oint
de divinité
excepté Allah
le Très Haut. Que les meilleures salutations
soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la
Prophétie.
L’Antéchrist.
Chez les gens de l’Évangile
ce n’est pas un sujet d’actualité. Très peu d’ouvrages traitent
réellement de ce sujet. Les seuls peut-être qui abordent sans cesse
ce sujet, sont les adversaires de l’Église romaine, catholique.
Pour eux, si antéchrist il y a, c’est le Pape de Rome. Si siège
de l’Antéchrist il y a, c’est uniquement à Rome, en Italie. Même
son de cloche chez les Dualistes (franc-maçonnerie, sectes occultes,
etc.). De même chez les gens de la Synagogue. Le siège de Pierre
est donc le siège le plus détesté qui soit au monde ! N’oublions
pas, pour les gens de la Synagogue, Rome, l’Italie, la « botte
de l’Europe », ne sont que la prolongation du royaume d’Esaü,
l’ennemi d’Israël.
L’ouvrage
des Lémann.
On
peut dire qu’il est un des seuls ouvrages qui abordent ce sujet
avec autant de clairvoyance et de précision. Il permet de donner
un point de vue d’une Église parmi les Églises. Voir : http://www.livres-mystiques.com/partieTEXTES/Textes/index.html
Portraits
de l’Antéchrist.
Selon Augustin
Lémann, trois portraits de l’Antéchrist sont tracés prophétiquement
dans la Bible.
Portrait
dans le Livre de Daniel : la petite corne grandissante. Et
de citer (Daniel, 7, 7, 8, 15, 16, 19, 20, 21, 23, 24, 25, 26).
Portrait dans l’Apocalypse : la Bête.
(Apocalypse. 13/1, 8).
Portrait dans la IIème épitre aux Thessaloniciens :
l’homme de péché. (IIe Ep. Thes. II, 3, 4, 8, 10, 11).
Remarque : De ces trois portraits, un seul nous intéresse
vraiment. Celui proposé par Paul (II Thes.). Les deux autres portent
à caution. En effet, Daniel, par exemple, bien que cité souvent
par les gens de la Bible, son ouvrage, lui aussi, a été soumis à
la censure. Version arabe, il est dit notamment :
Daniel dit : Mon Seigneur me dit :
Le quatrième animal sera le quatrième royaume en fin des royaumes.
Il sera le meilleur, et Je ferai qu’il domine sur l’ensemble des
royaumes, il les écrasera, les pulvérisera, les mangera facilement…
Selon les commentateurs : L’engagement
a été pris pour signifier à Daniel (sur lui la Paix !) que
notre communauté sera la meilleure des communautés. Elle qu’elle
demeurera jusqu’à la fin des temps. Et aux commentateurs d’ajouter :
La première bête sera le royaume de Babel, la deuxième bête, le
royaume des deux dogmes (millah), la troisième bête le royaume perse
et la quatrième, le royaume arabe (sous-entendu : le royaume
d’Ismaël). D’ailleurs confirmé par la parole toranique : En
faveur d’Ismaël aussi, Je t’ai entendu : Je le bénis… (Bible.
Gen. 17/20).
Les dix cornes : les 10 compagnons…
D’eux, la sciense se répandra pour arriver jusqu’à nous… Conclusion :
la « corne petite »
ici ne peut être attribuée au Faux-Messie, l’Antéchrist. C’est tout
l’inverse.
De ces enseignements et renseignements, Augustin
Lemann les classera sous quatre chefs, qui sont :
-
Choses certaines,
-
Choses probables,
-
Choses indécises,
-
Choses fantaisistes.
Choses
certaines.
Plusieurs
certitudes sont avancées par l’auteur. Aussi :
Premièrement : l’Antéchrist sera
une épreuve pour les bons, un châtiment pour les impies et les apostats.
Deuxièmement : L’Antéchrist sera
un homme, un individu.
Troisièmement : L’Antéchrist ne sera
pas Satan incarné, ni un démon sous une apparence humaine, mais
un membre de la famille humaine, un homme, rien qu’un homme.
Quatrièmement : L’Antéchrist sera
séducteur par certaines qualités de sa personne.
Cinquièmement : Les débuts de l’Antéchrist
seront humbles et peu remarqués.
Sixièmement : l’Antéchrist grandira
et fera des conquêtes.
Septièmement : L’empire de l’Antéchrist
deviendra universel.
Huitièmement : l’Antéchrist fera
une guerre acharnée à Dieu et à l’Église.
Neuvièmement : L’Antéchrist se fera
lui-même passer pour Dieu, il voudra être adoré lui seul.
Dixièmement : C’est un moyen de prodiges
diaboliques que l’Antéchrist prétendra démontrer qu’il est Dieu.
