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Au nom de DIEU,
Hachem, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux,
le Très-Miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers
et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !
Glossaire corano-biblique :
Liste.
Abraha En arabe, Abraha al-habachiy, أبرهة الحبشي, Abraha l'abyssin ou Abraha al-achram, أبرهة الأشرم, Abraha au nez coupé.
Achoua ou Achiyoua le Juif : Nom du sosie du Messie fils de Marie. Il mourra à sa place et sera sa rançon.
'Âd. Aad. 'Âdites, Adites, Aadites. (Voir Houd).
Agnostique. Terme créé [en 1869] par le prof. [Thomas] Huxley pour désigner celui qui ne croit en rien qui ne puisse être démontré par les sens.
Altih ou Attîh (ألتّيه). L'endroit où mourront, selon les commentateurs, Mochè et son frère Aharon (sur eux la Paix !).
Amalécites. Amalécytes. Voir Amélek.
Amélek. Amalécites. 1. “amâlîqa”, sing. “imlâq” ; d’après le Lisân ce terme désigne des êtres de grande de taille. Il précise que le peuple appelé “Amâlîqa” (Amalécytes) était une branche des ‘Âd descendants de “Imlâq” c’étaient des géants qui peuplèrent la Palestine à l’époque de Moïse ; d’après certains , les “Amâlîqa” étaient ces géants qui occupèrent un temps la Syrie (Châm) et c’étaient les derniers des ‘Âd.
Le Lisân mentionne la généalogie suivante d’après Aljaouhari : Les “Amâlîqa” étaient fils de ‘Imlâq, fils de Lâwadh, fils d’Iram, fils de Sem (Sam), fils de Noé. Le Lisân précise aussi qu’au nom de ce peuple s’attacha dans la langue arabe l’idée d’un “orgueil écrasant mêlé de fourberie” (‘amlâqa). (Op. cit.).
2. Bible. Amaleq. Fils de
Timna, petite-fille d'Esaü (Gn 36 12), ancêtre éponyme des
Amalécites, une tribu du nord de la péninsule du Sinaï
connue seulement par
l'Ancien Testament. A l'époque prédynastique israélite,
les Amalécites vivaient dans une hostilité permanente aux
Israélites (Ex 17 8-16 ; Dt 25 17-19). Le roi Saül les
vainquit de manière décisive (I S 15 7-8 et suiv.) et ils
furent sans doute exterminés au temps du roi David (I S 27
8 ; 30 17-18 ; voir 1 Ch 4 43). (Dic. Illustré de la
Bible. Bordas).
D'après la Bible. Amalek est issu d'un double inceste "Eliphaz fit
un adultère et eu une fille, avec sa fille il enfanta
Amalek". Ses origines
sont donc troubles que
troublantes puisqu'il est en
même temps le petit-fils d'Eliphaz, son fils, et le frère
de sa mère. Je ne trouve rien pour étayer cette sentence,
Timna est la fille de Séïr, qui ne semble pas se confondre
avec Eliphaz. (Double inceste. Source : voir wikipedia.org).
Présentation d'Amélec dans la littérature,
commentaires, presse, écrits rabbiniques et bibliques. Aussi, nous
dit-on, dans le judaïsme, les Amalécites représentent
l'ennemi archétypal de la Synagogue. Le rabbin Daniel
Shilo, un ancien chef du Conseil Yesha des rabbins de
Palestine, a clairement dit certaines choses dans le même
esprit : « En ce qui concerne la halakha, Amalek n’existe
pas. Aucun personne des peuples anciens n’est identifiée
en tant que telle. Il n’y a pas d’Amalek aujourd’hui, dont
le souvenir doit être effacé, et même dans la période
antique, l’obligation d’effacer Amalek ne s’applique pas
aux Amalek qui se sont entendus avec Israël et ont accepté
les lois des fils de Noé ». Entendre : le
Noachisme ! Tel n'est pas le cas de ceux qui
professent comme religion l'Islam et ont une loi révélée,
soit les gens de l'Islam traditionnel ! N'engage que son
auteur. En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël
et des mondes est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui
associent !
anthropomorphisme. (grec anthrôpos, homme, et morphê, forme) Tendance à attribuer aux objets naturels, aux animaux et aux créations mythiques des caractères propres à l'homme. (Copyright (©) Larousse 2007).
Antithéisme. Mot inventé par le socialiste Pierre Joseph Proudhon (1809-1865). Attitude qui consiste à combattre Dieu considéré comme un mal pour l’homme.
Ayla. Selon le fils d'Abbas, cette cité était sise entre La Mecque et Médine. Ne pas confondre avec Eilat. C'est là, au temps du prophète David (sur lui la Paix !), où un clan des Fils d'Israël transgressèrent le "Samedi". Ils seront durement châtiés (Coran VII 163-6).
Arbre. En vérité,
le Sceau de la Prophétie est descendant d'une Maison
digne de louanges, d'une descendance noble, d'une noble race, de la
meilleure des terres, d'une racine, d'un arbre béni. Selon la parole
prophétique :
"Dieu a choisi parmi les enfants
d'Abraham, Ismaël comme étant le meilleur. Parmi les enfants d'Ismaël, les fils
de Kinana, de cette dernière, Il a choisi la Tribu des Quoreiches, de cette
dernière, Il a choisi les fils d'Hachim et m'a préféré enfin aux membres de
cette dernière famille."
Dieu le Très-Haut a appelé
Abraham, le prophète : "un arbre", par Sa parole : "est allumée à un
arbre béni". (Coran. XXIV 35). Ceci parce que la plupart des prophètes sont
de sa descendance.
Arche. En arabe, un "tâboût" est une sorte de coffret (coffre en hébreu). Ce terme désignera également le coffret d'osier grâce auquel Moïse fut sauvé des eaux (Cf. Coran XX 39). Le terme "tâboût" dérive de "tâba" qui signifie "revenir" : allusion à un retour de grâces.
Apôtres. Biblique. Le
mot français apôtre vient du latin apostolus. Le latin
apostolus est le décalque du mot grec apostolos, qui signifie
: envoyé au loin (adjectif); et au sens substantif : l'envoyé, le
député.
Apostolos
vient du verbe apostellô qui signifie : envoyer. Le verbe grec
apostellô, apostellein, est utilisé plusieurs centaines de fois (plus de
700) dans la traduction grecque de la bible hébraïque, dite des " Septante ". Il
traduit l'hébreu schalach (prononcer toujours le ch à
l'allemande), qui signifie: envoyer. Le verbe schalach est souvent
employé avec son complément maleach : le messager.
Maleach a
été traduit en grec par aggelos, qui signifie aussi : messager, — en
latin par angelus, et en français par ange !
Dans la conscience populaire, en France du
moins, le mot ange évoque un enfant joufflu ou un adolescent muni
d'ailes. Notons donc en passant que ange signifie : messager. (Claude
Tresmontant Introduction à la Théologie chrétienne).
Athéisme. Mot apparu au milieu du XVIème siècle. Doctrine de celui qui nie l’existence de Dieu.
Associationnisme (شِرْك). Sens. 1. PHILOSOPHIE Doctrine qui fait de l'association des idées et des représentations la base de la vie mentale et le principe de la connaissance. (Elle a notamment été soutenue par David Hume et J. Stuart Mill.). (Copyright (©) Larousse 2007). 2. Science du Monothéisme. Soit en arabe, le chirk. Associationnisme : mot conventionnel. En lexicologie, cela désigne celui qui associe une autre divinité avec Dieu (exalté soit-Il !). En science religieuse, il désigne tout ce qui a pour conséquence la mécréance. Et la mécréance désigne, techniquement, la méconnaissance de Dieu.
Auxiliaires,
secoureurs. 1.
Puis, quand Ichoua (Jésus) sentit de la mécréance de leur part (des gens
de la Thora : cf . Je. 12 37), il dit : « Qui sont mes
secoureurs avec Dieu ? » — Les Candides
(apôtres) dirent : « Nous sommes les secoureurs de Dieu. Nous croyons en
Dieu. Et sois témoin que, certes, nous sommes des Soumis. Seigneur !
Nous avons cru en ce que Tu as fait descendre, et suivi le Messager (le
Messie). Inscris-nous donc parmi les témoins. » Et ils (les Juifs) se
mirent à stratégier (ruser). Dieu aussi stratégie. Et Dieu est le
meilleur des stratèges ! (Coran III 52-4). 2. Incitation.
Aux croyants soumis de
la Communauté mohammadienne, il fut révélé et commandé de suivre
l'exemple des Douze :
"O ceux qui ont cru !
Soyez les secoureurs d'Allah, comme l'avait dit (naguère) Ichoua fils de Marie
aux Candides (apôtres) : "Qui sont mes secoureurs avec Allah ?" Les purs
dirent : "Nous sommes les secoureurs d'Allah". Un groupe des Fils d'Israël,
certes, cru, (tandis qu') un groupe mécrut (dont ceux qui suivront plus tard
Paul et ses adeptes). Puis Nous aidâmes ceux qui crurent, contre leur ennemi ;
ils devinrent alors triomphants." (Coran. LXI. 14).
Azar. Âzar (Coran VI 74). Nom du père d'Abraham, est orthographié, en grec : Tharra, et parfois même Athar, d'où Azar. 2. D'après la Genèse (11 27) le père d'Abraham se nommait Térah.
Baptême.
Du grec baptizo,
baptizein,
immerger).
1.
Selon Corblet, ce vocable signifie à la fois plonger, immerger,
submerger, teindre, nettoyer, laver, purifier, tremper,
mouiller.
2.
Teindre correspond à la Parole coranique : Coran II 138. Elle réfute
celle des gens de l’Evangile concernant le baptême.
L’Evangile des Hébreux nous dit : “ La
mère et les frères du Seigneur lui disaient : “ Jean-Baptiste donne un baptême
pour la rémission des péchés ; allons-nous faire baptiser par lui. Il leur
répondit : “ Quel péché ai-je commis pour aller me faire baptiser par lui ?
Croyez-vous que je ne sache pas ce qu’il en est ”. ; d’après Jérome, Dialogue
contre Pélagiens, III, 2, in F. Amiot, La Bible
Apocryphe. Evangiles Apocryphes, Paris 1952 (1975),
Cerf-Fayard, p. 39).
Selon Irénée, Ichoua avait cinquante ans d’âge
lors du prétendu baptême du fils de Zacharie. Dans ce cas, le futur
baptisé n’est autre que le futur crucifié, Achoua (ou Achiyoua le Juif) et non
Ichoua, le fils de Marie (sur lui la Paix !) comme le prétendent, à tort, les
gens de la Bible. (Comparer : Bible. Je. 8:57).
On remarquera que parmi les religions monothéistes, la religion des
gens de L'Evangile est pratiquement la seule où on ne parle ni d'ablutions, ni
de purifications avant l'entrée en Prière et Lieux de culte.
3. CHRISTIANISME.
Sacrement
qui, en effaçant le péché originel, marque l'entrée dans l'Église ; cette
cérémonie.
Selon le fils d’Abbas (que Dieu l’agrée !),
les Nazaréniens (Chrétiens) avaient l’habitude, s’ils naissaient un enfant ; de
la plonger dans une eau après le septième jour de sa naissance. A cela, ils ont
donc donné le nom de “ baptême ”. Selon les Dignitaires religieux de l’Evangile,
un nazarénien ne peut être un véritable nazarénien, qu’après avoir reçu le
sacrement du baptême. Pour les Dignitaires religieux de la Synagogue, un juif ne
peut être juif, par contre, qu’après la circoncision. On notera que le dénommé
Paul a abordé cet épineux problème (Bible. Rm. 2:25 et sv. ; Gal. 2:9
et sv.). Le juif parfait, ce n’est pas celui que Paul veut nous décrire.
Le juif parfait, c’est celui qui a reçu deux circoncisions : celle du
prépuce lorsqu’il était jeune + celle du coeur une fois grand.
Divisions.
Concernant ce baptême, les gens de l’Evangile
se sont divisés en plusieurs groupes :
1) il y tout d’abord ceux qui mettent, parmi
les auteurs modernes, en doute le baptême de Ichoua (Jésus) par le fils de
Zacharie (sur eux la Paix !).
2) D’autres considèrent ce baptême comme une
légende.
3) D’autres encore, le considère plutôt une
légende qu’un mythe.
4) D’autres enfin considèrent ce baptême comme
authentique, tout en relevant la polémique entre les diverses sectes.
5) un bon nombre d’exégètes se limitent à
commenter les textes, sans discuter le problème de l’authenticité.
Sarwat dit : “ L’épisode du Baptiste,
incorporé dans les Evangiles selon Matthieu et selon Marc, fait recevoir à Jésus
le baptême à l’âge d’homme mûr, dans le Jourdain, en Palestine, par
Jean-Baptiste.
Cette notice forme, sans doute, une
addition du Ier siècle, car elle est passée sous silence par le troisième et
le quatrième Evangiles, rédigés respectivement après l’an 70 et vers la fin du
Ier siècle ou au début du IIè siècle. Il s’agit là, non de faits historiques,
mais d’une querelle de sectes entre les judéo-baptistes et
certaines sectes judéo-chrétiennes...
... Par contre, d’autres sectes
judéo-chrétiennes, comme témoigne l’Evangile des Hébreux, nient catégoriquement
ce prétendu baptême de Jésus par le Baptiste. De même, Marcion, au IIe siècle,
n’incorporait pas dans son Evangile l’épisode du baptême.
Le baptême de Jésus, à l’âge de trente
ans, par le Baptiste, se relève douteux comme fait historique, car les
données sur ce baptême se contredisent.
L’archéologie démontre que Jésus a reçu
le baptême alors qu’il était encore enfant, non à l’âge d’un homme mûr de trente
ans. ” (Op. cit. T. III p. 51-52).
Autre :
Bible. Génèse 49 1-28. Correspond à la
parole divine : Coran II 133. Selon Sarwat : “ Du 1er siècle à la fin du IVème
siècle, le poisson domine comme symbole de Jésus dans les monuments chrétiens...
Au IIème siècle, la scène représentant le baptême de Jésus enfant dans les
Catacombes, selon le rituel égyptien de l’immersion et de l’aspersion, montre à
gauche, un homme pêchant un poisson, et à droite un oiseau voltigeant dans l’air
; ce sont les deux animaux envoyés à la recherche d’Osiris noyé, le poisson et
l’oiseau. A partir de cette scène, on arriva petit à petit à peindre Jésus,
plongé dans l’eau, prenant la figure de poisson.
...Les Pères de l’Eglise parlent dès le
IIème sciècle de la symbolique du poisson. Tertullien enseigne que Jésus
constitue le poisson par excellence, alors que les chrétiens forment les petits
poissons... ” (Op. cit. t, III, pp, 136-137).
On a dit qu’une fresque de la crypte de
Lucine, au cimetière de Calliste, du IIe siècle, où figurent deux hommes d’âge
adulte, debout dans l’eau, l’un est en train de foncer et sur le point de
s’engouffrer, l’autre, tendant la main, saisit vite le premier par la main pour
le retirer de l’abîme et le sauver. Leclercq, in Dict. d’Archéol.
Chr. et de Lit., t. II, c. 350 et c. 351-352, fig.
1288, s’imagine voir dans cette fresque une scène du baptême de Jésus d’après
les Evangiles reçus, qui n’aurait pas été suivie par la suite... (Op.
cité. p. 54)
Ceci ressemble en fait à cette parole de
Qatâda : “ On nous a rapporté que le prophète (sur lui Prière et Paix !)
comparait le croyant, l’hypocrite et l’impie à trois personnes arrivant au bord
d’un fleuve : le croyant plonge et traverse ; l’hypocrite plonge, mais alors
qu’il est sur le point de rejoindre le croyant, l’impie le rappelle en lui
disant : “ reviens vers moi ! J’ai peur pour toi. ”
Et le croyant de son côté lui crie :
“ Viens vers moi ! On trouve près de moi tout ce que l’on peut escompter trouver
de lui [l’impie].
L’hypocrite ne cessera d’hésiter, allant
çà et là jusqu’au moment où le flot finira par l’emporter et le noyer.
C’est que le cas de l’hypocrite qui ne
cesse de douter et d’être dans l’incertitude jusqu’au moment où la mort se
présente à lui... ”
Que pouvait venir faire réellement le
fils de Zacharie et le fils de Marie au Jourdain, si on admet qu'ils s'y sont
rendus ?
4. On a
dit que le vocable “ sabéisme ”, du syriaque tsaba signifie :
“ ablution ”. Sabéen de l'araméen, ç'ba
"baptiser", rattaché à l'hébreu çaba "armée (du ciel)". Qu’une secte
portant ce nom a existée anciennement dans le monde de la Bible. Toujours selon
le fils d’Abbas (que Dieu l’agrée !), le mot “ teinture ” signifie : la
“ religion de Dieu ”. Dieu l’a appelée ainsi parce que celle-ci fait apparaître
sur l’homme religieux des traces [de Sa religion]. De la même façon que les
effets de la teinture apparaîtront sur tout vêtement qu’on teindra. Selon les
grammairiens, le mot arabe “ Sibghah ” peu avoir plusieurs sens dont : la
nature originelle ou la proximité divine ou la purification.
5.
Le texte coranique réfute, comme nous l'avons
souligné, le "baptême" du monde de l'Evangile (Coran II 138). Selon les Savants,
il ne sied pas de dire et d'employer ce mot, par exemple, à toute personne
convertie ; pour l'enfant (ou la personne adulte) qu'on vient de circoncire...
Ce mot 'baptême' appartenant exclusivement au vocable du monde de l'Evangile. Il
peut avoir d'autres significations (V. Dictionnaires).
6.
On a appelé le Faux-Messie, qui viendra à la fin des temps, "le
Teinturier-Menteur" ou "le Baptiste-Menteur". Il sera appelé ainsi, parce qu'il
teint la parole. Il la teint et la change,
à l'exemple du teinturier avec le vêtement. On remarquera que le monde biblique
a teint la parole du fils de Zacharie (sur lui la Paix !). N'a-t-on pas
prétendu, en effet, qu'il baptisait dans l'eau du Jourdain ? N'a-t-on pas dit
que le baptême est le signe (ou un sacrement, pour certaines sectes
nazaréniennes) de l'incorporation du baptisé à la société des Nazaréniens
(Chrétiens) ? N'est-ce pas une fois de plus, le dénommé Paul, qui en explique à
ses disciples, ses suivants la richesse dite doctrinale de ce symbole
invraisemblable (Bible. Rom 6:3-11
; I Cor. 12:13 ; Col. 2:12) ? Le baptisé, nous explique-t-on,
descend dans l'eau , portant sur lui le poids et la souillure de ses fautes ; il
y meurt et y est enseveli ; mais cette mort ne serait pas une mort physique,
c'est, en fait, une sorte d'association à une prétendue mort du
Messie de Dieu (sur lui la Protection !), donnant soi-disant, sa vie pour le
rachat et la libération de l'humanité pécheresse ; dans le bain
baptismal, le baptisé est lavé, purifié de ses fautes et
affranchi de la loi du péché ; bien plus, il devient participant à la
vie même du prétendue Messie de Dieu (sur lui la Paix !), car il est, dit-on,
implanté dans son corps mystique ; quand il sort de l'eau, comme le prétendu
Messie de Dieu (sur lui la Paix !) ressuscité est sorti vivant du
tombeau, il est "une créature nouvelle" (Bible. Rom 6:4 ; 2
Cor. 5:17).
7. Parmi
les sectes qui se réclameront du fils de Zacharie (sur eux la Paix !), on
trouvera les Mandéens. Secte dont les origines, dit-on, remonteraient au
début de l'ère évangélique. Sa langue est un dialecte araméen oriental, sa
religion un syncrétisme des sectes juive et nazarénienne, du magisme, du
parsisme sassanide. Le principal personnage céleste est Mandâ d'Haiyé ;
le seul vrai prophète, le fils de Zacharie ; le rite fondamental, l'immersion en
rivière. Appelés anciennement par les nazaréniens "chrétiens de Saint Jean". De
notre époque, on trouve de nombreuses sectes issues de la Réforme,
notamment du monde anglo-saxon qui aiment se réclamer du fils de Zacharie. De
même, le Druzisme, certains Druzes, notamment du Liban, bien
qu'ils sont très antichrétiens...
