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Le cri du vampire !
 Si mon cri te fatigues, change !


Chronique de la phobie...

Sujet : Quand l'ombre de la « Franco-phobie » ou de la « Gaulois-phobie » se profile... à l'horizon !
Auteur : Le monde journalistique
Source: (AFP) - Rivarol, n° 2639.



Bruits de bottes !

Dans la presse américaine, la francophobie se porte au mieux

WASHINGTON, 11 fév (AFP) - Le durcissement des positions respectives française et américaine dans la crise irakienne conduit les médias américains à laisser libre cours à certains de leurs éditorialistes et caricaturistes les plus violemment anti-français.
Chirac un "pygmée" (Wall Street Journal)
Lundi, le Wall Street Journal traitait le président Jacques Chirac de "Pygmée (...) travesti en Jeanne d'Arc au crâne dégarni" - aucune poursuite judiciaire n'est envisagée : le droit américain s'y oppose.
Les Français "pètent de trouille" (New York Post)
Des soldats américains "sont prêts à combattre et mourir pour sauver le monde d'un tyran aussi vil (qu'Adolf Hitler), Saddam Hussein, et où sont les Français? Ils se cachent, pètent de trouille. Proclament: Vivent les mauviettes!", affirmait lundi le quotidien populaire New York Post.
Français "perfides" (New York Times)
La violence et la fréquence des attaques anti-françaises dans les médias sont telles que le New York Times a proposé dimanche à ses lecteurs un "lexique de la francophobie". Son auteur, Geoffrey Nunberg, prenant pour point de départ les qualificatifs "perfide" et "indigne de confiance" attribués à la France la semaine dernière par deux commentateurs de télévision, remonte au XIVe siècle et à la guerre de Cent ans pour faire l'historique de ces accusations.
La lâcheté historique Française (Washington Post)
"Après quelques périphrases initiales, dont l'opacité ne pouvait cacher la nature injurieuse, de Villepin a commencé à pratiquer un talent que la France a aiguisé depuis 1870, celui de battre en retraite, cette fois dans l'incohérence", accusait un commentateur du Washington Post, George Will, au lendemain de la présentation de M. Powell au Conseil de sécurité.
"Je n'ai rien contre des attaques gratuites contre la France et l'Allemagne", qui ont, selon lui, "provoqué" et "sapé" les Etats-Unis, déclarait récemment le commentateur Charles Krauthammer sur la chaîne de télévision Fox, qui appartient comme le New York Post au magnat australo-américain Rupert Murdoch, ardent partisan de George W. Bush.
De la propreté des Français (New York Post)
Quelle que soit la bassesse de certaines attaques -le New York Post allait jusqu'à affirmer lundi que "les Français ont l'habitude d'être contre tout, y compris l'habitude américaine de se doucher tous les jours".
L'Inde plutôt que la France à l'ONU (New York Times)
Le commentateur Thomas Friedman a proposé dimanche que la France perde son siège permanent au Conseil de sécurité de l'ONU, et le droit de veto afférent, pour le laisser à l'Inde, "parce que très franchement, l'Inde est tout simplement beaucoup plus sérieuse que la France ces derniers temps".
Incitation à la critique (Fox TV)
Jeudi dernier, le commentateur vedette de Fox News, Bill O'Reilly, a appelé les téléspectateurs à submerger les autorités françaises de critiques.
Les caricatures
Parmi une flopée de caricatures récentes, l'une observe que si l'acteur comique Jerry Lewis était secrétaire d'Etat, les Français n'auraient aucun mal à se laisser convaincre.
Dans une autre, une jeune mariée gauloise, reconnaissable à son béret et sa moustache, est énamourée dans les bras d'un Saddam Hussein colossal et bardé d'écussons illustrés de têtes de mort. "Il changera, il faut juste lui laisser le temps", dit la mariée portée par le colosse.
1 100 e-mails désagréables à l'ambassade de France
Le lendemain, l'ambassade de France à Washington recevait "1 100 e-mails désagréables", selon Nathalie Loiseau, porte-parole. Pour satisfaire la "formidable curiosité" des médias et de l'opinion publique américaine, elle assure répondre chaque jour à 20 ou 30 journalistes américains.
L'ambassadeur de France, Jean-David Lévitte, a quant à lui donné la semaine dernière une conférence à l'Institut de la paix américain, puis accordé un entretien à la chaîne de télévision publique PBS, et il prévoit encore d'autres interventions écrites et audiovisuelles, selon Mme Loiseau.

"ECORCHER LES FRANÇAIS VIVANTS"

  En revanche, les exemples de francophobie viscérale abondent actuellement aux Etats-Unis, au Congrès comme sur les plus grands média. On en aura une idée par ces extraits d'un article de l'influent conservateur Ralph Peters, publié le 24 septembre dans le quotidien New York Post (1) alors même que Jacques Chirac se trouvait à l'ONU et une semaine avant que Mme Laura Bush, en visite à Paris pour s'adresser à l'UNESCO, que viennent de réintégrer les États-Unis après dix-huit ans d'absence (due au vote d'une résolution hostile... à Israël), ne se rende en grand apparat à l'Elysée, dont le locataire s'est fendu d'un spectaculaire baise-main à la First Lady.

