Croyances

SIGNES DE LA FIN DES TEMPS. ÈRE MESSIANIQUE.

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


L'Âne, ou le mortel secret de l'Antichrist.


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

  • La Rédemption (الفداء-גאולה) des Fils d’Israël...

   Nous savons tous que les ancêtres des Fils d’Israël ont commis l’irréparable, en l’absence de leur prophète Moché (sur lui la Paix !), au Sinaï. Du Monothéisme blanc comme neige, ils tomberont dans l’Associationnisme. L’Indignation et la Colère[5] divines s’en suivront, elles seront alors selon la gravité de leur acte inadmissible, de leur péché impardonnable.
   Certes, le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, va pourtant montrer à cette toute nouvelle communauté des Fils d’Israël de Sa magnanimité envers elle : une grâce leur sera alors écrite, accordée pour un temps. Mais, note-t-on, cela n’empêchera pas leur faux-pas d’être soumis à une loi drastique que peine aura à observer le monde de la Torah le moment venu. En effet, ils se devront, le moment venu, de croire au sceau de la Prophétie sans broncher ni murmurer.
   A la lumière du Coran et de la Tradition, on apprendra qu’à travers les Yéhudim d’Arabie de l’époque[6], leurs représentants légaux ; l’engagement pris, par leurs Ancêtres au Sinaï, ne sera pas respecté, tenu. Ils seront infidèles à l’Alliance prise au Sinaï[7]. Sur eux s’abattra alors la Colère divine[8] !
   Après leur faux-pas et leur refus d’obtempérer aux injonctions divines, les gens de la Synagogue et de la Torah d’Arabie d’appeler eux-mêmes et leurs progénitures à militer pour une toute autre voie. Voie, contrairement à leur prétention, qui n’aboutira à rien, si ce n’est leur perdition dans ce monde et dans l’Autre ! La ‘Délivrance’ tant attendue était pourtant à portée de main, mais… ils la refusèrent (la refuseront) pour eux et leurs descendances. Et eux seuls de supporter la conséquence de leurs actes, leurs attitudes : ils seront donc déclarés à la fois coupables et responsables…
   Pardon, Salut et Délivrance. Et pour eux, par d’autre porte de sortie, d’échappatoire, sinon leur conversion, soit : 1. demander pardon à leur Seigneur, 2. de croire et de suivre obligatoirement le sceau de la Prophétie (sur lui Prière et Paix !). 3. Entrer de plein pied dans la Soumission.

  • L’avènement messianique et l’aboutissement de la rédemption selon le monde toranique.

    Leurs ancêtres ayant refusé la main qu’on leur tendait, à savoir de se soumettre à l’invitation du Saint et Seigneur d’Israël et des mondes ; à eux de fonder et de faire reposer tous leurs espoirs sur, disent-ils, la Machia’h[9] à venir… C’est-à-dire de dévier de la voie droite, de s’engager encore une fois dans une voie sans issue ! Et pour le monde de l’Islam traditionnel qu’attend réellement le monde toranique, n’est-ce pas  l’Antimessie en personne ? Le mal ?
   But de l’opération : Contrecarrer et prendre à contre-pied le plan divin, prétendre trouver ainsi une autre issue au problème posé par les Anciens[10]. Enfin, faire croire à soi-même et aux générations futures que le sceau de la Prophétie des Écritures, le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !)[11] est un menteur invétéré, un imposteur. Quitte pour cela à commettre l’irréparable, c’est-à-dire : quitte à s’attaquer aux Écritures, à re-modeler la Bible, la repenser, aller jusqu’à la falsifier, la censurer !
    De là mener une campagne active pour un autre Machia’h à attendre, attendu. Venant lui avec la véritable libération et rédemption du peuple d’Israël. Celle conçue et imaginée par les Dignitaires religieux, les gens de la Synagogue, les réfractaires. Au sein du monde toranique, l’unanimité sur ce personnage légendaire proposé, ne sera pas de mise comme prétendu. Mais, dit-on encore, n’est-ce pas aux rabbanim d’en montrer et en éclairer la voie aux fidèles ? Sur eux reposera donc l’avenir de la communauté toranique après, encore une fois, le refus des Ancêtres d’Arabie d’obtempérer aux ordres et injonctions de leur Seigneur, de se convertir.