8.
Autant de croyances que l'Islam traditionnel réfute et rejette. Dans le Texte
coranique cette mention :
"La çibra (littéralement : la "teinture") de
Dieu ! Et qui donc est meilleur que Dieu dans Sa çibra ?" (Coran II 138).
On a dit à ce sujet : Dieu (exalté
soit-Il !) a associé “ foi ” et “ coeurs ”, et il s’agit de la science, de même
qu’Il a associé “ Coran ” et “ Foi ”. Il a dit : “ Il a écrit dans leurs coeurs
la foi et Il les a affermi par un esprit [émanant] de Lui ” (Coran LVIII 22), et
il s’agit du Coran. Il a dit aussi : “Tu ne savais pas ce que sont le Livre et
la Foi, mais Nous avons fait une Lumière par laquelle Nous dirigeons ceux que
Nous voulons parmi Nos esclaves.” Les “ gens de la Foi ” sont donc les “ gens du
Coran ”, et les “ gens du Coran ” sont les “ gens de Dieu ” et Ses élus. Quand
la foi est dépouillée de tout ce qui, mêlé à elle, ternit son éclat, elle est
comme le soleil qui vient de sortir de son éclipse. C’est dans ce cas qu’il y a
l’accroissement dont Dieu a parlé dans Sa révélation (Coran XLVIII 4 ; LXXIV 31
; VIII 2). Il ajoute au croyant lumière sur lumière, et par cette lumière
surajoutée, son coeur augmente en foi, en stabilité et en fermeté. A ceux qu’Il
a créés pour la béatitude, Dieu accorde le bienfait de la Direction et Il
purifie leur coeur, dépôt de Ses secrets, vase de Sa connaissance et de Ses
lumières, lieu de Son regard, par l’eau de la Miséricorde, jusqu’à ce qu’il soit
prêt pour ces choses dont nous avons parlé, conformément à Sa parole : “ la
çibra (littéralement : teinture ”) de Dieu ! Et qui donc est meilleur que
Dieu dans Sa çibra ? ”. (Coran II 138). Le mot çibra désigne la chose
dans laquelle on trempe une autre chose, et c'est pourquoi la teinture est
appelée ainsi, puisqu'on y trempe le vêtement. Celui que Dieu a choisi et élu.
Il commence par lui purifier le coeur par l'eau de Sa miséricorde, pour
qu'il soit lavé (par les ablutions rituelles), ensuite Il le fait renaître
par la lumière de la Vie, conformément à Sa parole :
Lorsqu'Il l'a purifié par l'eau de la
Miséricorde, l'homme est prêt à recevoir la lumière de la Vie, et lorsqu'il a
reçu cette lumière, son coeur vit par Dieu. Ensuite, il reçoit
la lumière de la Direction qui le guide, selon Sa parole :
"Eh quoi ! celui qui est mort et que Nous
avons revivifié..." (Coran VI 122).
"et à qui Nous avons donné une Lumière avec
laquelle il marche parmi les hommes..." (Coran VI 122).
Il s'agit de la lumière de la
connaissance. Ensuite il reçoit la lumière de l'Intellect et par
celle-ci la lumière de la connaissance quitte l'indéterminé et il se stabilise,
parce qu'il a (réalisé) son rang. Ensuite il reçoit la lumière de l'Amour,
qui le "fixe" alors. Quand à l'harmonie parfaite s'est faite en lui
(entre tous les éléments de son être) et qu'il a professé, avec les lumières de
la connaissance qui sont au fond de lui, qu'il n'y a d'autre divinité que
Dieu, et que son coeur L'a reconnu comme Seigneur dont il est l'esclave,
accomplissant tout ce qu'Il lui ordonne et acceptant tout ce qu'Il
décrète pour lui, avec docilité, c'est alors qu'il a droit
véritablement aux noms de “ croyant ” et de “ soumis ”.
“ Croyant ” : parce qu’il est
stabilisé et qu’il est rassuré contre les hésitations et les détours dans la
recherche de son Seigneur, “ soumis ” : parce qu’il Lui a soumis
son âme en tout ce qu’Il lui ordonne. C’est à la fois un engagement et une
acceptation, qui comportent deux modalités. A partir du jour où il a eu la foi
et est devenu [un être] soumis et pendant toute sa vie, l’esclave est tenu
d’être fidèle à cet engagement et à cette acceptation. La servitude devant
laquelle il est mis se présente sous deux modalités : ce que son Seigneur
décrète pour lui et ce que son Seigneur lui ordonne. Ce qu’Il
décrète pour lui, ce sont les situations (Qu’Il lui a destinées) telles que
la pauvreté, la richesse, la gloire, l’abaissement, la santé, la maladie, tout
ce qui est agréable ou désagréable ; et la fidélité à tout cela exige que son
coeur et son âme s’y abandonnent en confiance comme au Seigneur. Quant à ce
qu’Il ordonne, c’est l’accomplissement des devoirs et des règles de la
religion et le rejet de ce qui est interdit.
L’état du croyant. Exemple. Pendant que Ichoua
(sur lui la Paix !) se trouvait assis parmi ses Candides, un oiseau, d'une
extrême beauté, aux ailes polies et brillantes comme la nacre de perle, vint
près d'eux et se mit à voleter. Il dit : "Laissez, ne l'effarouchez pas ! Car il
vous est envoyé en exemple !" L'oiseau déposa sa parure, et voici qu'il était
devenu pelé, rouge et d'une extrême laideur. Il descendit dans une flaque d'eau
boueuse où il s'embourba, pour en sortir tout noir et tout répugnant. Puis, se
mettant au travers du cours d'eau , il se nettoya. Il revint enfin remettre ses
parures et redevenir aussi beau et aussi gracieux qu'avant. Il (leur) dit : "Cet
oiseau vous fut adressé comme un signe. C'est l'exemple du croyant qui, en se
souillant dans le péché, perd sa beauté et sa grâce ; mais il les reprend, quand
il se repent." (Abou
Nou'aym, Hilyat, VI.).
Béni.
On a dit que le vocable "messie"
signifie également "béni". Concernant le Messie de Dieu (sur lui
la Paix !), son Seigneur a révélé qu'Il l'a fait béni (Coran XIX
31) ; par contre, pour Son sceau, Il est le béni. Il est celui
dont le Messie aurait dit :
"Car, je vous le dis : vous
ne verrez plus désormais avant que vous disiez (ou selon Lc. "avant que (vienne
le jour où) vous direz) : Béni celui qui vient au nom du Seigneur" !
(Bible. Mt. 23: 39 ; Lc. 13: 35). 'Celui qui vient au nom du Seigneur : Mohammad
(sur lui Prière et Paix !), non le fils de Marie (sur lui la Paix !) comme l'ont
prétendu, à tort, les gens de L'Evangile.
Bethléem. "Bethléem" : Vieille ville de Judée (...) devenue illustre comme patrie du roi David, appelée le plus souvent "Bethléem de Judée", parce qu'il existait une autre localité du même nom en Galilée, non loin de Nazareth. Située à 2 lieues environ au sud de Jérusalem, sur la route d'Hébron, à la limite du désert judéen, la petite cité avait une population mi-sédentaire mi-nomade... (A. Tricot. Petit Dic. du N-T). Le fils de Marie, nous dit-on, est né à Bethléem de Judée (Mt 2: 5; Je. 7: 42).
Bible. Le mot « bible » vient du grec ancien βιϐλία, c'est un mot neutre au pluriel qui signifie « livres ». Ce mot parvint au français par l’intermédiaire du latin bíblia de même sens, à savoir : « les Livres (Saints) » ou « la Bibliothèque (sacrée) ». Biblique : L'Ancien-Testament seulement (gens de la Thora). L’équivalent hébreu, « Ha-sefarim » est aussi un mot pluriel. La Bible judaïque se nomme TaNaKh, acronyme basé sur les noms de ses trois parties constituantes, la Torah est la loi, les Neviim sont les prophètes, les Ketouvim sont les autres écrits. Un article spécifique a pour objet l'étude du Tanakh. Islam traditionnel : comprend la Thora + le Psautier + l'Evangile. Le tout formant la Bible ou le Livre. D'où, dans le Coran et la Tradition, les gens du Livre ou de la Bible.
Çâlih. Çâlih. Saleh, Salih = صالح. Avec un sâd صاد. Prophète (arabe) des Thamoud, non mentionné dans le texte biblique.
Candides. Mot
conventionnel. 1. Arabe,
hawâriyoun. Ling. Chez les Arabes, "hoûr" désigne "la
blancheur vive" et un homme est dit être "ahwar" lorsque le blanc de son
oeil est très prononcé ; par ailleurs, les femmes des cités sont
appelées "hawâriyât" parce qu'elles portent des habits tout blanc
[à la différence des femmes du désert
qui portent des habits de couleurs vives].
Le pluriel de "ahwar" est "hoûr" d'où le
français a tiré le mot "houri". Appellation. Les Douze compagnons du
Messie.
2.
"Candide" se rattache aux termes latins "candor"n blancheur éclatante, et "canditatus"
: le "canditatus" était ainsi appelé car, à l'origine, ceux qui aspiraient à une
fonction importante revêtaient une "candida", une "toge blanche". De là, le nom
de "candidatus" pour désigner non seulement ceux qui aspiraient à des charges
publiques, mais aussi à l'immortalité ou à la gloire.
3. a)
Ainsi appelés à cause de la blancheur de leurs habits : c'est l'avis de Sa'îd et
le fils de Joubair. b) Selon d'autres : parce qu'ils étaient des blanchisseurs
ou lavandiers de profession.
Aboû Artâh a dit : "Les Candides (hawâriyoun)
sont les lavandiers qui blanchissaient les habits en les lavant".
c) les principaux compagnons des prophètes et leurs proches amis.
Raouh fils de Qâsim rapporte de Qatâdah parlait d'un Compagnon du
Prophète en disant qu'il faisait partie des "Candides" (hawâriyoun).
On lui demanda qui étaient les "Candides" et il répondit que c'était ceux qui
convenait à la fonction de vicaire (khilâfah).
d) Compagnons ou les soutiens de tout homme. C'est dans ce sens que
le Prophète (sur lui Prière et Paix !) employa ce terme en disant :
«
Tout prophète à un "hawâriyy" et mon "hawâriyya" est Zobair
».
4.
Terme totalement inconnu chez les gens de l'Evangile. Le sens de ce mot a été,
par les disciples de Paul, altéré. Employé toutefois par les Maronites. Leurs
Arabisants, orientalistes, islamologues, etc., ont du mal à traduire et
interpréter ce mot.
5.
Certains Savants ont vu en le Messie, le sceau de la Sainteté universelle. Et la
"sainteté" est l'image de ce qui est "saint", pur, blanc comme neige et
lumineux. On comprend que ces compagnons soient à l'image de leur maître, bien
qu'on dit qu'ils étaient des blanchisseurs, teinturiers.
Chabbat. Voir Samedi.
Châm : territoire du Nord de la Péninsule arabique. Comprend : L'ensemble de la Palestine (y compris Israël), le Liban, La Syrie et la Jordanie. Sa capitale : Jérusalem. Châm en langage populaire (arabe, locale) peut désigner Damas seulement. Ex.: Je vais à (ou au) Châm, c'est-à-dire à Damas. Le monde toranique verrait plutôt Châm = l'Egypte.
Cho'aib.
Chrétien.
1. L'adjectif grec christianos
dérivé, nous dit-on, de Christos a donné christianus en
latin et chrétien en français. La langue grecque étant devenue,
notamment après leur conversion et celle notamment de Constantin, et au
profit de l'hébreu et l'araméen ; la langue par excellence des gens de
la Bible d'Europe centrale, du bassin méditerranéen. Ce qualificatif, de
formation parallèle à beaucoup d'autres (les Pompéiens, les Hérodiens),
fut créé pour désigner les partisans du Christ, et ce fut
à Antioche de Syrie (Bible; Act. II, 26). Le nom ne se rencontre que
trois fois dans les Ecritures nazaréniennes. Selon certains chercheurs,
il est probable qu'il fut forgé par les païens, Grecs ou Romains,
et non par les Juifs. Ceux-ci, en effet, encore à la fin du premier
siècle, appelaient les chrétiens "les Nazaréniens". Pour d'autres, c'est
l'empereur Constantin qui a officialisé ce mot. On a dit également que
le terme grec Nazarènos ("Nazarénien") désigne le fils de Marie
(Bible. Mc. 1, 24 ; 10, 47 ; Lc. 4, 34 ; 24, 19). Le terme "Nazôréen"
correspond lui à l'expression Ho apo Nazareth, "celui de
Nazareth" de Mt 21, 11. Elle est la désignation, dit-on encore, du fils
de Marie (Bible. Mc. 2, 23 ; Mt. 26, 71 ; Act. 26, 9), et par extension,
de ses compagnons (Act. 24, 5). Pour certains, ce nom de nazôréen doit
être mis en relation avec le naziréat. D'autres encore rattachent
l'appellatif au terme hébreu de Naçour ( au pluriel Naçourim)
qui désigne en Ezéchiel 49, 6 et 6, 12 les "sauvés", les "rescapés",
les "survivants". La signification en est discutée, Mt 2, 23 fait
dériver ce nom de celui de Nazareth, le village où le fils de Marie
aurait passé son enfance.
2.
Si ce nom fut créé à Antioche de Syrie (Act.
11 26), comme semble nous l’expliquer A. Tricot, dans son Petit dictionnaire du
NT. p, 318 ; alors ce terme signifie tout simplement : messager ou
auxiliaire du Messie d’Israël à Antioche. Ceci selon la parole divine :
“ Quand Nous leur envoyâmes deux
[messagers] et qu’ils les traitèrent de menteurs et que Nous les renforçâmes
d’un troisième et qu’ils dirent : “ Certes, nous sommes envoyés à vous ”.
(Coran XXXVI 14).
Selon certaines versions (V. Coran XXXVI
13-30), le fils de Marie, de son vivant, c’est-à-dire avant son élévation ;
aurait envoyé deux messagers à Antioche, pour inviter les gens de cette cité à
son apostolat. Lors de leur mission, ceux-ci auraient été assisté, par un
croyant de la ville : Habib (ou Agabus) le charpentier (Act. 11 28 ; 21
10). Parmi ces envoyés, on trouve selon les chercheurs, les historiens et les
savants religieux ; des noms comme Simon, le Chef des Douze, de Paul !
Le livre dit “ des Actes (de Pierre et
Paul) ”, “ fait suite, nous dit-on, au troisième évangile : c’est le second tome
d’un même ouvrage ”, il est dédié par le dénommé Luc à un personnage mystérieux
dénommé Théophile. Selon les exégètes, le dessein du dénommé Luc était de donner
aux croyants un prétendu enseignement religieux qui, à ses yeux, était
une preuve de l’intervention constante de Dieu dans la réalisation de
l’entreprise confiée aux apôtres. Pour la première partie (histoire de la
communauté de Jérusalem), on nous dit encore, que le dénommé Luc a utilisé des
documents écrits et les informations recueillis par lui auprès des gens
instruits de ce qui s’était passé (Pierre, Jacques, Marc, Barnabé, Philippe).
Pour la seconde partie (missions dites du (prétendu) Paul de Tarse), on a dit :
“ les renseignements lui manquaient pas : il avait été compagnon du prétendu
apôtre (Paul) pendant plusieurs années, et il s’était trouvé en bonne place pour
se documenter sur les faits dont il n’avait pas été témoin oculaire. Le livre
dit des Actes mérite pleinement selon les exégètes le
qualificatif d’historique, car la sûreté de l’information y est remarquable ” ?
!
A cela nous répondrons que des gens comme le
dénommé Paul, plus être un disciple de celui-ci ; est loin d’être une référence
pour nous. Bien au contraire, n’oublions pas de rappeler au passage, que c’est
lui et personne d’autre qui s’est permis de dénaturer la religion du fils de
Marie. L’histoire des messagers d’Antioche est là pour nous le rappeler, une
fois de plus. Car, contrairement à l'idée reçue, cet incident s’est bien passé
au temps même du fils de Marie, et non comme voudrait l’affirmer
et le prétendre le prétendu Luc, après l’élévation de celui-ci. Paul de Tarse a
donc usurpé ici le nom de cet autre Paul envoyé par le fils
de Marie à Antioche. Et Dieu est plus Savant !
Christ : voir Messie, Christos.
Christos. "Christos" : "Il est tout probable qu'il fut forgé par les païens.."(Op. cit. A. Tricot). Ce qui signifie très clairement, qu'il est impossible pour nous de ne pas admettre des interférences du paganisme dans le Christianisme. Dans le Dictionnaire illustré de la Bible, on nous dit d'ailleurs : "A l'origine c'était une insulte forgée par les adversaires de la nouvelle communauté. Le terme passa cependant très vite dans l'usage courant, et fut même utilité comme dénomination par les membres de la communauté. On la retrouve à trois reprises, dans cette acceptation, dans les textes du NT (Ac 11, 26, Ac 26,28 et 1 P 4,16). Tacite utilise aussi cette dénomination vers 60 ap. J.C., dans ses Annales 15, 44." Notons enfin que selon certains chercheurs, le mot grec "Christos" tirerait son origine du nom des divinités égyptiennes.
Christianisme : voir Nazarénisme. Religion qui apparaîtra après la Révélation de l'Evangile originel, l'élévation du Messie. Père : Paul.
Confirmateur.
Le fils de Zacharie sera
le "confirmateur" du Messie de Ichoua (Jésus) (sur eux la Paix !) :
"confirmateur d'un "mot" de
Dieu..." (Coran III 39).
Coran
ou Qor'an
ou Qur'an ou Qour'an : Livre divin révélé au Paran (ou Pharan), Arabie.
2. L’application de la Loi (halakhah)…
Ecrire se dit en hébreu :
Qoara… En araméen, la
Qoaran désigne la
Torah écrite…De là sortira pour les arabes le mot Qoran (« Torah écrite »). Vous voyez la différence entre le Coran et la bible : le Coran est d’abord la transmission orale d’un écrit : c’est à dire la tête à l’envers par rapport à la Révélation, vous comprenez.
Miqra
Lecture, terme auquel correspond le mot
Kor-an, le Coran des arabes. Toutefois Mikra désigne plus communément l’ensemble de leurs canons des saintes Ecritures, composé de livres légaux, livres moraux et livres historiques. (Rabbi P. Nathan. La lecture juive de la bible.)
Rabbi P. Nathan : Je vous ai expliqué à l’époque de Jésus, il y avait bien des livres, il y avait notamment le livre du Pentateuque : penta veut dire cinq, donc les cinq premiers livres de la bible, que l’on appelle en hébreu la Torah), et en araméen, Karian. Du coup Karian, c’est de l’hébreu, et comme le Juif qui arrive à la Mecque veut donner la Karian aux arabes, cela donne le Coran.
C’est la même chose :
Coran veut dire
Torah. Coran ne veut pas dire le texte que les musulmans ont dans la main.
Le Coran, dans le texte du Coran, désigne la Torah. C’est seulement deux siècles après qu’on va appeler Coran le bouquin construit par Ottoman en 660. Vous lirez cet article, et dès que vous voyez un musulman, vous le lui donnez, il a droit à la vérité. Chaque fois qu’un Musulman est venu me visiter à l’ermitage, je lui montre les textes, il a droit à savoir à ce qu’il y a dans le Coran, mot à mot. Ce n’est pas mon opinion, c’est ce que dit le Coran. A chaque fois, il est reparti, et cela a abouti à un baptême. Il n’y en a eu que trois, mais c’est déjà pas mal. Les Musulmans y ont droit, ils aiment la vérité, surtout celle que dit le Coran explicitement. Il ne faut pas dire que ce sont des hurluberlus qui se moquent de la vérité, c’est très irrespectueux.
(..) La première grande division a été la division entre l’église sémite et l’église des Gohim. L’Eglise s’est divisée en église ébionite et en église apostolique, chrétienne, l’église des païens, mais jusqu’au XIIIème siècle les deux cohabitaient. Cette scission a donné l’Islam, il ne faut pas l’oublier : l’Islam est une création des Juifs qui croient que Jésus est le Messie mais qui ne croient pas qu’il est Dieu. Le Coran a été créé par ces Juifs. (Op. cit.)
