Croyances

SIGNES DE LA FIN DES TEMPS. ÈRE MESSIANIQUE.

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


« Apocatastase » ou la "Remise en état" du Monothéisme.
(إصلاح - اِسْتِعَادَة)


   Point de divinité1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Suite de la page 6

  • La notion d'« Apocatastase ». La "Remise en état".

   Dans la Bible, nous dit-on, Pierre a parlé de cette "remise en état" des choses, de restituer comme auparavant le Monothéisme intégral à travers le sceau de la Prophétie. Mais les scribes faussaires de travestir sa parole. Qu’on en juge :

17. Et maintenant, frères, je sais que vous avez agi par ignorance, comme aussi vos chefs ; 18. mais Dieu a accompli ainsi les choses qu'il avait annoncées d'avance par la bouche de tous les prophètes que son Christ souffrirait[5]. 19. Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, 20. afin que viennent des temps de rafraîchissement de la part du Seigneur, et qu'il envoie le Christ[6] qui vous a été destiné d'avance, Jésus[7] ; 21. que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes les choses dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps[8]. 22. Moïse a dit : Le Seigneur notre Dieu vous suscitera, d'entre vos frères, un prophète comme moi ; vous l'écouterez en tout ce qu'il vous dira. 23. Et il arrivera que quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. 24. Et tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ceux qui l'ont suivi, ont aussi annoncé ces jours[9]. 25. Vous êtes les fils des prophètes[10] et de l'alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham[11] : Et c'est en ta postérité[12] que seront bénies toutes les familles de la terre. 26. C'est à vous premièrement, que Dieu, ayant suscité son serviteur, l'a envoyé pour vous bénir[13], chacun de vous se détournant de ses méchancetés[14]. (Bible. Actes. 3).

   L’exégète biblique d’écrire et de commenter :

 

.

3.21

que le ciel doit recevoir jusqu'aux temps du rétablissement de toutes les choses dont Dieu a parlé par la bouche de ses saints prophètes de tout temps.

 

Ici l'apôtre s'élève par l'Esprit prophétique jusqu'aux plus magnifiques perspectives de l'avenir, déjà annoncées par les prophètes. (versets 22-26)

Mais il faut remarquer son point de départ, la raison de telles espérances.

Repentez-vous, convertissez-vous, pour que vos péchés soient effacés, a-t-il dit, (verset 19) afin que viennent des temps de rafraîchissement.

Ainsi ces temps heureux dépendent de la conversion des âmes et de l'annulation des péchés ; condition conforme à la nature des choses et indiquée encore ailleurs. (2Pierre 3.12) Jésus lui-même avait annoncé cette vérité. (Matthieu 24.14)

Ces temps de rafraîchissement viendront après d'autres temps de travaux, de fatigues, où les hommes auront porté "le poids et la chaleur du jour" ils seront pour le peuple de Dieu la "consolation d'Israël," (Luc 2.25) le "soulagement," (2Thessaloniciens 1.7) le "repos." (Hébreux 4.9)

Ils viendront de la part du Seigneur (grec de sa face, de sa présence) ; et ce qu'il faut entendre par là, Pierre le dit clairement par les mots suivants : et qu'il envoie le Christ, le Messie, qui vous a été destiné d'avance, Jésus.

Il s'agit donc du retour de Christ pour recueillir ses rachetés et élever son règne à la perfection. Toutes les autres explications qu'on a données de ce passage tombent en présence d'un texte si clair. (Voir les deux notes suivantes.)

