786  

Etudes

L'endroit béni : Paran - Bakka - Makkah

Selon les Ecritures.

 

- Paran (מדבר פרא) - Pharan - Fârân (فا ران) - Ka'bah -

Le Mont Paran en Terre du Sinaï ou en Terre d'Arabie ?


Au nom de DIEU, Allaha !
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


La localisation de Paran - Pharan - Fârân - Partie IV


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Où se trouve ce désert mystérieux des Ecritures anciennes : Paran ?  

   Selon les textes et commentateurs bibliques :

   כ וַיְהִי אֱלֹהִים אֶת-הַנַּעַר, וַיִּגְדָּל; וַיֵּשֶׁב, בַּמִּדְבָּר, וַיְהִי, רֹבֶה קַשָּׁת.
   כא וַיֵּשֶׁב, בְּמִדְבַּר פָּארָן; וַתִּקַּח-לוֹ אִמּוֹ אִשָּׁה, מֵאֶרֶץ מִצְרָיִם.

   Traduction :

   20 Dieu fut avec cet enfant et il grandit; il demeura dans le désert, et devint tireur à l’arc[5]. 21 II habita le désert de Pharan et sa mère lui choisit une femme du pays d'Egypte. (sefarim.fr).

   Ceci est l’interprétation du monde de la Synagogue et de la Torah, gens de l’Evangile... La vérité et la réalité voulurent que le prophète Ismaël eu pour épouse une djourhoum, une femme arabe[6], non une femme copte[7]. Et de tout temps, les Arabes de la Péninsule arabique non jamais affirmé le contraire.

   Lieu de séjour des Fils d'Ismaël.

   Les descendants d'Ismaël se fixèrent dans ce même désert de Paran, en Arabie, tel que l'affirme encore le texte biblique. Qu’on en juge :

   Les noms des fils d’Ismaël :

   יג וְאֵלֶּה, שְׁמוֹת בְּנֵי יִשְׁמָעֵאל, בִּשְׁמֹתָם, לְתוֹלְדֹתָם: בְּכֹר יִשְׁמָעֵאל נְבָיֹת, וְקֵדָר וְאַדְבְּאֵל וּמִבְשָׂם.
  
יד וּמִשְׁמָע וְדוּמָה, וּמַשָּׂא.

   טו חֲדַד וְתֵימָא, יְטוּר נָפִישׁ וָקֵדְמָה
  
יח וַיִּשְׁכְּנוּ מֵחֲוִילָה עַד-שׁוּר, אֲשֶׁר עַל-פְּנֵי מִצְרַיִם, בֹּאֲכָה, אַשּׁוּרָה; עַל-פְּנֵי כָל-אֶחָיו, נָפָל.

   13 Voici les noms des fils d'Ismaël, désignés selon leur ordre de naissance: le premier-né d'Ismaël, Nebaïoth[8] ; puis Kédar[9], Adbeél[10], Mibsam[11] ; 14 Michma[12], Douma[13], Massa[14] ; 15 Hadad[15], Tèma[16], Yetour[17], Nafich et Kédma[18]
   18 Ces peuplades habitaient depuis Havila
[19] jusqu'à Chour[20], en face de l'Égypte, jusque vers Achour. (Bible. Gen. 25 13-15, 18).

   Conclusion.

   Havila[21] était descendant des Fils de Yoqtân, lesquels étaient en direction du Yémen et le Hijaz, entre le Yémen et Achoûr, en face l’Egypte. Et ce qui démontre ceci, la parole biblique :

   כה וּלְעֵבֶר יֻלַּד, שְׁנֵי בָנִים: שֵׁם הָאֶחָד פֶּלֶג, כִּי בְיָמָיו נִפְלְגָה הָאָרֶץ, וְשֵׁם אָחִיו, יָקְטָן.

   25 A Héber il naquit deux fils. Le nom de l'un : Péleg, parce que de son temps la terre fut partagée[22]; et le nom de son frère: Yoktân[23]. (Gen. 25 18).