  • Exemple d’un rabbin philosophe, décrit et présenté par ses pairs comme un sauveur de la communauté toranique, yéhudie.

   Pour la plupart des gens de la Synagogue et de la Torah, le sauveur de leur communauté est bien Maïmonide[12]. C’est lui, nous dit-on[13], qui "statue que l’avènement messianique et l’aboutissement de la rédemption sont le fruit d’un processus graduel constitué de différentes étapes. Dès lors se pose la question de savoir laquelle de ces étapes est considérée comme le début de la Guéoula[14], la délivrance messianique attendue par le peuple juif. Est-ce lorsque « il se lèvera un roi » ? Est-ce lorsque « il est présumé être le Machia’h » ? Est-ce plus tard, lorsqu’il a « réussi tout ce qu’il a entrepris et vaincu tous les peuples alentour » ? Est-ce plus tard encore, lorsqu’il a édifié le Temple et rassemblé les exilés d’Israël ?
On peut également poser la question dans ces termes : qu’est-ce qui constitue la « venue » ou la « révélation » du Machia’h ? Est-ce lorsqu’il se distingue comme un leader[15] du peuple juif (« il se lèvera un roi »), lorsqu’il acquiert la présomption légale d’être le Machia’h, ou est-ce seulement lorsqu’il est « Machia’h avec certitude » qu’il sera possible de proclamer que le Machia’h est venu ?
Le départ de la Guéoula[16] et la venue de Machia’h sont constitués lorsqu’un point de non-retour est atteint, c’est-à-dire lorsqu’il est clairement établi selon la Halakha, la loi juive[17], que l’on est en présence du Machia’h et de la Délivrance messianique. Cette étape est constituée par la construction du Temple, car c’est Machia’h et lui seul qui doit réaliser celle-ci. C’est alors seulement le début de la Guéoula, car celle-ci doit encore se poursuivre avec le rassemblement des exilés sous la conduite du Machia’h."

  • Ce que pense l’exégèse toranique de Maïmonide.

    Pour parler d’un sujet aussi sensible comme celui de la fin des temps, le messie, la délivrance, etc. ; il faut se tourner nécessairement, pour les rabbanim, vers un homme reconnu et qualifié. Ainsi, nous dit-on encore : S’agissant de la délivrance messianique, c’est dès lors vers le Rambam (Maïmonide) que nous devons nous tourner, car il est le seul décisionnaire à avoir statué en la matière à travers des lois clairement et explicitement formulées dans son code législatif, le Michné Torah. L’un des principes de la piska – la détermination de la halakha – veut que lorsque les commentateurs du Rambam n’ont pas déclaré leur opposition à ses décisions, cela signifie qu’ils sont d’accord avec lui. Or, dans le sujet du Machia’h et de la délivrance messianique, aucun des décisionnaires ayant commenté le Rambam n’a contredit ses propos. Ceux-ci ont dès lors force de loi dans ce domaine[18].

  • Similitude.

   Chez les gens de l’Évangile, partisans de Paul, la Parousie de leur Christ ressemble, à si méprendre, à la venue du Machia’h yéhudi. Qu’on en juge :

Version toranique :

Si le Machia’h viendra « sur les nuages du ciel »[19], c’est-à-dire que son avènement s’accompagnera d’un foisonnement de miracles et d’une intense révélation divine, il n’y aura alors pas de place au doute et aux interrogations. Mais, s’il vient « pauvre et montant un âne », dans un processus en apparence « naturel », sans chariot de feu et sans miracles, comment serons-nous en mesure de le reconnaître ?

Pour le monde de l’Évangile, de Paul, à eux de répondre : >>>

   Version évangélique. Réponse aux gens de la Torah :

"Alors on verra le Fils de l’homme venant sur une nuée avec puissance et une grande gloire.[20]"

   "Alors le signe du Fils de l'homme paraîtra dans le ciel, toutes les tribus de la terre se lamenteront, et elles verront le Fils de l'homme venant sur les nuées du ciel avec puissance et une grande gloire.[21]"

   "Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra, même ceux qui l'ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen ![22]"

   "...lorsque le Seigneur Jésus apparaîtra du ciel avec les anges de sa puissance, au milieu d'une flamme de feu, pour punir ceux qui ne connaissent pas Dieu et ceux qui n'obéissent pas à l'évangile de notre Seigneur Jésus. Ils auront pour châtiment une ruine éternelle, loin de la face du Seigneur et de la gloire de sa force.[23]"

   La seule différence parmi le monde biblique, le premier est déjà venu mais il doit revenir notamment pour juger les vivants et les morts. Pour le second, deux possibilités comme vu : il vient « sur des nuages du ciel » ou « pauvre et montant un âne[24]» comme rappelé.

