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Etudes

L'endroit béni : Paran - Bakka - Moriyya - Makkah

Selon les Ecritures.

 

- Moriyya (מוריה) - Moriah (الْمُرِيَّا) - Morija -

Le pays de Moriah - en Terre sainte ou en Terre d'Arabie ?

إسم (المريا) في التوارة


Au nom de DIEU, Allaha !
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !

P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

L’installation de la sainte famille. 

   Agar (ou Hagar), mère d’Ismaël, fut, selon les historiens, la première personne à s’installer à la Mecque, suivie par des caravaniers de la tribu arabe des Djorhoums. Cette caravane à la recherche d’un point d’eau pour s’installer, bivouaquer, se dirigea vers ce lieu et demanda toutefois à Agar la permission de s’y installer. Elle les autorisa à condition que la source lui appartînt personnellement. La condition fut acceptée.
   C’est ainsi que la Mecque prit naissance. Abraham (sur lui la Paix !) revint rendre visite à sa famille laissée à la Mecque. Dieu lui dit en songe d’offrir en sacrifice son fils (V. Coran XXXVII 102 et sv.) 

Ismaël. Sa vie, son œuvre. Bref exposé. 

    Ismaël (sur lui la Paix !) ayant atteint sa majorité, se maria à une femme des Djorhoums, et non comme le veut la Bible, avec une femme égyptienne, une femme copte. Puis, sur recommandation de son père, il se séparera d’elle pour en épouser une autre.
   Un certain temps se passa. Abraham (sur lui la Paix !) retourna voir son fils à la Mecque pour lui annoncer que son Seigneur lui ordonnait d’édifier la Maison de Dieu, la Ka’bah (V. Coran III 96 ; II 125 et sv.)
   La construction terminée, Abraham (sur lui la Paix !) monta sur le mont nommé Abou Qobeys, le plus proche de lui et appela les gens, selon l’ordre de son Seigneur (Coran XXII 27). Il lança son appel[5] à droite et à gauche comme fait le héraut lors de l’appel de la prière :
   « O gens ! Dieu a édifié pour vous une Maison, faites-y le Pèlerinage[6] » 

La terre d’Arabie. La terre de Paran.  

   Ismaël (sur lui la Paix !) vécut non dans la péninsule du Sinaï, mais bien en terre d’Arabie, à la Mecque. Laquelle était alors peuplée par la tribu arabe des Djorhoums, d’origine yéménite, issue de la grande tribu de Qathân et à laquelle appartenait l’épouse d’Ismaël (sur lui la Paix !).
   Ismaël (sur lui la Paix !) fut envoyé comme prophète à cette tribu, et à tous les habitants du Hidjâz, formé par les Amalécites[7]. Il eut douze enfants. Nâbayoth en était l’aîné et un maillon de la chaîne sublime qui se termine à Ahmad-Mohammad (sur lui Prière et Paix !), le Sceau de la Prophétie. 

Début de l’idolâtrie en terre d'Arabie.  

   Le début de l’idolâtrie chez les Arabes ‘Adnanéens : lorsqu’ils partaient en voyage pour leur approvisionnement, les gens, en quittant la Mecque, prenaient l’habitude de se munir d’une pierre du Territoire sacré. Lorsqu’ils faisaient halte, ils la posaient sur le sol et se mettaient à tourner autour d’elle, telle la marche autour de la Ka’bah et invoquaient Dieu. Quand ils repartaient, ils reprenaient la pierre et la même pratique se répétait à chaque station[8].
   Après la mort de celui qui instaura cette habitude et avec le temps, naquit une génération ignorante. Elle vit en ces pierres dressées des dieux qui leur permettaient de se rapprocher de Dieu, le Très Haut, Seigneur du Sanctuaire et du Territoire sacré[9]. Ce fut le début de l’idolâtrie.
   Quant aux statues, le premier qui les avait introduites, de Châm[10] au Hidjaz, fut ‘Amr fils de Lobey le Khoza’ïte. Cet homme, au cours de l’un de ses voyages, vit à Châm les gens rendre un culte aux statues.
   Il leur dit : « Que signifie cette adoration consacrée à ces statues ? »
   Ils lui dirent : « Nous leur rendons un culte, car elles apportent pluie et victoire quand nous les supplions. »
   Il leur dit : « Pouvez-vous m’en offrir une que je transporterai en Arabie pour l’adorer ? »
   On lui en remit une, nommée Hobal. Cette statue transportée, fut érigée face à la Ka’bah et y resta jusqu’à la prise de la Mecque par le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !).
   Ce jour-là, elle fut démolie ainsi que les trois cent soixante idoles qui s’y trouvaient. Grâce à Dieu, le Temple sacré et toute la Mecque en furent totalement purifiés.
   ‘Amr, selon les historiens, était aux yeux des Mecquois un personnage respectable et saint. Il leur élaborait des lois qu’ils respectaient, il introduisait des innovations qui les satisfaisaient. Il fut le premier à changer la religion d’Abraham et d’Ismaël (sur eux la Paix !) au Hidjaz, cette région d’Arabie, comme en témoigne d’ailleurs cette parole prophétique :
   « J’ai vu ‘Amr fils de Lobey traîner ses entrailles en enfer. Il fut le premier à changer la religion d’Ismaël en élevant des statues et en instaurant (des innovations comme :) la bahîra (chamelle à deux portées. On lui fendait l’oreille dans le sens de la longueur, signe qu’elle était sacrée, taboue.), la sâhïba (la chamelle qu’on vouait aux divinités si le vœu formulé était exaucé.), la wasîla (brebis qui a donné dix petits en cinq portées doubles (des jumeaux) )et le ham (le chameau étalon qui engendré dix portées. Il devenait alors sacré, tabou. Tous ces genres d’animaux étaient sacrés. On les laissait paître librement jusqu’à la mort.)
   Notons que ce culte que les Arabes associateurs rendaient à leurs idoles, consistait à les toucher avant de partir en voyage, et ils faisaient de même, à leur retour, avant de rentrer chez eux.
   A l’avènement de l’Islam, certaines personnes ressentirent une certaine gêne pour accomplir leurs nouveaux rites. Mais leur Seigneur de les rassurer (Coran II 158) 

Le monde arabe. De quoi est-il composé ?  

   Selon les historiens et chercheurs, les Arabes se divisent en trois catégories distinctes :  

   1. une disparue : les tribus de Tasm et Jadîs qui s’entretuèrent et périrent. ‘Ad et Thamoûd exterminés par leur Seigneur (V. Coran LXIX 5-6).
   2. Une de souche qui comprennent, toujours selon les historiens et chercheurs, tous ceux dont la généalogie remonte à Ya’rob fils de Yachjob, fils de Qathân, fils de Aber, fils de Chalikh, fils d’Arfakhachdh, fils de Sem, fils de Noé (sur lui la Paix !). Les Qahtânéens peuplèrent, dit-on encore, le Yémen pendant un certain temps, puis les tribus se répandirent en Arabie et à Châm (soit, actuellement : la Palestine, la Jordanie, la Syrie et le Liban). La tribu de Djorhoum est, elle, l’une des tribus qui se fixa à la Mecque et ses environs.
   Leurs cousins paternels sont les Amalécites et les Fils d’Amîm. Les Amalécites s’établirent au Hidjâz, en Arabie, à Châm, en Egypte et dans les pays avoisinant la Péninsule arabique. 
   3. Les Arabes arabisés. Ce sont les descendants d’Ismaël. Appelés ainsi parce qu’Abraham (sur lui la Paix !) ne descendait pas de Ya’rob, mais de Aber fils de Chalikh, fils d’Arfakhachdh, fils de Sem, fils de Noé (sur lui la Paix !). Selon la Bible : Arpakshad engendra Shèlah et Shèlah engendra Eber. A Eber naquirent deux fils. Le premier s’appelait Pèleg, car en son temps la terre fut divisée et son frère s’appelait Yoqtân. Yoqtân engendra Almodad, Shélef, Haçarmaweh, Yérah, etc. (V. Bible. Noa'h/Gen. 10 24-25). 

Le pays de Moriyya. 

ב וַיֹּאמֶר קַח-נָא אֶת-בִּנְךָ אֶת-יְחִידְךָ אֲשֶׁר-אָהַבְתָּ, אֶת-יִצְחָק, וְלֶךְ-לְךָ, אֶל-אֶרֶץ הַמֹּרִיָּה; וְהַעֲלֵהוּ שָׁם, לְעֹלָה, עַל אַחַד הֶהָרִים, אֲשֶׁר אֹמַר אֵלֶיךָ.

وَحَدَثَ بَعْدَ هَذِهِ الامُورِ انَّ اللهَ امْتَحَنَ ابْرَاهِيمَ فَقَالَ لَهُ: «يَا ابْرَاهِيمُ». فَقَالَ: «هَئَنَذَا». فَقَالَ: «خُذِ ابْنَكَ وَحِيدَكَ الَّذِي تُحِبُّهُ اسْحَاقَ وَاذْهَبْ الَى ارْضِ الْمُرِيَّا وَاصْعِدْهُ هُنَاكَ مُحْرَقَةً عَلَى احَدِ الْجِبَالِ الَّذِي اقُولُ لَكَ».

   Selon la Bible, il fut dit à Abraham : « …Pars, pour le pays de Moriyya, et là, tu l’offriras en holocauste sur celle des montagnes que je t’indiquerai. » (Gen. 22 2)

   Décryptage.

On a dit :

فقد حرف أهل الكتاب اسم الذبيح، وحرفوا اسم المكان المعظم الذي جرت فيه أحداث القصة، فسمتها التوراة السامرية " الأرض المرشدة ". فيما سمته التوراة العبرانية " المريا "، ولعله تحريف لكلمة " المروة "، وهو اسم لجبل يقع داخل المسجد الحرام في مكة المكرمة اليوم، أي في المكان الذي درج فيه إسماعيل. saaid.net

   Changement de nom : On peut s'attendre que le vocable "Marwah" (origine) ait été changé par le vocable "Moriah". Car "Marwah est le mont qui se trouve à l'intérieur de la Mosquée sainte à Makkah aujourd'hui. Soit l'endroit où se trouve Ismaël (sur lui la Paix !).  

   Partir vers...

   Pars oui, mais pour quel pays ? Où se trouve-t-il ? Plusieurs réponses à ce sujet. En effet, pour l'exégète biblique, il peut s'agir : 1) d'un pays ou région ou ville, 2) d'un mont (élevé) ou d'une montagne et la colline sera Sion, 3) désigne plutôt une qualité, l'enseignement ou la Crainte de Dieu...
   On a dit encore : 1) un pays, en l'occurrence le pays des Amorites, 2) une région : la région de Jérusalem. 3) une ville : Jérusalem, 4) un mont : le mont Sinaï...
   En clair, les commentateurs bibliques avouent ne pas savoir ! Selon l’ancienne version syriaque : parle du pays des Amorites, tandis qu’une vieille tradition juive déjà représentée en 2 CH. 3. 1. L’identifie à la région de Jérusalem, la montagne indiquée étant la colline de Sion.

   Nous dirons : C’est là une erreur manifeste. En effet Abraham (sur lui la Paix !) sortit avec son fils et prit le chemin de Mina, là où se trouve la « montagne du Seigneur », le pays de Moriyya. Soit, en terre d’Arabie et non à Châm, à Jérusalem comme le veut la tradition biblique. Et Dieu est plus Savant ! 

