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Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !

*-*-*
Yahya (sur lui la Paix !).

Première partie.

*.*.*.*

   Parmi les Prophètes de la Bible, des Fils d'Israël, il nous faut mentionner Yahya (sur lui la Paix !). Le monde toranique l'ignore, le monde évangélique le nomme Jean [1] . Le monde druze le vénère, de même les Mandéens [2] . Il se trouve mentionné cinq fois dans le Coran [3] .

Son nom.

   Au Saint et Seigneur d'Israël et des mondes de révéler à Zacharie [4] , son père (sur lui la Paix !) :

   "O Zacharie, Nous t'annonçons bonne annonce d'un garçon. Son nom est Yahya [5] .
   Nous ne lui avons auparavant assigné aucun homonyme." (Coran XIX 7-8; comparer : Lc 1: 61)

   Mentionnons que selon une tradition, la femme d'Abraham (sur lui la Paix !) s'appelait à l'origine Yasara, qui signifie : "elle n'enfantera pas". Quand il lui fut annoncé la bonne nouvelle de la naissance d'Isaac, elle fut appelée Sara par l'ange Gabriel. Alors elle dit à Abraham (sur lui la Paix !) : "Pourquoi manque-t-il une lettre à mon nom?" Abraham (sur lui la Paix !) dit : "C'est une question à poser à l'ange Gabriel." Gabriel (sur lui la Paix !) dit alors : "Cette lettre sera ajoutée au nom de l'un de tes fils qui sera parmi les plus grands prophètes; son nom est Vivant, mais il sera appelé "il vit (ou il vivra. Ou également il vivifie ou il vivifiera, soit en arabe : Yahya. Hébreu, Hou Yéhyé) Selon Rachi, commentateur de la Thora, il s'agirait plutôt de Josué. Qu'on en juge : Car le YOD enlevé  au nom de SARAI devenu  SARA avait protesté et il a fallu le rétablir en l’ajoutant au nom Yeochoua. Ainsi qu’il est dit : Moïse donna à Hochéa fils de noun le nom de Yeochoua (NMB., 13,16). (Chap. XVII Lekh-Lekha. v. 5, p. 95).

Pourquoi cette préférence toranique ?

   Très simple. La venue de Hou Yéyè (sur lui la Paix) allait annoncer la destruction du Temple [6] et surtout l'exil du peuple d'Israël. Le prophète Hou Yéhyè (Jean-Yahya) (sur lui la Paix !) comme d'ailleurs le Prophète Ichoua, fils de Marie [7] n'allait jamais entrer dans l'Histoire d'Israël. Les rabbis comme les sages leurs voueront, à tous deux, une haine et une inimitié sans borne. Ainsi on fera que leurs noms, leur description et leur histoire seront à jamais effacés des registres des prophètes d'Israël. Des prophètes d'Israël sans doute, mais non jamais de la liste des prophètes et messagers du Saint et Seigneur d'Israël.  

Confirmateur du fils de Marie. Selon l'Islam traditionnel, il fut le premier homme à croire  en la mission de son cousin, le fils de Marie. Il sera donc, et selon la Révélation, le futur confirmateur [8] du fils de Marie [9] (Coran. III 39).

Ce que les gens de la Bible ignorent ou veulent ignorer.

   Nous savons tous que Paul [10] a tout misé, orienté son monde sur la personne du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !). Son cousin, le prophète Yahya [11] (sur lui la Paix !) a été relégué au second plan [12] . Pourtant, celui qui a vaincu réellement la mort, n'est-ce pas lui ? Qu’on en juge :


   "Et ne dites pas morts ceux qui sont tués dans le sentier de Dieu [13] . Ils sont vivants, au contraire, mais vous êtes inconscients." (Coran II 154).

Sacrificateur de la Mort.

On a dit concernant le fils de Zacharie qu'il n'approchait pas les désobéissances. C'est pour cela qu'il méritait, dit-on encore, d'être le Sacrificateur par excellence de la Mort au Jour des Comptes. Ce jour-là, celle-ci apparaîtra entre le Paradis et le Feu sous la forme d'un bélier.

