de cette façon pour insister sur l'immensité (si'a) du Paradis[7].

    On rapporte que l'Envoyé (sur lui Prière et Paix !) fut interrogé à propos de ce verset de la façon suivante : quelqu'un [faisant allusion à ce passage] lui dit : "Voilà bien le Paradis dont l'ampleur est celle des Cieux et de la Terre ! Mais où est alors le Feu ?"

   Le Prophète dit : « Pureté à Allah[8] » ! Où est donc la nuit quand arrive le jour ?"

    أُعِدَّتْ لِلْمُتَّقِينَ « préparé pour ceux qui sont emplis de crainte (mouttaqîn) » : qui craignent Dieu[9] et, en conséquence, obéissent à Son ordre et se gardent de ce qu'Il leur a interdit en ne transgressant pas Ses limites normatives (houdoûd) et en respectant les droits que Dieu a sur eux sans rien en négliger.

"qui font les dépenses en aumônes dans la félicité comme dans l'adversité, 
qui réfrènent leur colère et font grâce aux gens 
car Dieu aime ceux qui agissent parfaitement. » (Coran III 134).

   Ceux qui sont emplis de crainte et auxquels est destiné ce Paradis, الَّذِينَ يُنفِقُونَ فِي السَّرَّاء « font des dépenses en aumônes dans la félicité (sarrâ') » quand ils mènent une vie aisée (yousr) et possèdent des biens en abondance, وَالضَّرَّاء « comme dans l'adversité (darraâ') » lorsqu'ils sont dans la gêne ('ousr) et n'ont plus que des moyens réduits ;

    Ces "mouttaqîna"[10] sont aussi وَالْكَاظِمِينَ الْغَيْظَ « qui refrènent leur colère » : lorsqu'ils sont irrités contre quelqu'un qui à eu un comportement injuste envers eux et que leur âme est saturée de colère[11], ils ne la laissent pas s'épancher, mais au contraire la "contiennent" en eux-mêmes comme s'ils l'"avalaient".

   ...Aboû Horairah rapporte qu'à propos de ce passage le Prophète (sur lui Prière et Paix !) a dit : « Celui qui réfrène sa colère alors qu'il avait toute possibilité pour lui donner libre cours, Dieu le remplit de sérénité (amn) et de foi (imân) ». (...)

« et qui, lorsqu'ils ont commis une turpitude ou qu'ils ont été injustes à l'égard de leur propre âme, invoque Dieu, Lui demandent pardon pour leurs péchés et qui pardonneraient les péchés si ce n'est Dieu ? et ne persistent pas dans ce qu'ils ont fait alors même qu'ils savent. » (Coran III 135).

    Dieu continue ensuite la description du cas de ces "mouttaqîna" وَالَّذِينَ إِذَا فَعَلُواْ فَاحِشَةً « lorsqu'ils ont commis une turpitude (fâhicha) » c'est-à-dire : une action honteuse en ce qu'elle s'éloigne de ce que Dieu permet. Fondamentalement "fouhch" (d'où "fâhicha") signifie la laideur (qoubh) et le fait de sortir en toute chose de la limite (hadd) et de la mesure (miqdâr). C'est ainsi que l'on dira par exemple de quelqu'un qui est excessivement grand (tawîl) qu'il est "fahich at-taoul" pour dire qu'il est "démesuré (fahich) en taille".

   Interprétation du terme "fâhicha" par "zinâ" : fornication, adultère.

   Atâ fils du père de Rabâh rapporte que des gens vinrent trouver le Prophète (sur lui les Grâces et la Paix !) et lui dirent : « Les Fils d'Israël[12] sont plus en honneur que nous auprès d'Allah ! Lorsque l'un d'eux avait commis un péché, l'expiation de ce péché était inscrite le lendemain sur le linteau de sa porte[13] (...).

   Le Prophète (sur lui Prière et Paix !) se tut. C'est alors que ces versets furent descendus sur l'Envoyé ; "et hâtez-vous vers un pardon de votre Seigneur et vers un Paradis (...) préparé pour ceux qui sont emplis de crainte pieuse" jusqu'au passage : "qui, lorsqu'ils ont commis une turpitude ou qu'ils ont été injustes à l'égard de leur propre âme, invoquent Allah et Lui demandent pardon pour leurs péchés...".

