Loi divine

VICARIAT PROPHETIQUE

Selon les Ecritures.

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La Loi divine.
Première Partie.

Au Saint et Seigneur d'Israël et des mondes de révéler : "O David, certes, Nous t'avons désigné Lieutenant (ou Vicaire) sur la terre. Juge donc en droit parmi les gens, et ne suis pas la passion : ou elle t'égarera du sentier de Dieu." Certes, à ceux qui s'égarent du sentier de Dieu, un dur châtiment, pour avoir oublié le Jour des Comptes. (Coran XXXVIII 26)


Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

Le Vicariat, but de la Perfection. 

    On a dit que la Perfection recherchée en vue de laquelle l'homme fut créé, c'est le "Vicariat" dont Adam, le premier prophète divin se chargea en vertu de la Sollicitude divine. (Coran II 30). C'est une dignité plus haute que l'apostolat impartie aux prophètes-envoyés, étant donné que tout prophète-envoyé n'est point Vicaire pour autant. En effet, le rang de la mission prophétique, c'est de transmettre (le Message divin), exclusivement. Car Dieu Très-Haut déclare : "Il n'incombe au Prophète que de transmettre" (Coran V 102). Celui-ci n'a pas à arbitrer les différents (entre les hommes). Il doit promulguer la Loi venant de Dieu, ou ce que Dieu lui fait voir, exclusivement. Si en outre, Dieu le charge d'être juge parmi ceux vers lesquels Il l'envoie, en ce cas il s'agit de l'investiture et de la fonction de Vicaire. Il est alors "Prophète-Vicaire". 

Fonction vicariale et apostolat. 

   On a dit encore, tout prophète que Dieu envoie n'est point désigné pour être juge. D'où cette parole divine : "Il n'incombe au Prophète que de transmettre". Mais si le glaive lui est donné et qu'il passe à l'action, alors cet Envoyé détient la Perfection et il manifestera la souveraineté des Noms divins[5]. Il accorde et il interdit, il élève et il abaisse, il donne la vie et fait mourir, il favorise et défavorise[6]. Il manifeste ainsi des noms contraires organiquement liés à la fonction prophétique. Nul doute sur ce point !

   Si par ailleurs il se présente comme juge sans détenir de prophétie, c'est un roi et il n'est point Vicaire. N'est véritablement Vicaire que celui que Dieu "prépose nommément au Vicariat" pour qu'il gouverne ses serviteurs, non pas celui que les hommes ont élu comme tel, lui prêtant serment d'allégeance et lui donnant le pas sur eux-mêmes. Celui-là (que Dieu a proposé au Vicariat) occupe le Rang de la Perfection. 

Ce qu'il faut savoir. 

   La Religion divine comprend deux choses bien distinctes mais inséparables :
   1°) Les Croyances. Elles sont immuables. Croyance en Dieu, en Ses prophètes, Ses Anges, Ses Livres (Bible + Coran), le Paradis et le Feu, etc.
   2°) La Loi. Peut-être changée, assouplie, reconduite, abolie, abrogée. Ex.: Les lois coraniques abolissent les lois bibliques. 

L'Alliance de Dieu avec les Fils d'Israël. Alliance stricte, sévère et rigide. 

   Nous savons tous que le Saint et Seigneur d'Israël avait pris avec les Fils d'Israël et les Judaïsés des engagements. Parmi ceux-ci : qu'ils établissent des pratiques pesantes, de lourds fardeaux. Exemples :

Les fardeaux.

   1- le lavement de leur urine.
   Si de l'urine tombait sur un de leurs vêtements, on se devait de découper aux ciseaux la partie souillée.
   2- la léicité des butins de guerres.
   S'ils avaient amassé des butins lors des guerres saintes, ils ne sauraient en disposer. Seul un Feu venant du ciel les consumerait[7]. Ils appartiendraient donc et exclusivement au Saint et Seigneur d'Israël.
   3 - s'asseoir en compagnie de personnes, du sexe féminin, ayant leurs règles.
   Si une personne féminine avait ses règles, on se garderait bien de l'approcher. (Comparer : Bible. Thora : Lév. 15 1-33).
   4 - le fait que des bonnes choses licites à la consommation, leurs seront dorénavant interdites (Coran IV 160).
   5 - si quelqu'un avait commis des péchés la nuit, ils trouveraient alors ces derniers inscrits sur sa porte.
   6 - l'accomplissement obligatoire de 50 prières par jour. Pour l'aumône légale, l'obligation de verser le quart de ses biens, etc. 

