Croyance

CROYANCE ET MESSIANISME. 

Selon le monde biblique, idéologique et philosophique.

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Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Croyance et messianisme.

par CLAUDE BIRMAN


La mission de convier les créatures au Sentier divin, à la Maison de la Paix : le Paradis divin, une priorité pour la Communauté islamique universelle.

Exposé.

   Le messianisme.

   Croyance et messianisme[1] est un sujet développé par Claude Birman. Il mettra en avant plusieurs choses dont le messianisme lequel devra déboucher, selon lui, sur le droit universel.

   Nous dirons : Trois religion traitent de ce sujet. 1) le Judaïsme, 2) Le Nazarénisme (ou le Christianisme), 3) la Soumission ou l’Islam.

   - Pour le Judaïsme, le Messie des Écritures anciennes n’est pas encore venu.

   - Pour le Nazarénisme, il est venu en la personne du fils de Marie.

   - Pour l’Islam traditionnel, le messia[2] ou le Prophète attendu mentionné dans les Écritures anciennes est venu en la personne du prophète Mohammad (sur lui la Paix !).

   Alliance divine. Pacte.

   On a dit que le Saint d'Israël avait contracté une alliance avec les Fils d'Israël, par la bouche de Moché (sur lui la Paix !), leur prophète, en disant :
   "Je vais, certes, envoyer d'entre les Fils d'Ismaël un prophète illettré. Celui donc qui l'aura suivi et confirmé la lumière (le Coran) avec laquelle il est venu, Je lui pardonnerai son péché et le ferai entrer dans le Paradis, et lui accorderai de salaire : deux salaires."

   Abd Allah fils de Salam dit à son neveu et Salamah : Vous savez que Dieu a dit dans la Thora : "Je vais envoyer des Fils d'Ismaël; un prophète du nom d'Ahmad. Celui donc qui aura cru en lui, se sera (bien) guidé. Et celui (par contre) qui aura mécru en lui, sera, lui, maudit." 

   Dans la Bible n'est-il pas écrit :
   "C'est ce que tu as demandé... le jour de l'assemblée". (Comparer : Ex. 19: 17; Dt. 9: 10; Coran II 63; VII 154-158).

   De même :

   "ton Dieu, te susciteras du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète tel que moi : vous l'écouterez. C'est ce que tu as demandé à l'Éternel, ton Dieu, en Horeb, le jour de l'assemblée,..." (Dt. 18: 15-16; Nb 12: 6-8; Mt. 17: 5; Je. 1: 45, 6: 14; Act. 3: 22-23, 7: 37).
   "Vous l'écouterez" cela correspond à la Parole divine : "O Fils d'Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés. Et remplissez Mon pacte ; Je remplirai votre pacte. Et c'est Moi que vous devez redoutez." (Coran II 40).

   Selon le fils d’Abbas : « Acquittez-vous de l’obéissance que Je vous ai ordonné et gardez-vous de la désobéissance que Je vous ai interdite, à l’égard du Prophète [Mohammad] et d’autres prophètes ; Je tiendrai Mon engagement à votre égard, c’est-à-dire Je serai satisfait de vous et vous ferai entrer au Paradis ».

   De même : «  « et c’est Moi que vous devez redoutez » c’est-à-dire : « redoutez que Je ne fasse descendre sur vous des châtiments comparables à ceux que J’ai fait descendre sur certains de vos ancêtres : les métamorphoses et d’autres châtiments que vous connaissez » .

   En clair, c’est comme si le Seigneur des mondes leur disait : c’est Moi que vous devez redouter et craindre ô vous, ceux d’entre les Fils d’Israël, qui avez négligé l’engagement pris avec Moi et qui déclarez mensonger Mon prophète alors que J’avais conclu une Alliance avec vous, par les Livres que Je vous ai révélés par l’intermédiaire de Mes prophètes ; cette Alliance impliquait que vous crussiez en ce prophète et que vous le suiviez. Sinon, si vous ne vous repentez pas et si vous ne revenez pas vers Moi en suivant ce prophète et en reconnaissant la Vérité de ce que J’ai fait descendre vers lui, J’abattrai sur vous un châtiment comparable à celui infligé aux hommes qui vous ont précédés et qui ont refusé Mon ordre et traité Mes envoyés de menteurs.

   Enfin, concernant le droit universel, n’est-il pas connu depuis plus de 14 siècles ? Encore faut-il le re-connaître !

   Alliance du Sinaï.