   וְאֶת-אוֹפִר וְאֶת-חֲוִילָה, וְאֶת-יוֹבָב; כָּל-אֵלֶּה, בְּנֵי יָקְטָן.

   29 Ophir, Havila et Yobab. Tous ceux-là furent enfants de Yoktân. Gen. 10 29.

   Pourquoi chercher des problèmes là où il n’y en a pas ? Mais pour un homme biblique infirmer sa version biblique pour confirmer la nôtre, c’est un pas qu’il ne franchira pas allègrement… même s’il sait que c’est une vérité évidente.

   Paran, dans la Torah, les Ecritures et Ecrits bibliques.

   Exemple : Torah : Dt. 1 1.

   א אֵלֶּה הַדְּבָרִים, אֲשֶׁר דִּבֶּר מֹשֶׁה אֶל-כָּל-יִשְׂרָאֵל, בְּעֵבֶר, הַיַּרְדֵּן: בַּמִּדְבָּר בָּעֲרָבָה מוֹל סוּף בֵּין-פָּארָן וּבֵין-תֹּפֶל, וְלָבָן וַחֲצֵרֹת--וְדִי זָהָב.

   1 Ce sont là[24] les paroles que Moïse adressa à tout Israël[25] en deçà du Jourdain[26], dans le désert[27], dans la plaine[28] en face de Souf[29], entre Pharan[30] et Tofel[31], Labân[32], Hacéroth[33] et Di-Zahab[34].

   Autres variantes :

   1 Voici les paroles que Moïse adressa à tout Israël, de l'autre côté du Jourdain, dans le désert, dans l'Arahah, vis-à-vis de Souph, entre Pharan, Thophel, Laban, Haséroth et Di-Zahab. (Bible de Crampon).
  
1 Ce sont ici les paroles que Moïse adressa à tout Israë1 au-delà du Jourdain, dans le désert, dans la plaine, vis-à-vis de Souph, entre Paran et Tophel, Laban, Hatséroth et Dizahab. (levangile.com).

   Le texte biblique semble mentionner bon nombre de localités que les gens de la Synagogue, après plus de 20 siècles, ont du mal (ou sont incapables) à localiser sur une carte de la Péninsule arabique. Preuve que leurs ancêtres ont bien falsifiés leurs Ecritures, pour que leurs descendants restent dans le flou, l'égarement, les ténèbres de l'Obscurantisme et se gardent bien surtout de rejoindre la Religion divine : la Soumission ; de venir grossir les rangs de la Communauté mohammadienne. Mais l’Eternel guide qui Il veut d’entre Ses créatures…!

Prophéties sur Paran... selon la Bible

     Dans les manuscrits de la Mer Morte (de la grotte de Qumrân) il est écrit dans Isaïe, le prophète[35] :

"بعد المسيح يأتي نبي عربي من بلاد فاران , وعلى اليهود أن يتبعوه , فإنه النبي المنتظر ، وعلامته أنه ينجو من القتل , ثم يعود بعد ذلك بعشرة آلاف قدّيس".
   (التوراة) سفر إشعياء- من مخطوطات مغاور قمران وانظر (البحث عن الحقيقة الكبرى) ص(430) .

   "Après le Messie viendra un prophète arabe du pays de Paran , les juifs doivent le suivre, car c'est le prophète attendu, son signe est qu'il se sauvera de la mort, puis reviendra avec dix mille saints."

   Décryptage.

   Paran. Dans cette prophétie, ce vocable est clairement cité. « le prophète attendu », c’est-à-dire : celui mentionné dans la Bible (Jean 1.21). Qu’on en juge :
21 Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? es-tu Élie ? Et il dit: Je ne le suis point. Es-tu le prophète[36] ? Et il répondit : Non.

