Histoire |
LE MESSIE DE JÉRUSALEM |
Selon les Écritures. |
786 Quatrième Partie.
oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut[3]. Que les meilleures salutations[4] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[5]. La construction du Troisième Temple. Pour ou contre ? A écouter bon nombre de gens de confession juive, elle serait imminente. Pour cela, avec l'aval des plus hautes autorités de la communauté juive de Palestine, certains ont cru bon de poser la première pierre de ce futur édifice à Jérusalem ! Provocation ! Intimidation ! Que faut-il voir derrière cet acte ? Toujours est-il que si cette entreprise devait avoir lieu un jour, cela ne risquerait-il pas de se terminer en cauchemar pour les auteurs de ce projet ? Dans le passé, et après la destruction du second Temple, les gens de la Thora n'ont-ils pas essayé de le reconstruire ? Le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes leur permit-il ? Que les gens de la Thora regardent bien aussi ce qui est arrivé à ceux qui, en Inde, détruisirent une des Mosquées importantes du continent indien. La colère divine ne cessa et ne cesse de les poursuivre. Si demain la Mosquée d'Al-Aqça (Très-éloignée) devait être détruite pour y construire un temple juif (et non le Temple de Salomon), la colère divine ne s'enflammera-t-elle pas contre l'ensemble des gens de la Thora ? Jérusalem une ville différente ? Situation géographique.
Située dans les monts de Judée, à une altitude de 745 m, Jérusalem
est bâtie sur un relief escarpé modelé par le Cédron ; la rivière
a façonné l'étroite chaîne du mont Scopus (818 m) et le mont
des Oliviers (808 m). La ville s'étend sur 20 000 ha.
Du fait de l'altitude, l'air y est exceptionnellement pur et sec. Nous dirons : Pour l'Islam traditionnel, le futur sacrifié s'appelle Ismaël non pas Itz'hak (Isaac). Secundo : Le lieu de son sacrifice se déroulera en Arabie, non à Jérusalem, en terre de Châm. Le "Mont Moriah" ou le "Mont du Temple" allait voir apparaître non le Temple de Jérusalem mais la Ka'bah, première Maison de Dieu sur terre. C'est dans cette région du monde qu'on perpétuera chaque année aussi la tradition abrahamique : la fête du Sacrifice. Il semble que les gens de la Bible se soient attribué des noms et des lieux qui ne sont pas les leurs. Enfin n'oublions pas qu'après la destruction du deuxième Temple, le Lieu saint deviendra un lieu de détritus. Là où naguère prièrent des milliers et des milliers de gens. Des prophètes et messagers divins. Au début du IVe siècle, nous dit-on encore, le christianisme est reconnu par l'Empire romain, Jérusalem retrouve son nom et devient un centre de pèlerinage chrétien. C'est à cette période que sont édifiés l'église du Saint-Sépulcre et plusieurs sanctuaires chrétiens. Au siècle suivant, l'enceinte, agrandie par l'impératrice Eudoxie, englobe le mont Sion. La domination byzantine, brièvement interrompue par une occupation perse (de 614 à 628), dure jusqu'en 638, date à laquelle le calife Omar (vers 581-664), s'empare de la ville sans effusion de sang. Les nouveaux locataires des lieux saints et de la ville de Jérusalem, qui respectent la cité, bâtissent le Dôme du Rocher sur le site du Temple (de 688 à 691) et la mosquée al-Aqsa (entre 705 et 715). Qui allait s'asseoir sur le Trône de David ? Un de ses descendants ou un Fils d'Ismaël ? Que disaient les prophéties ? A entendre les gens de la Bible, ce lieu leur revient de plein droit. Toutefois les prophéties semblent leur donner tort. Qu'on en juge :
Isaïe, le prophète a dit concernant le Sceau de la Prophétie :
Cette prophétie c'est réalisé pleinement au temps d'Omar fils de Khattab
(que Dieu l'agrée !). Le territoire de Châm se verra rattacher au
territoire de l'Arabie. Avant lui, ce fils
étonnant (ou le Paraclet), ce fils
savant apparaîtra en terre d'Arabie, en la personne d'Ahmad-Mohammad
(sur lui la Paix !). C'est lui qui recevra la permission, et surtout
l'ordre de son Seigneur, de faire la guerre sainte. Grâce à son Seigneur,
un Fils de l’Islam, en la personne d'Omar fils de Khattab (que Dieu
l'agrée !) s’assiéra sur le Trône de David (sur lui la Paix !). C'est
lui, ce sceau de la Prophétie, le prophète Mohahammad mentionné dans
le Psautier et dont on fait dire à Ichoua, le prophète (sur lui la
Paix !) aux Judaïsés : Dans l'Évangile selon Barnabé, nous lisons au contraire : "Ichoua reprit alors : "Et le messager de Dieu, quand il viendra, de quelle race descendra-t-il ?" Les disciples répondirent : "De David." Alors Ichoua dit : "Vous vous trompez, car David en esprit [de Révélation] l'appelle "seigneur" en disant : "Dieu a dit à mon seigneur : assieds-toi à Ma droite jusqu'à ce que Je fasse de tes ennemis l'escabeau de tes pieds. Dieu établira ton spectre qui dominera au milieu de tes ennemis." Si le messager de Dieu, que vous appelez Messie était fils de David, comment David l'appellerait-il seigneur ? Croyez-moi, c'est en vérité que je vous dis : la promesse fut faite au sujet d'Ismaël, et non pas d'Isaac." (43).
