- Sommaire.
-
- Quand
une femme, biblique, italienne, affirme, haut et fort, sa mécréance
aux Signes divins...
- La
place de notre saint prophète
selon Dante.
- Jésus,
Mahomet et Moïse se sont expliqués sur scène !
- La
Représentation de l'Islam en France. Entre Mythe ou Réalité ?...
-
-
è
Quand
une femme, biblique, italienne, affirme, haut et fort, sa mécréance
aux Signes divins.
è
La
Rage et l'Orgueil Paru.com
- Essais & Documents
Après dix ans de silence,
la journaliste Oriana Falacci jette un nouveau pavé dans la mare du
(...)
Oriana
Fallaci déguise en «sermon» un pamphlet haineux contre les fils d'Allah
Le Temps - Culture
Saisie par l'intuition du malheur à venir,
Oriana Fallaci a allumé sa télévision le matin du 11 (...)
L'hostilité du monde gréco-italien envers l'Islam, en général, date
de la nuit des temps. Le monde de l'Evangile de Grèce ne rêve-t-il pas
de re-conquérir (dans un avenir plus où moins proche) Constantinople,
la capitale de l'empire byzantin ? Ne prie-t-on ainsi dans les Eglises
de Grèce ? Le monde de l'Evangile d'Italie, comme celui de Grèce, ne
rêve-t-il pas de re-venir une grande puissance du bassin méditerranéen
? Ne l'oublions pas, les Fils de la Nouvelle-Alliance : les Fils d'Ismaël
comme les Arabes et l'ensemble des autres nations de la terre, ne sont
pas les Fils d'Allah, mais les Fils de l'Islam. Ne pas confondre. Quant
à parler de racisme ou une forme de racisme (concernant Oriana Fallaci),
nullement. C'est uniquement l'attachement, avec force, à la croyance
de ses lointains ancêtres, le refus de re-connaître une vérité éclatante
et évidente : l'Islam.
è
La
place de notre saint prophète selon Dante.
è
Le saviez-vous
? Le président de l'Union des musulmans italiens vient d'écrire au pape,
au cardinal de Bologne, Giacomo Biffi, afin que soit enlevée ou détruite
une fresque du XVe siècle de la cathédrale San Petronio. Peint par Giovani
da Modena, Le Jugement dernier montre Mahomet jeté aux flammes de l'enfer.
L'association islamique exige également la suppression de l'enseignement
de Dante dans les écoles ayant une forte population d'origine étrangère
: Dante a en effet placé Mahomet dans le neuvième cercle de l'enfer.
(Revue : F&D. 1er au 15 septembre 2001). A l'heure actuelle,
Dante se trouve où ? Et au Jour des Comptes ? D'après vous ?
è Jésus,
Mahomet et Moïse se sont expliqués sur scène !
Sur la scène, les trois prophètes
Mahomet, Moïse et Jésus, sont envoyés par Allah, Abraham et Dieu. Ils
s'expliquent sur l'origine, les pratiques et les caractéristiques de
leurs religions respectives. Le Coran, la Charia et ses cinq devoirs
fondamentaux, la Torah, la Bible et l'ancien testament sont défendus
ou attaqués avec l'humour et la ferveur propres à Slimane Benaïssa.
A ce jeu, les trois comédiens, avec les exagérations et l'accent méditerranéens,
dans des confrontations parfois colorées à la Pagnol, déclenchent la
réflexion ou le rire. Le sujet, on ne peut plus sérieux, est traité
avec une maîtrise qui ne lasse jamais. L'équilibre, en effet, est savamment
dosé entre humour ou dérision et sérieux ou conviction.
Combattre l'intégrisme. Slimane Benaïssa, qui fut bercé, dans son enfance,
entre les trois religions monothéistes, ne prend pas position, mettant
en exergue le positif et raillant les abus : « La religion
qui fait de la religion, c'est du terrorisme », « Etre musulman,
c'est interdire à l'autre », Jésus dit : « L'Islam, c'est
le côté poétique de mon père ! », « On fait la guerre
à ceux qu'on aime, jamais à ceux en qui on croit » sont quelques
répliques qui démystifient les choses prouvant, par là, que c'est par
cette critique et cette réflexion que la religion combattra l'intégrisme.