- Le texte reçu porte : "le Christ qui vous a été prêché d'avance" (par les prophètes). La variante ici adoptée d'après des autorités décisives (tous les majuscules) signifie que Dieu a destiné d'avance le Sauveur avant tout à son peuple d'Israël (à vous) et par lui à toute l'humanité. (Comparer 1Pierre 1.20)

Christ, ayant achevé son œuvre sur la terre, a été reçu, il est vrai, dans le repos et la gloire du ciel, mais il ne doit pas y rester, il en reviendra au temps marqué, dont l'apôtre vient de parler et dont il va parler encore. Cette déclaration n'est point en contradiction avec la promesse de Jésus-Christ que "partout où deux ou trois sont assemblés en son nom, il est là au milieu d'eux ;" (Matthieu 18.20) car "toute puissance lui a été donnée au ciel et sur la terre" ; (Matthieu 28.18) mais la pensée de notre texte est totalement opposée à l'idée d'un règne personnel de Christ sur la terre, destiné à opérer la conversion du monde.

- Des interprètes luthériens, pour ne pas porter atteinte au dogme de l'ubiquité du corps de Christ, traduisent ainsi ces paroles : "Lequel doit occuper le ciel" (le remplir). Ils prennent l'objet pour le sujet, ce que le grec permet, mais ils donnent au verbe le sens "d'occuper" qui ne peut être établi.

Le rétablissement de toutes choses, leur restitution ou réintégration dans leur état normal, parfait, voulu de Dieu, telle sera l'œuvre finale du Sauveur à sa seconde venue. C'est là ce que Jésus appelle la palingénésie ou renaissance et qu'il accomplira quand il "s'assiéra sur le trône de sa gloire." (Matthieu 19.28)

Cette rénovation s'étendra à tout ce que Dieu aura créé (toutes choses) ; c'est pourquoi le prophète de Patmos voit "de nouveaux cieux et une nouvelle terre." (Apocalypse 21.1)

Aussi cette grande parole de Pierre est elle devenue le terme classique de ceux qui attendent le salut final de tous les hommes et même du démon, leur grand adversaire. Ce serait là assurément la plus magnifique solution de l'avenir, si elle était clairement révélée dans l'Ecriture.

- Ici, deux erreurs à réfuter :

1° celle d'interprètes tels que Baumgarten qui bornent ce rétablissement à la restitution du royaume d'Israël ce serait prêter à Pierre les fausses vues messianiques du temps ; (comparez Actes 1.6)

2° celle de Meyer qui, pressant outre mesure le mot de jusqu'au temps, prétend que Christ ne peut revenir avant que le rétablissement soit accompli.

Qui donc l'accomplirait ? Ces erreurs tombent en présence du contexte qui nous montre les temps de rafraîchissement, le retour de Christ (verset 20) et le rétablissement (verset 21) comme simultanés.

La plupart des versions portent : "les temps du rétablissement de toutes choses dont (desquels temps) Dieu a parlé."

Il paraît plus conforme au grec de traduire : le rétablissement de toutes les choses dont Dieu a parlé. (Holtzmann, Wendt, Blass.)

Toutes les promesses des prophètes relatives aux temps messianiques auront alors leur accomplissement. La restauration de la nature elle-même est au nombre des "choses dont Dieu a parlé par les prophètes." (Esaïe 11.6-9)

Le rétablissement, dans la pensée de l'apôtre, ne saurait donc être limité au domaine moral, et ce fait à lui seul prouve qu'il ne précède pas, mais suit l'avènement glorieux de Jésus-Christ.

   

   L’exégète biblique de voir le sens du terme grec « 'apokatastasis' » dans un contexte eschatologique. Autre exemple dans le même sens :

Une lecture attentive du Nouveau Testament, et spécialement des Évangiles et des Actes, révèle clairement une attente, non seulement messianique, mais politique, dans le peuple, et même une quasi-certitude que "les temps sont accomplis". Selon leur habitude, les dirigeants spirituels du peuple examinent les «signes du Messie» - en d'autres termes, ils vérifient si les prétentions de tel ou tel candidat à cette mission charismatique, correspondent à la teneur des textes sacrés reconnus unanimement comme devant attester la véridicité de la mission de celui qui les accomplira.

