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LE LICITE ET L'ILLICITE
Une alimentation saine pour un corps sain !

  
Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

Partie III

    Une alimentation saine pour un corps sain. La nourriture licite pour tout croyant soumis pratiquant.

    Aussi, à Lui de révéler :

 

   «  Ô vous les gens ! Manger des nourritures licites[5] et bonnes provenant de la terre et ne suivez pas les « pas » du Satan car il est pour vous un ennemi déclaré.
   Il vous ordonne que le mal et la turpitude et à dire, au sujet de Dieu, ce que vous ne savez pas ». (Coran II 168-9).

    Décryptage.

    Ce qu’enseignaient les Associateurs au temps de l’Ignorance.
    « et ne suivez pas les « pas[6] » du Satan » c’est-à-dire : abandonnez les traces de celui qui vous a fait chuter du Paradis dans le monde de l’épreuve, ne les suivez pas et ne les mettez pas en pratique[7].
   « car il est pour vous un ennemi déclaré » depuis qu’il a refusé de se prosterner devant votre père Adam et qu’il l’a trompé au point de le faire expulser du Paradis. Ne tenez donc pas compte de ses “conseils” et attachez-vous à l’obéissance à Mon égard selon les ordres et les interdits que Je vous formule à propos des nourritures que Je vous déclare licites ou de celles que Je vous déclare illicites.

   « Il vous ordonne que le mal et la turpitude » c’est-à-dire ; les désobéissances (ma’âçî) et la fornication (zinâ). Les actes de désobéissance sont appelés “le mal” (as_soû) car leurs conséquences nuisent dans l’Autre monde à celui qui les a accomplis ;
   « et à dire, au sujet de Dieu, ce que vous ne savez pas » c’est-à-dire : déclarer illicites[8] les viandes de “bahîra” “sâ’ibâ”[9], de “waçila” et de “hâmi”[10].

    Au Seigneur des mondes de révéler :

 

   « Quand on leur dit : “Suivez ce que Dieu a fait descendre”, ils répondent : “Nous suivrons plutôt ce à quoi nous avons trouvé que nos pères se conformaient”.
   Et si leurs pères n’avaient en rien usé de leur intelligence et n’avaient pas été dans la bonne voie ?

   Le cas [l’exhortation adressée à] ceux qui sont impies dissimulateurs[11] [et de celui qui les exhorte] est comparable au cas de celui qui crie après [un troupeau] qui n’entend que les appels et les cris de la voix. Sourds, muets, aveugles, ils n’usent donc pas de leur intelligence ». (Coran II 170-1).

   Décryptage.

   Circonstances de la Révélation.

   Ce verset a été descendu à propos de certains Juifs[12] invités à accepter l’Islam.

   Le fils d’Abbas a dit : « L’Envoyé (sur lui Prière et Paix !) appela les Juifs, Gens du Livre [Bible], à embrasser l’Islam en cherchant à leur faire désirer cela ou en les avertissant de la sanction et de la vengeance de Dieu[13].
   C’est alors que Râfî fils de Khâridja et Mâlik fils de ‘Aouf lui répondirent : “Nous suivrons plutôt ce à quoi nous avons trouvé que nos pères se conformaient et ils étaient plus savants et meilleurs que nous” »

   Dieu fit alors descendre Sa Parole : « Quand on leur dit : suivez ce que Dieu a fait descendre, ils dirent : “Nous suivrons plutôt ce à quoi nous avons trouvé que nos pères se conformaient !”. Et si leurs pères n’avaient en rien usé de leur intelligence et n’avaient pas été dans la bonne voie[14] ? » 

   “Suivez ce que Dieu a fait descendre” C’est-à-dire : suivez ce que Dieu a fait descendre sur Son Envoyé et considérez comme licite ce qui est déclaré licite et considérez illicite ce qui est déclaré illicite et prenez cet Envoyé comme un “iman” [guide] dont vous suivrez l’exemple et comme chef (qâ’id) dont vous respecterez les décisions (ahkâm).