Les trois excellents comédiens n'étaient pas seuls sur scène, la musique,
elle aussi, était invitée à donner sa couleur avec des chants de la
Renaissance et des pièces judéo-espagnoles. Emmanuelle Drouet était
accompagnée par Rachid Brahim Djelloul au violon. L'alternance ou les
interférences entre dialogues et musique ont constitué, avec le talent
des artistes, un ensemble de rêve pour des spectateurs venus réfléchir
sur un problème crucial de ce début de XXIe siècle. Une réflexion
synonyme de plaisir tant les formules percutantes et riches de Slimane
Benaïssa ont éclairé les esprits. Jean-Marie PERROT. (Source
: Le Bien Public. Vendredi, 3 mai 2002.).
Comment oser mettre en scène ces trois prophètes divins ? Comment oser
les faire mentir, dont le Messie ? La diaspora des gens d'Afrique du
Nord ne cessera donc pas de nous étonner ! Après leur participation
au loft, est-ce une nouvelle forme de désinvolture ?
è
La
Représentation de l'Islam en France. Entre Mythe et Réalité.
è
Un
sujet d'actualité en France : faut-il oui ou non une représentation
de la Religion islamique en France ? Certaines gens du monde biblique
sont pour. D'autres sont plus mitigés. D'autres, franchement contre.
Les partisans de cette représentation semblent surtout pour une représentation
qui prendra en compte leurs soucis au quotidien. En clair, une représentation
qui répondra à l'appel et aux objectifs du monde biblique (croyants
& incroyants). Concernant le problème des gens soumis en France,
le problème est vaste et plein d'embûches. Premier obstacle, les lieux
de Culte. Prenons un exemple simple : Notre bonne terre des Gaules possède
des Synagogues pour les gens venus d'Algérie, de Tunisie et du Maroc
en plus des Synagogues traditionnelles. Depuis l'apparition de lieux
de prières au sein de la grande Communauté soumise en France, on a vu,
çà et là, fleurir et apparaître des lieux de prières spécifiques à l'image
de ces Synagogues : Algérie, Tunisie, Maroc... Pourquoi ? L'Arabe de
France n'aime-t-il pas nous rabâcher, matin et soir, cette parole prophétique
: pas de différence entre l'Arabe et l'étranger (entendre : le non-Arabe)
sauf... Mais for est de constater que cette bonne parole n'est faite,
le plus souvent, que pour amadouer le non-Arabe. Et bon nombre de gens
ne sont pas dupes, d'autant que les premiers diviseurs n'est-ce pas
souvent ceux-là mêmes qui voudraient vous donner des leçons de civisme
et d'éthique ? Le problème de la chute de l'Empire ottoman, voulu et
encouragé par bon nombre de gens du monde arabe, a fait naître dans
le cœur du monde arabe un virus mortel : le nationalisme, le sectarisme,
le repliement sur soi-même. Et ce dernier a engendré, parmi eux, bien
des maux : l'orgueil, la vanité, la prétention, etc. Chaque arabe, l'écouterez-vous,
est meilleur que celui de l'autre côté de sa frontière, en langue, en
savoir, en capacité ? Et cette maladie est venue jusqu'à nous. Ainsi,
chaque Arabe en France souhaitera vivement que vous le préfèreriez à
celui de l'autre côté de sa frontière. Problème sans fin. Quand vous
préfèrerez un marocain, vous aurez automatiquement l'algérien à dos,
etc. Conclusion. L'indépendance des gens d'Afrique du Nord n'a jamais,
jusqu'à ce jour, permis l'unification des peuples de cette région du
monde. A partir de là, le problème, en terre des Gaules, subit cet état
de fait, de choc par rebondissement. Deuxième obstacle : Fraternité
bancale. Lors de l'édification d'une salle de Prière, d'une Mosquée,
on a juré par le Tout-puissant, sa fraternité avec l'autre ! La chose
conclue et achevée, les divisions se sont faites alors jour. Peu à peu,
un groupe dominant, une nationalité dominante, une idéologie dominante,
a cru bon de prendre en charge le bon fonctionnement de l'association
(ceci pour l'intérêt de tous !). Chaque quartier se voit ainsi soumis
au problème de zones d'influence. N'est-ce pas croire, admettre et constater
que ces groupuscules ont formé, à eux seuls, un Etat dans un Etat ?