Dans les bénédictions des Tribus par Moché (sur lui la Paix!), n'est-il pas écrit :

   "L'Eternel est apparu du haut du Sinaï,
   a brillé sur le Seïr, pour eux !
   S'est révélé sur le Mont Paran,
   a quitté les saintes myriades qui l'entourent,
   dans Sa droite une loi de feu[3], pour eux !
   Ils te sont chers aussi, les peuples; tous leurs saints,
   Ta main protège : mais eux se sont couchés à tes pieds,
   ont recueilli ta propre parole..." (33: 1-4)

   Dans son commentaire, Rachi, nous dit :
   "Il a brillé du Seïr, pour eux."
   Il s'est adressé d'abord aux enfants d'Esaü pour leur offrir la Tora, mais ils l'ont refusée.
   "Il a resplendi pour eux de sur le Mont Paran."
   Car Il est allé là et l'a offerte aux enfants d'Ismaël, ils l'ont refusée (?).

   Dans une autre version :

   "Le Maître s'est présenté du Sinaï[4],
   est réapparu pour nous, du Seïr[5],
   Il s'est présenté des montagnes de Paran[6].
   Il a avec Lui, des milliers de gens de bien.
   Il a avec Lui, un Livre enflammé[7].
   Il est le sceau des générations.
   L'ensemble des gens de bien sont dans sa poignée.
   Celui qui s'est approché de ses pieds, il lui verse de sa science."

   Description du messianisme.

   Selon Claude Birman : « Le messianisme[8] est une croyance dont la compréhension suppose d'en considérer l'origine, le développement et l'actualité. Son origine historique est un rite d'onction, c'est-à-dire l'acte de verser de l'huile sur la tête du nouveau roi, attesté dans les sociétés du Proche-Orient antique, il y a trois mille ans[9]. Il s'apparente aux libations d'huile en général. L'huile adoucit, protège, réchauffe, nourrit, éclaire. Le roi[10] assure la paix, la paix civile, la prospérité, la civilisation, la culture, c'est-à-dire le bien du peuple qui lui confie le pouvoir. Repris par les Hébreux[11] (I Samuel 2,35), ce rite est sublimé par le monothéisme[12] : l'onction du roi d'Israël par le dieu[13] d'Israël ne concerne plus le seul bien d'un peuple particulier, mais, par la conservation du peuple de l'Alliance du Sinaï[14], la présence au monde d'un message de paix à toute l'humanité[15]. C'est en ce sens que les prophètes bibliques l'ont compris, associant toujours l'« espoir » d'un nécessaire renouveau d'Israël[16], après ses désastres nationaux, avec l'exigence d'une paix mondiale et d'une unification fraternelle des hommes[17]. Cet esprit d'universalité, développé et cultivé depuis deux mille ans par le judaïsme[18], le christianisme et l'islam[19], non sans consonances avec nombre d'autres spiritualités[20], est sans doute aujourd'hui celui de la Charte des Nations unies[21].
     Parler du messianisme en cinquante minutes invite à la sobriété. Pour traiter cette question brièvement, il convient d'en considérer l'origine, le développement, et l'actualité. Je vais donc diviser mon temps en trois moments, selon trois approches successives. La première envisage l'origine de la notion par une phénoménologie du rite d'onction, des libations d'huile, puisque le mot Messie, machia'h en hébreu, désigne l'homme sur la tête duquel de l'huile a été versée. La seconde est une théologie de l'espoir messianique tel qu'il est formulé dans les prophéties bibliques[22]. La troisième est une remarque téléologique[23] sur l'évolution actuelle du droit international.

   Un rite d'onction

     Considérons d'abord l'étymologie du mot « messie », translittéré de l'hébreu machia'h, que l'on retrouve dans l'araméen messia, lui-même équivalent du grec christos depuis la Septante, soit unctus en Latin : messie, christ, oint, cela désigne quelque chose d'assez précis, à l'origine, il y a trois mille ans, un rite d'onction qui consiste à verser de l'huile d'olive sur la tête du nouveau roi, ce que rappelle le sacre des rois wisigoths établi par Isidore de Séville, puis celui des rois de France à Reims. Qu'est-ce que ce rite ? Les libations d'huile d'olive sont une pratique traditionnelle autour de la Méditerranée et dans le Proche-Orient. Les paysans y avaient l'habitude, peut-être même jusqu'à nos jours, d'oindre le soc de leur charrue, selon un rite de fécondité. Les femmes ont aussi coutume de faire des libations d'huile sur des autels de pierre brute. L'huile d'olive a donc une fonction rituelle dont il faut rappeler la riche symbolique. L'huile adoucit, évite heurts et frottements. Elle protège, tonifie, soigne, réchauffe, nourrit ; et c'est elle, d'autre part, qui produit la lumière dans les lampes : l'huile éclaire. Elle éclaire même deux fois car avant même d'être enflammée, elle brille. Elle symbolise donc ainsi tout ce que la lumière et la clarté représentent, elle suggère l'intelligence et la pureté. L'huile d'olive est donc l'image traditionnelle de ce croisement entre prospérité et intelligence dont procède l'ordre juste et la paix. C'est un symbole que l'Islam, par exemple, connaît bien :