   Le Prophète [s'adressant alors à ceux qui étaient venus lui dirent ces choses à propos des Fils d'Israël] leur dit : - Ne vais-je pas vous faire connaître bien mieux que cela ? et il leur récita ces versets [qui venaient de lui être révélés] ».

   ...Thabît Bannâni a dit qu'on lui avait rapporté que Satan[14] s'est effondré en pleurs après la révélation de ce verset[15].

    Le Pardon divin.

       Ali fils du père de Tâlib[16] rapporte : « Lorsque j'entendais un propos de la part de l'Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !) Dieu m'en faisait profiter Sa Volonté. Lorsque quelqu'un me rapportait un propos de sa part, je lui demandais de jurer qu'il me disait la vérité et lorsqu'il jurait cela, je le considérais comme véridique[17].

   C'est ainsi qu'Abou Bakr m'a rapporté, or Abou Bakr est véridique[18], que l'Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !) a dit ceci :

   Il n'est pas d'homme, ayant commis un péché, qui fait ensuite les ablutions (woudoû), effectue une prière de deux inclinations (rak'ât) et demande pardon à Dieu, sans que Dieu ne lui pardonne ».

   Dieu dit donc que ces "craignants" (mouttaqîna) auxquels est destiné ce Paradis vaste comme les Cieux et la Terre[19], invoquent Dieu et Lui demandent pardon lorsqu'ils ont commis une vilaine action et qu'ils « ne persistent pas dans ce qu'ils ont fait » en sachant que cette action est une désobéissance. (...).

« Pour ceux-là la récompense sera donc un Pardon de leur Seigneur et des Jardins au fond desquels coulent des fleuves et où ils resteront immortels ; et combien excellente est la rétribution de ceux qui oeuvrent ! » (Coran III 136).

    « et combien excellente est la rétribution de ceux qui oeuvres » c'est-à-dire : la récompense de ceux qui obéissent[20] (almoutî'în). 

   Mise en garde.

 

« Avant vous, il y eut déjà bien des lois exemplaires qui s'accomplirent [pour sanctionner les peuples mécréants]. Allez donc de par la terre et voyez quel fut la fin de ceux qui traitaient [les envoyés] de menteurs ! » (Coran III 137).

   « Avant vous, il y eut déjà bien des lois exemplaires qui s'accomplirent [pour sanctionner les peuples impies (mécréants) ] » : des lois exemplaires (sounan)[21] ont déjà été appliquées par Moi dans le passé contre des peuples qui vécurent avant vous : les peuples de 'Ad, de Thamoud et de Loth qui traitèrent de menteurs les prophètes qui leur avaient été envoyés. Ces lois s'accomplirent par les châtiments (mathoulât) suivants : J'ai abandonné ceux qui, dans ces peuples, criaient au mensonge et Je les ait laissé tomber progressivement dans la déchéance (istidrâj) jusqu'à ce que la destinée qui leur avait été prescrite s'accomplit : à ce moment-là, Je leur ait retiré la victoire pour la donner aux Prophètes et aux gens de foi et J'ai fait descendre sur eux Ma colère et Ma vengeance ; Je n'ai laissé subsister d'eux que les exemples à méditer pour les générations ultérieures[22]

    Tabari explique qu'il y a ici une allusion évidente aux impies (mécréants) mecquois : leur succès à Ohod ne doit pas les faire croire à une victoire définitive. Par cette allusion, Dieu fait savoir que s'Il les confirme momentanément dans l'erreur, le succès final n'en revient pas moins à ceux qui Le craignent [23] .

    Dieu dit en quelque sorte ceci : ô vous qui supposez que le fait que Je donne à Ohod la victoire aux associateurs après l'avoir donné à Badr à Mohammad (sur lui Prière et Paix !) et à ses Compagnons, signifie que Je ne laisserai pas tomber les associateurs dans la déchéance comme Je le fis jadis pour d'autres peuples impies (mécréants) « Allez donc de par la terre et voyez » comme ces gens furent châtiés pour avoir traité Mes Prophètes de menteurs, pour avoir contrevenu à Mon ordre et pour avoir nié Mon unicité ! Vous saurez alors que le fait d'avoir donné la victoire aux associateurs à Ohod contre Mon Prophète signifie seulement que Je laisse tomber les associateurs dans la déchéance et que Je les abandonne [à leur sort] en sorte que ce qui est écrit à leur sujet s'accomplît au terme que Je leur ai fixé.

