Etudes

DE LA SIGNIFICATION DANS LES ÉCRITURES...

Selon les Écritures.

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Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Royaume de Dieu, saint, sacré, sacrement dans l'Ecriture.

par Thomas Hobbes


 

P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Le royaume du divin Créateur. Voilà une expression qui revient souvent dans la Bible. Le monde toranique sera, à l’inverse du monde des Fils d’Ismaël, commandé par des rois. Certains sont célèbres comme David et Salomon (sur eux la Paix !). D’autres sont connus pour avoir été des tyrans, et d’être la cause de la destruction du royaume de Jérusalem et de ses alentours.
   La venue du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) verra la destruction totale du royaume de Jérusalem et de ses alentours, la domination latino-greco-byzantine, l’exil. Il est vrai que le Messie fils de Marie, sceau des Prophètes d’Israël était venu non pour être un roi en Israël, mais plutôt : 1) pour assouplir les lois toraniques, 2) pour annoncer la venue d’un prophète descendant d’Ismaël, et que le Livre et la Prophétie dorénavant passeraient de leurs mains aux mains des Fils d’Ismaël (Coran LXI 6).
   Avant de les quitter, Paul, le fondateur du Christianisme, invitera ses suivants à avoir non les pieds sur terre mais plutôt dans le ciel ! Il optera pour un royaume céleste non pour un royaume terrestre avec pour capitale Jérusalem. Ainsi, nous parlera-t-il de la Jérusalem d’en haut ! Apparemment, Thomas Hobbes, dans ce domaine, ne suit pas l’idée paulienne. Nous le verrons dans son exposé. De plus, le monde biblique du Partissisme aime bien nous parler de contrat. Exemple : de contrat social. Naguère, leur Seigneur n’avait-il pas pris un engagement, un contrat, avec leurs ancêtres ? L’ont-ils respecté ? L’ont-ils suivi ? Nous verrons que comme le monde toranique, le monde évangélique sera infidèle à ses alliances.   

   De la signification dans l'écriture des expressions royaume de Dieu[5], saint[6], sacré et sacrement[7].

   A Thomas Hobbes d’écrire :

  Les théologiens entendent royaume de Dieu métaphoriquement, mais surtout les Ecritures au sens propre.
                                                          L'expression royaume de Dieu, dans les écrits des théologiens, et spécialement dans les sermons et les traités de dévotion, s'applique le plus souvent à la félicité éternelle goûtée après cette vie[8] dans le ciel le plus élevé[9] : c'est ce qu'ils appellent aussi le royaume de gloire ; ils l'entendent parfois aussi des arrhes de cette félicité, à savoir de la sanctification[10] : c'est ce qu'ils appellent le royaume de la grâce ; mais ils ne l'appliquent jamais à la monarchie, autrement dit au pouvoir souverain, que Dieu exerce sur des sujets pour l'avoir acquis par leur consentement, alors que c'est là le sens propre de royaume[11].
                                                          Au contraire, je vois que ROYAUME DE DIEU dans l'Ecriture, désigne le plus souvent un royaume au sens propre, un royaume constitué selon un mode particulier[12] par les suffrages[13] du peuple d'Israël ; consistant en ce que les Israélites choisirent Dieu comme leur roi, par un pacte[14] conclu avec lui[15] sur la promesse faite par Dieu[16] de leur donner possession du pays[17] de Canaan[18]. L'expression n'est métaphorique qu'en de rares occasions : elle est prise alors au sens d'empire sur le péché, et seulement dans le Nouveau Testament : parce que chaque sujet, dans le royaume de Dieu, disposera d'un tel empire, sans que cela porte préjudice au souverain[19].
                                                          Dès l'instant de la création. Dieu ne régna pas seulement sur les hommes naturellement par sa puissance[20] : il eut aussi des sujets particuliers[21], auxquels il commandait par une voix, comme un homme parle à un autre[22]. C'est de cette manière qu'il régna sur Adam et lui donna l'ordre de s'abstenir de l'arbre de la connaissance du bien et du mal[23]. Quand celui-ci eut désobéi[24] en en goûtant et en tentant de s'arroger la nature divine[25], afin de juger du bien et du mal, non par les ordres de son créateur, mais par son sentiment propre, son châtiment fut la privation de l'état de vie éternelle[26] dans lequel Dieu l'avait d'abord créé[27]. Et par la suite. Dieu châtia de leurs vices[28] tous ses descendants[29], à l'exception de huit personnes, par un déluge universel : le royaume de Dieu consistait alors en ces huit[30].