Onzièmement : La persécution et la
persécution de l’Antéchrist seront passagères. L’homme du péché
sera détruit.
Quelque chose, dit
l’auteur, de plus rapide et de plus saississant s’accomplira
contre le véritable Antéchrist, celui du Nouveau Testament. Un
simple souffle de la bouche du Christ le tuera,
la première lueur de son avènement le détruira. Comme on voit, au
crépuscule, les ténèbres s’enfuir avant l’apparition du
soleil, ainsi à l’approche du Soleil de justice, avant même l’éblouissement
du second avènement, sans aucun effort du Christ, la Corne aura été
arrachée, la Bête aura disparu, l’Homme d’iniquité aura été
détruit.
Choses
probables.
Première
probabilité. Les Juifs acclameront l’Antéchrist comme Messie et
seront ses auxiliaires pour établir son règne.
Et à l’auteur de citer de nombreux témoignages. Parmi eux Saint
Ambroise : « Cela montre que les Juifs, qui n’ont pas
voulu croire en Jésus-Christ, croiront à l’Antéchrist. »
Saint Hippolyte, disciple de saint Irénée
et l’un des premiers qui ait écrit sur ce sujet, fait même parler
les Juifs : « Ils se diront les uns les autres :
« Se trouve-t-il dans notre génération un homme aussi bon et
aussi juste ? » Ils iront à lui et lui diront : Nous
te servirons tous ; nous plaçons en toi notre confiance ;
nous te reconnaissons comme le plus juste de toute la terre ;
c’est de toi que nous espérons le salut. Et ils le proclameront
Roi. »
Et d’ajouter ensuite :
Tout étonnement cesse devant ces commentaires et ces annonces tombant
de haut, lorsque surtout on voit s’accroître chaque jour l’énorme
puissance financière des Juifs, leurs intrigues, l’escalade qu’ils
font des premières places dans les principaux États, leur entente
d’un bout du monde à l’autre. En présence d’une telle prépondérance,
on n’a plus de peine à comprendre et à admettre comment ils pourront
contribuer à l’établissement de la formidable puissance de l’Antéchrist.
Deuxième probabilité : la durée de
la persécution de l’Antéchrist sera de trois ans et demi.
Choses
indécises.
Première chose indécise : la nationalité
de l’Antéchrist.
D’après plusieurs Pères de l’Église, suivis
par certains exégètes, l’Antéchrist sortirait de la race juive et,
même, de la tribu de Dan.
Et de répondre à une question : A
travers les siècles, les Juifs ont acclamé tous les ennemis de Jésus-Christ
et de l’Église, quelle que fut leur origine, et ils se sont fait
leurs auxiliaires. Dans le grand Sanhédrin, tenu à Paris en 1807,
ils ont couvert le nom de Napoléon de louanges et de fleurs bibliques
exclusivement réservées au Messie, et cependant Napoléon n’était
pas de sang juif. Ils ont même reconnu le Messie dans les fameux
principes de la Révolution française : « Le Messie est
venu pour nous le 28 février 1790 avec la Déclaration des droits
de l’homme. »
A plus forte raison, pourquoi ne le reconnaîtraient-ils pas dans
un être extraordinaire, tel l’Antéchrist, alors même qu’il ne serait
pas de leur race ?
Et de conclure son exposé : En résumé
la nationalité juive de l’Antéchrist reste indécise. Elle n’est
ni certaine, ni probable, mais seulement possible : rien de
plus. L’événement seul tranchera la question.
En l’absence de preuves évidentes, la
retenue reste de mise. Pour nous, et à la lumière de notre Tradition,
nous savons que le Faux-Messie sera juif,
de la communauté juive d’Ispahan (Iran). La Tribu n’est pas mentionnée.
Deuxième chose indécise :
le nom de l’Antéchrist.
Et de dire entre autre : Saint
Jean l'a indiqué, mais d'une manière extrêmement mystérieuse en
donnant seulement le chiffre de ce nom : «...Que personne
ne puisse acheter ni vendre, s'il n'a la marque ou le nom de la
Bête, ou le chiffre de son nom... Que celui qui a de l'intelligence
calcule le nombre de la Bête ; car c'est un nombre d'homme, et son
nombre est six cent soixante-six. » (Apoc., XIII, 17-18.)
Chez les anciens, et notamment chez les Hébreux, les Grecs et les
Latins, on se servait des lettres de l'alphabet en guise de chiffres.
Chaque lettre avait ainsi sa valeur numérale. D'où le procédé suivant
: En additionnant la valeur numérique des lettres employées dans
tel passage, on obtenait un chiffre, et avec les lettres qui représentaient
le total, on trouvait un nom. Le nombre de la Bête étant 666, on
a donc entrepris de transformer les chiffres de ce nombre en lettres
et d'en composer le nom mystérieux de l'Antéchrist. On l'a tenté
en grec, en hébreu et en latin. Peine inutile ! Les résultats qu'on
a obtenus différent trop, entre eux, pour qu'on puisse y voir rien
de précis et de définitif.
