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Etudes

La Mort présumée du Messie ?

Selon les Écritures.

Nourriture, Messie, fils de l'homme

                                                                                                selon les Écritures


Au nom de DIEU, Hachem, Allaha,
Le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !

P


oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

   Le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) disait : « Je suis l’homme qui ressemble la plus à Adam (sur lui la Paix !). Et mon père Abraham était celui qui me ressemblait le plus d’apparence et de caractère. » Il disait aussi : « Pour le Seigneur, j’ai dix noms. Je suis Mohammad, je suis Ahmad, je suis l’Effaceur (le Mahi) par lequel Dieu efface l’impiété[5], je suis le Successeur (le A’qab) auquel ne succédera personne, je suis le Rassembleur[6], le Seigneur rassemblera les hommes à mes pieds[7]. Je suis le messager de la miséricorde et de l’épopée. Je suis celui qui entraîne les gens, j’ai entraîné derrière moi tous les hommes[8]. Je suis le sceau[9] (le Khatm)... » 
   On a dit qu'il fut dit à Salman le Persan :
   "O jeune homme, sais-tu qui est Jésus, fils de Marie ?
   J'ai dit : "Je n'ai même pas entendu parler de lui !"
   Il dit : "Ne sais-tu pas que Jésus, fils de Marie est un messager de Dieu, et que celui qui a cru qu'il est un messager de Dieu et qu'il viendra après lui un messager, son nom : Ahmad ; Dieu le fera sortir de l'angoisse de ce bas-monde vers l'esprit de l'Au-delà et son délice..." 

La nourriture céleste. 

   Le Messie demande de travailler "non pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle, celle que vous donnera le fils de l'homme, car c'est lui que le Père [le Seigneur], Dieu, a marqué de son sceau." Le fils de l'homme ici = le prophète. Qui vous donnera… le Messie parle au futur, d'une chose qui doit arriver, non de lui. Et aux Fils d'Israël fut donné la manne et le salwa (Coran II 57, etc.). Mais non content de cela, il choisir le moindre pour le meilleur (Coran II 61). Ils refusèrent de se soumettre. De faire la volonté du Saint et Seigneur d'Israël. De même au temps du Messie, lequel fera de nombreux miracles. Mais une fois encore, ils refuseront de les reconnaître (Coran LXI 6)... Une autre nourriture sera alors proposée par Son sceau, une nourriture pour l'âme, pour la résurrection des cœurs : le Coran. Et celui qui goûtera de ce manger céleste ne mourra pas. Et la volonté du Saint et Seigneur d'Israël sera que quiconque voit le fils[10], sous-entendu : le prophète Mohammad et croit ensuite en lui ait la vie éternelle, et Il le ressuscitera au jour dernier avec Ses élus… (Bible. Je. 40).   

Les deux "Messie". Qui sont-ils ?  

   Le premier : Le Messie fils de Marie : Ichoua (sur lui la Paix !). Le deuxième : Le messie : le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Le messie, c'est-à-dire le Prophète, en langue araméenne. ( Bible. Je. 1 21). Ne pas confondre avec Massiya des Fils d’Israël, soit le Messie, Ichoua fils de Marie. Sur la base de la Thora (Bible. Dt 18:15), les Fils d’Israël, les Judaïsés attendaient Le messie comme une sorte de nouveau Moïse (le Prophète par excellence, cf. Nb 12 7 et sv.), qui renouvellerait notamment au centuple les prodiges de l’Exode. (Cf. Je 3 14 ; 6 14 , 30-31, 58 ; 7 40, 52 ; 13 1 ; Act. 3 22-23 ; 7 20-44 ; He 3 1-11 ; Mt. 16 14). Il serait aussi l’homme du Retour tant attendu. N’avaient-ils pas été expulsés de leur terre ? Déportés ? Quant au fils de Marie, le titre de « prophète » n’a jamais été revendiqué par lui dans les Écritures anciennes que de façon indirecte et voilée. (Mt. 13 57 ; Lc. 13 33), mais que les foules lui ont clairement donné, Mt 16 14 ; 21 11, 46 ; Mc. 6 15 ; Lc. 7 16, 39 ; 24 19 ; Je. 4 19 ; 9 17), avait une valeur messianique. C’est en Ichoua, le fils de Marie seul que la foi des gens de l’Évangile a reconnu ce Prophète, Act. 3 22-26 ; Je 6 14 ; 7 40. Toutefois, dit-on, le charisme de prophétie s’étant répandu dans l’Église primitive à la suite de la Pentecôte, Act. 11 27, ce titre du fils de Marie s’est effacé bientôt devant d’autres titres plus spécifiques de la christologie.   