En clair, mettre le pied dans une Mosquée, une salle de Prière quelconque
à notre époque, n'est-ce pas mettre du même coup le pied dans un territoire
extra-territorial ? Troisième obstacle : Absence de l'esprit associatif.
Il découle de ce qui suit. Les gens arabes d'origines d'Afrique du Nord,
pour bon nombre d'observateurs, n'ont pas l'esprit associatif. Ils sont
pour un pouvoir sans partage. En Europe, l'européen comprend qu'il existe
au sein d'une association un partage du pouvoir, tout en respectant
évidemment le président en place, en fonction. L'Arabe doit être perçu
d'une toute autre façon, car pour bon nombre d'observateurs, chaque
arabe est un président ! D'où le problème... Quatrième obstacle : Le
slogan de certains : Arabisme au-dessus de tous ! Pour bon nombre d'Arabes
en terre des Gaules, si l'Islam en France doit exister un jour,
c'est sous la direction exclusive de gens d'origines Arabes ! Dans ce
cas, peut-on imaginer la réciprocité ? C'est-à-dire que demain un Européen,
un Gaulois soumis commande ou est la direction des affaires religieuses
d'Algérie, de la Tunisie, du Maroc, d'Arabie ? Les gens de ces territoires
l'accepteraient-ils ? La question reste posée. Et n'oublions jamais
ce qui s'est passé en terre d'Espagne et du Portugal. Cinquièmement
: Le cadre associatif. L'apparition d'associations, vers les années
70 et plus en France, était surtout le fruit d'une certaine contestation.
Certains milieux ouvriers, universitaires, certaines personnes subjuguées
par la politique ; avaient des problèmes particuliers, personnels avec
leur pays d'origine. L'association n'était-elle pas là un moyen efficace
pour s'affirmer et condamner tout ce qui se passait au pays ? Et ce
problème demeure, plus ou moins, jusqu'à ce jour. Dans ce cas, vue que
c'est un problème extra-territorial, pourquoi vouloir y mêler tout le
monde ? La véritable réforme, la véritable bataille pour la vérité et
la justice est-ce en fuyant ou supportant les épreuves ? Sixième obstacle
: Le problème d'une double ou plusieurs nationalités. Avoir une ou plusieurs
nationalités, n'est-ce pas s'asseoir entre deux chaises ? Comment voter
à Alger puis à Paris ou inversement ? Si cela est bien comme semble
vouloir l'interpréter et le comprendre bon nombre de gens, pourquoi
avoir demander l'indépendance, et est-ce bien respecter la mémoire de
ceux tombés au combat ? De plus, lorsque des incidents, plus ou moins
grave, arrivent parfois avec la communauté juive de France, pourquoi
faire intervenir les consulats des pays concernés en France ? Gaulois
en terre des Gaules, et helléniste en terre étrangère ? De quoi ravir
Paul, le pharisen du monde évangélique ! On est ce que l'on est. Si
le Seigneur des mondes nous a créés ainsi, pourquoi désirer son inverse,
son contraire ? N'est-ce pas Le défier ? Septième obstacle : L'indépendance.
Il découle de ce qui suit. Il est faux de prétendre que les gens, même
possédant une double nationalité, étant né en France, sont indépendants.
Tous sont rattachés, plus ou moins, à leur pays d'origine. N'oublions
pas que nous vivons à une époque où les moyens de communications sont
rapides. Dans ce cas, demain et à travers cette future représentation,
devra-t-on être rattaché à quelque capitale d'Afrique du Nord ? Qu'on
le veuille ou non, la question reste posée. Huitième obstacle : L'idéologie.
Si ce n'est pas un problème de nationalités, reste alors un autre problème
à affronter : le problème idéologique. Bon nombre de partis religieux
sont apparus en terre arabe. Alors dans ce cas, quel parti devons-nous
suivre ? Nous savons tous que le 'partissisme', quel qu'il soit, est
et reste incompatible avec la loi divine. Il ne sème que envies, querelles,
jalousies et divisions. Neuvième obstacle : l'indépendance du Lieu de
Culte. Bon nombre de Lieux de Culte sont passés du simple au double.
