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Etudes

La Mort présumée du Messie ?

Selon les Ecritures.

Le déicide, qu'est-ce ?

                                                selon les Écritures


Au nom de DIEU, Hachem, Allaha,
Le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !

 
P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

Le déicide. 

   L'énorme parole des ancêtres : "Nous avons vraiment tué le Messie" ; Ichoua, fils de Marie, le messager de Dieu !…; aura des retombées catastrophiques pour les Fils d'Israël et les Judaïsés. Elle sera retournera contre eux, et sera la source de tous leurs malheurs[5]. Car ce sont bien des gens d'entre les Fils d'Israël, des Judaïsés qui en voudront au fils de Marie. Les Italiens d'alors, les Romains, n'avaient rien à voir, de près ou de loin, avec la Religion divine et le message évangélique. Eux, de se réclamer plutôt du Sabéisme ou encore du Magisme (ou Dualisme)[6]. Ce sont encore partie des Fils d'Israël, des Judaïsés qui feront du fils de Marie, une divinité, le fils d'une divinité. Les partisans de la déité du Messie, de sa filiation divine, etc., accuseront donc les "autres" d'avoir tué le Dieu d'Israël, la personne de Dieu lui-même ! La suite, nous la connaissons tous. Tout au long de leur Histoire, les gens de la Bible ne se feront pas de cadeau entre eux. Soit au nom de leur religion respective, soit au nom d'une idéologie quelconque[7]. Les exemples sont nombreux. Dans le Coran, par exemple, on retrouve l'histoire d'un roi juif du Yémen, un usurpateur, avait persécuté au VIe siècle les gens de l'Evangile de son pays, et brûlés vifs ceux qui ne voulaient pas embrasser le judaïsme. Quelques-uns échappèrent à la mort, et se plaignirent auprès de l'empereur byzantin et du Négus. Ce dernier envoya une expédition punitive, et après quelques revers tua Dhou Nowâs [Youssouf/Joseph - Voir l'article : Un prosélytisme juif, le cas de Najrân par Françoise Briquet Catonnet. Le monde de la Bible. n° 129], le roi juif, et annexa le Yémen à l'Abyssinie (Voir à ce sujet : Coran LXXXV 4-9 et commentaires). De nos jours, les gens de l'Evangile s'ils sont suivants de leurs ancêtres, ne pourront dire autre chose que la parole de leurs lointains ancêtres[8]. Et le reproche toranique vis-à-vis des Pères de l'Église, c'est surtout l'appropriation du judaïsme par les gens de l'Évangile.       

Le rêve brisé. 

   Selon le dénommé Paul : "vous qui jadis étiez loin, vous êtes devenus près par le sang du Messie. Car c'est lui qui est notre paix, lui qui des deux (peuples) en a fait un seul et abattu ce mur qui les séparait, l'hostilité. (Bible. Eph. 2 : 13).
   L'Histoire biblique n'a-t-elle pas prouvée juste le contraire ? Si le monde toranique admet la mort du Messie, il nie sa divinité et sa filiation divine. Et le sang [présumé] versé du condamné n'a jamais réuni ces deux peuples du monde biblique et surtout abattu ce mur qui les séparait, l'hostilité… 

Autre rêve brisé. 

   Toujours selon le dénommé Paul : "dans sa propre chair, il [le Messie d'Israël] a abrogé la loi des commandements avec ses décrets (Eph. 2, 15) ; il a annulé l'acte libellé contre nous avec des préceptes, (acte) qui jouait contre nous, et il l'a cloué à la croix." (Col. 2,14).
   Si le monde évangélique a cru bon de supprimer la circoncision, les lois d'essence divine, etc., tout cela sera rétabli par la venue du Sceau de la Prophétie, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). 

Autre rêve brisé. 