Le fils de l’homme, qui est-il dans les Écritures anciennes ? 

   L'évangéliste Jean, lui, a donné à ces récits succincts un tout autre récit. Celui concernant le pain de vie. Aussi fait-il dire au fils de Marie :
   "En vérité, en vérité, je vous le dis : si vous ne mangez la chair du fils de l'homme[11], et si vous ne buvez son sang, vous n'aurez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éternelle ; et moi, je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est une vraie nourriture, et mon sang un vrai breuvage. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang demeure en moi, et moi en lui." (Je. 6: 53-56).

   Qui est le fils de l’homme : le fils de Marie ou le fils d'Abd Allah ?
   N’est-ce pas le Prophète attendu, le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !), lequel viendra avec un Livre, le Coran. Si nous suivons ce Livre à la lettre, nous vivrons. Rappelons cet autre passage biblique :
   "Gagnez par vos oeuvres non la nourriture qui périt[12], mais la nourriture[13] qui dure pour la vie éternelle, celle que vous donnera le fils de l'homme, car c'est lui (et non le Messie) que le Père, Dieu, a marqué (à cet effet) de Son sceau[14]" (6:27)
   Le fils de l'homme[15] soit ici le Prophète attendu, Ahmad-Mohammad (sur lui Prière et Paix !), lequel est le sceau de la Prophétie universelle. Il portait cette marque sur son dos. On a dit que l'ange Gabriel descend aux messagers divins avec la Révélation laquelle est la nourriture des esprits alors que, l'ange Michel, lui, descend avec la pluie, laquelle est la nourriture des corps. Au Seigneur des mondes de révéler à Son sceau : 
   "Et c'est ainsi que par Notre ordre Nous t'avons révélé un esprit. Tu ne savais ni le Livre (l'Ecriture) ni la foi ; mais Nous en avons fait une lumière par quoi Nous guidons qui Nous voulons, de Nos esclaves." (Coran XXXXII 52). 
   Un esprit, c'est-à-dire, une prophétie. Selon Malik fils de Dinar, il s'agit ici du Coran. On l'a appelé ainsi parce qu'en lui est une Vie qui fait passer (les gens) de la Mort de l'Ignorance à la Vie (de Connaissance). Et à lui d'ajouter : 
   "O gens du Coran ! Qu'est-ce qu'a semé le Coran dans vos cœurs ?
   Certes, le Coran est le printemps des cœurs
   comme la pluie est le printemps de la terre."

   Selon Abdar Rahman fils d'A'ouf, le prophète (sur lui Prière et Paix !) a dit :
   "Trois choses seront sous le Dais (divin) au jour de la Résurrection : Le Coran (qui) vaincra les esclaves. Il a un intérieur et un extérieur (un corps et un esprit)..."
   La signification "intérieur et extérieur" (corps et âme) est évidente. Le Coran a une signification apparente qui peut être comprise par tous, mais sa plus profonde signification spirituelle n'est pas comprise par tous. On a dit : Le Coran s’est mêlé à la chair et au sang du Sceau de la Prophétie, au point de devenir sa propre nature et se transmuta en lui, et qu’ainsi le Messager devint lumière selon ce qu’indique Sa parole : « Il est venu à vous de la part de Dieu une Lumière et un Livre explicite. » (Coran V 15). Le Messager est donc lumière et le Livre est lumière, selon ce qu’indique Sa parole : « ...et qui ont suivi la Lumière qu’on a fait descendre avec lui ». (Coran VII 157).

   Notons l’importance accordée au vocable « Livre », de même à celui de « Lumière » dans le Coran et la Tradition prophétique. Lorsqu’on interrogea la Mère des croyants, Aïcha (que Dieu l’agrée !), sur la noble nature[16] du Prophète, elle répondit : « Sa nature était le Coran. » La « nature » en question était l’attribut de beauté de son essence cachée. Les croyants soumis étaient donc invités à l’imiter. Pour cela, nul besoin d’imiter, pour nous les gens de l’Évangile dans leur dogme  de la « consubstantiation ». Pour nous, et dans un sens figuré, c’est le Livre divin qui doit être mêlé à notre chair et notre sang, non la personne (chair + sang) même du Sceau de la Prophétie ou celle du Sceau des prophètes d’Israël. Ne pas confondre, ô gens de l’Évangile.  

