Croyance

CROYANCE ET MESSIANISME. 

Selon le monde biblique, idéologique et philosophique.

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Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Croyance et messianisme.

par CLAUDE BIRMAN


   Le messianisme. (suite de la page 1)

   La demande d’un roi. Version coranique.

      Ici il appartient d’attirer l’attention du lecteur sur ce qui suit. Nous savons tous qu'à une époque lointaine de l'histoire biblique, les Fils d'Israël demandèrent à un de leur prophète un roi, mais pour un but bien précis (et non mentionné dans la Bible), à savoir pour combattre dans le chemin du Saint et Seigneur d’Israël[1]. D’où cette interpellation :

   « N'as-tu pas vu[2] les grands[3], parmi les Enfants d'Israël, lorsqu'après Moïse ils dirent à un prophète à eux : « Suscite-nous un roi, pour que nous combattions dans le sentier de Dieu » ? - II dit : « Et si vous ne combattiez pas, quand le combat vous sera prescrit ? » - Ils dirent : « Et qu'aurions-nous à ne pas combattre dans le sentier de Dieu, quand on nous a expulsés de nos maisons et de nos enfants ? » - Et quand le combat leur fut prescrit, ils tournèrent le dos ; sauf un petit nombre des leurs. Et Dieu se connaît[4] aux prévaricateurs.

   Choix divin.

   Les Fils d’Israël demandèrent après Mochè (sur lui la Paix !), un roi à leur prophète de l’époque, pour qu’ils puissent combattre dans le sentier de Dieu. (Coran II 246-252). Ce roi sera de la Tribu de Benjamin. A l’origine, la prophétie revenait  à la Tribu de Lévi fils de Jacob dont dépendait les prophètes Mochè et Aaron (Haroun) (sur eux la Paix !). La royauté à la Tribu de Juda fils de Jacob dont dépendait David et Salomon (sur eux la Paix !). On a dit que la Tribu de Benjamin avait commise un grand péché. Parmi leurs mauvaises habitudes, ils s’accouplaient, en pleine rue, la journée, avec les femmes. Dieu (exalté soit-Il !) fit descendre alors sur eux Sa colère, et  leur enleva : la prophétie et la royauté. On les appela alors la Tribu du Péché.

   Et le prophète leur dit : « Eh bien, voici que Dieu a suscité Saül (Taloût) pour roi[5]. Ils dirent : "Comment régnera-t-il sur nous[6] ! Nous avons plus de droit que lui à la royauté ; et on ne lui a pas prodigué les richesses !"
   Il dit [leur prophète de leur répondre] : "Dieu, vraiment, l'a élu sur vous, et a accrut sa part quant au savoir et aussi quant au corps[7]." Et Dieu apporte Sa royauté à qui Il veut. Et Dieu est immense. Il sait.

   Signe de sa royauté.

  Et leur prophète leur dit [au sujet de leur futur roi] : "Certes, le signe de sa royauté est que l'Arche[8] va venir à vous ; il y a dedans une tranquillité[9] de la part de votre Seigneur, et les reliques de ce que laissèrent la famille de Moïse et la famille d'Aaron (Haroun). Les anges la porteront (et non les humains). Voilà là un signe pour vous, vraiment, si vous êtes croyants !" (Coran II 246. Comparer : Bible. Ex. 25 50 et s.; I. Sam. 8, 10 ; I Sam. 14 18 ; II Sam. 6 2 et sv.).

   Le fils d'Abbas a dit : "…Lorsque Moïse jeta les Tables de la Loi, celles-ci se brisèrent et une partie en fut retirée [au Ciel]. Moïse rassembla ce qui en restait et le plaça dans cette Arche ; il ne restait qu'un sixième des Tables.
   Les Amalécites, qui faisaient partie du peuple de 'Ad s'emparèrent de cette Arche. Les Anges portèrent l'Arche entre le Ciel et la Terre et les Amalécites pouvaient la voir. Puis les Anges la déposèrent près de Saül ; en voyant cela, les Amalécites acceptèrent de la rendre et la remirent en possession de Saül.
   "Lorsque les Prophètes participaient aux combats ils faisaient avancer l'Arche devant eux".

   « le signe de sa royauté est que l'Arche » Tout en rappelant l’histoire des Fils d’Israël, leur réticence à combattre dans la voie de Dieu et leur tendance à demander des preuves à leur Prophète alors qu’ils savent qu’il est véridique, Dieu rappelle à leurs descendants, les Juifs Quoraiza et Nadir de Médine, qui vivent au milieu du Prophète et de ses Compagnons, les convenances spirituelles qu’ils doivent respecter à l’égard de Son Envoyé car eux aussi l’ont déclaré menteur tout en sachant qu’il est sincère et que sa fonction prophétique est véritable.
   Or, avant qu’il ne soit suscité, ils avaient demandé son secours pour vaincre leurs ennemis[10] de la même façon que ces Fils d’Israël avait demandé à Samuel un roi pour vaincre les leurs, mais lorsqu’il leur eut fait connaître ce roi, ils le déclarèrent menteur tout en sachant qu’il était véridique.