En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
L'Islam, religion divine, est une
création pure du Miséricordieux, non des Fils d'Israël et
des Judaïsés.
Daniel. Daniel (hébreu: דָּנִיֵּאל, Standard Daniyyel Tiberian Dāniyyêl; persan: دانيال, Dâniyal ou Danial, Dani, داني; arabe: دانيال, Danyal) est un chiffre figurant dans la Bible hébraïque et le protagoniste central du livre de Daniel. The name "Daniel" means "Judged by El (god) ". Le nom "Daniel", "Jugé par El (Dieu)". "Dan" = judge and "i" = a suffix conjugating the verb such that its action applies to the speaker. "Dan" = juge et "i" = un suffixe conjuguer le verbe de telle sorte que son action s'applique à l'orateur. L'interpréte du rêve de Nabuchodonosor.
Déisme. Déiste. 1. Position philosophique de ceux qui admettent l’existence d’une divinité, sans accepter de religion révélée ni dogme. « Le déiste seul peut faire tête à l’athée, le superstitieux [le chrétien] n’est pas de sa force ». (Diderot). 2. Personne qui admet la possibilité de l'existence d'un Dieu, ou de dieux, mais qui affirme n'en rien connaître, et refuse toute Révélation. C'est un agnostique* du temps jadis. Synonyme du Sabéisme, personne qui rejette toute Révélation.
Docétisme. On a dit : L’Eglise avait repoussé le docétisme ; mais il laissa sa trace dans les doctrines de l’Immaculée Conception, affirmant que la mère de Jésus était née, en vertu d’une dispense spéciale, sans la flétrissure du péché originel, et posant la Virginité perpétuelle de Marie. Pure de tout péché, Marie n’avait fait que porter dans son sein le Fils de Dieu sans avoir jamais eu de rapports sexuels avec son époux. Les frères et soeurs de Jésus étaient les enfants que Joseph avait eus d’un précédent mariage. (Jésus, Messie ou Dieu ? Pygmalion, G. Watelet. p, 242. Voir Livre de Jacques ou Protoévangile (trad. anglaise de M. R. James, The Apocryphal New Testament, p 38 et suiv.).
Douze : les 12 compagnons du Messie fils de Marie.
Eau, guidée.
Dans Esaïe, le prophète :
“ ...Voici, je vais créer des choses
nouvelles, déjà elles éclosent : ne les remarquez-vous pas ?
Oui, Je vais établir un chemin dans le
désert et des cours d’eau dans l’aride solitude.
Les bêtes des champs me rendent hommage
chacals et autruches parce que Je mets de l’eau dans le désert,
des rivières dans la solitude aride,
afin de fournir à boire au peuple de mon choix.
Ce peuple, Je l’ai formé pour Moi, pour
qu’il publie Ma gloire... ” (Bible. Is. 44:19-21).
Autre variante :
“ Que tus es honte ! Que Me glorifie les
animaux du désert : des chacals jusqu’aux bestiaux.
Car, J’ai fait couler l’eau dans
la main. Pour que boive d’elle Ma communauté choisie, celle que J’ai choisie. ”
Dans cette variante, métonymie des
Arabes et du Hidjaz par le désert, les chacals et les bestiaux. Et la “ guidée ”
a été appelée “ eau ”, ceci parce qu’elle désaltère de l’égarement.
Et Dieu a informé très clairement qu’Il a choisi cette communauté [de Mohammad]
d’entre les communautés. On remarquera que les gens de la Bible ont voulu, soit
attribuer cette prophétie au peuple élu d’Israël, soit au fils de Zacharie et au
fils de Marie (sur eux la Paix !). Pourtant, la vérité semble être tout autre.
Le Seigneur des mondes a voulu faire couler l’eau dans
la main pour désaltérer de l’égarement, pour guider.
Il a voulu ainsi la “ guidée ” des gens. Et non l’inverse. De même, Il a
voulu que tout cela vienne d’au-delà du Jourdain, de la terre d’Arabie. Les gens
de la Bible ont vu eux le “ baptême ”, lequel les égare et les a égaré. Ils
n’ont pu surmonter l’épreuve de l’eau.
Edom. Edom est un mot hébreu qui signifie : roux. C'est le nom d'Esaü, le fils d'aîné du prophète Yitz’haq (Jacob-Ya'qôb) (sur lui la Paix !). Dieu (exalté soit-Il !) lui donnera en héritage la portion de la terre de Châm qui portera son nom. Le peuple d'Edom sortira de lui. Plusieurs assonances, dit-on, donnent une étymologie populaire du nom d'Esaü, du peuple d'Edom qui sortira de lui, du pays qu'occupera ce peuple ; velu de dit sé'ar, à rapprocher de Sé'ir ; roux se dit admôni, à rapprocher de Edom. De même le nom de Ya’cob est rapproché de éqeb (talon) et de aqâb (supplanter). Selon le fils d'Ishaq : Esaü, fils d'Yits’haq prendra comme épouse la fille de son oncle, Ismaël : Nassimah. De ce mariage, dit-on encore, naîtront les Romaniens, en arabe, les Roum (Coran XXX). Soit, tous ceux qu'on a coutume d'appeler les Fils jaunes ou les visages pâles, lesquels seraient des descendants d'Esaü, c'est-à-dire des proches des Fils d'Israël. Selon certains historiens, on avait coutume d'appeler Esaü : le brun. Ceci à cause de la couleur de sa peau. Par la suite, on surnommera sa descendance, les Fils jaunes... Du Seïr donc fut révélé à Ichoua (sur lui la Paix !), l'Evangile.
Esaü (en arabe, عيص Aiç). Jacob est le frère jumeau de Esaü.
Esclave. Voir aussi 'fils de Dieu' (grec). En arabe : 'Abd, hébreu avod.
Eucharistie. Mémorial.
(grec
eukharistia,
action de grâce).
Salah, mot en araméen dont la
racine signifie “ sanctifier ”. Biblique.
Sacrement
institué par Jésus-Christ lors de la Cène et qui actualise le mystère de
sa mort et de sa résurrection.
(Les
catholiques y voient une transsubstantiation et les luthériens une
consubstantiation.)
(Copyright (©) Larousse 2007)
Sacrement institué par Paul, le Messie nullement. En effet, c'est
sa 'ressemblance' qui mourra à sa place (Coran IV 157).
Pour la coupe, l’évangéliste écrit :
“ Il la leur donna, et ils en burent tous. ” (Mc. 14 23).
D’où il résulte que la coupe était
vide lorsque le fils de Marie est censé dire :
“ Ceci est mon sang. ” (Mc. 14 25).
Il n’y a plus de ceci. Maladresse
de rédaction, dira-t-on. La maladresse est, en effet, si flagrante qu’on fera
dire, au sujet de la coupe dans le dénommé Matthieu :
“ Et il la leur donna, disant :
“ Buvez-en tous, car ceci est mon sang. ” (Mt. 26 27-28).
Cette “ rajouture ” prouve que nos
narrateurs ne savent pas exactement ce qui s’est passé lors de la dernière
rencontre entre le fils de Marie et ses compagnons. Une chose est sûre, c’est là
la preuve une fois encore, de la main mise de la secte des pharisiens, ces
prétendus “conservateurs du sang”, soit la secte du dénommé Paul de Tarse ;
sur tout ce qui touche, de près ou de loin, à la religion du
Messie d’Israël. N’est-ce pas les judaïsés qui penchent pour un Messie “ souffrant ”
apparaissant à la fin des temps ? Même son de cloche pour les gens de l’Evangile
qui verront, eux, en Ichoua le fils de Marie, le “ futur Messie souffrant ”
annoncé dans les Ecritures ?
Autre :
Ichoua fils de Marie : vrai ou faux Messie ?
Dans la Bible, nous lisons :
"C'est lui, [Ichoua-le-Messie], qui est venu
par l'eau et par le sang ; non pas seulement avec l'eau, mais avec l'eau et avec
le sang. Et c'est l'esprit qui rend témoignage, parce que l'esprit est vérité.
Car ils sont trois à rendre témoignage : l'esprit, l'eau et le sang (symbole,
nous dit-on, du baptême où il est dit le concernant : qu'"il vous baptisera dans
l'esprit saint et le feu" (Mt. 3:11) ; et de l'Eucharistie : soit qu'il
est venu avec du pain et du vin ou selon d'autres variantes, de l'eau) et ces
trois sont d'accord." (Bible. I Je. 5:6-8).
Décrivant cette fois le Faux-Messie, à
Hodzayfa de dire : "Quand apparaîtra le Faux-Messie, il aura avec lui de l'eau
et du feu. Ce que les gens prendront pour du feu
sera une eau douce et fraîche. Celui d'entre-vous qui le
rencontrera, devra se précipiter dans ce qu'il croit être du feu,
car, c'est une [eau] douce et agréable."
Moghîra fils de Choba rapporte que le Messager
de Dieu (sur lui Prière et Paix !) de lui dire :
"Il ne te fera pas de tort". Je lui demandai :
"On dit qu'il a avec lui une montagne de pain (soit de
nourritures) et un fleuve d'eau ?".
Le prophète dit : "Il est trop méprisable au
regard de Dieu pour que cela soit une preuve de sincérité."
L'analogie est évidente. On nous dit également
en note dans la Bible, I Je. 5:7-8 : le texte est surchargé dans la
Vulgate par une incise (ci-dessous entre parenthèses) absente des manuscrits
grecs anciens, des vieilles versions et des meilleurs manuscrits de la Vulgate,
et qui semble être une glose marginale introduite plus tard dans le texte : "Car
il y en a trois qui témoignent (dans le ciel : le Père, le Verbe et l'Esprit-Saint,
et ces trois sont un ; et il y a en a trois qui témoignent sur terre) :
l'Esprit, l'eau et le sang, et ces trois sont un."
L'altération est évidente. Mais, dirons-nous,
les gens de l'Evangile suivent-ils un Vrai ou
un Faux-Messie ? Là est toute la question. Notons l'importance accordée à la
nourriture et la boisson.
Selon la Bible : "En vérité, en vérité, je
vous le dis si vous ne mangez la chair du fils de l'homme, et si vous ne buvez
pas son sang, vous n'aurez pas la Vie en lui..." (Je. 6:53).
Selon certains chercheurs, cette phrase est
tirée d'une liturgie vieille déjà, à l'époque du Messie de quatorze siècles.
C'est celle des fidèles de Mithra : "Celui qui ne mange pas ma chair et ne boit
pas mon sang, n'a pas la Vie en lui..." ? !
"Celui qui ne mange point mon corps et ne
boira point mon sang afin de se confondre avec moi et moi avec lui, n'aura point
part au Salut..." (Cité par M. Vermaseren : "Mithra", p. 86).
On a dit que lorsque les gens de l'Evangile
découvriront le texte de la liturgie mithriaque, entreront-ils en fureur.
Tertullien affirmera que c'est le Démon, qui, mille ans d'avance, a parodié la
Cène pour amoindrir les paroles de Jésus (Ichoua) ? !
On a dit encore, tout comme ce dernier, ce
sont encore des Mages qui adorent initialement Mithra en Orient. Ils le font en
tant que prêtres de la religion de Zoroastre, dont le culte de Mithra, n'est
qu'un aspect. Lorsque Mithra monte au Ciel, il prend place aux côtés de son père
Aoura Mazda, et celui-ci déclarera que "prier Mithra, c'est prier Aoura Mazda".
Ne fait-on pas dire encore au Messie (sur lui
la Paix !) :
"Qui ne vénère pas le fils ne vénère pas le
Père qui l'a envoyé." (Bible. Je. 5:23).
L'analogie est évidente. Il est impossible de
ne pas admettre des interférences du culte de Mithra dans le Nazarénisme
européen. Ceci a été introduit notamment par certains dirigeants religieux, rois
d'Europe qui voyaient d'un mauvais oeil, la disparition du Mithraïsme. Et Dieu
est plus Savant ! Et comment, après cela, les gens de l'Evangile peuvent
prétendre suivent, se réclamer du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !), de
sa religion ?
Selon Sarwat : “ Il est autrement dans le
quatrième Evangile. Commençons par rappeler que le nom de Jésus/`Isâ, égyptien ‘sh
(‘Isha) : l’Annonciateur, un attribut millénaire d’Osiris, est de même un
nom propre d’homme et de femme utilisé par les Egyptiens au cours de deux mille
ans avant notre ère, dès le Moyen Empire et jusqu’en Basse Epoque, comme aussi
dans le monde arabo-araméen vers le temps de Jésus. ‘Ishâ en
arabo-araméen signifie `vie’ ainsi qui soutient la vie, la nourriture, surtout
le pain, vernaculaire égyptien ‘Ish. ‘Ishâ c’est la vie, ‘Ish
c’est le pain. Quand les Juifs, dans le quatrième Evangile, se demandent : qui
est celui-là qui est descendu du ciel ? Jésus ne fait que prononcer son nom
égypto-araméen quand il répond : Je ‘Ishâ, ce qui se traduit : Je suis le
pain, je suis la vie.
“ Je Suis le pain de vie.”
Vie et Vie éternelle, tout comme dans
l’égyptien ‘Ankh, sont synonymes :
“ Je Suis la Résurrection et la
Vie.
Qui croit en moi, même s’il meurt, vivra. ”
(Op. Cité. T. IV. p. 87)
“ Le pain et la boisson de communion
symbolisent ainsi, dès le III millénaire av. J.-C., l’Essence divine nécessaire
pour les dieux et les hommes. Celui qui reçoit les deux espèces vivra les deux
vies : il s’identifiera à Dieu dans la vie éternelle. ” (Op. Cité. T. III p.
177).
Le Midrach Rut Rabbah dit : § 5, sur Rut.
2, 14 : Cela s’applique au Roi Messie : Approche ici : viens à l’empire ;
et tu mangeras du pain : c’est le pain de la royauté ;
et trempe ta bouchée dans le vinaigre : ce sont les épreuves, car il est dit
: Is. 53, 5. Car il sera frappé pour nos iniquités, brisé pour nos fautes.
De même : Sur Rut, 2, 14 § 5 : Les mots s’appliquent au Roi Messie ;
Approche, c’est-à-dire : approche-toi du règne ; et mange du pain,
c’est-à-dire, le pain du règne ; et trempe ta bouche dans le vinaigre,
c’est-à-dire les souffrances, comme il est dit : Isaïe, 53, 5... ; et elle
s’assit auprès des moissonneurs, c’est-à-dire, parce qu’on lui enlèvera sa
royauté pour peu de temps, comme il est dit : Zacharie, 14, 2... ; Et on lui
présentera du rôti, c’est-à-dire que la royauté lui sera rendue comme il est
dit : Isaïe, 11, 4 : Et il frappe la terre de la verge de sa bouche.
Tout cela devra concerner Le messie, le futur
prophète tant attendu et non le Messie, Ichoua fils de Marie (sur eux la
Protection !) comme voudrait le comprendre et nous le faire comprendre notamment
les gens de l’Evangile. Quant aux gens de la Thora, ils semblent être dans
l’attente d’un Messie qui, loin de les rassembler, sera plutôt pour eux la cause
de leur perte.
Evangile. Livre divin révélé à Séir, en une seule fois. Biblique : Évangiles. Lieu de Révélation : inconnu.
Feu du Ciel. voir Oblation, offrande sacrificielle.
Fidéisme. On appelle " fidéisme ", dans le langage théologique, une doctrine ou une théorie de la foi selon laquelle celle-ci est dissociée de l'intelligence et de la raison. (Claude Tresmontant. Introduction à la Théologie chrétienne)
Fils de David.
Selon Sarwat :
“ L’expression “ fils de David ”, indiquant à l’origine Salomon, vint à
désigner, dans les milieux cananéens non juifs, tout exorciste qui
commande aux esprits et guérit les malades. C’est ainsi que, dans
plusieurs passages des documents premiers qui ont débouché dans les
Evangiles, Jésus, quand il guérit les malades ou exorcise les démons
chez les Cananéens, est appelé fils de David par les malades non Juifs
qui invoquent son secours (Mt. 15/21-28 ; 20/30-31; Mc. 10/47-48 ; Lc.
18/38-39), ou par la foule non juive stupéfaite par ses guérisons (Mt.
12/23-24). Aucune idée de descendance n’est rattachée à cette expression
; le fils de David signifie simplement l’exorciste des jinn ”.
...[Cette expression] ne paraît, dans
tout le Nouveau Testament, que dans deux passages de l’Evangile selon Matthieu,
l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, où la foule chante une invocation au
fils de David (Mt. 21/29), et la généalogie de Jésus contenue dans cet Evangile
(Mt. 1/1) ” (Op. cit. t, II, p, 123/124).
Fils de Dieu. 1. Titre purement honorifique dans les Écritures anciennes. Pris toutefois dans un tout autre sens parmi les gens de la Bible (enfantement). On a dit que l'Evangile (original) commençait par ces mots : Au nom du Nom, au nom du Père (le Seigneur), au nom du Fils (le Livre) et de la Mère (l'Essence). 2. Selon l’exégète nazarénien : « le titre biblique de « fils » de Dieu n’exprime pas nécessairement une filiation de nature, mais peut comporter simplement une filiation adoptive, résultant, selon lui, d’un choix divin qui établit entre Dieu et Sa créature des relations particulières. (...) Mais le titre de « fils de Dieu » reste par ailleurs ouvert à la valeur plus haute d’une filiation proprement dite, et Jésus l’a clairement suggérée en se désignant comme « le fils », 21 37, supérieur aux anges, 24 36, ayant Dieu pour « Père » à un titre tout spécial, Jn 20 17 et cf. « mon Père », Mt 7 21, etc., parce qu’il entretient avec lui des relations uniques de connaissance et d’amour, Mt 11 27. Ces déclarations, appuyées sur le rang divin du Messie, 22 42-46, et sur l’origine céleste du « fils de l’homme », 8 20 +, confirmées enfin par le triomphe de la Résurrection, ont donné à l’expression « fils de Dieu » le sens proprement divin qui se trouvera, par exemple, chez saint Paul, Rm 9 5 +. Si les disciples n’en ont pas pris clairement conscience dès le vivant de Jésus (Mt 14 33 et 16 16, en ajoutant cette expression au texte plus primitif de Mc. reflètent sans doute une foi plus évolué), la foi qu’ils ont définitivement acquise après Pâques, avec l’aide du Saint-Esprit, ne s’en appuie pas moins réellement sur les paroles historiques du Maître, qui a exprimé autant que pouvaient le porter ses contemporains sa conscience d’être fils du Père... » (V. La Bible de Jérusalem). 3. Concernant le fils de Marie, il n’avait aucune honte, malgré son rang élevé, d’être à la fois l’esclave (Coran IV 30-33, 172, XIX 35, 88-95), l’adorateur, le serviteur, un esprit provenant de Lui, Sa parole (c’est-à-dire, Sa promesse), Son prophète et Son messager (Coran III 79-81) auprès des Fils d’Israël (Coran III 49). Seul des gens comme Paul ont affirmé, et affirmeront juste le contraire (Bible. Phi. 2:5-11 ; Je. 1:1 et sv. ; Col. 1:15-16 ; Heb. 1:3). Notons que le terme grec “ pais ” a un double sens : serviteur et fils. (Comparer : Bible. Mt. 3:17). Pour les partisans de la filiation divine du fils de Marie, cette parole désigne d’abord Ichoua comme le vrai serviteur annoncé par Isaïe (42:1). Toutefois, le terme “ fils ” substitué, dira-t-on, à celui de “ serviteur ” (grâce au double sens du terme grec pais) souligne le caractère messianique et proprement filial de sa relation avec Dieu, le Père (cf. Mt. 4:3 et sv) ? !
Fils de Jessé. Selon Sarwat : David ben Jessé (David fils de Jessé) signifie littéralement : le maître fils de l’homme. (Op. cit. t, II, p. 136).
Fils
de l'homme.
La formule "fils de l'homme", en araméen bar
nasha', comme l'hébreu ben
'adam, équivaut d'abord à "homme", cf. (Bible.
Ps. 8:5). En Ezéchiel (2:1)
c'est ainsi que Dieu appelle le
prophète.
