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Etudes | L'endroit béni : Paran - Bakka - Makkah |
Selon les Ecritures. |
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Au nom de DIEU, Allaha !
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !
La localisation de Paran - Pharan - Fârân - Partie I |
Avraham et son fils Ismaël. Brève historicité.
Selon l’Histoire sainte, Avraham[5] (sur lui la Paix !) aura son premier enfant avec une femme Copte[6], ancienne princesse d’Egypte, devenue, suite à un coup d’Etat, une esclave. Donc fille de sang royal.
Les Coptes, l’Egypte.
Généralement peuple méconnu des gens de la Bible (toranique & évangélique). On parlera plus, en langage courant, d’Egyptiens plutôt que de
Coptes[12]. Pourtant l’Histoire veut qu’on parle d’eux notamment avec le récit de Pharaon. Notons au passage que le Pharaonisme a toujours passionné les gens de la Bible dont les gens de l’Evangile de l’Hexagone, les gens du Dualisme avec les Pyramides et l'ancienne religion des Coptes. Rappelons également que les prophètes Moïse et Aaron (sur eux la Paix !) seront envoyés à deux peuples : le peuple copte représenté par Pharaon et le peuple hébreu descendants du prophète Jacob (sur lui la Paix ). Les gens de la Bible ne mentionnent pas ce point important de leur Histoire sainte. Pourquoi ?Les Coptes proches parents des Fils d’Ismaël.
Pour preuve :
L’habitude païenne des Coptes. La lettre d'Omar fils de Khattab au Nil.
En Egypte, avant la venue de l'Islam, les Coptes, bien que gens de l’Evangile, observaient des rites païens. Ainsi, tous les ans, en été, ils organisaient une grande fête durant laquelle ils sacrifiaient une belle jeune fille qui était désignée pour être la fiancée du Nil et qui, une fois richement parée, était jetée dans le fleuve. Les Egyptiens pensaient que ce rite était nécessaire pour plaire au Nil et qu'ainsi, ils pouvaient continuer à obtenir l'eau si précieuse pour irriguer leurs champs. Si le Nil était mécontent, pensaient-ils, il n'y aurait plus de crue et donc plus de récoltes.
Avec la venue de l'Islam, les Coptes demandèrent à `Amr, gouverneur en Egypte, la permission d'effectuer le sacrifice comme ils en avaient l'habitude. Mais celui-ci leur interdit cet acte immoral. Malheureusement, cette année-là la crue du Nil fut très faible et les récoltes mauvaises, au point que de nombreux paysans envisagèrent de quitter le pays. `Amr écrivit alors au Commandeur des Croyants, Omar fils de Khattab (que Dieu l’agrée !) pour prendre conseil auprès de lui.
Le Commandeur des Croyants approuva l'attitude de `Amr lorsqu'il refusa d'autoriser aux Coptes le sacrifice humain et écrivit donc une lettre adressée au Nil ainsi rédigée :
« De la part de l’esclave de Dieu et du Commandeur des Croyants au fleuve du Nil en Egypte. Ô Nil, si tu coules par ta propre volonté, alors ne coule pas. Mais si ton cours est contrôlé par Dieu le Tout Puissant, nous Le prions de te laisser continuer à couler
[16]. »Cette lettre fut jetée dans le fleuve, tel que le Commandeur l'avait ordonné. C'est alors que le fleuve eut tôt fait de déborder de son lit dans la même année, et l'on n'avait pas vu une telle crue depuis des années. De nouveau la contrée se mis à verdoyer, et les récoltes furent riches et les paysans heureux. C'est ainsi que fut mis un terme définitif à cette pratique hors du commun et inhumaine.
Les Montagnes de l’Histoire sainte, de la Révélation.
Trois montagnes[17] seront célèbres dans l’Histoire sainte : Sinaï, Séir et Paran. Leurs noms se trouvent mentionnés dans les textes bibliques et commentaires. Selon les exégètes, au Sinaï sera révélé la Torah aux Fils d’Israël. Puis, toujours pour eux, au Séir, l’Evangile du Nom (Hachem). Enfin, aux Fils d’Ismaël, à Paran, le sceau des Livres divins : Le Coran.
Paran, terre d’exil pour une partie de la famille abrahamique ?
Tel sera le Décret divin. Il fallait que cette famille vienne habiter dans ce lieu désertique, pour différentes raisons : 1) y construire la Première Maison divine sur terre, 2) y jouer un rôle de premier plan dans l’Histoire des Nations, et ceci pour apporter le Salut et la Délivrance aux nations, pour le monde invisible et visible. Message universelle et surtout avant la fin des temps, la fin du monde.
