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Etudes

La Mort présumée du Messie ?

Selon les Écritures.

 L'Eucharistie, c'est quoi ?

                                                                                               selon les Écritures


Au nom de DIEU, Hachem, Allaha,
Le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !

P


oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

   Le fruit du savoir ou le fruit défendu

   Le fruit défendu[5] des rabbins, c’était celui de la vigne. Dans le Judaïsme comme dans le Christianisme, le vin n’est pas interdit ; il est, bien au contraire, un signe de joie. Toutefois, pour le premier, il est une religiosité du vin, la religiosité bacchique qui est rejetée. Elle fonde en effet, selon eux, le sentiment religieux sur l’extase et la dépersonnalisation. On ajoute : Le spectacle de certaines sectes contemporaines montre bien les dangers d’une telle attitude. Le fruit défendu, c’est d’abord la religion sur l’extase.
   Rabbi Méir propose une autre explication : il s’agissait du blé. Que veut-il dire par là ? Il l’explique lui-même : le pain est également symbole de connaissance. Le blé et le pain symbolisent donc l’apparition de la connaissance. On ajoute enfin : Ce que ces deux thèses viennent nous enseigner, c’est qu’il existe une religiosité du vin et une autre dite du blé. On peut connaître Dieu par l’extase ; on peut le découvrir par la raison. Aussi bien le Judaïsme que le Christianisme entourent de rites particuliers la consommation du pain et du vin...
   Deux aliments jouent un rôle primordial, chez les gens de la Bible, dans le rapport de l’homme au sacré. A l’Eglise (ou au Temple), le vin et le pain figurent la présence du Christ ; dans le Judaïsme, chaque chabbat et chaque fête commence par la sanctification sur le vin ¾ le kiddouch ¾ et chaque repas est précédé d’une bénédiction sur le pain.
   Selon les gens de la Bible : Il semblerait que le monothéisme ait voulu récupérer ces deux types de religiosité, jadis antithétiques, pour les unifier et les mettre au service de Dieu.
   Et ce que Rabbi Méïr a voulu dire, c’est qu’il y a aussi une tentation de la rationalité. Le rationalisme peut être érigé en valeur suprême. Cela aussi serait une faute[6].
   Jacob ben Isaac d’écrire : Le roi Salomon, que la paix soit sur lui, dit : « Venez manger de mon pain et boire le vin que j’ai mélangé (Prov. 9:5). » La Torah et les commandements sont comparés au pain et au vin, car ils constituent la nourriture de l’âme. (...) le roi Salomon compare également la Torah au pain et au vin, car il faut se donner beaucoup de peine pour les obtenir, comme pour la Torah qui doit être étudiée sans relâche jour et nuit. (Op. cit. Deut. 31:1, p. 913). 

Paul et l'enseignement talmudique

   Entrer dans la "communauté divine", pour certains, ou "la communauté dite d'Israël" pour d’autres, voilà une chose qui sera pas donné à tout le monde, et surtout n'est pas à la portée de chacun. Le dénommé Paul a cru bon, lui, de nous ouvrir une porte, de nous faire sauter cet obstacle insurmontable, pour faire entrer ainsi tous les peuples du monde dans cette "communauté d'Israël", ceci par l'intermédiaire de la "consubstantiation" ? ! Aussi, nous dira-t-il :
   "Pour moi, en effet, voici ce qui m'est venu du Seigneur et que je vous ai transmis : Le Seigneur Jésus, en la nuit où il fut livré, prit du pain et après avoir rendu grâces, il le rompit en disant :
   "Ceci est mon corps, (livré) pour vous ; faites ceci en souvenir de moi".
   De même, après le repas, il prit la coupe en disant :
   "Cette coupe est la nouvelle alliance dans mon sang : faites cela, chaque fois que vous la boirez, en souvenir de moi[7]".
   Chaque fois, en effet, que vous mangez ce pain[8] et que vous buvez cette coupe, vous annoncez la mort du Seigneur, jusqu'à ce qu'il revienne...(Bible. I Cor. 11: 23-26). 

   La coupe. 