   Autre : RACHI : Au pays de MoriaA savoir Jérusalem. Ainsi : « A bâtir la maison de Hachem à Jérusalem, sur le Mont Moria » (II Divrei haYamim 3, 1). Et nos rabbins ont expliqué que c’est de là qu’est venu l’enseignement (horaa) pour Israël (Ta‘anith 16a, Beréchith raba 55, 7). Quant au Targoum Onqelos, il traduit l’expression par : « le pays du culte », à savoir le culte de l’encens lequel faisait appel à la myrrhe (mor), au nard et à d’autres plantes aromatiques. (sefarim.fr)
   Dans la Genèse 22,2, Dieu dit à Abraham : « Va-t-en vers la terre de Moriah ». Rachi explique que la terre de Moriah, c'est Jérusalem, comme il ressort des Chroniques II, 3, 1 : « Salomon commença à construire la maison de Dieu à Jérusalem sur le mont Moriah ». « Ce mont Moriah » , continue Rachi, « est la montagne où Israël a reçu un enseignement des Prophètes comme il est dit dans le Psaume ».
   La leçon de Rachi sur ce verset est tirée du Talmud (Taanit 16a) . Nous voyons là-bas que deux Amorayim (sages du Talmud), Rabbi Lévi bar 'Hama et Rabbi 'Hanina, expliquent différemment le mot « Moriah ». L'un dit qu'il s'agit d'un endroit où un enseignement a été donné à Israël, l'autre d'un endroit où la Crainte a été inspirée aux idolâtres.
   Dans ce cas, Moriya peut vouloir dire « crainte de Dieu » ou « enseignement de Dieu ». (fr.wikipedia.org)

   Autre : La tradition a associé le « pays de Moriyya », dont aucun n’autre texte ne parle, au mont du Temple de Jérusalem (2 Ch 3, 1). Le nom Moriyya ou Moriah est interprété dans le récit biblique à partir de la racine du verbe hébreu raah, qui signifie « voir » (Gn 22, 14) que l’on retrouve dans le nom donné par Abraham au lieu où se situe l’événement : « le Seigneur pourvoit » (Gn 22, 8) et dans la phrase répétée par la tradition : « le Seigneur apparaît », littéralement : « le Seigneur est vu ». Ce verbe est d’ailleurs important pour le sens de ce passage : Abraham « vit l’endroit de loin » (Gn 22, 4) ; il dit à Isaac : « C’est Dieu qui pourvoira » (Gn 22, 8) ; il « vit un bélier » (Gn 22, 13). La « vision » du patriarche va coïncider avec celle de Dieu. Après son cheminement, Abraham découvre et proclame la « providence » de Dieu.
La traduction grecque de la Septante a traduit ce nom propre par « mont élevé » ; la traduction latine, celle de la Vulgate, par « pays de vision ». (Source : BIBLIA).

  
   Autre : O. Maurel d'écrire : La Bible de Jérusalem fournit ici une précieuse indication. Le pays de Moriiya où Yahvé envoie Abraham n'est autre que Jérusalem. Or la même édition de la Bible nous apprend que dans ce même lieu se trouvait un "brûloir" à enfants (note de Lévitique, 18, 21) et que le rite des sacrifices d'enfants s'était introduit en Israël. (Source : POUR UNE RÉINTERPRÉTATION DU PERSONNAGE D'ABRAHAM Abraham est-il un exemple d'obéissance ou d'objection de conscience? Olivier Maurel)
   Depuis qu’Abraham est en pays païen, le mot DIEU a été constamment employé. Le récit commence par LEDIEU, la divinité, mit Abraham à l’épreuve. Cette divinité n’est pas nécessairement Yhwh. Le rédacteur sait jouer entre "le dieu" et "Dieu". Les traductions courantes négligent souvent ce "détail" ! Il est probable que ce récit a une origine indépendante. Il partait d’une étiologie sur le nom de "Yhwh Yirèh" et était destiné à montrer que Yhwh ne voulait pas de sacrifice humain. Le rédacteur de la Genèse l’a adapté au nouveau contexte, la "montée" d’Isaac vers Dieu. L’offrande des premiers-nés était un rite invétéré dans la religion cananéenne et les Fils d’Israël le pratiquèrent jusqu’à leur déportation à Babylone, cela en dépit de l’enseignement des prophètes. (
Abraham, père des croyants)
   Nous dirons : A chacun son rite. Le rite des gens du Sabéisme, du Paganisme, etc., ne saurait être mis sur un même pied d'égalité que le rite (ou tradition) instituté par le Seigneur des mondes. L'un dessert Lucifer, l'autre est d'institution divine. Le sens et le but n'étant pas le même. 

   Autre : Avis contradictoire, biblique. Mais revenons à Abraham. Lorsque Dieu avait voulu le mettre à l'épreuve en lui demandant de lui sacrifier son fils, Il lui avait parlé ainsi : « Prends ton fils, ton unique que tu aimes, Isaac, et va-t'en au pays de Moriyya ; là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai » ( Gn 22, 1).
   Question : « Cette montagne de Dieu, de toute évidence élevée et solitaire, du pays de Moriyya, est-elle le mont Moriyya ? »
   Réponse : « Non ! Comme je l'ai expliqué dans mes ouvrages, la montagne du sacrifice, dans le pays de Moriyya, c'était le mont Sinaï, dans la région de la mer Morte ». (Source : Temple de Salomon - Sinaï -
Le mont Sinaï,  Har Karkom, le Vatican)

   Autre : Au pays de Morija : le pays dont la montagne appelée Morija était le point central. Ce pays ne portait probablement. pas encore ce nom, qui ne peut guère lui avoir été donné qu'à la suite de l'événement raconté dans ce chapitre (comparez verset 14).
   Morija signifie, en effet, apparition de l'Éternel. Ce mot aura remplacé, dans la tradition qui est à la base de notre récit, l'expression même que Dieu a employée en parlant à Abraham. Ce mot ne se retrouve dans tout l'Ancien Testament que dans 2 Chroniques 3.1, où il désigne la colline sur laquelle fut bâti le temple de Jérusalem.
   Quelques interprètes, qui n'admettent pas l'identification de ces deux localités, pensent qu'il est ici question de Moré, près de Sichem (12.6). Mais de Béerséba, où il habitait, Abraham n'aurait, pas pu arriver en trois jours (verset 4) ; jusqu'à cet endroit qui en est éloigné de trente-cinq lieues, tandis qu'il pouvait fort, bien arriver dans cet espace de temps jusqu'à la localité où est située Jérusalem, qui n'est distante de Béerséba que de vingt lieues. (Notes. levangile.com)

   Autre : Dans notre verset nous pouvons aussi dire : " Va-t-en, accepte de subir une épreuve afin d'atteindre à Moriah, c'est-à-dire soit dans le but de donner un enseignement à Israël, soit dans le but de susciter la Crainte aux idolâtres ". Moriah n'est plus un nom de lieu mais désigne une qualité, l'enseignement ou la Crainte de D.ieu. Ces qualités peuvent aussi bien se rencontrer à Jérusalem qu'au Mont Sinaï.

   Autre : - au pays de Moryya : le mot est obscur. La version syriaque y voit le pays des Arrorites. Mais dès II Chr 3,1, le nom du mont devient celui du mont du Temple. Pour les traditions juives, c'est là que sacrifièrent Adam, Abel, Noé, Moryya, de plus, peut être mis en rapport avec les jeux de mots du v. 14. La version des Septante traduit le nom par "haute terre", la Vulgate par "terre de la vision". Mais le souvenir du nom hébreu n'est pas perdu. (eduscol.education.fr)

   Autre : Il ira au pays de Moriyya, lieu inconnu - et c’est sans doute intentionnel - mais en dehors de la Terre Promise, au milieu des nations, - en Galilée, dirait l’Évangile. - Il est vrai que les Juifs l’ont identifié avec la montagne du temple à Jérusalem (II Chr 3,1) et les chrétiens avec le Calvaire. C’est là qu’Abraham fera monter son fils "en montée" vers Dieu. (Pierre WATREMEZ Abraham, père des croyants. Pierre Watremez)

   Autre : R. Berekhya et R. Chelbo ont dit : « Du lieu de son expiation il est créé, comme c’est écrit : "Tu me feras un autel de terre" (adamah ; Ex 20,24). C’était donc du Mont Moriyya (lieu du sacrifice d’Isaac et du futur Temple) que Dieu prit une cuillerée de terre pour façonner l’homme, en disant : “Qu’il subsiste !” ».
   Nombreux sont les passages qui exaltent la grandeur, la beauté et l’entendement d’Adam avant le péché. Créé à l’image de Dieu, il mit les anges en confusion par sa ressemblance avec son Créateur, et même ses talons seraient apparus comme des orbites du soleil (Talmud Baba Bathra 58a.).

   Autre : Le mont Moriyya 
   Au début du récit de l’épreuve, en Gn 22,2, Dieu dit à Abraham de prendre son fils, d’aller vers le pays de Moriyya et de monter là sur une montagne. Pour cette raison, on appelle le mont sur lequel Abraham se préparait à  sacrifier son fils, le mont Moriyya ou Moriah.
   Le midrash s’est interrogé sur la signification de ce nom. On sait que les substantifs hébreux sont souvent formés avec la lettre mem (m) précédant la racine d’un verbe et Moriyya est rapproché de voir, raah (ראה) en hébreu, puisque Abraham appela du nom de « Le Seigneur voit/verra » ce lieu qui est dit aujourd’hui « Sur une montagne le Seigneur est/sera vu ». Le nom Moriyya est parfois expliqué à partir de la racine de la crainte yara (ירא), la crainte de Dieu au sens de vénération ou adoration. D’autres enfin le rattachent à yarah (ירה), enseigner qui est à l’origine du mot Torah. 
   Les associations qu’éveille le nom du mont Moriyya, un mont sur lequel on peut voir et rencontrer Dieu, être vu de lui, l’adorer et lui rendre gloire, recevoir son enseignement, évoquent évidemment le mont du Temple, à Jérusalem. Et, si la Genèse ne dit pas où se situe le mont Moriyya, pour le livre des Chroniques (2 Ch. 3,1) il est cette colline de Jérusalem que choisit Salomon pour bâtir le Temple. Le Temple aurait donc été construit au lieu où Abraham accepta d’offrir en sacrifice à Dieu son fils bien-aimé. Une relation est ainsi établie entre le mérite d’Abraham et la Demeure où le Seigneur accepta de résider.  

   Nous dirons : La référence citée vient d'un livre d'histoire non de la Torah elle-même. Ce qui ne permet nullement d'y faire référence. L'exégète biblique, toranique en particulier, voudra le rattacher à Jérusalem en raison du Temple de Salomon (sur lui la Paix !). Pour nier tout simplement : 1) que la Première Maison d'Elohim, de Hachem (le Nom), d'Allaha, construite sur terre fut construite à Makkah (Arabie), non au Châm, à Jérusalem ; 2) La Demeure où le Miséricordieux a voulu faire une Direction pour la Prière et le Pèlerinage est bien encore une fois Makkah, non Jérusalem. Ceci selon la supplication même d'Avraham (sur lui la Paix !) (Coran II 124-129). A un moment où le Temple de Jérusalem n'existait toujours pas. 3) le lieu du sacrifice sera bien Mina ou selon une autre variante Makkah, non au Châm, à Jérusalem. Ville inexistante encore à l'époque. 4) Enfin, le Seigneur ne 'réside' nullement en Ses demeures. Ni à la Ka'bah, Makkah, Arabie, ni à Jérusalem dans le Temple de Salomon. Le dire et le croire n'est-ce pas Le faire menteur ? Mentir ? 5) La relation établie avec Avraham (sur lui la Paix !) se fera uniquement à Makkah, en Arabie, non en terre de Châm, en Terre sainte, à Jérusalem. Le Temple, après la venue du sceau des Prophètes d'Israël, le Messie fils de Marie, ne sera-t-il pas détruit après lui ? Ne restera-t-il pas 5 à 7 siècles ainsi ? Ne reprendra-t-il pas une certaine restauration après le décès du sceau de la Prophétie (sur lui la Paix !), bien après l'ouverture de la terre du Châm à la Soumission, l'Islam ? Et l'histoire atteste tout ceci.