C'est donc ainsi qu'on agit à l'égard des deux personnages thaumaturgiques d'alors que sont Jean le Baptiste, d'abord, Jésus, ensuite. A Jean le Baptiste sont posées trois questions qui, semble-t-il, étaient traditionnelles: "Es-tu Élie? et il dit: Je ne le suis pas. Es-tu le prophète? et il répondit: non." (Jn 1, 19-23). Et les Juifs de s'étonner, puisqu'il avait, l'instant d'avant, nié être le Messie (Jn 1, 20): "Ils lui dirent alors: qui es-tu, que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés?" (Jn 1, 22).

Comme cela ressort du texte, ces gens avaient été envoyés en délégation auprès de Jean le Baptiste, "de Jérusalem, par des prêtres et des lévites" (Jn 1, 19). Tout ceci corrobore l'impression évoquée plus haut, à savoir, qu'il y avait une espèce de 'portrait-type' du Messie et de ses acolytes. En effet, comme il ressort du texte ici cité, mais également de certains courants de la Tradition juive, et également d'une partie de la Tradition chrétienne postérieure, on attendait, comme précurseurs du Messie, d'autres personnages dont, surtout, Élie, mais aussi un autre prophète[15] (Jérémie, par exemple), ou Hénoch[16], et même Moïse lui-même! L'Apocalypse[17], pour sa part, nous parle des "deux témoins" (Ap 11, 3) ; il s'agit d'une allusion à Za 4, 3 et Za 11-14, où les deux 'oliviers' (littéralement: 'Fils de l'Huile')[18] personnifient Josué et Zerubabel, qui représentent respectivement le Sacerdoce[19] et la Royauté[20] (Zerubabel est de la maison de David). Ce n'est pas ici le lieu de nous attarder sur ce passage obscur de l'Apocalypse, il n'a été évoqué que pour illustrer jusqu'à quel point l'attente de personnages eschatologiques précédant le Messie, était traditionnelle et indiscutée, quoique d'origine obscure. (rivtsion.org)

   « Tout ceci corrobore l'impression évoquée plus haut, à savoir, qu'il y avait une espèce de 'portrait-type' du Messie et de ses acolytes. (...) où les deux 'oliviers' (littéralement: 'Fils de l'Huile') personnifient Josué et Zerubabel[21], qui représentent respectivement le Sacerdoce et la Royauté (Zerubabel est de la maison de David).»

   Nous dirons : Le portait type du « messie » à attendre[22], ne se trouvait-il pas dans la Torah originelle ? De même, l’Évangile originel[23] ? Mais comme par enchantement note l’observateur, aux gens de la Bible de faire disparaître tout cela de leurs Écritures ! La cause ? Leur jalousie[24] ! Du fait que le personnage sollicité n’est pas de la « semence » d’Isaac[25], dit-on ! Quant aux précurseurs du « messie » (ou le Prophète attendu), nous avons les Prophètes dont Avraham[26] et le fils de Marie[27] pour ne citer qu’eux. Et au sceau de la Prophétie de personnifier deux choses importantes du monde biblique : le sacerdoce et la royauté[28]. Qui, traduit pour l’Islam traditionnel, donne(ra) plutôt la préférence au Livre et à la Prophétie[29], lesquels passeront des mains des Fils d’Israël aux mains des Fils d’Ismaël.
   Nous avons vu, dans cette étude, que les gens de la Bible mettent l’emphase uniquement sur “le sacerdoce et la royauté[30]” ou la “sacrificature et le royaume[31]”. Encore une fois, pour l’Islam traditionnel l’accent sera mis uniquement sur le “Livre et la Prophétie”. On bascule là dans un tout autre domaine et monde.