L'égarement. 

   A cela, les gens qui suivront Paul, qui suivront ceux qui prétendront avoir réellement tué le Messie (Coran IV 157), proposeront une toute autre croyance, celle de manger la chair et de boire le sang du Messie ! Pas étonnant que certains d'entre les Juifs soient scandalisés !  Nous avons vu que selon la Bible :
   "En vérité, en vérité, je vous le dis si vous ne mangez la chair du fils de l'homme, et si vous ne buvez pas son sang, vous n'aurez pas la Vie en lui..." (Je. 6:53).
   Selon certains chercheurs, cette phrase est tirée d'une liturgie vieille déjà, à l'époque du Messie de quatorze siècles. C'est celle des fidèles de Mithra : "Celui qui ne mange pas ma chair et ne boit pas mon sang, n'a pas la Vie en lui..." ? !
   "Celui qui ne mange point mon corps et ne boira point mon sang afin de se confondre avec moi et moi avec lui, n'aura point part au Salut..." (Cité par M. Vermaseren : "Mithra", p. 86).
   On a dit que lorsque les gens de l'Évangile découvriront le texte de la liturgie mithriaque, entreront-ils en fureur. Tertullien affirmera que c'est le Démon, qui, mille ans d'avance, a parodié la Cène pour amoindrir les paroles de Jésus ['Ichoua] ? !
   On a dit encore, tout comme ce dernier, ce sont encore des Mages qui adorent initialement Mithra en Orient. Ils le font en tant que prêtres de la religion de Zoroastre, dont le culte de Mithra, n'est qu'un aspect. Lorsque Mithra monte au Ciel, il prend place aux côtés de son père Aoura Mazda, et celui-ci déclarera que "prier Mithra, c'est prier Aoura Mazda".
   Ne fait-on pas dire encore au Messie (sur lui la Paix !) :
   "Qui ne vénère pas le fils ne vénère pas le Père qui l'a envoyé." (Bible. Je. 5:23).
   L'analogie est évidente. Il est impossible de ne pas admettre des interférences du culte de Mithra dans le Nazarénisme européen[17]. Ceci a été introduit notamment par certains dirigeants religieux, rois d'Europe qui voyaient d'un mauvais oeil, la disparition du Mithraïsme. Et Dieu est plus Savant ! 

L'ignorance du monde biblique. 

   Nous savons tous que le fils de Maris est l’"esprit [provenant] de Dieu"[18] et le fils de Zacharie détient la "Vie". Or, de même que l’"esprit" et la "vie" sont indissociables, de même ces deux prophètes, Ichoua (sur lui la Paix !) et Hou Yèhyè[19] (sur lui la Paix !), sont inséparables, étant donné que tous deux supportent ensemble la charge de ce mystère.
   Selon Tirmidhî : "Ceci parce que l’esprit (rûh) est la vie de l’être et que la lumière est la vie du cœur. Aussi, si l’esprit s’affaiblit, le corps s’affaiblit. Ne vois-tu pas que l’homme, s’il dort, s’il est malade, ou encore s’il perd connaissance, ne peut ni bouger ni se relever, pourtant, l’esprit n’a pas diminué en lui. Il en est ainsi pour le cœur. Si le pouvoir de la lumière s’enroule sur lui-même et se replie, le cœur s’affaiblit et se dessèche jusqu’à en mourir. Il en est de même pour l’arbre : s’il est privé d’eau, il tombe malade jusqu’à se dessécher. La lumière pour le cœur est comme l’eau pour la terre et comme l’esprit pour le coeur.
   C’est à cause de cela que le Prophète Yahya[20] a été appelé Yahyâ (il vit) car il n’avait pas commis de fautes et qu’il ne pensait même pas à en commettre. Il n’avait pas commis une seule action qui l’assombrisse, le voile ou isole de lui la Connaissance en repliant et en enroulant sur elle-même sa lumière, qui retienne la puissance de la lumière ou en prive le cœur et dessèche. Telle est sa situation et Dieu dit à ce sujet : « Pour qu’il avertisse tout homme vivant que la parole se réalisera contre les mécréants (Coran XXXVI 70). (Il désigne par : il vit) celui dont le cœur est tout entier vivifié par la lumière de la Connaissance, par son rayonnement sur lui qui le fait s’enflammer. Par contre, celui dont la lumière est voilée, plongée dans la ténèbre ou repliée, si cette situation dure, son coeur est privé de sa quantité de lumière." (Le Livre de la Profondeur des choses. p. 275). 