   Le vocable arabe : makr : stratège, ruse Coran III 54. En arabe, peut signifier : Toutes les fois qu’ils ont fait une faute, nous l’avons changée, ou renouvelée par un bienfait. Chez les gens de l’Évangile existe le dogme de la felix culpa : concept relatif à la [prétendue] mort du Messie, et qui signifie littéralement : la faute heureuse, le péché bénéfique. C’est d’ailleurs dans ce sens que semble l’interpréter, plus ou moins, Paul, lorsqu’il déclare notamment en parlant du don et de la grâce : « Mais il n’en va pas du don gracieux comme de la faute. Si c’est en effet par la faute d’un seul que tous les autres sont morts, à bien plus forte raison la grâce de Dieu et le don (qui vient) par la grâce d’un seul homme Jésus-Christ ont-ils été surabondants pour tous les autres. Il n’en va pas non plus du don comme du péché d’un seul, car après (le péché d’)un seul le jugement (aboutit) à la condamnation : après de nombreuses fautes, le don gracieux (aboutit) à la justification. Si, en effet, par la faute d’un seul la mort a régné du fait d’un seul, à fait forte raison ceux qui reçoivent en abondance la grâce et le don régneront-ils dans la vie du fait du seul Jésus-Christ... »
   « ...Que dirons-nous donc ? Que nous demeurions dans le péché pour la grâce abonde ? Que non pas ! Nous qui sommes morts au péché, comment y vivrions-nous encore ? ... » (Bible. Rom. 5 15-17 ; 6 1-2).
   Autre sens : La "ruse de Dieu" (makr Dieu) à l'égard des Juifs fut le fait même de les rejeter progressivement [en faisant apparaître leur hostilité à l'égard de Son prophète et en les faisant agir comme ils l'ont fait avec Ichoua] et ce, afin que ce qui était écrit s'accomplît. 

Autre rêve brisé. 

   Il existe une volonté de réhabilitation, chez les gens de la Tora, de Judas. Aussi, on parle, çà et là, de pressions médiatiques (nombreux livres récents sur le sujet, émissions en faveur du Judaïsme sur une chaîne de télévision Arte, etc.). De tentatives d'imposer à l'Église[9] une ré-écriture du Nouveau Testament que cette dernière refuse de cautionner. But de l'opération. Innocenter, les Anciens et les Nouveaux parmi les gens de la Tora, de toute tentative d'assassinat du Messie fils de Marie[10]. Mais est-ce possible ? L'hostilité des Fils d'Israël et des Judaïsés de l'époque ne s'inscrit-elle pas dans la lutte de ceux-ci contre la personne même et la prédication du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) ? Que reprochait-on au juste à celui-ci ? N'est-ce pas de garder intact[11] le dépôt (amanah) qui lui était confié de la part de son Seigneur ? Pour cela, on lui vouera une haine farouche, sans borne. Et celle-ci sera véhiculer, à travers les siècles, par les rabbis, les rav, les sages[12]. A travers aussi des ouvrages comme le Talmud… 

L'acte d'accusation. 

   Pour infliger une peine, il aurait fallu délivrer un acte d'accusation en bon uniforme. Mais dirons-nous, pourquoi les Fils d'Israël, les Judaïsés ont-ils voulu mettre à mort, faire taire le Messie fils de Marie ? Sur ce sujet, les textes bibliques sont peu clairs. On peut simplement supposer que… En réalité, deux choses mettront en colère les gens du Rabbinat : le fait que l'on touche au samedi[13] (chabbat) et le fait qu'on annonce l'arrivée prochaine du Sceau de la Prophète, le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). En clair, que le Livre et la Prophétie passent des mains des Fils d'Israël[14] aux mains des Fils d'Ismaël. On fera alors tout pour retarder cette échéance. Quitte à employer la force, les grands moyens. S'était s'en compter sur le décret divin, la vigilance divine… (Coran IV 157-9 ; Coran III 55-56) 

Conclusion

   A la question : peut-on réhabiliter Juda, nous répondrons : non. Car pour réhabiliter quelqu'un, il faudrait savoir exactement qui il est et ce qu'il a fait[15]. Or les textes bibliques comprennent deux parties : canoniques et apocryphes. Lesquels prendre ? De plus, comment accorder gens de la Tora et gens de l'Évangile ? Tous deux sont d'accord pour reconnaître la mise à mort du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !). Toutefois, les premiers penchent pour une pendaison, les seconds pour une crucifixion. Les premiers parce qu'il faisait de la magie[16] et se servait anormalement du grand nom divin[17], les seconds parce qu'il osait se faire appeler "fils" de la Divinité, etc. Quant à Juda, version islamique, il peut-être accusé simplement de tentative de meurtre, de complicité… Même si la tentative à lamentablement échouée pour lui. Mais la responsabilité au plus haut niveau, des autorités civiles, judiciaires et religieuses de l'époque, reste pleine et entière. On a bien voulu mettre fin aux jours du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !), chercher à se débarrasser de lui. Et ceci aucun homme de confession juive peut le nier. Les faits sont donc établis. Reste maintenant à la communauté juive d'une demande de repentance auprès des gens de l'Évangile. Évidemment, auprès de l'ensemble de la communauté évangélique mondiale. L'Église vaticane n'étant qu'un maillon de la chaîne. Mais après deux mille ans, peut-on espérer quelque chose des Hauts-dignitaires des gens de la Tora ? L'avenir nous le dira…  (à suivre) Page 6          