   L’épreuve de l’eau.

   Puis, au moment de partir avec les troupes, Saül (Tâloût) dit[11] : « Voici : Dieu va vous éprouver au moyen d'une rivière : quiconque y boira, donc, n'est point des miens ; — passe pour celui qui puise un coup dans le creux de sa paume[12]. » — Ensuite, ils burent : sauf un petit nombre d'entre eux.
   Puis, lorsqu'ils l'eurent franchie, lui et ceux des croyants qui l'accompagnaient, ils dirent : « Nous voilà sans force aujourd'hui contre Goliath et ses troupes ! » — Ceux qui pensaient qu'ils auraient à rencontrer Dieu dirent[13] : « Combien de fois une bande peu nombreuse a, par permission de Dieu, vaincu une bande très nombreuse ! Et Dieu est avec les endurants. »
   Et quand ils se présentèrent devant Goliath et ses troupes, ils dirent : « Seigneur ! Déverse sur nous l'endurance et affermis nos pas et donne-nous la victoire sur le peuple mécréant. »
   Puis ils les mirent en fuite, par la permission de Dieu. Et David tua Goliath[14] ; et Dieu lui donna la royauté et la sagesse[15], et lui enseigna ce qu'il voulut[16]. Et si Dieu ne repoussait pas les gens les uns par les autres[17], certes la terre serait corrompue[18]. Mais Dieu est plein de grâce pour les mondes.
   Voilà les signes de Dieu, que Nous te récitons[19] avec vérité. Et tu es, certes oui, du nombre des envoyés. (Coran II 246-252).

   Voilà les signes de Dieu, que Nous te récitons… Selon les commentateurs[20] : Dieu, que Son Invocation soit exaltée, veut dire ceci : ces versets dans lesquels Dieu vient de rappeler l’histoire de « ceux qui sont sortis par milliers de leur demeure par crainte de la mort (Coran II 243), l’histoire du « Conseil des Fils d’Israël, quand postérieurement à Moïse, ils demandèrent à leur Prophète de leur envoyer un roi » (Coran II 246), et tous les autres versets jusqu’au passage « Dieu est le Maître de la Grâce à l’égard des mondes », constituent Ses arguments, Ses enseignements et Ses preuves.
   En d’autres termes, Dieu veut dire ceci : ô Mohammad, par ces arguments Je te fais connaître Ma Toute-Puissance :
   - J’ai eu la Capacité de faire mourir en un seul instant ceux qui fuyaient la mort [l’épidémie de peste] et qui étaient des milliers, et J’ai eu la Capacité de les faire revivre après.
   - J’ai eu la Capacité d’instituer Saül comme roi des Fils d’Israël alors qu’il n’était qu’un porteur d’eau ou un tanneur et qu’il n’appartenait pas à la maison qui détient la royauté, et J’ai eu la Capacité de lui ravir cette autorité par suite de sa désobéissance à Mes ordres et de confier sa royauté à David qui, lui, M’obéissait.
   - J’ai eu aussi la Capacité d’apporter Mon soutien aux compagnons de Saül, pourtant faibles et peu nombreux et de leur donner la victoire sur Goliath et les siens, qui étaient pourtant bien plus puissants et plus nombreux.
   C’est ainsi que ces Versets serviront d’arguments contre les Gens des deux Livres, la Thora et l’Evangile, qui nient Mes Bienfaits, s’opposent à Mon Ordre et veulent dissimuler et nier la vérité de Mon Envoyé ; ils connaissaient les évènements cachés[21] que Je te rapporte dans ces versets et ils savaient que de telles informations ne peuvent venir que d’auprès de Moi et que tu n’as pas pu les inventer ou les forger de toutes pièces car tu es un « ²illettré² ; tu n’es pas de ceux qui ont lu les Livres sacrés en sorte que ton affaire pût leur paraître douteuse et qu’ils pussent prétendre que tu as appris ces choses auprès de l’un de leurs émissaires.
   Ces versets sont donc des arguments contre eux, Je te les communique « en toute vérité », c’est-à-dire avec la certitude de la vérité telle qu’elle est, sans ajoût ni altération ni modification en quoi que ce soit.