   Les commentateurs sont unanimes : il s’agit ici du Prophète Ahmad (Coran LXI 6). Lequel était le « Prophète attendu » par les gens de la Synagogue et de la Torah, et annocé dans les Ecritures.
  
« puis reviendra avec dix mille saints[37] ». Selon les commentateurs, historiquement, ces prophéties ne peuvent s'appliquer qu'au Prophète Ahmad-Muhammad (sur lui Prière et Paix !), c'est le seul Prophète à être venu avec dix-mille saints compagnons, lors de la prise de Makkah (La Mecque). Il est bien évident que le monde biblique ne peut l’accepter.

   Conclusion.

   Ce sujet est un vaste sujet. On peut s'étonner aussi pourquoi Makkah et ses environs n'apparaissent pas clairement chez les historiens et les recueils d'histoires, l'archéologie des peuples de cette contrée du monde ? La puissance de Rome et d'Athènes (d'abord sabéiste puis évangélique), de Babel (l'empire perse dualiste) sera toujours vers l'Est, l'Ouest et le Nord de leurs régions. La partie sud restera inconnue des conquêtes. L'Afrique sera connue très tardivement par les gens de l'Evangile d'Europe. Il est vrai que pendant longtemps l'eau des mers et des océans leur dera peur. Ceci n'est donc qu'un Décret divin : le temps n'était pas encore venu pour qu'on parle de cette contrée d'Arabie. En attendant, les Hébreux représentés notamment à travers les Fils d'Israël demeureront pour un temps en Terre sainte. Ceci jusqu'au deuxième Décret divin (Coran XVII 2-8). Après la destruction du second Temple, l'apparition de l'Evangile, leur nom sera effacé par le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, de cette contrée. Puis viendra le règne des Fils d'Esaü, gens sémites comme les Fils d'Israël (et non les Judaïsés dans leur ensemble). Leur règne cessera avec l'arrivée de l'Islam dans cette partie du monde. Et conformément aux Ecritures, aux Prophéties, le Livre et la Prophétie passeront des mains des Fils d'Israël aux mains des Fils d'Ismaël. De même et surtout Jérusalem et ses environs. Et ce sont ses fils, cette descendance abrahamique qui sera prise en considération par le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha. Ceci au grand désespoir des gens de la Bible (toranique & évangélique) et sous la barbe des gens de la Synagogue et Dignitaires religieux de l'Evangile. Makkah alors inconnue deviendra le carrefour des nations, sa renommée franchira les frontières de l'Arabie. Tel sera la Décret divin pour celle Ville sainte et Son Temple ! Et quant à sa fille[38] : la Ville de Jérusalem, elle aussi redeviendra ville nouvelle et surtout second Lieu saint du monde islamique... N'en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux opposants et adversaires de la Religion divine : la Soumission !     

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


 