  • L’âne. Symbole de paix, de patience, d'humilité, de services rendus.

    Concernant le fils de Marie, l’âne d’être mentionné dans la Bible[25]. Ainsi, rentre-t-il, dit-on, à Jérusalem monté sur un âne ! Cela répond, selon l’exégète, à la prophétie sur la venue du Messie : "Zacharie 9/9 : "Sois transportée d'allégresse, fille de sion ! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem ! Voici, ton roi vient à toi ; Il est juste et victorieux, Il est humble et monté sur un âne, le petit d'une ânesse"[26].
   Mais, dirons-nous, le Messie fils de Marie ne réalisera jamais cette prophétie. Seul le faussaire de l’interpréter selon son bon vouloir[27].
   Selon Rambam : "…Et Daniel termine en parlant de la royauté de Yichmaël [Ismaël] et de la venue de Mohammad, et la venue du Libérateur de suite après cela […]. Car il dit – Yecha'yahou 21,7) : "Il verra un couple de cavaliers, des chars conduits par des coursiers, des hommes montés sur des chameaux, puis il percevra une rumeur, une formidable rumeur, "les hommes à dos d'ânes, c'est au Messager qu'il est fait allusion, comme il est dit (Zekharya 9,9) : "Pauvre, monté sur un âne, sur le petit de l'ânesse", et de suite : "Des hommes montés sur des chameaux", allusion au roi arabe ; et l'expression de "couple de cavaliers" vient décrire le rapprochement des deux peuples, Edom et Yichmaël…"[28] (Lettre aux Yéménites).
   Comme on peut le constater, les “prophéties bibliques” sont toujours d’actualité et un sujet de verse et de controverse entres les gens de la Bible, d’une part, et les gens de l’Islam traditionnel d’autre part. Et elles resteront ainsi jusqu’au ‘retour’ du fils de Marie en Terre sainte.

  • Le cheval. Symbole de paix ou de guerre ?

    On a dit : Le Messie d’Apo 19 :11. Lui, par contre, viendra sur un cheval blanc, incarnant la guerre et le jugement !
   Nous dirons : Le fils de Mas’oûd rapporte : « A l’apparition de l’Antichrist les gens se répartiront en trois groupe : un groupe qui le suivra, un groupe qui se réfugiera sur une terre où pousse l’absinthe et un troisième qui s’établira sur le littoral irakien et qui se battra avec l’Antichrist. Les croyants finiront par se regrouper dans la campagne du Châm et enverront une de leurs patrouilles dans laquelle se trouvera un cavalier au cheval roux[29] ou bien blanc et noir ; ils combattront [l’Antichrist] et pas un reviendra vivant. » (Op. cit. n°144).
   Conclusion. Biblique : Incarne la guerre et le jugement. Islam traditionnel. La guerre avec l’Antichrist et ses méfaits.

  • L’Absinthe.

   Selon l’auteur de l’Apocalypse : Ap 8:10-11 Et le troisième Ange sonna... Alors tomba du ciel un grand astre, brûlant comme une torche. Il tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources ; l'astre se nomme "Absinthe" : le tiers des eaux se changea en absinthe, et bien des gens moururent de ces eaux devenues amères[30].

  • L’Antimessie et son moyen de locomotion.

   Islam traditionnel. Concernant l’Anti-messie[31], il est dit également et selon nos sources : “Il sera monté sur un âne stérile, semblable à un mulet...”[32]
   Conclusion. Le futur Antimessie à attendre sera donc vu comme montant sur un âne.
 