   Hasan a dit à propos de ce passage : « Pourquoi ne parcourez-vous pas la terre pour voir comment Dieu châtia les peuples de Noé, de Loth et de Çâlih et comment Il châtia encore d'autres communautés ? »
   Le fils de Ishâq a dit : (extraits adaptés) : « ...Après l'épreuve d'Ohod, Dieu réconforta les Soumis (mouslimîn) par cette révélation en leur disant de parcourir la terre pour voir comment Il avait agi à l'égard des communautés associatrices comme celle de 'Ad, Thamoud, Loth et Madiân (...) afin qu'ils n'aillent pas croire que cette victoire, donnée momentanément à leurs ennemis et aux Siens, signifie pour ces gens-là la fin de tous leurs châtiments : par cette défaite, il éprouve seulement les croyants, or Il est le Plus-Savant en ce qui les concerne ». [Explicit].

   Invitation est faites pour les Croyants soumis de parcourir la terre (dont celle de la Presqu'île arabique (Châm + l'Arabie) pour y voir les traces des peuples associateurs châtiés par le Décret divin. Et non pour y faire du tourisme. Paroles à méditer, notamment parmi ceux qui se livrent à des recherches archéologiques dans cette partie du monde.
   Chez les gens de la Bible d'Europe et d'ailleurs, parler des Prophètes comme Noé, Loth,
Çâlih, etc., fait sourire et ne sert à rien. Pour les uns, ils appartient aux Hébreux, pour les autres : aux Arabes. Pour bon nombre d'entre eux, ce genre d'histoires appartient au passé et donc ne mérite pas qu'on s'y attarde ! Voir sont rien de plus que des légendes inventées par l'homme, et rien ne peut nous arriver de ce que vous dites et prétendez dire !

« Ceci est un exposé clair destiné aux hommes ».

   D'après les commentateurs, le démonstratif (هَـذَا)"hâdhâ" (traduit ici par "ceci") désigne le Coran lui-même.
   Qatâdah a commenté ce passage ainsi : « "Ceci" désigne le Coran dont Dieu fit un exposé clair (bayân) destiné aux hommes en général, un guide et une exhortation destinés aux hommes emplis de crainte pieuse, en particulier ».
   D'après d'autres, "ceci" désigne seulement les versets précédents. Le sens est alors le suivant : ô Compagnons de Mohammad ! ceci que Je viens de vous apprendre [notamment au sujet des communautés antérieures] est un exposé clair et destiné aux hommes.

   Conclusion de Tabari : En fait, pour moi, c'est ce dernier avis qui est le plus pertinent ; [plus précisément] le démonstratif "hâdhâ" (ceci) désigne les versets précédent celui-ci et dans lesquels Dieu exhorte les croyants, leur fait connaître Ses limites normatives (houdoûd), les encourage à Lui obéir avec persévérance et à combattre Ses ennemis et les leurs avec patience (çabr). Le passage prend donc le sens suivant : ceci que Je vous ai clairement exposé et que Je vous ai fait connaître au sujet de votre religion, est un "exposé clair" (bayân) pour les hommes c'est-à-dire : une explication (charh) et une mise en évidence (tafsîr) [de sa nature et de sa vérité] :

   c'est aussi « un guide » qui indique la voie de la Vérité et le chemin propre à la religion « et une exhortation » c'est-à-dire un rappel pour un jugement pertinent et juste [de tout ce qui touche à la vérité et à la religion] « destinés à ceux qui sont emplis de crainte pieuse ». [Explicit].  

 Conclusion.

