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LA FÊTE DE l'EGORGEMENT
Partie du Pèlerinage, pilier de l'Islam

   La première Maison de Dieu sur terre (Coran III 91). 

Quelques conseils pratiques

Le mois du Pèlerinage (arabe, dzou-hadjddjah), est le 12ème mois de l'année lunaire, du calendrier islamique. 

But. Remercier et se Souvenir du divin Créateur (Coran II 197). Voir les ouvrages à cet effet. 

Obligation. Le Pèlerinage est obligatoire uniquement pour ceux et celles qui peuvent l'accomplir. Voir donc les ouvrages traitant de ce sujet. Contacter les Savants religieux.

    - http://www.islam-reunion.com/ (Ecole Jurisprudence Hanafite)
  
- Monde arabe traditionnel : Université d'Al-Azhar (Egypte-Afrique). (fatawa@dar-alifta.org)
  
- Afrique du Nord : voir auprès de gens compétents (Ecole Jurisprudence Malékite). Liens : http://www.doctrine-malikite.fr/
   -
Afrique de l'Est : Yémen, Iles Comores, Malaisie, Indonésie, etc., (Ecole Jurisprudence Chaféite).

Rappel. Ne faites pas comme les ignorants, étudiez bien comment faire votre Pèlerinage avant de partir. Pour cela, demander à ceux qui savent, aux Savants religieux. Avant de partir, choisissez bien votre ami ou compagnon de voyage, ceux qui vous encadrent. Une fois sur les lieux, faites bien attention à vos affaires personnelles : carte d'identité, passeport, billet de voyage, argent, etc. Soyez vigilants ! Pour les personnes féminines respecter bien les endroits vous concernant, et les conseils qu'ont vous fait et recommande. De même, se lever tôt pour être toujours prêt le premier, pour accomplir les obligations de la journée.   

Déroulement. Premier jour, il vous faudra quitter La Mecque (Makkah) pour vous rendre à Mina. Le meilleur, faire tout le trajet du Pèlerinage à pied, si cela vous est rendu possible. Arrivée à Mina, vous passerez là, une nuit. Le lendemain, après la prière du matin, direction Arafah. Il faudra nécessairement y rester jusqu'à la tombée de la nuit, pour prétendre avoir fait votre Pèlerinage. Puis, direction à Mouzdalifah. Là, vous y dormirez. Au petit matin, direction Mina. Là commencera pour vous le premier jour de le Fête. Sous la direction de votre guide, vous aurez à remplir beaucoup d'obligations. A Mina, on reste généralement de deux à trois jours de suite. Puis, retour à La Mecque, Makkah.    

Fête du mouton ? C'est souvent l'idée reçue par bon nombre de gens, de la Bible, en France métropolitaine. Cette fête, c'est surtout et avant tout le rappel d'une tradition abrahamique. Abraham (sur lui la Paix !) ayant reçu l'Ordre divin d'égorger son fils, l'ayant accepté, ayant obéi ; son Seigneur lui ordonnera alors d'égorger un animal à sa place qui sera sa rançon. 

Limiter aux ovins ? Nullement. Est concerné également les bovins et les camélidés... On peut pour ces derniers, s'associer à plusieurs, entre familles notamment et autres personnes.  

Les choix. D'une partie à l'autre de la planète, les habitudes et les choix sont divers. Les ovins ne se trouvant pas partout, ce sont plutôt les bovins qui seront alors égorgés. Entre en jeu également la chair de l'animal. Certains préfèreront la viande de bovins à la viande d'ovins. Et inversement. Le choix est grand.  

Egorgement. Obligatoire uniquement pour ceux qui le peuvent.  

Sa pratique. Égorgement ne doit pas signifier manque de discipline, d'hygiène et de propreté. Dans les années 60-80, l'habitude (pour certains) n'était-elle pas, en France métropolitaine, l'inverse ? Les voisins ne se plaignaient-ils pas d'odeurs nauséabondes ? Tout simplement parce que bon nombre de gens, originaires d'Afrique (dont d'Afrique du Nord), ne respectaient aucune règle de discipline, de propreté et d'hygiène. On abattait les animaux, çà et là, comme au pays, d'une manière sauvage sans se soucier d'autrui ! Le principal s'était, dit-on, d'égorger ! ? D'où les plaintes répétées de nombreuses gens n'appartenant pas, le plus souvent, à notre culte. Les égouts étaient bouchés, les évacuations d'eau sale également, etc. Tout simplement parce que la bête était égorgée, à la maison, dans l'immeuble, dans la salle de bain, dans la baignoire ! Du jamais vu, me direz-vous !