   On a dit que Dieu (exalté soit-Il !) au Jour de la Résurrection, fera apparaître la Mort sous la forme d'un bélier gris. Un Hérault criera : "Habitants du Paradis !", et tous ceux-ci lèveront la tête. Et il criera : "Habitants du Feu !", et tous ceux-là lèveront la tête, tandis que dans le Feu il n'y aura à ce moment-là que les damnés. On demandera ensuite aux uns et aux autres : "Connaissez-vous Celle-ci ?" qui se trouve dans un endroit intermédiaire entre le Paradis et le Feu. Tous répondront : "C'est la Mort !" Alors Yahya s'avancera, portant une lame; il étendra la Mort et l'égorgera. Un Hérault criera : "O habitants du Paradis, éternité et plus de Mort ! O habitants du Feu, éternité et plus de Mort !"
   Ce Jour-là sera le Jour de l'Affliction !   

La Mort selon le monde toranique.

   On a dit : « Lèves-toi, sois éclairée, car la lumière arrive, etc. » C’est ce que dit dans le Saint-Esprit par David roi d’Israël : Psaume 36,3 : « Car auprès de toi est la source de vie ; dans ta lumière nous voyons ta lumière... » Que signifie : Dans ta lumière nous voyons ta lumière ? Quelle est la lumière à laquelle Israël aspire ardemment ? C’est la lumière du Messie, comme il est dit : Genèse, 1, 4 : « Dieu vit que la lumière était bonne. » D’où il ressort que le Saint, béni soit-Il ! contemple le Messie et ses actes dès avant la création du monde et a conservé la lumière pour le Messie et pour sa génération sous le trône de sa gloire. Satan demanda à la face du Saint, béni soit-Il ! : « Maître du monde ! A quoi est destinée la lumière qui est conservée sous le trône de ta gloire ? Pour celui, répondit Dieu, qui un jour te vaincra et te couvrira de honte. » Satan dit : « Maître du monde, montre-le-moi ! » Dieu lui répondit : « Viens et vois-le. » Satan vit le Messie, il trembla et tomba sur sa face en disant : « C’est sûrement le Messie, qui me jettera en enfer, moi et tous les princes des peuples du monde, comme il est dit : Isaïe, 25, 8 : « La mort est engloutie pour toujours, Yahvéeh Dieu étanche les pleurs de tout visage. » (Pisqua 36 sur Isaïe 60, 1 et 2, p 161 ab.).
   « Mais tout ce qu’on blâme est éclairé par la lumière, et tout ce qui est éclairé est lumière. Voilà pourquoi on dit : « Eveille-toi, toi qui dors, Et lève-toi d’entre les morts, Et le Messie [14] t’illuminera. (Bible. Eph. 5:13-14, Ph. 2:15, Mt. 5:16).

   Conclusion : Le Messie dont il s'agit ici dans Isaïe (60) n'est autre que le Sceau de la Prophétie, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Quant à la Mort, il s'agit celle de l'Ignorance, l'Associationnisme (en arabe, le chirk). Et la splendeur dont il s'agit, est la splendeur de Makkah (la Mecque), et non celle de Jérusalem comme l'ont prétendu, à tort, les gens de la Bible. Satan le lapidé a donc tremblé en voyant le Royaume du Sceau de la Prophétie, lequel s'étendra sur la terre entière, lors du retour du fils de Marie sur terre.

La Mort. Son vrai visage.

   On a dit encore que l'apparition de la Mort sous cette forme est due à Azraël [15] , l'ange de la Mort, lequel apparut, nous dit-on encore, à Adam (sur lui la Paix !) sous cette forme. Quant au fils de Zacharie (sur eux la Paix !) du fait qu'il fit revivre son âme en laissant de côté les désirs ; il devint par-là, une cause de vie pour les gens des deux Maisons : ce bas-monde et de l'Au-delà.