   Il est à noter que le narrateur évangélique semblerait presque n'avoir pas prévu l'explication diabolique (et non mystique) de la coupe. L'explication, nous dit-on, du pain a été logée au moment opportun, quand le fils de Marie est censé donner à ses compagnons le pain rompu. Pour la coupe, l'évangéliste écrit :
   "Il la leur donna, et ils en burent tous." (Bible. Mc 14: 23)
   D'où il résulte que la coupe était vide[9] lorsque le fils de Marie est censé dire : "Ceci est mon sang." (Mc. 14: 25).
   Il n'y a plus de ceci. Maladresse de rédaction, dira-t-on. La maladresse est, en effet, si flagrante qu'on fera dire, au sujet de la coupe dans le dénommé Matthieu :
   "Et il la leur donna, disant : "Buvez-en tous, car ceci est mon sang." (Bible. Mt. 26: 27-28).
   Cette "rajouture" prouve que nos narrateurs ne savent pas exactement ce qui s'est passé lors de la dernière rencontre entre le fils de Marie et ses Douze compagnons. Une chose est sûre, Paul veut faire croire aux gens de l’Evangile que le Messie "souffrant"[10] des Ecritures (ou des Textes apocryphes) est bien le Messie fils de Marie. Mais… 

   Eucharistie. Pharisatha

   Dans l’Evangile selon Philippe, nous lisons : L’Eucharistie est Jésus, car il est appelé en syriaque Pharisatha[11], c’est-à-dire celui qui est étendu. En effet, Jésus est venu, crucifiant le monde.
   L’Eucharistie ne peut-être le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) (Coran IV 157). En effet, au prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) de dire : « Je suis [mentionné] auprès de Dieu dans le Prototype du Livre en tant que Sceau des prophètes alors qu’Adam était encore couché dans sa "terre". Je vais vous dire ce que cela signifie : je suis l’invocation de mon père Abraham, la bonne nouvelle annoncée par Ichoua à son peuple (Coran LXI 6), et la vision de ma mère. » 
   Ainsi, l’"étendu" ou le "couché" dans sa "terre", c’est bien Adam duquel descendra le Sceau de la Prophétie. Quant au fils de Marie, il est venu pour clouer au poteau tous ceux et toutes celles qui ont voulu attenter à sa vie. Et maintenant, il vit corps et âme, sain et sauf, dans le Paradis de son Seigneur. Et pour le reste, le Messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) a expliqué très clairement le sens de ses paroles.    

   Ichoua fils de Marie : vrai ou faux Messie ?  

   Dans la Bible, nous lisons : 
   "C'est lui, [Ichoua-le-Messie], qui est venu par l'eau et par le sang ; non pas seulement avec l'eau, mais avec l'eau et avec le sang. Et c'est l'esprit qui rend témoignage, parce que l'esprit est vérité. Car ils sont trois à rendre témoignage : l'esprit, l'eau et le sang (symbole, nous dit-on, du baptême où il est dit le concernant : qu'"il vous baptisera dans l'esprit saint et le feu" (Mt. 3:11) ; et de l'Eucharistie[12] : soit qu'il est venu avec du pain et du vin ou selon d'autres variantes, de l'eau) et ces trois sont d'accord." (Bible. I Je. 5:6-8).
   Décrivant le Faux-Messie, à Hodzayfa de dire : "Quand apparaîtra le Faux-Messie, il aura avec lui de l'eau[13] et du feu. Ce que les gens prendront pour du feu sera une eau douce et fraîche. Celui d'entre-vous qui le rencontrera, devra se précipiter dans ce qu'il croit être du feu, car, c'est une [eau] douce et agréable."
   Moghîra fils de Choba rapporte que le messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) de lui dire :
   "Il ne te fera pas de tort". Je lui demandai : "On dit qu'il a avec lui une montagne de pain (soit de nourritures) et un fleuve d'eau ?".
   Le prophète a dit : "Il est trop méprisable au regard de Dieu pour que cela soit une preuve de sincérité.[14]

   L'analogie est évidente. On nous dit également en note dans la Bible, I Je. 5:7-8 : le texte est surchargé dans la Vulgate par une incise (ci-dessous entre parenthèses) absente des manuscrits grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs manuscrits de la Vulgate, et qui semble être une glose marginale introduite plus tard dans le texte : "Car il y en a trois qui témoignent (dans le ciel : le Père, le Verbe et l'Esprit-Saint, et ces trois sont un ; et il y a en a trois qui témoignent sur terre) : l'Esprit, l'eau et le sang, et ces trois sont un."
   Les gens de l'Evangile suivent-ils le Vrai ou le Faux-Messie ? Là est toute la question. Notons au passage, l'importance accordée une fois de plus à la nourriture et la boisson. 