[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Cela devriendra un moyen efficace, que les gens de la Thora mettront entre les mains des gens de l'Evangile pour les disqualifier et leur faire porter la responsabilité pleine et entière de la mort "véritable" du Messie fils de Marie, le Messager de Dieu… sinon de Dieu lui-même… Preuve qu'avant de parler, il faut être sûr de ses paroles. Rappelons une fois encore que pour l'Islam traditionnel, le Messie fils de Marie fut élevé, sain et sauf, corps et âme, dans le Paradis divin. Donc, le déicide [où la mort de Dieu. Messie = Dieu] n'a pas raison d'être pour nous. De même une mort "réelle" du Messie. Toutefois, la responsabilité du monde toranique en dehors de cela, demeure pleine et entière selon la Révélation. Mentionnons au passage, cette parole divine adressée à Daniel, et concernant le monde toranique : "La paix soit sur toi, ô Daniel ! Dieu te dit que les Fils d'Israël M'ont M'y en colère et se sont révoltés contre Moi. Ils ont adoré en dehors de Moi d'autres divinités. Ils sont ainsi devenus, après avoir accédé à la connaissance, (des gens) de l'ignorance. Et après avoir été (des gens) de la vérité, (ils sont devenus des gens) du mensonge. Je l'ai ai soumis à Bakhtanassar (Nabuchodonosor). Il tua leurs hommes, et a amené captif leur descendance. Il détruisit leur Maison (leur Temple) et a brûlé leurs Livres. Et ainsi, il fit de ceux qui vinrent. Et Moi, Je ne suis pas content d'eux et Je ne leur pardonnerai pas leur faux-pas. Ils seront ainsi, dans Ma colère, jusqu'à ce que J'envoie Mon Messie, de la pure, de la vierge. Après cela, Je ferai que leur fin soit dans la malédiction et la colère, et ils resteront ainsi. (Bible. comparer : Rom. 11).
   Sur eux, l'avilissement et la pauvreté jusqu'à ce que J'envoie un prophète des Fils d'Ismaël (soit Ahmad-Mohammad), dont Hagar avait annoncé. Je lui avais envoyé Mon ange (Gabriel), lequel le lui avait annoncé. Je descendrai Ma révélation sur ce prophète et Je l'ornerai de la piété. Et Je ferai la bonté son symbole. La voie droite son chemin. Je lui donnerai en particulier un Livre (le Coran), confirmateur de ce qu'il y a de leurs Livres (la Bible). Abrogateur de certaines choses s'y trouvant (en la Bible)… Pour eux donc, pas d'autre voie de salut que leur conversion.
[6] L'entrée des Italiens et des Grecs sera tardive.
[7] La plus tardive à travers le social-communisme, le national-socialisme.
[8] Les Pères de l'Église. Actuellement, l'Eglise vaticane, romaine, catholique ne serait représenter l'ensemble du monde de l'Évangile. Il existe d'autres Églises : orthodoxe, anglicane,  copte, et aussi une multitude de Temples protestants. L'Eglise des Témoins de Jéhovah, etc. Tous se réfèrent à un seul Livre : la Bible. Tous se réclament des Pères de l'Église, bien qu'ils reconnaissent volontiers qu'ils existent entre eux de nombreuses divergences…
[9] sous-entendu : catholique, romaine, vaticane, italienne = d'Esaü !
[10] Voir l'ouvrage : La guerre des Gnoses. Alain Pascal. Ed. L'Encre. Ce genre de tentatives existent, dit-on, auprès de la communauté arabe de Palestine et de ses environs. On aimerait bien que les croyants soumis réécrivent le Coran. Mais…
[11] version islamique. La version biblique est différente. Voir plus loin.
[12] Les docteurs juifs ne se considèrent-ils pas comme des "sages de la connaissance" (khakhamé hadaat en hébreu) ? Selon le Talmud : "le sage l'emporte sur le Prophète" (Op. cit. traité Baba Batra 12A)