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Selon Rachi : Tireur d’arc Tirant des flèches de son arc.
Arc C’est le nom de l’activité, d’où la présence du daguéch dans le chin (deuxième lettre du radical), comme dans ‘hammar (« ânier »), gammal (« chamelier »), tsayyad (« chasseur »). Il demeurait dans le désert et dépouillait les passants, ainsi qu’il est écrit : « sa main sera contre tous » (supra 16, 12).
[6] Il épousera deux femmes arabes de la tribu des djourhoum. Marié une première fois, sur ordre de son père Avraham, il divorcera. Puis, se remariera...
[7] Le prophète Ismaël (sur lui la Paix !), bien qu’il n’est pas un arabe, deviendra un « étranger » arabisé. Il prendra, en grandissant, la langue des gens de la région. Et à 40 ans, il deviendra leur prophète. Ce que les gens de la Synagogue et de la Torah réfutent. Pour eux, lui et sa mère seront plutôt des associateurs, des adorateurs d’idoles !? Dans leur égarement, ils n’ont pas hésité un instant de dénigrer un prophète et sa mère. A l’instar de Marie et son fils.
   En Droit divin, l’enfant suit l’origine du père non de la mère. Et au jour des Comptes, il sera appelé par le nom de celui-ci. Il n’est pas moitié moitié, non plus métis, comme la loi des gens de l’Evangile, lesquels sont pauliens et ne reconnaissent pas le Droit divin. Ils militent pour une loi établie par les créatures, et prennent de la Bible uniquement : la loi des 10 commandements. A la grande joie des gens de la Synagogue et de la Torah.
   De notre temps, le monde toranique ne milite-t-il pas pour que toute personne non judaïque prenne comme religion le Noachisme, et non la Soumission : l’Islam ou toute autre religion ? En clair, ne veulent-ils pas faire faire vivre les gens des siècles et des siècles en arrière ?
[8] Nébajoth (lieux élevés) ; dans les inscriptions assyriennes, Nabaïtou. C'est le peuple important des Nabatéens. Voir Esaïe 60.7, note.
[9] Kédar, Sur cette tribu riche, commerçante et guerrière, voir Esaïe 21.16, note. Comparez aussi Cantique 1.5 ; Psaumes 120.5, etc. Chez les rabbins, ce mot désigne les Arabes en général.
   Kédar et Nébajoth, les plus importantes parmi les tribus descendues d'Ismaël, sont aussi nommées ensemble dans Esaïe 60.7 ; il en est de même dans les inscriptions assyriennes (Nabaïtou et Kidrou) et chez Pline (Nabataei et Cedrei).
[10] Abdéel est peut-être identique avec Idibîlé, nom de tribu dans une inscription assyrienne.
[11] Mibsam, inconnu.
[12]
Misma. Inconnu. Ce nom et le précédent se retrouvent dans le tableau des Siméonites (1 Chroniques 4.25), peut-être ensuite d'un mélange de races.
[13] Duma, probablement la localité appelée par Pline Domata et par Ptolémée Doumaïtha. On en a retrouvé les restes au centre du désert qui occupe la partie septentrionale de l'Arabie. On a prétendu aussi avoir retrouvé Duma dans le Hauran oriental.
[14] Massa, probablement les Masanoi de Ptolémée, qui habitaient au nord-est de Duma ; les Masai, placés par les inscriptions assyriennes dans l'Arabie septentrionale, sont probablement la même tribu.
[15] Hadar. Inconnu.
[16] Théma : probablement Timai, nommé à côté de Masai dans les inscriptions assyriennes. Voir Esaïe 21.14, note.
[17] Jétur : l'ancêtre des habitants de l'Iturée, dont il n'est parlé qu'une fois dans l'Ancien Testament (1 Chroniques 5.19), mais qui jouèrent un grand rôle dans les temps qui ont précédé la naissance de Jésus-Christ Ils habitaient les montagnes du Liban et de l'Anti-Liban, et peut-être aussi beaucoup plus à l'Est, un massif de montagnes au centre du Hauran. Strabon les décrit comme une tribu de brigands et de pillards détroussant les voyageurs. Ils sont peut-être les ancêtres des Druses actuels.