   Pâques

  La fête du Sacrifice. Fête ayant lieu le 10 du 12ème mois lunaire. Selon les commentateurs du Coran, le prophète Mochè[15] jeûna quarante jours. Soit, le 11ème mois lunaire + 10 jours du 12ème mois lunaire[16]. C'est-à-dire, 40 jours au total. C'est en ce jour que sera donné au prophète Mochè (sur lui la Paix !) les Tables. Quant à la sortie d'Égypte, elle aura lieu le jour d'Achoura[17], soit le dixième jour du premier mois lunaire[18]. Jour de jeûne[19]. C'est en ce jour que naquit le fils de Marie, et c'est en ce jour qu'il fut élevé, sain et sauf, corps et âme dans le Paradis divin[20]. Les Dignitaires religieux d’Israël auraient-ils changé tout cela ?    (à suivre) Page 11  

[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] A Adam.
[6] Voir l’ouvrage « Et Dieu créa Eve ».
[7] On nous dit : La Torah et les commandements sont comparés au pain et au vin, alors que penser de l’Evangile ? Et à travers lui, du fils de Marie ? De même, ce que nous rapporte ici les évangélistes ? N’oublions pas que pour le monde de l’Evangile le Messie est la parole de Dieu. Or, dans les Ecritures, le mot fils signifie : Livre [divin]. Et au fils de Zacharie de dire aux Fils d’Israël : « Dieu vous a ordonné de lire Son Livre, et si vous le faites, vous serez comme des gens protégés dans une forteresse, et ainsi, de n’importe quel côté que vos ennemis attaqueront ; ils y trouveront la Parole de Dieu qui sera là pour vous protéger ».
[8] Selon Sarwat : « Il est autrement dans le quatrième Evangile. Commençons par rappeler que le nom de Jésus/`Isâ, égyptien ‘sh (‘Isha) : l’Annonciateur, un attribut millénaire d’Osiris, est de même un nom propre d’homme et de femme utilisé par les Égyptiens au cours de deux mille ans avant notre ère, dès le Moyen Empire et jusqu’en Basse Époque, comme aussi dans le monde arabo-araméen vers le temps de Jésus. ‘Ishâ en arabo-araméen signifie `vie’ ainsi qui soutient la vie, la nourriture, surtout le pain, vernaculaire égyptien ‘Ish. ‘Ishâ c’est la vie, ‘Ish c’est le pain. Quand les Juifs, dans le quatrième Evangile, se demandent : qui est celui-là qui est descendu du ciel ? Jésus ne fait que prononcer son nom égypto-araméen quand il répond : Je ‘Ishâ, ce qui se traduit : Je suis le pain, je suis la vie. « Je Suis le pain de vie.» Vie et Vie éternelle, tout comme dans l’égyptien ‘Ankh, sont synonymes : « Je Suis la Résurrection et la Vie. Qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. » (Op. cité. T. IV. p. 87)
   « Le pain et la boisson de communion symbolisent ainsi, dès le III millénaire av. J.-C., l’Essence divine nécessaire pour les dieux et les hommes. Celui qui reçoit les deux espèces vivra les deux vies : il s’identifiera à Dieu dans la vie éternelle. » (Op. cité. T. III p. 177).
[9] Comment dire après cela que l’Evangile actuel se trouvant aux mains du monde évangélique, est le vrai Evangile révélé au Messie ? Les contradictions, les omissions, les rajoutures, les interpolations sont une preuve irréfutable de la falsification du Texte sacré. Les gens de la Bible ont corrompu leur religion. Quelle sera alors la colère du Saint et Seigneur d’Israël et des mondes à leur encontre ?
[10] Selon Patrick Boistier : L'"homme de douleurs" du Second Esaïe n'est pas mort pour le rachat de la faute "originelle", commise selon la Bible par Adam et Ève, et dont tous les hommes – veut-on nous faire croire – subissent les conséquences. Le "péché" dont il est question dans le texte, n'est que l'effet des "transgressions" de la Thora dont le "peuple" de Yahvé s'est rendu coupable… (Jésus, anatomie d'un mythe, Ed. A l'Orient).