Où se trouve Pâran ? Topographie.
Selon les commentateurs bibliques : désert de la péninsule du Sinaï
[18], au sud de Qadesh. Lequel Qadesh[19] est : une localité située à 150 km environ au sud-ouest de Jérusalem. C’est pour cela qu’ils disent que les Fils d’Israël y campèrent durant la marche au désert (Bible. Nb. 12 16). De même, et toujours selon eux, les espions envoyés par Mochè (Moïse) en Canaan partirent du campement du désert de Parân (Bible. Nb. 13 3) Ils admettent également que c’était la patrie des Ismaélites.Traité Shabbath chapitre 9 Page 89 a
Rav Hisda et Rabba fils de rav Houna ont enseigné tous les deux
[20] : que signifie le nom « Sinaï », le mont où la « haine » des nations idolâtres est descendue. Ainsi Rav Yossi bar Hanina a enseigné : Le mont Sinaï possède cinq noms : désert de Tsin (allusion à mitsva), car les commandements ont été donnés à Israël ; désert de Kadesh (Sanctification), car Israël y a été sanctifié ; Désert de Kédémoth (Vocation), car Israël reçut sa vocation ici ; Désert de Paran (Multiplication), car Israël s’est multiplié ici[21] ; et Désert du Sinaï, car la haine des nations idolâtres naquit ici[22]. Et le nom de cette montagne est Horeb. (Source : Lire...)Sinaï ou Arabie ?
Ainsi la vie de Ismaël et de sa mère se passera, toujours selon la Bible[24], dans la péninsule du Sinaï. C’est là une erreur manifeste. En effet, Pâran, selon l’avis même des anciens chercheurs et historiens ; est : 1°) soit la Mecque et ses alentours, ou, 2°) le nom de la chaîne de montagnes entourant la Mecque. C’est-à-dire, ce lieu se trouve en Arabie, et non dans la péninsule du Sinaï comme le prétendre à tort les gens de la Bible. C’est là que se trouve aussi le désert de Béer-Shéva, c’est-à-dire, le désert du Puits-des-Sept ou le Puits-du-Serment : Zamzam[25].
Paran. Origine du nom.
Orthographié aussi : Pharan. D'où en arabe : Farân (
فا ران). Rappelons au passage qu'en arabe, la lettre p n'existe[26] pas. On a dit : le Mont Paran (ou Pharan) n’est autre que Makkah (la Mecque) et la terre du Hidjdjaz. Tout simplement parce que Paran était le nom d’un roi d’entre les rois des Amalécites[27] qui se sont partagé la terre. La terre du Hidjdjaz [28] fut attribuée à Paran, c’est pour cela que cette partie fut appelée : Paran[29].
[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Nom disposant de nombreux orthographes en langues comme : arabe, hébreu , syriaque, araméen, etc. Abraham, Ibrahim (arabisé).
[6] On a dit : Relatif aux chrétiens d'Egypte et d'Ethiopie. 2. Suite à la division de l’Empire romain, l’Égypte tombe sous la domination byzantine. Les croyances coptes s'intensifieront jusqu'à la conversion de tous les Chrétiens égyptiens. Deux siècles plus tard, le temple d’Isis sur l’île de Philae, dernier à vénérer la déesse, sera pris d’assaut. Avec lui s'éteindront définitivement les anciennes croyances égyptiennes. 3. Les Arabes ont profité des troubles de l’Égypte byzantine pour envahir les terres quelques années plus tôt. Sous le commandement d’Amr, les troupes musulmanes soumettent la ville d’Alexandrie et s’emparent de la totalité du pays. L’Égypte sera annexée par l’Empire des Omeyyades puis des Abbassides. La population sera rapidement islamisée, abandonnant définitivement les croyances coptes. (linternaute.com)
Autre : Nom donné aux Chrétiens d'Ethiopie et d'Egypte. Langue liturgique de l'Eglise copte, qui vient de l'ancien égyptien mais qui est écrite avec un alphabet qui ressemble au grec… (.mediadico.com).