Les carcans. 

   Parmi les "carcans", il faut mentionner :
   1 - défense absolue de travailler le samedi, d'y pécher notamment le poisson.
   On a dit à ce sujet que le prophète Moché (sur lui la Paix !) vit un homme porter du roseau. Il le frappa au cou. On a dit que Chelomo[8], le prophète ordonna en son temps, qu'on crucifie[9] un homme ayant transgressé le samedi, jour de repos obligatoire.
   2 - se tuer, se donner la mort à soi-même. Ceci pour toute personne qui avait donné au Saint et Seigneur d'Israël des Egaux, des Associés. Signe d'un repentir véritable et complet. (Coran II 54).
   3 - s'arracher l'oeil ou les yeux qui étai(en)t tombés dans le péché (notamment de l'adultère).
   4 - pour eux, pas d'indemnité compensatrice. Seulement la loi du Talion, etc. 

La loi évangélique. 

   Pour les gens de la Thora, la loi de la Thora est une loi immuable et perpétuelle. Pas question d'en accepter une réforme ou même l'abolition de certaines lois[10]. Pourtant, le fils de Marie, le Messie de Dieu (exalté soit-Il !) avait dit à leurs ancêtres : 
   "Et me voici pour confirmer ce qu'il y a devant moi  du fait de la Thora, et pour vous rendre licite partie de ce qui vous était interdit..." (Coran III 50).
   Selon Wahab fils de Mounabbah :
   "En vérité, Ichoua (sur lui la Paix !) suivait la Loi de Mochè[11] (sur lui la Paix !) ; il respectait le samedi, s'orientait pour prier vers Jérusalem et disait aux Juifs :
   "Certes, je ne vous invite pas à changer d'un iota ce qui se trouve dans la Thora, mais (je suis venu à vous) pour que (par là), je vous rende licite partie de ce qui vous était interdit et ôte de vous vos fardeaux". (Comparer : Bible. Mt. 11: 11 ; 28-30).
   "O assemblée des Fils d'Israël ! craignez Dieu en ce qu'Il vous a ordonné et en ce qu'Il vous a interdit dans le Livre qu'Il révéla à Moché, respectez l'engagement que vous prîtes avec lui et "obéissez-moi" (soit suivez-moi) lorsque je vous appelle à reconnaître la vérité, et ce pour quoi j'ai été missionné auprès de vous ! (Comparer : Bible. Mt. 5:17). 

   Notons au passage que :
   1) selon les gens de l'Evangile, le fils de Marie aurait aboli certaines règles relatives à la pureté corporelle (Bible. Mt. 15:20) tout en édictant des prescriptions d'ordre moral plus strictes (cf. Mt. 5:20-48). Paul, lui, a demandé expressément de tout abolir ! ?
   2) "Et quand Ichoua apporta les preuves (aux Fils d'Israël), il dit : "Je suis venu à vous avec la sagesse, certes, et pour vous exposer en partie ce en quoi vous divergez. Craignez Dieu, donc, et m'obéissez." (Coran XLVII 63).
   Selon l'Imam Razi, la sagesse ici c'est la Connaissance (en arabe, ma'rifa) de l'essence de Dieu, de Ses attributs et de Ses actions. En un mot, la sagesse désigne ici les principes de la religion (ousoul al dîn, en arabe), et la partie de ce en quoi ils divergent est formée par les ramifications. (en arabe, fourou' al-dîn).
   On a dit également que les Fils d'Israël ont divergé après la mort du prophète Mochè (sur lui la Paix !), sur des points qui concernaient leur religion[12] et sur d'autres qui étaient en rapport avec leurs affaires en ce monde. Le prophète Ichoua (sur lui la Paix !), dit-on, ne leur éclairci que ce qui concernait leur religion. Et Dieu est plus Savant !  