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Être-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Souffrirait ? Nullement. Celui qui souffrira et mourra sera : le Messikh (المسيخ), soit le « messie attendu » du monde toranique avant la fin du monde. Ne pas confondre ! Le scribe menteur essaie de fourvoyer les gens !
[6] Il s’agit du « messie » soit : Lemessie ou le Prophète attendu : Le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !).
[7] Nullement. Si le vocable Yeshua signifie « Sauveur », alors il revient au sceau de la Prophétie car il s’agit bien de lui dans la bouche de Pierre.
[8] Selon nos sources, le sceau de la Prophétie d’être annoncé depuis Adam.
[9] Prophétie tronquée par le monde toranique. Les rabbanim refusant l’attribuer au sceau de la Prophétie. Les gens de l’Évangile de s’en réclamer également. Elle s’adresse à un prophète comme Moïse. Et le Messie fils de Marie n’a rien de commun avec lui puisqu’il est selon eux : Dieu fait homme ! Quant aux commentateurs coraniques, cette prophétie s’adresse au sceau de la Prophétie, lequel a de nombreux points en commun avec Moïse (sur lui la Paix !). Ont tous deux des parents légaux et biologiques. Ont ensemble le même statut : prophètes envoyés par le Nom, Allaha. Ont reçu un Livre divin : Pour le premier la Torah, le second le Coran.
[10] Dans la Bible originelle, le Seigneur de s’adresser aux Fils d’Israël en disant notamment : ô fils de Mes prophètes ! ô fils de Mes docteurs (ahbar, arabe) ! Non jamais : ô mon peuple élu, ô Mes fils ! A l’instar de ce qui a été transmis et voulu par les rabbanim. Ne pas confondre !
[11] Parole tronquée.
[12] Laquelle ? Celle d’Isaac ou celle d’Ismaël ? Lequel des deux à une religion d’une portée universelle ? Le Yéhudisme, selon les rabbanim, n’a pas vocation d’être universel. Selon la tradition yéhudie, "le Patriarche en enseigna deux : une à tous les peuples et une autre, plus étendue, à son fils Isaac." (Haï Bar-Zeev). Cette première s’appelle ‘noachide’, une façon comme une autre, note l’observateur, d’inviter tout Étranger à celle-ci non à l’Islam !
   Les gens de l’Évangile, eux aussi, non pas une religion d’une portée universelle. C’est Paul qui le voudra ainsi. Et à lui de diriger ses disciples vers les gens d’Ésaü (entendre : la Rome antique).
   C’est la jalousie qui pousse le monde biblique à parler ainsi. Il ne peut supporter que toutes les promesses bibliques, divines, furent réalisées en Ismaël non en Isaac ! N’en délaisse aux critiques, aux ergoteurs, aux opposants et adversaires de la Religion divine : la Soumission !
[13] Avertir : Soit d’apporter la ‘bonne nouvelle’ d’un prophète  à venir dénommé : Ahmad, fils d’Abd Allah, (…), fils d’Ismaël, fils d’Avraham (Coran LXI 6).
[14] Sa mécréance et autre mal.
[15] Cf. Dt 18, 15.19. Le passage de Ac 3, 22 ss semble affirmer que Jésus a accompli cette prophétie de Moïse. Mais il s'agit vraisemblablement d'un sens 'accommodatrice' *, Jésus n'étant pas considéré comme un prophète, dans la tradition chrétienne, mais comme le Messie et le propre Fils de Dieu. Pour mémoire, voici le passage dans son intégralité (Dt 18, 15-22) :