"(...) et Il (Dieu) lui a donné le pouvoir
d'exercer le jugement, parce qu'il est fils d'homme (Je. 5:27
; Dn 7 13).
"parce qu'il est fils d'homme". Selon les gens
de la Bible, cette désignation revient au moins 80 fois dans les Ecritures
nazaréniennes. L'expression, typiquement sémitique, avait des antécédents dans
la tradition juive.(Hénok et IV Esdras). Dans les Ecritures juives, dites de l'Ancien-Testament,
la formule "fils de l'homme", en araméen bar nasha', comme l'hébreu
ben 'adam, équivaut d'abord à "homme", cf. (Bible. Ps. 8:5). En
Ezéchiel (2:1) c'est ainsi que Dieu appelle le prophète.
Mais l'expression a ici un sens particulier,
éminent, puisqu'elle concerne, non le Messie de Dieu, Ichoua (sur lui la Paix !)
comme le suppose les gens de l'Evangile, mais le Sceau de la Prophétie, soit Le
messie (ou le prophète) Ahmad-Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Il est à la
fois le Chef du monde, le Représentant et le modèle du peuple des gens de bien.
Dieu (exalté soit-Il !) lui a donné le pouvoir d'exercer le jugement
parce qu'il est fils d'homme soit prophète du Très-Haut, et
l’héritier du Trône de David, et qu'il a reçu de la part de son Seigneur, une
nouvelle loi. Dans la Thora
[originelle], il y était écrit :
"Ensuite, il sort et juge."
Dans Ezéchiel, nous lisons également :
"Et toi, profane, impie, prince d'Israël, dont
le jour est venu,
au moment où la faute suprême, ainsi parle le
Seigneur Yahweh :
Enlève le turban, et ôte la couronne (comparer
: Coran III 26) ; renversement :
le bas élevé, le haut abaissé ; c'est ce que
Je ferai. Ruine, ruine, ruine !
Cela ne sera plus jusqu'à ce que vienne
celui à qui appartient le droit
et à qui Je le remettrai." (Bible. Ez.
21:30-32 ; comparer : Gn 49:10).
Autre variante (Segond) :
"Et toi, profane, méchant, prince d'Israël,
dont le jour arrive
au temps où l'iniquité est à son terme ! ainsi
parle le Seigneur, l'Eternel :
La tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé.
Les choses seront changées.
Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est
élevé sera abaissé.
J'en ferai une ruine, une ruine, une ruine.
Mais cela n'aura lieu
qu'à la venue de celui à qui appartient le
jugement et à qui Je le remettrai."
Autre variante israélite :
"Et toi, impie, désigné à la mort (ou bien :
"profane, impur".),
prince d'Israël dont le jour est venu, à
l'heure où ton crime prend fin,
ainsi parle le Seigneur Dieu : Bas la tiare,
plus de couronne !
Tout à l'inverse (mot à mot : ceci, pas ceci)
!
Que ce qui est bas s'élève, que ce qui est
élevé s'abaisse !
Ruine, ruine, ruine, voilà ce que J'en ferai ;
cela non plus n'existe plus
jusqu'à ce que vienne celui qui y a droit
et à qui Je le donnerai."
Qui autre que le prophète Ahmad-Mohammad (sur
lui Prière et Paix !) est digne de recevoir ce jugement, ce droit de juger ? Et
à lui de venir pour accomplir la Prophétie.
humanisme.
1.
Position
philosophique qui met l'homme et les valeurs humaines au-dessus des
autres valeurs.
2.
Mouvement
intellectuel constitutif de la Renaissance, né en Italie au XIVe
s., qui gagna progressivement toute l'Europe pour s'épanouir au XVIe
s. et qui fut marqué par le retour aux textes antiques, dont il tira des modèles
de vie, d'écriture et de pensée.
(Principaux représentants :
Pétrarque, Ficin, Pic de La Mirandole, Lefèvre d'Étaples, Reuchlin, Érasme.) (Copyright
(©) Larousse 2007).
Houd.
Hoûd. Prophète arabe non mentionné dans le texte biblique.
Hoûd fils de Chalîkh, fils de Arfakhchad, fils de Sem fils de Noé (eux lui la Paix !). Il est issu d'un peuple appelé 'Âd fils de Aous fils de Sem fils de Noé ; ce peuple était d'origine arabe et habitait Alhahqâf, des montagnes de sable situées au Yémen, entre 'Oman et Hadramaout, une région qui donnait sur la mer. Leur vallée s'appelait Moughît. Le peuple des premiers 'Âd fut le premier à adorer les idoles après le déluge ; ils avaient trois idoles principales : Sadâ, Samoûdâ et Harâ. Ichoua,
Ichoua'
(ou Aichoua). (V. Jésus, Seigneur). 1.
nom du fils de Marie en araméen et syriaque (إشوع
- أيشوع). On a dit également en
hébreu :
أيشوع Biblique : inconnu. Francisé, évangélique
(grec) : Jésus. Arabe évangélique : Yassoua
(يسوع). Arabe coranique :
'Issa (عيسى),
avec un s. 2.
Contrairement à l'idée reçue, ce nom existait bien et était utilisé
couramment parmi
les gens de l'Évangile d'Arabie. Le mot grec naît qu'une déformation
de ce dernier. Certains chercheurs parlant de subtilisation…
3.
On a dit qu'Ichoua' en araméen signifiait : seigneur. Soit Adôn en
hébreu, Maran en araméen, Dominus en latin, Kurios ou Kyrios en grec,
impliquait, dit-on, originairement l'idée de suzeraineté et de
puissance. 4. On notera
dans "Jésus raconté par les
Juifs" : Alors les Sages s'adressèrent à la reine et
lui dirent : "Garde-toi de prêter foi à ses paroles [soit Jésus]
! Car en l'occurrence il ne devrait pas interpréter selon le sens matériel
mais selon le sens spirituel : l'Ecriture dit de lui : Heureux
l'homme (ha-ish), car l'homme a pour valeur numérique celle
de Yeshuh [de Jésus], les initiales de ce mot voulant dire que son
nom et son souvenir soient effacés (Ymah
SHemo U-zikhrono). On devrait conformément au droit effacer
son nom du monde…" (Op.
cit. p. 42). Soit en
deuxième partie demander à la justice d'agir pour que son
nom et son souvenir soient effacés
! En vérité, combien le Saint et
Seigneur d'Israël et des mondes, Allala, est au-dessus de ce qu'ils
décrivent et Lui associent !
Illustre.
Donné au Messie fils de Marie : en arabe,
wadjihan, “ être revêtu de
dignité ” (Coran III 45), en hébreu, Hakkabôd. Le monde de
l'Islam traditionnel préfère ce mot à celui de "fils" divin,
incompatible avec sa dignité. Car il n’est rien de plus que cela.
En substance, les 'Âd étaient un peuple arabe rude et rebelle qui a mécru et rejeté la vérité en s'obstinant dans l'adoration des idoles avec (à côté) de Dieu. Dieu leur envoya alors un homme issu d'eux-mêmes qui les appela à l'adoration de Dieu, Seul en toute sincérité ; ils le traitèrent de menteur, le contredire et le diminuèrent, ce qui leur valut le châtiment rigoureux de Dieu, le Puissant et l'Omnipotent.
Incroyance. Mot apparu en 1836. Absence de croyance religieuse, état de celui qui ne croit pas.
Islam. Islâm. Soumission. “Islam” maçdar du verbe “aslama”.
Ismaël. En hébreu, chamal-êl, d’où Yichmaël, Ismaël. En arabe, Ismaïl. Fils d'Avraham et de Hagar. Prophète (Coran).
Israël. Un des noms de Jacob. Ya'cob. Lequel a et avait deux noms : Ya'cob et Israël.
Jacob. Jacob (hébreu: יעקב - ya`aqov ; arabe: يعقوب - ya`qūb).
Jésus. (Voir aussi
Ichoua.) Schalom Ben-Chorin : (...) La forme hébraïque du nom ainsi
choisi n'est pas évidente. Il existe trois, voire quatre possibilités :
Yoshoua (ou Yehoshoua),
Yeshoua ou encore
Yeshou. Toutes ces versions signifient "Rédempteur"
ou "Sauveur", et sont effectivement
interprétées de cette manière. C'est la forme
Yeshoua (textuellement : "Salut") qui exprime le plus clairement
cette idée de mission à accomplir. Cependant, dans les sources juives,
Jésus est systématiquement désigné par Yeshou.
Quant à la forme de Yoshoua ou
Yehoshoua, elle évoque surtout Josué, le
disciple et successeur de Moïse, qui conquis la terre de Canaan.
Le nom de Yeshou était d'ailleurs
courant du temps de Jésus. Dans les Apocryphes, nous rencontrons
l'auteur de Proverbes nommé Jésus ben Sira (Siracide). Dans le Nouveau
Testament (Col 4, 11) est également mentionné un collaborateur de Paul
qui se nomme Jésus (mais aussi Justus).
Si ce nom n'a plus été utilisé par la suite, c'est pour deux raisons
opposées : Pour les Juifs, le nom de Yeshou
ou Yeshoua était banni, alors que les
formes Yoshoua et
Yeoshoua ont continué à être employées jusqu'à nos jours ; chez
les chrétiens (du moins en Occident), le nom de Jésus a pris un
caractère sacré et n'a donc plus été donné, de manière générale, aux
enfants nouveaux-nés. Notons toutefois qu'en milieu musulman il s'est
conservé sous sa forme arabisée : Issa. (Op.
cit.)
Dans le Juif Talmudiste, nous lisons : "Le nom de "fils de
menuisier", que le Talmud (Trac. Abod. Zar., Fol. 50b) donne au Nazaréen
s'accorde avec la dénomination que, de son vivant, Notre Seigneur reçut
des Juifs, selon S. Mt. 13,55. De même, le changement que le Talmud
(Ibid. Fol. 17a) fait du nom de Jésus, en un mot, qui signifie : "Que
son nom et sa mémoire soient anéantis" s'accorde avec la doctrine
du Talmud mentionné plus haut, à savoir :
Que le juif est obligé d'exterminer, s'il le peut, l'érétique qui
abandonne le nom juif. Le nom et la mémoire de Jésus ne peuvent être
exprimés, sans que les chrétiens le soient également. (Op.
cit. Abbé Auguste
Rohling & Abbé Maximilien de Lamarque. Docteur en Théologie – Chanoine à
Guiliano. 1888).
Jéthro. Biblique. Jethro (יתרו). Autre nom : Réuel (רעואל). Prêtre. Beau-père du prophète Mochè (sur lui la Paix !). (Voir aussi : Cho'aib).
Juda, Juif.
Ce vocable a toujours été, chez le
peuple juif, un sujet de verse et de controverse. Dans la Bible, le nom
de Juda signifie “ rendre grâces, louer ”. Par la suite, selon Elie
Munk, le nom de sa tribu servit à désigner les descendants de Jacob, les
Judéens ou les Juifs (...) Leur destinée est liée à tout jamais au nom
divin et cette destinée sera accomplie lorsque le Messie, issu de la
tribu de Juda, aura fait adorer le Nom, qui est gravé dans le leur, par
tous les hommes et par toutes les nations. ” (Gén. 29:35).
Israël. R. Yannï disait : L’Eternel
associa Son nom à celui d’Israël. Il s’agit comme un roi qui possédait une
petite clef pour ouvrir la porte de son palais. Il se dit : Je la prendrai si je
la laisse telle quelle. Aussi je lui attacherai une corde afin de pouvoir mieux
la trouver si elle se perd. L’Eternel fit de même pour Israël. Si je le laisse
seul, dit-il, il se perdra parmi les nations. Mais je lui attacherai Mon nom,
afin qu’il puisse avoir la vie sauve. (Jerus. Taanith, II, 6).
Selon les grammairiens, le sens de ce
terme “ Juif ” est :
1) il peut signifier “ revenir
à ”. A ce sujet, on a dit que les Juifs ont été nommés ainsi à cause de leur
parole : “ Certes, nous revenons à Toi. ” (Coran VII 156).
2) “ qui se repent ,
repenti ”. Soit, ils se repentirent tous après avoir adoré le “ Veau
d’Or ”.
3) “ pencher vers ”, soit,
ils pencheront tous vers l’Islam, vers la religion officielle de Mochè (sur lui
la Paix !).
4) “ qui devient Juif ”
5) “ qui bouge ”. Selon le
père Amr fils de ‘Olâ : parce qu’ils bougent lorsqu’ils lisent la Thora, et
disent : Les cieux et la terre ont bougés lorsque Dieu a donné la Thora à Mochè.
On notera que les gens de la Synagogue
ont donné au terme “ Juda ” l’équivalent de celui de “ Ahmad ”. Ils ont même
associé Son nom à celui d’Israël, afin disent-ils, pour que Son nom soit adoré
parmi les nations. Pour nous, le Seigneur des mondes désire ardemment d’être
adoré parmi les nations, de même y être loué. Pour cela, Il a donc associé Son
nom, non avec Israël, mais plutôt avec le nom de Son sceau. Ainsi chaque jour, à
chaque instant, l’orant est invité à prier sur Son sceau et son aïeul, Abraham
(sur eux la Protection !). Quant à Israël, Il a fait aucune promesse tant que
ceux-ci ne reconnaîtront pas véritablement Son sceau. Notons que lorsque le
Messie de Dieu, Ichoua (sur lui la Protection !) vint, il ne réussira pas à leur
faire adorer le Nom divin. A David, son Seigneur de lui dire notamment :
“ ...S’ils ont soif [ceux qui ont fait
fi du monde] Je les désaltère et leur fais goûter la douceur qu’il y a à
invoquer Mon nom. ”
Les Fils d’Israël, les Judaïsés suivront-ils
(ont-ils suivi) cet enseignement, cette recommandation, cette sentence ? Un
petit nombre.
Judée. Nom de
confusion. "Judée". L'une se trouvant au Châm, en Palestine. L'autre à
Ispahan ou Isfahan. Ville de Perse située au sud de Téhéran, sur le
Zandé-Roud, à 1 530 m d'altitude. On a dit dans l'Encyclopédie des
Nations (arabe) : Lorsque les juifs sortirent, au temps de Bakhtanassar,
de Jérusalem ; et furent amenés (en captivité) en Irak; ils emmenèrent
avec eux de la terre et de l'eau de Jérusalem. Ils ne descendaient pas
dans un endroit ou n'entraient pas dans une ville, sans en avoir au
préalable, peser leur terre et leur eau. Ils agissaient de cette façon
jusqu'à ce qu'ils arrivèrent à Ispahan. Ils descendirent alors en un
lieu nommé : Bandjarou, mot hébreu signifiant : descendez. Ils se
mirent alors à peser l'eau et la terre de ce lieu. Ils constatèrent
qu'il existait une ressemblance identique avec la terre et l'eau de
Jérusalem. Ils en furent rassurés et se mirent alors à construire des
habitations. Ils si marièrent, eurent des enfants et donnèrent naissance
à une descendance. Ils nommèrent alors après cela, ce lieu, la Judée".
Soit : la 'Judée d'Ispahan', là où naîtra et apparaîtra le Faux-Messie, de
la fin des temps. Ce nom restera gravé à jamais dans la mémoire de leurs
descendants. De ce nom 'Judée' naîtra une grande confusion. Jettera la confusion
dans les esprits des Fils d'Israël et les Judaïsés, d'une part, et les gens de
l'Evangile d'autre part. Les gens de l'Evangile insisteront pour dire que le
Messie, annoncé dans les Ecritures, devait naître nécessairement à Bethléem, en
Judée. Et qu'il est bien le Messie des Ecritures ! Les gens de la
Synagogue, l'ayant pris en haine, verront plutôt en lui un Messie mais faux, un
usurpateur, celui qui 'a séduit' Israël. Ils lui appliqueront alors la
description du Messie d'Ispahan ! Le messie (ou le Prophète attendu) des
Ecritures, mentionné dans la Bible ; devait naître aux Monts Paran, à la Mecque.
Les Anciens du monde biblique le savaient. L'Ecriture l'annonçait, et le Messie,
sceau des Prophètes d'Israël (sur eux la Paix !) l'annonça bien au Douze, mais
comme venant après lui (Coran LXI 6). Finalement, les gens de la Bible (toranique
+ évangélique) renieront Le messie (ou le Prophète attendu) des Ecritures lors
de sa venue, sauf un petit nombre. Les gens de la Synagogue diront toujours
l'attendre, et inviteront les leurs à l'attendre ! Il viendra, certes, mais
uniquement celui d'Ispahan, le Faux-Messie roi. Quant aux gens de l'Evangile,
divisés, disent eux attendre le "retour" du 'Christ Roi' sur terre pour juger
les vivants et les morts ! Certes, il re-viendra, mais pour les confondre, eux
tous, gens de la Bible (toranique + évangélique). Ainsi l'explique nos Savants.
Et Dieu est plus Savant !
Juif. 1. Suivant et adepte du Judaïsme. Religion qui apparaîtra après l'adoration du "Veau d'Or", soit après la Révélation de la Torah. 2. les Fils d’Israël seront appelés : « repentis » (juifs). Pour s’être repentis d’avoir adoré le « Veau d’or » façonné par Samirie (ou Mikha). (Coran II 54). « Les repentis » qui est le sens étymologique du verbe houdnâ (d’où vient le mot yahoud, yehoudim : juifs), sans nul sens péjoratif. Quant au prophète Mochè et son frère Aharon (sur eux la Paix !), ils seront, eux, des Soumis. Ils n'auront ni fabriqués ni adorés le "dieu animal" de Mikha, Samirie. Ni pris comme religion le Judaïsme.
Juge, Juges. On remarquera que le Psaume 58, semble apostropher les mauvais juges à la manières, dit-on, des anciens prophètes. Le mot hébreu `elîm a été traduit différemment. Pour certains, il signifie : dieux. Pour d’autres, “ puissants ” ou “ magistrats ” ou “ en silence ”. On a dit que les juges, ont été appelés “ dieux ” par métaphore en raison de leur charge et qu’ils rendent leurs jugements au Nom de Dieu.
Le messie : Le messie, c'est-à-dire le Prophète, en langue araméenne. ( Bible. Je. 1 21). Ne pas confondre avec Massiya des Fils d’Israël, soit le Messie, Ichoua fils de Marie. Le messie : le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !), le Sceau de la Prophétie. C'est et c'était la personne tant attendue des Fils d'Israël et des Judaïsés pour la fin des temps. Mais n'étant pas Fils d'Israël et descendant de David, ils le rejetteront et nieront sa prédication... (Coran II 89 ; LXI 6).
Le Prophète. Le messie :C'est-à-dire le Prophète, en langue araméenne. ( Bible. Je. 1 21). Ne pas confondre avec Massiya des Fils d’Israël, soit le Messie, Ichoua fils de Marie. Sur la base de la Thora (Bible. Dt 18:15), les Fils d’Israël, les Judaïsés attendaient Le messie comme une sorte de nouveau Moïse (le Prophète par excellence, cf. Nb 12 7 et sv.), qui renouvellerait notamment au centuple les prodiges de l’Exode. (Cf. Je 3 14 ; 6 14 , 30-31, 58 ; 7 40, 52 ; 13 1 ; Act. 3 22-23 ; 7 20-44 ; He 3 1-11 ; Mt. 16 14). Il serait aussi l’homme du Retour tant attendu. N’avaient-ils pas été expulsés de leur terre ? Déportés ? Quant au fils de Marie, le titre de “ prophète ” n’a jamais été revendiqué par lui dans les Ecritures anciennes que de façon indirecte et voilée. (Mt. 13 57 ; Lc. 13 33), mais que les foules lui ont clairement donné, Mt 16 14 ; 21 11, 46 ; Mc. 6 15 ; Lc. 7 16, 39 ; 24 19 ; Je. 4 19 ; 9 17), avait une valeur messianique. C’est en Ichoua, le fils de Marie seul que la foi des gens de l’Evangile a reconnu ce Prophète, Act. 3 22-26 ; Je 6 14 ; 7 40. Toutefois, dit-on, le charisme de prophétie s’étant répandu dans l’Eglise primitive à la suite de la Pentecôte, Act. 11 27, ce titre du fils de Marie s’est effacé bientôt devant d’autres titres plus spécifiques de la christologie.