   Enfin, et cette parole s’adresse à l’ensemble du monde biblique :
  "Dis (leur)[21] : "Si vous avez toujours aimé Dieu, suivez-moi. Dieu vous aimera et vous pardonnera vos péchés; et Dieu est pardonneur, très-miséricordieux."
   Mohammad fils de Dja’far fils de Zoubayr de dire :  “Si vous aimez Dieu” signifie : si les propos que vous avez tenus sur Ichoua (sur lui la Paix !) ne l’ont été que par amour pour Dieu et en vue que Le magnifier alors suivez le Prophète et “Dieu vous aimera et vous pardonnera vos péchés”, c’est-à-dire, toute votre impiété passée et  “Dieu est Tout-puissant et Très-miséricordieux” ». 
   Dis (leur) : "Obéissez à Dieu et au Messager[22]. Et si vous tournez le dos (si vous vous détournez de cette invitation)...alors certes, Dieu n'aime pas les (gens) mécréants !"
   Certes, Dieu a élu[23] Adam[24] et Noé[25] et la famille d'Amran au-dessus des mondes, en tant que descendants les uns des autres. Et Dieu est audient, savant. (Coran III 31-34).  (à suivre) Page 10


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] La mécrance et l'associationnisme.
[6] le Hacher. Héb.: qohèlèth, Salomon est appelé le "rassembleur".
[7]   Dans une autre variante :
   "Le Maître s'est présenté du Sinaï, est réapparu pour nous, du Seïr.
   Il s'est présenté des montagnes de Paran.
   Il a avec lui, des milliers de gens bien.
   Il a avec lui, un Livre enflammé [le Coran]. Il est le sceau des races.
   L'ensemble des gens de bien sont dans sa poignée.
   Celui qui s'est approché de ses pieds, il lui verse de sa science."
[8] Comparer : Bible. Je. 12:32. Le passage biblique voulait traiter du Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !), mais le (ou les) falsificateur(s), lui feront dire tout autre chose. En effet, le Prince de ce monde ici, c'est le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !), et non le diable comme l'interprète les gens de l'Evangile. Quant il viendra, son peuple le jettera, de même les gens de la Bible. Sauf un petit nombre croira en lui. Et une fois élevé dans l'obéissance divine, il attirera les hommes à lui ou derrière lui. Quant au Messie, son Seigneur le glorifiera par son obéissance à Lui. Et pour preuve, la question posée par la foule : Nous avons appris de la Loi (toranique) que le Christ (soit ici Le messie ou le prophète) demeure à jamais : sa religion, sa loi après lui.
   Selon Abou Horeirah le messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) a dit :
   « Quiconque m’obéit, obéit en fait à Dieu et qui obéit à « celui à qui j’ai confié un commandement » obéit en fait à moi. Qui me désobéit, désobéit en fait à Dieu et qui obéit à « celui à qui j’ai confié un commandement » désobéit en fait à moi ». (Coran IV 59).
   En quoi consiste exactement l’obéissance au messager de Dieu ? Selon l’avis émis par certains Savants religieux, en fait par ces termes Dieu ordonne de se conformer à la Norme (la sounnah) de Son messager. D’après `Ata, obéir au messager c’est se conformer à sa « Norme ». Et selon une autre version : « Obéir au messager c’est suivre le Livre (Le Coran) et la Norme ». Telle est notre règle.
[9] Le sceau de la Prophètie, le sceau des prophètes. Voir à ce sujet : Bible. Je. 6/27.
[10] Dans les Écritures anciennes : titre honorifique. On a dit à ce sujet, qu'il était dit dans une prophétie d'Isaïe, le prophète (sur lui la Paix !) : "Remercie Mon bien-aimé et Mon fils Ahmad." Un ordre a donc été donné au prophète Isaïe (sur lui la Paix !) pour qu'il le remercie et le loue.
[11] Selon l’exégète biblique, le fils de Marie est tout, sauf un fils de l’homme (ou fils d’Adam). Cette parole ne peut donc le concerner.
[12] la nourriture des corps.
[13] coranique, laquelle est la nourriture des âmes.
[14]de la Prophétie.