   L’ensemble du passage a le sens suivant : lorsqu’on dit à ces impies dissimulateurs de manger ce que Dieu a déclaré licite, d’abandonner les traces du Démon et de mettre en œuvre ce que Dieu a fait descendre sur Son Prophète, voilà qu’ils s’enorgueillissent, refusent de se soumettre à la Vérité (al-haqq) et déclarent se conformer à ce que leurs pères déclaraient licite et illicite. Dieu leur répond : et si ces pères, morts en impies, n’avaient rien compris à la religion de Dieu[15] et à Ses obligations et avaient suivi une voie qu’il n’est pas possible de prendre en exemple pour parvenir à la vérité ? Dans ces conditions, comment pouvez-vous suivre leur exemple puisque vous ne connaissez même pas leurs intentions : celui qui suit effectivement une voie doit en connaître le but pour pouvoir la suivre sans quoi il est impropre de dire dans son cas qu’il suit quelque chose. Quelqu’un ne peut pas suivre quelque chose qu’il ignore à moins de manquer d’intelligence (‘aql) et de discernement (tamyîz). 

   « Le cas [l’exhortation adressée à] ceux qui sont impies dissimulateurs[16] [et de celui qui les exhorte] est comparable au cas de celui qui crie après [un troupeau] qui n’entend que les appels et les cris de la voix[17]. »

   Décryptage du verset 171.

   Concernant le « mécréant[18] » : Humain, décrit par le commentateur, comme une bête de somme. Qu’on en juge :

    Le fils d’Abbas a dit : « Le "kâfir" est comme le chameau, l’âne ou la chèvre ; si tu leur dis "mange", ces animaux ne comprennent rien et n’entendent que le son de ta voix ; de même le "kâfir" si tu lui ordonnes un bien ou que tu lui interdit un mal, ou encore si tu l’exhorte à quelque chose, il ne comprend rien à ce que tu lui dis et n’entend que le son de ta voix ».
   Qatâdah a dit : « Le "kâfir" est comme le chameau ou la chèvre qui entend les voix sans les comprendre et sans en saisir la moindre signification ».
   Le fils de Djouraidj a interrogé Atâ sur ce passage, qui lui répondit : « La bête de somme ne comprend rien sinon qu’elle entend simplement la voix du berger (râ’î) lorsqu’il l’appelle ; il en est de même pour eux [les impies] qui ne comprennent rien bien qu’ils entendent ».
   Souddiyi précise : « Celui qui crie est le berger… et Mohammad… est dans une position semblable lorsqu’il appelle ceux qui n’entendent que le bruit de sa voix mais qui sont [pour le reste] sourds, muets et aveugles ».
   Le fils de Djouraidj a dit ceci : « Au sujet de ce verset, Atâ m’a dit qu’il s’agissait des Juifs à propos desquels Dieu a fait descendre les versets suivants : "En vérité, ceux qui cachent ce que Dieu a fait descendre du Livre (la Bible) et qui échangent cela contre un prix infâme…" jusqu’à "Qu’est-ce qui les amène à oser subir le châtiment du Feu" » (Coran II 159 à II 175).

    « Sourds, muets, aveugles, ils n’usent donc pas de leur intelligence ». (Coran II 170-1). »

   Qatâda a dit : « Sourds à la Vérité, ils ne l’entendent point, n’en profitent pas et ne la comprennent pas ; aveugles à la Vérité et à la bonne voie ils ne l’aperçoivent pas ; muets à l’égard de la Vérité, ils n’en parlent pas ».

 

   « O vous qui croyez mangez des excellentes nourritures que Nous vous avons accordées et remerciez Dieu si c’est [vraiment] Lui que vous adorez ».

   « Il n’a déclaré illicite pour vous que la [chair de bête] morte, le sang, la chair de porc et ce qui a été consacré à un autre que Dieu. Quant à celui qui est contraint sans être concupiscent ni transgresseur, nul péché ne lui sera imputé ; en vérité, Dieu est Tout-Pardonnant, le Très-Miséricordieux. » (Coran II 172-3).

   Décryptage.

    Dahhâk de commenter : « O vous qui croyez » c’est-à-dire, qui reconnaissez la vérité, « mangez des excellentes nourritures[19] que Nous vous avons accordées » : prenez la subsistance licite, celle que Nous vous déclarons licite pour vous et qui, de par cette licéité, est excellente pour vous (tâbat la_koum), même parmi les nourritures et les boissons que vous vous étiez interdites à vous-mêmes alors que Je ne vous les avais jamais interdites Moi-même, « et remerciez Dieu » c’est-à-dire adressez à Dieu la louange qui Lui sied pour les bienfaits dont Il vous pourvoit et la subsistance qu’Il bonnifie[20] (tayyaba) pour vous.

   « si c’est [vraiment] Lui que vous adorez ». : si c’est vraiment à Son ordre que vous vous soumettez en écoutant ce qu’Il vous dit[21].