   Question : Comment les Yéhudim de l’époque seront-ils en mesure de reconnaître réellement le vrai Machia’h du faux ? En effet, le moment venu, le fils d’Adam ne risque-t-il de tomber dans l’égarement, la tromperie ? Ne n’oublions pas, avant la fin du monde, les Fils d’Adam présents seront confrontés au faux et la vérité. Le Faux sera représenté par le MESSIKH, l’Antimessie que bon nombre de gens dont les gens du Yéhudisme prendront pour leur libérateur et sauveur. Le Vrai ou le Véridique sera représenté, lui, en la personne du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) descendu du Ciel, du Paradis. Et aux côtés du Commandeur des Croyants, le Mahdi, à lui de confondre les gens de la Bible (toranique & évangélique) de l’époque, de s’attaquer également au Faux, à l’Antimessie, son adversaire, qu’il tuera.
   Danger de l’Antimessie. Mise en garde. Pour la communauté mohammadienne, le sceau de la Prophétie de mettre en garde sa communauté contre ce danger et poison mortels qu’est - et que sera - l’Antimessie, l’ennemi public numéro 1 de cette sombre époque[33].     (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Être-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Bon nombre de gens de la Synagogue voit la « colère » pour les Étrangers au Yéhudisme non jamais au peuple hébreu lui-même, gens du Yéhudisme ! Selon le Talmud (Ibid. Fol. 4a) : "Dieu n'a pas de colère" se rapporte aux Juifs, et l'autre parole : "Dieu se met en colère" s'adresse aux peuples de la terre. (V. Le Juif talmudiste.) 
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[6] Une importante communauté toranique vivait à Madinah (Médine) et ses alentours. Grâce à leurs Écritures, ils connaissaient le lieu où le sceau de la Prophétie naîtrait. Son lieu où il s’exilerait : Madinah. Dans l’attente de son apparition, ils se querelleraient avec les habitants de Yathrib (ancien nom de Médine) et à eux de leur annoncer que bientôt apparaîtrait le Prophète annoncé dans leurs Écritures. Lorsque celui-ci apparut, ils mécrurent en lui et sa mission légiférante, excepté un petit nombre. Toutefois, ils furent la cause de la conversion de la ville de Madinah à l’Islam.
[7] Coran VII 155-156. Fait inconnu de la Bible.
[8] A la lumière du Coran, on s’aperçoit que le peuple hébreu, les Fils d’Israël sont considérés comme des hommes comme les autres. Comme les autres peuples, ils peuvent être punis, châtiés.
[9] Le sceau de la Prophétie n’étant pas pour eux celui décrit et annoncé dans les Écritures et leurs Ancêtres. Apparaissant ainsi aux yeux des Fils d’Adam comme gens du Négationnisme, du Revanchardisme, note l’observateur.
[10] Soit : Leur refus de se convertir à l’Islam.
[11] Après la décision de ne pas se convertir à l’Islam, les rabbanim et leurs dirigeants communautaires vont s’employer pour changer le cours de leur Histoire sainte. Ils inviteront leurs disciples à rester fermes dans leurs convictions et surtout à s’éloigner de l’Islam et de son message.
[12] Maïmonide. Décrit par ses disciples et admirateurs comme un rabbin, un médecin et philosophe yéhudi, commentateur de la Mishna, jurisconsulte en matière de loi juive et dirigeant de la communauté juive d'Égypte, il excelle dans tous ces domaines et est considéré comme le « second Moïse du judaïsme ». (V. fr.wikipedia.org).
   Ils remettent leur sort entre ses mains à entendre et à en lire. Pourtant, il ne voue aucune sorte d’amour pour le sceau des Prophètes d’Israël, le prophète et messager, le Messie, Ichoua, fils de Marie (sur eux la Paix !). Pas plus pour le sceau de la Prophétie, le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !). Les accusant l’un comme l’autre d’être le malheur des Yéhudim. Le Ramban (Iguéreth Téman) se plaint très amèrement de la conduite déloyale des Arabes envers la communauté yéhudie. Qu’on en juge :
   "Et vous, mes frères, sachez que le Saint béni Soit-Il nous a précipités du fait de nos grandes fautes au sein de ce peuple, à savoir le peuple de Yichmaël. Leur méchanceté à notre égard est très forte, ils usent de toute leur intelligence pour nous faire du mal et nous rendre haïssable possible. Cela, suivant le décret divin à notre égard, "nos ennemis sont une race à part" (Devarim/Deutéronome 32, 21), à savoir qu'on ne peut imaginer que se lève contre Israël un peuple aux sentiments plus hostiles à son égard, ni de nation qui n'ait cherché à nous faire plus de mal et à nous diminuer, à nous affaiblir et à nous faire haïr plus qu'eux, au point que même le roi David, que la paix soit sur lui, lorsqu'il a vu par inspiration divine prophétique tous les tourments qu'ils allaient faire subir au peuple juif, s'est mis à crier et à pleurer, empruntant le langage du peuple devant le mal que les fils de Yichmaël allaient faire, en disant (Tehilim/Psaumes 120,5) : "Malheur à moi, car j'ai résidé dans les tentes de Méchekh, vécu dans les tentes de Kédar". Il a choisi spécifiquement de parler de Kédar parmi les autres peuplades de Yichmaël, parce que Mohammed descend de ces fils de Kédar, comme le prouve sa biographie. Daniel, pour sa part, ne parle de notre abaissement et de notre affaiblissement que par le fait de la royauté de Yichmaël, qu'elle disparaisse rapidement ! Ne dit-il pas (8,10) : "Elle grandit jusqu'à l'armée du Ciel, elle jeta à terre une partie de cette armée et une partie des étoiles, et les piétina" [Selon les autres commentaires, c'est de la Grèce qu'il est question. Cette explication du Ramban est assez surprenante, puisque tous les auteurs se demandent pourquoi il n'est pas question de Yichmaël dans les prophéties de Daniel, or voici que le Ramban identifie là cette nation dans les versets. Il est impossible d'établir la thèse de cet auteur sans avoir une explication ordonnée des versets selon sa compréhension, or elle n'existe pas à notre connaissance.] Nous sommes encore en train de supporter leur joug, leur perfidie et leurs mensonges au-delà de nos forces, car un homme normal n'est pas capable de supporter cela." (Op. cit.)