[11] On a dit : l’emploi de l’expression « Pharisatha, participe pass. fém. pl. du verbe « rompre », « étendre ». (Op. cit. Jacques Ménard. Edit. Cariscript. 1997. p. 65/71, 169). Toujours selon cet Evangile : « Dieu est un mangeur d’hommes. C’est pourquoi l’homme lui [est immolé]. Avant d’immoler l’homme, on lui immolait des animaux, car ce n’étaient pas des dieux, ceux à qui on sacrifiait. » Dieu demande à Ses créatures de sacrifier leurs temps, leur argent et eux-mêmes pour faire revivre Sa religion.
[12] T.H. Horne dit (vol. IV. p. 62) : « Il y a, dans la conférence de Justin avec le Juif Tryphon, un passage extraordinaire, concernant le sens typique de la Pâque, dans lequel Esdras en explique le mystère comme se rapportant clairement au Christ ; et que Justin accuse les Juifs d’avoir supprimé de leurs livres dès les premiers temps comme favorisant trop le Christianisme. Ce passage peut-être traduit ainsi : Esdras dit au peuple : « Cette Pâques est notre sauveur et notre refuge ; si vous la comprenez et l’appréciez dans vos cœurs, que nous allons l’humilier par ce signe et qu’ensuite nous croirons en lui, alors ce lieu ne sera pas rendu désert, dit ce Seigneur des armées. Mais si vous ne croyez pas en lui, ni en ses prédictions, vous serez la risée des Gentils »...
   Au Seigneur de dire à David : « Certes, J’ai créé d’une argile Mes bien-aimés, d’une argile d’Abraham, Mon bien-aimé, Moché, Mon interlocuteur, Mohammad, Mon élu... »
   Ainsi, les bien-aimés de Dieu ont tous, sans exception, été créé du même argile, de la même pâte, que l’ensemble de ces messagers divins.
[13] Actes de Verceil : « Ils offrirent à Paul du pain et de l’eau, afin que, la prière ayant été faite, il les distribua à chacun... ». Et en note : il s’agit évidemment de l’Eucharistie ; mais il est étrange qu’on mentionne de l’eau et non du vin. (Evang. Apocryphes. D. Rops. Edit. Cerf-Fayard. p. 189)
[14] Selon Hafiz, fils d’Hadjdjar, il y a là une preuve que son appel à la seigneurie est un leurre, un mensonge. Tout simplement parce que la vision de Dieu est liée avec la mort de l’homme. Or, le Faux-Messie qui prétend être Dieu est vu par les gens [pendant son court séjour parmi les humains] !
[15] En copte et en hébreu. En arabe, Moussa, avec un seul s. Francisé, Moïse.
[16] les mois lunaires sont des mois de 29 ou 30 jours. Les gens de la Thora ont, eux aussi, une sorte de calendrier lunaire. Tel n’est pas le cas des gens de l’Evangile.
[17] Le jour d’Achoura qui est le dixième jour du mois (lunaire) de Mouharram, au Seigneur des mondes d’honorer, dit-on, un groupe de gens d’entre Ses prophètes. Ainsi, c’est en ce jour béni qu’Il choisira Adam, qu’Hénoch sera élevé vers Lui. Que Noé verra l’arche s’installer sur le Djoudi. C’est en ce jour précis, qu’Il fera d’Abraham Son ami. Salomon verra, lui, son royaume lui revenir en ce jour. Job (Ayoub) se verra guérir en ce jour, Jonas (Younous), lui, sortira du ventre du grand poisson, après ses 40 jours de captivité. C’est en ce jour que se reverront Jacob (Ya’cob) et Joseph (Youssouf), ceci après 40 ans de séparation. On a dit également 80 ans de séparation. C’est en ce jour que sera créé les Cieux et la Terre, le Crayon, Adam et Eve. C’est en ce jour que sera la Résurrection. Selon Quortoby, le jour de la