   Autre : On voit ici (voir le document ci-joint) l’ange arrêter Abraham au moment où celui-ci s’apprête à tuer son fils, en lui désignant un bélier aux cornes prises dans un buisson pour le substituer à Isaac ; celui-ci, pieds et poings liés sur l’autel, a un visage d’adulte ; selon la tradition, ce n’est plus un enfant mais un adulte consentant. Deux serviteurs sont aussi représentés, l’un tient la bride du cheval, tandis que l’autre lève le bras au ciel vers l’ange. Pour la tradition rabbinique, l’ange vient réparer une erreur d’interprétation d’Abraham, qui aurait compris de manière littérale le terme de « faire monter en holocauste » comme une injonction de tuer alors qu’il pourrait s’agir d’« élever ». L’ange signifie que, pour Dieu, la bénédiction accordée dans l’Alliance est un projet de vie et non pas de mort : c’est ainsi que s’accomplit, à travers Isaac, la promesse d’une innombrable descendance. (Le sacrifice d’Abraham)
   "Pour la tradition rabbinique, l’ange vient réparer une erreur d’interprétation d’Abraham..." !!!
   Nous dirons : Interprétation erronée. Les Prophètes (sur eux la Paix !) disposent d'une 'immunité divine' (protection divine). Ce qui évitent, pour eux de tomber dans une erreur d'interprétation ou tout autre chose. De plus, ce n'est pas le rôle des Anges de venir 'corriger' l'erreur éventuelle ou tout autre acte des Prophètes (sur eux la Paix !).

   Autre : On a dit : Le pays du Mont Morrya (Gn 22,2) est "le pays du culte". Abraham reconstruit sur le mont du temple l'autel d'Adam, détruit par le déluge, celui de Noé, démoli à la génération de la division. Il révèle à Isaac qu'il peut être l'agneau de l'holocauste (Gn 22,8) : "Devant Yahvé a été préparé pour lui un agneau pour l'holocauste. Sinon, c'est toi l'agneau de l'holocauste". Isaac lui-même, un adulte de 37 ans (25), demande à être ligoté pour que le sacrifice soit parfait et obtient la vision de la Shekinah, la présence de Dieu : " Lie-moi bien pour que je ne me débatte pas à cause de l'angoisse de mon âme de telle sorte qu'il se trouve une tare dans ton offrande et que je sois précipité dans la fosse de perdition ". Les yeux d'Abraham étaient fixés sur les anges d'en haut. Isaac les voyait mais Abraham ne les voyait pas. Les anges d'en haut disaient : " Venez, voyez deux personnes uniques qui sont dans l'univers. L'une sacrifie, l'autre est sacrifiée : celui qui sacrifie n'hésite pas et celui qui est sacrifié tend la gorge ". Après le sacrifice du bélier (Gn 22,14), Abraham prie pour que son obéissance et celle d'Isaac puissent être gardées en mémoire par Dieu, pour le salut des fils d'Israël : " Je t'en prie, par l'amour de devant toi, o Yahvé ! Il est manifesté devant toi qu'il n'y a pas eu de réticence dans mon cœur et que j'ai cherché à accomplir ta décision avec joie. Ainsi lorsque les enfants de mon fils Isaac entreront dans le temps de l'angoisse, souviens-toi d'eux, exauce-les et sauve-les. Car toutes les générations à venir iront disant : sur cette montagne, Abraham a lié son fils Isaac et là lui est apparue la Shekinah de Yahvé ". La ligature d'Isaac, avec sa valeur salutaire, est au cœur de cette relecture (26). (Source : eduscol.education.fr.)
  
Notes : (25) Sara a eu Isaac a 90 ans (Gn 17,17), elle est morte à 127 ans (Gn 23,1), de douleur à la fausse annonce par Satan de l'immolation de son fils, selon le Targum.
   (26) Sur cette valeur, rédemptrice, de la ligature d'Isaac dans le Targum cf. R.Le Déaut, La Nuit pascale, p. 153 177 et G. Vermes, Scripture and Tradition in Judaism, Leyde, 1973, ch. 8, Redemption and Genesis XXII, p. 192 227.

   Nous dirons : Cette variante est proche, d'une certaine façon, de celle du récit version islamique. Preuve que le Coran est un Livre divin et de plus véridique. Premièrement : On nous dit : '... Abraham reconstruit sur le mont du temple l'autel d'Adam, détruit par le déluge, celui de Noé, démoli à la génération de la division.' Chez les gens de la Bible (toranique + évangélique), on remarque d'emblée que l'accent est mis uniquement sur le mot 'autel', non de Temple, Mosquée. Mais à eux tous d'être dans une erreur manifeste. En effet, le premier à offrir réellement un sacrifice, ne sera-t-il pas Abel fils d'Adam (Coran V 27) ?  "Récite leur encore l'histoire des fils d'Adam, en vérité, lorsque tous deux offrirent une oblation: accueillie de la part de l'un d'eux, elle ne le fut pas de l'autre" (Coran V 27).

   Sa'id fils de Joubayr et d'autres rapportent que le bélier offert par l'un des fils de Adam, fût élevé au Paradis avant que Dieu ne l'envoie en substitution du sacrifice d'Ismail (sur lui la Paix !). Secundo : Avraham (sur lui la Paix !) ne reconstruira que la Maison d'Elohim en terre d'Arabie, et non un quelconque 'autel'. Lors du déluge, elle sera préservée et sera élevée de terre. Avec l'arrivée d'Avraham et de son fils Ismaël (sur eux la Paix !), elle resurgira de Terre. Elle sera reconstruite et restaurée. Et à eux de reconstruire la Première Maison d'Hachem sur terre : celle se trouvant en terre d'Arabie, à Makkah, la Ka'bah. Et ceci est confirmé par la parole divine : Coran II 125 et suivant. Toutefois, le monde de la Synagogue, le monde toranique n'accepteront jamais cette version des faits. De même, le monde évangélique. Pour eux tous, Jérusalem est le centre du monde, le centre de la Justice divine (toranique), diront en coeur les gens de la Synagogue !!! Et le premier Temple surgit de terre, sera uniquement celui de Salomon (sur lui la Paix !), non jamais celui d'Avraham et du fils de la Délaissée : Agar ! Mais la parole divine viendra détruire cette fausse croyance, et de plus la réfutera catégoriquement : Coran III 96. Troisièmement : On nous dit : 'Isaac lui-même, un adulte de 37 ans...'. Le sacrifié ne pouvait être qu'une personne jeune, non un adulte. Cette version est erronée, fausse et sans fondement. Voir à ce sujet, et pour l'Islam traditionnel, l'explication de la parole divine : Coran XXXVII 102. Quatrièmement : Le 'sacrifié' qui est-il ? Au sein de l'Islam traditionnel, les avis sont partagés. 7 Compagnons verront le 'sacrifié' Isaac (sur lui la Paix !). De même certains personnes venant après eux, des suivants. D'autres, le 'sacrifié' est plutôt Ismaël (sur lui la Paix !). Aussi la majorité de l'Islam traditionnel penche pour cette version. Rejetant ainsi la version biblique. Et Dieu est plus Savant ! Cinquièmement. Le Sacrifié, l'Immolé, sujet de polémiques ? Cette question ne saurait être un sujet de polémiques, de discordes. En effet, à travers ce récit se trouve un enseignement et surtout un Piler de la Religion divine : la Soumission. Qu'on en juge :
   Au Messager de l'Islam d'inviter les gens, en son temps, au Pèlerinage. A restaurer et faire revivre cette tradition abrahamique. A propos du passage (coranique): « de par Dieu, il incombe aux hommes qui peuvent [effectuer] le trajet de faire le Pèlerinage de la Maison » (Coran III 97), Dahhâq a dit : « Lorsque ce verset sur le Pèlerinage fut révélé, le Messager de Dieu réunit tous les gens des différentes religions et leur dit : 
   — O gens ! Dieu, Puissant et Majestueux, vous a prescrit le Pèlerinage ; faites-donc le Pèlerinage ! (Coran III 97)
   Une seule communauté traditionnelle (milla) le crut : c’est celle qui reconnut que le Prophète (sur lui Prière et Paix !) est véridique et qui crut en lui. Cinq communautés traditionnelles nièrent et dirent : « Nous n’y croyons pas [que Dieu a imposé le Pèlerinage], nous ne prierons pas vers elle [la Maison] et nous ne la prendrons pas pour orientation rituelle ». C’est alors que Dieu fit descendre : « quant à celui qui nie, en vérité Dieu se passe des “mondes” » (Coran III 97).

   Bienfaits du Pèlerinage.

   Et le Pèlerinage ne verra-t-il pas (pour ceux qui penchent pour Isaac, l'immolé) la réunion du souvenir de deux prophètes, des deux fils d'Avraham : Ismaël et Isaac (sur eux la Paix !) en cet endroit béni ? Ce que feront jamais les gens de la Synagogue, de l'Eglise ou du Temple. Selon eux, toutes les promesse divines appartiennent uniquement à la descendance d'Isaac (sur lui la Paix !). Quant à la Délaissée et son fils, aucune promesse divine n'a été faite envers eux !? D'où l'importance de ne pas invoquer leurs noms et leur souvenir ! Sixièmement : Les faits et gestes du Pèlerinage. L'action du Pèlerin ne sera-t-il pas de faire revivre les actions et le souvenir de ces prophètes précités ? Alors pourquoi polémiquer ? De toute façon les gens de la Bible (toranique & évangélique) ne reconnaîtront jamais le 'Sacrifié' comme Ismaël (sur lui la Paix !), le Pèlerinage et la Direction de la Prière : Makkah.  Septièmement : Le 'pays du culte' actuel dans le monde, où peut-il être véritablement ? A Jérusalem ou à Makkah (La Mecque) ? Peut-on dire, à notre époque, que Jérusalem (deuxième Lieu saint du monde islamique) est un 'pays de culte' ou un pays de division, d'exclusion, de guerres ? Les gens de la Bible (toranique & évangélique) prient-ils ensemble ou chacun de leur coté en cette Ville sainte ? Encore une fois, le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, n'avait-Il pas annoncé aux Fils d'Israël et aux Judaïsés que le Temple de Salomon (sur lui la Paix !) serait détruit après lui (Coran XVII 2-8). De plus, ce 'pays de culte' : Makkah n'accueille-t-il pas chaque année, une fois par an, des centaines et des centaines de gens de tous lieux, de toutes langues, d'origines diverses ? Pour venir y accomplir un de leurs Piliers, pour se mémoriser ce que firent Avraham, Agar et leur fils Ismaël (sur eux la Paix !), de même Isaac (sur lui la Paix !) (si on le considère comme l'immolé)... ?
   Parmi les gens des Ecritures révélées, seule communauté à garder réellement se souvenir vivant abrahamique, et à le faire revivre véritablement et chaque année ; n'est-ce pas la Communauté mohammadienne ? Huitièmement : 'Abraham prie pour que son obéissance et celle d'Isaac puissent être gardées en mémoire par Dieu, pour le salut des fils d'Israël : '...Ainsi lorsque les enfants de mon fils Isaac entreront dans le temps de l'angoisse, souviens-toi d'eux, exauce-les et sauve-les...' L'auteur de ces lignes ne fait-il pas du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, une divinité dépourvue de science, de puissance et de volonté ? De Dignité ? Aussi et surtout, une divinité exclusive pour un peuple : les Fils d'Isaac ? Alors comment peut-Il être la Divinité de tous les Fils d'Adam, sans exception ? Et comment pourrait-il être questionné sur ce qu'Il fait ? Ne serai-ce plutôt pas le contraire (Coran XXI 23, etc.) ? Par contre, l'obéissance du prophète Avraham (sur lui la Paix !), ses supplications, sa soumission pleine et entière, tout cela sera réservé pour le salut des Fils d'Ismaël, de la Délaissée, et sera une source de miséricorde pour les mondes, l'ensemble des Fils d'Adam. Tel ne sera pas le cas du monde biblique. Quand les Fils d'Isaac (sur eux la Paix !) abandonneront la voie droite, la voie du salut, au Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, de les livrer à des Fils d'Adam intraitables, sans foi ni loi... Qu'on relise l'Histoire ! Neuvièmement : On a dit que le Miséricordieux se révéla à Isaac et lui dit : En vérité, Je répondrai à ta demande et l'exaucerai ! Isaac de dire : O mon Dieu ! Partout où un esclave Te rencontre, parmi les premiers et les derniers, n'associant aucune chose à Toi : fait-le alors entrer dans le Paradis ! Aucun rapport avec le rapporteur biblique. 