   « Et tu es, certes oui, du nombre des envoyés. » : c’est-à-dire : tu es un Envoyé dont on suit l’exemple pour M’obéir, tu dois donc préférer Me satisfaire que de satisfaire ta passion : en cela suis la voie des Envoyés qui t’ont précédé, qui ont agi suivant Mon ordre en préférant Me satisfaire que de satisfaire leurs passions ; toutes les choses attrayantes et désirables de ce monde ne les ont pas fait changer de voie contrairement à Saül qui donna la préférence à sa passion et à sa royauté sur ce qui est auprès de Moi et qui est destiné aux ² Saints détenteurs de Mon autorité² : mais toi, ô Mohammad, tu préfères Mon Odre comme l’ont préféré les Envoyés qui t’ont précédés. [explicit]. 

   Selon Claude Birman dans son exposé (selon la version biblique) : 

     « Lors de la première onction d'un roi dans la Bible, celle de Saûl, « Samuel prend une fiole d'huile et la répand sur sa tête, il l'embrasse, et lui dit : Oui, le Seigneur ne t'a-t-il pas oint (messie, selon Chouraqui) comme guide sur sa possession [ou son domaine] ? » (I Samuel 10,1).
     Dans le langage biblique le peuple d'Israël appartient à Celui qui l'a sorti d'Egypte, non pas dans son seul intérêt, mais pour témoigner de la valeur universelle de l'Alliance du Sinaï[22]. Ainsi, dans le récit de l'Exode, le peuple hébreu se constitue comme un peuple conscient de lui-même[23], par un pacte collectif d'allégeance à la loi du Sinaï[24], avant tout pouvoir politique, à la manière de la fameuse théorie du Contrat social de Jean-Jacques Rousseau[25]. Ensuite, quand il veut un roi pour le défendre, ce roi est roi par une délégation de souveraineté et non pas par tyrannie[26]. Et le peuple ne se choisit pas tout seul un roi, il demande au prophète, Samuel, de l'éclairer, de reconnaître qui mérite d'être roi, non pas seulement pour le peuple, mais aussi selon l'alliance avec le dieu d'Israël. Le roi doit régir le peuple sans l'asservir, mais aussi servir l'Alliance sans la trahir, et assurer ainsi, si l'on peut dire, la messianité du peuple lui-même. Il doit assurer le fait que le peuple témoigne de l'Alliance du Sinaï[27] et ne serve pas, comme lors de l'épisode du Veau d'or, ses seuls intérêts. Entre ces quatre instances que sont la référence à l'alliance du Sinaï, l'autorité du prophète, les attentes du peuple, et la mission du roi, se jouent et se nouent de complexes relations d'allégeance et de responsabilité[28]. Les réticences de Samuel (I Samuel 8), puis l'échec de Saul, rendent admirablement compte de la difficulté d'accorder ces exigences :
    Saul dit à Samuel : « J'ai péché, car j'ai transgressé la parole de lahvé et tes ordres. Je craignais le peuple et j'ai cédé à sa voix » (I Samuel 15,24).
    Ce récit sacerdotal rappelle que céder à la voix du peuple, c'est céder à la tentation de faire de l'alliance l'instrument et la justification d'une politique de puissance[29], quand c'est au contraire cette puissance qui a pour raison d'être de témoigner de l'alliance. C'est pourquoi le beau récit qui présente l'onction de David insiste sur la priorité de la fidélité par rapport à toute autre forme plus apparente de capacité de commandement. De même que Samuel avait remarqué Saul :
     « II dépassait tout le peuple de l'épaule[30] » (I Samuel 10,23), de même, lorsqu'il lui cherche un successeur chez Jessé, il est à nouveau tenté de se fier aux apparences[31] :
     « Lorsqu'ils furent entrés et qu'il vit Eliab (l'aîné de Jessé), Samuel dit : "Certainement l'oint de lahvé est devant lui". Et lahvé dit à Samuel : "Ne prends pas garde à son aspect et à la hauteur de sa taille, je l'ai écarté : car ce n'est pas comme l'homme voit que Dieu voit. L'homme voit le visage mais lahvé voit le cœur" » (I Samuel 16,6-7).
    Aucun des sept fils présents de Jessé ne convient, et c'est le petit dernier, le pâtre des brebis, qu'il faut aller chercher :
     « lahvé dit : "Lève toi, oins-le, car c'est lui". Samuel, ayant pris la corne d'huile, l'oignit au milieu de ses frères, et l'esprit de lahvé fondit sur David à partir de ce jour et dans la suite. » (Ib. 16,12,13).
    C'est David qui par la suite fait transporter l'arche d'alliance[32] à Jérusalem, « en joie » et en dansant « de toute sa force[33] » (II Samuel 6,12-14), plaçant son royaume sous le signe du monothéisme et lui assurant par là une unique pérennité : celle d'une réussite originelle exemplaire de l'articulation entre le sens de l'universel et une expérience sociale heureuse particulière. C'est à partir du bonheur de cette réussite modeste mais infiniment prometteuse pour l'avenir, et en vue de sa mémoire sans doute, que les récits bibliques ont pu être rassemblés, composés et diffusés. Ils témoignent de la possibilité réelle d'une effectivité de l'alliance, propre à contourner les obstacles de la pensée mythique et les impasses des pratiques utopiques. 