La salubrité, la tracibilité, les diverses protections.

Le communiqué du Ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales (Année 2002). Nous le rapportons intégralement :

   La célébration de la fête religieuse musulmane de l’Aïd-el-Kébir est prévue le 12 février 2003. Nicolas Sarkozy, ministre de l’intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales et Hervé Gaymard, ministre de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche et des affaires rurales, ont adressé aux préfets, le 13 novembre 2002, une circulaire donnant des instructions visant à concilier l’attachement des musulmans à l’accomplissement de ce rite avec les dispositions réglementaires en matière de santé publique, de protection animale et de respect de l’environnement. Des réunions de concertation ont été organisées par les préfets afin de faciliter le bon déroulement de cette fête religieuse.

Les pouvoirs publics tiennent notamment à rappeler à cette occasion les risques sanitaires que présente la consommation de viandes issues de carcasses non inspectées par les services vétérinaires. Le retrait et la destruction systématique des matériels à risque spécifiés sur les animaux des espèces bovine, ovine et caprine constituent les principales mesures de protection de la santé publique au regard des risques de transmission des encéphalopathies spongiformes transmissibles. Une estampille de salubrité portant le numéro d’agrément de l’établissement, est apposée sur toutes les carcasses ayant subi favorablement les contrôles sanitaires prévus par la réglementation.

L’abattage rituel ne peut être pratiqué que dans un abattoir agréé par le ministère chargé de l’agriculture. Les sacrificateurs habilités par les organismes religieux agréés doivent être en mesure de justifier de cette habilitation aux agents des services vétérinaires.

Les sites anciennement dénommés dérogatoires sont désormais interdits.
(Communiqué NewsPress)

Egorgement. Heures. Il ne pourra avoir lieu qu'après la Prière de la Fête de l'Égorgement, du Sacrifice (arabe, adhâ, langues asiatiques, turque : Grand Baïram). Laquelle Prière n'a lieu qu'après le Lever du soleil (arabe, chouroûk). Soit une heure trente environ après la Prière du matin.  

Durée : La Fête durant 3 jours, vous avez la possibilité d'en choisir l'heure, le jour et le moment. Pour cela, vous pouvez contacter les Savants religieux, les gens compétents dans ce domaine qui vous informerons de la démarche à suivre. 

Le meilleur. C'est celui qui, d'entre nous, achète l'animal, l'élève, puis le sacrifie. Évidemment, toute possibilité n'est pas la même d'un pays à l'autre. Qu'on se trouve à la campagne ou en ville.   

Pratiques louables. Dans certains lieux de la planète, l'Imam fait la Prière de la Fête, puis l'ensemble des assistants l'accompagnent au lieu du Sacrifice. Une fois les animaux abattus, on les découpe pour en distribuer la viande. Cette charge revenant aux enfants, aux jeunes. Chaque personne ayant pris soin d'accrocher un panier à la porte de sa maison (pour éviter des animaux comme le chat, chien, etc.), les jeunes et les enfants viennent y déposer la viande, les bonbons, gâteaux, etc. Tout cela dans un décor de fête et de joie. Puis, l'assemblée, ayant toujours à sa tête l'Imam du village (ou hameau), vont souhaiter la fête à chaque habitant. Là, chacun offre à l'assemblée selon sa possibilité, ne serai-ce qu'un verre d'eau. Une fois cette randonnée terminée, chacun rentre chez lui pour y continuer la fête.

Variantes. En terre d'Arabie, Châm, le premier jour est dédié à la famille, le second aux proches, le troisième jour aux invités. En France métropolitaine, il reste encore beaucoup de choses à faire pour une évolution véritable de cette fête. Pour qu'on en comprenne réellement sa valeur. 

Son pays d'origine. Depuis les années 70, on entend, çà et là, que l'on a envoyé l'argent du "sacrifice", au pays, à la famille ! Cela, selon bon nombre de Savants religieux, est permis. Toutefois, reste une question : les enfants, les jeunes, pourront-ils véritablement découvrir le sens de cette fête ? La question reste posée.   