   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !

[13] Voir l’article : Quand commence la Guéoula ? - Fr.Chabad.org.
[14] La Guéoula (libération finale)
. On a dit sur une question sur celle-ci : Oui, car il existe deux Mitsvot, celle de croire en la Guéoula et celle de l’espérer (au nom du ’Hafets ’Haïm). Selon un certain avis, c’est l’une des 613 Mitsvot de la Torah et selon les autres avis, il s’agit d’une prescription d’ordre rabbinique. (torah-box.com)
[15] Politique. Mot particulièrement à la mode chez les gens de la Torah. D’ailleurs, à eux de présenter toujours et encore leur prophète Mochè ainsi ; non jamais comme un prophète envoyé à Pharaon et son peuple. Tant ils sont subjugués par l’amour du politique et de la politique.
   Le vocable « libérateur » sera repris ensuite par leurs philosophes athées et auteurs de leur nationalisme et de leur socialisme (1800 et +). Et aux gens d’Hiram, gens de l’Évangile, du Pharaonisme et de Nemrod… de leur emboîter le pas ! Et à Lucifer le lapidé d’être en transes !
[16] Des avis : Lire…
[17] C’est-à-dire : Non la loi toranique initiale mais la loi talmudique ou la loi promulguée et établie par les rabbanim. Ne pas confondre ! La loi toranique initiale stipulait que lorsque le sceau de la Prophétie apparaîtrait, ils devaient nécessairement le suivre, l’obéir et l’écouter sans broncher pour obtenir la Miséricorde divine tant attendue (Coran VI 156-157). Pour eux pas d’échappatoire !
[18] Note : Comme halakha à laquelle souscrivent le Raavad, Rabbi Yossef Karo (auteur du Kessef Michné sur le Rambam et du Choul’hane Aroukh), le Radbaz, etc.
[19] Si quelqu’un doit venir ainsi, c’est uniquement le fils de Marie dont il est dit, d’après nos sources, "qu’il descendra à Damas, vêtu de deux pièces d’étoffe de couleur, les mains posées sur les ailes de deux anges." Il descendra du Paradis, lieu où il se trouvait après son élévation ; en aucun cas, assis à la droite de Dieu comme le veut la théologie et la tradition du monde évangélique de Paul. Enfin, selon l’exégète biblique : Le Messie d’Apo 19 :11 Lui, par contre, viendra sur un cheval blanc, incarnant la guerre et le jugement !
[20] Bible. Lc. 21 27.
[21] Bible. Mt. 24 30.
[22] Bible. Apoc./Rev. 1 7.
[23] Bible. 2 Tess. 1 7-9.
[24] On a dit : Le mot en hébreu pour âne est ‘hamor - חמור ou  חמר. Cette racine hébraïque nous parle également de la matière  avec le terme ‘Homer. Les commentaires juifs ‘hassidiques ont vu là l’importance de ce symbolisme, en rapport à la Délivrance finale, au travers de Abraham, Moïse et le Messie. Lors de l’épisode de Moïse transportant sa famille, il est question de « l’âne », comme si cet animal était déjà connu (dans Segond, il est question « des ânes », au pluriel). Cet âne, nous le voyons avec Abraham et Isaac(1), et finalement avec le Messie, comme l’écrit Zach 9 :9. Le Mashia’h montant l’âne (‘hamor) est interprété comme étant le spirituel dominant la matière (‘homer). Ni Abraham ni Moïse n’avait chevauché l’âne, seul le Messie pouvait le faire, et c’était le signe de la Délivrance/Rédemption, le Messie étant Celui qui relie la matérialité et la spiritualité, faisant descendre le ciel sur la terre…