Le Troisième Temple et le Mont Moriah (version toranique).


A gauche, une maquette imaginée dudit Temple dit de Salomon (sur lui la Paix !), seconde Maison du NOM (Hachem). A droite, la première Maison divine sur Terre. La Maison de la Nouvelle Alliance du NOM pour les Croyants soumis. Avec ce voyage effectué par le sceau de la Prophètie de Makkah à Jérusalem (Dôme du Rocher), puis de Jérusalem au Trône divin (Coran XVII 1).

   On a dit :
   "Dans le monde que nous qualifions de moderne, parler du futur troisième Temple, est-ce bien sérieux ? Nous allons essayer d'y répondre, tout d'abord en comprenant le pourquoi du Temple et son emplacement.
D. a crée le monde à partir d'un endroit bien précis qu'Il a privilégié pour cette création, qui est appelé la Pierre Angulaire du Monde : le Mont Moriah. Lorsque D. a demandé aux eaux d'en haut et aux eaux d'en bas de se retirer, Il leur a indiqué leur emplacement. Il a souhaité garder un endroit où Il résiderait en permanence: le Mont Moriah. C'est à cet endroit que D. décide le sixième jour de la Création, de créer Adam et Eve. C'est cet endroit que nous appelons le Gan Eden, qui ne le fut réellement que très peu de temps, puisque Adam et Eve en ont été chassés le jour où ils avaient commis leur faute. Mais, c'est à ce même endroit qu'Adam a fait le premier sacrifice d'un animal, lorsque D. a décidé de lui pardonner sa faute. Noé, qui était considéré comme un juste parmi ses contemporains, avait comme nous le savons reçu l'ordre de construire une Arche. Celui-ci devait sauver du déluge sa famille ainsi que femelle et mâle de toute espèce animale vivant sur terre que D. lui avait indiqué. Au moment où la terre était recouverte d'eau, Noé, après cent cinquante jours de déluge avait fait envoler la deuxième colombe, qui revint à la fin de la journée avec une branche d'olivier où était accrochée une olive fraîche, signe que les eaux s'étaient retirées. Mais comment pouvons-nous comprendre que l'on trouve une branche d'olivier fraîche, alors que nous savons par expérience qu'après une inondation, il est impossible de trouver une quelconque végétation intacte. Nos Maîtres nous enseignent que cette branche d'olivier provenait du Mont des Oliviers, que nombre d'entre nous connaissons, qui se situe à Jérusalem, et nos Maîtres de nous dire que cet endroit n'avait pas été recouvert lors du déluge puisque la présence divine y siégeait. Nous voyons plus tard le descendant de Noé, Avraham, fils de Térah', lui-même fils de Sem, emmener son fils Itsh'ak pour la ligature à l'endroit où D. lui en avait donné l'ordre et qui n'était autre que le Mont Moriah. A cet endroit, Avraham sacrifia un bélier en signe de remerciement au Créateur du monde. C'est là que D. révéla à Avraham qu'à cet endroit sera construit le futur Temple.
   Jacob, le fils d'Itsh'ak, à cet endroit s'étant assoupi, fit le rêve de l'échelle, où montaient et descendaient des anges du ciel. En se réveillant, il dit: “Assurément l'Eternel est présent en ce lieu et moi je l'ignorais”. “Que ce lieu est redoutable, ceci n'est autre que la maison de D., et ici est la porte du Ciel”. (Genèse, chapitre 28).
   Lors de la construction du premier Temple par le Roi Salomon, fils du Roi David, l'Arche d'Alliance qui contient les deux tables de pierre sur lesquelles étaient gravés les dix commandements a été déposée sur la pierre de fondement du monde, dans le Saint des Saints." (france.templeinstitute.org)

   Nous dirons : "D. a crée le monde à partir d'un endroit bien précis qu'Il a privilégié pour cette création, qui est appelé la Pierre Angulaire du Monde : le Mont Moriah." Dans ce cas, ce Mont Moriah se trouve en Terre d'Arabie, non en Terre promise. Qu'on en juge :

   "Selon Abd Allah fils de Amr : « Dieu a créé la « Demeure » deux mille ans avant la Terre ; elle n’était qu’une « écume  blanche » alors que Son Trône était sur l’« eau » et la Terre fut étendue à partir d’elle »
      Selon Moûdjahid : « La première chose que Dieu créa fut la Ka’bah puis Il étendit la Terre à partir d’elle », litt.:
la Terre fut étendue à partir de dessous d'elle. Qatâdah a dit à propos de cette "Demeure" : « C'est la première "Demeure" établie par Dieu, Puissant et Majestueux, et autour de laquelle Adam et ceux qui vinrent après lui firent les circumambulations (tawâf) ».
      Qatâdah a dit : « On nous a rapporté que l'Enceinte sacrée (al-haram) fut préservée (hourrima) car elle fut retirée jusqu'au Trône. On nous a aussi rapporté que la Maison fut descendue en ce monde avec Adam lorsque celui-ci y descendit et que Dieu lui dit ; "Je vais faire descendre avec toi Ma Demeure (baitî) autour de laquelle on circumanbulera comme on le fait autour de Mon Trône. Adam fit alors des circumambulations autour d'elle et les Croyants qui vinrent après lui firent de même jusqu'au Déluge. Lorsque Dieu noya le peuple de Noé Il éleva cette Demeure [en la retirant au Ciel], et la garda pure en sorte qu'aucune des calamités qui s'abattit sur les gens de la terre ne l'affecta. Plus tard Abraham rechercha les traces de cette Demeure et [lorsqu'il les eut retrouvées] c'est sur ces bases primordiales qu'il bâtit la Maison »
."

   Pour un exégète rabbinique comme Rachi, la localisation du Mont Moriah dépendrait de l'acception que l'on donne au mot Moriah.
   Dans la Genèse 22,2, D.ieu dit à Abraham : " Va-t-en vers la terre de Moriah ". Rachi explique que la terre de Moriah, c'est Jérusalem, comme il ressort des Chroniques II, 3, 1 : " Salomon commença à construire la maison de D.ieu à Jérusalem sur le mont Moriah ".
" Ce mont Moriah ", continue Rachi, " est la montagne où Israël a reçu un enseignement des Prophètes comme il est dit dans le Psaume ".
  
Rachi, dit-on encore, suivi par les Tossafistes indique deux possibilités : soit qu'il s'agisse de Jérusalem, soit du Mont Sinaï.
   La leçon de Rachi sur ce verset est tirée du Talmud (Taanit 16a) . Nous voyons là-bas que deux Amorayim (sages du Talmud), Rabbi Lévi bar 'Hama et Rabbi 'Hanina, expliquent différemment le mot "Moriah". L'un dit qu'il s'agit d'un endroit où un enseignement a été donné à Israël, l'autre d'un endroit où la Crainte a été inspirée aux idolâtres (1).
  Quant à l'identification de l'endroit, Rachi, suivi par les Tossafistes (ses successeurs), dans le Talmud, indiquent deux possibilités: soit qu'il s'agisse de Jérusalem, soit du Mont Sinaï. Comme le fait remarquer le Maharcha (Rabbi Chemouel Eliézer Edels, né en Pologne en 1555, mort à Ostroh, Russie, 1632), cette dernière interprétation, le Mont Sinaï, est en contradiction avec le verset sus-cité des Chroniques. En bref, nous nous trouvons devant trois difficultés :
   1) Comment est-il possible que Moriah soit le mont Sinaï ?
   2) Quelles sont les hypothèses de base des deux Amorayim sus-cités ?
   3) Comment se peut-il que Rachi dans la Torah ne soit pas conforme à Rachi dans le Talmud ? (lamed.fr)

   L'interprétation du monde toranique, rabbinique.

   On nous dit : Le début de la phrase : " Va-t-en vers la terre de Moriah " va peut-être nous fournir la solution. L'expression " Va-t-en ", " Le'h Le'ha " se retrouve au début de l'apocope de Le'h Le'ha (Genèse) et veut dire là-bas : " Accepte de partir pour subir une épreuve ". Le but de l'épreuve est indiqué dans la fin du verset : c'est afin de prendre possession " du pays que Je te montrerai ".
   Dans notre verset nous pouvons aussi dire : " Va-t-en, accepte de subir une épreuve afin d'atteindre à Moriah, c'est-à-dire soit dans le but de donner un enseignement à Israël, soit dans le but de susciter la Crainte aux idolâtres ". Moriah n'est plus un nom de lieu mais désigne une qualité, l'enseignement ou la Crainte de D.ieu. Ces qualités peuvent aussi bien se rencontrer à Jérusalem qu'au Mont Sinaï. [Explicit]

   Nous dirons : Le grand problème de l'exégète toranique n'est-ce pas de donner plus d'importance aux choses matérielles qu'aux choses spirituelles ? De les mélanger ? Et d'associer surtout les Prophètes (sur eux la Paix !) à leurs croyances, erreurs et égarements ? Avraham (sur lui la Paix !) acceptera de partir, là où son Seigneur a décidé qu'il aille. Non pour un bien matériel, mais pour ajouter foi au songe. Il n'a ajouté foi au songe, dit l'exégète coranique, (qu'en imaginant) qu'il s'agissait de son enfant alors que, pour le Miséricordieux, ce n'était rien d'autre que la "victime immense" sous la forme de son enfant. Il y eut "rachat" uniquement à l'égard de ce qui était venu à l'esprit d'Avraham (sur lui la Paix !), non à l'égard de ce qui en était réellement auprès du Miséricordieux : dans le domaine sensible, l'image fut celle d'une victime (animale) ; dans le monde imaginaire, celle du fils d'Avraham (sur lui la Paix !). Si celui-ci avait eu la vision du bélier, il aurait pu l'interpréter comme (signifiant) son fils ou une toute autre chose.