Selon la valeur des lettres grecques, le nom de l'Antéchrist serait
l'un des suivants :
Selon la valeur des lettres hébraïques, le nom de l'Antéchrist serait
Latinus (Latin) - Nero Cesar - Elion Adonai Jéhova hakados (Altissimus
Dominus Jehova sanctus (d'après Malvenda).
Selon la valeur des lettres latines, le nom de l'Antéchrist serait
: Dioclès Augustus (Dioclétien), proposé par Bossuet - Caïus César
(Caligula), etc.
Et de conclure concernant le nom de l’Antéchrist,
toujours faute de preuves : De ces divers
exemples on peut conclure combien on s'est fatigué en vain pour
découvrir le nom de l'homme de péché. Il demeure chose indécise.
Au reste, « il est loin d'être sûr qu'il faille chercher un nom
propre d'homme, avec ou sans titre de dignité, dans le chiffre 666.
Nous sommes ici en face d'une énigme dont l'apôtre saint Jean n'a
peut-être jamais révélé le secret à Personne, puisque les commentateurs
les plus anciens et saint Irénée lui-même, quoiqu'il eût connu des
disciples de saint Jean, n'en ont proposé l'explication qu'avec
hésitation et incertitude. Il faudrait des pages entières pour énumérer
seulement les personnages que l'on a cru découvrir dans ce nombre.
Mais peut-être appartient-il à l'avenir seulement de nous révéler
le mot de l'énigme, et quand le vrai Antéchrist aura paru, ce qui
est si obscur aujourd'hui sera-t-il alors comme la lumière du jour.
»
On sait que dans la secte des Francs-Maçons
les nombres jouent un grand rôle. Chaque grade y est caractérisé
par un nombre spécial. Des noms ne le sont-ils pas aussi ? Qui sait
? Ce nombre 666 indique peut-être le numéro et le nom que l'Antéchrist
portera parmi les sociétés secrètes qui ne manqueront pas de se
presser à sa suite.
Troisième chose indécise : Le siège de l’empire de l’Antéchrist.
Deux
opinions proposées : 1° La première se présente avec saint
Irénée qui s'exprime ainsi : « L'Antéchrist, au temps de son règne,
transférera le siège de son empire dans la Jérusalem terrestre
».
Selon nous, il viendra plutôt y terminer
sa route pour y rencontrer le fils de Marie, le Mahdi et les croyants
soumis de l’époque. Ce sera sa fin.
Et d’y ajouter dans ses commentaires : pour tous ces
motifs l'Antéchrist, inspiré par Satan, reviendra, afin de réaliser
pleinement sa mission infernale d'adversaire du Christ, sur toutes
les étapes de la vie du Sauveur, pour les combattre, les effacer,
les détruire. Dans ce but, c'est à Jérusalem qu'il fixerait aussi
le siège de son empire diabolique.
De plus, si l'Antéchrist agissait autrement, pourrait-il se faire
accepter comme Messie par les Juifs, qui rêvent une gloire terrestre
pour Jérusalem et s'imaginent que cette ville deviendra, dans l'avenir,
le siège de l'empire messianique ? Cette dernière raison semble
se fortifier, de nos jours, par l'apparition du Sionisme. En voici
le programme : « Les temps ne sont-ils pas venus de reconstituer
cette nationalité juive pour laquelle, du fond de ses synagogues
et de ses ghettos, Israël n'a pas cessé de soupirer ? » Une vaste
association s'est donc formée entre les Juifs croyants du monde
entier, en vue de récupérer la Palestine et Jérusalem. Sept congrès
se sont déjà tenus à Bâle pour en trouver les moyens. Le dernier,
du 27 au 30 juillet 1905, a été particulièrement intéressant au
point de vue qui nous occupe. S. M. le Sultan de Constantinople
ne se montrant point favorable aux désirs des Sionistes, l'Angleterre
avait gracieusement offert un vaste terrain dans l'Ouganda, à l'est
de l'Afrique centrale, pour y essayer la formation d'un État juif
autonome. Le Congrès, composé de plus de huit cents délégués du
Judaïsme mondial, a adopté, à une forte majorité, la résolution
suivante : « Le Congrès maintient fermement les principes de son
programme tendant à établir une patrie pour le peuple juif en Palestine.
Il refuse toute colonisation hors de la Palestine ou des pays voisins.
« Le Congrès vote des remerciements au
gouvernement anglais pour son offre d'un territoire en Afrique orientale.
»
Serait-ce un acheminement à l'établissement
du siège de l'Antéchrist à Jérusalem, grâce au concours futur des
Juifs ?
