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Etudes

La Cité lumineuse.

Selon les Ecritures.

La ville bénite et lumineuse du Prophète de la Soumission : Médine.
selon les Ecritures


Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !

P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]. 


Médine ou la Cité lumineuse.  


   Ancien nom : Yathrib[5] (Coran XXXIII 13). Le Prophète Mohammad la nommera : Taibah ou Tâbah. Elle se trouve à plus de 300 km de la Mecque. Elle deviendra le foyer de son exil, la ville où il sera enterré, et la capitale administrative de ses successeurs. Deux tribus arabes habitaient cette ville : les Aous et les Khazradj. Les villages du territoire de Médine, comme Khaibar, Qoraizha, Wâdî’l-Qorâ et Yanbou’, étaient habités par des Arabes ou des Juifs descendants des Fils d’Israël[6], de ceux, dit-on, qui étaient venus de Châm et de Jérusalem, fuyant devant Nabuchodonosor, antérieurement à Alexandre.
   Les Juifs connaissaient, pour l’avoir lue dans la Thora, la description du Sceau de la Prophètie, et avaient cru en lui. Mais ils pensaient qu’il serait des Fils d’Israël, de la parenté de Moïse (sur lui la Paix !)…
  Chaque fois qu’ils étaient attaqués par les Arabes associateurs, ils disaient dans leur prière : Seigneur, aide-nous contre ces ennemis, à cause de ton Prophète ! et ils obtenaient ce secours. Or, quand il parut, et qu’ils virent qu’il était Fils d’Ismaël, et non Fils d’Israël, comme ils l’avaient pensé, ils ne voulurent pas, sauf un petit nombre, croire en lui (Coran II 89) 

Parole d’un sage. 

   Le fils d'Hètan, un juif, émigra de Châm à Médine. Sur son lit de mort, il dit aux Juifs : "Peuple juif, savez-vous ce qui m'a fait quitter Châm, pays du vin et du pain, pour venir dans ce pays pauvre et famélique ?
   Il dit : Je suis venu de Médine parce que je pressens l'envoi imminent d'un prophète. Cette ville est le lieu où il émigrera. J'espère le rencontrer et croire en lui. Son avènement est très proche. Que personne ne vous devance à croire en lui, peuple d'Israël !" Peu écouteront sa parole. 

Mérites de Médine. 

   Ils sont innombrables et on ne pourrait tous les citer. Parmi les paroles prophétiques, nous citerons toutefois :

   « La foi se réfugie à Médine comme se réfugie le serpent dans son trou. »

   « J’ai reçu l’ordre d’habiter une cité qui efface toutes les autres. On l’appelle Yathrib, alors qu’elle est « la Ville » (al-madinah) ». Elle chasse les (mauvaises) gens, comme le soufflet chasse les scories du fer ! ».

   « Entre ma maison et ma chaire, il est une place parmi les places du Paradis. »

   « Celui qui peut mourir à Médine, qu’il le fasse. Je témoignerai pour lui ou intercéderai en sa faveur le jour de la Résurrection. »

   « On ne se prépare fermement au voyage[7] que pour trois Mosquées[8], la Mosquée sacrée (la Ka’bah), ma Mosquée (à Médine) que voici et la Mosquée éloignée (de Jérusalem). 

Médine ou la Cité interdite. La Cité inviolable. 

   Comme la Mecque aucune personne insoumise[9] ne peut et n’a le droit d’y pénétrer. La Mecque deviendra le lieu de Direction de Prières des Soumis, à la place de Jérusalem (Coran II 143-145). Pour savoir (ainsi) qui suit le Messager et qui tourne les talons. A la fin des temps, le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) sera, lui aussi, enterré à Médine[10]


Jérusalem. La Cité par excellence des Rois David et Salomon (sur eux la Paix !). 


   A David (sur lui la Paix !) fut assujettit les montagnes à psalmodier pureté, soir et matin, en sa compagnie, tout comme les oiseaux assemblés. Son Seigneur renforçât son royaume, et lui apportât la sagesse et aussi l’art de prononcer des jugements (Coran XXXVIII 17 et sv.). Il était comme Adam (Coran II 30), Son vicaire (Coran XXXVIII 26). Pour lui fut amolli le fer, et il fut l’inventeur des cottes de mailles, afin qu’elles protègent de la rigueur des hommes lors des combats (Coran XXI 80).

   A David (sur lui la Paix !) fut donné le Psautier[11] (Coran XVII 55). Et son Seigneur lui fît don de Salomon. (Coran XXXVIII 29 et sv.) A celui-ci, le vent fut assujetti. De même, la source du cuivre. Et les génies travaillaient sous ses ordres, par la permission de son Seigneur (Coran XXXIV 10 et sv.). Il construira, sur ordre de son Seigneur, la deuxième Maison de Dieu[12], à Jérusalem[13]. Il eût parmi ses épouses[14], Bilqîs, reine de Saba, dans le Yémen (Coran 20 et sv.). Et son Seigneur confondît les génies lors de sa mort[15]...

   La Mosquée de Jérusalem était, à son époque, une splendeur. Une merveille d’entre les merveilles du monde. D’une haute stature. Elle reflétait l’image des constructions antiques[16] et mieux encore. Pour sa construction, son Seigneur lui assujettît « les diables, bâtisseurs et plongeurs de toutes sortes… » (Coran XXXVIII 37). Après sa destruction totale, elle ne retrouvera pas cette splendeur ni cette stature. Elle restera toutefois un Lieu saint. La Mecque (ou Sion[17]) quant à elle étant devenu le carrefour par excellence des nations… 

Jérusalem, terre des Prophètes, des martyrs, des gens de bien. 