   Conclusion : Dans le fils de Zacharie (sur eux la Paix !), il y a pour nous tous un enseignement à prendre, à méditer (comparer : Rm. 8 1-17), et un exemple à suivre. Mais aucun homme de la Bible, notamment ceux de la Thora ; aimera (aimeront) reconnaître cela, de plus, de refuser d’approcher les désobéissances divines [16] et faire revivre leur âme en laissant de côté les désirs terrestres [17] , etc.

Esprit et Vie.

   Nous savons tous que le fils de Maris est l’"esprit [provenant] de Dieu" [18] et le fils de Zacharie détient, lui, la "Vie". Or, de même que l’"esprit" et la "vie" sont indissociables, de même ces deux prophètes, Ichoua (sur lui la Paix !) et Hou Yèhyè [19] (sur lui la Paix !), sont inséparables, indissociables [20] , étant donné que tous deux supportent ensemble la charge de ce mystère.
   Enfin ajoutons cette parole divine adressée à l’ensemble du monde biblique :

  "Dis (leur) [21] : "Si vous avez toujours aimé Dieu, suivez-moi. Dieu vous aimera et vous pardonnera vos péchés; et Dieu est pardonneur, très-miséricordieux [22] ."
   Dis (leur) : "Obéissez à Dieu et au Messager [23] . Et si vous tournez le dos (si vous vous détournez de cette invitation)... alors certes, Dieu n'aime pas les (gens) mécréants !"