[18] Naphis, mentionné avec Jétur et les Hagaréniens parmi les peuples auxquels les tribus transjordaniennes firent la guerre, probablement au temps de Saül (1 Chroniques 5.18 et suivants).
Kedma ne se retrouve nulle part ailleurs. Cette tribu appartenait peut-être aux Bené-Kédem, (fils de l'Orient) mentionnés dans d'autres passages, Juges 6.3 ; 7.12 ; Esaïe 11.14, etc. Comparez 15.19 et 25. 6, notes.
[19] Havila, sur le golfe Persique. Voir 2.11, note. Ensuite des données géographiques que nous possédons sur les Ismaélites, il est en effet impossible de penser au Havila (Haulan) de la mer Rouge.
[20]
18 Et ses descendants habitèrent de Havila jusqu'à Sur, qui est en face de l'Egypte, dans la direction de l'Assyrie. Il s'est étendu en face de tous ses frères.
Sur : frontière de l'Egypte ; voir 16.7, note. Sur est le nom de la partie du désert méridional qui touche à l'Egypte (Exode 15.22). Ce fut plus tard la demeure des Ismaélites et des Amalékites (Genèse 25.18 ; 1 Samuel 15.7 ; 27.8). Peut-être ce nom, qui signifie muraille, désignait-il primitivement une forteresse située sur la frontière d'Egypte. Hagar venait d'Hébron (13.18) ; elle avait donc repris le chemin de sa patrie.
En face de, ou devant : c'est-à-dire à l'Est.
La direction de l'Assyrie : manière d'indiquer le Nord.
Les Ismaélites ont donc occupé l'Arabie septentrionale et le désert syrien, au nord d'une ligne tirée de l'extrémité du golfe Persique à celle de la mer Rouge. C'est précisément ce que dit Josèphe : Les Ismaélites s'étendaient de l'Euphrate à la mer Rouge.
Les Kéturiens de leur côté occupaient la partie occidentale de la presqu'île et les Joktanides la partie méridionale ; quant à la partie orientale, elle était demeurée le partage des habitants primitifs, qui étaient Cuschites. (levangile.com)
[21] Dans l’Encyclopédie de Syrie : Hawilah est de douzième enfant des fils de Yaqtân. Sa descendance vint habiter dans la région du Khaoulân, dans le nord du Yémen, aux environs du Hijaz. Puis, se sera le tour de la descendance des Fils d’Ismaël de s’y installer, comme indiqué dans : Bible. Gen. 25 18. « Il s'est étendu en face de tous ses frères.» Il s'est étendu. L'auteur revient au singulier, pour mieux marquer l'accomplissement de la prophétie faite au sujet d'Ismaël (16.12).
   Havila. Ce peuple a sans doute quitté de bonne heure les côtes du golfe Persique, où il s'était primitivement établi (voir 2.11 note), pour s'avancer vers le Sud-Ouest. On a trouvé en effet sur la côte orientale de la mer Rouge, un peu au nord du détroit de Bab-el-Mandeb, un endroit du nom de Haulan, nom qui rappelle celui de Havila.
   Il est même probable que ce peuple avait traversé la mer Rouge et passé en Afrique car le géographe Ptolémée (deuxième siècle après JC) parle d'un golfe Avalite et d'un peuple du même nom sur la côte africaine au sud du détroit de Bab-el-Mandeb.
 11 Le nom de l'un est Pischon ; c'est celui qui entoure toute la terre de Havila où est l'or.
   Havila. Ce nom, dont la signification étymologique est pays des sables ou des dunes, désigne proprement dans la Bible l'un des fils de Joktan, descendant de Sem (Genèse 10.29). Or, on sait que les Joktanides étaient l'une des trois grandes souches de la race arabe (Kéturiens, Ismaélites et Joktanides). C'est donc en Arabie qu'il faut chercher le pays habité par cette tribu.
   Ce résultat est confirmé par Genèse 25.18 et 1 Samuel 15.17, textes d'après lesquels Havila ne peut guère être que la contrée de l'Arabie voisine du golfe Persique et de la Mésopotamie, et à laquelle convient le sens étymologique de ce nom.