D'une simple salle de prière, on a vu apparaître une Mosquée, c'est-à-dire
une salle pouvant accueillir un nombre plus important de fidèles. Mais
dirons-nous, cela demande un investissement important. Pour l'entretien,
pour payer des frais comme l'électricité, l'eau. Pour payer le (ou les)
Dirigeants des Offices, le Recteur, etc. Au début, c'est un grand rêve
qui peu à peu risque de se transformer en un véritable cauchemar. Car
il faut bien s'acquitter de toutes ces dettes. Reste alors cette solution
: faire appel à une organisation étrangère ou un Etat étranger... Et
comme on n'a rien sans rien, cette future tutelle ne risque-t-elle pas,
à court terme, de se transformer en une prise en bonne uni-forme de
ce futur lieu de Culte ? A notre époque, la plupart des grands lieux
de Culte sont-ils indépendants ou sous placés sous tutelle ? Là est
tout le problème... Dixième obstacle : il découle de ce qui suit. Les
gens de la Bible de France sont des fans de l'idéologie. De ce fait,
on enseigne dans cette dernière que c'est à l'Etat de tout faire ! Et
celle-ci a pris racine chez bon nombre de gens d'origines d'Afrique du
Nord dont ceux d'Algérie. Sans doute exprime-t-elle une certaine 'expression
du monde arabe. Dans le monde arabe, faute de consensus, l'intervention
de l'Etat, à travers le ministère des Affaires religieuses, était et
est parfois plus que nécessaire... Pourtant, des gens comme les gens
d'autres continents comme les Indes enseignent tout le contraire. A
savoir, en terre étrangère, c'est à la communauté soumise de prendre
en mains ses affaires religieuses. En clair, la construction, la restauration,
l'éducation religieuse des enfants, le financement d'un lieu de Culte
revient de droit à ses fidèles, non à l'Etat ou à une quelconque autorité
en place, aux pouvoirs publics. Est-ce à dire, si demain une représentation
apparaît, cela signifiera pour nous tous, qu'il faudra quémander notre
denier du culte auprès des pouvoirs publics ? Que Dieu nous en protège
! Devrions-nous abandonner une tutelle pour retomber sous une autre
? Dans quelle voie veut donc nous entraîner partie de notre communauté
? Onzième obstacle : Le politiquement correct. Il est d'ordre
politique, et concerne, en particulier, le monde biblique de France.
La position ambiguë de la France, biblique, sur la charte européenne
des droits fondamentaux. Les gens de la Bible de France ont demandé
la suppression, dans le préambule, de la mention "d'héritage religieux".
D'où : "Cette rédaction risquait de poser pour nous un problème
de constitutionnalité puisque la France est un Etat laïque" (Source
: Le Figaro. Jospin «sensible au fait religieux» Mercredi 21
novembre 2001) ? En clair, un Etat sans héritage religieux qu'est-ce
? Un Etat qui ne reconnaît pas l'Autorité divine sur son territoire,
qu'est-ce ? Un peuple, un Etat qui opte pour une reconnaissance unique
de l'autorité humaine, qu'est-ce ? De plus, pourquoi clamer aux Soumis,
haut et fort, que l'héritage de la France est un héritage puremment
judéo-chrétien ? Ou alors selon d'autres, un héritage, européen, pagano-chrétien
? Refuser de reconnaître l'Autorité divine sur les cieux et la terre
amène à quoi ? N'est-ce pas à la misère des peuples. A leur obscurantisme,
à l'Athéisme, à la Mécréance, à la déchéance... ? Douzième obstacle
: Problèmes internes à un pays. Les évènements tragiques de certains
pays. Il ne faut pas les minimiser, il faut prendre le problème à bras
le corps, les affronter. Les évènements tragiques, par exemple, d'Algérie
ont fait fuir bon nombre de gens de la Religion, bon nombre de femmes.
A tel point que bon nombre de gens de tout bord, de femmes cherchent,
coûte que coûte, à s'émanciper de l'Islam, à quitter à jamais leur propre
terre ! ? Des voix s'élèvent, çà et là, au sein de la diaspora algérienne
de France pour réclamer une représentation islamique, mais "sur
mesure" ! ? Qui écarterait toute personne, croyante, observatrice
de son culte, prônant un respect strict de nos traditions prophétiques
et de nos lois divines ! ? Un islam coule, tolérant, qui permettrait
d'insulter au passage ou de mettre en veilleuses ou aux oubliettes nos
valeurs, nos traditions prophétiques, et surtout nos lois divines !