   Certes, Dieu a élu [24] Adam [25] et Noé [26] et la famille [27] d'Amran au-dessus des mondes [28] , en tant que descendants les uns des autres. Et Dieu est audient, savant. (Coran III 31-34).  (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Youhanna. Nom du fils du prophète Zacharie en langue arabe. En français, il vit (ou il vivra, également : il vivifie, il vivifiera). En hébreu, hou Yéhyè.  Pour les nazaréniens de langue arabe : Youhanna. Nous dirons : 1. Nom inconnu des gens de la Bible dont les gens de l’Evangile. Son véritable nom semble avoir été supprimé des Ecritures anciennes. Il est, par contre, pour l’ensemble des gens de la Bible, plus connu sous le nom de Jean : tu donneras un fils que tu appelleras Jean. (Luc 1, 13). 2. L’arabe hanan est, dit-on, de la même racine sémantique que l’hébreu hanon qui signifie : « faire grâce, favoriser », d’où viennent les substantifs hen, haninah,  désignant selon les grammairiens la grâce, la faveur, la bienveillance. De là le nom hébraïque de Jean, (Dieu fait grâce). Selon Génésius, la racine h,n,n signifier s’incliner vers quelqu’un, lui être favorable, avoir pitié de lui. Hanoun, bon, miséricordieux, se dit de Dieu (Bible. Ex. XXII, 25 ; Ps. CXVII, 5) : il est souvent accompagné de l’adjectif rahoum. On trouve dans la Bible la formule hanoun wé rahoum  appliqué à Dieu. La phrase coranique : hanan min ladounna, aurait alors le sens de « une faveur, une tendresse, une grâce d’auprès de Nous (Coran. XIX 13). 3. Le fils de Zacharie (sur eux la Paix !) aurait, dit-on, reçu le don de compassion à l’égard des hommes afin de les délivrer de la mécréance (en arabe, le kufr) et de l’association à Dieu (en arabe, le chirk), de ce qui n’est pas Lui. En clair, de les purifier. 4. Selon certaines traditions, il mourra assassiné après l’élévation du fils de Marie. Sa tête se trouverait enterré, jusqu’à nos jours, à l’intérieur de la Grande Mosquée de Damas. Le Pape Jean Paul II, chef d'une des Églises du monde évangélique, viendra d'ailleurs, au cours de ses visites en terre de Châm, le visiter. Acte de reconnaissance par une Église qui jusque là refusait de voir sa tombe en ce lieu. 5. Zacharie et son fils moururent tous deux comme martyrs. A Alep (Syrie) se trouve la Mosquée de Zacharie (sur lui la Paix !). Le monde de l'Islam a plus de respect pour ces prophètes que les gens de la Bible dont les gens de la Thora. A la fin des temps, et selon les traditions, le fils de Marie descendra du Paradis divin en cette ville, porté par les Anges. Sans doute viendra-t-il saluer celui qui fut son compagnon de route. Et Dieu est plus Savant !
[2] Parmi les sectes qui se réclameront de lui, on trouvera les Mandéens. Secte dont les origines, dit-on, remonteraient au début de l'ère évangélique. Sa langue est un dialecte araméen oriental, sa religion un syncrétisme des sectes juive et nazarénienne, du magisme, du parsisme sassanide. Le principal personnage céleste est Mandâ d'Haiyé ; le seul vrai prophète, le fils de Zacharie ; le rite fondamental, l'immersion en rivière. Appelés anciennement par les nazaréniens "chrétiens de saint Jean". De notre époque, on trouve de nombreuses sectes issues de la Réforme, notamment du monde anglo-saxon qui aiment se réclamer du fils de Zacharie.
[3] Coran III 39 ; VI 85 ; XIX 7, 12 ; XXI 90.
[4] En hébreu, Zekharyah. En arabe, Zakariya. Lequel, selon l'Islam traditionnel, était prophète d'Israël. La Bible parle de lui plutôt en tant que prêtre (Bible. 1 5). Le monde biblique voudrait nous faire croire qu'au temps d'Hérode, de l'occupation italienne (ou romaine), il n'existait pas de prophètes en Israël. Le Coran réfute cette thèse.
[5] Selon les historiens, les Savants religieux, il fut appelé ainsi, selon cette révélation faites à son père : « Nous ne lui avons auparavant assigné aucun homonyme ». (Coran XIX 6). Il fut, dit-on encore, appelé « il vit » (ou il vivifie), car le martyr, selon la Parole divine, est vivant auprès Dieu (exalté soit-Il !) : « Et ne dites pas morts [martyrs] ceux qui sont tués dans le sentier de Dieu. Ils sont vivants, au contraire, mais vous êtes inconscients ». (Coran II 154).