   Il est aussi parlé Genèse 10.7 d'un Havila habité par des Cuschites, descendants de Cham. Comme les tribus cuschites mentionnées dans ce passage se trouvent presque toutes sur la côte arabique du golfe Persique, il est probable que les deux Havila ne sont qu'un seul et même pays où s'étaient mélangées les deux races.
   L'or. L'article signifie que c'était de ce pays que les Israélites tiraient ordinairement leur or, et cette circonstance confirme l'application du nom de Havila à la contrée d'Arabie voisine du golfe Persique et par conséquent du pays d'Ophir, d'où Salomon tirait ce métal.
   Pour le rapprochement de Havila et d'Ophir, voir Genèse 10.29, et pour l'or d'Ophir, 1 Rois 9.28 ; 10.11 ; 22.49, etc. (levangile.com).
   Hadramaout (Haçarmaveth) est aussi un des enfants de Yoqtân (Gen. 10 26). Ils sont sous ce nom jusqu’à ce jour.
   Hatsarmareth : portique de la mort. Ce nom se retrouve dans les inscriptions sabéennes et s'est conservé jusqu'à nos jours dans le mot Hadramaut, qui désigne une contrée très insalubre, située sur la côte méridionale de l'Arabie à l'Est du Yémen. Strabon parle des Hatramotites comme d'une des quatre tribus principales de l'Arabie méridionale. Leur capitale était Sabbatha (ville cuschite), centre du commerce de l'encens. Comparez la note sur Sabétha au verset 7. Il y a probablement eu là un mélange de Cuschites et de Joktanides. (levangile.com).
[22] Selon Rachi : Fut partagée Les langues ont été confondues, les hommes se sont dispersés hors de la vallée de Chin’ar et se sont répandus à travers le monde entier. Nous apprenons que ‘Evèr était prophète, puisqu’il a nommé son fils d’après ce qui allait advenir. Nous lisons dans le Séder ‘olam que la dispersion a eu lieu à la fin de la vie de Pèlèg. Il n’est pas possible que ce soit au début, étant donné que Yoqtan, son frère cadet, a donné naissance à plusieurs familles avant la dispersion, ainsi qu’il est écrit : « Yoqtan engendra... » (versets 26 à 29), et ensuite : « toute la terre avait une seule langue » (infra 11, 1). Et si tu devais soutenir que la dispersion a eu lieu du vivant de Pèlèg, je te répondrais par le principe qui veut que la Tora ne nous laisse jamais dans le vague, [et donc que l’expression « de son temps » ne peut pas vouloir dire : « au milieu de sa vie »]. Elle s’exprime toujours de façon précise, [et donc entend définir exactement l’époque où a eu lieu la dispersion]. D’où nous apprenons que c’est bien l’année de la mort de Pèlèg qu’elle a eu lieu (Beréchith raba 37, 7).
[23]
Selon Rachi : Yoqtan. Parce qu’il était humble et se faisait petit (maqtin). C’est pourquoi il a mérité de donner naissance à toutes ces familles (Beréchith raba 37, 7).
[24] Ce sont ici, et non pas : ce sont là. On ne peut rapporter ces mots qu'aux discours qui suivent, car les discours du livre précédent ont déjà eu leur conclusion (Nombres 36.13). (levangile.com).
   Problème de traduction et grammaticale !
[25] La politesse serait de dire : aux Fils d’Israël.
    A tout Israël : lorsque Israël était encore tout entier réuni ; ainsi avant la séparation des deux tribus et demie d'avec le reste du peuple. (levangile.com).
[26] Au-delà, c'est-à-dire à l'est du Jourdain. Voir Nombres 32.19. Dans ce contexte cette expression fait naturellement supposer un auteur écrivant en Canaan, à l'ouest du Jourdain, lors même qu'il ressort de passages tels que 1 Samuel 14.10 et 1 Rois 4.24 que cette conclusion n'est pas absolument nécessaire. (levangile.com).
[27] Selon Rachi : Dans le désert. Ce n’est pas dans le désert qu’ils se trouvaient, mais dans les plaines de Moav ! Pourquoi parler du « désert » ? Parce que c’est dans le désert qu’ils L’ont irrité, lorsqu’ils ont dit : « Si seulement nous étions morts par la main de Hachem dans le pays d’Egypte… » (Chemoth 16, 3).