Les organisations caritatives. On doit penser à nos frères et sœurs qui souffrent, qui sont dans le besoin. Loin de nous, en une autre terre. Dans ce domaine aidons-nous les uns les autres, doit être la devise véritable. C'est un jour d'aumônes, d'entr'aide, de réconciliation, etc., ne l'oublions pas. 

Jeunes, enfants. Rôle primordial des parents, des proches, des tuteurs. Leur faire découvrir le sens de cette fête est important. Un moment de les récompenser, de leur faire des cadeaux, etc. De montrer à tous un visage jovial, heureux. La fête est un grand jour auquel il faut donner toute sa valeur et son importance. Montrez-vous aimable, gentil, conviviale, serviable en ce jour béni. Montrez votre joie. Visitez votre famille, vos proches, vos amis, etc. Le cas échéant faite partager votre fête avec les gens de la Bible, surtout s'ils sont vos voisins de palier, d'immeuble... 

Retenue, discipline. Jour de fête ne doit pas signifier jour de désobéissances envers son divin Créateur. Jour de folies. Les salles de danse, les casinos, etc., ne sont pas faits pour nous. Ils sont réservés pour les affidés du monde diabolique. Donc, à éviter ! De plus, respecter son voisin est demandé. Éviter musique, chants et autre chose qui peuvent déranger la tranquillité de vos voisins, les gens malades...

Quelques précisions. 

Querelles inutiles. Pour nous, en Europe, la lune serait-elle devenue un sujet de querelles intestines ? Comme nous le savons tous, il nous faut faire l'effort de sortir dehors pour voir la nouvelle lune. Les moyens modernes mis à notre disposition ne doivent pas être un but en soi, mais un complément d'informations, un apport technique, une facilité. 

Partisan du moindre effort. C'est l'individu qui met sa pleine confiance, sa confiance aveugle en la radio et la télévision. Aux moyens modernes mis à notre disposition. Il ne cherche pas plus loin... Il fera la fête en les écoutant et en se fiant à eux. Effort personnel = nul ! Résultat. Personne peu crédible.

Suivre son pays ou l'Arabie ? Depuis quelques années et suite aux moyens modernes mis à notre disposition, les divisions se sont faites jour en terre des Gaules. Entre partisans et opposants de l'Arabie. Chose extraordinaire personne ne dit faire sa prière comme en Arabie ! Le soleil unit, la lune désunirait ? Le choix en pareille circonstance revient à chaque Mosquée ou Salle des Prières. La responsabilité sera à la charge de l'Officiant (l'Imam). De la personne la plus versée en science religieuse, connue également pour sa piété. 

Jour de fête. De même, la Fête de Rupture du Jeûne ne doit pas être un sujet de discorde, de même la Fête de l'Egorgement, du Sacrifice, ne doit pas être un sujet de discorde entre nous. Fixée, elle devra être accomplie. Une différence d'un jour peut toutefois apparaître. La naissance de deux groupes ne devra donner aucune raison pour se maudire, se diffamer, s'insulter. 

L'Officiant. Il se peut que votre Officiant (imam) fasse la Prière de la fête tel jour et vous tel autre jour. Si la possibilité vous l'accorde, changez de Lieu de culte pour y accomplir cette prière. En vous gardant toutefois de remontrances qui ne sauraient vous honorer en ce jour béni. Dans le cas contraire, à vous de faire votre propre effort personnel.

Personnes à consulter. Dans ce domaine ceux qui savent, ceux qui ont fait réellement leurs études auprès de gens, d'organismes mondialement reconnus. A éviter. Les beaux parleurs, les prétendues personnes..., Les gens d'associations, fédérations, unions, etc. Les questions juridiques, jurisprudence, dépassent le cadre associatif. Elles appartiennent exclusivement à ceux qui savent, aux Savants, aux Jurisconsultes (Mouftis), aux Juges, aux légistes.

Moyens mis à votre disposition. Le téléphone, la poste, l'Internet, fax, etc. Les moyens ne manquent pas pour rechercher la réponse à votre question. Encore faut-il s'en donner la peine.  