[6] Biblique : Temple ou Haikal. Coranique : Mosquée sainte (al-aqça).
[7] Selon l'Islam traditionnel, le vocable "fils" ne sera jamais écrit dans notre langue avec une majuscule. Toujours avec une minuscule. Ajoutons que le fils de Marie ne dit jamais : « Je suis le fils d’un tel », puisqu’il est et n’était le fils d’aucun père, ni charnel ni spirituel. Sa descendance n’était que du côté maternelle. Il n’était ni un juif, soit un descendant de Juda, ni un descendant de David, le prophète, ni un fils de l’homme soit un descendant direct d’Adam, puisqu’il fut écrit pour lui, qu’il soit créé dans le sein de sa mère sans l’intervention d’une semence mâle. Selon Sarwat : « L’époux de Marie resta inconnu au cours du 1er siècle, et Jésus était appelé d’après le nom de sa mère : le fils de Maria ». Durant des siècles, dans l’Orient arabe, Jésus ne fut connu que par ce vocable, comme l’atteste encore le Coran au début du VIIème siècle. » (Op. cité. t. II. p. 150). (Bible. Mc. 6:3).
    . Concernant le fils de Marie, il n’avait aucune honte, malgré son rang élevé, d’être à la fois l’esclave (Coran IV 30-33, 172, XIX 35, 88-95), l’adorateur, le serviteur, un esprit provenant de Lui, Sa parole (c’est-à-dire, Sa promesse), Son prophète et Son messager (Coran III 79-81) auprès des Fils d’Israël (Coran III 49). Seul des gens comme Paul ont affirmé, et affirmeront juste le contraire (Bible. Phi. 2:5-11 ; Je. 1:1 et sv. ; Col. 1:15-16 ; Heb. 1:3). Notons que le terme grec « pais » a un double sens : serviteur et fils. (Comparer : Bible. Mt. 3:17). Pour les partisans de la filiation divine du fils de Marie, cette parole désigne d’abord Ichoua (Jésus) comme le vrai serviteur annoncé par Isaïe (42:1). Toutefois, le terme « fils » substitué, dira-t-on, à celui de « serviteur » (grâce au double sens du terme grec pais) souligne le caractère messianique et proprement filial de sa relation avec Dieu, le Père (cf. Mt. 4:3 et sv) ? ! 
[8] Parole divine : "confirmateur d'un "mot" de Dieu..." (Coran III 39). On a dit à ce sujet, que le Saint et Seigneur d'Israël avait informé Ses prophètes, dans Ses Livres révélés à eux : qu'Il créerait un prophète, sans l'intermédiaire d'un père (charnel). Lorsqu'il vint (soit Ichoua-Jésus), on a dit : "Il est (Le Messie) ce "mot" (divin), c'est-à-dire, la "promesse" qu'Il (Son créateur) avait fait ; qu'Il le créerait (ce "mot") ainsi".
   C'était donc là une métaphore qui se fonde sur le fait que si on annonce un événement, quand cet événement se produit, on peut s'exprimer en disant : mes dires se sont réalisés, ma parole s'est réalisée. Le fils de Zacharie fut le premier, dit-on, à croire au Messie de Dieu, Ichoua (Jésus) (sur eux la Paix !) et annoncer aux gens qu'il était bel et bien le "mot" divin, c'est-à-dire la "promesse" divine, annoncé dans les Ecritures anciennes.
[9] L'Islam traditionnel préfère parler de lui en tant que "confirmateur", plutôt que de "baptiseur", comme tel est le cas chez la plupart des gens de l'Evangile. Selon Oubada fils de Sâmit, le messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) a dit : "Quiconque atteste qu'il n'y a de divinité que Dieu, Seul et sans Associé (ou Egal), que Mohammad est Son esclave et Son messager, que Ichoua (Jésus) est l'esclave de Dieu et Son messager, qu'il est Son mot (ou Sa parole : "Sois !") qu'Il a projeté (dans le sein) de Marie et un esprit (provenant) de Lui et que le Paradis et l'Enfer sont des  réalités ; Dieu le fera entrer au Paradis qu'aient été ses oeuvres". (Transmis par Bokhari et Mouslim).
[10] « Les chercheurs qui se sont penchés sur l’œuvre de Paul ont été frappés de constater que Jésus de Nazareth ne tient pratiquement aucune place dans sa prédiction. Je dis bien : Jésus de Nazareth, et non le Christ. Ce dernier, certes, est l’alpha et l’oméga du message paulinien, à commencer par le témoignage de la résurrection du Seigneur (1 Co 15) qui est le plus ancien de la tradition chrétienne.