   Pour atteindre le plein succès, il faut craindre le Miséricordieux et Lui obéir nécessairement ! Concernant l'usure et ses composants, un exposé clair et précis est venu de Sa part. Le braver, le transgresser ne pourra que Le courroucer et provoquer notre disgrâce ! Les partisans de l'usure ont cru en leur système infaillible, que rien ne pourrait leur arriver, les toucher ! Ils ont oublié leur Seigneur, leur Créateur, Celui qui régit les Cieux et la Terre, l'Existant ! Leur victoire apparente sur les gens de la foi, donnée momentanément, ne signifie pas pour ces gens-là la fin de tous leurs châtiments dans ce monde et dans l'Autre. Quant aux Croyants qui répugnent l'usure et refusent de l'approcher, le Miséricordieux les éprouve pour connaître leur foi, leur sincérité, leur certitude (yaqîn) en Ses paroles et celles de Son Envoyé. Et Il est le Plus-Savant en ce qui les concerne.

   Quant à la parole divine :

Les Bédouins disent : « Nous croyons. » - Dis-(leur) : « Vous ne croyez pas. Dites plutôt : « Nous nous soumettons », tandis que la foi n'est point entrée dans vos coeurs. Et si vous obéissez à Dieu et à Son messager, Il ne rognera quoi que ce soit de vos oeuvres ». En vérité, Dieu est Pardonneur, Miséricordieux ! (Coran XLIX 14).

   Question : Sommes-nous du genre Bédouin ou autre ?

   Le Soumis, à l'instar du Bédouin décrit dans ce verset, n'est pas loin d'approcher l'usure et de le pratiquer, puis d'inviter autrui... Nous le voyons chaque jour en terres bibliques et ailleurs. Par contre, l'homme dont la foi a pénétrée son coeur, y est enracinée, celui qui Le craint vraiment et Lui obéit, ne peut s'y résoudre et approcher l'interdit ! Et à lui de demander à son Seigneur d'être la clé du bien non la clé du mal ! De le guider et de le préserver ! 