   "Y. ton Dieu suscitera pour toi, du milieu de toi, parmi tes frères, un prophète comme moi, que vous écouterez. C'est cela même que tu as demandé à Y. ton Dieu, à l'Horeb, au jour de l'Assemblée: 'Pour ne pas mourir, je n'écouterai plus la voix de Y. mon Dieu et je ne regarderai plus ce grand feu', et Y. me dit: 'Ils ont bien parlé. Je leur susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète semblable à toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. Si un homme n'écoute pas mes paroles, que ce prophète aura prononcées en mon nom, alors c'est moi-même qui en demanderai compte à cet homme. Mais le prophète qui dira en mon nom, de manière arrogante, une parole que je n'ai pas ordonné de dire, et qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète mourra.' Peut-être vas-tu dire en ton coeur: 'Comment saurons-nous que cette parole, Y. ne l'a pas dite?' Si ce prophète a parlé au nom de Yahvé, et que sa parole reste sans effet et ne s'accomplit pas, alors Y. n'a pas dit cette parole-là. Le prophète a parlé avec arrogance. Tu n'as pas à le craindre." A moins d'isoler de son contexte le passage cité par Ac 3, 22-23 = Dt 18, 18-19), il semble évident que ce passage du Deutéronome est d'interprétation délicate. En effet, même en supposant que les deux versets évoqués par le Livre des Actes constituent une prophétie mystérieuse du rôle de Jésus, il faudra bien tenir compte également de la suite du passage du Deutéronome (Dt 18, 20), qui évoque la possibilité que ce (?) prophète, ou un autre, prévarique et soit mis a mort. Et les deux derniers versets de ce chapitre du Deutéronome (Dt 18, 20-21), loin de dissiper l'ambiguïté du passage, l'accentuent, au contraire. En effet, le 'signe' que donne Moïse pour démasquer ce prophète prévaricateur - le non-accomplissement de la prophétie - eût été fatal à plusieurs authentiques prophètes dont les paroles ne s'accomplirent souvent qu'a posteriori, et parfois bien après la mort du prophète (c'est le cas de Michée dont le ministère eut lieu entre 739 et 687 environ, et qui prophétisa, plus d'un siècle à l'avance, la chute de Jérusalem). (rivtsion.org)
   Nous savons que les Prophètes, sous la loi toranique, devaient nécessairement apporter la preuve de leur mission, son authenticité. Pour cela, ils devaient présenter une offrande qu’un feu du ciel viendrait consumer (Coran III 183). Ceci ne figure pas dans la Torah entre les mains des gens de la Bible. Il sera censuré, retiré du texte original. La cause : Il parlait entre autre des deux prophètes à venir : le Messie fils de Marie et le sceau de la Prophétie (sur eux la Paix !). Passage gênant donc !
   Le prophète Élie d’apporter, lui, la preuve de sa mission. D’apporter la preuve de l’Unicité du divin Créateur. Avec lui sera rétabli le Monothéisme pur, la Religion divine. Ce même Monothéisme sera rétabli en Arabie avec le sceau de la Prophétie. Cas qui n’arrivera pas avec le Messie. Après lui, les Fils d’Israël de tomber dans l’Associationnisme. Et par ricochet d’y faire tomber les gens de l’Évangile à travers Paul. Le cas d’Élie a donc un rapport avec le sceau de la Prophétie non les prophètes d’Israël : Zacharie et son fils, le fils de Marie (sur eux la Paix !). Cette prophétie du Deutéronome, chapitre 18, n’en déplaise au monde de l’Évangile, ne peut donc avoir un quelconque rapport avec le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !).
[16]
Hénoch. Hénoch (hébreu חֲנוֹךְ (ḥănōkh), latin Énoch, arabe Idris) est un patriarche biblique. (fr.wikipedia.org). Hénoch reste un personnage mythique et énigmatique pour bon nombre de commentateurs bibliques. La découverte d’ouvrages à son nom a été l’occasion de nombreuses études le concernant et de mettre à jour bon nombre de choses jusque là inconnues pour eux.
[17] Ou : Révélation. Ouvrage de la Bible à ne pas prendre au pied de la lettre. Lui aussi sera soumis à la falsification et la censure. Il reste un sujet de verse et de controverse au sein du monde biblique. On a beaucoup écrit à son sujet, fait ne nombreux commentaires. Reste l’ouvrage par excellence des gens de l’Évangile pour les prophéties restant à venir.