[13] Les textes bibliques mettent en cause des sectes toraniques de l'époque. Pourtant, Il n'en est rien. Pour comprendre l'histoire des Fils d'Israël et des Judaïsés, il faut se tourner nécessairement vers un monde responsable de leur communauté : le monde rabbinique. Que celui-ci se dise orthodoxe, libéral, conservateur, etc., tous sans exception se réclament d'un même Livre la Bible ou selon un langage biblique : l'Ancien Testament. En effet, pour le monde rabbinique, on ne saurait toucher, de près ou de loin, au samedi. Même l'arrivée du "Messie" [prévue pour la fin des temps] lui interdit absolument de toucher à ce jour sacré. En clair, on voudrait faire passer comme message, auprès des gens, que les lois toraniques sont inchangeables, immuables, et qu'elles doivent rester telles quelles jusqu'à la fin des temps ! Par question d'admettre concernant les lois d'essence divine : l'Evangile, et encore moins le Coran ! Par contre, les gens du Rabbinat universel s'accordent eux, un droit de regard, d'interprétations de ces lois toraniques. Ainsi, ils peuvent les contourner, les abroger, les simplifier comme bon leur semble ! Ajouter à cela, que le message divin ne saurait être universel ! Il devra, de tout temps, être réservé exclusivement à une partie des créatures humaines : en l'occurrence ici les Fils d'Israël et les Judaïsés ! Pas question que le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes jette un regard de bienveillance pour et sur les autres peuples, nations de la terre ! 
[14] Dans la communauté juive, il faut distinguer deux choses à notre époque : Les Fils d'Israël : les descendants directs de Jacob et des douze Tribus, et les Judaïsés : ceux qui n'ont rien à voir, de près et de loin, avec cette descendance. A notre époque, qui, parmi les gens de confession juive, peut se prétendre être un descendant direct d'une des Tribus de Jacob, d'Israël ? Nous avons vu qu'au temps du Messie fils de Marie, un petit nombre le suivra d'entre les Fils d'Israël. De même, au temps du Sceau de la Prophétie, le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). De tout temps, il apparaît qu'on a cherché, parmi les sages, les rabbis, les rav, à mettre les gens de confession juive en marge de la société des nations…
[15] Apparemment, et contrairement à l'idée reçue, Juda ne fait et ne fera pas partie des Douze. Et les textes bibliques et apocryphes font apparaître qu'après l'élévation, ils sont toujours 12.
[16] Gérard Israël d'écrire : le plus ancien texte talmudique se rapportant explicitement à la passion de Jésus, rappelant les motifs de condamnation et, si l'on peut dire, la procédure d'appel se lit ainsi : "On rapporte : la veille de la Pâque, on pendit Jésus. Quarante jours durant le héraut le précédait en annonçant : On emmène Jésus de Nazareth pour le lapider en châtiment des faits suivants : sorcellerie, séduction et égarement d'Israël. Quiconque a connaissance de quelque chose qui soit à sa décharge doit se présenter et plaider en sa faveur ! Mais on ne lui trouva rien qui soit à sa décharge et on le pendit la veille de Pâques. " (Sanhédrin XLIII, a.) (Op. cit.).
[17] Bible. Je. 5/18. Les Rabbis précisent : "Malheur à celui qui aura écouté cet homme qui s'est fait lui-même Dieu !" Talmud, traité Sanhédrin 106b. Au début du XIIIe siècle, Rachi, le plus grand commentateur de la Bible et du Talmud, natif de Troyes, en Champagne, écrivait au sujet de ce texte : "Baalam [c'est-à-dire Jésus] qui se ressuscita en invoquant le Nom de Dieu se divinise […]. Malheur à ces hommes qui se ressuscitent et s'élèvent eux-mêmes en ce monde, ôtent le joug de la Torah de leur cou et se métamorphosent eux-mêmes."
   …Toujours est-il que l'accusation d'imposture portée contre Jésus par certains docteurs juifs ne peut être comprise que si elle est rapprochée d'une autre incrimination, celle d'avoir séduit Israël…(Voir : La question chrétienne. Gérard Israël. Ed. Payot). 

  Point de divinité, de dieu que Dieu !
"Vulnerant omnes, ultima necat."
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le 15/08/06 .
 

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