   La Mort. Son vrai visage. Son apparition sous la forme animale. Les prophètes Zacharie et son fils. Celui qui a réellement 'vaincu' la Mort en son temps : le fils de Marie ou le fils de Zacharie (sur eux la Paix !) ? Rappel.

   On a dit encore que l'apparition de la Mort sous cette forme (bélier) est due à Azraël, l'ange de la Mort, lequel apparut, nous dit-on encore, à Adam (sur lui la Paix !) sous cette forme. Quant au fils de Zacharie (sur eux la Paix !) du fait qu'il fit revivre son âme en laissant de côté les désirs ; il devint par-là, une cause de vie pour les gens des deux Maisons : ce bas-monde et de l'Au-delà.

   L'erreur du monde biblique, évangélique.

   Le monde de la Synagogue, toranique, est arrivé à faire croire au monde évangélique, par l'intermédiaire de leur vassal Paul, l'Iduméen, que le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) a vraiment vaincu la "Mort" ! Ne dit-on pas dans le monde évangélique :
   La fête chrétienne de Pâques qui célèbre la résurrection du Christ est directement issue de la Pessah juive puisque c’est lors de cette fête commémorative que Jésus choisit d’annoncer son « passage de ce monde vers le Père » (Jean 13, 1), c’est-à-dire sa mort prochaine et sa résurrection. À ce banquet sacrificiel, Jésus donne un sens nouveau en se désignant lui-même comme le nouvel agneau et en faisant de cet épisode le mémorial de son sacrifice. Chaque année, trois jours avant Pâques, le « jeudi saint », les chrétiens commémorent ce dernier repas que Jésus a partagé avec ses disciples, appelé la « Cène » (du latin cena, qui signifie « repas pris en commun »). Les chrétiens ont donc substitué à la Pâque juive la célébration de la Cène, en réinterprétant le rite du pain et du vin qui était directement issu du rite juif : à la coupe du prophète Élie s’est substituée la coupe de Jésus qui prend la place de l’agneau offert en sacrifice. Quand les chrétiens célèbrent la fête de Pâques, ils font également mémoire du sacrifice d’Abraham. (Source : Le sacrifice d’Abraham).
   Nous dirons : Pour ce banquet, ce dernier repas offert de la part du Miséricordieux aux 12 compagnons du Messie (sur lui la Paix !), pour tranquilliser leurs coeurs et témoigner de que le fils de Marie disait vrai ; voir plutôt les versets coraniques V 112-115. Ce récit sera passé toutefois sous silence, censuré par le monde de la Synagogue et toranique. On orientera plus les gens du monde de l'Evangile vers une présumée mort du Messie (Coran IV 156) et un dernier repas avec ses compagnons. Sans plus de détails. Il est vrai que les gens de la Bible, toranique, présents à cette 'descente' d'un plateau servi venant tout droit du Paradis divin, suite à leur mécréance, seront durement punis : ne seront-ils pas changés en singes et en porcs ?

   Sacrificateur de la Mort.

   On a dit concernant le fils de Zacharie qu'il n'approchait pas les désobéissances. C'est pour cela qu'il méritait, dit-on encore, d'être le Sacrificateur par excellence de la Mort au Jour des Comptes. Ce jour-là, celle-ci apparaîtra entre le Paradis et le Feu sous la forme d'un bélier.

   On a dit que Dieu (exalté soit-Il !) au Jour de la Résurrection, fera apparaître la Mort sous la forme d'un bélier gris. Un Hérault criera : "Habitants du Paradis !", et tous ceux-ci lèveront la tête. Et il criera : "Habitants du Feu !", et tous ceux-là lèveront la tête, tandis que dans le Feu il n'y aura à ce moment-là que les damnés. On demandera ensuite aux uns et aux autres : "Connaissez-vous Celle-ci ?" qui se trouve dans un endroit intermédiaire entre le Paradis et le Feu. Tous répondront : "C'est la Mort !" Alors Yahya (Hou Yèhyè-Jean, en langage biblique) s'avancera, portant une lame; il étendra la Mort et l'égorgera. Un Hérault criera : "O habitants du Paradis, éternité et plus de Mort ! O habitants du Feu, éternité et plus de Mort !"
   Ce Jour-là sera le Jour de l'Affliction !

   Conclusion : Les gens de l'Evangile font fausse route en centralisant tout sur la personne même du Messie (le Christ, en langage biblique) (sur lui la Paix !). L'erreur a été voulue par le monde de la Synagogue lui-même et de l'époque. En effet, la mort et l'assassinat du fils de Zacharie ne coïncideront-ils pas avec la destruction du Temple de Jérusalem ? D'où une variante, qui veut que le fils de Zacharie soit assassiné après l'élévation du fils de Marie (sur eux la Paix !), et non avant. Toutefois, pour cacher la faute des Fils d'Israël et des Judaïsés, la prophétie annonçant la seconde destruction du Temple de Jérusalem (Coran XVII 2-8) ; au monde de la Synagogue de mettre en avant le Messie, sa vie son oeuvre, sa vie, sa mort, pour que soit caché ainsi au monde l'assassinat des prophètes d'Israël : Zacharie et son fils (sur eux la Paix !), la vérité de ces temps passés ! Et à lui de faire reposer la responsabilité, pleine et entière, de cette destruction, de ces massacres, de ces malheurs, sur leurs ennemis héréditaires : les Fils d'Esaü (!!!). Les gens de l'Italie ! En aucun cas sur leur refus de croire au sceau des Prophètes d'Israël, le Messie fils de Marie (sur eux la Paix !) ; en aucun cas sur leur refus de croire aux prophètes d'Israël : Zacharie et son fils (sur eux la Paix !). En aucun cas sur leur refus de croire en l'Evangile et la loi nouvelle contenue en elle. Enfin, en aucun cas sur leurs fautes pleines et entières. D'où le dicton biblique : Responsables oui, mais pas coupables ! Coupables, encore une fois, les autres...! Ce Temple de Salomon, donc, le monde toranique et rabbinique se l'approprieront à l'exclusion de toute autre communauté religieuse. Paul, toujours lui, orientera ses adeptes à croire plutôt en la Jérusalem céleste (Temple de Salomon) que la Jérusalem terrestre (cela n'empêchera nullement les Croisés, en leur temps, de passer les gens de Jérusalem et ses alentours au fil de l'épée, souiller la Mosquée très-éloignée (masdjid-alaqçâ), souiller la terre sainte par leurs abominations, etc.) ! Aussi, aucun de ses adeptes ne pensera prier dans le Temple de Salomon. Aux Judaïsés, leurs lieux de culte, aux gens de l'Evangile les leurs ! Bien que tous se réclameront du même Livre divin, aucun ne priera avec l'autre, derrière lui, ensemble.
   Selon le monde de l'Evangile, le sang d'Abel, fils d'Adam préfigure le 'sang du Christ'. Le sacrifice d'Isaac préfigure la 'Passion du Christ', etc. C'est, dirons-nous, faire fausse route. Pour qu'une telle chose se passe, il faudrait qu'elle est eu lieu. Or, tel est, selon nous, pas le cas, et surtout la vérité veut que le fils de Marie fut élevé, sain et sauf, corps et âme dans le Paradis divin. Encore une fois, celui qui goûtera réellement la "Mort" et la vaincra : c'est le fils de Zacharie (sur eux la Paix !). Quant à son cousin, le fils de Marie, il ne goûtera réellement la "Mort" qu'après sa seconde mission sur terre. Et il sera enterré à Médine, en Arabie. Celui qui préfigurerait l'Immolé est donc le fils de Zacharie (sur eux la Paix !). Mais ceci, les gens de l'Evangile l'admettront-ils ?

   La signification des mots. Exemple le mot 'voir'.

   Très employé en milieu biblique. Ex.: Ce vocable revient souvent dans l’E.B. Dans sa réfutions excellente de la divinité du Messie, à l’Imam Ghazali d’écrire : Le deuxième argument est tiré de Jean au chapitre 25 (Bible. Je. 8 56-58) : Abraham votre Père a désiré voir mon jour, il l'a vu et s'en est réjoui. Les Juifs lui dirent : Tu n'as pas encore atteint cinquante ans et tu as vu Abraham ! Jésus leur dit : En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu'Abraham ne soit, je suis ».
   Nous répondons : La métaphore éclate dans ce langage, car Abraham (sur lui la Paix !) n'a pas vu le jour de sa naissance ni le jour où il fut envoyé de Dieu, ni le jour où il acquit la troisième substance, ainsi qu'ils le prétendent du moins, car tout cela a eu lieu après Abraham. On entend simplement par là que le désir des Prophètes est que Dieu ne cesse d'être obéi, et que sa Loi, qui sauvegarde les intérêts de Ses pieux adorateurs, ne cesse d'être manifestée au monde. Quand donc Abraham (sur lui la Paix !) fut avisé de la mission confiée à Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !) de guider le monde et de tout ce qu'il devait accomplir pour le bien des pieux adorateurs, suivant les dispositions de la Loi qu'il apportait, il s'en réjouit. « Voir » ici, est mis pour cette perception intellectuelle qui constitue la connaissance de quelque chose et non pour la vision oculaire. Paul dans son épître aux Corinthiens, a déclaré plus que cela encore, et c'est ce qui montre que l'Évangéliste a voulu dire exactement ce que nous disons : Paul écrit en effet : « Quant à nous, nous parlons par la Sagesse cachée de Dieu, du mystère qui ne cesse d'être voilé au monde et que Dieu, prenant les devants, avait décrété avant les siècles ». Il veut dire que ces événements étaient décrétés de toute éternité dans la Science divine et qu'ils n'étaient donc pas hypothèse gratuite et pure invention. C'est le sens même de notre interprétation. [Explicit).

   Les gens de la Bible (toranique + évangélique) mettent l'accent sur la 'vision' du lieu où doit se passer le sacrifice, l'immolation. Le texte coranique, lui, nous décrit la scène tout autrement : le rêve du prophète Avraham (sur lui la Paix !) accompagné de la soumission pleine et entière de son fils après consultation. Qu'on en juge :
  
"Quand celui-ci eût l'âge d'aller avec son père, son père lui dit: Mon fils, j'ai vu dans l'état de sommeil que je te sacrifiais. Qu'en penses-tu? Il dit: Mon père, fais ce qui t'es ordonné. Tu me trouveras endurants si Dieu veut" (Coran XXXVII 102) ; Nous l'interpellâmes alors : O Abraham, tu a ajouté foi au songe (Coran XXXIV 104-5) ; Vraiment, ceci est l'épreuve évidente ; et Nous l'avons racheté au moyen d'une victime (d'une valeur) immense (Coran XXXVII 106-7).

   Autel ou Temple des Adorations, leur direction ?

   Le Judaïsme à l'instar des gens de l'Evangile a toujours mis en avant l'autel du Sacrifice offert au Nom. Les gens de l'Evangile, selon l'enseignement de Paul (agent exécuteur des gens la Synagogue de l'époque et de Rome), mettront en avant le sacrifice [prétendu] du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !). L'Islam traditionnel mettra en avant le sacrifice de la Prière. Cette Prière offerte cinq fois par jour. Et enfin, l'importance du Pèlerinage pour celui qui en aura les moyens.

   Age du 'sacrifié' (version biblique, toranique). Pays du culte. Où se trouve-t-il ? Accent mis sur le mot 'autel' (version biblique). Tradition abrahamique : Lieu d'adorations = Mosquée, Temple - Pèlerinage.