(1) D’une manière singulière, ni l’âne ni Isaac ne sont mentionnés dans le retour à Beer-sheva (Gen 22:3 et 19). Les commentateurs juifs disent alors que Isaac est parti avec l’âne étudier la torah.
L’âne, dans la Bible
L’âne est le compagnon de l'homme depuis les temps les plus anciens. À l'échelle de l'Histoire, l'âne demeure le second animal domestiqué mis au service du transport, après le bœuf. Jusqu’au VIème siècle avant notre ère, l’âne est un animal noble, la monture des princes et des rois avant d’être supplanté par le cheval.
La fuite en Égypte de Joseph et Marie atteste une nouvelle fois la proximité bénéfique de l’âne dans l’enfance de Jésus – il sera présent dans la crèche - il est le seul animal capable d'être patient et assez sobre pour supporter une longue traversée du désert. On trouve l’âne avec Abraham et Isaac, avec Moïse et sa famille, et avec Balaam, ayant là une disposition miraculeuse de la parole, et s’opposant à son maître face à l’Ange de l’Éternel. L’âne traverse la Bible, et il est présent à toutes les étapes du salut, montrant là une permanence de l’œuvre divine. (preparezlechemin.com).
[25] Voir Bible. Mt. 21 1-11, etc.
   On a dit : Curieusement, le monde arabe, Ishmaël, est aussi symbolisé par un âne, mais un âne sauvage, en hébreu pere’ : « Il sera comme un âne sauvage (onagre) ; il s’opposera à tous, et tous s’opposeront à lui… » - Gen 16:12. Son origine est mélangé : Ishmaël est avant tout chamite (Cham) de par sa mère égyptienne Agar, et sémite par son père Abraham. Cet « âne sauvage » est en fait relié à l’islam, qui cherchera au travers le Djihad à « s’opposer » au monde entier… et aujourd’hui, le monde s’oppose à lui. D’Abraham, cependant, Ishmaël possède l’aspiration à la perfection humaine. Dieu seul pourra dompter Ishmaël l’Egyptien, et le peuple arabe en général. Esaïe 19 en est la preuve : « Il les frappera, mais il les guérira ; et ils se tourneront vers l’Eternel, qui leur sera favorable, et Il les guérira » (22). (preparezlechemin.com)
   Le prophète Ismaël est sémite par son père, et selon le Droit divin, le père prime sur la mère. Secundo : il n’est pas un égyptien, et ceci contrairement à la Torah. Torah falsifiée par le monde biblique. Tercio : La demeure d’Hagar et son fils Ismaël est Makkah, là où se trouve la première Maison divine sur Terre. Ne pas confondre ! Quatrièmement : Ismaël comme son père Avraham fait partie intégrante de la Maison de la Prophétie, il était un prophète envoyé aux arabes demeurant à Makkah. D’eux, il apprendra la langue arabe. Ce qui signifie qu’il n’a rien à voir, de près ou de loin, avec l’onagre comme décrit, à tort, dans le texte toranique. Et sa descendance n’a pas à être décrite comme le font les gens de la Bible. Nous savons tous que pour les gens du Yéhudisme, les vrais sémites et ceux qui doivent être reconnus comme tels ; sont uniquement les descendants d’Isaac (sur lui la Paix !). Motifs. Les enfants de femmes esclaves comme ceux d’Hagar ou Quetourah n’ont aucun droit sur l’héritage abrahamique ! Et aux gens de l’Évangile, disciples de Paul, de leur emboîter le pas ! En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
  