   Dans son Initiatio Christi, qui est une véritable identification au Christ, Paul est prêt à aller jusqu’à l’effacement de soi-même ; mais la vie de Jésus reste extérieure à sa conception théologique. Celui que nous appelons de nos jours le « Jésus historique » n’apparaît pas dans les écrits de Paul. Il est encore plus étrange de constater que les paroles de Jésus ne sont presque pas citées, elles non plus, dans les Épîtres pauliniennes, alors que celles-ci contiennent en revanche une foule de références aux textes de l’Ancien Testament, et que par ailleurs Paul va citer un classique grec dans son discours prononcé devant l’Aréophage d’Athènes. » (Op. cit. Schalom Ben-Chorin).
[11] Hébreu, houhyè. Evangélique et francisé : Jean.
[12] Paul ne mentionne nullement ce prophète.
[13] à l’instar de Zacharie et son fils (sur eux la Paix !).
[14] Il ne peut en aucun cas s’agir du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !). Lequel n’a jamais vaincu la Mort.
[15] L’ange de la Mort porte un tout autre nom chez les gens de la Thora : Samaël. Cet ange est un être inconnu du monde de l’Evangile.
[16] Le Shema Israël : Ecoute Israël, à toujours été mis à dure épreuve. Dans le Coran, au Saint et Seigneur d’Israël et des mondes de révéler à l’encontre des Fils d’Israël et des Judaïsés : « Tenez l’engagement que vous avez pris (naguère) avec Moi, Je tiendrai l’engagement que J’ai pris avec vous et c’est Moi que vous devez redouter ». (Coran II 40).
   Selon le fils d’Abbas : « Acquittez-vous de l’obéissance que Je vous ai ordonné et gardez-vous de la désobéissance que Je vous ai interdite, à l’égard du Prophète [Mohammad] et d’autres prophètes ; Je tiendrai Mon engagement à votre égard, c’est-à-dire Je serai satisfait de vous et vous ferai entrer au Paradis ».
   De même : «  « et c’est Moi que vous devez redoutez » c’est-à-dire : « redoutez que Je ne fasse descendre sur vous des châtiments comparables à ceux que J’ai fait descendre sur certains de vos ancêtres : les métamorphoses et d’autres châtiments que vous connaissez  ».
   En clair disent les commentateurs, c’est comme si le Seigneur des mondes leur disait : c’est Moi que vous devez redouter et craindre ô vous, ceux d’entre les Fils d’Israël, qui avez négligé l’engagement pris avec Moi et qui déclarez mensonger Mon prophète alors que J’avais conclu une Alliance avec vous, par les Livres que Je vous ai révélés par l’intermédiaire de Mes prophètes ; cette Alliance impliquait que vous crussiez en ce prophète et que vous le suiviez. Sinon, si vous ne vous repentez pas et si vous ne revenez pas vers Moi en suivant ce prophète et en reconnaissant la Vérité de ce que J’ai fait descendre vers lui, J’abattrai sur vous un châtiment comparable à celui infligé aux hommes qui vous ont précédés et qui ont refusé Mon ordre et traité Mes envoyés de menteurs.
[17] Nous savons que dans les paroles du Messie se trouvaient un médicament pour leurs âmes et leur réussite dans l’Au-delà. Malheureusement, trop attachés à ce bas-monde, ils se détourneront de tout cela... La suite, nous la connaissons.
[18] et non « une partie » de Dieu comme l’enseigne à tort les adeptes du Tri Théisme (ou de la Trinité). L’Islam traditionnel refuse une telle conception et croyance.
[19] Selon Tirmidhî : "Ceci parce que l’esprit (rûh) est la vie de l’être et que la lumière est la vie du coeur. Aussi, si l’esprit s’affaiblit, le corps s’affaiblit. Ne vois-tu pas que l’homme, s’il dort, s’il est malade, ou encore s’il perd connaissance, ne peut ni bouger ni se relever, pourtant, l’esprit n’a pas diminué en lui. Il en est ainsi pour le cœur. Si le pouvoir de la lumière s’enroule sur lui-même et se replie, le coeur s’affaiblit et se dessèche jusqu’à en mourir. Il en est de même pour l’arbre : s’il est privé d’eau, il tombe malade jusqu’à se dessécher. La lumière pour le cœur est comme l’eau pour la terre et comme l’esprit pour le coeur.