   L'origine du royaume de Dieu.

                                                          Il plut ensuite à Dieu de parler à Abraham, et de conclure un pacte[31] avec lui[32] (Genèse XVII, 7-8) par ces mots[33] : j'établirai mon pacte entre moi et toi, et ta descendance après toi d'âge en âge, en vue d'un pacte éternel, pour être un Dieu pour toi et pour ta descendance après toi[34] ; et je te donnerai, à toi et à fa descendance après toi, le pays où tu es un étranger, tout le pays de Chanaan pour le posséder à jamais[35]. Dans ce pacte Abraham promet, pour lui-même et pour sa postérité, de reconnaître comme Dieu le Seigneur qui lui a parlé et de lui obéir[36], et Dieu pour sa part promet[37] à Abraham le pays de Chanaan pour le posséder éternellement. Et comme mémorial et gage[38] de ce pacte, il institua le sacrement de circoncision (verset 11)[39]. C'est ce qu'on appelle l'ancien Pacte, l’ancien Testament ; ce pacte comporte un contrat entre Dieu et Abraham, par lequel Abraham s'oblige, lui et sa postérité, à être assujetti d'une manière particulière à la loi positive de Dieu[40] (pour ce qui est de la loi morale, en effet, il y était obligé auparavant) comme s'il lui avait fait serment d'allégeance[41]. Et bien que le nom de roi ne soit pas encore donné à Dieu, ni celui de royaume à Abraham et sa descendance, on a là, néanmoins, la chose elle-même, à savoir l'institution, par une convention[42], de la souveraineté particulière de Dieu sur la descendance d'Abraham. Cette souveraineté, lors du renouvellement du même pacte par Moïse au mont Sinaï[43], est expressément appelée une royauté de Dieu s'exerçant d'une façon particulière sur les Juifs. Et c'est d'Abraham, non de Moïse, que saint Paul dit (Romains IV, 11) qu'il est le père des fidèles, c'est-à-dire de ceux qui sont loyaux et ne violent pas l'allégeance jurée à Dieu[44], en ce temps-là par la circoncision[45], et ensuite[46], dans le Nouveau Pacte[47], par le baptême[48]. (à suivre)  