   L'espoir[34] prophétique

     Cependant, dans l'histoire, la mémoire, et le récit, le royaume de David n'est qu'une esquisse, fragilisé par les tiraillements intérieurs d'une population encore immature et la brutalité de l'hostilité extérieure. Il ne tarde pas à se scinder en deux entités séparées : Israël au Nord, soucieux d'ouverture au monde jusqu'à l'oubli de soi, et Juda au Sud, soucieux du maintien de son identité propre jusqu'au repli sur soi. Et cette désunion s'achève en double destruction. C'est ce que résume l'adage talmudique suivant lequel :
     « Israël n'a plus de Messie parce qu'il a été dévoré par les hommes de la génération d'Ezéchias », le dernier grand roi de Juda (cf. II Rois l8,5).

   Le messianisme du monde toranique.

     Et que devient alors le messianisme ? La perte de la souveraineté nationale du peuple d'Israël fait d'abord son malheur, mais compromet aussi son témoignage en faveur de la signification universelle de l'Alliance du Sinaï et du Décalogue. De là, une puissante nostalgie, portée au langage dans les Lamentations. De là, l'extravagance de mille et un « faux messies » pathétiques, et l'émotion que la tradition rabbinique s'attache à canaliser pour la convertir en patience : si le peuple d'Israël ne vit pas que pour lui, ses faillites politiques ne sont que des épreuves, douloureuses, mais aussi purificatrices que désespérantes. Le messianisme revit donc dans les textes prophétiques, comme une écriture de l'espoir. La force de conviction des prophètes[35] s'explique par leur conscience de la signification universelle de la présence d'Israël au monde : il n'a pas le droit de disparaître, il doit renaître pour témoigner[36].
     À l'époque où commence le déclin national, vers la fin du VII° siècle, Isaïe annonce le roi messie à venir[37], transfiguré en justicier idéal[38] :
     « Une pousse sortira du tronc de Jessé[39], et de ses racines croîtra un rejeton. Sur lui reposera l'esprit de lahvé, esprit de sagesse et d'intelligence, esprit de conseil et de force, esprit de connaissance et de crainte de lahvé... Il jugera les petits avec justice et rendra des arrêts équitables pour les humbles de la terre... La justice sera la ceinture de ses hanches et la loyauté la ceinture de ses reins » (Isaîe 11,1-5).
     Et après le désastre de Juda et la déportation à Babylone[40], au VIe siècle, Ezéchiel professe sa vision de la résurrection des morts, qui annonce la renaissance de son peuple[41] :
     « Alors il [lahvé] me dit : Fils de l'homme, ces ossements c'est toute la maison d'Israël. Voici qu'ils disent : "Nos os sont desséchés, notre espoir (tikva) est perdu, c'en est fait de nous". C'est pourquoi prophétise et dis-leur : "Ainsi parle Adonaï lahvé : Voici que je rouvre vos tombeaux, et je vous ferai remonter de vos tombeaux, ô mon peuple, et je vous ramènerai sur la terre d'Israël. Et vous reconnaîtrez que je suis lahvé quand j'aurai ouvert vos tombeaux et quand je vous aurai fait remonter de vos tombeaux, ô mon peuple ! Je mettrai mon esprit en vous, vous vivrez et je vous assoirai sur votre sol et vous reconnaîtrez que Moi lahvé, ce que j'ai dit, je l'ai fait", dit lahvé. » (Ezechiel 37,11-14).
     Ces versets vigoureux ont eu un immense retentissement et sont sans doute à l'origine de la thématique de la résurrection dans la liturgie juive et chrétienne. [explicit]

   Autre version des faits.

   Cette version n’a rien de commun avec ce qui vient d’être dit. Pour preuve :
   Au divin Créateur de révéler à Son sceau[42] : « N'as-tu pas vu[43] ceux qui sortirent de leurs demeures, — il y en avait des milliers,— par crainte de la mort[44] ? Puis Dieu leur dit : « Mourez ! » Après quoi II les rendit à la vie. Dieu est plein de grâce, vraiment, envers les gens ; mais la plupart des gens ne sont pas reconnaissants.
   Wahb fils de Manbah a dit : « Dans une période difficile, une terrible épreuve s’abattit sur certains Fils d’Israël. Ils s’en plaignirent en disant : « Si seulement nous pouvions mourir, nous nous reposerions de ce que nous subissons maintenant ! »
   Dieu inspira alors Ezéchiel[45] : « Ton peuple se lamente à cause de l’épreuve qui les frappe. Ils prétendre souhaiter mourir pour être tranquilles. Mais quel repos trouveront-ils dans la mort ? Pensent-ils que Je ne suis pas capable de les ressusciter après la mort ? Va vers tel cimetière [que Dieu lui indiqua alors] ou se trouvent quatre mille tombes ».
   « Tiens-toi au milieu d’eux et appelle-les »
   Or les ossements de ces morts avaient été dispersés par les oiseaux et les fauves. Ezéchiel les appela : » O ossements ! Dieu vous ordonne de vous rassembler ! » ; et les ossements de chaque homme se rassemblèrent.
   Ezéchiel appela une seconde fois : « O ossements, Dieu vous ordonne de vous vêtir de chair » ; et ils se revêtir de chair puis de peau et redevinrent des corps.
   Ezéchiel appela une troisième fois : « O âmes ! Dieu vous ordonne de revenir dans vos corps ». Ils se levèrent alors avec la permission de Dieu et Le magnifièrent en proclamant d’une seule voix qu’il est le plus Grand ! »