   Dans le désert. On a souvent rapporté les déterminations géographiques qui suivent à toutes les paroles que Moïse avait transmises à Israël de la part de Dieu depuis la sortie d'Egypte. Le désert et la plaine seraient les contrées traversées depuis ce moment en général. Souph serait le nom de la mer Rouge, que l'Exode appelle Jam souph : mer des roseaux (Exode 10.19 ; 15.22, etc.). Paran désignerait le désert de ce nom (Nombres 13.1) ; Tophal, le Wadi Taphilé, qui aboutit au sud de la mer Morte ; Laban, Libna (Nombres 33.20) ; Hatséroth, l'oasis de ce nom à l'entrée du désert de Paran ; Dizahab, qui signifie abondance d'or, une île riche en or dans le golfe élanitique. Mais la relation de tous ces termes avec le premier : au-delà du Jourdain ne se prête nullement à une telle interprétation, non plus que l'ordre dans lequel ils sont placés. Nous croyons qu'ils désignent uniquement les points principaux du pourtour du campement israélite.
   Dans le désert. Comparez Nombres 24.1 c'est la contrée des pâturages à l'est du Jourdain. (levangile.com).
   Comme on peut le constater, les commentateurs bibliques ne semblent pas être sur la même longueur d’ondes ! Les divergences existent et elles sont de taille.
[28] Selon Rachi : Dans la plaine A cause de la plaine, lorsqu’ils ont péché avec Ba‘al-Pe‘or, à Chitim, dans les plaines de Moav (Bamidbar 25, 1 et suivants).
   Dans la plaine : en opposition à la montagne qui borde à l'est la vallée du Jourdain. (levangile.com).
[29] Selon Rachi : Face à Souf. En ce qu’ils se sont rebellés à la mer des Joncs (souf), lorsqu’ils y sont arrivés, en disant : « Est-ce parce qu’il n’y a pas de sépultures en Egypte…? » (Chemoth 14, 11), et aussi lorsqu’ils se sont engagés dans la mer, comme il est écrit : « … Il se sont rebellés, à cause de la mer, dans la mer des Joncs » (Tehilim 106, 7), comme indiqué dans le traité ‘Arkhin (15a).
   Souph. Ce mot n'est jamais employé pour désigner à lui seul la mer Rouge ; il doit s'agir ci de quelque localité inconnue. (levangile.com).
[30] Paran, avec la préposition entre, ne peut désigner qu'une localité déterminée, et non toute une contrée comme le désert de Paran. Le mot signifie un lieu riche en cavernes ; et l'on sait qu'elles abondent en Palestine. (levangile.com).
[31] Tophel. Ce mot signifie chaux, calcaire ; localité inconnue. (levangile.com).
[32] Selon Rachi : Entre Paran et entre Tofel, et Lavan Rabi Yo‘hanan a enseigné : Nous avons parcouru tout le texte sans y trouver d’endroit appelé Tofel ou Lavan. Il s’agit ici, en fait, de reproches qu’Il leur a adressés pour avoir couvert (taflou) [d’injures] la manne qui est « blanche » (lavan) en disant : « … et notre âme est dégoûtée du pain misérable » (Bamidbar 21, 5), et pour s’être mal comportés dans le désert de Paran dans l’affaire des explorateurs.
   Laban signifie blanc ; il n'y a aucune raison de l'identifier avec le Libna de Nombres 33.20, près de Kadès. (levangile.com).
[33] Selon Rachi : Et ‘Hatséroth Dans la querelle de Qora‘h. Autre explication : Il leur a dit : « Au lieu de retenir la leçon de ce que j’ai fait à Miryam à ‘Hatséroth pour cause de médisance, vous avez calomnié Hachem. » (Sifri).
   Hatséroth. Si ce nom désignait ici l'oasis ainsi nommé Nombres 11.35 ; 33.17, il ne pourrait être placé après Paran et Libna. Le mot signifie enclos, et employé au singulier désigne un grand nombre de localités palestiniennes. (levangile.com).