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Angl. : KINGDOME OF GOD. Lat. : Regnum Dei. Ces expressions sont consacrées dans les deux langues pour rendre la βασιλεα τούθεού du texte du Nouveau Testament. Le français dit généralement « royaume de Dieu », encore que « règne » soit utilisé dans la plupart des traductions de l'oraison dominicale. Dans certains cas, et en particulier dans quelques passages de ce chapitre du Léviathan, royauté conviendrait mieux. Pour refléter l'uniformité de l'anglais, nous avons gardé " royaume " partout où cela était possible.
[6] Angl. : HOLY. Lat. : Sanctum.
[7] CHAPITRE XXXV.
[8] Le latin ajoute : « par les élus ».
[9] L'idée de deux ciels, ou davantage, étages ou concentriques, et croissant à chaque niveau en pureté et en dignité, à mesure qu'on s'éloigne de la terre, est familière aux auteurs chrétiens jusqu'au seuil des temps modernes ; les sources de cette conception sont multiples dans la pensée grecque ou sémitique. Dans ces cosmologies, le ciel le plus élevé (souvent appelé par les Scolastiques ciel empyrée, c'est-à-dire igné) est généralement considéré comme le séjour des anges et des bienheureux, voire de Dieu. A ce ciel supérieur, on oppose parfois, globalement, un seul ciel inférieur, et en ce cas le premier est désigné par le comparatif : coelum superius, higher heaven — et parfois une pluralité de ciels inférieurs, auquel cas le séjour des élus sera nommé, au superlatif, coelum summum, highest heaven. Le Léviathan anglais emploie les deux tournures : ici, highest heaven ; au chapitre XXXVIII (dans le paragraphe intitulé l'ascension au ciel), higher heaven. Le latin emploie, dans le premier passage, summum coelum, et tourne autrement le second : « plus haut, dans le ciel qui est appelé (mais non dans l'Ecriture) empyrée ».
[10] Le latin dit : « la grâce sanctifiante ».
[11] Le latin dit : « mais on n'entend jamais par là une monarchie civile proprement dite, c'est-à-dire un pouvoir suprême sur les citoyens, acquis par leurs suffrages, ce qui est la signification de regnum».
[12] « selon un mode particulier » n'est pas rendu dans le latin.
[13] Le latin dit : « par le consentement ».
[14] En français, on traduit généralement par « alliance » la berît hébraïque, créatrice de rapports privilégiés entre Yahweh et le peuple d" Israël. Mais Hobbes, suivant l'usage anglais, emploie ici covenant, « convention ». Il a défini et commenté le même mot dans la première partie, pour l'appliquer à sa conception du contrat social. Dans cette partie théologico-politique du Léviathan, nous emploierons « pacte », qui est pour Hobbes, synonyme de covenant, et qui peut à la rigueur s'entendre de 1’« alliance » biblique.
[15] NdT : Pour l’engagement pris des Fils d’Israël, voir Coran V 12 et sv.  Le Saint et Seigneur d’Israël est avec eux à condition qu’ils remplissent certains engagements dont la Prière, etc. Mais à cause de la violation de l’engagement, « Nous les avons maudits et endurci leurs cœurs :… » (Coran V 13).
[16] NdT : S’ils s’acquittent de leur engagement, au Saint et Seigneur d’Israël et des mondes de leur promettre, dans l’au-delà uniquement : « Alors, très certainement Je vous effacerai vos méfaits, et très certainement vous ferai entrer aux Jardins sous quoi coulent les ruisseaux. Et quiconque après cela mécroit, vraiment il s’égare de la droiture du sentier ! » (Coran V 12). Pas de place, dit le Saint et Seigneur d’Israël, pour le mécréant d’entre les Fils d’Israël en Paradis divin.
[17] NdT : Selon la version biblique.
[18] Le latin dit : « Le pacte était le suivant : Dieu livrerait aux Israélites le pays de Chanaan pour le posséder éternellement, et le peuple obéirait à Dieu ».
[19] Ce qui précède (depuis « L'expression n'est métaphorique ») n'est pas rendu dans le latin.
[20] Angl. : by his might. Lat. : in jure Omnipotentiae, « par droit de toute-puissance ».