   Dieu est plein de grâce, vraiment, envers les gens. C’est Dieu qui détient toutes les grâces qu’Il accorde à Ses créatures : Il leur fait voir la Bonne direction, leur accorde des bienfaits multiples de même que c’est Lui qui leur accorde la vie comme Il a rendu la vie à ceux qui sont mentionnés dans ce verset. Que les êtres sachent que c’est Lui qui détient toute chose dans « Sa Main », qu’ils s’en remettent donc à Son Décret, qu’ils ne forgent pas de vains espoirs en ²un Autre² que Lui et ne prennent nul ²Autre² que Lui pour Dieu.

   Conclusion.

   Pas de « retour » ici en Terre promise, puisque les Fils d’Israël et les Judaïsés vivront cette épreuve en leur terre même et non à l’étranger. Et Dieu est plus Savant ! Le (ou les) falsificateur(s) ne voudrai(en)t-ils pas justifier ce qui n’est pas à justifier ? Les Fils d’Israël ne croient pas en une résurrection des morts. Seule, pour bon nombre d’entre eux, cette vie les intéresse. Et pour preuve supplémentaire les miracles que le Messie fils de Marie, leur messager fit, en son temps, dont la résurrection des morts. Ne le prirent-ils pas pour un magicien, un nécromancien… Sa mère une magicienne… Quant aux gens de l’Evangile, bien qu’ils crurent en ses miracles, ils le prirent, eux, pour une divinité ou le fils de celle-ci ! Et à notre époque qui sont et celles qui, parmi le monde biblique dont ceux d’Europe ; croient avec certitude en la Résurrection ? D’où leur slogan auprès des gens dont les jeunes : profiter de la vie car il n’a que celle-ci !

   Disparaître ! Pourquoi ? 

   Les gens de la Torah mise toujours sur un messie davidique. Un messie qui viendra et aura les attributs d’un roi, mais non ceux d’un prophète. Il rêve d’un âge d’or qui serait proche. Le monde de la Synagogue tente toujours, tant bien que mal, de justifier sa raison d’être face à une opinion publique qui n’est pas très convaincue. Certes, le monde toranique comme celui de l’Evangile ne doit pas disparaître. Il doit être, au contraire, présent pour le « retour » du Messie fils de Marie sur terre. Il prouvera au premier qu’il n’est pas mort par strangulation ou sur une croix ou d’une toute autre façon. Au second, qu’il est un humain, un esclave, un prophète et un messager du Saint et Seigneur d’Israël et des mondes. Le Sceau des Prophètes d’Israël. (à suivre)  