   C’est à cause de cela que le Prophète Yahya (Hou Yéyè-Jean) a été appelé Yahyâ (il vit) car il n’avait pas commis de fautes et qu’il ne pensait même pas à en commettre. Il n’avait pas commis une seule action qui l’assombrisse, le voile ou isole de lui la Connaissance en repliant et en enroulant sur elle-même sa lumière, qui retienne la puissance de la lumière ou en prive le cœur et dessèche. Telle est sa situation et Dieu dit à ce sujet : « Pour qu’il avertisse tout homme vivant que la parole se réalisera contre les mécréants (Coran XXXVI 70). (Il désigne par : il vit) celui dont le cœur est tout entier vivifié par la lumière de la Connaissance, par son rayonnement sur lui qui le fait s’enflammer. Par contre, celui dont la lumière est voilée, plongée dans la ténèbre ou repliée, si cette situation dure, son cœur est privé de sa quantité de lumière." (Le Livre de la Profondeur des choses. p. 275).
[20] On a dit que le fils de Marie dira un jour au fils de Zacharie (sur eux la Paix !) : “ Tu es meilleur que moi, car c’est Dieu qui t’a donné le salut de paix, tandis que c’est moi qui me le suis donné à moi-même ”.
[21] Puisque vous aimés dire que Dieu est « amour »...
[22] Mohammad fils de Dja’far fils de Zoubayr de dire :  “Si vous aimez Dieu” signifie : si les propos que vous avez tenus sur Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !) ne l’ont été que par amour pour Dieu et en vue que Le magnifier alors suivez le Prophète et “Dieu vous aimera et vous pardonnera vos péchés”, c’est-à-dire, toute votre impiété passée et  “Dieu est Tout-Puissant et Très-Miséricordieux” ».
[23] le prophète Mohammad.
[24] Les deux sens du verbe « prendre » [en hébreu] sont fondés sur la lettre du texte (Pechat). La Torah, disent les exégètes, emploie ce verbe pour dire que « Dieu a pris » les Lévites parmi les autres tribus d’Israël pour en faire des prêtres. Prendre signifie donc choisir, promouvoir. Également signifie choisir, élire. Dans Josué (24, 3), nous pouvons lire : « J’ai pris votre père Abraham, ». Prendre, c’est donc littéralement « promouvoir » », « élire ».
   Autre exemple : « Je vous ai pris du sein de l’Égypte » (Bible. Ex.: 6,7.), c’est, dit-on, de l’élection d’Israël qu’il est question, outre la libération qu’implique également le verbe prendre.
[25] très important.
[26] On sait l’importance qu’accorde les rabbis à cet homme. Pour les rabbins, Dieu, nous dit-on, a promulgué deux législations. La première s’adresse à l’humanité entière. Elle est appelée « législation des fils de Noé » puisque, après le Déluge, c’est Noé qui est devenu l’ancêtre de l’humanité. La seconde, la Torah a été donnée à Israël. Chez les gens de la Thora, on parle donc « des Sheva mitsvit bené Noa’h (« Sept Commandements pour les Fils de Noé », ou plus brièvement « Sept Commandements noachiques ») qu’énumère le Talmud dans le Traité sur l’idolâtrie Avoda sara 64 b, ainsi que dans le Traité Sanhédrin 56 b. Ces commandements incluent les sept prescriptions élémentaires suivantes : 1. Sauvegarde du principe de droit ; 2. Interdiction de l’idolâtrie ; 3. Interdiction du blasphème ; 4. Interdiction du meurtre ; 5. Interdiction du vol ; 6. Interdiction de la luxure ; 7. Interdiction de la consommation de chair vivante...
   L’idée fondamentale des « Sept Commandements noachiques » est de définir un minimum de contraintes morales pour l’humanité entière. Cela étant, il n’est pas essentiel que les descendants de Noé, c’est-à-dire en fait tous les hommes connaissent ces lois ; celui qui les observe, même inconsciemment, est considéré dans la pratique légal d’un Israélite. » (Paul, un regard juif sur l’Apôtre des Gentils. Schalom Ben-Chorin. Edit. Desclée de Brouwer.)