2°
La deuxième opinion désigne la Rome des Papes comme siège de cet
empire.
Et d’ajouter : Rome, au contraire,
ne semble-t-elle pas indiquée ? C'est là que, pour mieux faire opposition
au vrai Christ, l'Antéchrist établirait le siège de sa puissance.
Il siégerait à Rome redevenue païenne, selon une ancienne tradition
et, se posant en face du chef de l'Église, il ressusciterait l'empire
romain ou latin. Il semble que ceux qui préparent le règne de l'Antéchrist,
aient conçu et adopté ce plan. C'est contre Rome, en effet, que
se coalisent, depuis des années, les efforts de toutes les sectes
maçonniques.
Rome redevenue païenne, ce serait l'étape préparatoire à la royauté
romaine de l'Antéchrist. Une grave allocution de Léon XIII donne
à réfléchir. C'est dans le Consistoire du 30 juin 1889 qu'elle a
été prononcée :
« Il
est douloureux à constater que dans cette auguste Ville où Dieu
a établi le domicile de son Vicaire retentisse l'éloge de la raison
humaine en révolte contre Dieu, et que là où le monde entier a été
instruit à demander les purs principes de l'Évangile et les conseils
du salut, aujourd'hui, par l'effet d'un bouleversement criminel,
des erreurs coupables et l'hérésie elle-même soient impunément consacrées
par des statues. Les événements nous ont conduits à ce point que
nous voyons l'abomination de la désolation dans le lieu saint...
C'est à un homme impie et perdu de múurs qu'on élève un monument.
Cette ville de Rome, qu'on affirmait devoir être toujours le siège
glorieux et assuré des Pontifes Romains, on veut en faire la tête
d'une impiété nouvelle en y fondant le culte absurde et insolent
de la raison humaine portée comme à un faite divin. »
Et de terminer : Aux deux opinions
exposées, l'événement accompli donnera une solution péremptoire.
Jusqu'à cette époque, elle demeure indécise. Si Jérusalem devient
le siège de l'empire de l'Antéchrist, ses principaux fauteurs auront
été les Juifs ; si c'est Rome, ce seront les Francs-Maçons.
Nous
dirons : A la fin des temps, Jérusalem sera la Ville et la
capitale du Mahdi et des croyants soumis. Toutes les nations leurs
feront une guerre acharnée. Parmi elles, les gens de l’Évangile
représentés par les Romaniens (les Roum). Les Fils d’Esaü. Des combats
terribles auront lieu, et s’étendront près de Alep (Syrie) et sa
périphérie. Puis se sera à l’Antéchrist de se présenter à Jérusalem
avec ses troupes formées en majorité, et selon la Tradition, de
personnes juives et des femmes.
Quatrième chose indécise : Le temple où l'Antéchrist
se fera adorer.
Saint Paul a dit : « L'adversaire
qui s'élève au-dessus de tout ce qui est appelé Dieu, ou qui est
adoré, jusqu'à s'asseoir dans le temple de Dieu, se faisant lui-même
passer pour Dieu. » (II Thess., II,
4.)
Nous
dirons : Quand il apparaîtra, il viendra de Babylonie à Damas. Il
fera de nombreuses prêches et se fera passé pour un homme de bien.
Puis, quittant cette région pour se diriger vers l’Irak, il augmentera
en grade pour se désigner seigneur en dehors du Seigneur du Trône !
Et il apellera alors les gens à le suivre… Mais de temple, il n’en
aura pas. Et lorsqu’il se présentera à la Mosquée lointaine (ou
le Temple de Salom), à Jérusalem, il ne pourra pas y entrer. Le
Messie fils de Marie l’attendra pour lui donner le coup final.
Choses
fantaisies.
Et d’écrire notamment : « …Assurément Antiochus
Épiphane doit être considéré comme le type le plus complet, le plus
achevé, de l'Antéchrist. Nous-même, en cet écrit, avons plus
d'une fois signalé les rapports existants entre ces deux adversaires
du vrai Dieu. Mais ces rapports doivent être établis avec modération.