[1] Combattre pour la religion : la guerre sainte.
[2] O Mohammad, grâce à la science que Je t’ai enseignée, n’as-tu pas vu avec ton cœur… ?
[3] Le Conseil [des notables].
[4] Dieu se connaît aux... Litt. : Dieu est connaisseur des...
[5] Bible. « Saûl est désigné comme roi par le sort, à Mitspa, contre la volonté de Dieu » (1 Samuel VIII et X 17-27) ; « Jahveh ordonne à Samuel d'oindre roi Saûl (dans le pays de Tsouph, cf / Samuel IX 5), pour sauver le peuple de l'oppression philistine » (1 Samuel IX 1-X 16) ; « Saûl, simple laboureur, est proclamé roi à Guilgal, après la victoire que, chef improvisé, il a remportée sur les Ammonites » (1 Samuel XI). « Aucune conciliation n'est possible entre ces trois traditions », dit Montet. Amalgame de différents récits ! Comparer 1 Samuel Vlll 5, et X. Aussi selon le professeur Hamidullah : Cette histoire de Samuel est importante pour la constitution islamique : le roi en présence du prophète ne représente en rien la laïcité ! tous deux sont des « fonctionnaires » assujettis à la loi divine ; la division des attributions vient du manque d'un individu qui réunisse toutes les qualités requises du roi et du Prophète.
[6] Saül, rappelons-le, était issu de la tribu de Benjamin fils de Jacob, or cette tribu ne détenait ni la royauté ni la prophétie.
[7] D’après le fils de Zaid le surcroît de science de Saül correspondait à l’inspiration qu’il reçut de Dieu et le surcroît de corps au fait qu’il avait une taille plus haute et qu’aucun homme de son peuple ne reçut une taille semblable.
[8] L’auteur de la lettre aux Hébreux (Bible 9/4) note que l’arche contenait : « une urne d’or contenant la manne, le rameau d’Aaron (Haroun) qui avait fleuri et les Tables de l’alliance ».  On lit cependant dans la Bible (I Rois 7/9) : « Il n’y avait rien dans l’arche, sauf les deux Tables de pierre que Moïse y déposa à Horeb ». Cette arche avait été construite par Moïse sur l’ordre de Dieu (Bible. Ex. : 26/10-22) : elle est appelée « l’arche de Dieu » (Bible. I Sam. 3/3) ; « l’arche sainte » (Bible. II Chron. 37/3). Les Philistins s’en emparèrent au temps de Samuel et du prophète Elie (I Sam. 4/17) ; ils la renvoyèrent, sept mois plus tard, traînée par des vaches mystérieusement guidées (Bible. I Sam. 6) ; elle fut ensuite rapportée à Jérusalem sous le règne de David (Bible. Sam.  6 ; cf. I Chron. 13 et 15. L’épisode coranique rapporté ici, note l’orientaliste D. Masson, rappelle en outre le récit du Ier Livre de Samuel (6) et qui se situe une cinquantaine d’années avant l’onction de Saül.
   Il est nécessaire d’attirer ici l’attention sur le point suivant : bien qu’on emploie le terme « tâboût » (coffret, arche) ; il semble toutefois qu’il s’agisse de deux choses différentes. En effet, l’Arche dit d’Alliance, telle qu’elle est mentionnée dans la Bible (Ex. : 37/1-9) est sans conteste de faction humaine. Alors que l’Arche mentionnée dans le Coran et les commentaires est d’origine céleste. Preuve de falsification et que les gens du monde toranique n’y ont pas cru. D’où pour eux de faire construire une Arche par les mains même de Moïse.
[9] sakinah, en arabe, chekhina, en hébreu.
[10] Voir Coran II 89.
[11] Selon Pierre Godé : Ce passage rappelle l’épreuve que Dieu ordonna à Gédéon d’imposer à ses troupes (Bible. Juges 7, 4 à 7). Mais contrairement à ce que prétend Blachère, le Coran n’attribue pas à Saül « l’épreuve à laquelle, dans la Bible, Gédéon soumet ses soldats ». L’épreuve imposée par Gédéon est même l’inverse de celle-ci puisqu’il retient parmi les siens « ceux qui laperont l’eau avec la langue » et que ceux qui s’agenouilleront pour boire doivent s’en retourner chez eux. Bien que les deux épreuves discriminatoires présentent des points communs et soient opérées « par l’eau », elles correspondent à deux moments traditionnels différents et une analyse serrées des deux textes, biblique et coranique, révèlerait que toute confusion est impossible.
[12] Selon Soddiyy : « Lorsque l’Arche et ce qu’elle contenait fut revenue dans les rangs de Saül, ils [les Fils d’Israël] reconnurent la fonction prophétique de Samuel et acceptèrent la royauté de Saül.  Ils étaient quatre-vingt mille et partirent avec lui [contre les Philistins]. [Parmi les adversaires] Goliath était le plus grand et le plus fort. Il s’avança seul devant l’armée, car ses compagnons ne voulaient pas le rejoindre tant qu’il n’aurait pas vaincu lui-même l’adversaire qui le défierait.
   Lorsque l’armée [des Fils d’Israël] s’ébranla, Saül leur dit : « Dieu mettra à l’épreuve près d’une rivière. Quiconque boira de son eau ne sera pas des miens ; par contre sera des miens celui qui se sera contenté de ce qu’il aura puisé une fois dans le creux de la main. » Par crainte de Goliath beaucoup burent de son eau ; il n’y eu que quatre mille combattants qui traversèrent la rivière et soixante-seize mille qui revinrent sur leur pas. Ceux qui avaient bu [abondamment] restèrent assoiffés mais ceux qui ne s’étaient contenté que de l’eau puisée une fois au creux de main furent désaltérés ».