Résurrection sera plutôt un Vendredi, dans sa dernière heure de la journée. C’est d’ailleurs dans celle-ci qu’Adam fut créé. Ceci se passa à la moitié du mois de Ramadan. Enfin, c’est dans ce jour que se maria, dit-on, le Sceau de la Prophétie avec Khadidjah. Également, et selon le fils d’Abbas : Lorsque le messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) arriva à Médine, il trouva les juifs (de la ville) en état de jeûne, jour d’Achoura. A celui-ci de dire : « Qu’est qui vous fait jeûner en ce jour ? » Ils dirent : « C’est en ce jour sublime que Dieu a sauvé Mochè et son peuple, et noyé (par contre) Pharaon et son peuple (son armée). Pour cela à Mochè de jeûner en remerciement. C’est d’ailleurs (pour cela) que (tous), nous jeûnons. »
   Le messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) dit : « Nous, nous sommes plus en droit, et les premiers à nous réclamer de Mochè. » Le messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) jeûna et ordonna qu’on jeûne.
   La tradition veut qu’on jeûne, non un seul jour, mais deux jours consécutifs, soit : le 9ème et le 10ème jour du mois de Mouharram, ou le 10ème et le 11ème jour du même mois.
   C’est en ce jour, dit-on encore, que naquit et fut élevé dans le Paradis le fils de Marie.
[18] Selon l’exégète biblique : Pâques. Fête pour commémorer la sortie d'Égypte. (Bible. Deut. 16 1-8). 2. On a dit parmi le monde biblique : La Pâque (héb. : pèsah ; gr. : paskha) fut instituée le soir qui précéda l'Exode. La première Pâque fut observée à l'époque de la pleine lune, le 14e jour d'Abib (plus tard appelé Nisan) en 1513 av. n. è. À partir de ce moment-là, elle devait être célébrée tous les ans (Ex 12:17-20, 24-27). Abib (Nisan) correspond à mars-avril selon le calendrier grégorien. La Pâque était suivie de sept jours de fête, celle des Gâteaux sans levain, du 15 au 21 Nisan. La Pâque commémorait la délivrance des Israélites d'Égypte et le 'passage par-dessus' leurs premiers-nés quand Jéhovah fit mourir les premiers-nés d'Égypte. Fête saisonnière, elle correspondait au commencement de la moisson des orges. — Ex 12:14, 24-47 ; Lv 23:10.
    Sarwat d’écrire au sujet de la semaine sainte : « Le point culminant de cette semaine n’est pas le sacrifice de l’agneau pascal comme chez les Juifs, mais bien la Vigile de Pâques, avec le jeûne, qui prend la relève de la Vigile d’Osiris. Les Évangiles eux-mêmes parle de ce jeûne, pour commémorer la mort de Jésus. Cela prouve que la Vigile de Pâques remonte aux origines, et que l’agneau pascal des Juifs n’était pas pratiqué ; aussi Paul a pu dire : notre pâque, c’est le Christ. Cela explique aussi pourquoi les Évangiles se taisent complètement sur le sacrifice de l’agneau pascal ». (Op. cit. t, III, p. 174).
[19] Le prophète Mochè (sur lui la Paix !) fera ce jeûne pour y remercier le Seigneur de l’avoir ainsi, lui et son peuple, délivré de Pharaon et de son peuple. Ce jour-là, le Messie fils de Marie ne pouvait participer au Seder quelconque, à un dernier repas avec ses compagnons... On notera au passage que les gens de l’Evangile ne connaissent ni le jour de la naissance de leur prophète, ni celui de son élévation. Fiction ou Réalité ?
[20] Et non à la droite de Dieu, comme le veut le dogme biblique.
 

  Point de divinité, de dieu que Dieu !
"Vulnerant omnes, ultima necat."
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le 15/08/06 .
 

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