Autre : Le copte désigne une langue descendant de l'égyptien ancien. Ce terme provient du mot grec "Αίγύπτιος ", soit "Égyptien". (futura-sciences.com)
Autre : Nom des chrétiens d'Égypte. Les coptes sont de la secte des Jacobites ou Eutychéens. 2. La langue copte, ou, simplement, le copte, l'idiome de transition qui s'est parlé en Égypte depuis l'introduction du christianisme, qui est éteint maintenant, et qui a les plus grandes ressemblances avec l'ancien égyptien. C'est cette ressemblance qui a permis de pénétrer dans l'interprétation des textes hiéroglyphiques.
Son application seule [du principe que le système graphique égyptien employa simultanément des signes d'idées et des signes de sons] a pu me conduire à la lecture proprement dite des portions phonétiques, formant en réalité les trois quarts au moins de chaque texte hiéroglyphique ; de là est résultée la pleine conviction que la langue égyptienne antique ne différait en rien d'essentiel de la langue vulgairement appelée copte ou cophthe ; que les mots égyptiens écrits en caractères hiéroglyphiques sur les monuments les plus antiques de Thèbes et en caractères grecs dans les livres coptes ont une valeur identique et ne diffèrent en général que par l'absence de certaines voyelles médianes, omises, selon la méthode orientale, dans l'orthographe primitive. [Champollion, Gramm. égypt. Introd. p. XVIII]. (reverso.net)
[7] Terme biblique qui semble être emprunté des Perses, gens du Dualisme. En effet : 1. Le mot « liberté » a été emprunté au vocabulaire des gens du libre-arbitre, à l’instar des Perses, gens du Dualisme (ou Magisme), par les gens de la Synagogue et de la Torah. Après leur retour de Babel, ils emporteront avec eux l’influence du Dualisme (ou Magisme). Aussi, notera-t-on que les gens de la Synagogue et de la Torah aiment rappeler, à qui veut bien les entendre, qu’ils sont fils de la femme libre : Sarah, et non fils de la Délaissée : Agar ! Et pour elle donc aucun n’héritage (matériel) est à espérer et à attendre de son mari Abraham (sur lui la Paix !). Il est bon de rappeler aux gens de la Bible que les Prophètes ne laissent aucun héritage matériel à leurs descendants (maisons, or, argent, etc.) après leur mort. 2. Les Persans ont été ainsi appelés, parce qu’ils n’ont pas subi une domination étrangère disent-ils, depuis Gyomarth jusqu’à l’arrivée de l’Islam. 3. Le Laïcisme fils du Dualisme (loges, sectes occultes, franc maçonnerie), de la Philosophie athée, aime employer ce mot à la mode depuis 1789... Pour signifier qu'il a la main mise, la haute main sur les affaires politico-religieuse de gens de l'Evangile comme ceux de la Torah.
[8] Dans la Bible, nous lisons :
י וַתֹּאמֶר, לְאַבְרָהָם, גָּרֵשׁ הָאָמָה הַזֹּאת, וְאֶת-בְּנָהּ: כִּי לֹא יִירַשׁ בֶּן-הָאָמָה הַזֹּאת, עִם-בְּנִי עִם-יִצְחָק.
10 et elle [Sarah] dit à Abraham: "Renvoie cette esclave et son fils; car le fils de cette esclave n'héritera point avec mon fils, avec Isaac."
Question : Se peut-il qu’une femme parle ainsi à son mari, lequel a eu un enfant légal avec une autre épouse, et avant son consentement ? Et comment peut-elle donner un avis sur l’héritage, avis contraire à la Loi divine de l’époque ? Qui est-elle pour juger ainsi qui doit hériter ou non après sa mort ? Elle n’a aucune compétence, et surtout aucun droit au regard de la Loi divine. De plus, pourquoi cherche-t-elle à briser les liens de parenté ? A demander à son époux d’expulser sa seconde épouse et son fils ? Qui accepterait pareille demande ? Pareille tractation, ingérence ? Aucun esprit censé et surtout pas un prophète. Enfin, comment peut-on dire, qu’il fut dit de la part de Dieu à Avraham : « obéis à sa voix » (שְׁמַע בְּקֹלָהּ) ? Comment une femme aurait-elle autorité sur un Prophète ? Obéir à sa parole ? Parole n’ayant aucun rapport, de près ou de loin, avec la Loi divine. Enfin, n’est-ce pas faire mentir, menteur, le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha ? Transgresser la Loi ?