[18] Sans que l'on puisse, ici, s'attarder sur ce détail important, il est intéressant de noter que l'Apocalypse a retenu cette imagerie: "Mais je donnerai à mes deux témoins de prophétiser pendant 1260 jours, revêtus de sacs. Ce sont les deux oliviers et les deux flambeaux qui se tiennent devant le maître de la terre» (Ap 11, 3-4). (rivtsion.org)
[19] Voir, ci-dessus, n. 7, ce qui est dit de l'origine sacerdotale d'Élie.
Note 7 : Midrash Tehillim (Shoher Tov) sur le Ps. 43. Édit. Buber, Vilna, 1891, reproduction anastatique H. Wegshel, Jérusalem, 1977, p. 267. Sur la question de l'appartenance d'Élie à la tribu sacerdotale, voir: Rôle eschatologique d'Élie, op. cit. , pp. 74, 75, 77, et note 18. Il convient cependant de rappeler que la Tradition Juive est loin d'être unanime sur la question de l'origine tribale d'Élie, comme en témoigne ce texte du midrash Bereshit Rabba, ch. 71, 11 (édit. Theodor Albeck, Jérusalem 1965, t. II, pp. 834-835): «Un jour nos maîtres eurent une divergence d'opinions concernant (Élie). Les uns disaient: il est de (la tribu de) Gad, les autres: de Benjamin. (Alors, Élie) apparut devant eux et leur dit: Messieurs, pourquoi êtes-vous divisés à mon sujet? Je fais partie des descendants de Rachel.» Voir aussi Bereshit Rabba 99, 11 (ibid., t. III, p. 1282); Sifrei Dvarim, Piska 345 (Édit. L. Finkelstein, Siphre ad Deuteronomium, Berlin, 1939, 2e édition du Jewish Theological Seminary of America, N. Y., 1969, p. 417); et Midrash Bereshit Rabbati (de Moïse le Prédicateur, XIe siècle), Édit. Ch. Albek, Mekize Nirdamim, Jérusalem 1940, sur Gn 49, 19, p. 245 et notes. Rappelons, pour mémoire, que les Manuscrits du Désert de Juda témoignent de la présence future, à la droite du Messie, d'un prêtre (cf. Za 6, 13). Ce prêtre étant d'ailleurs supérieur à lui (Règle de la Congrégation 11, 11 ss). Autre question connexe: celle du problème des «deux Messies». La recherche en a assez largement traité. On se contentera de renvoyer à la synthèse de E. M. Laperrouzaz, dans L'attente du Messie en Palestine, Paris 1982, pp. 120 ss et notes. (rivtsion.org)
[20] Les gens du Sécularisme et du Laïcisme, gens pour la séparation du temporel et du spirituel, gens du Sabéisme, ne croient et n’invitent qu’au temporel. Gens qui appellent à la Mécréance et l’Athéisme. Bon nombre d’entre eux ne croyant pas en un Dieu vivant, réel, créateur, puissant, capable… De même, aux Livres divins, à une Loi divine, aux Prophètes, à la Résurrection, au Jour des Comptes, à l’Au-delà. Gens qui désespèrent des gens des tombeaux et de la Miséricorde divine. Nourrissent une haine et une inimitié farouches et viscérales contre l’une de leurs Églises : l’Église romaine, vaticane, apostolique… Et aux gens d’Hiram, gens des loges, de leur emboîter le pas, note l'observateur !
   Se peut-il qu’un jour le spirituel et le temporel soient ? A l’instar des prophéties bibliques ? Et où seront-ils ce jour là ?
[21] Personnifier ici par deux personnages de l’Histoire sainte d’Israël. Plus tard, le monde de la Synagogue, en terres bibliques d’Europe, d’opter pour la laïcité, c’est-à-dire : la séparation des pouvoirs. Les gens du Yéhudisme en France n’ayant aucune sorte de sympathie pour la monarchie française, pas plus que l’Église catholique, note l’observateur. Leur emboîtera le pas : les gens d’Hiram, les gens du Protestantisme, secte de leur obédience, note encore l’observateur.