Les gens de la Bible : c'est-à-dire les gens de la Thora et les gens de l'Evangile (au sing.).
Les gens de la Thora : Les Fils d'Israël, les judaïsés, etc. Tous ceux qui suivent la Thora.
Les gens de l'Evangile : Tous ceux qui suivent l'Évangile et le Messie, fils de Marie.
Les Juifs ou ceux qui se sont judaïsés : tous ceux qui se réclament de la Thora, du Judaïsme.
Les Fils d'Israël : Les 12 fils du prophète Jacob, ses descendants, les Douze Tribus. Ne pas confondre avec Judaïsés, Juifs = gens du Judaïsme, Repentis. .
Livres divins,
feuillets. Quatâda
rapporte de la part du fils du père de Malîk qui le tenait de Wâthila,
que le Prophète (sur lui Prière et Paix !) a dit : “ Les Feuillets
d’Abraham ont été descendus dans la première nuit du mois (lunaire) de
Ramadan, la Thora a été descendue au cours des premières nuits de
Ramadan, l’Evangile a été descendu dans les treize premières nuits, et
le Coran l’a été dans la vingt-quatrième nuit de Ramadan ”. Sa’îd fils
de Djoubair rapporte que le fils d’Abbas a dit : “ Le Coran a été
descendu en une seule fois, dans la Nuit du Destin, du Ciel suprême
jusqu’au ciel [de ce bas-monde]. par la suite, sa descente (à Mohammad)
fut échelonnée sur des années ”.
Dieu rappelle ici que le Coran (à
l’inverse de la Bible) a été descendu synthétiquement pendant le mois de
Ramadan, lors de la Nuit du Destin, de la Table Gardée jusqu’au ciel de ce monde
puis qu’il fut descendu analytiquement sur Son sceau en fonction de ce que Dieu
voulait lui révéler.
Lod, Lodd. On a dit : On confond souvent, dans le Talmud,
Lodkia (Laodicée), Lydda ou Lod (Diospolis) et la Lydie, capitale Sardes
(Neubauer, Géographie du Talmud, p. 80 et 216). Mais le Lod de notre
passage (p. 12) est évidemment une localité palestinienne, puisque l’on
y raconte que l’on a transporté ‘dans la cour du Temple, à Loud, un
panier plein d’os du village Tebi, ” place voisine. Or, cette place,
identifiée avec l’endroit actuel Kefr Tab, il n’y a pas de doute ; elle
a été signalée par M. Sauley (Voyage, t, p, 81), sur la route de Ramleh
à Jérusalem par Koubeileh. ” (Traité des Berakhoth. note. p. 12 “ Loud ”,
p. 554).
On a dit : "Lorsque le Faux-Messie verra
Ichoua-Jésus (sur lui la Paix !), il se mettra à fondre comme le sel dans de
l'eau et il prendra la fuite. Ichoua le poursuivra en disant :
"J'ai un coup à te donner, et tu m'échapperas
pas ! Il le rejoindra à la porte de Lodd et le tuera..." (Transmis par le fils
de Mâdja).
Au sceau de la Prophétie de déclarer le
concernant et à ce sujet :
"... Lorsque l'ennemi de Dieu l'apercevra, il
se mettra à fondre comme du sel dans l'eau ; et si Dieu l'avait laissé, il
aurait fondu jusqu'à l'anéantissement. Mais Dieu le tuera par la main du Messie
qui leur fera voir son sang (aux personnes témoins) à la pointe de sa lance."
(Transmis par Mouslim).
Lot, Loth. Bible. Loth ou Lot (en hébreu: לוט - [lōṭ]; en arabe: لوط - [lūṭ]) est un patriarche de la Bible. Il est le neveu d'Abraham. Islam.Prophète envoyé aux gens de Sodome et ses alentours.
Nazaréen ou le Nazaréen : Toranique : concerne le Messie fils de Marie. Pour les gens de la Synagogue a un sens péjoratif. Aussi dira-t-on dans les écrits rabbiniques et autres : le Nazaréen ! En désignant le fils de Marie (sur lui la Paix !).
Maison de Dieu. Biblique. la-tyb: Béthel (Maison-Dieu) : en réalité la localité s'appelle encore Luz (cf. Gn 28:19). Le nom est donné par anticipation. Maison sainte (Beith haMiqdach) ou le Temple (Mikdach) de Jérusalem. Arabe : la Maison sainte (baitoulmaqdis).
Marie : mère du Messie. Biblique : 'mère' de Dieu pour les partisans du Trithéisme ou de la Trinité. En hébreu : Marie soit : la servante. Sens perdu par les gens de la Bible, voire inconnu.
Madiân. Madian, Madiân, Madyan, Midian. Le peuple de Madiân était un peuple d'origine arabe qui habitait la ville du même nom, une cité située dans la région de Ma'an dans les confins du Châm (la Grande Syrie), du côté de la région du Hijâz, près du lac du peuple de Loth. Ils vécurent peu de temps après le peuple de Loth.
Messie. (Avec une majuscule.) 1. Ling. latin messias, araméen meshihâ, oint, sacré par le Seigneur. Dans le judaïsme, envoyé de Dieu qui rétablira Israël dans ses droits et inaugurera l'ère de la justice. 2. Le Messie fils de Marie, Ichoua (sur lui la Paix !). Nom : voir Coran III 45. Biblique : le Christ ou Christ (protestantisme).
Michée. Prophète biblique.
Mikha. Michée. Fabricant du 'Veau d'Or'. Nom de Samiri (Samiry, Samirie) pour les commentateurs rabbiniques. (Voir ce mot). Ne pas confondre avec le prophète portant ce même nom : Michée. (Voir aussi Samirie).
Mochè. Orthographié
également Mosheh. En français biblique, Moïse. En arabe, Mous(s)a, avec un seul
s. Selon la Bible, c’est la fille du Pharaon qui donna à Moïse ce
nom : “ Parce que je l’ai tiré des eaux ” (Ex. II 10). Selon Elie Munk :
“ Moïse avait été doté de dix noms différents. (...) Le nom de Moïse
possède, en outre, une valeur symbolique. L’élément de l’eau avait été
choisi par Pharaon et par ses conseillers, dès le début de la
persécution, comme étant celui qui devait servir à l’extermination du
peuple juif. Or, le libérateur d’Israël, qui incarne en sa personne
toute la nation, porte le nom qui proclame : Sauvé des eaux ! Ce nom
devient aussi le symbole de la sollicitude divine à l’égard de son
peuple : “ Le gardien d’Israël, il ne s’endort ni ne sommeille ! ” (Ps.
CXXI,4. cf. Ex. Rabba, c 26).
(...) Si je l’ai sauvé des eaux, dit la
princesse, ce fut pour qu’il devienne un jour, selon le décret de la Providence,
le sauveur des autres. (D’après Maharal : l’eau est l’élément qui comprend la
substance matérielle, à l’état brut, parce que dépourvue de toute forme
constante. Or, en qualifiant Moïse de celui qui est “ retiré des eaux ”, on fait
ressortir qu’il était détaché des contingences matérielles et imprégné des
formes abstraites de l’esprit .”
Selon la version coranique, on a dit,
lorsque la famille de Pharaon trouva Moïse sur le Nil auprès d’un arbre,
Pharaon (et non sa prétendue fille pour nous) l’appela Mûsâ, mû
signifiant en langue égyptienne “ eau ” et sâ “ arbre ”, parce que
l’arche s’était arrêtée contre un arbre dans le fleuve en crue. Celui-ci voulu
le tuer, mais sa femme (laquelle était stérile, et non sa fille) s’y opposa.
Elle lui dit : “ Il sera une consolation pour moi et pour toi ” (Coran XXVIII
9). Plus tard, il sera remis à sa mère qui l’allaitera. Notons au passage que
dans l’Au-delà, elle sera l’une des quatre grandes Dames du Paradis et l’une des
épouses du Sceau de la Prophétie.
Mot, parole. Arabe, kalimah.
Préexistence du Messie.
1) Selon les gens de la Bible.
"Au commencement était le verbe, et le
verbe était auprès de Dieu, et le verbe était Dieu". (Bible. Je. 1:1).
autre variante :
"Est né le Messie qui est le début (la
genèse) des choses,
et sa raison est la première raison de
l'ensemble des choses, de chaque époque, et la tête de chaque système. Le
premier de tous les degrés."
Nous savons tous que le Sceau des
prophètes d'Israël est, était le "mot" divin (: Sois ! koun).
Quant au Sceau de la Prophétie, il est représenté, selon le prophète Habacuc,
comme étant, lui, le "mot saint" de son Seigneur. Ne
pas confondre.
"Dieu va se manifester du Sanctuaire (de
la Ka'bah)
et le "mot saint" va apparaître
des montagnes de Paran (à la Mecque), apparition perpétuelle.
Pour cela, on louera Dieu dans
les cieux et sur la terre,
et le mot d'Ahmad (le Très-Loué)
empliera la terre."
autre variante :
"Dieu est venu de Téman (ville et
district de l'Idumée),
et le saint (soit Ahmad-Mohammad) de la
montagne de Paran (à la Mecque).
La terre s'est emplie de la louange et
de la sanctification d'Ahmad.
Par la crainte, il a emplit la terre."
(Comparer : Bible. Hab. 3:3).
Nabatéens. 1.
Nabatéens ("Anbât" ou "Nabat") étaient gens fixés dans les régions
fertiles d'Iraq. D'après le Lisân, ce nom de "Nabaţ" leur avait été
donné parce qu'ils étaient devenus maîtres dans l'art de tirer (istinbâţ)
le meilleur de leur terre ; ils étaient aussi réputés pour être fort
versés dans les arts propres à la sédentarisation : construction de
villes et d'immeubles, gestion des propriétés et, justement, levée des
impôts. Le Lisân cite deux propos de 'Omar fils de Khattab : « Soyez
comme Ma'add et ne cherchez pas à imiter les Nabaţ (tama'dadoû wa lâ
tastanbiţoû) ! »
« Ne vous enracinez pas dans les villes à la façon des Nabâţ (lâ
tanabbaţoû fî_l_madâ'in) ! »
Très bon conseil pour le monde Arabe en général, lequel de nos
jours aime (énormément, à la folie, passionnément) quitter le 'désert' pour
venir travailler, s'installer, habiter et emplirent les villes d'Europe,
d'Amérique du Nord et du Sud, l'Australie, etc. Vivre ainsi avec (et surtout)
plus près des gens de la Bible (toranique + évangélique), et qui rechignent la
terre de leurs lointains ancêtres, une fois qu'ils ont goûté l'eau de Jouvence,
à la bonne vie et au confort que leur a présenté le monde biblique de ces terres
lointaines !
2. Un peuple dont l'origine est inconnue. Au IVe, Ve siècle av.
J.-C., ils s'installèrent dans la région au sud de la Mer Morte, vers la mer
Rouge. Ils contrôlaient les voies commerciales allant de l'Arabie du Sud à
l'Egypte et à la Syrie (route de l'Encens). Petra était la capitale de leur
royaume. En 63 av. J.-C., le royaume des Nabatéens devint un Etat vassal de Rome
; plus tard, une province romaine appelée « Arabie Pétrée ». (Dict.
Illustré de la Bible. Bordas). Les Nabatéens furent
annexés à l'Empire romain en 106 par Trajan.
Nabuchodonosor. En arabe : Bakhtanassar. On a dit que Bakht signifiât fils, et nassar (divinité) étant le nom d’une idole. Ce roi fut nommé ainsi, dit-on encore, parce qu’il fut trouvé au pied de cette idole. En hébreu, Nebucadnetsar. Dans Jérémie et Esdras, Nebucadrestar ; assyrien, Nabou-Koudour-ousour, c’est-à-dire Nebo (dieu), Is. 48:1) protège la couronne. On a dit, à son sujet, qu’il fut l’un des quatre grands rois qui domina le monde entier. Les autres étant : Salomon, Alexandre le Grand et Nemrod.
Naçârâ (نصارى).
Terme coranique pour désigner ceux qui
suivent l'Evangile, ou (ancien) ceux qui portèrent secours à Sa religion
(Coran III 52 ; LXI 14). Traduit par : Auxiliaires, Nazaréniens. Terme
toujours employé par certaines Eglises de langue arabe, dont l'Eglise
maronite. Terme dénaturé avec les siècles. Ne peut être traduit par
'Chrétiens', terme signifiant plutôt et selon le monde biblique :
Qui
appartient à l'une des religions issues de la prédication du
Christ.
Christianisme.
Ensemble des religions fondées sur la personne et l'enseignement de
Jésus-Christ.
Complément
encyclopédique
Le christianisme se
fonde sur la Révélation divine inaugurée par l'Ancien Testament et pleinement
manifestée dans l'enseignement (la Bonne Nouvelle) de Jésus-Christ, Fils de Dieu
et Sauveur du monde. Progressivement, le christianisme élabore une foi commune
centrée sur la Trinité, l'Incarnation et la Rédemption. Agité par de nombreuses
crises doctrinales aux IVe
- Ve
s., il connaît de profondes divisions quand les Églises orientales (XIe
s.) puis protestantes (XVIe
s.) se détachent de l'Église romaine. Le XXe
s. est marqué par des tentatives d'union des chrétiens (œcuménisme). (Copyright
(©) Larousse 2007)
Définition boiteuse et incorrecte. Le Christianisme se rattache au
'Christ', selon les gens de l'Evangile, car la foi commune est centrée non sur
Dieu mais le 'Christ' uniquement. Homme dieu ou dieu fait homme. Et le
Christianisme fondé par Paul, et non le fils de Marie (sur lui la Paix !), se
fractionnera, après sa mort et comme il le voulait, en plusieurs sectes et sous
sectes. Le détachement des Eglises en est une preuve. Le Protestantisme ne sera
qu'une sous secte ou une secte de l'Eglise romaine, vaticane. Les Eglises
préfèrent plutôt parler de schismes. Et de ce fait, il n'est pas un 'ensemble
des religions...', mais de sectes ou sous sectes. Chaque secte de la Chrétienté
ou du Christianisme se réclamant d'un seul Livre saint : la Bible. Toutefois,
chaque secte revendiquera être la seule à pouvoir se réclamer véritablement du
'Christ'. De suivre véritablement son anciennement.
Nazaréen. On a dit que le terme “ Nazôréen ” (Nazôraios, forme adoptée par Mt, Je et Act) et son synonyme “ Nazarénien ” (Nazarènos, forme adoptée par Mc ; Lc a les deux formes) sont deux transcriptions courantes d’un adjectif araméen (nasraya), lui même dérivé du nom de la ville “ Nazareth ” (Nasrath).
Nazareth.
La ville fantôme. Un
grand problème s’est posé pour les gens de l’Evangile, où est situé
exactement cette ville de Nazareth. Le nom est orthographié de trois
façons dans Mt. (2 23 “ Nasèrèt ”, 4 12 “ Nazara ”, 21 11)
; il y avait même une quatrième forme attestée par la vieille version
syriaque. “ De Nazareth, peut-il sortir quelque chose de bon ? ” fait-on
dire a un dénommé Nathanaël, répétant un propos, dit-on, courant en
Galilée (Bible. Je. 1 46). Sarwat de déclarer : “ On a remarqué que les
documents anciens, juifs ou païens, ne mentionnent pas cette ville, elle
est passée sous silence par l’Ancien Testament, le Talmud et Josèphe. De
même les épîtres de Paul et les épîtres dites catholiques ne le
mentionnent pas. Le premier témoignage d’une bourgade de ce nom, en
dehors du Nouveau Testament, est celui de Julien l’Africain à la fin du
siècle. Avant cela, seuls les Evangiles et les Actes citent Nazareth, et
l’on peut dire que leur témoignage en vaut un autre, quoique ce
témoignage nous soit parvenu par des textes qui datent de la fin du 1er
siècle ou au début du IIème siècle, non du temps de Jésus. En fait, le
site, d’après les données archéologiques, était habité dès le IIème
millénaire avant notre ère, avec des vestiges égyptiens (albâtres,
scarabées), mais il semble, qu’à l’époque de Jésus, Nazareth était une
bourgade sans importance. ” (Op. cit. t, II, p, 121).
Selon R. Ambelain : “ La bourgade
actuelle, en fait, n’est apparue matériellement qu’au huitième siècle car il
fallut bien, un jour et finalement, situé cette Nazareth dont parlaient les
Evangiles ; les pèlerins devenaient de plus en plus nombreux ; ils voulaient
visiter Nazareth. On s’arrangea pour la créer.
...Nous observons toutefois que si les
textes d’époque ignorent totalement une bourgade du nom de Nazareth, le Moyen
Age, et même nos temps modernes, lui ont conféré un lustre indiscutable.
En effet, en 1291, l’année om tomba
Saint-Jean-d’Acre, chute qui marque la fin de la présence franque en Palestine,
Syrie, etc., et l’échec des Croisades, il se produisit un fait extraordinaire.
Le 10 mai 1291, soit le 21 mai en style grégorien, prévoyant les futures
invasions turques puis mongoles, les anges enlevèrent la maison de la
Sainte-Famille, à Nazareth, et, à travers le ciel, la transfert en Croatie, à
Susak, sur la colline de Tersatto. L’emplacement exact est maintenant, occupé
par une Eglise du XVème siècle : Notre-dame de la Mer.
Trois ans et demi plus tard, ayant sans
doute consulté l’ange de la Prophétie, et prévoyant l’arrivée future des Turques
en Croatie, la même légion angélique, enleva de nouveau à Susak la maison de la
Sainte-Famille, et, dans les airs, transféra en Italie, à Lorette, près
d’Ancône, de l’autre côté de l’Adriatique. Et le 10 décembre 1294, au matin, un
qui fut bien étonné, ce fut évidemment le propriétaire du terrain sur lequel les
anges la déposèrent. En vertu du Traité de Latran, le sanctuaire qui fut, par la
suite, élevé pour abriter la “ Santa Casa ”, est propriété du Saint-Siège, il
est l’objet d’une grande vénération et de fréquents pèlerinages annuels (fêtes :
25 mars, 15 août, 8 septembre, 8-10 décembre). Par ailleurs, depuis 1920,
Notre-Dame de Lorette est devenue la patronne des aviateurs, ce qui était tout
indiqué.
... Le lecteur qui désire aller en
pèlerinage tant à Susak, en Croatie, qu’à Lorette, en Italie, retrouvera tous
les renseignements concernant la maison de la Sainte-Famille dans les guides
touristiques habituels. Toutefois, les spécialistes de l’angéologie n’ont pas
encore déterminé avec certitude le “ choeur ” auquel appartenaient les
transporteurs célestes de 1921 et 1294. ” (Op. cit. p, 131-132).
Conclusion : On ne connaîtra pas
exactement le “ lieu de Refuge ” de Marie et de son enfant. Il semble que la
venue de l’Islam, dans cette partie du monde, a obligé les Dignitaires religieux
de l’Evangile à se positionner. Si on ne connaissait pas ce lieu, il fallut pour
eux l’inventer.
Selon A. Tricot :
Nazareth : Bourgade galiléenne, dont on peut dire qu'elle était
sans histoire, car son nom ne figure ni dans l'Ancien Testament, ni dans les
écrits de Josèphe, ni dans le Talmud. Le nom est orthographié de trois façons
dans l'évangile de s. Matthieu (2 23; 4 16; 21 11) ; il y avait même une
quatrième forme, attestée par la vieille version syriaque. En français "nazarénien"
répondraient également à la double graphie du gentilice par les évangélistes.
L'ancien Nazareth était construite en pente, sur un pli de terrain, au
pied d'une colline qui la dominait et d'où la vue s'étendait presqu'à l'infini
du côté du sud, dans la direction de la pleine d'Esdrelon. "De Nazareth, peut-il
sortir quelque chose de bon ?" disait Nathanaël, répétant un propos courant en
Galilée (Je 1: 46). (Petit dictionnaire du Nouveau Testament. p. 346).
Notons que selon certains historiens, chercheurs bibliques, le vocable
Nazareth apparaîtra avec les manuscrits des évangiles officiels, au quatrième
siècle. La bourgade actuelle, en fait, aurait vue le jour qu'au huitième siècle.