[21] Angl. : peculiar. C'est un des mots-clefs du chapitre. Le latin emploie ici une autre tournure (cf. note suivante), mais un peu plus loin on trouve peculium et peculiaris.
[22] Le latin dit : « Mais il règne sur certains hommes auxquels il commandait par une voix ».
[23] NdT : version biblique. Sujet avancé, le problème de la Prédestination du bien et du mal lequel est un secret divin. Le monde biblique optera, lui, dans sa grande majorité pour le libre-arbitre.
[24] NdT : au sens figuré, non au sens propre. Il était en effet un être destiné à descendre sur terre et non un être à rester dans le Paradis divin (Coran II 30).  Point inconnu du monde biblique. Point aussi qui met en évidence le problème de la Prédestination et du libre-arbitre.
[25] Nullement. Combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Dieu le Père (le Seigneur), est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[26] Nullement. Au Paradis divin, Adam était un simple saint. Descendu sur terre, il se verra élevé au rang de prophète. Il sera le premier prophète divin sur terre. Chose ignorée et inconnue du monde biblique.
[27] Le latin dit : « et le châtiant, après qu'il eût transgressé son ordre et qu'il se fût arrogé le droit de juger du bien et du mal non par le commandement de son créateur mais par son sentiment propre : il le prive en effet de la vie  éternelle dont il aurait pu jouir grâce à l'arbre de vie ».
[28] Nullement. Mais plutôt à cause de leur mécréance et de leurs fautes (Coran LXI).
[29] NdT : Ses successeurs donneront au divin Créateur des Associés, des Egaux. Ils devinrent associateurs et mécréants. Pour cela, ils seront détruits, sauf un petit nombre. La version biblique concernant le nombre de personnes qui monteront dans le bateau de Noé (sur lui la Paix !), différence de celle avancée par nos Savants et historiens.
[30] Le latin dit : « Dieu régna ensuite sur Noé et sa famille, qui, bien que n'étant que huit personnes, étaient  cependant un royaume de Dieu au sens propre ».
[31] NdT : Contrairement à l’idée reçue, le pacte divin n’a aucun rapport avec le matériel. Son Seigneur va, certes, l’éprouver (Coran II 124). Ayant accompli ces épreuves, Abraham se verra gratifier d’un rang élevé : celui de Dirigeant (Imam), d’être un Dirigeant pour les hommes. Et le pacte divin, ne touchera pas les prévaricateurs. De plus son Seigneur lui ordonnera de construire Sa maison sainte : la Ka’bah, à La Mecque (Makkah). Il le fera en compagnie de son fils Ismaël. Puis, à lui de faire une invocation spéciale pour partie de sa descendance : Coran II 126 et sv. De cette invocation naîtra le Prophète de l’Islam.
[32] NdT : version biblique.
[33] Le latin dit :« Dieu parla ensuite à Abraham (Genèse XVII, 7-8), et fit un pacte avec lui par ces mots ».
[34] NdT : comparer : Coran 132 et sv.
[35] NdT : les descendants d’Abraham (sur lui la Paix !) se verront, pour les Fils d’Ismaël attribués l’Arabie et sa capitale : La Mecque. Pour les Fils d’Israël, le Nord de l’Arabie, la province de Châm (Palestine, Liban, Syrie, Jordanie), et pour capitale Jérusalem.  Les Fils d’Ismaël (et par extension les Arabes) garderont leur territoire. Les Fils d’Israël se verront, eux : 1) chassés de la province de Châm, puis 2) verront leur province passer sous l’autorité des Fils d’Ismaël et ceci après la venue du Prophète de l’Islam, et conformément aux prophéties bibliques.
[36] L’édition de 1670 donne: Deo obedire illi, qui se alloquebatur, « d'obéir à ce Dieu qui s’adressait à lui ». Molesworth donne « qui ipsum alloquutus est », ce qui a le même sens, mis à part le passage de l'imparfait au parfait.
[37] NdT : Les promesses divines faites aux prophètes sont plus pour l’au-delà que l’ici-bas. Et elles ne touchent pas les prévaricateurs : associateurs, mécréants athées, etc. Le monde toranique, monde matérialiste, penche plus pour des biens terrestres que paradisiaques. Le monde a été créé pour tout Fils d’Adam, et l’Au-delà pour nous, pour l’Eternité de l’Eternité.