[13] Ceux-là obéissaient vraiment et c’étaient de véritables croyants.
[14] Sur David et Goliath, voir Bible. I Samuel : XVII.
[15] C’est-à-dire que Dieu lui donna le pouvoir temporel (sultan) et la prophétie.
[16] C’est-à-dire [en particulier] la science de la fabrication des armures selon le verset : « Nous lui avons appris, pour vous, la fabrication des cottes de mailles qui vous protègent contre les coups que vous portez les uns les autres… » (Coran XXI 80).
[17] C’est-à-dire : s’Il contenait pas le corrupteur et le dépavé par l’intermédiaire de l’homme pieux.
[18] C’est-à-dire que ses habitants périraient.
[19] Que Nous te récitons (ô Muhammad).
[20] Voir à ce sujet Tabari. Commentaires.
[21] Pierre Godé de noter : Ces évènements étaient cachés ou inconnus des Arabes de l’Ignorance (Jâhiliya) qui ne connaissaient pas les deux Livres et ne s’y intéressaient d’ailleurs pas. Contrairement à ce que prétendent certains historiens qui n’hésitent pas à interpréter de la façon la plus tendancieuse et la moins scientifique certains évènements de la jeunesse du Prophète pour justifier leur théorie, celui-ci n’avait jamais été, avant sa Mission, en rapport avec les Gens du Livre, chrétiens ou juifs, et les rencontres occasionnelles mentionnées dans la 'Sira' (histoire sainte) ne peuvent être interprétés comme constituant des rapports suivis laissant entendre par là que Mohammad aurait reçu à ces occasions quelque enseignement. Par contre, il est probable qu’il ait eu des rapports avec certains 'représentants' de l’ancienne tradition, authentique et non déviée, d’essence monothéiste, d’origine abrahamique. Certains de ces ²représentants² fermement attachés au culte véritable pouvaient être les ²énergiques² (hums) dont il est question dans les commentaires (Coran II 189)2 et II 198-199)4 ., et le Prophète lui-même reconnaissait être un ²énergique² (hums)...
[22] Nullement. Mais pour témoigner de leur patience face aux souffrances qu’ils subirent. Secundo : qu’une seconde Torah est à attendre : le Coran.
[23] Pas tellement puisqu’une fois libéré d’Egypte, il adorera un autre dieu, en l’occurrence sous forme d’un veau ! ?
[24] Qu’il transgressera et auquel pourtant il sera infidèle. Ajouter à cela, l’obtempération aux ordres divins. L’acceptation des lois contenues dans la Torah, tout cela se fera dans la douleur, car dans un premier temps, le peuple refusera catégoriquement ces lois. D’où le récit de la Montagne contesté par les gens du monde toranique. Récit qu’on retrouve pourtant partiellement chez certains commentateurs juifs.
[25] lequel ne peut-être une référence pour nous. Très apprécié dans le monde biblique. Pour preuve : Dans « Paris, capitale des religions » : Mais, pour Israël, quatre noms surtout dominent […]. (Et de citer  successivement Moïse, Josué, Rousseau et Napoléon).
   (…) c’est Rousseau, avec ses deux phrases immortelles, avec ses deux paroles de feu sur Moïse et Israël, c’est Rousseau, père de la Révolution, et inspirateur de Mirabeau et de la Constituante, c’est l’esprit de Rousseau qui, en 1791, fait conférer à Israël, paria de l’Europe, ses droits civiques et politiques, c’est-à-dire son émancipation, en France d’abord, et, peu à peu, ensuite, par contagion, en Europe et dans le monde entier !
   Et c’est Napoléon, fondateur de l’Empire, qui, en 1807, ressuscite le Grand Sanhédrin, et confère à Israël son statut dans le monde moderne.
   […] Oui, c’est par la voix de Moïse et l’épée de Josué, que, jadis, Jéhovah, a fait alliance avec Israël et lui a promis en droit l’Empire de la Terre.
   Mais, c’est seulement par le verbe de Rousseau et le geste de Napoléon que, de nos jours, Jéhovah a tenu sa promesse à Israël et lui a permis en fait la Conquête du Monde, pour étendre au monde entier la Loi du Décalogue, c’est-à-dire pour faire régner Dieu, grâce au geste des Francs ! (Op. cit.).
[26] Les Fils d’Israël avaient certes demandé à Samuël un roi pour vaincre les leurs, mais lorsqu’il leur eut fait connaître ce roi, ils le déclarèrent menteur tout en sachant qu’il était véridique. L’histoire biblique est donc une histoire tronquée.
[27] encore faut-il comprendre ce que cela signifie.
[28] Pour seulement les Fils d’Israël et les Judaïsés.
[29] Et surtout de justification d’une désobéissance aux ordres divins. Le refus de faire Sa volonté.
[30] D’où le nom de Taloût : grand de taille.
[31] Version biblique des faits. L’authenticité restant à prouver.