En suivant la parole [présumée] de Sarah (parole tronquée), les gens de la Bible (toranique + évangélique) ne commettent-ils pas une lourde erreur ? Une erreur qui leur sera fatale. Ils voudront briser tout d’abord les liens de parenté de la famille d’Avraham. Secundo : Attiser haine et inimitié entre familles : famille de Sarah, d’un côté, et famille de Hagar de l’autre. Troisièmement : Les répercussions seront terribles, puisque plus tard, les gens de la Synagogue et de la Torah prendront ceci comme argent comptant. N’appelleront-ils pas alors les gens de la Terre à chasser à tout jamais les descendants d’Avraham et de Hagar de leurs cœurs, voir de leur présence ? A devenir anti-sémites comme eux, anti-hamites (chamites) comme eux ? Négationnistes et revenchards comme eux ? Pourquoi tant de haine ? Pourquoi l'homme libre devrait-il suivre les gens de la Synagogue et de la Torah, les écouter aveuglément ? En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[9] Distance entre Jérusalem et Makkah : 765 miles ou 1232 km
[10] Ou Ketoura. Les fils de Ketoura sont : Zimrân, Yokchân, Medân, Midyân, Yichbak et Chouah. Yokchan engendra Cheba et Dedân ; et les fils de Dedân furent les Achourim, les Letouchim et les Leoummim... (Bible. Thora. Gen. 25 1 et sv.).
Ce qui signifie en clair qu’Agar donnera naissance à un seul enfant : Ismaël, quant à Ketoura, elle aura donnera naissance à de nombreux enfants. Et tous sont (et seront) des proches des Fils d’Israël. Et contre ces derniers, Sarah ne dira rien, ni le texte biblique ! Pourquoi ?
Lesquels seront des proches des Fils d’Israël (et non des juifs : gens de confession judaïque, qui peuvent être, eux, d’une autre descendance que les Fils d’Israël). Ne pas confondre ! Et ne pas mélanger entre nationalité et religion. Le judaïsme ne saurait être une nationalité et une religion comme voudrait nous le faire entendre l'idée reçue...
[11] Non reconnue par les gens de la Synagogue et de la Torah. Aussi à Rachi, commentateur de la Torah, d’écrire :
“Des concubines Il manque le yod à la terminaison du pluriel en im de pilagchim (« concubines »). C’est parce qu’Avraham n’a qu’une seule concubine, Hagar, c’est-à-dire Qetoura. Les épouses ont une ketouva (« contrat de mariage »), pas les concubines, comme indiqué dans la guemara (Sanhèdrin 21a) à propos des épouses et concubines de Dawid.”
Propos non retenus par les gens de l’Islam traditionnel. Les gens de la Torah ont donc des ‘cousins’ qu’ils veulent ignorer et refusent de reconnaître à part entière !? Abraham (sur lui la Paix !) était donc plus que bigame.
[12] Les habitants d’Egypte, sont pour les exégètes, généalogistes et historiens soumis, les Coptes. Descendants de Ham (ou Cham) fils de Noé. Misraïsm enfanta : Copte et Berbère. Les vrais habitants de l'Égypte sont donc des Coptes. De nos jours, et parmi les gens de l’Evangile d’Europe et d’ailleurs, le terme copte désigne uniquement ceux qui sont comme eux : gens de l’Evangile. L'Église copte fut fondée, dit-on, par saint Marc l'Évangéliste et elle se considère donc comme une église apostolique.
[13] Mentionné par Al-Haythamî dans Majma` Az-Zawâ’id, volume 10, p. 62 ; il dit : rapporté par Tabarânî, ses narrateurs sont ceux du Sahîh.
[14] Par Agar, mère d’Ismaël.
[15] Mentionné par Haythamî, volume 10, p. 62 ; il dit : rapporté par Tabarânî, selon deux chaînes de narrateurs, l’une d’elle étant une chaîne du Sahîh. Il fut également rapporté par Hâkim selon la deuxième transmission. Il le jugea authentique selon le critère des deux Cheikhs, jugement partagé par Dhahabî, volume 2 p. 753, et selon Zuhrî : le lien de parenté désigne le fait que la mère d’Ismaël était des leurs.
Ici, le Messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) donne aux Coptes plus de droits que les autres peuples, car ils bénéficient de la dhimmah c’est-à-dire du pacte de Dieu et de Son Messager, et le pacte de la Communauté islamique, un pacte digne d’être honoré et soigné. Ils disposent également de liens de parenté et de sang qui leur sont exclusifs dans la mesure où Hagar était des leurs ainsi que Maria la Copte qui donna au Prophète – (sur lui Prière et Paix !) – un fils Ibrahîm.