Les gens du Culte sont accusés par leurs propres historiens et chercheurs,
d'avoir créé cette ville de toute pièce, car il fallut bien, un jour et
finalement pour les pélerins, situer cette Nazareth dont semblait nous
parler la Bible. On a dit qu'il s'agissait là d'un surnom et qu'elle était tout
simplement, "la ville du naziréat", la "cité des purs", en hébreu
: les kadochim.
Le poème d'Eléazar Kalu, composé au VIIème siècle, cite Nazareth "comme
une des localités galiléennes où, après la ruine de Jérusalem, en 70, les
ving-quatre classes sacerdotales cherchèrent un refuge". (Bulletin du Cercle
Ernest Renan n° 137, d'octobre 1965).
Nazaréniens : auxiliaires. 1. Les Douze (Coran LXI 14) 2. Autres : Nazaréens, etc.
Nazarénisme : ou par extension le Christianisme. Mot employé jusqu'au VIème et plus encore. En Arabie et en Asie.
Noachisme.
Noachide.
Religion créée par le monde toranique, gens de la Synagogue (Voir les
articlesdu philosophe et rabbi Moshé ben Maïmon, Maimonïde, Rambam).
O
Offrande.
Selon la Tradition, le fils d’Adam, Abel offrit un jeune
bélier bien gras qu’un “ feu ” descendu du ciel, dévora. Dans les
communautés anciennes antérieures à la nôtre, dont celles des gens de la
Bible, les offrandes sacrificielles avaient le rôle qu’ont chez nous les
aumônes (en arabe, sadaqât) et les aumônes obligatoires (en
arabe, zakawât) à la différence toutefois que ceux qui
présentaient alors des sacrifices savaient aussitôt s’ils étaient agréés
ou non. D’après ce qui est rapporté, ils savaient cela grâce à un
“ feu ” qui descendait du ciel et qui consommait l’offrande agréée. Dans
notre communauté, l’offrande sacrificielle (en arabe, qorbân)
c’est les oeuvres pieuses telle la prière, le jeûne, l’aumône “ de
sincérité ” (en arabe, sadaqah) ainsi que l’acquittement de
l’aumône obligatoire (en arabe, zakât), mais il n’y a pas de
moyen qui permette de savoir si ces oeuvres pieuses sont agréées ou
refusées.
Le fils d’Abbas a dit : “ En ce temps-là il n’y avait de
pauvre auquel il eût été possible de donner l’aumône [afin de pouvoir se
rapprocher de Dieu par une telle oeuvre]. L’homme ne pouvait offrir qu’un
sacrifice.
Un jour que les fils d’Adam étaient assis l’un près de
l’autre, ils se dirent : “ Si nous offrions un sacrifice ! ”
Or, lorsqu’un homme offrait un sacrifice et que Dieu était
satisfait, Dieu envoyait un “ feu ” qui dévorait l’oblation, mais s’Il n’en
était pas satisfait le feu s’éteignait. Ils offrirent donc chacun une oblation ;
l’un étant berger, l’autre cultivateur, celui qui possédait des moutons offrit
en sacrifice la meilleure et la plus grasse de ses bêtes cependant que l’autre
n’offrait de ses cultures que ce qu’il détestait le plus. Lorsque le “ feu ”
arriva et qu’il descendit entre eux, il consuma la brebis en laissant les
produits de la récolte. Le fils d’Adam [Caïn] dit alors à son frère :
“ Fréquenteras-tu les gens alors qu’ils sauront que tu as
offert un sacrifice qui a été agréé de ta part tandis que le mien m’a été refusé
? Non, par Dieu ! Les gens ne nous regarderont pas toi et moi en voyant que tu
es meilleur que moi. Vraiment je vais te tuer ! Son frère dit :
“ Quelle est donc ma faute ? Dieu n’agrée [un
sacrifice] que de la part de ceux qui craignent ! ”. (Coran V 27 et sv.).
Selon nos Savants, ce “ Feu ” divin, céleste, sera remplacé
plus tard, selon la loi nouvelle, par des oeuvres ou obligations comme l’aumône,
etc.
Ismâ’ïl fils de Rafi` a dit : “ On m’a rapporté que, des
deux fils d’Adam, (...) l’un était berger et qu’il possédait dans son troupeau
un agneau qu’il aimait au point de la garder jour et nuit près de lui et de le
porter sur son dos le reste du temps, en sorte que de ses biens c’était là ce
qui lui était devenu le plus cher.
Lorsqu’il reçut l’ordre d’effectuer le sacrifice, il le
sacrifia à Dieu. Dieu l’agréa de sa part et l’agneau ne cessa de paître au
Paradis jusqu’au moment où il servit à racheter le fils d’Abraham (Ismaël) Que
Dieu accorde Ses grâces au père et au fils ”. (Comparer : Bible. Thora. Gén. 4 4
; 22 1-13 ; Héb. 11 17 ; Jc. 2 21).
La loi biblique concernant les offrandes. Le Feu divin. Signe d'un
agrément divin.
Selon Ataa : "Les Fils d'Israël avaient l'habitude d'égorger pour Dieu.
Ils prenaient alors les graisses et les meilleures morceaux de viande des
animaux. Puis, ils les mettaient au milieu de la Maison (ou Lieu des
sacrifices). Laquelle était à ciel ouvert. Leurs prophètes y entraient et y
suppliaient le Tout-Puissant et Majesteux, tandis que, à l'extérieur, autour de
(cette) Maison, les Fils d'Israël attendaient. Un feu alors sans fumée,
bourdonnant, crépitant, d'une couleur blanche descendait et consumait ce
sacrifice". (Comparer : I Rois 18: 24, 36-39).
Il faudrait ajouter que seules les offrandes agréées par Dieu (exalté
soit-Il !) se consumaient. En cas de refus divin, celles-ci restaient intactes.
Signe que le Saint d'Israël n'avait pas agréé cette offrande. Soulignons aussi
que cette loi concernant ces offrandes sera définitivement abolie par la venue
du Messie d'Israël (sur lui Prière et Paix !). Notons que dans la Bible, et pour
les gens de la Synagogue; ce sont les fils d'Aaron (Haroun), frère de Moché, le
prophète (sur eux la Protection !) qui seront de corvée, qui mettront du feu
sur l'autel, et arrangeront du bois sur le feu. (Lév. 1: 7). Ce Feu divin
n'y est pas mentionné expressément. La censure des gens de la Synagogue étant
passée par là. Mentionnons également que tout butin de guerre sainte, sous
l'ancienne Loi, est et était interdit aux Fils d'Israël. Ils se devaient de
rassembler l'ensemble des butins conquis dans un même lieu, puis de s'en
retirer. Si ce Feu divin, dont nous avons parlé, descendait et les consommait;
c'était là un signe irréfutable que le Saint d'Israël avait agréé cette guerre
dans Son sentier. Dans le cas contraire, c'était là un signe de la
désapprobation divine.
Abou Horeirah a entendu le Prophète (sur lui Prière et Paix
!) dire : “ Un prophète partit en campagne et dit à son peuple : “ Je
n’emmènerai avec moi, ni l’homme qui, ayant une femme vierge, désire la
déflorer, ni celui qui, construisant sa maison, n’en a pas encore posé le toit,
ni celui qui, ayant acheté des brebis ou une chamelle, attend qu’elle mette
bas. ” Au cours de sa campagne, il s’approcha d’un village peu avant la fin du
temps de la prière de l’après-midi. Il s’adressa alors au soleil : “ Tu
obéis aux ordres de Dieu tout comme moi ! Mon Dieu, poursuit-il, immobilise-le
! ” Et il fut immobilisé jusqu’à ce que Dieu accorde la victoire au prophète. Il
rassembla le butin (en attendant qu’un Feu céleste vienne le consumer). Mais le
Feu n’en voulut point. Le prophète en conclut alors : “ Il y a parmi vous un
fraudeur ! Qu’un homme de chaque tribu me prête serment ” ordonna-t-il. La main
d’un des hommes demeura coller à la sienne. “ Il y a parmi vous un fraudeur :
que la tribu prête serment ” ordonna le prophète. La main de deux ou trois
hommes demeura également collée à la sienne. “ Le fraudeur est bien parmi vous
! ”, conclut-il. Alors ils apportèrent une tête en or de la taille d’une tête de
vache ? Il la déposa avec le reste du butin, et un Feu céleste consuma le tout.
La prise du butin n’était pas licite pour les communautés qui nous ont précédés.
Puis Dieu nous l’a rendu licite quand il a vu notre faiblesse et notre
impuissance. ” (Transmis par Mouslim et Bokhari).
On a dit qu'il s'agissait de Josué fils de Noun.
Adiyy fils de Tzâbit a dit : “ L’offrande sacrificielle de
ceux qui craignent est la prière ”. On notera que la prière, dans le culte
d’Isis, avait pris la place du sacrifice. Car, dit-on encore, les sages
de l’Egypte réprouvaient, dès le XIIème siècle avant l’ère évangélique, l’usage
des sacrifices et démontraient leur inefficacité. Pour l’Islam, les sacrifices
avaient une toute autre signification.
Notons cette parole dite à un dénommé Corneille : “ Tes
prières et tes aumônes sont montées devant Dieu en oblation... ”
(Bible. Act. 10:4). Et en note : En oblation ou en offrande de
souvenir : terme biblique liturgique (azkarah, en hébreu) du
cérémonial israélite (Bible. Thora. Lév. 2:2) pour désigner ce qui était brûlée.
A Mochè ne fut-il pas révélé : “ Et Je t’ai choisi. Ecoute donc ce qui va être
révélé. Certes, c’est Moi Allah (ïl, en hébreu) : point de divinité que Moi.
Adore-Moi donc et établis la Prière en souvenir de Moi. ” (Coran
XX 13-14).
Après la destruction du second Temple, les sacrifices seront
commués, par les rabbis, en prières. Le Lieu des sacrifices ayant été détruit.
Après son élévation que pouvait laisser le fils de Marie à
sa communauté ? La réponse : la prière. Tous se devaient d’effectuer ce
sacrifice qu’à seule fin de rechercher par elle, la proximité de Dieu.
Une loi ancienne allait donc disparaître pour faire place à
une loi nouvelle. La loi de la nouvelle offrande, le nouveau sacrifice, sera
dorénavant comme suit : sera compris comme offrande (ou sacrifice) tout ce qui
peut rapprocher la créature de son Créateur, exemples : l'aumône, les bonnes
oeuvres, le sacrifice... Pour preuve, cette parole prophétique : le jeûne est un
rempart et la prière une offrande (ou un sacrifice).
Selon les grammairiens, le vocable arabe “ Salah ”
(prière, en français) exprime également une notion de consumer, brûler dans un
feu (Coran LXXXVIII 4). On a mit en évidence le rapport entre ces deux aspects :
l'effacement des fautes est une forme de leur consommation et la prière est une
forme de purification. Le vocable "salâwat" (prières) signifie fondamentalement
: le fait d'accorder la rémission des fautes. Salah, mot en araméen dont
la racine signifie “ sanctifier ”.
Panthéisme. (حلوليّة) Le panthéisme, le plus ancien de tous les systèmes cosmogoniques, a revêtu des formes multiples depuis l’époque des antiques philosophes hindous jusqu’à nos jours. On peut distinguer deux formes de panthéisme. Dans toutes deux, le créationnisme (de type judéo-chrétien) est remplacé par l’hypothèse d’une nécessité absolue. 1. Pour le panthéisme géométrique de Spinoza, Dieu est « un être absolument infini », constitué par un nombre infini d’attributs. Le monde se déduit de cette substance primitive comme une conséquence dérive de son principe. Ce panthéisme est donc dépouillé de tout anthropomorphisme. 2. Le panthéisme évolutionniste fut soutenu dans l’Antiquité, par les Stoïciens notamment : le monde est un être vivant ; il y a donc en lui, comme dans l’être humain, une «partie dirigeante», une âme (Dieu). Mais l’âme et le monde forment une seule et même substance ; Dieu est une force intérieure à tous les êtres ; il est partout, jusque dans les choses les plus viles. Hegel compare aussi le monde à un être vivant et son unité est celle de la vie. Selon la terminologie hégélienne, l’absolu, d’abord Idée, vérité à l’état abstrait, s’extériorise en nature, extérieure à la pensée pure, puis, revenant sur lui-même, devient Esprit, c’est-à-dire conscience, pensée qui se connaît elle-même. Dieu n’est ni Idée pure, ni pure nature, il ne se réalise pleinement que dans l’Esprit absolu, immanent à l’esprit humain. (V. © Hachette Livre, 1997). Doctrine très répandue parmi les gens de la Thora, gens du monde Philosophique, Intellectuel, de la Cabbale, etc.
Paran. On a dit : le Mont Paran (ou Pharan) n’est autre que la Mecque et la terre du Hidjdjaz. Tout simplement parce que Paran était le nom d’un roi d’entre les rois des Amalécites qui se sont partagés la terre. La terre du Hidjdjaz fut attribué à Paran, c’est pour cela que cette partie de la Péninsule arabique fut appelée : Paran. Plus tard, Abraham viendra en ce lieu pour y déposer son épouse Agar et leur fils Ismaël. Les gens de la Bible parlent, eux, que Paran se trouve dans le désert de la péninsule sinaïque, au sud de Qadesh. C’est pour cela qu’ils disent que les Fils d’Israël y campèrent durant la marche au désert (Bible. Nb. 12 16). De même, et toujours selon eux, les espions envoyés par Mochè en Canaan partirent du campement du désert de Parân (Bible. Nb. 13 3). Ils admettent également que c’était la patrie des Ismaélites (Bible. Gn. 21 21).
Partissisme. Partissisme — ou Régime des partis —. Père du Partissisme : Pharaon (Coran XXXVIII 4). Le régime du 'parti' (religieux ou non) est contraire à la voie Prophétique, ceci pour l'Islam traditionnel.
Pierre.
Selon le Talmud de Jérusalem :
3. Lorsque l'arche de l'alliance fut
enlevée, on trouva à sa place une pierre remontant au temps des premiers
prophètes (David et Samuel), et nommée Schatiya ; cette pierre (haute de 3
doigts) servait de reposoir.
On a enseigné : aussi longtemps que l'arche
était restée là, sa clarté suffisait pour entrer et sortir du sanctuaire (voilé)
; mais depuis son enlèvement, le pontife tâtonnait en entrant et en sortant.
Cette pierre, dit R. Yohanan, a reçu un tel surnom, parce qu'elle a servi de
point de départ à la fondation du monde. C'est l'avis de R. Hiya, selon ce qu'il
est dit (Ps L. 1-2) : Chant d'Assaph, le Dieu fort, l'éternel, a parlé et il
a appelé terre... Dieu a fait resplendir sa lumière de Sion, parfaite en beauté
; et il est dit ailleurs (Isaïe, XXVIII, 16) : je mettrai pour fondement une
pierre en Sion (2 versets dans lesquels on peut voir une allusion à ladite
pierre). (Traité Yoma p. 218-219. Vol. III).
Promesse.
On a dit à ce sujet, que le
Saint et Seigneur d'Israël avait informé Ses prophètes, dans Ses
Livres révélés : qu'Il créerait un prophète,
sans l'intermédiaire d'un père (charnel, biologique). Lorsqu'il
vint (soit Ichoua-Jésus), on a dit :
"Il est (Le Messie) ce "mot" (divin),
c'est-à-dire, la "promesse" qu'Il (Son créateur) avait fait ; qu'Il le
créerait (ce "mot") ainsi".
C'était donc là une métaphore qui se
fonde sur le fait que si on annonce un événement, quand cet événement se
produit, on peut s'exprimer en disant : mes dires se sont réalisés, ma parole
s'est réalisée. Le fils de Zacharie fut le premier, dit-on, à croire au
Messie de Dieu, Ichoua (sur eux la Paix !), et annoncer aux gens qu'il était bel
et bien le "mot" divin, c'est-à-dire la "promesse" divine, annoncé dans
les Ecritures anciennes.
Prophète : En hébreu, Nabi נּכּיּאּ signifie prophète ou gardien de la loi.
Psautier : "Zobour", arabe coranique. Livre divin révélé à David, le prophète. Psautier, en hébreu Tehilîm, mot qui dérive de la racine hll, louanger, en araméen, “ Zobour ”, “ le Livre ”. Selon les gens de la Synagogue, il aurait été écrit par David + 9 autres personnages. Pour l'Islam traditionnel, il est un Livre divin révélé par Dieu (exalté soit-Il !) au prophète, roi et vicaire du Très-Haut, David (sur lui la Paix !). Sectes. Notons au passage, que certaines sectes occultes du monde biblique ont une certaine vénération pour ce Livre. Les gens de l’Evangile le vénèrent aussi et le lisent volontiers lors de leurs prières dominicales.
Qetoura. Qantoura (Qetoura) fille de Yaqtan le Cananéen. Après la mort de Sarah, Abraham l'épousera. « Abraham prit encore une femme, qui s’appelait Qetoura. Elle lui enfanta Zimrân, Yoqshân, Medân, Madiân, Yishbaq et Shuah. (…) Fils de Madiân : Epha, Epher, Hanok, Abida, Eldaa. Tous ceux-là sont fils de Qetoura. (Bible. Gen. 25 1-4). Les gens de la Thora voient en elle un nom second de Agar. Le Behaye considère qu’Hagar est Quetourah. Rachi : Hagar retourna dans le temple des idoles. L’explication est : elle se repentit et alors on la nomma Quetourah. Ce qui est faux. En vérité, nous connaissons tous la haine et l'inimitié des gens de la Bible, de la Synagogue, envers les Madianites. (Voir Bible. Partie histoire et commentaires rabbiniques : Livre de Josué, etc.).
Religion divine. Soit l'Islam ou la Soumission.
Révélation.
Biblique. Le mot français révélation est un simple décalque du latin
revelatio, qui se rattache au verbe revelo, revelare,
lequel signifie : ôter le voile, le vélum, découvrir.
Ce mot latin revelatio traduit le grec apokalypsis qui
signifie : action de découvrir, et se rattache au verbe apokalyptô, qui
signifie : découvrir, dévoiler. En grec, le kalymma, c'est ce qui sert à
couvrir, le voile, l'écorce. Kalyptô signifie : couvrir, envelopper,
cacher. Apokalyptô, le contraire.
Le verbe grec apokalyptô, dans la version grecque de la
bibliothèque hébraïque, traduit, dans l'immensité des cas, le verbe hébreu
galah, qui signifie aussi : découvrir, dévoiler.
Voici ce que disait le prophète Amos au VIIIe siècle avant
notre ère :
" Il ne fait rien, le seigneur YHWH, il ne fait aucune chose sans qu'il
révèle (galah) son secret (sôdô) à ses serviteurs les prophètes "
(Amos, 3, 7). (Claude Tresmontant. Introduction à la Théologie chrétienne).
Romanie. En arabe, Roûm. Ne pas confondre avec la Roumanie pays de...). La Romanie, Romenie, nom qui désignait l'Empire de Constantinople.. Partie de l'Asie, de l'Afrique et la Terre de Châm furent pris, lors de ces guerres, à l'empire byzantin. Capitale Byzance, puis Constantinople, puis Istanbul. Un chapitre du Coran porte ce nom : Roum. En Afrique du Nord, roum, roumi : les gens de l'Evangile, en particulier (pour l'Algérie) de France. Autre : les Romains (Italie).
Sabéisme. 1. Du pays de Saba.
Sacrifice. Sacrificateur de la Mort. On a dit que le fils de Zacharie (sur
eux la Paix !), à l'inverse de son peuple, n'approchait pas les
désobéissances. C'est pour cela qu'il mérite, au Jour des Comptes,
de sacrifier la Mort.
On a dit qu'au Jour des Comptes, la
Mort apparaîtra entre le Paradis et le Feu sous la forme d'un bélier gris.
Un Hérault criera : "Habitants du Paradis !", et tous ceux-ci lèveront la tête.