Problèmes de calendrier (France métropolitaine). La plupart mis à votre disposition sont fait par les gens du commerce. Donc peu crédible. Prendre ses précautions. Redoublez de prudence ! Et n'hésitez pas de consulter des personnes savantes, fiables, pieuses, dans ce domaine.

Jeûne. Recommandé : jeûner le jour où les gens seront à 'Arafah. Soit, la veille de la fête. Pour cela, à vous de vous renseigner. Il faut comprendre que les lieux, et les levées du soleil changent d'un bout à l'autre de la planète. Se renseigner pour chaque pays concerné, notamment dans les D.OM.-T.O.M

Problèmes de nourriture. Pour que tout jeûne soit valable, il est important de savoir d'où celle-ci provient. 

Problèmes d'invitation. Répondre à une invitation en cette fête est nécessaire. Toutefois, si vous craigniez que le repas servi n'est pas licite, évitez d'y répondre. De notre temps, la viande licite et certains ingrédients accompagnant les repas sont loin d'être licites à la consommation. Re-doublez de vigilance ! D'autant qu'une bouchée illicite de nourriture prise lors de la fête, ne saurait plaire au divin Créateur et rendre vos invocations acceptées par Lui ! 

Invitations. Celui qui prépare un repas doit penser à autrui. Penser à inviter ceux que vous connaissez et ceux que vous ne connaissez pas à votre table. Votre lieu d'habitation est trop petit, alors faites-le porter au Lieu de culte (mosquée, salle de Prières, etc.), le plus proche. Partager ce que l'on a lors de cette fête, attire de nombreuses récompenses. 

Préparation des repas lors de la fête. Jeunes, adultes, aidez vos parents, votre mère, votre grand-mère, la personne s'occupant de vous à/pour les préparer. Vous rendrez facile leur tâche et allègerez leur fardeau. Aimez servir et non être servi. Assistez les personnes âgées, les malades, les personnes enceintes. 

Occupations. Dans vos temps de libre mettez l'accent sur la lecture du Coran, prière sur le Prophète, etc. Faites chaque jour un cercle (ta'lim) pour y lire le Coran et quelques paroles du Prophète. Le tout en famille. Ou le cas échéant entre amis, étudiants, etc. Mosquée. Salle de Prières. Joignez-vous aux cercles du Coran, aux discutions, etc., qui y sont proposés. Vous célibataires, vous gens mariés. Sortez pour faire revivre l'effort du Prophète. 

Générosité. Rappelons, une fois encore, que ce mois béni et ces jours de fêtes nous recommande tout particulièrement de vous montrer généreux. N'hésitez pas à dépenser dans ce sens. Rendez aussi la tâche facile aux autres. Joyeuses fêtes ! 

Prières. N'oubliez pas de prier pour vous, vos proches, vos amis, la Communauté. Notamment à la rupture du jeûne le jour d'Arafah (woqoûf arafat).

Le monde biblique et ses fêtes. Attitudes à adopter. 

Dieu ne veut point d'un coeur où le monde domine. Polyeucte Corneille.

Les fêtes se croisent mais ne se ressemblent pas. Les gens de la Bible, bien que se réclamant d'Abraham, le prophète, ne fêtent pas la Fête du Sacrifice. Pour eux, d'autres fêtes, et le calendrier évangélique veut que tout cela se passe à dates fixes. Notre Grande Fête sera après leurs fêtes de fin d'année.  

Remarques : Fêtes évangéliques, fêtes de fin d'année : Noël et Jour de l'An. Ne nous concerne pas, mais nous nous devons de les respecter. De respecter les gens qui les fêtent. Et elles concernent uniquement les gens de la Bible, de l'Evangile (croyants & incroyants). 