Il ne faut pas perdre de vue cette vérité essentielle, à savoir
que les personnages devenus, par une permission divine, des types
de l'avenir, forma futuri, ne le sont point ordinairement dans la
totalité de leur vie, c'est-à-dire dans chacun de leurs actes. Nous
n'entendons point assurément limiter l'action de l'Esprit-Saint,
mais constater un fait général. C'est seulement par tels ou tels
traits de leur existence que les personnages figuratifs ont annoncé
l'avenir. Par rapport au vrai Christ, Melchisédec ne l'a figuré
que dans son double caractère de Roi et de Pontife ; Isaac, dans
sa patience et son sacrifice ; Jacob, dans sa vie voyagère et ses
rudes labeurs ; Joseph, dans les persécutions que lui firent subir
ses frères et dans son élévation. Or il en est de même de la personne
et de la vie de l'Antéchrist. Elles n'ont été figurées que sous
tel ou tel aspect par divers personnages, Néron, Galère, Julien
l'Apostat, Mahomet,
Antiochus Épiphane, jamais en totalité. Ce serait donc par un abus
du sens figuratif qu'on a cru pouvoir tracer d'avance la vie de
l'Antéchrist en la calquant sur celle d'Antiochus, d'après tous
les versets et tous les détails du chapitre XI de Daniel. S'il y
a eu excès, les auteurs engagés dans cette voie l'auraient évité,
en éclairant leur marche de cette règle spéciale du sens mystique
: « Il ne faut jamais attribuer à l'Écriture un sens mystique qui
ne soit confirmé par quelque autre passage de l'Écriture entendu
dans un sens littéral, autrement on attribuerait aux Livres saints
une doctrine qu'ils n'enseignent point. »
C'est en dehors de cette règle qu'il a donc été annoncé, peut-être
avec danger d'erreur :
a)
Que l'Antéchrist naîtra à Babylone
(S. Jérôme, André de Césarée, Arétas, Bède, Haimo, Rabbanus,
Strabus, S. Anselme, Rupert, Petrus Comestor, Ludolphe le Chartreux,
S. Antonin, J. Gerson), - en Syrie (Lactantius Firmianus)
; - en Égypte (Anastasius Sinaïta).
b)
Qu'il sera le fruit d'un commerce illicite
(S. Hippolyte, S. Ephrem, S. Damascène, Dom. Soto).
c)
Que son éducation s'accomplira à Bethzaïde et à Corozaim,
villes maudites par Jésus-Christ (Rabbanus, S. Anselme, S. Antonin).
d)
Que ses éducateurs seront des magiciens
qui, dès son enfance, le pénétreront de leurs principes, et l'instruiront
dans les sciences occultes (S. Cyrille de Jérusalem, Rabbanus, Viguerius,
Lyranus).
e)
Qu'il saura par cúur toute l'Écriture et connaîtra tous
les arts (S. Anselme).
f)
Que bien que son Ange gardien
ne lui soit pas ôté, cependant il ne pourra exercer aucun acte efficace
à son égard, à cause de son obstination et de l'influence des démons
sur lui (S. Antonin, Bened. Justinianus).
g)
Que les débuts de son règne
et de sa puissance se feront à Babylone (S. Jérôme, André de Césarée,
Arétas), - à Capharnaüm et Corozaim (S. Antonin).
h)
Que dix rois se coaliseront contre lui, mais qu'en ayant
vaincu trois, le roi d'Égypte, le roi d'Afrique et le roi d'Éthiopie,
les sept autres se soumettront. Qu'il éprouvera une défaite navale
de la part de certains peuples les occidentaux, mais qu'il ne tardera
pas à réparer cet échec passager ; qu'ayant triomphé de tous ses
ennemis, il deviendra maître de la terre entière (S. Hippolyte,
S. Irénée, S. Cyrille, S. Jérôme, Théodoret, S. Ephrem, Lactance,
V. Bède, S. Anselme, etc.).
i)
Qu'il parviendra à cette domination non seulement par
les armes, mais par la ruse et aussi par l'appât des biens temporels.
Que les démons lui découvriront tout l'argent caché, toutes les
mines précieuses, en sorte qu'il possédera en abondance l'or et
l'argent et s'en servira pour séduire
(S. Anselme, Petr. Comestor).
j)
Qu'il opérera avec l'aide du démon tous les miracles
de Jésus-Christ : guérissant les lépreux, les aveugles, faisant
marcher les paralytiques, ressuscitant même les morts
(S. Hippolyte, S. Ephrem, Lactance, S. Anselme, etc.).
k)
Qu'ayant jeté bas le masque de l'hypocrisie, il aura
des múurs épouvantables, s'adonnant aux turpitudes de la passion
des femmes (Théodoret).
l)
Ajoutons que ses palais eux-mêmes, sa cour, ses vêtements,
ses objets précieux, ses parfums, ses repas n'ont pas échappé à
une description minutieuse (Malvenda).
m)
Qu'enfin il sera frappé et exterminé à Apadno, sur la
montagne des Oliviers, alors qu'il tentera de s'élever dans le ciel,
à l'exemple du Sauveur.
(S. Jérôme, Théodoret, S, Ambroise, Lyranus).
Cet ensemble de détails ne constitue-t-il pas comme une vie de l'Antéchrist
vécue d'avance ? Doit-on les mépriser et les écarter comme inventions
fausses et imaginaires ? Non, car dans le domaine du mal tout est
possible, Satan devant être l'auxiliaire de l'Antéchrist. Mais des
points d'interrogation doivent cependant être placés à la suite
de chacun d'eux. Tous ces détails, en effet, ne sauraient être admis
ni comme certains, ni comme probables, ni même comme indécis, l'indécision
supposant, elle aussi, un point de repère.