Notons, au passage, que le texte coranique mentionne l’âne d’Ezra (Esdras-Ozair) : Coran II 259 + commentaires ; IX 30. Fait inconnu de la Bible.
   On a dit : Hypothèse : Israël, l’âne de Dieu.
L’âne est le seul animal impur à avoir été racheté par un agneau – Ex 13 :13, et 34 :20 : « Tu rachèteras avec un agneau tout premier-né de l’âne ; et, si tu ne le rachètes pas, tu lui briseras la nuque ». Dans la pensée juive, l’âne représente le bien-être d’une maison, et sa richesse. Et celui qui ne consacre pas cette « richesse » ne peut pas en profiter, il « se brise la nuque ». Israël se doit d’être au service de Dieu, de la tâche que Dieu lui a assignée : « Car tu es un peuple saint pour l’Eternel, ton Dieu ; l’Eternel, ton Dieu, t’a choisi, pour que tu sois un peuple qui lui appartienne entre tous les peuples… ». S’il tombe dans l’idolâtrie, Israël devient ce peuple « à la nuque raide » - ‘am-qashé-‘oref. Le même principe s’applique au chrétien : il se doit de se mettre au service de Dieu, en tant que racheté de la mort spirituelle - « mort et vivant en Christ » (Héb 10 :19). Sa vie n’a de sens que dans la soumission au Maître et dans le service divin.
La qualité de l’âne est la patience, l’humilité et le service. Il est d’autre part soumis à son maître, c’est un animal de bât. Cependant, l’âne a une mauvaise réputation, étant têtu et revêche, et il est souvent maltraité et traité en bouc émissaire, tel Israël que le monde rejette. (preparezlechemin.com)
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
   Dans le texte coranique, on note : L’exemple de ceux qui ont été chargés de la Torah puis qui ne l’ont pas portée, comme de l’âne qui porterait des livres. Qu’il est mauvais l’exemple de ceux qui traitent de mensonge les signes de Dieu ! Dieu cependant ne guide pas les gens prévaricateurs. (Coran LXII 5).
   Hypothèse : Israël, l’âne de Dieu ? Asinulus dei, qui tollis peccata mundi - Âniot de Dieu, qui enlèves les péchés du monde... ?
[26] Zacharie 9.9, écrit en 500 avant J.C. Le roi ici, et pour les commentateurs, est le Commandeur des Croyants, Omar fils de Khattab (que Dieu l’agrée !). Voir à ce sujet notre étude : Lire… ; Lire… ; Lire… ; Lire…
   Cette prophétie biblique sera réalisée pleinement sous son règne. C’est lui le messie (roi) concerné. Le Messie fils de Marie n’a jamais réalisé cette prophétie. Il est (était) uniquement, pour les Fils d’Israël, que le messager et prophète du Nom, d’Allaha, en son temps ; non jamais un roi ou un prophète roi. Ne pas confondre ! Et pour les suivants de Paul, qu’est-ce que le Messie ? Sinon, Dieu fait homme, un dieu incarné, clame-t-on ! En clair (version paulienne), c’est Dieu Lui-même, incarné, qui, monté sur un âne ; fait Son entrée triomphale dans Sa ville sainte sous l’apparence de Son fils, le Messie ! Qui peut croire à de pareilles balivernes et sottises, note l’observateur lucide ? Que l’illogique, l’associateur, l’égaré ? Et comme religion, le christianisme de baigner dans l’illogisme !
   Encore une fois, cette prophétie biblique ayant été réalisée, il y a plus de quatorze siècles ; elle n’est donc plus d’actualité, note le Savant. Le monde de l’Évangile de se tromper lourdement sur cette prophétie attribuée à Zacharie, comme les gens de la Synagogue et de la Torah…
[27] Il y a trop de contradictions dans les textes bibliques pour qu’on y accorde une quelconque crédibilité. Ne pas oublier que le Messie ne sera jamais « roi » des Yéhudim de son époque, de Terre sainte. Il n’était que le prophète messager de son Seigneur (Coran III 49-50). Un titre donc attribué faussement par ses adversaires, un titre pour faire de lui un faux messie, l’Antimessie à venir après le sceau de la Prophétie.