   Selon une des Loges Franc-maçonnique : L'évolution sociologique, particulièrement en Angleterre amène d'abord - entre 1720 et 1732 - à la réception des juifs en Maçonnerie (M.Shaftesley A.Q.C.92 : 25-45 ; 1979). De surcroît Newton - dont on sait l'influence sur le rédacteur des constitutions, le pasteur Désaguliers - était unitarien (ne croyant donc ni en la Trinité, ni en la divinité du Christ) mais se considérait bien comme chrétien. Ainsi s'explique que la version de 1738, fondement d'un véritable universalisme, modèle la phrase concernant "la religion sur laquelle tous les hommes sont d'accord " en ajoutant :
   "car ils sont tous d'accord sur les trois grands articles de Noé, [ce qui est] assez " pour préserver le ciment de la Loge...".
   Parmi les sept commandements noachides, les trois premiers sont particulièrement essentiels :
interdiction de rendre un culte aux idoles, respect absolu du nom divin, interdit de répandre le sang. En fait l'exégèse religieuse de l'époque considérait que le christianisme était conforme à une religion traditionnelle originelle connue dès les premiers temps et couronnée par le Christ :
" la vraie, primitive, catholique et universelle religion, reconnue comme telle dans tous les temps et âges et confirmée par N.S. Jésus Christ..." (Longlivers 1722, London).
   Ultérieurement, au XIXe siècle, l'expansion aux Indes amènera l'entrée de musulmans, hindous, parsis, sikhs et étendra ainsi la notion de Religion Traditionnelle. D'ailleurs en Grande Bretagne, un des reproches des "Anciens" aux "Modernes" était justement d'avoir déchristianisé le rituel en omettant les prières et fêtes des Saints !
   Pour nous, le Coran reste notre seule et unique référence et loi véritable à suivre. D'ailleurs, si Noé (sur lui la Paix !) avait vécu au temps même du Sceau de la Prophétie, il aurait suivi et commandé qu'on suive les lois coraniques. Rappelons que les lois bibliques ont été abolies par la Révélation du Coran. On notera au passage aussi que les gens des Loges sont pour la plupart des déistes, d'ailleurs à eux de reconnaître : C’est le "Système de ceux qui, rejetant toute révélation, croient seulement à l’existence de Dieu et à la religion naturelle".
Dans le Déisme, Dieu est un concept qui répond à des formes académiques dont on se contente de reconnaître l’existence en tant qu’être suprême, mais sans révélation. Déisme donc = Sabéisme. Religion ancienne qui comme le Magisme (ou Dualisme) a eu beaucoup d'influence sur l'ensemble des gens de la Bible. Comme dans l'Hindousme, on ne croira pas la nécessité d'adorer le Seigneur de l'Univers. C'est une sorte de Culte qui ne comprend aucune obligation pour l'homme. Notons enfin que des liens intimes existent avec le monde occulte de la Thora. Les Loges, leurs fidèles ont une vénération toute particulière pour des ouvrages occultes comme : la Kabbale, le Zohar, etc. Bon nombre de "Frères" refusent également de croire en la déité du Messie et au Tri-Téisme (ou la Trinité). D'où cette fracture entre certaines Églises dont l'Église vaticane, romaine et catholique, en particulier. Et cette damnation jetée sur les descendants de la couronne de France. Qui fera croire ensuite, qui croire que ces "Magiciens" d'un nouveau genre, d'un nouvel ordre mondial sont des "enfants de chœur" ? L'Islam traditionnel rejette toute alliance avec ceux et celles qui s'adonnent à la "Magie", ouvertement ou secrètement ; vénère le diable damné et ses fidèles… En terre d'Afrique, on parle de gris-gris, de sorciers, de messes noires, de vaudou. En terre d'Europe, en terre de France, comment doit-on appeler ceux et celles qui s'adonnent à la Magie, et qui, à travers elle, rêvent de dominer le monde et l'asservir ? 
[27] Ce terme désigne les personnes qui suivent quelqu'un, partie de sa tribu et se conforment à sa religion. Ce sont-là les croyants de la "Famille spirituelle" d'Abraham, de la "Famille spirituelle" d'Imrân, etc.
[28] A cause de leur religion, car tous étaient des gens de la Soumission.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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10/11/09.

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