   Notre saint prophète (sur lui Prière et Paix !) a fait une prière spéciale pour le pays de Châm et celui du Yémen. Et, pour qu'ils soient, tous deux, une terre bénite. Nombreux, d'entre les prophètes, les saints et gens de bien parmi les Fils d'Israël,  y mourront assassinés (V. Coran II 91 ; Bible. Mt. 23 29-32). Ex.: du fils de Zacharie, Yahya[18] (hou yèhyè-Jean), Zacharie (sur eux la Paix !), etc . 

   Avant d'effectuer son voyage nocture, notre saint prophète (sur lui Prière et Paix !) s'arrêtera à Jérusalem pour y prier dans la Mosquèe très lointaine. Le Temple de Salomon (sur lui la Paix !). Le second vicaire, Omar fils de Khattab (que Dieu l'agrée !) ouvrira, et conformément aux Ecritures anciennes (la Bible), la Terre de Châm et Jérusalem à la Soumission (ou l'Islam, en arabe). Demandera que soit restauré la seconde Maison de Dieu, le Temple de Jérusalem, la Mosquée sainte. Détruite par Titus, ce lieu était abandonné et servait de lieu de détritus...

   Pour celui qui se rend au Pèlerinage (et si cela est dans ses possibilités), au retour (et via Amman, Jordanie), il peut venir faire une visite à Jérusalem. A la Mosquée sainte. (à suivre)

Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable  divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Yathrib est le nom de la terre de l’agglomération qui devint plus tard Médine. En arabe, Al-madinah. Nom donné et porté, dit-on, par un Amalécite.
[6] Notamment des descendants du prophète Haroun, le frère de Moïse (sur eux la Paix !).
[7] pour chercher uniquement l’agrément divin que pour…
[8] Visiter les autres Mosquées de par le monde n’a pas les mêmes valeurs que les Mosquées précitées.
[9] qui ne confesse pas la Soumission (ou l’Islam). Le terme traduit et adapté par les orientalistes, arabophones, islamologues, « musulman » traduit mal le sens donné et à donner à notre Culte. En plus, il leur permet de cacher à leurs communautés que le Seigneur des mondes nous demande tous de nous soumettre à Lui et non l'inverse. Secundo : de leur cacher ce que prêche réellement notre religion. Troisièmement : de connaître ainsi la véritable image de notre culte, et surtout la différence notable entre gens se réclamant de la Famille du Monothéisme. Tous Fils d'Abraham, mais comment ? Enfin, pour les gens du Coran (de la diaspora vivant en Europe dont en France), il permet d'échapper ainsi aux critiques de leurs adversaires. En effet comment prétendre, haut et fort, être "soumis" à Dieu tout en étant désobéissant à Lui, à Ses ordres, à Ses injonctions, etc. ?
[10] Selon une parole prophètique : « Ichoua fils de Marie descendra parmi vous, il se mariera, (…) Il sera enterré à mes côtés dans ma tombe, entre Aboû Bakr et Oumar ». (V. Les Signes de la fin des Temps. Edit. Alif éditions).
[11] ou Livre des Psaumes ou le Zobour, soit en langue syriaque, le Livre. En hébreu, Tehilim.
[12] Soit, pour les gens de la Bible, le Temple de Jérusalem. En arabe, Bait Almaqdas, soit « la Demeure Sainte ».
[13] En arabe, le Qoûds. En hébreu, Yéroushalayim. (Yé ou) Yirouchalayim, signifierait « Ville de la Paix » ou « La Paix apparaîtra ». D’après les cabbalistes, l’endroit de « la parfaite crainte  de Dieu ».    Le père de Dzar a dit : « Lorsque je demandai : « O messager de Dieu ! quel est l’oratoire (la Mosquée) qui fut  établi le premier ? » Il dit : «Le Temple sacré ». J’ai dit : « Et lequel ensuite ? » Il dit : « Le Temple Très-Eloigné ! » J’ai dit : « Combien de temps s’écoula entre l’établissement [sur terre] de l’un et de l’autre ? » Il dit : « Quarante ans ! » Selon cette version, le prophète Abraham (sur lui la Protection !) serait donc le père par excellence des deux « Demeures ». Ainsi le dénommé et lui-même serait en fait qu’une seule et même personne. Et Dieu est plus Savant !
[14] Selon les historiens, il aura près de 1000 épouses. Son père David, lui, près de 600 épouses. La polygamie, loi divine, permettait ce nombre à cette époque lointaine.
[15] Pour bien leur montrer qu'ils ne connaissent rien de l'invisible. De l'avenir du monde et des terriens.
[16] En visitant certains lieux, certains vestiges, on est surpris par l’architecture, cette façon que les Anciens avaient de construire leurs maisons, leurs édifices publics… Or dans la construction, la Maison de Dieu doit surpasser les autres maisons et édifices publics ou privés. Il faut lui donner sa stature…
[17] Les gens de la Bible voient Sion à Jérusalem. C’est leur façon d’interpréter les Écritures anciennes, la Bible.
[18] Hébreu, hou yèhyè, francisé (biblique) : Jean.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
15/11/05 .

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