Autre témoignage : Un nazarénien, homme de science de Châm, décrivant
au père de Sofyan fils de Harb et Omayah fils du père de Sallat le
sceau de la Prophétie, avait dit :
Confirmation et témoignage du monde biblique : A cette époque, nous dit-on encore, Héraclius était empereur de Romanie (Biblique : Bysance). Mais, l'Égypte (soit le monde copte d'Égypte) rêvait de se séparer de Bysance. Les querelles entre églises (ou sectes) n'en finissaient pas. C'est la grande époque entre le monothélisme, le monophysisme et le diphysme catholique. En 633, un accord, nous dit-on, intervint entre les Jacobites, qui enregistre la doctrine monothélite. Plus tard, l'empire allait sombrer dans des persécutions horribles. Avant même l'arrivée de l'Islam sur la terre de Châm et d'Égypte, on peut dire que ces deux pays étaient irrémédiablement perdus pour les gens de Bysance... Témoignage d'un prophète biblique :
Celui d'un prophète biblique Zacharie. Qu'on en juge : Les gens de la Bible sont divisés sur cette prophétie. Pour les gens de la Thora aucun doute à avoir, il s'agit bien là du futur Messie. A cela répondent les gens de l'Evangile, il est déjà venu en la personne du fils de Marie. Que croire ? Qui croire ? Nous dirons ni l'un ni l'autre. Le futur personnage qui doit et devait monter à Jérusalem, devait venir nécessairement d'un lieu lointain. Et il devait être nécessairement accompagné d'un autre personnage important. Dire qu'il s'agit du Messie, fils de Marie est faux. Il était à Jérusalem et fuyait les gens qui voulaient faire de lui le prochain roi. La royauté n'était pas son domaine. Oui, la prophétie du prophète, a bien besoin de deux personnages différents pour se réaliser (et non d'un seul). Ces deux personnages seront donc Omar fils de Khattab et Amr fils de As (que Dieu les agréé !). Sur un âne : par opposition au cheval de guerre. Symbole du caractère pacifique du Roi-Messie : Omar fils de Khattab. Dans les premiers temps, dit-on, de l'histoire d'Israël, l'âne était la monture des princes et des chefs. Il faut ajouter à cela que le fils de Marie, selon les gens de la Synagogue, ne pouvait occuper deux fonctions à la fois : Roi et prophète du Saint et Seigneur d'Israël. Très tôt les gens de la Thora ont opté pour la séparation des pouvoirs : le temporel et le spirituel. Toujours selon eux, David, par exemple, était roi d'Israël seulement. Pour nous, David était à la fois roi et prophète de Dieu en Israël. Aussi, et selon leur raisonnement, si la prophétie de Zacharie, le prophète s'adresse au fils de Marie ; pour le monde de la Synagogue, on aura mis à mort en fait un homme qui voulait être roi en Israël, et non un prophète du Saint et Seigneur d'Israël.
A ce sujet, on rapporte que le prophète (sur lui Prière et Paix !)
demanda un jour à Abd Allah fils de Salâm et à ses compagnons (tous
anciennement gens de la Thora) : "Connaissez-vous un homme de
mérite, après vous, parmi les Docteurs de la Loi des Juifs ? Ils dirent
: "Oui ! ô envoyé de Dieu ! Il y a à Jérusalem (Iliyâ, la ville
de ïl (ou de Dieu), en (terre de) Châm un homme qu'on appelle Ka`b
le Docteur, qui est l'un de leurs plus imminents docteurs et sages
; invoque la bénédiction de Dieu pour lui, ô envoyé de Dieu, pour
qu'Il le guide ! Sa prière fut exaucée, et il se fit soumis (musulman)
sous le vicariat de Omar (que Dieu l'agréé !). Lorsqu'il fit sa soumission
à Omar, celui-ci lui demanda : "Ka`b ! pourquoi n'avez-vous pas
ouvert les portes de Jérusalem à Omar et à l'armée soumise ?"
Il dit sans se troubler : "O Commandeur des croyants ! il est
écrit dans la Thora et dans les Textes anciens que cette ville où
furent les Fils d'Israël, et qui est le sanctuaire de leurs prophètes,
ne serait conquise que par un homme saint, marchant selon la Vérité
éclatante, ayant les qualités qui sont précisément celles que tu as
: miséricordieux avec les
croyants, dur envers les mécréants, dont l'attitude en secret est
la même que l'attitude en publique, et dont l'attitude extérieure
est la même que l'attitude intime, qui chasse tout orgueil de son
âme et qui vit comme l'un de ses sujets, dont l'action ne dément pas
la parole, pour qui le proche et l'étranger sont égaux quand il s'agit
de la Vérité divine, détaché du monde et de ses biens illusoires,
se comportant extérieurement comme l'un de ses sujets, et ceux-ci
se comportant comme lui : des moines la nuit, des lions le jour, miséricordieux
et unis entre eux." Ce témoignage est très important dans l'Histoire des prophéties et l'Histoire des gens de cette région du monde. Il montre combien ce Fils d'Ismaël avait un rôle imminent à jouer dans l'histoire du monde. Le Patriarche de Jérusalem, Sofriniyos donnera donc, à Omar fils de Khattab, les clés de la Ville-Sainte. Il portera ce jour-là un habit humble fait de 14 pièces rapiécées. Cet évènement historique se passa en 637. Ainsi, de ce vicaire du prophète du Très-haut, nous pouvons dire :
1)
Réalisation de la
prophétie. Celle-ci se voit pleinement réalisée
en Omar fils de Khattab, qui devint, en son temps, réellement le roi=le
messie incontesté de Jérusalem et de ses environs. [1]
En arabe, ilah. A
noter que le Créateur des cieux et de la terre est la seule et véritable
divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement. Point de divinité, de dieu que Dieu ! *Droits de reproduction et de diffusion réservés ; © Le Carrefour
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14/05/06
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