[32] Version biblique et rabbinique des faits. Nous avons vu la différence entre l’Arche biblique et l’Arche d’origine céleste, et l’impossibilité de la faire transporter par des humains.
[33] Version biblique. L’authenticité restant à prouver. Le monde rabbinique fera dire et faire aux prophètes des choses qui sont inexactes, fausses et inacceptables de la part d’un prophète. De plus, celui-ci ne reconnaît pas David et Salomon comme prophètes du Saint et Seigneur d’Israël. Ils ont ainsi changé la parole du divin Législateur. Tronqué leur histoire.
[34] Ne dit-on pas que l’espoir fait vivre !
[35] Lesquels ont tous témoigné que le messia annoncé dans les Ecritures, serait le sceau de la Prophétie, le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !).
[36] Pour renaître encore faut-il croire en la Résurrection. De même que le sceau de la Prophétie était bien le messia, le Prophète attendu des Ecritures. Dans ces deux cas, le monde toranique s’est plutôt écarté de la voie.
[37] Un roi messie non prophète. Selon Rachi : « A partir de David, ce sont les Exilarques qui commanderont le peuple avec leur spectre. Car ils seront nommés par le roi. » Selon E. Munk (Bible. Gén. 49:10) : « ...Ce qui, en revanche, peut paraître dubitatif, c’est la portée du Patriarche a lui-même voulu donner à sa phrase. S’agissait-il d’un pronostic de l’évolution future ou d’un ordre impératif qui instituait la tribu de Juda en « tribu royale » à l’exclusion des autres tribus ? Cette opinion est celle de Maïmoune (...) et de Nahmanide, pour qui la souveraineté des rois issus d’une autre tribu que celle de Juda représente un acte illicite d’usurpation. Aussi cette souveraineté ne fut-elle généralement que d’une portée passagère. Tel fut le cas de la dynastie des Hasmonéens, descendants des Lévites, dont le règne s’effondra dans le déshonneur au bout de quelques générations. (Elle s’était rendue coupable, en outre, du cumul des fonctions sacerdotales et royales, ce qui est contraire à la loi exprimée à Nbr. XVIII, 7).
   Mais R. Nissim de Gerondi objecte que si les paroles du Patriarche équivalent à un commandement, il faudrait admettre que tous les rois du royaume d’Israël furent usurpateurs, et que, d’autre part, son ordre ne fut jamais pleinement exécuté sauf à l’époque de David et de Salomon qui régnèrent sur les douze Tribus. Ainsi conclut-il que ces paroles ont le caractère soit d’une prophétie soit d’une bénédiction qui se rapporte à une époque de souveraineté nationale (ce qui met en cause les rois hasmonéens) et qui n’envisage que la période historique « à partir de David » (cf. Rachi), c’est-à-dire à partir du règne de Juda (ce qui met le règne de Saül hors d’atteinte). Désormais, le spectre n’échappera plus jamais entièrement à Juda (...). Les Tossaphistes estiment que notre phrase a la signification d’une bénédiction (Yoma, 26 a) dont l’effet n’a cependant été que partiellement atteint en raison de l’indignité de certains représentants de la lignée davidienne (II Sam. 7)... »
[38] Prophétie à attribuer en fait non à la descendance de David, mais à celle d’Ismaël, fils d’Abraham (sur eux la Paix !).
[39] De là cette croyance rabbinique que le Messie des Ecritures doit nécessairement être de descendance davidique.  Dans l'Evangile de Barnabé, on a aussi soulevé ce problème. Aussi, on nous dit :
   "Jésus reprit alors : "Et le messager de Dieu, quand il viendra, de quelle race descendra-t-il ?" Les disciples répondirent :"De David." Alors Jésus dit : "Vous vous trompez, car David en esprit l'appelle "seigneur" en disant :"Dieu a dit à mon seigneur : assieds-toi à Ma droite jusqu'à ce que Je fasse de tes ennemis l'escabeau de tes pieds. Dieu établira ton spectre qui dominera au milieu de tes ennemis." Si le messager de Dieu, que vous appelez Messie était fils de David, comment David l'appellerait-il seigneur ? Croyez-moi, c'est en vérité que je vous dis : la promesse fut faite au sujet d'Ismaël, et non pas d'Isaac." (43)
[40] à la lumière du Coran, ces évènements semblent bien se passer bien avant. Et Dieu est plus Savant !
[41] Nullement. Ces derniers ont peine à croire en la Résurrection. Voir ce qui est dit ci-joint.
[42] Allusion aux évènements en Ezéchiel Bible : 37. Voir aussi : 20-24.
[43] c’est-à-dire : ne sais-tu pas, ô Mohammad ? Il s’agit ici, selon les commentateurs, d’une vision du cœur et non une vision des yeux car le Prophète n’a pas vécu à l’époque de ceux dont il est question ici. La vision du cœur désigne ici la connaissance.
[44] Selon Hilâl fils de Yasâf qui précise : « …Les riches, les nobles, les pauvres et les gens du commun sortirent tous ensemble pour fuir la peste… »
[45] Hazqîl. Prophète biblique.


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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25/06/08 .

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