     « Allah est la lumière des cieux et de la terre, cette lumière ressemble à un flambeau (ou à une lampe) placé dans un cristal, cristal semblable à une étoile brillante ; ce flambeau s'allume de l'huile de l'arbre béni, de cet olivier qui n'est ni de l'orient ni de l'occident (puisqu'il s'agit de l'olivier transcendant) et dont l'huile semble s'allumer sans même que le feu y touche (allusion à cette huile qui est déjà brillante avant même qu'on l'enflamme). C'est une lumière sur une lumière. Dieu conduit vers sa lumière celui qu'il veut, et propose aux hommes des paraboles ; car il connaît tout » (Coran 24,35).
    Et plus loin :  « Si Allah ne donne pas de lumière à un homme, où la trouvera- t-il ? » (ib. 24,40).
    Dans la Bible hébraïque, l'huile symbolise la prophétie, qui éclaire et échauffe, comme le chandelier du Tabernacle et celui du Temple, que l'huile d'olive alimente. C'est pourquoi l'huile, parfois parfumée (car elle a aussi la propriété de fixer l'essence des parfums), consacre : elle oint les objets de culte, les prêtres, et spécialement le roi. C'est qu'en regard de la prophétie, il y a deux accomplissements majeurs : la liturgie, qui ordonne la mise en accord du peuple avec lui-même et son orientation vers l'avenir, et la royauté qui assure au peuple son devenir et ses conditions d'existence sur terre. Comme le prophète est en relation avec le prêtre et le roi, selon trois investitures complémentaires, l'huile est en rapport avec le vin et le pain, symboles essentiels des rites juifs et chrétiens. La vigne désigne l'ivresse des horizons eschatologiques, les anticipations du rêve, par opposition au pain quotidien, à l'élaboration patiente, par tous et chacun, de leur être propre, personnel et social. Garder sa vigne et faire son pain : le prêtre assiste la mise au clair des vocations, le roi garantit leur mise en œuvre, comme David, venu de Bethléem : « la maison du pain ». L'onction signifie l'unité du sens, représenté par le sacerdoce, concrétisé par l'activité réglée du peuple[24].

    Mais l'onction était d'abord une coutume attestée au Proche-Orient, il y a trois mille ans, dans diverses sociétés de l'époque. Une lettre d'El Amarna mentionne l'onction d'un roi cananéen par le Pharaon Toutmosis III. Ce n'est donc pas à l'origine une coutume spécifique des Hébreux, et même dans la Bible, il arrive que le dieu d'Israël demande d'oindre un roi étranger[25]. Il envoie par exemple Élie[26] oindre Hazaël roi d'Aram, en même temps que Jéhu, roi d'Israël, et Elisée[27] comme prophète à sa place (I-Rois 19,15-16). Mais cette inflation du rite d'onction ne doit pas occulter le fait que pour le peuple Israélite, l'onction fait le roi plus que le couronnement. On le voit par exemple quand Joas est fait roi. Quand Joïada fait sortir l'héritier du Temple où il a été élevé en secret à l'abri de la fureur d'Athalie, et lui remet la couronne, il doit encore l'oindre pour le proclamer roi. André Chouraqui traduit littéralement :
     « Ils le font roi (en hébreu c'est un verbe : vayamiirou, comme mele'h, roi) et ils le messient (yayimcharou'hou, on lui donne l'onction), battent des paumes, et disent : "Vive le roi !" » (//-Rois 11,12).
     Ce verset montre comme l'onction est la condition d'accès à la royauté. Et cette onction est réservée par les prophètes hébreux aux rois d'Israël sauf exception. S'il arrive qu'Isaïe considère comme un Messie Cyrus le Grand, le roi des Perses, c'est dans la mesure où ce dernier permet la libération d'Israël de sa déportation à Babylone, et rend possible la reconstruction du Temple[28]. Là est le point central de mon exposé : la dimension propre du rite d'onction chez les Hébreux est en relation avec l'apparition du monothéisme biblique. Il ne s'agit plus seulement de consacrer le roi en regard du ou des dieux du peuple, mais de le consacrer au service du Dieu d'Israël qui, pour les Hébreux, est en même temps, non pas un dieu parmi les autres, mais le vrai Dieu, le Dieu de tous (Exode 20,3). Un document épiscopal français de 1973 le déclare et le reconnaît ainsi :