[16] La Nature et les forces de la Nature n’ayant aucun rôle à jouer dans ce domaine. Le Nil, dit-on, est un des Fleuves du Paradis sur terre. Il ne peut couler que selon la science, la volonté et la puissance du divin Créateur. N’en déplaise aux critiques, aux gens de l’Athéisme, de la Mécréance, de la Philosophie, du monde scientifique ! La planète Terre et tout ce qu’elle contient appartient au divin Créateur, Il en est le Seul et Unique héritier au Jour des Comptes !
[17] On a dit : La Palestine est un pays de montagnes et de vallées (Deutéronome 11/11-12), mais qui présente peu de sommets importants.
Trois chaînes orientées du Nord au Sud se succèdent plus ou moins parallèlement en partant de l'Ouest :
1. Les monts de Judée qui se prolongent par les montagnes de Samarie et la chaîne du Carmel. On y trouve en particulier depuis le Sud les collines de Jérusalem, la montagne de Sion, Morija et la montagne des Oliviers (Ps. 125/1-2 ; 48/3 ; Gn. 22/2 ; 2 Chr. 3/1 ; Zach. 14/4) ; les montagnes d'Ephraïm (Jos. 17/15) avec le mont Ebal au Nord et le mont Garizim au Sud (Dt. 11/29 ; Jos. 8/33); puis, en tournant vers l'Ouest, la chaîne qui aboutit au mont Carmel (1 R. 18/19).
2. Les monts de Galilée, à partir de la montagne de Guilboa (1 S. 31/8) ; le mont Thabor s'élève, isolé, au bord de la plaine d'Esdrélon (Jug. 4/6). Les collines bordent à l'Ouest le lac de Galilée et se prolongent au Nord par la chaîne beaucoup plus élevée du Liban (Dt. 3/25 ; Jug. 3/3).
3. Une chaîne montagneuse à l’Est du Jourdain présente, à partir du Sud de la mer Morte : la montagne de Séir (Gn. 36/8) et le mont Hor (Nb. 20/22-25), les monts Abarim (27/12 ; 33/48), le mont Nebo (v. 47 ; Dt. 32/49) ; après avoir bordé tout le cours du Jourdain, souvent sous forme de plateau élevé, la chaîne aboutit à l’Hermon (Dt. 3/8). (pointkt.org)
On a dit : "Pour les Hébreux, l'Arabie est de l'autre côté du Golfe d'Aqaba. Pour les Romains, la péninsule arabique est divisée en trois parties :
Arabia Deserta, le désert interieur de la péninsule arabique.
Arabia Felix, le sud de la péninsule qui contient aujourd'hui le Yémen
Arabia Petraea, la frontière de la province romaine contenant le royaume Nabatéen (Jordanie moderne), le sud de l'actuelle Syrie, la péninsule Sinaï et le nord-ouest de la péninsule arabique. Bordée au nord par la Syrie romaine, à l'ouest par la Judée et la province d'Egypte à l'est.
« Il n'existait aucune tradition juive sur l'emplacement du Sinaï. Pas plus que sur l'itinéraire emprunté par les Hébreux à leur sortie d'Egypte. Voici donc le cas de figure où ce sont les seuls chrétiens qui ont identifié - et balisé - un ensemble de sites propres à l'Ancien Testament. De façon empirique, déductive, en s'appuyant sur la Septante, les «enquêteurs» ont fixé une route qui, certes, ne tenait guère compte des contradictions toponymiques entre le livre de l'Exode et le livre des Nombres. Mais qui, au fond, n'était pas moins vraisemblable qu'une autre.
En vérité, débats et divergences ont agité les concernés dès la naissance de cette tradition. Certains placeront la Sainte Montagne dans le djebel Serbal. Ou vers le djebel Chomer. Voire sur le volcan éteint de Hala el-Badr. A travers les siècles, au moins 25 «monts Moïse» seront ainsi revendiqués. Les dernières plaidoiries remontent à la fin des années 1990. Un archéologue anglais, Lawrence Kyle, militera bruyamment pour la montagne Blanche et l'Arabie saoudite. En écho, un historien italien, Emmanuel Anati, lui renverra le mont Safron et le Néguev, en Israël. Dans leur immense sagesse, les exégètes lucides admettent que toutes ces discussions n'ont aucun sens. Et qu'il n'est qu'un lieu saint, que l'on nomme Sinaï, Horeb ou Moïse: c'est ce mont sacralisé par la tradition monastique. »" (Source : fr.wikipedia.org).