Or, ni les uns ni les autres de ces détails
ne se trouvent confirmés par des textes précis de l'Écriture entendus
dans leur sens littéral, pas plus qu'ils ne reposent sur une indéniable
tradition.
Cette tradition fait défaut,
puisque, des choses avancées, les unes ne sont émises que par des
Pères isolés, les autres par des Pères en plus grand nombre sans
doute, mais dont le chiffre ne suffit pas à constituer le consentement
unanime, base d'une tradition indiscutable. Les dires de ces Pères
ne sont que des opinions personnelles, dignes d'attention et de
respect, mais en dehors des anneaux formant la chaîne traditionnelle.
Les
champions de la Vérité contre l’Antéchrist.
Selon l’auteur : Quels seront-ils donc ces héros de
l'avenir ?
D'abord l'Église elle-même, l'Église militante,
compacte dans sa hiérarchie, avec l'auguste personne de son Chef,
avec ses évêques, ses prêtres, ses religieux, avec tous ses ministres...
Pour nous, nullement. Le monde de l’Évangile
à cette époque finira par se ranger du côté qui sera la cause de
sa perdition. A son retour, le Messie fils de Marie appellera bien
les gens de l’Évangile à le suivre. Seul un petit nombre le suivra.
Les autres refuseront. Motif. Ils n’accepteront pas qu’il soit simplement
l’esclave et le messager du divin Créateur…
Quels seront-ils donc ces héros de l’avenir pour l’Islam
traditionnel ?
D’abord la Communauté du Prophète de l’Islam, la partie militante,
compacte avec l’auguste personnage de son Chef, le Mahdi, et avec
un prophète : le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !).
Le second champion de la vérité contre
l’Antéchrist sera le fils de Marie lui-même, suscité de Dieu pour
ces temps d’épreuves, pour détruire et tuer l’Antéchrist.
Le troisième champion de la vérité contre
l’Antéchrist sera le peuple de soumis demeuré fidèle. Le
peuple qui connaît son divin Créateur ! À l'opposé des apostats,
des hypocrites, des mécréants, des associateurs, etc., il y aura
donc un peuple de fidèles croyants, et ce peuple de fidèles croyants
se montrera hautement, énergiquement attaché à la leur foi. Car,
s'il faut avouer que la foi d'un grand nombre doit se refroidir
à la vue de l'Antéchrist, symbole de l’iniquité triomphante, et
que, par des persécutions inouïes, des ruses jusqu'alors inconnues,
le démon, libre de ses chaînes, doit entraîner la chute de beaucoup
avec lui ; il faut croire aussi que non seulement ceux dont la foi
sortira victorieuse de l'épreuve de ce temps-là, aidés pour cela
de la grâce de Dieu, trouveront alors plus de fermeté pour croire,
et plus de force pour vaincre le diable déchaîné et ses affidés.
Aussi l'Antéchrist les aura-t-il en haine, les tenant comme
l'un des plus grands obstacles à l'établissement de son règne tyrannique.
Il les poursuivra avec férocité. Mais…
Le quatrième champion de
la vérité contre l’Antéchrist sera l’homme qui ira à sa rencontre.
Quand il le verra, il proclamera :
-
Voici l’Antéchrist qu’avait annoncé l’Envoyé de Dieu (sur
lui Prière et Paix !). Alors l’Antéchrist ordonnera de le coucher
sur le ventre et le lui lacérer le visage. Puis il sera roué de
coup [au ventre et au visage] et l’Antéchrist lui demandera à nouveau :
-
N’as-tu pas foi en moi ? Et
l’homme de répondre :
-
Tu es le faux Messie.
Ordre sera alors donné de le couper en deux, à la scie, de la tête
aux pieds. Puis l’Antéchrist évoluera entre les deux morceaux et
intimera :
-
Lève-toi ! L’homme se redressera et l’Antéchrist
lui demandera encore :
-
As-tu foi en moi ? Et l’homme répondra :
-
A ton égard, je n’ai que plus de clairvoyance. Puis
il proclamera hautement :
-
Hommes, il ne châtiera plus personne après moi !
Alors l’Antéchrist s’en saisira pour
l’égorger. Mais Dieu lui placera une plaque de cuivre entre nuque
et la clavicule et l’Antéchrist ne pourra parvenir à ses fins. Alors
il le prendra par la main et les pieds et le projettera dans ce
que les gens croiront être du feu. Mais en réalité il l’aura envoyé
au Paradis. L’Envoyé de Dieu ajouta :
Il n’y a pas de témoignage plus grand
au regard du Maître des mondes que celui de cet homme (ou :
ce sera le plus glorieux des martyrs…) » (Transmis par Mouslim).(Op.
cit.).