 Innovations. Tel que le lendemain de fête évangélique : "bonne fête", "bonne année", etc. Y participer est une innovation (bid'ah), et surtout avec la fête de l'an nouveau évangélique. De même fêter Noël à la maison, chez soi, en famille, entre amis et copains. Même chose pour le jour de l'an, de même mettre un sapin de Noël, etc.  Autres habitudes innovatrices, innovations. En terre d'Europe : le sapin de Noël et le père Noël ou la St. Nicolas, etc. La plupart de ces habitudes sont prises sur le Paganisme ancien, européen. Les dates de Noël (ou naissance présumée du Messie fils de Marie) varient d'une Église ou d'une secte à l'autre. Certaines gens de l'Évangile pencheront pour le 25 décembre, d'autres pour le 6 janvier, d'autres enfin pour ne célébrer aucune fête. Habitudes plus que convictions. Aller à la messe (ou l'office) de minuit, le jour de Noël. Fêtes commerciales. Un bon moyen pour vendre. Les commerces sont illuminés. Le commerce, d'ailleurs, sait largement profiter de ces fêtes de fin d'année... Bon nombre de gens, du monde biblique, remarque d'ailleurs que ces fêtes de fin d'année sont plus des fêtes commerciales, à notre époque, que religieuses. Distributions de cadeaux, grands et petits. A l'école, c'est une coutume. N'est pas de caractère obligatoire. Mais il faut bien expliquer à votre enfant la valeur de ses fêtes à lui : fin du Jeûne annuel et l'Égorgement. Nouvelle année. Pour les gens de l'Évangile (croyants & incroyants), rien de meilleur, pour enterrer la fin d'année qu'avec une bonne bouteille, une bouteille d'alcool bien sûr ! Pour certains, c'est le vin rouge, d'autres, le vin blanc, d'autres, des boissons alcoolisées comme : la bière, le whisky, la vodka, le rhum, etc. Aux Dames leurs propres vins ou liqueurs. A chaque pays son habitude pour enterrer sa fin d'année. Lendemain de fête. L'habitude veut parfois qu'il y est un repas de fin d'année au travail, ou une petite collation (avec de l'alcool, bien entendu), les lendemains de fêtes. On ne peut accepter de payer sa bouteille, son pot..., ou, au contraire, donner l'argent pour qu'on y achète des boissons alcoolisées. Le faire est plus que condamnable et blâmable. Encore une fois, ces fêtes ne nous concerne pas. Festivités, bals, sortie en boîtes de nuit, etc. Les gens du commerce ont l'habitude de se dépenser énormément pour ces fêtes de fin d'année. En plus des repas copieux, de nombreuses attractions sont proposées, parfois en Mairie ou d'en d'autres lieux. Là encore, ce n'est pas la place des personnes jeunes (garçons & filles de banlieues), adultes ou âgées. Lieux donc peu fréquentables. Remarque. Les gens de l'Évangile passent volontiers Noël en famille, et le jour de l'An à l'extérieur, voire à l'étranger. Le passage d'une année à l'autre. Si les gens de l'Évangile font éclater leurs joies ce jour-là bruyamment, cela ne concerne qu'eux-mêmes. Les gens de l'Islam traditionnel (jeunes, adultes, personnes âgées), n'ont pas à s'associer à ce genre de manifestations. Ni sur les Champs Elysées ni ailleurs. Évitons de faire descendre sur nous, la colère divine !   

Description du Croyant soumis. Paroles des Anciens, des Sages.

Salama fils de 'Amir a dit : Nous fîmes la prière du vendredi avec al Hassan al Basri, et lorsque nous terminâmes, nous nous regroupâmes autour de lui ; il se mit alors à pleurer d'une manière intense, on lui demanda : « Que t'arrive-t-il ? qu'Allah te fasse miséricorde ? Alors que durant ton sommeil le Paradis t'a été annoncé ? » ;

Ses pleurs devinrent plus intenses et il dit :

Et comment ne pleurerais-je pas alors que si l'un des Compagnons du Prophète (sur lui Prière et Paix !) entrait par cette porte de la Mosquée, il ne reconnaîtrait que la direction vers laquelle [on se tourne pour prier].

Puis il ajouta :

Loin s'en faut ! Les souhaits ont fait périr les gens, ont donné des propos sans actes, une connaissance sans patience et une foi sans certitude ; pourquoi vois-je des hommes et ne vois-je pas d'esprit, et entends-je des bruits légers et ne vois-je ni monture ni compagnon ?

Par Allah ! Les gens sont entrés puis sont sortis, ils ont su et ils ont blâmé, ils ont interdit puis ils ont rendu licite. Certes, la religion de l'un d'entre vous est [semblable à un] brin de paille sur sa langue, si on lui demandait : Crois-tu au Jour de la rétribution ? Il répondrait ; Oui ! Par le Maître du Jour de la rétribution ! Il ment.