   L'enfant qui devra être sacrifié devra être jeune. Pour les gens de la Synagogue et de la Torah, il sera d'un âge adulte avancé : 37 ans. Secundo : les gens de la Bible (toranique & évangélique) voient Isaac (sur lui Paix !) comme sacrifié. Les gens de l'Islam : Ismaël (sur lui la Paix !).   
   Raison invoquée par les gens de la Bible : l'Alliance divine qui ne peut-être prise qu'avec un homme libre. Secundo : question relative à l'héritage d'Avraham (sur lui la Paix !). Peut hériter que les enfants de la femme libre : Sarah !
   Nous dirons : Cette version ne tient pas. En effet, les épouses de Jacob comprennent des filles épouses libres et des filles épouses esclaves. Qu'on en juge :

Tablesdelaloi.jpgPatriarches Tablesdelaloi.jpg
Enfant de :
Isaac et Rébecca
Jacob *
première épouse Léa,
deuxième épouse Rachel,
concubine Bilha servante de Rachel,
concubine Zilpa servante de Léa
Parent de :
Ruben de Léa
Siméon de Léa
Lévi de Léa
Juda de Léa
Dan de Bilha
Nephtali de Bilha
Gad de Zilpa
Aser de Zilpa
Issachar de Léa
Zabulon de Léa
Dinah de Léa
Joseph de Rachel
Benjamin de Rachel
 

   Les quatre Matriarches (hébreu אמהות Imahot « mères ») mentionnées dans le Livre de la Genèse sont les épouses des Patriarches bibliques. Ces femmes sont considérées par les traditions abrahamiques comme les ancêtres des enfants d'Israël.

Il s'agit de:

Elles sont, selon la Bible, enterrées dans le Caveau de Makhpela à Hébron, à l'exception de Rachel, qui l'est dans son propre tombeau.
Les servantes de Rachel et Léa, Bilhah et Zilpa, bien que mentionnées dans le texte comme mères biologiques de plusieurs des enfants de Jacob, ne sont pas comptabilisées, leurs enfants ayant été conçus au nom de leurs maîtresses. (fr.wikipedia.org)

   Conclusion.

   Femmes libres : Rachel : 2 fils et Léa : 6 fils. Femmes esclaves : Bilhah et Zilpa. Ce qui signifie (en suivant le raisonnement et l'enseignement des gens de la Synagogue) que quatre Tribus ne peuvent hériter de leur père, faire partie intégrale de l'Alliance. Qui sont : 
   Dan de Bilha
   Nephtali de Bilha
   Gad de Zilpa
   Aser de Zilpa

   Question : Pourquoi les gens de la Bible (toranique & évangélique) reconnaissent-ils ces enfants légaux de Jacob et ses héritiers et non ceux d'Avraham (sur eux la Paix !) leur aïeul, et en particulier Ismaël (sur lui la Paix !) ? Jacob serait-il supérieur à son aïeul ? Peut-on supposer un instant que le prophète Abraham (sur lui la Paix !), leur aïeul, ait mis au monde des enfants illégaux ? Quel est le sot qui pourrait soutenir pareille parole, abomination ? 
   De plus, de Dan viendra Samson, enfant béni par l'Eternel (Bible. Juges. 13 24-5). Juge, dit-on, en Israël 20 ans (Juges. 16 31). Secundo : Ce serait contraire à la Loi écrite. N'est-il pas écrit :

טו כִּי-תִהְיֶיןָ לְאִישׁ שְׁתֵּי נָשִׁים, הָאַחַת אֲהוּבָה וְהָאַחַת שְׂנוּאָה, וְיָלְדוּ-לוֹ בָנִים, הָאֲהוּבָה וְהַשְּׂנוּאָה; וְהָיָה הַבֵּן הַבְּכֹר, לַשְּׂנִיאָה.
  
טז וְהָיָה, בְּיוֹם הַנְחִילוֹ אֶת-בָּנָיו, אֵת אֲשֶׁר-יִהְיֶה, לוֹ--לֹא יוּכַל, לְבַכֵּר אֶת-בֶּן-הָאֲהוּבָה, עַל-פְּנֵי בֶן-הַשְּׂנוּאָה, הַבְּכֹר.טז וְהָיָה, בְּיוֹם הַנְחִילוֹ אֶת-בָּנָיו, אֵת אֲשֶׁר-יִהְיֶה, לוֹ--לֹא יוּכַל, לְבַכֵּר אֶת-בֶּן-הָאֲהוּבָה, עַל-פְּנֵי בֶן-הַשְּׂנוּאָה, הַבְּכֹר.
יז כִּי אֶת-הַבְּכֹר בֶּן-הַשְּׂנוּאָה יַכִּיר, לָתֶת לוֹ פִּי שְׁנַיִם, בְּכֹל אֲשֶׁר-יִמָּצֵא, לוֹ: כִּי-הוּא רֵאשִׁית אֹנוֹ, לוֹ מִשְׁפַּט הַבְּכֹרָה.
בְּכָל אֲשֶׁר יִמָּצֵא לוֹ. מִכָּאן שֶׁאֵין הַבְּכוֹר נוֹטֵל פִּי שְׁנַיִם בָּרָאוּי לָבֹא לְאַחַר מִיתַת הָאַב כִּבְמוּחְזָק:

15 Si un homme possède deux femmes, l'une qu'il aime, l'autre qu'il dédaigne; si l'une et l'autre lui donnent des enfants, et que le fils premier-né se trouve appartenir à la femme dédaignée,
 16 le jour où il partagera entre ses fils l'héritage de ce qu'il possède, il ne pourra point conférer le droit d'aînesse au fils de la femme préférée, aux dépens du fils de la dédaignée qui est l'aîné. 17 C'est le fils aîné de la dédaignée qu'il doit reconnaître pour tel, lui attribuant une part double dans tout son avoir; car c'est lui qui est le premier fruit de sa force, à lui appartient le droit d'aînesse.
17 C'est le fils aîné de la dédaignée qu'il doit reconnaître pour tel, lui attribuant une part double dans tout son avoir; car c'est lui qui est le premier fruit de sa force, à lui appartient le droit d'aînesse. (Bible. Dt. 21 15-17).
   RACHI : De tout ce qui sera trouvé être à lui. D’où l’on déduit que l’aîné, contrairement à ce qu’il recueille dans les biens présents de son père, ne reçoit pas une double part dans ce qui adviendra à celui-ci après sa mort (Bekhoroth 52a).

ويدافع (جيمس هيستنج) عن حق البكورية لإسماعيل فيقول: لقد جانب التوفيق كُتَّاب سِفر التكوين ، أولئك الذين حاولوا أن يجعلوا نسل إسماعيل واستحقاقه لحقوق البكورية أقل مرتبة زعماً أن انتماءه لأمه هاجر جارية إبراهيم يفقده حق البكورية ، وبهذا الصنيع فهم يغفلون قانون الأسرة الواضح الصريح المنصوص عليه فى التوراة فى سفر التثنية ؛ ووفقاً لهذا القانون فإن حقوق الابن البكر لا يمكن إسقاطها بسبب الوضع الاجتماعى للأم. هذا الحق الشرعى قد بيَّنَه الناموس بالنسبة للرجل الذى يجمع أكثر من زوجة. فتقول التوراة: (15«إِذَا كَانَ لِرَجُلٍ امْرَأَتَانِ إِحْدَاهُمَا مَحْبُوبَةٌ وَالأُخْرَى مَكْرُوهَةٌ فَوَلدَتَا لهُ بَنِينَ المَحْبُوبَةُ وَالمَكْرُوهَةُ. فَإِنْ كَانَ الاِبْنُ البِكْرُ لِلمَكْرُوهَةِ 16فَيَوْمَ يَقْسِمُ لِبَنِيهِ مَا كَانَ لهُ لا يَحِلُّ لهُ أَنْ يُقَدِّمَ ابْنَ المَحْبُوبَةِ بِكْراً عَلى ابْنِ المَكْرُوهَةِ البِكْرِ 17بَل يَعْرِفُ ابْنَ المَكْرُوهَةِ بِكْراً لِيُعْطِيَهُ نَصِيبَ اثْنَيْنِ مِنْ كُلِّ مَا يُوجَدُ عِنْدَهُ لأَنَّهُ هُوَ أَوَّلُ قُدْرَتِهِ. لهُ حَقُّ البَكُورِيَّةِ.) تثنية 21: 15-

   Le texte biblique ci-contre ne commande-t-il pas de traiter d'égal à égal les enfants ? Dans ce cas pourquoi une telle injustice envers Ismaël de la part des gens de la Synagogue et de la Torah, des gens de l'Evangile ? Lequel, fils d'une princesse d'Egypte, sera élevé au rang de Prophète par le NOM (Hachem). N'en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux opposants et adversaires de la Religion divine : la Soumission !  
   Les gens de la Synagogue et de la Torah ont choisi délibérement Isaac à Ismaël, uniquement pour que la Terre promise, selon leurs dires et interprétation, n'en n'hérite que Isaac et sa descendance ! Ne croient-ils pas, dans leur aveuglément, qu'ils sont le "peuple élu" (à l'exclusion de tout autre peuple de la Terre) de la part du NOM (Hachem), et ceci jusqu'à la fin des temps ? Pourtant, le Messie de leur dire et prévenir :  
  
Matthieu 21.42 Et Jésus leur dit : N'avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient, elle est devenue la principale pierre de l'angle ; c'est par le Seigneur qu'elle l'est devenue, et elle est merveilleuse à nos yeux ?
  
Matthieu 21.43 C'est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté et sera donné à une nation qui en produit les fruits.

   Les érudits, savants et commentateurs, commentant cette parole du Messie (Bible. Mt. 21: 42), nous disent :
   "et c'est merveille à nos yeux."
   Car les enfants d'Ismaël ont pour mère une femme esclave : Hagar, d'origine copte (Egypte). Quant aux enfants d'Israël, ils ont eu, eux, pour mère une femme libre : Sarah, de Mésopotamie. Les jours passeront, et, ce sont les enfants de la femme esclave, en la personne de Hagar, qui seront finalement pris en considération.

   "La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient, elle est devenue la principale pierre de l'angle"
   Selon Abou Horeirah (que Dieu l'agrée !), le Prophète (sur lui Prière et Paix !) a dit :
   "Mon exemple avec les autres prophètes est comparable à l'exemple d'un homme qui a bâti une belle demeure et s'y est appliqué, et en laissant dans l'un de ses coins la place vide d'une brique. Les gens se mirent alors à tourner autour d'elle en demeurant étonnés et dirent : "Pour qui est destiné cette brique ? " Il dit : "Je suis (cette) brique, et je suis le sceau des prophètes".

   Dans la Bible, le Messie d'Israël aurait dit au peuple d'Israël une parabole, la parabole des vignerons homicides, et parmi ces paroles :

כב אֶבֶן, מָאֲסוּ הַבּוֹנִים-- הָיְתָה, לְרֹאשׁ פִּנָּה.
כג מֵאֵת יְהוָה, הָיְתָה זֹּאת; הִיא נִפְלָאת בְּעֵינֵינוּ.