  Passons sur les attaques contre les « leaders moralement faillis Jacques Chirac, Gerhard Schrôder et Yasser Arafat » dont les opposants démocrates de Bush sont accusés de « lécher le cul » (kiss the derrières) alors qu'ils "ne sont, surtout « la créature Chirac », que des « pygmées (2) se  distinguant  moralement par  leur manque de scrupules et de courage ». Mais leurs peuples ne valent pas mieux. A propos du tourisme sexuel pédomaniaque, M. Peters — qui, à en juger par ses métaphores, nous paraît lui-même un fameux obsédé — estime que « ceux qui ont bloqué nos efforts en Irak sous des prétextes moraux, c'est-à-dire les Allemands, les Belges et les Français, sont les prédateurs sexuels les plus notoires du monde développé ». De plus disposés à « fricoter avec n'importe quel voyou qui leur promet d'acheter un Airbus ».

 Ajoutons que, pour le distingué commentateur, « les parasites de Paris » ne valent « pas mieux que les régimes les plus vénéneux (poisonous) du Moyen-Orient ». Conclusion : « Il n'y a pas de plus clair exemple dans le monde de la lutte entre l'inhumanité du passé et la vision qu'a l'Amérique d'un noble avenir que la rupture entre Washington et Paris. Tandis que nous affrontons les défis du XXIe siècle, la France s'accroche aux modèles du XIXe... Elle pense qu'une poignée (d'"hommes d'Etat" doivent décider du destin du monde derrière des portes fermées comme au temps du Congrès de Vienne et de la fatale Comédie  de Versailles...  La France ne s'est jamais souciée  de  la  liberté humaine, elle qui exploite les   pauvres  de  ses anciennes colonies. Où diable les troupes françaises se sont-elles battues de nos jours pour défendre la liberté ? Loin de chercher la réconciliation  avec  Paris,  nous devrions donc chercher l'occasion, partout, dans toutes les sphères, de traîner les Français dans la merde (to rub French faces in the merde)... La France devrait souffrir, stratégiquement et financièrement. Les Français nous ont poignardés dans le dos. En réponse  nous devrions les écorcher vifs (we should skin them alive. NDLR : et pourquoi pas les scalper ?). Si aujourd'hui l'Amérique est la Nouvelle Rome, la France est la décharge à ordures carthaginoise. Et Carthage doit être détruite. Nous devons nous battre pour que l'Inde ou le Brésil remplace la France dans le Conseil de sécurité de l'ONU, et nous acharner à réduire le volume des importations de tous les produits fabriqués en France. La perfidie doit être punie. Les Français, qui mangeraient encore de la choucroute au petit déjeuner, au déjeuner et au dîner si nous ne les avions pas libérés, méritent de s'étouffer avec leurs propres trichries (their treachery shoved down their throats). »

  « D'abord Bagdad, puis Paris. »

 Ce texte hallucinant, exsudant la haine, la grossièreté et la xénophobie imbécile n'a pas paru dans un torchon édité par un plouc illettré dans une bourgade perdue de l'Oklahoma mais, répétons-le, dans un quotidien qui se veut le rival du New York Times (dont d'ailleurs, le même jour, l'éditorialiste Thomas Friedman qualifiait la France d'« ennemie de l'Amérique ») et son auteur est un des penseurs "conservateurs" les plus connus. Se piquant même de géostratégie comme en témoigne le titre de son dernier opus, « Au-delà de Bagdad, la guerre et la paix postmodernes », à paraître incessamment, il semble cependant ignorer qu'en Afghanistan, ce sont des soldats français qui ont assuré la relève des Gis se battant « pour la liberté »...

(1)<http://www.nypost.com/postopinion/oped-columnists/00000.htm>.
(2) Ainsi s'explique sans doute l'énigmatique boutade lancée par Chirac à Schröder le même 24 septembre à l'ONU : « Et maintenant, occupons-nous des pygmées » - c'est-à-dire de nous-mêmes. 

Conclusion : Le monde de l'Evangile est bien divisé et leurs politiciens suivent des buts bien opposés. Le secret. Les gens de la Bible, anglo-saxons ont pour langue, une langue de guerre : l'anglais. Quant au second, une langue dite d'amour...: le français. Pour un homme d'Outre-Atlantique, biblique, parler le français n'est-ce pas quelque part abandonner une partie de lui-même : le langage de la guerre ?     
   D'après Jâbir fils de 'Abd-Allâh (que Dieu soit satisfait d'eux), l'Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !) a dit:
"Défiez-vous de l'injustice, car elle formera des ténèbres au Jour de la Résurrection. Défiez-vous de l'avarice: elle a entraîné la perte des générations passées en les portant à s'entre-tuer et à profaner ce qu'ils devaient tenir pour sacré". (Transmis par Mouslim)

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Cette page a été mise à jour le
21/08/06 .

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