L’époque
de la venue de l’Antéchrist incertaine et sa fixation interdite.
L’auteur d’écrire notamment : En quelle année
du monde l'Antéchrist fera-t-il son apparition ?
Nul ne saurait l'indiquer, la Tradition
et l'Écriture étant muettes sur ce point. Dieu seul a la connaissance
de cette année et de l'heure. Son secret, il se l'est réservé. Toutes
les investigations ont donc échoué. Il y a une borne, elle reste
infranchissable…
Le second motif de la défense est
d'éviter aux fidèles des préoccupations troublantes, danger pour
les devoirs à remplir à l'heure présente…
Le troisième motif est d'empêcher les
scandales, toujours au détriment des âmes. Car lorsque l'événement
ne justifie pas les prédictions hasardées, ceux qui sont faibles
dans la foi en prennent occasion de mépriser les prophéties réelles
de l'Écriture et d'en douter. Ainsi en a-t-il été plus d'une fois
en divers temps ; et l'histoire ecclésiastique a dû enregistrer
les noms de plusieurs de ces rêveurs qui avaient eu l'audace d'annoncer
pour une époque déterminée l'avènement de l'Antéchrist
; par exemple :
-
Un jeune Parisien visionnaire annonça publiquement dans une
chaire de Paris, vers 960, que l'Antéchrist apparaîtrait à la fin
de l'an 1000. Il fut combattu victorieusement par Abbon, le futur
abbé de Fleury ;
-
Fluentinus de Florence, condamné en 1105 par Pascal II ;
-
Arnold de Villeneuve, condamné en 1311. Il avait fixé l'avènement
et la persécution de l'Antéchrist à l'année 1377 ;
-
Barthélemy Ianouesius que le pape Urbain V condamna pour
avoir fixé cet avènement au jour de la Pentecôte de l'an 1360 ;
-
Nicolas Cusin l'annonça pour les années 1700 ou 1734 ;
-
Mammère Bruschius, pour 1589 ou 1643 ;
-
Jérôme Cardane, pour l'année 1800 ;
-
M. d'Hédouville, entre 1952 et 1953 ;
-
L'auteur anonyme des Précurseurs de l'Antéchrist,
pour l'année 1957 ;
-
L'abbé Maitre place la fin du monde à la fin du XXe siècle
ou dans le courant du XXIe.
Ces exemples ne sont-ils pas une démonstration
de la sagesse de l'Église dans la défense qu'elle a faite de fixer
une date déterminée soit pour cet avènement, soit pour la fin du
monde ?
Est-ce à dire qu'elle défende également d'émettre des conjectures
? Non : la défense portée par le V.ème Concile oecuménique
de Latran ne va pas jusque-là. Elle n'atteint seulement que toute
date fixe. Les généralités, les conjectures prudentes, l'indication
des signes précurseurs restent choses permises, à l'exemple de certains
Pères et d'éminents Docteurs qui ne s'en sont pas fait faute…
Comme
on a pu le constater, aucun des Pères cités ne s'est permis de fixer
une date déterminée pour l'avènement de l'Antéchrist ou de la fin
du monde. Ils demeurent tous dans des généralités, ils rappellent
les signes, ils conjecturent ; ils ne fixent rien. Leur manière
de prêcher ou d'écrire est conforme aux annonces à la fois nettes
et prudentes de Notre-Seigneur lui-même et de son apôtre saint Paul.
Aux chapitres XXIV-XXV, de saint Mathieu, Notre-Seigneur annonce
nettement la fin du monde, il en donne les signes précurseurs, mais
il ne fixe pas de date. À l'exemple de son Maître, saint Paul, au
chapitre II de la IIe épître aux Thessaloniciens, annonce
nettement l'Antéchrist, mais il ne fixe pas de date à son avènement
; il se borne à indiquer le signe précurseur de cet avènement :
l'APOSTASIE : Discessio primum et revelatus fuerit homo peccati.
Conclusion :
Nous avons vu que certaines croyances entre les gens de l’Evangile
et nous, sont communes. D’autres, sont personnelles aux gens de
l’Evangile. Une chose est sûre, la venue de l’Antéchrist n’est pas
une prétention, une illusion, une fiction, mais bien une réalité.
Secundo : il apparaît que, comme chez nous, on admet que l’Antéchrist
sera des gens de la Torah. Troisièmement : les prophètes avaient
tous annoncé la venue de l’Antéchrist, certaines gens de l’Évangile
le confirment comme nous. La Synagogue, elle, le nie. Elle continue
à croire à un Messie fictif qui loin de les guider les mènera, à
son heure, à leur propre destruction.