   Traduction :
  
22 La pierre qu’ont dédaignée les architectes, elle est devenue la plus précieuse des pierres d’angle.
  
23 C’est l’Eternel qui l’a voulu ainsi, cela paraît merveilleux à nos yeux. (sefarim.com).

    Et selon les gens de l’Evangile, le Messie fils de Marie aurait dit :

   "N'avez-vous jamais lu dans les Ecritures (Ps. 118: 22-23) : La pierre que les constructeurs avaient mis au rebut[11], c'est elle qui est devenu pierre d'angle. C'est de part le Seigneur qu'elle l'est devenue, et c'est une merveille à nos yeux. C'est pourquoi je vous le dis : Le royaume de Dieu vous sera enlevé et il sera donné à une nation qui en produira les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre-là sera fracassé ; celui sur qui elle tombera sera écrasé." (Mt. 21: 42-44 ; Mc. 12: 10; Lc. 20: 17-18).

   De même :

   "Ecoutez une autre parabole. Il y avait un maître de maison qui planta une vigne, l'entoura d'une clôture, y creusa un pressoir et y bâtit une tour; et l'ayant affermée à des vignerons, il partit en voyage.
   Quand vint le temps des fruits, il envoya aux vignerons ses serviteurs pour recevoir ses fruits.
   Les vignerons, s'étant saisis de ses serviteurs, battirent l'un, tuèrent l'autre et lapidèrent un troisième.
   Il envoya de nouveau d'autres serviteurs en plus grand nombre que les premiers, et ils les traitèrent de même.
   A la fin, il leur envoya son fils, disant : "Ils auront égard à mon fils."
   Mais quand les vignerons virent le fils, ils se dirent entre eux : "Voici l'héritier; venez, tuons-le, et nous aurons son héritage."
   Et s'étant saisis de lui, ils le jetèrent hors de la vigne et le tuèrent.
   Lors donc que reviendra le maître de la vigne, que fera-t-il à ces vignerons ?"
   Ils lui dirent : "Il fera périr misérablement ces misérables, et il affermera la vigne à d'autres vignerons, qui lui en donneront les fruits en leur saison."
   Jésus leur dit : "N'avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue tête d'angle; c'est par le Seigneur qu'elle l'est devenue, et c'est merveille à nos yeux ?
   C'est pourquoi je vous le dis : le royaume de Dieu vous sera ôté pour être donné à un peuple qui en produira les fruits.
   Et celui qui tombera sur cette pierre sera brisé, et celui sur qui elle tombera, elle l'écrasera."
   Les grands prêtres et les Pharisiens, ayant entendu ces paraboles, comprirent qu'il parlait d'eux.
   Et ils cherchaient à se saisir de lui; mais ils craignirent les foules, car elles le tenaient pour un prophète. " (Bible. Mt. 21 33-46). 

   Décryptage

   "…une vigne". Métonymie employée ici pour désigner : la Terre sainte. Quant aux "vignerons", ils désignent ici les Fils d’Israël.

   Quand le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, leur envoya des prophètes : ils tuèrent certains, d’autres, ils les lapidèrent, d’autres, ils les firent menteurs, d’autres, ils les contredirent… et tous, ils les prirent en ennemis ! Ils agirent ainsi jusqu’à ce que leur Seigneur envoya le Messie fils de Marie. Lequel, dans la Parabole, est l’héritier. Héritier de Jacob fils d’Isaac en Terre sainte. Ceci pour que les Fils d’Israël soient avec lui et le suivent. Mais au lieu de cela (et selon leur interprétation erronée), ils le sortirent de la « vigne » et le tuèrent.
   Quant à sa parole : : "N'avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue tête d'angle…" correspond à ce qui a été dit dans le Psautier 118 15 et suivants :

טו קוֹל, רִנָּה וִישׁוּעָה--בְּאָהֳלֵי צַדִּיקִים; יְמִין יְהוָה, עֹשָׂה חָיִל...
יט פִּתְחוּ-לִי שַׁעֲרֵי-צֶדֶק; אָבֹא-בָם, אוֹדֶה יָהּ.
כ זֶה-הַשַּׁעַר לַיהוָה; צַדִּיקִים, יָבֹאוּ בוֹ.
כא אוֹדְךָ, כִּי עֲנִיתָנִי; וַתְּהִי-לִי, לִישׁוּעָה.
כב אֶבֶן, מָאֲסוּ הַבּוֹנִים-- הָיְתָה, לְרֹאשׁ פִּנָּה.

   Traduction :

   15 Le son des chants de joie et de salut [retentit] dans les tentes des justes: la droite de l’Eternel procure la victoire. (…)
  
19 Ouvrez-moi les portes du salut, je veux les franchir, rendre hommage au Seigneur.
  
20 Voici la porte de l’Eternel, les justes la franchiront!
  
21 Je te rends grâce pour m’avoir exaucé, tu as été mon sauveur.
  
22 La pierre qu’ont dédaignée les architectes, elle est devenue la plus précieuse des pierres d’angle.    

   "La pierre...mise au rebut". Métonymie employée ici pour désigner le prophète Ismaël (sur lui Prière et Paix !) et ses enfants. Le monde ismaélite et le monde arabe, et à leur tête le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !) sera...
   Le prophète Ismaël (sur lui la Paix !) ne sera-t-il pas rejeté, lui et sa mère, par Sarah ? Les temps passent, les années se succèdent, et la fin de la communauté d’Israël arrive…
   Succèdera à cette communauté biblique (toranique + évangélique), la communauté mohammadienne. Les Fils d’Ismaël, le monde arabe, les étrangers… Leur religion : elle sera la Soumission. Ils deviendront alors la « tête d'angle », la pierre la plus précieuse, tout ceci par rapport à l’Eternel.
   "et c'est merveille à nos yeux". Pourquoi ? Tout simplement, notent les commentateurs, parce que les Fils d'Ismaël ont pour mère une femme esclave, en la personne de Hagar, d'origine copte. Quant aux Fils d'Israël, ils ont pour mère une femme libre : Sarah.
   Malgré tout cela, et sans tenir compte de cet état, pour l’Eternel se sera les Fils de la femme esclave qui seront pris en considération. Les Fils d’Israël, en apprenant cela, seront dans l’étonnement le plus total, consternés, abasourdis !
   En apprenant cela encore de la bouche du sceau des Prophètes d’Israël, le Messie fils de Marie, les Fils d’Israël voudront se saisir de lui, le faire taire coûte que coûte. Aussi dirigera-t-il ses paroles vers ses compagnons (lesquels étaient eux-mêmes Fils d’Israël) pour les avertir que le « Royaume de Dieu », qui n’est autre que la Loi attachée à la force ; leur « sera ôté pour être donné à un peuple qui en produira les fruits. ».
   Et ici, notent encore les commentateurs, pas de place pour ceux qui diraient que cette parole du Messie concerne uniquement les gens de l’Evangile. En effet, ces derniers sont rattachés directement, par leur Livre divin : l’Evangile, aux Fils d’Israël. Le Messie étant venu spécialement pour eux, et non pour un autre peuple. Et par l’Evangile, ce cycle divin se termine.
   En s’adressant ainsi à ses compagnons, le Messie les informait des évènements à venir pour l’ensemble de la communauté des Fils d’Israël. Eux-mêmes y étant rattachés avec leurs suivants. Encore une fois, n’étaient-ils pas Fils d’Israël
[12] ?
   Ce qui signifie, en clair, que les gens de l’Evangile ne serait être « un peuple qui en produira les fruits. ». La compréhension de cette parole oblige plutôt le lecteur à revenir au tout début du propos, qui est : « La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient », lesquels ici sont les descendants des Fils d’Ismaël
[13].
   La Bible ne confirme-t-elle pas que le prophète Ismaël est fils d’Avraham (sur eux la Paix !), lequel sera :

ד אֲנִי, הִנֵּה בְרִיתִי אִתָּךְ; וְהָיִיתָ, לְאַב הֲמוֹן גּוֹיִם.

   4 "Moi-même, oui, je traite avec toi: tu seras le père d'une multitude de nations[14]." (Bible. Gen. 17. 4).

   Autre variante :
   Dans une autre parole :  Le Messie et la parabole sur le bas-monde. Il dit :

   « L’exemple du bas-monde est comme un homme qui planta une vigne. Il l'entoura d'une haie, y creusa un pressoir, et bâtit une tour ; puis il y mis des régisseurs, et s’absenta. Quand vint le temps des vendanges, il envoya son esclave auprès de ses régisseurs : les régisseurs de sa vigne ».

   Cette parabole du Messie (sur lui la Paix !) concerne les prophètes et lui-même. Puis, il dit :
   « le royaume de Dieu vous sera ôté pour être donné à une communauté obéissante. »

   Puis, il prend en exemple la « pierre », et dit : « Et celui qui tombera sur cette pierre sera brisé, et celui sur qui elle tombera, elle le mettra en pièces." Il veut indiquer ici le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !). Celui qui aura entendu de lui et lui fera la guerre, Dieu le détruira. Et Dieu ôtera d’eux leur royaume, cette faveur de vous, et Il donnera [tout cela] à la communauté mohammadienne.
   Et ce que qui devait arriver arriva, disent les Savants. Les gens de la Communauté mohammadienne, après l’Arabie, s’emparèrent de Châm, la Terre sainte, la terre de Canaan. Ils chassèrent Héraclius et ses armées, gens de l’Evangile. Soumirent les gens de la Bible à la capitation et à se faire petits devant eux.
   Naguère, la terre de Cham était la terre des Fils d’Israël et des Judaïsés. Mais, comme l’avait prédit le Messie pour eux, ils perdront cette Terre sainte au profit des Fils d’Ismaël.
   Les gens de la Bible persistent à contredire leur Livre Sacré en disant que le fils de Marie est le roi vainqueur attendu, que les peuples se soumettront devant lui et qu'il réalisera lors de son deuxième retour tous les signes et miracles qui prouveront cette réalité. Ce sont là des croyances erronées et qui sont infirmées par les paroles de l'Ange qui a parlé avec Marie.

   Symbolisme.

   On nous dit : Dans la tradition juive, le sacrifice d’Abraham est plutôt désigné comme la « ligature » d’Isaac (akeda). Le souvenir de ce sacrifice est commémoré à chaque nouvelle année juive, lors de la fête de Rosh Hashana.
   Le rite sacrificiel de l’agneau immolé à la place du fils est aussi évoqué lors de la grande fête de la Pâque juive, ou Pessah (« passer »), qui commémore la libération du peuple hébreu (passage de la mer Rouge) ; l’agneau immolé et mangé lors du repas sacrificiel devient signe d’appartenance au peuple de Dieu et source de salut. (...) Les chrétiens ont donc substitué à la Pâque juive la célébration de la Cène, en réinterprétant le rite du pain et du vin qui était directement issu du rite juif : à la coupe du prophète Élie s’est substituée la coupe de Jésus qui prend la place de l’agneau offert en sacrifice. Quand les chrétiens célèbrent la fête de Pâques, ils font également mémoire du sacrifice d’Abraham. Le mot Pâque vient de l’hébreu pessah (« passer »), traduit par paschalis en latin – à ne pas confondre avec le terme latin pascalis qui vient du verbe pasco (« faire paître ») qui a donné pastor (« berger ») et pasteur. L’agnus paschalis, c’est l’agneau sacrifié de la Pâque qui deviendra pour les chrétiens Jésus sacrifié, au sens figuré du terme. Ce n’est qu’au xvie siècle que l’on a distingué le nom de la Pâque juive de celui de la fête chrétienne, en désignant l’une au singulier et l’autre au pluriel. (expositions.bnf)
   Nous dirons : Si les gens de la Synagogue et de la Torah étaient fidèles à leur croyance et traditions : le sacrifié est bien Isaac ; ne devraient-ils pas le fêter au moins une fois l'an ? On trouve, à la place de cela, que leur grande fête serait plutôt Pessah (la Pâque - Bible. Ex.13), la sortie d'Egypte ! Ce qui signifie clairement que cette fête oubliée par les gens de la Bible (toranique & évangélique), tombée dans la désuétude au fils des siècles ; sera remémorer, remise au devant de la scène par les Fils d'Ismaël, eux-mêmes, et surtout à travers la venue du sceau de la Prophète, le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !). Lequel fera revivre le sacrifice de son aïeul, Avraham (sur lui la Paix !). Et au divin Créateur et Seigneur d'en faire un pilier de Sa religion pour les Croyants soumis, pratiquants de leur Culte.   