Et il criera : "Habitants du Feu !", et tous ceux-là lèveront la tête, tandis
que dans le Feu, il n'y aura à ce moment là que les damnés. On demandera
ensuite aux uns et aux autres : "Connaissez-vous Celle-ci ?" qui se trouve alors
en un endroit intermédiaire entre le Paradis et le Feu. Tous répondront : "C'est
la Mort !" Alors Yahya (fils de Zacharie) s'avancera, et portant une lame ;
il fera étendre la Mort et l'égorgera. Un Hérault criera : "O
Habitants du Paradis, éternité et plus de Mort ! O habitants du Feu, éternité et
plus de Mort !" Ce jour-là sera le Jour d'Affliction (pour les gens) !
L'apparition de la Mort sous
cette forme est due à Azraël, l'ange de la Mort, lequel apparut,
dit-on, à Adam (sur lui la Paix !) sous cette forme.
Saint. Un des Noms divins. Hébreu, Le Saint, béni soit-Il ! (Hakadoch Barou'h Hou).
Salîh. Saleh. Voir Çalîh.
Samirie. Samirî,
Samiry. Bible. Mikha ou Michée.
Au Seigneur des mondes de révéler :
"Puis, quand d'un souffle d'un seul on soufflera dans la Trompe,
et que la terre et les montagnes seront portées puis faites plaines
d'un seul aplanissement,
ce jour-là, alors, l'échéant écherra, et le ciel se fendra, il sera
donc fragile, ce jour-là !
Et sur ses côtés se tiendront les anges, tandis que que
huit, ce jour-là, porteront au-dessus d'eux le Dais
de ton Seigneur." (LXIX. 13-17)
C'est-à-dire à l'heure actuelle, ils sont que
quatre porteurs : l'un à un visage
d'homme, un autre le visage
d'un lion, un autre le visage
d'un aigle, un autre le
visage d'un taureau ; et chaque
visage d'entre-eux, demande à Dieu (exalté soit-Il !) de nourrir son
espèce. Lorsque Samiri vit cet ange au visage de
taureau, il s'imagina que celui-ci était le dieu de
Moché, le prophète (sur lui la Paix !). Il fit alors pour son peuple un "Veau",
un corps à mugissement. Puis il leur dit :
"C'est votre divinité, la divinité de Moché ; il a donc oublié !".
(Coran. XX. 88. Comparer : Apoc. 4: 7; Ezéchiel : 1:10).
Selon le texte biblique et les gens de la Synagogue, c’est Aaron lui-même qui se rend coupable de l’abomination de fabriquer le « Veau d’or » (Bible. Ex. 32 1-10). Le texte coranique rejette en bloc cette accusation, et du même coup innocente le prophète Aaron (sur lui la Paix !). Par contre, et grâce au texte coranique, le vrai coupable sera dévoilé.
Selon Jacob ben Isaac : Certains sages disent : un homme du nom de Mikha fut libéré après avoir été emmuré par Pharaon, comme beaucoup d’enfants d’Israël qui n’avaient pas réalisé le nombre de briques exigé. Moïse s’adressa à Dieu : « Maître de l’univers, quels péchés ont donc commis ces enfants pour être emmurés ? » Le Saint, béni soit-Il, répondit : « C’est parce qu’ils deviendront des impies. Si tu veux le vérifier, fais revivre un enfant et tu pourras juger toi-même. » Moïse ressuscita celui qu’on appelait Mikha et qui avait été écrasé entre les murs. Il s’avéra être devenu grand impie ; il déroba la plaque en métal sur laquelle Moïse avait gravé un nom divin. (…) Mikha prit donc cette plaque et la jeta dans le feu d’où sortit un veau qu’Israël adora comme idole.
Et bâtit un autel devant lui (Ex. 32 :5). Aaron construisit un sanctuaire, pensant qu’il fallait gagner du temps jusqu’à l’arrivée de Moïse. Il se dit : « Si Israël participe à la construction, chacun va amener une brique et ce sera très vite terminé. Je vais le construire moi-même très lentement. » Il craignait d’être tué comme son neveu Hour et pensait que, si cela arrivait, Israël disparaîtrait en raison de cette faute. Il se dit : « Mieux vaut que ce soit moi qui commette un péché, car le Saint, béni soit-Il, me le pardonnera aussitôt. Il ne me reste donc plus qu’à ériger moi-même cet autel. Le Behaye écrit également : Aaron dit : « Mes intentions envers Dieu sont irréprochables même si, en construisant cet autel, je pèche, puisque j’enfreins une des Dix paroles : “Tu ne feras pas d’idole, ni aucune image”. »
Approche de l’autel (Lév. 9 :7). Le Midrach dit : Aaron eut une vision et crut que l’autel ressemblait à un veau, ce qui l’effraya. Il eut peur de se rendre jusqu’à l’autel, car il avait vu un veau surgir devant lui. Moïse vint vers lui et dit : « Mon bien cher frère, n’aie pas peur, va vers l’autel. » Le Ramban écrit : N’allez pas vous imaginez qu’Aaron vit un veau, mais comme il était un parfait juste, à tout moment resurgissait en lui le souvenir de ce péché, d’autant plus qu’il n’avait jamais commis d’autre faute que celle du Veau d’or. D’où sa crainte permanente et les propos rassurants de Moïse lui disant que cette erreur avait été pardonnée depuis longtemps. (Op. cit.)
En vérité, combien le Saint
(Hakadoch Barou'h Hou) et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent ! Pour se faire pardonner le péché de l’Associationnisme, le peuple devra se donner la mort. Ceci pour que leur repentir soit parfait (Coran II 54). Ainsi est la loi toranique pour ce péché.
Sarah. Epouse d'Avraham.
Samedi.
Le chabbat ou
shabbat (hébreu : שבת - abstention) ou shabbes
en yiddish est le jour de repos assigné au septième jour — le chiffre 7
se dit cheva en hébreu — de la semaine juive, qui commence le
dimanche. SHABATH (strong n°7673)
Phonétique : (shaw-bath')
Type : Verbe
1) cesser, se désister, se reposer
1a) (Qal)
1a1) cesser
1a2) se reposer (d'un travail)
1b) (Nifal) cesser
1c) (Hifil)
1c1) faire cesser, mettre un terme à
1c2) exterminer, détruire
1c3) enlever
2) (Qal) garder ou observer le sabbat
Traduit
dans la Bible louis Segond par : se reposer, interrompre,
cesser, manquer, célébrer, faire disparaître, ne pas
laisser, chasser, interrompre, imposer silence, mettre un
terme, enlever, éloigner, faire tarir, finir, ôter,
prendre fin, ruiner;
Dieu créé le monde ex nihilo, les créatures qui
le peuplent, dont le premier couple de l'humanité en six
jours, parachevant Son œuvre le septième jour par le
sabbath. La Bible Annotée dit à ce sujet :
Le mot que nous traduisons par cesser est
schabath,
d'où est provenu le mot
sabbat.
Le sens de ce mot par rapport à Dieu n'est pas l'idée
d'un repos à prendre après la fatigue du travail, mais
celle de la cessation de l'activité créatrice qui va
faire place à l'activité simplement conservatrice. Tous
les faits constatés prouvent qu'après l'homme aucune
créature nouvelle n'est apparue.
Ce qui est contraire à l'enseignement coranique : Coran LV 29.
Rappel : Pour avoir osé toucher au 'samedi'
et aux lois bibliques, le Messie fils de Marie, sceau des
Prophètes d'Israël (sur eux la Paix !) se verra condamner
à mort par les gens de la Synagogue. Selon eux, il est
plus 'sacré' que les paroles des Prophètes (sur eux la
Paix !) dont celle du Messie fils de Marie, appelé
vulgairement par eux : le Nazaréen !
Satan. Satan ou le
Diable banni. 1. Selon Sarwat : “ L’Evangile de Bartholomée ou Questions de
Bartholomée constitue un écrit antijuif du IIIe siècle qui était sans
aucun doute répandu en Arabie, car la version de la chute de Satan,
contenue dans cet écrit, est reprise textuellement par le Coran. Le
Démon, rapporte l’écrit de Bartholomée, s’appelait au début Satanael, ce
qui signifie l’Ange de El (= Dieu), mais il rejeta l’image de Dieu, et
alors il fut dénommé Satan, l’Ange de l’Enfer. Satanael fut le premier
ange créé. Quand Dieu forma le ciel, il prit une poignée de feu et forma
Satanel. Puis furent créés Michael, le chef des chars de l’armée, de
même Gabriel, Uriel, Raphael,, Nathanael et six mille anges. Puis
vinrent les hordes d’anges qui emplissent les deuxième, troisième,
quatrième, cinquième, sixième, et septième cieux.
Le Démon raconte comment Dieu créa
l’homme. Dieu dit à Michael : apporte-moi du limon des quatre coins du monde, et
de l’eau des quatre fleuves du Paradis, et Dieu façonne Adam en Orient à l’image
de Dieu, et Michael se prosterne devant Adam. Comme Satan venait de la fin du
monde, Michael lui dit : Prosterne-toi et adore le portrait de Dieu qu’il a créé
à son image. Satan répond : Je suis de feu, le premier ange créé, dois-je
adorer la glaise et la matière ? Mais Michael insiste : Prosterne-toi, sinon
Dieu se fâchera contre toi. Alors Dieu se met en colère, frappe de son courroux
Satan et le jette en bas des cieux. Les six cents anges qui forment la suite de
Satan refusent, à leur tour, d’adorer Adam et s’en tiennent à l’attitude de leur
chef : Allons-nous adorer un moindre que nous ? Satan et sa troupe firent chute
vers la terre. (Op. cit. t, IV, p, 124. Comparer : Coran XVII 61 ;
XVIII 50 ; XX 116 ; XXXVIII 71-78).
Satan en Enfer, sans aucun doute. Ange de l'Enfer, nullement.
Créature châtiée dans le Feu infernal. Sans aucun doute. Secundo : Contrairement
aux textes bibliques et croyances rabbiniques, les Anges ont été créés de la
lumière,
et ce sont les génies (djinn) et Satan qui furent créés de
feu.
Troisièmement : Si Satan le lapidé (que Dieu le maudisse !) raconte quelque
chose, il faut pas le prendre à la lettre. Il est le Père du mensonge, de la
tromperie et la ruse, l'égarement. Dieu façonne Adam à son image (version
biblique). Nullement version de l'Islam traditionnel. Ceci pour ne pas tomber
dans l'Anthropomorphisme, le Panthéisme, à l'instar du monde biblique (toranique
+ évangélique). Quatrièmement : Selon la Tradition, c'est l'Ange de la Mort qui sera chargé de
cette mission. La terre ayant refusé aux Anges Gabriel, Michel (Mikaïl)... Puis,
au Seigneur de demander à l'ensemble de Ses anges de se prosterner devant Adam
(Coran II 34, VII 11, etc.).
Satan le lapidé (que Dieu le maudisse !), se trouvant parmi eux, refusa de se
prosterner devant une créature fait de terre. D'où son bannissement...
2. En arabe, Iblîs. On a dit le nom
“ Iblîs ” vient de l’arabe “ iblas ” qui signifie “ désespérer de
faire le bien, regretter, s’attrister ”. Pour avoir désespéré de la miséricorde
divine envers lui, il a été nommé ainsi. Selon le fils d’Abbas : “ Dieu a rendu
Iblîs désespéré de ne jamais faire le moindre bien et Il en a fait un “ démon
lapidé ” par suite de sa désobéissance. ”
De même : “ Avant de désobéir, Iblîs
faisait partie des anges ; son nom était `Azazîl et il faisait partie des
[anciens] habitants de la terre. C’était l’Ange le plus combatif et le plus
savant, ce qui le porta à s’enorgueillir. La catégorie d’Anges à laquelle il
appartenait se nommait les Génies ”.
3. Selon Sarwat :
“ Les Logia sont foncièrement anti-juifs. Dans un rituel contre Seth et ses
conjurés, à l’usage du temple d’Osiris à Abydos, daté de l’an 361 av. notre ère,
le rituel débute par une suite distiques qui, en définissant le rôle et le
caractère de Seth (=Satan), constituent une sorte “ d’hymne au diable ” ; Il
crée le mal, existe le malaise, par hostilité à son Père Rà-Harakhthès, méprise
les lois, agit en brandit, prêt à tuer et à voler, seigneur du crime, prince du
mensonge, capitaine des brigands, fomentant la guerre, suscitant le meurtre.
C’est cet hymne que l’auteur du quatrième Evangile applique aux Juifs,
conformément à la légende en cours au 1er siècle, rapportée par Plutarque,
présentant les Juifs comme les fils de Seth ; ce dernier, banni d’Egypte et
réfugié en Asie, aurait engendré deux fils, Hiérosolymos et Joudaïos. Les Juifs
- tout comme Seth - se disent les fils de Dieu. Jésus répond : Ils sont les fils
du diable (=Seth), leur père est homicide, il profère le mensonge, leurs chefs
sont des voleurs et des brigands, ils viennent pour égorger et faire périr. ” (Op.
cit. t, IV, p.90).
'leur père est homicide' : entendre :
Caïn sur qui repose tout meurtre, qui fait ou a fait répandre l'injustice,
verser le sang,
et ceci jusqu'à la fin des temps. Lequel a agi sur influence satanique. Tel est
le sens du verset évangélique. Et au Messie de dire aux Juifs : Vous êtes du
diable, (..). Il était homicide = Caïn (Bible. 8 44). Et à eux, selon nos
Savants, d'avoir répandu injustement le sang de leurs propres Prophètes (Coran
II 61, 91 ; III 21, 112, 181, 185 ; IV 155 ; V 70 ; Bible. I Rois 19 10,
14 ; Néh. 9 26 ; Mt. 23 30-31 ; Lc. 11 47, 51 ; Rom.
11 3.). Les gens de la Synagogue, de tout temps, refusent de reconnaître
catégoriquement l'implication et le rôle des gens de leur peuple dans
l'assassinat de leurs Prophètes (sur eux la Paix !) dont Zacharie et son fils
(sur eux la Paix !). Faisant mentir ainsi le Saint et Seigneur d'Israël et des
mondes, Allaha, et leurs propres Ecritures. Comment un peuple se faisant appelé
'le peuple élu', 'Fils du Dieu vivant', peut-il en venir à agir ainsi ? Dis:
« Pourquoi tuiez-vous donc les
prophètes de Dieu, auparavant, si vous étiez croyants ? » (Coran II 91).
Le père d’Obayda fils de
Djarrâh rapporte : “ J’ai demandé un jour au prophète (sur lui Prière et Paix !)
: “ O Messager de Dieu ! Quels sont les hommes les plus durement châtiés au Jour
de la Résurrection ? ” Il dit : “ Celui
qui aura tué un prophète,
ou encore, celui qui aura ordonné un mal et interdit un bien ”. Le
Messager de Dieu récita ensuite ce passage : “ ceux qui tuent les prophètes sans
aucun droit et [qui tuent] ceux qui, parmi les hommes, ordonnent l’équité... ”
jusqu’à [la fin du verset suivant) ” “ ...n’auront aucun soutient ”.
Le Messager de Dieu (sur lui Prière et
Paix !) dit ensuite : O père d’Obayda ! Les Fils d’Israël tuèrent au début
d’une journée quarante trois
prophètes en une
heure. Cent
douze hommes, parmi
les Fils d’Israël, esclaves de Dieu, se dressèrent alors pour ordonner le bien à
ceux qui avaient commis le massacre et pour leur interdire le mal. Tous furent
tués à leur tour avant la fin de la journée. Ce sont ces hommes que Dieu invoque
[dans ce passage] ”.
Saul. Saül. Arabe coranique : "Tâloût", se rattache à la racine "tâla" qui signifie "être long. Bible. Saül (שאול - Šā’ûl, Sha'ul « Désiré ») est le fils de Quish de la tribu de Benjamin et du clan de Matri ; il est aussi le premier roi des Fils d'Israël en Terre d'Israël, selon la Bible. Son histoire est racontée dans le Premier livre de Samuel. 2. On a dit que la Tribu de Benjamin avait commise un grand péché. Parmi leurs mauvaises habitudes, ils s’accouplaient, en pleine rue, la journée, avec les femmes. Dieu (exalté soit-Il !) fit descendre alors sur eux Sa colère, et leur enleva : la prophétie et la royauté. On les appela alors la Tribu du Péché.
Sceau des Prophètes d'Israël : le Messie, fils de Marie (sur lui la Paix !). Non reconnu par le monde biblique comme tel.
Sceau de la Prophétie : le Prophète Mohammad, fils d'Abd Allah, (...) fils d'Ismaël, fils d'Abraham (sur eux la Paix !). Non reconnu par le monde biblique comme tel.
Sceau de la Sainteté Universelle : le Messie, fils de Marie (sur lui la Paix !). Non reconnu par le monde biblique comme tel.
Seigneur :
1.
Parole coranique : "Ils ont pris leurs docteurs et leurs moines, tout comme le
Messie fils de Marie, pour des Seigneurs en dehors de Dieu, alors qu'on
ne leur a commandé que d'adorer un Dieu unique. Pas de Dieu que Lui !
Pureté à Lui de ce qu'ils associent ! (Coran IX 31)
Le monde biblique a pris ses Dignitaires
religieux comme des Seigneurs en dehors du divin Législateur. C'est
de l'exercice du droit de promulguer et de modifier les lois, et de
l'infaillibilité des chefs religieux qu'il s'agit ici. (Cf. Bible. Actes,
XV, 28 : Matth. V, 17-19).
Les gens de l'Evangile, sur les
recommandations express du dénommé Paul, ont donc choisi délibérément cette
voie. Il ira même jusqu'à leur recommander et ordonner de prendre le fils de
Marie, le Messie de Dieu pour "seigneur"
en dehors de Dieu (Pureté à Lui !). (Coran IX 31 ; comparer : Bible. Mt. 5:17-20
; I Co. 8:5-6, etc.).
On a dit qu'Ichoua' en araméen signifiait : seigneur. Soit Adôn en
hébreu, Maran en araméen, Dominus en latin, Kurios ou Kyrios en grec,
impliquait, dit-on, originairement l'idée de suzeraineté et de puissance. Dans
un sens général, désignation de celui qui dispose en droit de personne ou de
choses. C'était dans la version grecque des Septante la traduction usuelle du
nom ineffable. La coutume palestinienne étant de s'adresser aux personnes
particulièrement éminentes ou respectées (par exemple les rabbins) en employant
la formule de politesse araméenne Mâr ("Seigneur"). L'appellation convenait
également au prophète attendu soit à Ahmad (sur lui Prière et Paix !) (Comparer
: Bible. Ps. 110: 1; Mt. 22: 41-46 ; Mc. 12: 35-37 ; Lc. 20: 41-44). Dans les
évangiles elle n'est que rarement employée pour désigner Ichoua' (sur lui la
Paix !) ; le Kurios y est presque toujours Dieu Lui-même, comme dans l'Ancien-Testament.
Avec Paul, au contraire, Kurios (seigneur) devient le nom personnel et distinct
d'Ichoua (sur lui la Paix !) : c'est un titre caractéristique, et le langage de
Paul ne présente pas d'exception (Comparer : Rm. 10: 12; Ac. 2: 36, 10: 36).
Toujours selon lui, quand ses suivants diront aux gens "Ichoua (Jésus) est
Seigneur", ils affirmeront explicitement leur croyance en sa divinité totale est
absolue, et cette profession de foi renfermera pour eux les conditions d'un
salut (Rm. 10: 9). Enfin, les gens de l'Evangile prendront le fils de Marie,
leur clergé soit leurs dirigeants religieux respectifs comme des "seigneurs" en
dehors de Dieu, alors qu'on leur a commandé (et ceci à l'origine) que d'adorer
une divinité unique. Pas de Divinité que Lui ! Pureté à Lui de ce qu'ils lui
associent ! (Coran IX 31). Altération. Ce qui signifie clairement que le dénommé
Paul a changé le sens original du mot araméen (“Ichoua” signifiant “seigneur”).
Vue son sens, il
devenait alors facile pour lui de faire du fils de Marie l’égal de son
Seigneur. C'est-à-dire : Consubstantiel à Lui ! Et Dieu est plus Savant !
2. Dans les Ecritures
anciennes, les légistes, les hommes de Loi avaient pour habitude de se
servir du mot : Le Père (الأب) pour désigner Dieu (exalté soit-Il !).