Certes, parmi les comportements du croyant, il doit avoir une force dans la religion, une fermeté accompagnée d'une douceur, une foi accompagnée d'une conviction, une science accompagnée d'une indulgence, une indulgence accompagnée d'une science, une intelligence accompagnée d'une douceur, une belle apparence tout en étant pauvre, une richesse accompagnée d'une modération, des dépenses accompagnées d'une sollicitude, une miséricorde envers celui qui est essoufflé, l'acquittement des droits [d'autrui], une rectitude accompagnée d'une équité ; il n'est pas injuste envers celui qu'il hait, il ne commet pas de péchés afin d'aider celui qu'il aime, il ne calomnie pas, il ne fait pas de clins d'oeil, il ne dénigre pas, il ne tient pas de propos futiles, il ne se divertit pas et il ne s'amuse pas, il ne sème pas la discorde, il ne convoite pas ce qui ne lui appartient pas, il ne nie pas les droits qui sont à sa charge, il ne dépasse pas la limite dans les quantités, il ne se réjouit pas de la turpitude dont est atteint autrui et il n'éprouve pas de plaisir lorsqu'un malheur atteint autrui.

Le croyant fait preuve de recueillement dans sa prière, il s'empresse de s'acquitter de l'aumône légale. Ses propos sont une guérison, sa patience est une piété, son silence est une réflexion, son regard est une leçon. Il fréquente les savants afin d'apprendre, il se tait lorsqu'il est avec eux, afin d'être sain et sauf. Il parle afin de rapporter un butin, s'il se comporte bien, il se réjouit, et s'il se comporte mal, il demande pardon [à Allah].

Si on lui fait des reproches, il cherche à contenter, si on se moque de lui, il fait preuve d'indulgence, s'il subit une injustice, il patiente, si on l'opprime, il s'éloigne, il ne cherche de protection qu'auprès d'Allah, il ne demande l'aide que d'Allah. Il est posé lorsqu'il est en public, il est très reconnaissant lorsqu'il est seul, il est satisfait de ce qu'il possède, il loue [Allah] pour l'aisance. C'est un patient lors des malheurs, le désespoir ne l'atteint pas et il n'est pas vaincu par l'avarice. S'il s'assoit avec ceux qui font du vacarme, on l'inscrit parmi ceux qui invoquent [Allah], et s'il s'assoit avec ceux qui invoquent [Allah], on l'inscrit parmi les insouciants.

Le croyant a un visage souriant, un bon comportement, il est bienfaisant et généreux, il est clément et entretient ses liens de parenté ; on coupe les liens de parenté avec lui et lui, il les entretient, on lui fait du mal et il supporte, on l'humilie et il honore, il est un grand patient lors des malheurs et il supporte les différents préjudices ; la vie terrestre n'a aucune valeur pour lui, c'est pour cela qu'il n'y construit pas de demeure et qu'il n'y change pas de vêtements, il a une bonne confiance [en Allah] et il ne pense pas du mal d'Allah.

Le croyant est paisible, tendre, pieux, pur, vertueux, satisfait, il ne se fait pas piquer deux fois par un même terrier, il est pâle, il a les cheveux ébouriffés, il convoite peu, il est intelligent en ce qui concerne sa religion, et il est niais en ce qui concerne sa vie terrestre.

Le croyant est très respectueux, généreux avec son voisin, il obéit au Tout-Puissant, il fuit les châtiments de l'Enfer, son âme témoigne de la science d'Allah, ses membres invoquent Allah, sa main est tendue vers le bien, il se fatigue à faire son examen de conscience et les gens sont à l'abri de lui.

Le croyant est franc s'il promet, il agrée rapidement, il est loin de la colère, il apprend si on l'instruit, il comprend si on lui explique ; celui qui le prend pour ami est à l'abri, celui qui le fréquente y gagne, il a la raison complète, il oeuvre beaucoup, il a peu d'espoir, il a un bon comportement, il dissimule sa colère. »


Puis il pleura et fit pleurer. (Rapporté par Ibn al-Jawzi dans sa biographie de al-Hassan al Basri.)

Paroles à méditer et à pratiquer !

Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée ! L

 

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Cette page a été mise à jour le 08/11/08

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