Porter ou soulager ? L'erreur biblique. 

   Tout ce que nous venons de rapporter, les gens de la Bible ne peuvent l'ignorer. Oui, le Sceau de la Prophétie est venu pour soulager ceux qui le suivront de la rigueur sévère qui était imposée aux Fils d'Israël dans leur religion. Mais ceux-ci l'ignorèrent, sauf un petit nombre. Ils préfèrent nous parler, toujours et encore, d'un Juste souffrant du texte d'Isaïe (42/1-4). 

Dialogue de sourd et muet. 

   La Rédemption toranique. On notera aussi que "les nations possédaient déjà une ancienne tradition de la future rédemption de l'humanité par la justice, et cette tradition se cristallisa depuis les temps les plus lointains en la ville de Jérusalem  "qui est au centre du monde habité et ville de paix, ajoute D. Kimchi, qui ne supporte pas longtemps le règne de l'injustice et de la violence, mais qui finit par vomir ses habitants iniques." (E. Munk Chap. XIV, 17-18. Lekh-Lekha)".
   Dans son commentaire, à E. Munk de déclarer également : « Cependant, le fait que les deux Mitsvoth prescrites à Israël au seuil de sa libération soient pareillement liées au « sacrifice du sang » comporte, certes, une indication allant au-delà de ce qui vient d’être expliqué ! En effet, si la circoncision est la condition préalable à l’entrée dans l’Alliance, dont elle est le sceau, le « sang de la circoncision » représente le tribut indispensable que tout juif doit être prêt à payer pour servir son Dieu. Car la sanctification de notre vie s’obtient qu’au prix du sacrifice (cf. Comm. Gen. XVII,12). Et d’autre part, le sang du sacrifice, offert à la veille de la libération, est le symbole de la rançon que le peuple juif doit payer de tout temps pour mériter le salut et la rédemption (cf. Comm. Gen. XXII,6). (...), la rémission de nos péchés, qui est la condition de la grâce divine, ne s’obtient que par le sacrifice du sang. C’est en vue de ces « deux sangs » que le Prophète Ezéchiel, parlant des débuts de la nation, mets les termes suivants dans la bouche du Seigneur : « Je passai auprès de toi, je te vis t’agiter dans ton sang et je te dis : Tu vivras par ton sang, je te dis tu vivras par ton sang » (XVI,6 cf. Rachi et Targoum). L’Alliance et la rédemption reposent toutes sur le sacrifice du sang... ».
    Et toujours selon Elie Munk : « ...la sentence de mort proclamée pour le péché originel et annoncée à Adam, sera commuée en celle de l’expatriation du paradis et de l’exil. Les sages d’Israël se sont inspirés de cet exemple de clémence et ils ont pratiquement aboli la peine de mort en lui substituant les peines de réclusion, d’internement dans les « villes refuge » ou des châtiments d’un autre ordre. Ils ont, de même, atténué la règle de la peine proportionnée au délit, proclamée par la loi du talion, en ne faisant appliquer la réparation du préjudice causé que sous forme de dommages-intérêts[13]. (Gen. 2:4).
   De même : Après cela, Abraham ensevelit Sarah (Gen. 23:19) : C’est-à-dire explique le Zohar, après avoir apaisé les craintes du premier couple qui reposait dans le caveau, Adam et Eve. L’arrivée de la dépouille mortelle d’une femme juste et sainte, comme l’était Sarah, éveilla en eux la crainte de raviver devant le tribunal céleste le souvenir de leur péché, en suscitant des comparaisons qui devaient leur être défavorables. « Aussi ne voulurent-ils pas laisser entrer Sarah. Mais Abraham leur promit de prier pour eux. Après cela, il ensevelit sa femme Sarah... » (...) Abraham et Sarah furent, en effet, les premiers êtres humains qui entreprirent de réparer les conséquences tragiques du péché originel. Grâce à eux, les âmes du premier couple purent trouver leur repos dans l’au-delà. Leur vie sur terre fut la meilleure prière pour le salut de leur âme et lorsque le corps de Sarah pénétra dans le caveau de Makhpêlah[14], ce fut, pour Eve, comme un « second ensevelissement » qui lui permit de trouver enfin sa véritable paix pour l’âme. (Op. cit.).
   Prétention talmudique. Selon le rav Hirsch : "(…) Hachem[15] a confié au peuple juif une mission comportant deux aspects :
   1) la émouna, la foi et les vérités spirituelles que nous devons accepter, et au moyen desquelles notre esprit doit se développer ;
   2) les mitswoth, la loi, c'est-à-dire l'harmonieuse organisation de toute notre vie en conformité avec ces vérités spirituelles, sous la dictée de la volonté divine. Sous le premier aspect, l'aspect spirituel, la nation arabe revêt une importance capitale pour l'humanité. Elle a développé le concept avrahamique de Hachem avec une telle acuité que la notion d'unité divine développée dans les écrits des philosophes juifs - dans la mesure où celle-ci a été tant soit peu développée d'un point de vue philosophique - repose de préférence sur les travaux des écrivains arabes. Ils ont donc la foi, mais ils n'ont pas les mitswoth."  