Dans le sens qu'Il est (était) la cause première. Ils allèrent même
jusqu'à dire : Le Père est le petit seigneur, et Dieu (Pureté à Lui et
Très-Haut !) est le plus grand Seigneur. Ensuite vint l'époque des
ignorants, qui interprétèrent ce mot dans un sens littéral, dans le sens
d'"enfantement". Leurs descendants les imitèrent, et comme eux ils
prirent ce sens
à
la lettre. Ce sera la cause de leur égarement : Coran II 116-7. Toute
personne qui le dira et croira ainsi de son Créateur : qu'Il enfante, a
enfanté un garçon ou une file, un génie ou un ange ; sera déclaré
mécréant.
3. Dans la Bible actuelle, on emploie le terme : "dieux".
On a dit en effet dans l'Evangile : « Vous avez été
appelés, dans votre Loi, des « dieux (Alihât) » cela en s'adressant aux
Juifs ; et l'on trouve dans les Psaumes : « Je vous ai appelés des dieux et vous
êtes tous des fils du Très-Haut » ; et Dieu, dans la Thora, dit à Moïse : « Je
t'ai établi dieu pour Pharaon et ton frère Aaron sera ton envoyé ». (Bible.
Ps. 82 6 ; 58 2 ; Je. 10 34). Bible. Ex.: 7 1. Dans Ex.: 4 16 : (…) et tu seras
son dieu, c'est-à-dire "il sera (Aaron) ton porte-parole", comme un prophète est
le porte parole de Dieu (comparer Jr. 1 9). (V. Bible. TOB). Voir aussi une
autre variante dans la Bible des Samaritains. On a dit que les juges, ont été
appelés “ dieux ” par métaphore en raison de leur charge et qu’ils rendent leurs
jugements au Nom de Dieu. (V. Juges).
4.
Le Faux-Messie se prétendra Seigneur. Selon Naïm fils de Hammâd :
Il (le Faux-Messie) prétend à la seigneurerie, il prétend arrêter le soleil dans
sa course, le prophète Elisée l'accompagne en mettant en garde les hommes contre
lui. Quand il sera détruit, les conquérants qui auront pris Constantinople
demanderont à Dieu de les délivrer de Gog et Magog qui seront apparus entre
temps. Une bête (comparer : Ap. 13: 1-18; 11: 7; 17: 3) munie de nombreuses
pattes sera alors envoyée pour les détruire et leurs charognes puantes seront
rejetées à la mer. C'est alors que le soleil se lèvera à l'Occident. Le
Désespéré (le diable) demeurera prosterné sous le Trône divin, demandant à Dieu
de lui accorder une proternation devant la personne de Son choix, en souvenir de
son refus de se prosterner devant Adam (sur lui la Protection !). C'est la bête
de la terre qui le tuera et les démons seront visibles aux yeux de tout un
chacun. Pendant une durée de quarante ans après l'apparition de la bête, les
croyants jouiront d'une grande quiétude et ne connaîtront plus la mort. Au bout
de ce délai, la mort fera disparaître tous les croyants et il ne restera plus
que les pires des hommes, copulant en chemin avec leurs propres mères tels des
ânes. Il n'y aura plus que des enfants adultérins puis Dieu rendra les femmes
stériles. C'est sur eux que l'Heure se lèvera."
Enfin l'idée de la
transposition au fils de Marie (sur lui la Paix !) de la description, des titres
et attributs du Faux-Messie (Antichrist-Antéchrist) conduit à poser la question
qui est Paul ? A quel culte appartenait-il réellement ? A quel service se
dévouait-il ? Le rôle joué des gens de la Synagogue à son époque ?
Séir.
Dans les bénédictions des Tribus par Mochè (sur lui la
Paix !), n'est-il pas dit :
"L'Eternel est apparu du haut du Sinai, a brillé sur le
Seïr, pour eux !
S'est révélé sur le Mont Paran, a quitté les saintes
myriades qui l'entourent,
dans Sa droite une loi de feu, pour eux !
Ils te sont chers aussi, les peuples ; tous leurs saints,
Ta main protège : mais eux se sont couchés à tes pieds, ont
recueillis ta parole..." (Bible israélite. Dt. 33:1-4).
"du Seïr" : Montagne de Châm, c'est la Montagne dite en
hébreu de Charah ou Charât. On a dit également que Seïr était la Montagne des
gens de la Romanie (Roum), aussi la Montagne d'Hébron (Khalîl), la
Montagne de Galilée. C'est là que demeuraient les Fils d'Esaü. Ce sont eux, qui,
dit-on, ont cru en Ichoua (sur lui la Paix !), et ont diffusé le message
évangélique dans le bassin méditerranéen. On a dit également que se trouvait sur
cette Montagne, la "Station d'Ichoua (sur lui la Paix !)". Et
Dieu est plus Savant !
Au Sinaï, le Miséricordieux a "visité" les Fils d'Israël et les
Judaïsés. A Seïr, le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, a
"visité" les Fils d'Israël et des Judaïsés. Au Mont Paran, le Saint et Seigneur
d'Israël et des mondes, Allaha, a "visité" les Fils d'Ismaël.
Soumission : arabe : Islâm. Religion de tous les prophètes et messagers divins : Adam, Noé, Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob, les Tribus, Moïse, Aaron, David, Salomon, Zacharie, Le Messie, Jean.
Synagogue. Selon Sarwat : le terme synagogue, dans le sens de “ lieu de réunion ”, est usité chez les Grecs dès le temps de Thucydide, au Ve siècle av. J-C. Ce terme est l’équivalent de l’araméen kanîsata, lieu de rassemblement. Les Juifs ont utilisé ce terme qu’ils ont trouvé chez les Araméens et les Grecs. Le lieu de réunion des Marcionites, près de Damas, s’appelle synagogue, comme l’atteste une inscription ancienne. (...) Le passage concernant la synagogue de Capharnaüm, atteste qu’il s’agit de Cananéens, non de Juifs, car le démoniaque de la synagogue s’écrie : “ Jésus le Nazarénien ”, expression qui est employée par les Cananéens ; Marc, 1/21-28 ; Luc, 4/31-37... Le livre des Actes atteste que la synagogue est un lieu de réunion commun à tous les habitants, les Juifs y avaient accès au même titre que les non-Juifs. Ainsi en est-il de la Synagogue à Antioche de Pisidie, ouverte aux païens, Actes, 13/16, de la synagogue d’Athènes, ouverte à tous ceux qui adorent Dieu, y compris les Juifs, Actes, 17/17, de la synagogue de Corinthe, ouverte aux Grecs comme aux Juifs, Actes, 18/4. (Op. Cit. t, II, p. 77). 2. Le terme Kainisah a été repris en arabe pour désigner les lieux de culte des gens de l'Evangile.
Table. Tables. Tables de la Loi (biblique). Arabe, alwâh ; hébreu, lūhot. Coran VII. Cf. Bible. Ex. 24 12 ; 31 18.
Thamoud. Les Thamoud habitaient en Arabie du Nord où d'importantes ruines subsistent encore à Madaïn. Dieu, que Son invocation soit exaltée,
a révélé : Et Nous avons aussi envoyé Sâlih aux Thamoud ; ils étaient issus de Thamoud fils de ‘Âbir fils de Sem fils de Noé.
Le fils de Athir : Thamoud fils de Djâïr, fils de Iram, fils de Sem. Et Sâlih fils de ‘Abîd, fils de Asif, fils Mâchadj (autre : Mâchidj, Tabari : Masakh), fils de ‘Abîd, fils de Djâdr, fils de Thamoud. On a dit : Asif fils de Kamâchadj (autre : Kamâchidj ou Kâchadj), fils de Aroum, fils de Thamoud. (الكامل في التاريخ ).
Les Thamoud sont également appelés “Açhâb Alhijr” = “les gens qui possédaient le Hijr” comme cela est mentionné dans la sourate de ce nom en XV 80 : « Vraiment les “Açhâb Alhijr” avaient déjà traité de menteurs ceux qui étaient mentionnés ». Ce terme “hijr” se rattache à une racine exprimant l’idée d’une chose fermée, inaccessible, bien gardée. D’après le Lisân (Encyclopédie de la Langue arabe), c’est ainsi qu’étaient nommés les lieux où les Thamoud s’étaient fixés du côté de la Syrie, dans la vallée dite “Wâd Alqourâ” = la Vallée des Cités.
Selon le fils de Ishâq : « Lorsque Allah anéantit les ‘Âd et que leur destin se fut accompli, ce furent les Thamoud qui prospérèrent après eux et les remplacèrent dans la région. Ils s’y établirent et s’y répandirent. Par la suite, ils devinrent rebelles envers Allah jusqu’à tel point que leur corruption devint flagrante et qu’ils arrivèrent à adorer autre qu’Allah. Allah missionna alors vers eux Sâlih, en tant qu’envoyé (rasoûl) ; Sâlih était issu du milieu le plus important et le plus honorable de son peuple. Ce peuple s’était fixé dans la région d’Alhijr jusqu’à Qourh et c’est la région dite “Wâdil Qourâ" (la Vallée des Cités), s’étendant sur dix-huit mille quelque part entre le Hijâz et la Syrie.
“Qourh” fut le nom donné au grand marché de la “Vallée des Cités”. D’après le Lisân, le Prophète y aurait fait la prière et une mosquée fut élevé en ce lieu.
A l’époque de l’Envoyé une expédition dirigée par Zayd fils de Hâritha fut menée dans cette Vallée des Cités contre les Fils Fazâra.
Notons enfin que la région thamoudéenne est communément située au centre de l’ensemble géographique évoqué plus haut. (Op. cit.)
Théotrope. Mot conventionnel. Arabe, hanif. Est un néologisme pour traduire le vocable hanif ; il est tiré du grec et signifie « celui qui se tourne ou s'oriente vers Dieu à tout moment et en toute circonstance ».
Thora
ou Tora ou Torah.
Arabe, Taourâh, hébreu, Thôrah.
1. Livre divin révélé au Sinaï.
Ainsi appelée parce qu’elle est une
lumière et une clarté. Dieu en effet de révéler à ce sujet :
“ ... une clarté et un rappel pour les pieux ” (Coran XXI
48). 2. On a dit également que ce terme vient de “ taouriyah ” qui signifie
: dissimulation, garder le secret, divulgation d’une autre chose à la
place... En hébreu, le terme “ Tour ”
signifie : Loi. On a dit aussi : enseignement. On a dit également :
lecture. Notons que Coran signifie : la lecture par excellence.
3. Selon Rabî’ fils d’Anas : “ La Thora telle
qu’elle a été révélée, ayant le volume de soixante-dix charges de chameaux,
était si importante que l’on ne pouvait en lire qu’une partie en une année. Il y
eut que quatre personnes qui la lurent [apprirent par coeur intégralement] :
Mochè fils de ‘Imrân, Ichoua, Ozayr (qui est pour certains : Esdras ;
pour d’autres, un personnage au nom de Lazare) et Yoûcha’ (Josué) fils de
Noûn (sur eux la Paix !). On rapporte également que les Tables comportaient à
l’origine sept septièmes. Quand Mochè les jeta et qu’elles se brisèrent, six
septièmes en furent retirés et élevés au Ciel ; or, dans la partie qui fut
retirée, se trouvait cette explication pour toute chose dont Dieu parle en
disant : “ Nous lui avons écrit sur les Tables à propos de toutes choses, une
exhortation et une explication pour toute chose ” (Coran VII 45) et dans le
septième qui subsista [en ce monde] se trouve cette guidance et cette
miséricorde dont Dieu dit en parlant des Tables : “ Lorsque la colère se fut
retirée [du coeur] de Mochè, il reprit les Tables, et dans ce qui en fut
transcrit il y avait [encore] une guidance et une miséricorde pour ceux qui,
quant à eux, redoutent leur Seigneur ” (Coran VII 154). On rapporte aussi que la
Thora avait une telle importance qu’il fallait une année pour en lire une
partie.
4.
Selon les Savants : On a dit que Dieu le
Très-Haut fit descendre la Thora à Mochè (sur lui la Paix !) en sept Tables (et
non deux : biblique). Puis, il lui fut ordonné qu’il transmette sept
d’entre elles et en laisse deux. Ces sept Tables étaient de l’apparence du
marbre. Les Tables restantes étaient de
lumière. Le fait qu’elles aient été de l’apparence du
marbre, fit que le coeur des Fils d’Israël
se durcisse. Ces Tables comprenaient :
· 1°)
- La Table de Lumière. Dans cette Table, on trouvait notamment :
Trithéisme. Trinité. Le Trithéisme ancien, c’est le Père, la
Mère et le Fils. Il s’est ensuite fractionné en plusieurs sectes. Les
Modernes, nous parlent, eux, de Trinité ! ? On notera que la secte des
catholiques et celle des orthodoxes nous parlent, eux aussi, de Trinité
mais d’une façon très différente. On a dit que l’idée de Trinité a été
proposée pour la première fois par un prêtre nommé Sibelius, 200
ans après le Messie. Ce qui signifie que jusqu’à ce temps-là, les gens
de l’Evangile croyait que leur Seigneur était Un et non Un en trois personnes
distinctes ! La conception proposée par Sibelius a été rejetée ardemment
par plusieurs gens de l’Evangile. Beaucoup de sang sera versé. Un pape
comme Honorius n’a jamais cru en la Trinité. Il sera excommunié des
années après sa mort, mais déjà les sectes formées entraient en action. Elxaï prétend, d’après Tisserant, que le contenu de son livre lui a été
révélé par un ange gigantesque appelé fils de Dieu, ayant à ses côtés un
ange femelle, l’Esprit-Saint de dimensions analogues. Elxaï vivait au
1er siècle de l’ère évangélique. (D’après Tisserant. Histoires des
Dogmes (1930) I, p. 190. Histoires de l’Eglise, trad. Bélet. I pp. 387,
394). La secte des Collyridiens comme celle des Marianites, dit-on,
croyaient en une Triade composée du Père, Dieu, de Marie sa parèdre, et
de Jésus leur fils. Ce genre de sectes existaient au temps de
Constantin. Les Barbares, eux, croyaient que le Messie et sa mère
étaient deux divinités. Dans l’enseignement d’un Jacobite nommé Jean
Asquçnagès d’Apanée et condamné par le Concile de Constantinople en 557,
suivi de son disciple monophysite et aristotélicien Jean Philoponos,
aussi appelé Jean d’Alexandrie ou Jean le Grammairien, il ressortait que
l’école d’Edesse, professait, non seulement le monophysisme, mais encore
une doctrine Trithéisme, soutenant qu’il y avait autant de natures, de
substances, de déités, que de personnes. (Fliche et Martin : Histoire de
l’Eglise, t, IV (1945), p. 484 et 487).
Selon Thimothée, patriarche
d’Alexandrie : Pour nous, l’esprit-saint n’est rien d’autre que
l’esprit de Dieu. Et l’esprit de Dieu n’est que Sa vie. Si nous
disons que l’esprit-saint est une créature, alors nous aurons
prétendu qu’Il n’est pas vivant. Si nous avons prétendu qu’Il n’est pas vivant
alors nous avons mécru. Et celui qui n’a pas cru alors est nécessaire pour lui
la malédiction.
Rappelons que de tout temps, des hommes
et des femmes du monde de l’Evangile, ont toujours refusé de croire en la
divinité du saint-esprit. Ex. : Macédonianisme (Peumatomaques). Dû
à Macedonius v. 370. Nie la divinité du saint-esprit. Ses
disciples furent condamnés à Constantinople en 381.
Les Nazaréens : admettent Ichoua
(Jésus) comme
le sauveur, mais nient sa divinité. Même chose pour les Ebionistes (1er
s.).
Les Pères du Trithéisme.
Nestor aurait appris de Paul que Dieu, c’est Ichoua.
Jacob, que le fils de Dieu, c’est Ichoua. Quant à Melchus, au fils de
Marie d’être associé au Trithéisme. Ces trois personnages seraient
devenus, de son vivant, ses disciples, ses amis intimes, ses confidents. Chaque
secte nazarénienne (par extension : chrétienne), selon ses croyances qui lui sont propres, dépend
nécessairement d’un de ces trois hommes (ou encore des trois à la fois). Tous se
regrouperont sous un nouveau nom : le Christianisme officialisé, plus tard, sous
l'époque d'un roi sabéen d'Europe : Constantin.
Yahya
: fils de Zacharie. Biblique : Jean. Hébreu : Hou Yèhyè.
En arabe, Yahya : il vit, il vivifie.
Sera décapité.
Pour les Nazaréniens de langue arabe : “ Youhanna ”.
Ce nom est inconnu du monde évangélique. Selon la Bible, il fut dit :
“ ...et tu l’appeleras du nom de Jean. ” (Lc. 1:13). Dans le
Coran : “ ...dont le nom sera Yahya. ” Et surtout : “ Nous
n’avons donné ce nom à personne
auparavant. ” (Coran XIX 7). Le
nom Yôhanan, était très usité chez les Fils d’Israël. Par contre,
le nom de Yahya, hou Yéhyè nullement. Ce nom véritable et
la mémoire de Yahya fils de Zacharie, le prophète (sur eux la Paix !)
semblent avoir été tous deux effacés à jamais par les gens de la Bible (toranique
+ évangélique). Rappelons que Yahya ne peut être en aucun cas
traduit en français par Jean. L’arabe hanan est, dit-on,
de la même racine sémantique que l’hébreu hanoun qui signifie :
“ faire grâce, favoriser ”, d’où viennent les substantifs hen,
haninah, désignant selon les grammairiens la grâce, la faveur, la
bienveillance. De là le nom hébraïque de Jean, (Dieu fait grâce).
Selon Génésius, la racine h,n,n signifie s’incliner vers quelqu’un, lui
être favorable, avoir pitié de lui. Hanoun, bon, miséricordieux,
se dit de Dieu (Bible. Ex. XXII, 25 ; Ps. CXVII, 5) : il est souvent
accompagné de l’adjectif rahoum. On trouve dans la Bible la
formule hanoun wé rahoum appliqué à Dieu. La phrase coranique :
hanan min ladounna, aurait alors le sens de “ une faveur, une
tendresse, une grâce d’auprès de Nous ” (Coran XIX 13). Selon Rachi :
Car le YOD enlevé au nom de SARAI devenu SARA avait
protesté et il a fallu le rétablir en l’ajoutant au nom Yeochoua. Ainsi
qu’il est dit : Moïse donna à Hochéa fils de Noun le nom de Yeochoua (NMB.,
13:16). (Chap. XVII Lekh-Lekha. v. 5, p. 95).
Par contre, selon la version de l’Islam
traditionnel, on a dit que la femme d’Abraham s’appelait à l’origine Yasara,
qui signifiait : “ elle n’enfantera pas ”. Quand lui fut annoncé la bonne
nouvelle d’Yts’haq (Isaac-Ishâq), elle fut appelée Sara par l’ange Gabriel. A elle, de dire à
son époux : “ Pourquoi manque-t-il une lettre à mon nom ? ” Abraham (sur lui la
Paix !) dit : “ C’est une question à poser à l’ange Gabriel. ” Gabriel dit :
“ Cette lettre sera ajoutée au nom de l’un de tes fils qui sera parmi les grands
prophètes, son nom sera : “ Vivant ”, mais il sera appelé : “ Il vit ”.
Mentionnons que la “ Vie ” en araméen se dit “’Ichâ ”.
Rappelons enfin que selon certains Savants, commentateurs et historiens, le
fils de Zacharie mourra après
(et non avant) l’élévation du fils de Marie dans le Paradis divin où il demeure
jusqu'à ce jour.
Youcha'. Youcha' fils de Noûn. Fr. biblique. Josué.
Zacharie. Père de Yahya. Prophète. Mourra assassiné. Biblique : prêtre.
Mot sujet à caution.
Achoua - Achiyoua le Juif (le véritable crucifié)
Ichoua - Aichoua / Jésus fils de Marie
Menahhemânâ - Paraclet - Ressuscité
Demain, s'il
plaît au Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, tous nous monterons à Jérusalem
!
Tomorrow, if the Saint and Seigneur of Israel and the worlds like it, all
we will go up to Jerusalem !
Point
de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes,
ultima necat. »
Nous
ne le dirons jamais assez.
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16/01/09.