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aimes et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement. 
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers. 
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.   
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins. 
[5] C'est-à-dire : Dieu (exalté soit-Il !). Celui que les incroyants, mécréants, dualistes et autres ne veulent pas entendre. Pour une personne de la Synagogue, et suivant l'idée défendue, il n'existe qu'une Torah : celle donnée au prophète Mochè (Moïse) (sur lui la Paix !). Pas question de reconnaître celle révélée au Paran, Arabie : Le Coran ! Le négationnisme étant de rigueur, pas question de reconnaître une Torah concourante ! Mais au Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, de faire ce dont Il lui plaît ! 
[6] A notre époque, on peut se demander où est la crainte véritable du divin Législateur ? Dans nos coeurs où sur notre main ? Et où est passé, pour bon nombre de gens, la notion de pécher ? Le commettre ? La peine encourue, etc. ? 
[7] Description inconnue pour les gens de la Bible (toranique + évangélique). Il est vrai que ceux-ci ne croient pas aux joies et plaisirs paradisiaques. Tous optent pour devenir comme les Anges ou plus ‘comme’ le Seigneur du Trône ! Ce qu’aucun croyant soumis ne saurait accepter et croire. Chez les cabalistes, par exemple, ne croient-ont pas qu’une parcelle de la divinité se trouve dans chaque individu se réclamant du judaïsme ? Idem pour d’autres religions ou sectes comme le Sabéisme ou le Druzisme.
[8] Soit : soubhân-Allâh ! 
[9] Importance de la crainte. Chez les gens de la Torah et de la Synagogue, le mot "crainte" semble inexistant. Vue que le monde de la Synagogue se croit partager au-dessus des lois toraniques, fait ses propres lois appelées lois rabbiniques, et surtout, dans un égarement total, pense partager avec Hachem une partie de Son pouvoir de décision !? Pour le monde de l'Evangile, l'amour banni la crainte (Bible. 1 Jean 4 : 17-18) !? Ici, elle engendre au contraire : l'obéissance, permet de se garder contre l'interdit, de respecter les droits sans rien négliger.
[10] Ces craignants qui sont d'un niveau beaucoup plus élevé que les Soumis en général. Ne sont-ils pas d’un degré plus élevé dans la foi ? 
[11] C'est-à-dire à l'inverse de l'attitude et du comportement de bon nombre de gens d'origines d'Afrique du Nord (Algérie-Tunisie pour ce citer qu'eux). Gens qui s'emportent facilement (coup de boule ou coup de tête, à l'instar de gens Berbères de Kabylie, etc.), en viennent aux mains, à l'insulte, et finissent souvent à l'hôpital puis et enfin devant les Tribunaux... ! Motifs. Insulte envers les parents dont la mère ! Pourtant ce sobriquet : N.i.q.u.e.r sa mère ! ne vienne-t-il pas tout droit de gens de la diaspora des gens d'Afrique du Nord dont en particulier gens d'Algérie ? N'est-ce pas eux qui lui ont fait franchir allègrement la mer Méditerranée ? Cet alors qu'il a été repris, en choeur, par les gens pervers, effrontés, débauchés, dépravés, sans foi ni loi, l'athée, l'incroyant, gens du cinéma et du théâtre, gens sans aucune retenue du monde biblique de la terre des Gaules. La vulgarité n'a pas de place en Islam !
[12] Note importante. Il est dit : 'les Fils d'Israël' et non les 'Repentis' (ou les Yehudim, les Juifs).  
[13] Fait inconnu du monde de la Synagogue et de la Torah. C'était une sorte d'humiliation pour celui qui a péché de voir afficher son péché sur sa porte. On note : l'expiation de ce péché était inscrite... Aucune utilité, pour le pécheur, d'aller voir le prophète ou un rabbin, un sage ou un rav. Aujourd'hui, en l'absence de prophète, ne verra-t-on pas les gens de la Bible aller trouver un rabbin ou un prêtre ou un pasteur... pour savoir comment expier sa faute ? Loi des hommes du Culte et non loi biblique. Ne pas confondre ! Et avoir ces lois instituées par l'homme, cela ne permet-il pas aux hommes du Culte de vivre de ces expiations ?
[14] Soit : le Désespéré, arabe : Iblîs.
[15] Note importante.  
[16] Le quatrième Commandeur des Croyants de l'Islam traditionnel. A noter, et contrairement à l'idée reçue et répandue par certaines sectes : il n'est pas le fondateur du Chiisme et n'a rien à voir de près ou de loin avec ce genre de sectes. Lui et ses enfants : Hasan et Houssein (que Dieu les agrée !).
[17] Parade efficace contre les menteurs et le mensonge.   
[18] Lui-même recevra ce surnom. Il n’a jamais douté un instant sur les paroles et propos du Messager de l’Islam. Attitude qui l’honore. 
[19] Degré plus élevé que soumis, homme du commun.  
[20] Point important. L'obéissance, les gens de la Bible (toranique + évangélique) l'ont délaissée, abandonnée, pris en aversion. Les Compagnons ont pris, eux, un engagement inverse avec le Messager de l'Islam (sur lui Prière et Paix !). Ce qui est pas toujours le cas de leurs descendants, c'est-à-dire de ceux qui se réclament d'eux à notre époque, et qui vivent notamment en terres étrangères (non en Arabie, pays d'origine) dont en terres bibliques. Influencés par le milieu où ils vivent, ils ont perdu leur identité religieuse comme leur identité de Fils d'Adam, arabe. Dans cette société, ils apparaissent donc plus comme des morts vivants. Et Dieu est plus Savant ! 
[21] Le terme "sounan" (traduit ici par "lois exemplaires") est le pluriel de "sounnah" désigne l'exemple qui doit être suivi, le prototype (imâm) que l'on prend pour guide. D'après le fils de Zaid, le terme "sounan" a ici le sens d'"exemples" (amthâl). En Ourdou : sunnat.
[22] Pour les châtiments subis par ces peuples voir : Coran VII 65 à 102 ; XI 50 à 83.
[23] Point important. Le dernier mot appartenant au divin Créateur.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
 
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Ô Terrien ! Le Monde a été créé pour nous, et nous pour l'Au-delà. Tous les Terriens que nous sommes seraient bien avisés de méditer cette parole. Les jours passent vite, et notre rencontre avec notre divin Créateur, Seigneur, Législateur et Juge de l'Univers ne se précise-t-elle pas chaque jour un peu plus ? 


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Cette page a été mise à jour le 13/11/08.

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