? Soit : droit de divorce pour madame, droit d'héritage calquer sur
le droit européen, biblique, droit de travailler, droit de sortir...
Les revendications sont nombreuses. Est-ce à dire qu'on se devra alors
d'imiter cette diaspora ? Que nous devons tous subir des problèmes propre
à un autre peuple ? D'un autre continent ? Ne l'oublions pas, nous sommes
sur une terre, la terre des Gaules qui, depuis 1789, a maudit son Dieu
et Sa religion. Le désir véritable de son peuple, de ceux qui le gouvernent,
est-il, de notre temps, de reconnaître le Judaïsme, le Christianisme
et l'Islam en tant que religions faisant partie intégrante de l'espace
cultuel français, où s'agit-il de prendre l'un pour taper sur l'autre
? Ou de les mettre dos à dos ? Ou pour simplement reléguer une partie
de sa population au second plan ? Ou s'agit-il de répondre aux demandes
pressantes des adversaires de l'Islam ? Là est tout le problème...
Conclusion. Quant à nous, rien ne sert de courir. Il faut se garder
de brûler les étapes. Le conseil qui pourrait ëtre donné à toute personne
arabe, d'Afrique du Nord, en quête d'une certaine notoriété, crédibilité,
ne serait-il pas de lui demander, en premier lieu, qu'il dise et recommande
à son propre frère de s'abstenir de boire ou de vendre du sidi-brahim
ou toute autre boisson alcoolisée ? De courir après les filles étrangères
? De participer au loft ? d'aller en boîte de nuit, de maudire et de
critiquer la religion de ses ancêtres du matin jusqu'au soir, de s'intégrer
à un tel point de perdre son "identité" religieuse et bien
d'autres choses encore... N'oublions jamais que ce n'est pas, pour ce
qui nous concerne, la quantité qui compte mais bien la qualité. A quoi
sert de clamer, haut et fort, que nous sommes au deuxième rang en France,
si plus des 3/4 d'entre nous ne pratiquent ni n'observent son culte
? Est-ce là, tout l'enseignement laissé par notre saint prophète et
les Anciens ? Secundo : On ne saurait donner à quelqu'un ce qu'il ne
mérite pas et serait incapable de supporter. Si cette représentation
concerne le Culte, elle concerne dans ce cas uniquement les Savants
religieux. Les gens ayant réellement fait des études et sont connus
pour leur piété. Si les gens de la Bible ne peuvent accepter que personne
d'autres les représentent excepté leurs Dirigeants religieux ; ils doivent
bien comprendre qu'il en est de même pour nous. Parallèlement à cela,
les gens d'origines d'Afrique du Nord doivent comprendre également cela.
Soit que ce n'est pas la place d'un recteur, d'un directeur, d'un président
associatif, d'un secrétaire associatif, d'un commerçant, d'un ouvrier,
d'un boucher, d'un enseignant, d'un boulanger, d'une personne se disant
laïc, etc., de briguer cette place. La parole prophétique est claire
comme l'eau de roche, et plus claire encore : Les Savants sont les héritiers
des prophètes, nullement tout autre personne. Si la place de ces derniers
est à notre époque dévaluée parmi eux, à qui la faute ? Troisièmement
: Nous disposons actuellement de nombreuses associations islamiques.
S'il s'agit de les réunir en une seule et unique organisation, pourquoi
pas ? Mais là encore la bataille de place du chef risque d'être rude.
S'il s'agit de réunir les Officiants (ou les Imams, en arabe), même
son de cloche. Chaque Officiant voulant recevoir des ordres de qui ? Être
enseigné d'où et de qui ? S'il s'agit d'englober l'ensemble des
associations, la tâche sera sans doute plus facile. Mais sous quel critère
? En attendant, on peut imaginer une sorte de conseil communautaire
(et non religieux, ce dernier étant indépendant de ce dernier) qui regroupe
chaque communauté. Ainsi chaque communauté (algérienne, marocaine, tunisienne,
etc.) vote uniquement pour sa propre communauté, pour ses propres représentants.