   Avis contraire. On a dit : "Je ne serai jamais d’accord avec la séparation de l’église et de l’état," ben Gourion dit un jour à Yeshayahu Leibowitz. "Je veux que l’état tienne la religion dans la paume de sa main." Ben Gourion entra dans un accord faustien avec à la fois les ultra-orthodoxes non-sionistes et le camp nationaliste religieux encore marginal, achetant leur loyauté afin d’établir l’image que le gouvernement séculaire d’Israël croyait avoir besoin pour apparaître comme "Juif" aux yeux du monde. Leibowitz réprimanda ben Gourion pour sa témérité, avertissant que même si les rabbins d’état pouvaient sembler médiocres et malléables, leur soif de pouvoir est insatiable, et leurs pulsions réactionnaires évidentes. Comme d’habitude, ses prophéties furent ignorées, et ses pires prédictions se sont accomplies. (blogs.mediapart.fr)
   Comme on peut le constater, l’unanimité n’est pas de règle au sein du Yéhudisme, et aux rabbanim de mener la danse, d’ouvrir le bal, note l’observateur !
[22] Coran VII 156-157 + commentaires. Il s’agit là du “Prophète attendu” ou Lemessie (ou Le messie), en langage biblique. Voir notre étude à ce sujet : Lire… ; Lire…
[23] Idem.
[24] V. Coran II 89-90 + commentaires. Leurs ancêtres d’effacer de leurs Écritures : les noms du sceau de la Prophétie, sa description, ses attributs, ceux de sa communauté : Coran XLVIII 29 + commentaires. Laissant ainsi leurs progénitures dans l’ignorance la plus complète, dans l’égarement. Pour les empêcher d’accéder au sentier divin, à la Vérité, au Paradis !
   Djabîr rapporte ces paroles de l’Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !) : « Craigniez l’injustice, car l’injustice se transformera en ténèbres au jour du Jugement. Craigniez aussi l’avarice car c’est elle qui a causé la perte de ceux qui vous ont précédés. Elles les a poussés à répandre le sang et à légaliser ce qui leur avait été interdit. » (Transmis par Mouslim).
   Selon nos pieux Savants : Tel est le cas des Fils d’Israël. A cause de leur avarice, ils ont perdu la Terre sainte. Secundo : elle est signe de jalousie (V. Coran II 90, etc.). Et à cause de cela, ils jalousent notre communauté qui chaque jour ne fait que s’agrandir. Ces deux choses sont la cause principale de leur perte dans ce monde et dans l’Autre.
[25] Paul, le fondateur du christianisme, (dans des écrits qu’on lui attribue), insiste sur cette croyance erronée et fausse : être de la « semence d’Isaac » et non celle d’« Ismaël », pour être en accord avec leurs Écritures et une prétendue Promesse divine ( !?). Pour lui et ses frères du Yéhudisme, d’expliquer à qui veut bien entendre, que la “Promesse divine” d’être à travers “Isaac” seulement, non jamais à travers “Ismaël” ! En clair, pas de salut véritable pour l’Humanité qu’à travers Isaac ! N’est-ce pas faire mentir le Choix divin en parlant ainsi ? Pire ! Le monde biblique voudrait nous traiter, au passage, de menteurs parce que notre choix ne se porte pas, ne s’aligne pas sur le leur !? Ce serait revenir sur nos pas, renier la Religion divine, que de suivre des gens qui renient qu’Ismaël était comme son frère Isaac : Prophète du Nom, d'Allaha,note le Savant ! Et avoir pour mère une esclave (à l’instar d’Ismaël) n’est pas un déshonneur, loin de là, note encore le Savant !
   Dans le même sens avec un autre mot d’actualité en terres d’Europe biblique : anti-Sam (ou Sem, fils de Noé). A entendre le monde biblique notamment toranique, ce mot leur appartient personnellement et tout autre fils d’Avraham se voit frappé d’interdit de s’en réclamer ou de s’en servir !? Ainsi sont disqualifiés d’avance et par avance : les Fils d’Ésaü (lesquels sont représentés, selon les gens de la Synagogue, par les gens d’Italie, du Vatican, et au-delà : le monde du christianisme), les Fils d’Ismaël (et au-delà, les gens de l’Islam), les Fils de Quetourah (troisième épouse d’Avraham que les gens de la Synagogue voudraient faire croire et admettre aux gens ignares qu’elle est Agar épouse d’Avraham !?).