Que
le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée
!
Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable
divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin,
il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue
arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement,
non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême,
le Créateur et Maître de l’Univers.
Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée,
lui fasse miséricorde, etc., formules propres à
l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière »
divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière »
angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël,
fils d’Abraham (sur eux la Paix !). Pour
l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau
des prophètes et messagers divins.
Selon une parole, la corne du diable sortira à Najd,
en Arabie. « C’est là-bas qu’auront lieu des tremblements
de terre et des troubles, et c’est là que sortira la corne du
diable » (Transmis par Bokhari & Timidhi). Dans une
autre parole le Prophète dit, en désignant l’orient : « La
tête de la mécrance viendra où sort la corne du diable.( Transmis
par Mouslim).
On retrouve également ceci dans notre Tradition.
Selon l’Islam traditionnel, il sera tué par le Messie fils de
Marie à la Porte de Lodd.
Il rejoint le point de vue de l’Islam traditionnel.
Lui-même faisait partie avant du Judaïsme.
Nous demandâmes : - O Envoyé de Dieu, combien de temps
demeurera-t-il sur cette terre ?
-
Quarante jours, répondit le Prophète. Un jour comme une année,
un jour comme un mois, un jour comme une semaine, et le reste
semblable à nos jours ordinaires… d’après Nawwas fils de Sam’an.
Parole n° 149. (Les Signes de la fin des temps. Edit.
Alif éditions. ).
nous savons tous qu’en religion la nationalité n’existe pas.
Elle dépasse les frontières que les gens ont eux-mêmes formés.
Et au Jour des Comptes chacun de nous sera appelé par le nom
de son père.
Ils ont oublié leur Loi pour se donner à celle des hommes, en
l’occurrence à celles de Paul.
Sage réponse pour un homme d’Église.
De confession juive.
Son nom : on a dit : Abd Allah fils de Sayâtîd.
Ce nombre a toujours passionné les chercheurs.
selon les gens de l’Évangile, il existe deux Jérusalem :
l’une d’en bas et l’autre d’en haut. Voir les lettres de Paul.
Vieille tradition juive et talmudique.
Et il faudrait y ajouter, selon les observateurs, de nombreuses
autres Eglises ou Temples.
Et non pas le siège de Pierre, et ceci contrairement à la propagande
des autres Église ou Temples.
C’est lui-même.
Le nom du Prophète de l’Islam s’est trouvé avancé, de tout temps
et à toute époque.
Il existait donc une croyance ancienne pour voir l’Antéchrist
venir de cette partie du monde, soit à l’est de l’Arabie.
on retrouve cette idée chez les gens de la Synagogue.
En ces temps, la Magie sera reine.
Dogme chrétien, à chacun de nous son ange gardien…
Chose rapportée dans notre Tradition. Parmi celles-ci :
- Il se déplacera comme la pluie chassée par le vent. Il se
portera au-devant d’une nation et invitera les gens [à croire
en lui] ; ils lui donneront leur foi, répondant ainsi à
sa demande. Il ordonnera alors au ciel de pleuvoir, à la terre
de faire pousser les plantes, et leur bétail s’en reviendra
du pré plus gras qu’il ne l’était auparavant, les pis plus gonflés
qu’ils ne l’ont jamais été, et la croupe plus large. Puis il
se portera au-devant d’une autre nation et invitera les habitants
[à croire en lui]. Comme ils refuseront de l’écouter, il les
quittera et, au matin, ils se réveilleront victimes de la sécheresse,
et dans le dénuement le plus total.
L’Antéchrist
passera ensuite devant des ruines et leur ordonnera : -
Faites sortir vos trésors ! Et les trésors le suivront,
tel un essaim de faux-bourdons. Puis il appellera un jeune homme
dans la force de l’âge et le coupera en deux de son sabre, après
lui avoir assené un coup aussi précis que celui d’une flèche
ayant atteint sa cible ; ensuite, il appellera le jeune
homme qui arrivera, en riant, le visage rayonnant… (Op.
cit.).
Idem. Si l’Antéchrist porte également ce nom, c’est qu’il
apparaît comme étant une redoutable caricature du Messie fils
de Marie (sur lui la Paix !).
C’est donc en terre de Châm, à Jérusalem, que s’achèvera sa
route.
Pour le monde de l’évangile, non pour l’Islam traditionnel.
C’est-à-dire, les croyants pratiquants, observateurs de leur
Culte. Est exclu, les hypocrites, les non-pratiquants, etc.
litt. : le Messie imposteur.
Selon une parole prophétique : « L’échéance de l’Heure
n’aura pas lieu avant que n’aient été envoyés des imposteurs
doublés de menteurs, chacun prétendant être envoyé. » (Op.
cit.).
|