[38] Le latin n'emploie ici qu'un mot : « monumentum ».
[39] NdT : selon la Bible.
[40] NdT : Son Seigneur, en ce pacte, lui demandera qu’une seule chose : « Sois un Soumis », il dit : « Je me soumet au Seigneur des mondes. » (Coran II 131). Et Abraham enjoignit à ses enfants ; de même que Jacob : « Oui, mes enfants, Dieu a fait choix pour vous d’une religion (l’Islam) : ne mourrez point, donc, que vous ne soyez des Soumis ! » (Coran II 132).  C’était là le pacte d’Abraham (sur lui la Paix !), entre lui et ses enfants. Le pacte entre le divin Créateur et lui, c’est qu’il soit et devienne un Soumis.
[41] Ces deux dernières phrases (depuis « ce pacte comporte ») ne sont pas rendues dans le latin. Les parenthèses sont dans le manuscrit de Londres. Les éditions anglaises du XVIIe siècle ont une ponctuation injustifiable, qui subordonne à « était obligé » la proposition qui commence par « comme si ».
[42] Angl. : by pact.
[43] Ndt : le monde évangélique omettra toujours (volontairement ou par ignorance) de signaler que le renouvellement de ce pacte se fera par le Messie au Séir, lieu de la révélation de l’Évangile.
[44] NdT : à l’instar des gens Soumis (langage courant : musulmans).
[45] NdT : La circoncision est une tradition abrahamique simplement. Elle concerne tout suivant d’Abraham : du monde toranique, évangélique, coranique. Les gens de l’Evangile, via Paul, préfèrent nous parler, eux, de baptême. De circoncision du cœur, laquelle est une image biblique, selon l’exégète, qui évoque la fidélité intérieure à la Loi, supérieure au signe physique d’appartenance à la communauté israélite. (Bible. Deut. 10, 16 ; 30, 6 ; Jér. 4, 4 ; 9, 24-5 ; Actes 7, 51 ; Rom 2, 25-9, etc.) Mais la véritable circoncision n’est-ce pas celle du prépuce + celle du cœur ? Notons au passage, que l’Islam traditionnel rejette le baptême (Coran II 138). De même cette définition des « pactes » divins.
[46] NdT : L’engagement du Saint et Seigneur d’Israël avec les Fils d’Israël est celui que nous avons rappelé (Coran V 12). Puis, pour le second engagement, au Saint et Seigneur d’Israël et des mondes de révéler au monde de l’Évangile : « Et de ceux qui disent : « Nous sommes Nazaréniens (par extension Chrétiens, non Judaïsés) », Nous avons pris l’engagement. Mais ils ont oublié une partie de ce par quoi on les a rappelés. Nous avons donc suscité entre eux l’inimitié et la haine jusqu’au Jour de la résurrection. Et Dieu bientôt les informera de ce qu’ils faisaient. » (Coran V 14).
   Selon les commentateurs : Leur Seigneur veut dire : Nous avons aussi pris l’engagement des Nazaréniens à Nous obéir, à reconnaître que Nos envoyés sont véridiques et à les suivre. Or ils ont suivi en ce domaine la même voie que ceux des Juifs qui se sont égarés ; ils ont modifié leur religion, rompu les pactes et abandonné une part de ce à quoi ils étaient tenus. « Nous avons donc suscité entre eux l’inimitié et la haine jusqu’au Jour de la résurrection. » en les laissant tomber sous l’emprise de leurs passions (ahwâ’), ce qui les amena à diverger les uns des autres.
[47] NdT : le monde toranique et le monde évangélique forment à eux deux qu’un seul monde : le monde biblique. Le Nouveau pacte sera pris à Paran, en Arabie, à La Mecque, avec le Coran.
[48] A partir du renvoi 20 le latin termine ainsi l'alinéa : « Quoique le nom de roi ne se trouve pas dans ce pacte, la chose elle-même y apparaît clairement. Et le mot royaume est mis expressément dans ce pacte tel qu'il fut renouvelé plus tard par le ministère de Moïse. Quant au sacrement de circoncision, ce n'était rien d'autre que le sacrement de la fidélité, comme est maintenant, sous le nouveau pacte, le baptême ».


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
25/06/08 .

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