[28] Voir notre étude : Lire…
[29] Comparer : Bible. Ap./Rév. 6, 4-5.
   4. Et il sortit un autre cheval roux ; et à celui qui le montait il fut donné d'enlever la paix de la terre et de faire que les hommes s'égorgent les uns les autres ; et il lui fut donné une grande épée. 5. Et quand il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième être vivant, qui disait : Viens ! Et je regardai, et voici un cheval noir ; et celui qui le montait avait une balance à la main.
   Selon l’auteur de l’Apocalypse, ces faits se passeront lors de la fin du monde, le Jugement dernier.
[30] On retrouve l’Absinthe dans Jérémie 9 :
 15 C'est pourquoi l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël, parle ainsi : Voici, je vais nourrir ce peuple d'absinthe et je l'abreuverai d'eaux empoisonnées ;
16 et je les disperserai parmi des nations que ni eux, ni leurs pères n'ont connues, et j'enverrai l'épée après eux jusqu'à ce que je les aie exterminés.
15 L'absinthe. Plante très amère, non mangeable. Cet aliment et ce breuvage repoussants sont l'image des maux du siège, de la prise de la ville et enfin de l'exil qu'ils seront contraints de subir.
Eaux empoisonnées : Lamentations 3.15,19 ; Apocalypse 8.10-11.
    Yéhudisme :
   14 C'est pourquoi ainsi parle l'Eternel-Cebaot, le Dieu d'Israël: "Voici, je vais leur donner, aux gens de ce peuple, des plantes vénéneuses à manger et des eaux empoisonnées à boire, 15 puis, je les disperserai parmi des peuples qui leur étaient inconnus, à eux et à leurs ancêtres, et je déchaînerai contre eux le glaive jusqu'à leur complet anéantissement."
   Autre : Jérémie 23.
15 C'est pourquoi, ainsi parle l'Éternel des armées touchant les prophètes : Voici, je vais leur faire manger de l'absinthe et leur faire boire des eaux empoisonnées ; car c'est des prophètes de Jérusalem que la profanation est venue dans tout ce pays.
   Yéhudisme :
   15 C'est pourquoi, ainsi parle l'Eternel-Cebaot au sujet des prophètes: Voici, je vais leur donner des plantes vénéneuses à manger et des eaux empoisonnées à boire, car c'est des prophètes de Jérusalem que la corruption s'est propagée dans tout le pays. (séfarim.fr)
   Torah. Dt. 29 17. Rachi : Une racine qui produise du poison et de l’absinthe Une racine produisant une herbe aussi amère que le coriandre, lequel est amer, c’est-à-dire qui fasse fructifier et multiplier les impies en votre sein.
   On trouve une certaine similitude avec le texte du fils de Mas’oûd : ‘ils combattront et pas un reviendra vivant.’ Ou comme le texte attribué à Jérémie : "et je déchaînerai contre eux le glaive jusqu'à leur complet anéantissement." Ou : " jusqu'à ce que je les aie exterminés."
   L’"Absinthe biblique" représente toutefois un breuvage mortel pour les gens, ou peut-être ‘une étoile tombée du ciel’. Ce qui confirme que le faussaire étant passé par là.
   Gravissime. La ‘corruption’ du pays et des gens vient (viendrait) des prophètes !? Lourde accusation adressée et portée contre les prophètes, accusation gratuite, insupportable, inadmissible, mais combien correcte pour la théologie du monde de la Synagogue et de la Torah ! Si corruption il y a, elle ne peut venir que des faux prophètes uniquement, note le Savant. Différence notoire !
[31] Lequel sera pris par le monde toranique de son époque comme le messie (« roi-oint) tant attendu. Il saura tromper son monde.
[32] V. Les Signes de la fin des Temps. N° 163. Édit. Alif éditions.
[33] De nombreuses paroles prophétiques décrivent cet homme dangereux, borgne, le mal en personne, fils de Lucifer… S’y référer !



L'âne honoré par les rabbanim. Jérusalem.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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