   Nous dirons : Par la grâce divine, nous possédons une Religion complète et parfaite (Coran V 3 ; III 85). Si tel n'était pas le cas, les gens de la Bible ne nous combattraient pas avec autant de force et de ferveur. Les gens de la Bible n'auraient jamais cherché non plus à détruire l'empire ottoman. Nous noterons, au passage, comme les gens de l'Evangile, que notre Communauté est bien reconnue comme une communauté ayant la foi mais sans rien d'autre ! Pour certaines personnes du monde évangélique, nous avons la foi, certes, mais nos œuvres sont vouées à l'échec, vu que nous serons tous du combustible pour le Feu de l'Enfer ! Tel est le point de vue des gens de la Réforme, du monde du Protestantisme ! Pour les Jésuites, notre prophète est bien un prophète divin mais pour le monde arabe uniquement ! Comme on le voit, le monde toranique et le monde évangélique se lient pour jeter sur notre Religion le discrédit. Mais combien le divin Créateur est au-dessus de ce qu'ils décrivent !   

La Rédemption évangélique. 

   La Rédemption interprétée, par l'ensemble du monde évangélique, comme une satisfaction offerte, par la mort du Christ, à Dieu le Père pour le réconcilier avec nous est celle, nous dit-on, que le concile de Trente lui-même enseigne. 