   Tabari : Nous avions mentionné précédemment quelles étaient les nourritures que les Arabes s’interdisaient dans [l’époque de] l’Ignorance. Ce verset énonce donc un encouragement à consacrer ces nourritures et interdit de se les prohiber car cette prohibition n’était due dans [l’époque de] l’Ignorance qu’à l’obéissance au Démon et à la conformité aveugle aux pères et aux ancêtres qui dissimulaient [l’Unicité de] Dieu [en Lui associant des cultes idolâtres]. Dieu va indiquer à présent en détail aux croyants les nourritures qu’Il leur interdit véritablement.

   « et ce qui a été consacré à un autre que Dieu. » C’est-à-dire : ce qui a été sacrifié aux divinités et aux idoles et sur quoi a été prononcé un nom autre que le Nom de Dieu.

   Le terme "ouhilla" (litt. : on a proclamé) est employé ici pour dire : on a sacrifié (dhoubiha). Ceci s’explique car celui qui fait un sacrifice proclame à haute voix le nom de la divinité à laquelle il sacrifie. La mention de cette proclamation (ihlâl) suffit ici pour désigner le sacrifice lui-même. Les commentateurs donnent toutefois différentes interprétations précises de ce passage [selon qu’ils s’arrêtent au sens fondamental du verbe "ouhilla" ou à ce qu’il désigne par métonymie]. 
   D’après les uns, ce passage signifie : ce sur quoi a été prononcé un autre nom que le Nom de Dieu ; ils se réfèrent à différents propos dont celui-ci :

   Le fils de Wahb rapporte que Hayama a entendu Ouqba fils de Mouslim et Qays fils de Râfi’ dire : « Il nous a été permis de consommer ce qui a été sacrifié pour la Fête des Eglises [nazaréniennes[22] d’Orient] ainsi que le pain et les viandes offertes en sacrifice à cette occasion car ce sont là des nourritures des gens du Livre (Bible).
   Hayama ajoute : Je leur demandais alors s’ils ne tenaient pas compte de la Parole de Dieu : " Il n’a déclaré illicite pour vous que… et ce qui a été consacré à un autre que Dieu."
   Ils répondirent : Cela n’est vrai que pour les Mages[23], les idolâtres et les associateurs ».  (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !
 