Et à partir de ce premier pas, on peut peu à peu aller de l'avant. Ne
l'oublions pas, l'hostilité entre les communautés est trop grande pour
espérer un rassemblement de tous autour d'un projet commun. Qu'on lise les
dernières déclarations de certains gens communautaires dans la presse
écrite pour en juger. Constatation. Une chose est sûre, au sein de notre
communauté, il existe une fracture qu'il ne faut pas nier et négliger.
Le manque de confiance, la suspicion, l'inimitié, etc., ont pris la
place
à l'amitié, à l'entraide, à la convivialité, à une fraternité
réelle... Ajouter
à cela, chacun de nous doit bien comprendre que nous ne sommes plus
en 70 et plus. Nous sommes en l'an 2000 de l'ère évangélique,
et peu à peu d'autres communautés ont fait leur apparition en terre
des Gaules. La communauté d'Afrique francophone, la communauté asiatique,
suite notamment aux évènements du Vietnam, la communauté turque et
kurde, la communauté des Indes (Inde, Pakistan, Bangladesh, Sri Lanka),
la communauté enfin d'origine de la terre des Gaules, qui ne cesse d'augmenter
chaque jour. Et dont bon nombre de gens d'origines d'Afrique du Nord
devrait tenir compte et respecter. Quatrièmement : Notre désunion actuelle
en attendant des jours meilleurs, n'est-elle pas un bien ? Pourquoi
réveiller en nous des démons qui risqueraient d'apporter plus de mal
que de bien ? Ne l'oublions pas, avant d'aller vers l'unité, le chemin
qui nous reste à faire, entre nous, est encore long... Pour cela, chacun
d'entre nous doit comprendre qu'il doit laisser les désobéissances,
la prévarication, la perversité pour l'Obéissance divine. Nous devons
comprendre également que nous ne pouvons changer la société. Par contre,
si nous changeons notre comportement envers notre divin Créateur, Il
saura alors répondre à notre appel et changer du même coup notre état.
Gardons-nous de mettre la charrue avant les bœufs ! Quant à ceux, de
notre communauté qui pensent changer notre état par l'intermédiaire
de la politique, qu'ils regardent ce qui est arrivé avec et à Pharaon
! Quant à ceux qui pensent changer la société par l'argent, qu'ils regardent
ce qui est arrivé à Coré (Qâroun. Coran XXVIII 76 et sv.; etc.)
! Et ainsi de suite... Le véritable changement viendra uniquement, pour
nous tous, par l'obtempération aux Ordres divins et en suivant le sentier
de notre saint prophète. Dans le cas contraire, l'unité tant recherchée
par certains, risque plus d'être signe de fracture encore plus grande,
d'une désunion totale, d'une perte de notre identité, d'un leurre, d'un
beau rêve ? Et surtout qu'on comprenne bien que le religieux appartient
exclusivement aux religieux et le civil aux civils. A chacun son rôle.
Et Dieu est plus Savant !
A
lire :
Une
pluralité de mouvements qui ne s’accordent pas
France - Amérique
- Actualité
Six fédérations, cinq grandes mosquées et six personnalités qualifiées
ont élaboré, assisté du (...)
Le
gouvernement met le dossier à plat
France - Amérique
- Actualité
Le secrétaire général de l’Union des organisations islamiques de
France (UOIF), Fouad Alaoui, (...)
MOISSAC
(82) : L'affaire de la rue Tourneuve devient un imbroglio judiciaire - La
tension monte entre les deux mosquées
La Dépêche du Midi - Grand Sud -
Tarn-et-Garonne
Dans la nuit de vendredi à samedi, un caillou a été lancé contre la nouvelle
mosquée, située rue (...)
Le
ministre a reçu des représentants du culte musulman
News Press - Communiqués
Ministère de l'Intérieur, de la Sécurité Intérieure et des Libertés
Locales. Nicolas Sarkozy, (...)
:
L'Islam en question
Le Bien Public - Région
Comment éviter le choc des civilisations, éventuellement le
transformer en confrontation pacifique, (...)
Rappel : Certains articles de journaux rattachés à un lien, et cités ci-dessus,
peuvent être payants voire supprimés. Le Carrefour de l'Islam ne peut être tenu responsable
du contenu de ces liens.
|