Le grand problème du monde biblique (toranique + évangélique) situer les lieux, les villes ou villages, les monts ou montagnes de leur Histoire sainte. Et la Bible, dans ce domaine, loin d’être un support, est un sujet de verse et de controverse.
On remarquera donc, dans l’Histoire des nations, seule la communauté mohammadienne est à même de présenter avec certitude le lieu de la Révélation du sceau des Livres divins : Le Coran. De même, le Sinaï pour la Torah, Séir pour l’Evangile (au singulier).
[18] On a dit : Au pied de Ein Avdat, on retrouve les passages qui se déroulent auprès d’une source. Episode d’Agar l’esclave Egyptienne, mais aussi de la femme d’Isaac. A chaque fois qu’il y a rencontre d’une femme au bord d’un puits, il y a une histoire d’alliance :
Gn16,7 « L’Ange du Seigneur la rencontra prés d’une certaine source au désert, la source qui est sur le chemin de Shur. » Révélation de Dieu à Agar : « j’ai vu celui qui me voit » Gn16,13. Elle ne voyait pas puis elle voit le puits, ce n’est pas comme un miracle, mais Dieu ouvre les yeux d’Agar, puis Dieu fut avec Ismaël (mais aussi avec les autres…). Le désert de Parân est le Sinaï Nord qui aboutit dans le Néguev. Les deux frères sont alors séparés et ils se retrouveront à la mort d’Abraham à Hébron qui est le lieu de l’amitié. (bstcolecath.free.fr)
[19] En hébreu : saint.
[20] Propos qui n’engagent que leurs auteurs.
[21] Parole insoutenable. Paran appartient à l’histoire des Fils d’Ismaël, non des Fils d’Israël. Et à Paran, c’est là qu’ils vécurent et se multiplièrent. L’histoire des Fils d’Israël se déroulera dans la province nord de l’Arabie : au Châm, à Canaan, en Terre sainte. Ne pas confondre !
[22] Propos dénué de tout fondement. Le Sinaï nous apprend plutôt que, loin d’accepter la Torah, les Fils d’Israël la refusèrent dans un premier temps. Il fallut un Ordre divin pour cela.
[23] Le message monothéiste date d’Adam. Il sera repris par Noé et tous les prophètes après lui. Mais les Fils d’Israël et les Judaïsés, et contrairement à leur prétention, ne seront pas fidèles à ce message dès leurs premiers pas hors d’Egypte. Ne voudront-ils pas en venir à l’adoration d’idoles (Coran VII 138) ? Grande sera alors la colère de leur prophète : Mochè (Moïse) (sur lui la Paix !). Ce récit est passé sous silence par les gens de la Synagogue et de la Torah. Puis, n’en viendront-ils pas à adorer le ‘Veau’ fabriqué par Mikha (Michée-Samirie) et non Aharon (Aaron-Haroûn) (sur lui la Paix !) ?
[24] Les gens de la Bible parlent, eux, de Paran comme se trouvant dans le désert de la péninsule sinaïque, au sud de Qadesh. C’est pour cela qu’ils disent que les Fils d’Israël y campèrent durant la marche au désert (Bible. Nb. 12 16). De même, et toujours selon eux, les espions envoyés par Mochè (Moïse) en Canaan partirent du campement du désert de Parân (Bible. Nb. 13 3) Ils admettent également que c’était la patrie des Ismaélites.
[25] C’est là le puits de Ismaël fils d’Avraham (sur eux la Paix !). Il s’y trouve cette eau sainte, bénite, miraculeuse donnée à Agar et son fils. Récit inconnu du monde biblique. Selon eux, Agar et son fils vivront plutôt dans le sud du Sinaï ?
[26] Excepté pour les Egyptiens. Ainsi, l’Arabe dira : Barîs au lieu de Paris, en prenant soin de prononcer le s à la fin, à l’inverse du français.
[27] Arabe : amaliq.
[28] Ou Hijaz.
[29] D’après une personne de l’Evangile qui s’islamisa, puis écrira un ouvrage : "Présent ingénieux pour la réfutation aux gens de la croix".
و في كتاب (تحفة الأريب في الرد على أهل الصليب) الذي ألفه الشيخ عبد الله الترجمان و كان مسيحياً ثم أسلم قديماً يقول : إن جبال فاران هي مكة و أرض الحجاز لأن فاران اسم رجل من ملوك العمالقة الذي اقتسموا الأرض فكان الحجاز لفاران فتسمى القطر باسمه.
Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.
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Cette page a été mise à jour le
13/10/10.