[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Précisions : signification du terme “halâl”, (licite). Une chose est “halâl” lorsqu’elle est “libre” (talq) sans condition ou contrainte (moutlaq).
[6] Précisions : signification du terme “khoutouwât”, traduit ici par les “pas”. “khatwa” (pluriel : “khoutouwât” : la racine du mot est “khata’a” (faire une erreur) ; de cette dernière racine dérive le mot “khatî’a” (plur. Khatâyâ) qui signifie l’erreur.
[7] Voir pour cela le Commentaire de Tabari.
[8] Comprendre : de la part des associateurs arabes.
[9] Deux termes s’appliquant uniquement aux chamelles. L’animal sacré des gens du désert.
[10] Termes arabes s’appliquant, le premier à une chamelle (ou une brebis), tandis que le second était donné à un chameau étalon. Aux associateurs arabes d’avoir établi des règles très précises concernant ces animaux, loi humaine évidemment. La nouvelle loi, divine, abolira ce genre de directives et de lois et de recommandations…
[11] C’est-à-dire : mécréants.
[12] De Médine, Arabie.
[13] La Vengeance divine, les gens de la Bible dont les gens de Synagogue et de la Torah en particulier, le comprennent et l’appliquent toujours aux Fils d’Esaü (entendre : les Italiens, et par extension les gens de l’Evangile), à d’autres nations (Gog et Magog) ! En aucun cas, aux Fils d’Israël et aux Judaïsés, aux gens du peuple, du judaïsme en général. Pourtant, aux Savants de rappeler les paroles divines les concernant. Bien que se disant, pour qui veut bien les entendre, être d’un ‘peuple élu’ à l’exclusion de tout autre peuple de la terre ; ils ne sont pas à l’abri du châtiment divin dans ce monde et dans l’Autre.
[14] P. Godé d’écrire : On remarquera que la fin du verset pourrait en réalité se comprendre de deux façons différentes : soit le reproche de suivre à l’aveuglette des pères qui ont peut-être été dans l’erreur et c’est le seul aspect mentionné, soit au contraire l’encouragement à suivre l’exemple des pères [dans le seul cas où ils sont considérés comme désignant les croyants véritablement conformes à la Tradition d’Abraham et des Patriarches]. Le sens du verset est alors très différent pour ce qui concerne les “pères”, mais équivalent pour ceux qui prétendent les suivre : vous prétendez suivre les traces de vos pères, mais qu’en savez-vous ? Si vos pères n’avaient pas usé un tant soit peu leur intelligence, et s’ils n’avaient pas été dans la bonne voie [c’est-à-dire dans l’orientation juste, voir (II 137) ils n’auraient pas été dans la vérité. A présent usez donc, à votre tour, de votre intelligence en présence de ce Prophète, et suivez la bonne voie au lieu de suivre aveuglément ceux qui vous ont précédé sans chercher à comprendre.
   Cette double lecture se rencontrera très fréquemment dans les passages concernant les Juifs et les Nazaréniens (Chrétiens). [Explicit].
   Dans les sources de la Mécréance, on trouve note l’Imam Sénoussi (que Dieu lui fasse miséricorde !), l’alignement détestable et celui qui le pratique est unanimement qualifié de mécréant. “C’est la doctrine des gens [du temps] de l’Ignorance qui, par imitation à leurs ancêtres, associaient à Dieu (d’autres divinités) et adoraient les idoles. Il en est de même de l’alignement du commun des Juifs et des Nazaréniens (Chrétiens) à l’égard de leurs docteurs [exégètes], en ce qu’ils nient la mission de notre prophète et maître Mohammad (sur lui Prière et Paix !), et de toute imitation d’une mécréance manifeste.” [Explicit] (Prolégomènes).
[15] Rappelons que les Arabes avaient progressivement le culte primordial et lui avaient surajouté des cultes associés au point d’en arriver à l’idolâtrie. Ils avaient aussi accumulé des pratiques superstitieuses d’origine douteuse comme le respect de ces interdits alimentaires sans fondement véritable.
[16] C’est-à-dire : les mécréants. Le "kâfir" est ici le négateur, qui "recouvre" la vérité par son attitude négative en restant "sourd" à son égard et qui la "dissimule" à lui-même par son propre état d’abrutissement ou d’obnubilation dans lequel il s’obstine.
[17] Selon ce point de vue, le verset comporte un hypallage : sa traduction littérale serait : «  Le cas de ceux qui nient et dissimulent est comme le cas de celui qui crie après ceux qui n’entendent rien sinon les appels et les cris » ; mais le sens véritable est le suivant : « Le cas de celui qui exhorte ceux qui nient et dissimulent est comparable au cas de celui qui crie après ceux qui n’entendent rien sinon… » Ou encore : « le cas de l’exhortation adressée à ceux qui nient et dissimulent est comparable au cas de la voix de celui qui crie… »
   Tabari considère que [le premier terme de la comparaison] celui qui exhorte "wâ’iz", est remplacé par celui qui est exhorté (maw’ouz), l’agent (fâ’il) étant remplacé par le sujet (maf’oûl), ce qui est très courant en arabe ; les exemples sont d’ailleurs innombrables.
[18] Soit : le kâfir, l’impie-dissimulateur
[19] Tayyibât : litt. : "les excellentes" ; ce qualificatif suffit pour évoquer ce qui est ainsi qualifié : les nourritures et les boissons.
   "tayyibât" vient de la racine "tâba" (être bon, être excellent) dont dérive le verbe "tayyaba" (rendre bon, honnifier, rendre excellent).
[20] "qu’Il bonnifie" : c’est-à-dire : les bienfaits constitués par les bonnes nourritures dépouillées des croyances superstitieuses que les Arabes y avaient attachées et qui sont comme une souillure (Coran V 90 et VI 125, etc.).
[21] Les gens de la Bible (croyants & incroyants) obéissent généralement à leurs exégètes. Aussi s’il existe certaines règles chez les gens de la Torah, ce genre de règles est inexistant chez les gens de l’Evangile. Leur père et maître Paul ayant autorisé toute nourriture et toute boisson à ses suivants. Ainsi peuvent-ils manger du porc comme du singe, etc. Boire l’alcool, etc. Paul a invité ses suivants à ne prendre aucune loi toranique, d’où : il est interdit d’interdire ! Drôle est (et était) son raisonnement et le but qu’il c’était fixé en invitant le monde évangélique à le suivre plutôt que de suivre le fils de Marie (sur lui la Paix !) ! Lequel, à son retour, détruira la race porcine sur terre. Pour les gens de l’Evangile c’est une tentation maléfique que d’aimer et de se réclamer d’un animal aussi impur, abjecte, que le porc. Lucifer jubile !
[22] ou chrétiennes…
[23] Les dualistes ou adorateurs du Feu sacré.



Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !

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Cette page a été mise à jour le 27/06/13 .  / Fait le 05/05/2010

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