   Conclusion.

   Le mot "Moriah". L'un nous dira qu'il s'agit d'un endroit où un enseignement a été donné à Israël, l'autre d'un endroit où la Crainte a été inspirée aux idolâtres. D'autres enfin, qu'il s'agit du Mont Marwah en Arabie...
   Un endroit où un enseignement ? Un endroit où la Crainte a été inspirée aux idolâtres ? Où cela peut-il être sinon en Arabie, à Makkah ? Un "mont sur lequel on peut voir et rencontrer Dieu, être vu de lui, l’adorer et lui rendre gloire, recevoir son enseignement, évoquent évidemment" un mont d'Arabie, à Makkah non le mont du Temple, à Jérusalem.
   Toujours est-il que ce mont à une relation étroite avec Agar, mère d'Ismaël. Et c'est ce qui nous fera connaître ce lieu. Ce mont où apparaîtra l'ange du Seigneur devra être appelé Marwah, selon certains commentateurs (
المروة). De Safa à Marwah, la mère d'Ismaël fera plusieurs fois l'allée et venue. Il en sera de même ensuite pour chaque pélerin ou chaque visiteur. Et de là apparaîtra le nom Moriyya de la Torah, dit-on. Et la terre de Moriyya, c'est-à-dire entendre ici : le mont Marwah et ses alentours. D'où le Mont Moriyya n'étant que le Mont Marwah lui-même. Et à Avraham de connaître ce lieu bien avant que lui arrive l'épreuve de son Seigneur. Et Dieu est plus Savant !     (à suivre)

Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


Liens utiles :
  
- Le fils unique: Ismaël ou Isaac ?

   - Référence de la Bible : (versets)
   - Sacrifices au temps du Temple (Lamed.fr). Loi du Qorban. Aujourd'hui, avec le Temple en ruines, nous n'avons plus la possibilité d'apporter un korban. Que pouvons-nous faire à la place ? La prière est un moyen privilégié pour se rapprocher de D.ieu et renforcer notre lien avec Lui.
   - Comprendre les sacrifices (Lamed.fr).
   - Autres

 
 http://www.lamed.fr/actualite/israel/567.asp
   http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=article&no=2475&razSqlClone=1
   http://www.vivrelabible.asso.fr/AT/abraham4.html
   http://eduscol.education.fr/D0126/fait_religieux_alexandre.htm
   http://www.bibel.lu/spip.php?article741&l=Gn&r=22,1-19

A NAISSANCE D’ISMAÊL HAGAR, PREMIÈRE MÈRE PROTEUSE ?
  
Quand les gens de la Bible portent atteinte au respect et à la Dignité de notre mère ! En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Seuls les Soumis répondront à cet appel…
[6] une fois l'an. Un des Piliers de l'Islam traditionnel.
[7] A lire la Bible, peuple maudit à jamais !
[8] Ce genre de pratique semble avoir influencé ceux qui croient et croyaient en une puissance de (et dans) la pierre. Les Gaulois n’avaient-ils pas leur Menhir ?
[9] A l'instar des Sabéens.
[10] Entendre : Damas et ses environs.
[11]
La pierre qu'avaient rejetée... A la vue de l'édifice terminé, le peuple rappelle le découragement qu'avaient éprouvé plusieurs de ses chefs, au début de l'entreprise, en comparant les modestes matériaux du nouveau temple aux assises grandioses du temple de Salomon (Esdras 3.12). Ces matériaux méprisés n'en sont pas moins devenus les pierres angulaires d'un temple de l'Éternel. Cette remarque cependant n'a de valeur qu'en tant que le peuple voit dans ce fait une image de ce qui s'est passé pour lui-même. Il a passé pour la plus méprisable d'entre les nations, la moins capable de jouer un rôle dans le monde ; Dieu n'en a pas moins fait de lui le peuple auquel, un jour, l'humanité tout entière devra le salut. Nous ne pensons pas que, dans cette application de l'image, il faille donner une importance spéciale aux mots ceux qui bâtissaient. D'une manière générale, on peut y voir une désignation des maîtres du monde, à cette époque-là. Mais tout l'accent est ici sur le fait que ce qui semblait devoir être mis au rebut occupe la place d'honneur. Il est d'autant plus remarquable que les moindres détails de la comparaison trouvent une application frappante dans le rejet et l'élévation du Seigneur, ainsi qu'il l'a fait ressortir lui-même, à la suite de la parabole des vignerons (Matthieu 21.42-44). Rejeté par ceux qui bâtissaient (les chefs religieux du peuple) il est devenu la pierre de l'angle de l'édifice que Dieu construit, pour le remplir de sa présence (Ephésiens 2.20-21 ; Actes 4.11 ; 1Pierre 2.7. Comparez Esaïe 28.16). (levangile.com).
   L’auteur de ces lignes fait d’excellentes remarques.

[12]
 Et non juifs, de confession judaïque. Ne pas confondre avec le terme descendants de Juda fils de Jacob, qui est d’une tout autre signification. Le Messie fils de Marie était, lui, aussi fils d’Israël, par sa mère uniquement. Il n’avait pas de père biologique, adoptif ou divin. Il fut créé dans le sein de Marie et engendré par elle.
[13]
Ils symbolisent la pierre…
  
On a dit :
  
Matthieu 21 21.42 Et Jésus leur dit : N'avez-vous jamais lu dans les Ecritures : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient, elle est devenue la principale pierre de l'angle ; c'est par le Seigneur qu'elle l'est devenue, et elle est merveilleuse à nos yeux ? Psaumes 118.22, cité d'après les Septante.
Par ces paroles des Ecritures, si connues de ses auditeurs, et que Jésus s'applique à lui-même, il veut faire sentir aux chefs de la théocratie quel est ce fils de la parabole qui a été rejeté, mis à mort par les vignerons. Eux-mêmes sont les constructeurs insensés et coupables qui ont réprouvé la pierre de l'angle.
Cette pierre, dans l'image employée par le psalmiste, est celle qui, placée comme fondement à l'angle d'un bâtiment, supporte deux murs et soutient tout l'édifice. Voilà ce qu'est Jésus-Christ dans le temple spirituel qui va s'élever à la gloire de Dieu.
Cette destinée glorieuse, qui fait contraste avec sa réjection par les hommes, est l'œuvre et la volonté expresse de l'Eternel et restera l'objet de l'admiration des siècles. (Comparer
Esaïe 28.16,Actes 4.11 ; Romains 9.33 ; 1Pierre 2.6)

Matthieu 21 21.43 C'est pourquoi je vous dis que le royaume de Dieu vous sera ôté et sera donné à une nation qui en produit les fruits. Application directe du verset 41 et de la parabole tout entière.
Ces mots : je vous dis, vous sera ôté, désignent nettement les adversaires que Jésus avait devant lui comme étant les vignerons de la parabole et les constructeurs qui ont rejeté la pierre de l'angle. Et telle est la raison de la sentence qu'il prononce (c'est pourquoi).
Pour en bien comprendre la signification, il faut jeter un regard sur l'ensemble de la parabole. Le maître de maison qui planta une vigne et y donna tous ses soins, c'est Dieu qui, dans sa grande miséricorde, fonda sur cette terre plongée dans les ténèbres par suite du péché, un royaume de vérité, de justice et de paix. Il le confia à son peuple d'Israël, en particulier aux chefs de la théocratie juive. Il avait le droit d'en attendre et d'en exiger les fruits, fruits de la vie religieuse et morale : reconnaissance, amour, obéissance, sainteté.
Les serviteurs qu'il envoya à diverses reprises pour recueillir ces fruits sont ses saints prophètes, qui, hélas ! furent de tout temps rejetés par le grand nombre, persécutés, mis à mort.
(Matthieu 5.12 ; 23.31-37 ; Hébreux 11.35-38)
Quant au fils que le maître de maison envoya ensuite dans son immense amour, (Jean 3.16) l'Evangile tout entier nous dit qui il est, et nous l'entendons, dans cette parabole même, prédire sa réjection et sa mort. Les chefs de la théocratie de son temps eurent, malgré leur incrédulité, le pressentiment qu'il était l'héritier et qu'en le mettant à mort ils resteraient les maîtres et les possesseurs du royaume. Mais eux-mêmes, en prononçant sur les vignerons ce double jugement, que la vigne leur serait ôtée et qu'ils périraient misérablement, proclamèrent leur propre condamnation.
Et c'est cette sentence que Jésus confirme par ces mots : le royaume de Dieu vous sera ôté, vous en serez exclus, et il sera donné, par pure grâce, à une nation, peuple de Dieu choisi du sein de tous les peuples, qui en produit les fruits. Jésus ne dit pas : produira, selon nos versions. Il parle au présent, parce que déjà il voit sous ses yeux les premiers fruits de ce nouveau royaume. On sait comment cette prophétie fut accomplie par la destruction de Jérusalem et la ruine de la théocratie juive, et par l'établissement du royaume de Dieu parmi les nations païennes. La parabole des vignerons, comme tant d'autres déclarations, montre que tout l'avenir de son règne était devant les yeux du Sauveur.
Notes de la Bible Annotée Neuchâtel. (lueur.org)
[14]
Interprétant ce verset, les gens de l’Evangile diront : Abraham sans doute est devenu le père d'un grand nombre de peuples qui se rattachent à lui comme à leur ancêtre commun (Israélites, Arabes ismaélites, Arabes kéturiens, Edomites) ; cependant c'est à la nombreuse postérité des enfants d'Israël que la promesse renfermée dans ce verset s'applique spécialement. (levangile.com).
   Mais cette interprétation, comme nous l’avons vu est sans fondement. La promesse divine se réalisera, non avec les Fils d’Israël, mais avec les Fils d’Ismaël
uniquement. Même son de cloche pour cette autre parole :
   Il viendra et fera périr ces vignerons, et il donnera la vigne à d'autres."Ce qu'ayant entendu, ils dirent : "A Dieu ne plaise ! "
   Mais, fixant le regard sur eux, il dit : "Qu'est-ce donc que cette Ecriture : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue tête d'angle ?
   Quiconque tombe sur cette pierre sera brisé; et celui sur qui elle tombera, elle l'écrasera."
   Les scribes et les grands prêtres cherchèrent à mettre la main sur lui à l'heure même, mais ils craignirent le peuple; ils avaient compris, en effet, qu'il avait dit cette parabole à leur adresse. (Bible. Lc. 20 16-19).
   Ceci confirmant la parole du Psautier 118 22 que nous avons vu précédemment.
   Etonnant, en effet, que l’Eternel envoie un messager autre que des Fils d’Israël, c’est-à-dire des Fils d’Ismaël !? Ce fils d’Avraham, que Sara avait rejeté, lui et sa mère ! Mais, ne dites-vous pas, ô gens de la Bible que les voies du Seigneur sont multiples !   


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
13/10/10.

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