[15] "parce qu'il est fils d'homme". Selon les gens de la Bible, cette désignation revient au moins 80 fois dans les Ecritures nazaréniennes. L'expression, typiquement sémitique, avait des antécédents dans la tradition juive.(Hénok et IV Esdras). Dans les Ecritures juives, dites de l'Ancien-Testament, la formule "fils de l'homme", en araméen bar nasha', comme l'hébreu ben 'adam, équivaut d'abord à "homme", cf. (Bible. Ps. 8:5). En Ezéchiel (2:1) c'est ainsi que Dieu appelle le prophète. Mais l'expression a ici un sens particulier, éminent, puisqu'elle concerne, non le Messie de Dieu, Ichoua (sur lui la Paix !) comme le suppose les gens de l'Evangile, mais le Sceau de la Prophétie, soit Le messie (ou le prophète) Ahmad-Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Il est à la fois le Chef du monde, le Représentant et le modèle du peuple des gens de bien. Dieu (exalté soit-Il !) lui a donné le pouvoir d'exercer le jugement parce qu'il est fils d'homme soit prophète du Très-Haut, et l’héritier du Trône de David, et qu'il a reçu de la part de son Seigneur, une nouvelle loi.
[16] ou selon d’autres interprétations, l’éthique ou la morale, etc.
[17] On pourrait également mentionner l’influence de Coptes d’Égypte et de leur religion ancienne.
[18] et non « une partie » de Dieu comme l’enseigne à tort les adeptes du Tri Théisme (ou de la Trinité). L’Islam traditionnel refuse une telle conception et croyance.
[19] en hébreu.
[20] Francisé : Jean, arabisé : Yahya. Du verbe : vivre, vivifier...
[21] Puisque vous aimés dire que Dieu est « amour »...
[22] le prophète Mohammad.
[23] Les deux sens du verbe « prendre » [en hébreu] sont fondés sur la lettre du texte (Pechat). La Torah, disent les exégètes, emploie ce verbe pour dire que « Dieu a pris » les Lévites parmi les autres tribus d’Israël pour en faires des prêtres. Prendre signifie donc choisir, promouvoir. Également signifie choisir, élire. Dans Josué (24, 3), nous pouvons lire : « J’ai pris votre père Abraham, ». Prendre, c’est donc littéralement « promouvoir » », « élire ».
   Autre exemple : « Je vous ai pris du sein de l’Egypte » (Bible. Ex.: 6,7.), c’est, dit-on, de l’élection d’Israël qu’il est question, outre la libération qu’implique également le verbe prendre.
[24] très important.
[25] On sait l’importance qu’accordent les rabbis à cet homme. Pour les rabbins, Dieu, nous dit-on, a promulgué deux législations. La première s’adresse à l’humanité entière. Elle est appelée « législation des fils de Noé » puisque, après le Déluge, c’est Noé qui est devenu l’ancêtre de l’humanité. La seconde, la Torah a été donnée à Israël. Chez les gens de la Thora, on parle donc « des Sheva mitsvit bené Noa’h (« Sept Commandements pour les Fils de Noé », ou plus brièvement « Sept Commandements noachiques ») qu’énumère le Talmud dans le Traité sur l’idolâtrie Avoda sara 64 b, ainsi que dans le Traité Sanhédrin 56 b. Ces commandements incluent les sept prescriptions élémentaires suivantes : 1. Sauvegarde du principe de droit ; 2. Interdiction de l’idolâtrie ; 3. Interdiction du blasphème ; 4. Interdiction du meurtre ; 5. Interdiction du vol ; 6. Interdiction de la luxure ; 7. Interdiction de la consommation de chair vivante...
   L’idée fondamentale des « Sept Commandements noachiques » est de définir un minimum de contraintes morales pour l’humanité entière. Cela étant, il n’est pas essentiel que les descendants de Noé, c’est-à-dire en fait tous les hommes connaissent ces lois ; celui qui les observe, même inconsciemment, est considéré dans la pratique légal d’un Israélite. » (Paul, un regard juif sur l’Apôtre des Gentils. Schalom Ben-Chorin. Edit. Desclée de Brouwer.).
   Pour nous, les Fils d'Israël, les Judaïsés se devront, se devaient avant tout d'appeler nécessairement à : "Ne prenez hors de Moi personne de confiance." L'ont-ils fait ? Nullement. Les rabbis ont mis, eux, l'accent uniquement sur la Loi, non sur cette parole divine. Même son de cloche pour les gens de l'Evangile…
 

  Point de divinité, de dieu que Dieu !
"Vulnerant omnes, ultima necat."
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le 15/08/06 .
 

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