   Conclusion : Deux conceptions s'opposent pour ne jamais se rencontrer. Un peu comme deux mondes qui vivent côte à côte, mais s'ignorent totalement. Tant les croyances de chacun sont inconciliables.    (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] et non sa propre souveraineté.
[6] On trouve ce genre de paroles dans la Bible : Mt. 16:18-20 ; 18:17-18 ; Je. 20:22. Dans Matthieu, et concernant ce qui a été dit, ces paroles concernent [Le messie] et non Pierre. D’ailleurs, on le comprend par ces paroles : ... ou quelqu’un des prophètes (16:14), ou encore : Alors il ordonna aux disciples de ne dire à personne qu’il était [Le messie] (16:20). C’est-à-dire, que le fils de l’homme, l’homme prophète dont je voudrais m’entretenir avec vous, ô mes fidèles compagnons, celui qui sera à même de manier l’épée ; c’est Le messie, Ahmad-Mohammad (sur lui Prière et Paix !). C’est lui qui « défend » [lie] ou « absout » (pardonne, délie]... Dans Esaïe : Je mettrai la clé de la maison de David sur son épaule, s’il ouvre, personne ne fermera, s’il ferme, personne n’ouvrira. Et je l’enfoncerai comme un clou en un lieu solide ; il deviendra un trône de gloire pour la maison de son père. (Es. 22:22-23). Au Sceau de la Prophétie donc la prophétie et la royauté. En tant que « majordome » de la Maison de Dieu, il exercera le jugement divin, et il administrera la communauté dont il aura la haute charge. 
[7] Abou Horeirah a entendu le prophète (sur lui Prière et Paix !) dire : « Un prophète partit en campagne et dit à son peuple : « Je n’emmènerai avec moi, ni l’homme qui, ayant une femme vierge, désire la déflorer, ni celui qui, construisant sa maison, n’en a pas encore posé le toit, ni celui qui, ayant acheté des brebis ou une chamelle, attend qu’elle mette bas. » Au cours de sa campagne, il s’approcha d’un village peu avant la fin du temps de la prière de l’après-midi. Il s’adressa alors au soleil : «  Tu obéis aux ordres de Dieu tout comme moi ! Mon Dieu, poursuit-il, immobilise-le ! » Et il fut immobilisé jusqu’à ce que Dieu accorde la victoire au prophète. Il rassembla le butin (en attendant qu’un Feu céleste vienne le consumer). Mais le Feu n’en voulut point. Le prophète en conclut alors : « Il y a parmi vous un fraudeur ! Qu’un homme de chaque tribu me prête serment » ordonna-t-il. La main d’un des hommes demeura coller à la sienne. « Il y a parmi vous un fraudeur : que la tribu prête serment » ordonna le prophète. La main de deux ou trois hommes demeura également collée à la sienne. « Le fraudeur est bien parmi vous ! », conclut-il. Alors ils apportèrent une tête en or de la taille d’une tête de vache ? Il la déposa avec le reste du butin, et un Feu céleste consuma le tout. La prise du butin n’était pas licite pour les communautés qui nous ont précédés. Puis Dieu nous l’a rendu licite quand il a vu notre faiblesse et notre impuissance. » (Transmis par Mouslim et Bokhari).
[8] En hébreu, orthographié également Shelomo, en français Salomon, en arabe,  Sulaiman. Il était fils de David, le prophète.
[9] Les Judaïsés chercheront à crucifier Ichoua, parce que selon eux, il transgressait le Sabbat. Cette sorte de châtiment semblait, à l’origine, exister pour toute personne qui transgressait certaines lois dont ici le Sabbat. Salomon à son époque n’avait-il pas mis en pratique cette loi. Et Dieu est plus Savant ! Dans la Bible, n’a-t-on pas écrit à ce sujet et concernant le fils de Marie :  Ichoua allait et venait dans le Temple (de Jérusalem, justement on remarquera ici qu’il est expressément dit) sous le portique de Salomon. (Comparer : Act. 3 11, 5 12). Rapidement les Judaïsés firent cercle autour de lui et lui dirent : « Jusqu’à quand vas-tu nous tenir en haleine ? Si tu es Le messie (soit le Prophète attendu), dis-le nous ouvertement. »
   ...Les Juifs apportèrent des pierres pour le lapider. (...) Ce n’est pas pour une bonne oeuvre que nous te lapidons, mais pour un blasphème et parce que toi, n’étant qu’un homme, tu te fais Dieu. » Ichoua leur répondit : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : vous êtes des dieux ?... » (Je. 10 23-24, 31, 33-34 et sv.).
   Pour les gens de la Thora, aucun être ne peut changer la Thora. Pas même un messager divin, pas même le futur Messie attendu ? ! Quant à Paul de Tarse pour éviter que certaines gens de l’Evangile  ne viennent un jour, eux aussi, à se réclamer de la Thora ; il se permettra plutôt d’inviter l’ensemble de ses partisans à faire propagande pour qu’on laisse la Thora de côté, et surtout uniquement aux Judaïsés ! ? Dans sa propagande, et à travers ses prétendus courriers, il mentira sur Elle, sur Son rôle exacte, Ses qualités, etc...