   Reste une question avancée par les Savants du monde coranique : Tout adepte du Yéhudisme peut-il jurer par le Nom qu’il est un descendant véritable de Sem par Jacob ? Par la Torah ? A-t-il un arbre généalogique à présenter ? Nullement, note l’observateur. Pire ! N’attend-on pas l’arrivée du messie « roi-oint » avec impatience pour connaître enfin de quelle tribu de Jacob est-on, pour prouver au monde notre raison d’être et de s’exprimer, note l’observateur ? Mais ce messie loin de combler leur espoir, sera plutôt une source de désespoir lorsqu’il viendra, note le Savant ! En effet, il ne pourra répondre à leur attente ! En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[26] Voit notre étude sur ce sujet : Lire…
[27] Coran LXI 6 + commentaires. Bible : le Paraclet.
[28] Ce qui est incompatible avec le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !), selon les rabbanim. En effet, après le démembrement du Royaume de David et de Salomon, aux rabbanim d’exprimer une sainte horreur pour la ‘monarchie’, leurs rois, la royauté en général. Pour eux donc, la dynastie davidique d’être abolie car étrangère au Yéhudisme. Et à eux d’adopter entre autre la séparation du temporel avec le spirituel, notamment en terres bibliques d'Europe. D’eux naîtront également deux idéologies athées très prisées au sein du monde biblique dont le Sécularisme, le Laïcisme, le Pharaonisme, le Nemrodisme : le nationalisme et le socialisme.
   Selon Wasserman : Aujourd'hui les juifs ont choisi deux idoles à qui ils font leurs sacrifices : le socialisme et le nationalisme. [...] Ces deux formes d'idolâtrie ont empoisonné les esprits et les coeurs de la jeunesse juive. Chacun a sa tribu de faux prophètes sous la forme d'écrivains et d'orateurs qui accomplissent leur travail à la perfection. (V. l'ouvrage : Au nom de la Torah. Yakov M. Rabkin).
   1905. Année phare pour le monde de la Torah en France, la loi de la séparation de l’Église et de l’État, note l’observateur. Entendre : L’ennemi juré des gens de la Synagogue et de la Torah plie enfin l’échine devant eux : L’Église catholique, romaine. Idem pour les gens d’Hiram. Et depuis ce temps, les gens de l’Évangile se réclamant de l’Église catholique, romaine, sont continuellement mis au ban des accusés. Le reproche. Leur abus de pouvoir, leur injustice, leur connivence avec le pouvoir en place au temps de la Monarchie. Aussi, depuis l’abolition de la Monarchie, il est tabou de parler de ‘Dieu’, de prononcer ce vocable en public dont à l’école. L’enseignement étant passé sous le contrôle de gens comme les gens d’Hiram et autres, note l'observateur. La liberté de l’homme croyant biblique de l’Évangile s’arrête là où commence celle de son opposant…, note l’observateur ! Et à Lucifer d’en rire, d’être en transes !
[29] Voir Cor
an : V 20 ; XXIX 27 ; XLV 16, etc. Nulle part : le sacerdoce et la royauté. Ces deux choses remontent, pour le monde biblique, à Avraham et Melchisédech.
[30] Gens de la Torah. Cela vient de la traduction d’un vocable hébreu : cohen, cohanim.
[31] Gens de l’Évangile. Pour eux, le vocable hébreu cohen à un rapport avec le sacrifice. Ce qui serait être car le Messie fils de Marie ne mourra pas cloué à une croix. Ce sera son sosie : Achoua le Yéhudi. Sur cette mort présumée et avancée, l’Islam traditionnel réfute la version toranique comme la version évangélique. Et le texte coranique de réfuter leurs allégations mensongères (Coran IV 156-159).



Le Jugement dernier - Fresque de la Chapelle Sixtine par Michel Ange.

Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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