[34] Selon Rachi : Et Di-Zahav. Il les a réprimandés à cause du veau d’or qu’ils avaient fabriqué par surabondance de l’or (zahav) en leur possession (Berakhoth 32a), comme il est écrit : « Je leur ai donné beaucoup d’argent, et de l’or ils en ont fait un Ba‘al. » (Hoché‘a 2, 10).
   Dizahab : une localité riche en or, mais inconnue. Si l'auteur eût voulu récapituler dans cette liste le voyage à travers le désert, il n'y eût pas introduit des noms complètement inconnus et non mentionnés jusqu'ici. (levangile.com).
   Preuve d’une falsification à grande échelle, d’autant qu’on arrive pas à localiser ces lieux sur une carte de la Péninsule arabique ?! On ne peut que supputer ? Aussi se pose cette question : Quelle religion suivent les gens de la Bible, et surtout quel Livre divin ? Et comment peuvent croire leurs Dirigeants religieux ?
[35] Selon les commentateurs, le prophètes Isaïe (ou Esaïe) annonçait notamment la venue d'un prophète sans père - biologique ou divin - : Le Messie fils de Marie (sur eux la Paix !). Est-il venu aux Fils d'Israël et aux Judaïsés, et à eux de refuser sa mission prophétique, de le reconnaître, de reconnaître et de suivre l'Evangile du NOM (Hachem). De vouloir sa mort, sa perdition. Sauf un petit nombre. Selon les commentateurs et historiens, se sont les Fils d'Esaü qui reprendront et diffuseront son message...
[36] Et non un prophète. On a dit : Dans une traduction de la Bible que je possède (Société Biblique Francaise), au bas de la page on peut lire "Voir Deut. 18.18 et 18.15" avec la note m [ 1 ].
   Les traducteurs disent donc eux-même que le prophète de Jean 1.21 est le même que celui annoncé par Moïse en Deutéronome 18.18, ce qui signifie qu'ils admettent que le prophète qui devait venir parmis les arabes et qui parlerait au nom de Dieu, et bien ce prophète viendrait après Jésus…. (islam-paradise.com)
[37] Selon les traducteurs et commentateurs : en hébreu רִבְבֹת קֹדֶשׁ (rivévot kodesh), dans certaines Bibles, rivévot est traduit par myriade, une myriade d'hommes signifie exactement dix-mille hommes. Le mot grec employé est μυριασιν murias », ce qui signifie 10 000. Murias est l'étymologie de myriade, c'est l'équivalent grec de révivot en hébreu.
[38]
Cette ville sujet à toutes les convoitises et les guerres sans fin, de notre temps. Cette ville et ses environs que le Sultan Hamdel Hamid refusa d'octroyer et de vendre à Herzl et sa délégation en son temps. De notre temps, tel n'est pas le cas du monde arabe et de ses dirigeants qui sont prêts, nous rabâche-t-on, à vendre et surtout à la laisser aux Hébreux, leurs cousins et frères !? Ceci pour une bouchée de pain et pour satisfaire leurs intérêts propres, leur ego. Trahissant ainsi l'enseignement prophétique, trahissant aussi et surtout la mémoire de ceux et celles qui tombèrent, naguère, en martyrs pour que cette ville et ses alentours deviennent royaume des Fils d'Ismaël, ville sainte, de confession islamique. Trahissant enfin la parole des Ecritures anciennes qui annonçait une bonne nouvelle pour cette seconde ville sainte ! Lucifer jubile, il est en transes !   


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

*Droits de reproduction et de diffusion réservés ; © Le Carrefour de l’Islam
  Usage strictement personnel. L'utilisateur ne peut traduire, exporter, publier tout document du site sans autorisation préalable. L’utilisateur du site reconnaît avoir pris
connaissance du droit d’usage, en accepter et en respecter
    les dispositions.
         Politique de confidentialité du site.

 


Retour au menu

Copyright © 2001 Le Carrefour de l'Islam. Tous droits réservés.
Cette page a été mise à jour le
13/10/10.

Classement de sites - Inscrivez le vôtre! annuaire