   On remarquera que le Psaume 58 mentionné ici, semble apostropher les mauvais juges à la manières, dit-on, des anciens prophètes. Le mot hébreu `elîm a été traduit différemment. Pour certains, il signifie : dieux. Pour d’autres, « puissants » ou « magistrats » ou « en silence ». On a dit  que les juges, ont été appelés « dieux » par métaphore en raison de leur charge et qu’ils rendent leurs jugements au Nom de Dieu. Pour les judaïsés, le fils de Marie semble s’être écarté à jamais du bon chemin. En tout cas, une chose est sûre, les gens de la Thora sont dans l’attente du Maître de la Justice. Sera ce le fils de Marie ou un autre ? Pour les Judaïsés, à l’origine, c’est et c’était bien Le messie, le fils de Dieu. D’où cette question : es-tu Le messie ?
   Quant au Messie de Dieu, il semble être pour eux qu’une sorte d’imposteur puisqu’il se permet de porter atteinte au Samedi, jour sacré pour les gens de la Synagogue. Puisqu’il s’est refusé d’appliquer à lui-même le Sabbat, il ne peut donc être reconnu comme étant le Messie de Dieu. Pour cela, il doit être condamné. Il devra être crucifié. N’oublions pas que pour le monde de la Thora, les Dignitaires religieux, les rabbins, etc., sont des gens infaillibles et d’un pouvoir bien plus supérieur qu’à celui des prophètes et messagers du Saint et Seigneur d’Israël. Il semble avoir oublié très vite que le Maître du monde, le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, le Saint des saints ; c’est Dieu (exalté soit-Il !). Et qu’Il n’a pas de besoin pour régner en Maître et Divinité absolue sur Son royaume, sur les Cieux et la Terre, d’assistants, d’aides, d’intermédiaires, d’égaux, de quelqu’un d’Autre que Lui-Même. Oui, Il est Un dans Son Unicité, dans Son essence, dans Ses attributs et dans Sa royauté. Et à Lui Seul appartient le droit de changer ou non Ses lois de la création. 
[10] Apparemment. Toutefois, les sages, les rabbis s'accorderont un droit de regard…
[11] Francisé : Moïse. Arabisé, Moussa.
[12] Talmud : « On a enseigné : 40 ans avant la destruction du Temple de Jérusalem, le droit de prononcer les sentences capitales a été enlevé aux Israélites, et au temps de Simon b. Schetah on leur enleva le droit de connaître des questions pécuniaires. »
   De même : « Et encore, dit R. Juda b. Pazi, même le Très-Saint ne juge pas seul, comme il est dit (I, Rois XXII, 19) : toute l’armée céleste était placée auprès de lui, à sa droite et à sa gauche ; les uns font pencher la balance de la justice en faveur de la grâce ; les autres la font pencher dans le sens de la culpabilité (de la condamnation). Cependant, bien que Dieu ne juge pas seul , il scelle l’arrêt, comme il est dit (Daniel, X, 21) : Mais je te dirai ce qui est marqué en écriture de vérité ; ce qui est le cachet divin. R. Yohanan dit : Dieu ne fait jamais rien dans ce bas-monde sans se concerter avec le tribunal d’en haut, selon ces mots (ibid.) : la parole est vraie, et l’armée est grande. Or, quand le cachet divin est-il la Vérité ? Lorsqu’il y a eu entente avec le tribunal d’en haut.
   R. Eléazar dit : partout où il est écrit Et l’Eternel, cela indique que Dieu a été assisté du tribunal céleste, et on peut chaque fois le prouver. Ainsi il est dit (I, Rois, XXII, 23) : et l’Eternel a prononcé du mal contre lui (c’est l’Eternel, assisté de l’esprit sévère de la justice). Quel est le cachet de la Divinité ? Le mot Vérité, dit R. Bivi au nom de R. Ruben. Pourquoi ce mot ? Parce que, dit R. Aboun, il affirme qu’il est Dieu vivant et roi du monde... » (Talmud de Jérusalem. Traité Sanhédrin. V, VI, p, 228, 229). Telles sont les croyances du monde talmudistes.
[13] Interprétation toute personnelle. La loi du talion donnée aux Fils d'Israël, aux Judaïsés ne peut-être changée ou abolie, pour eux.
[14] Quant à nos parents, leur tombeau reste inconnu. Et on ne peut toutefois ni infirmer ni confirmer la parole des gens de la Bible dans ce domaine.
[15] Hachem : Nom, en hébreu. Sous-entendu : Le Nom.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Ô Terrien ! Le Monde a été créé pour nous, et nous pour l'Au-delà. Tous les Terriens que nous sommes seraient bien avisés de méditer cette parole. Les jours passent vite, et notre rencontre avec notre divin Créateur, Seigneur, Législateur et Juge de l'Univers ne se précise-t-elle pas chaque jour un peu plus ? 

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Cette page a été mise à jour le 25/06/08 .

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