     « C'est par le peuple d'Israël que la foi au Dieu unique s'est inscrite dans l'histoire de l'humanité[29]. »

     Or, cela confère un caractère sublime à cette onction puisque l'onction du roi d'Israël n'est plus l'onction d'un homme destiné seulement à protéger son peuple. Il est certes d'abord choisi pour être au service du peuple :
     « Un roi pour nous gouverner » (7 Samuel 8,5).
     Le peuple lui confie le pouvoir[30], comme une délégation de sa  puissance en vue de son utilité. Le roi permet au peuple de se défendre contre ses ennemis, assure la paix civile, la prospérité et bien d'autres choses, jusqu'à la civilisation et la culture. Néanmoins le roi du peuple d'Israël quand il préserve Israël, préserve par là même le peuple du monothéisme[31]. Et ce peuple a pour vocation dès l'Antiquité biblique, et peut-être jusqu'à aujourd'hui[32], de veiller à se préserver non pas seulement en vue de son intérêt propre mais aussi en tant que dépositaire d'un message universel[33] :
     « Vous serez pour moi un royaume de prêtres[34] (cohanim, de « desservants », propose Chouraqui[35]) et une nation sainte (ou « consacrée ») » (Exode 19,6).
     C'est pourquoi quand ce peuple se donne un roi[36], ce n'est pas seulement pour subsister, mais pour servir le dieu a qui toute la terre appartient[37] :
     « Toute la terre est à moi (Kol aaretz li) ». (Exode 19,5). » (à suivre)


[1] Dans la Bible, attente et espérance du Messie annoncé dans les Ecritures. Nom donné à divers mouvements religieux à caractère politique (Océanie, Afrique, Amérique du Sud, Péninsule arabique, Asie)) nés de la crise d’une société, qui croient en la venue d’un « messie » qui établira un nouvel ordre ou rétablira l’ordre originel.
[2] Article défini joint au mot mes(s)iya. Almessiya. Ici le Messie va apparaître comme étant le Sceau de la Prophétie. Araméen, meshihâ. 2. Dans Bible. Jean 1 41, on trouve, transcrit de l’hébreu, Méssias suivi de cette explication : « ce qui traduit, signifie Christ », égal (Bible. Jn. 4 25). Ce personnage  est Le messie (ou Le Messie) que les Juifs appelaient Le prophète et qu’ils attendaient pour la fin des temps selon la Bible. Deut 18 15 (Act. 3 22-23 ; 7 37) : Je. 1 21 ; 6 14 ; 7 40. Ici, et pour le différencier avec le Messie, fils de Marie, il faut le transcrire ainsi : Le messie (ou Le Messie), soit le Prophète attendu et annoncé dans les Ecritures. Donc, le fils de Marie n’est pas le Méssias. Et ceci, contrairement aux prétendions des gens de l’Evangile.
[3] "Il a avec lui, un Livre enflammé". Selon d'autres versions : de sa droite est sorti une loi de feu", soit la Loi divine, la Nouvelle-Loi divine contenue dans le Livre de Dieu, le Coran. Dans cette Loi, on trouvera notemment des commandements, des lois nouvelles, des avertissements, des mises en garde, etc,.. Soit toute une "Constitution" divine pour la nouvelle communauté de ce prophète. Ce qui signifie très clairement, que sera avec ce prophète, une Nouvelle-Thora, une Nouvelle-Alliance. Le Seigneur des mondes n'avait-Il pas révélé le concernant par la bouche de Moché (sur lui la Paix !) : "leur ôtant le fardeau et les carcans qui étaient sur eux (les Fils d'Israël) (Coran VII. 157).
[4] Avec la Torah donnée à Moïse, le prophète.
[5] Avec l’Evangile donné au Messie fils de Marie.
[6] Montagnes de Paran de la Mecque. Avec le Coran donné au prophète Mohammad.
[7] Le Coran.
[8] Texte de la 333e conférence de l'Université de tous les savoirs donnée le 28 novembre 2000.
[9] Version biblique. Voir textes bibliques.
[10] Les Fils d’Israël furent gouvernés par des rois. Les plus célèbres seront David et son fils Salomon.
[11] Les Fils d’Israël auront pour langue sacrée : l’hébreu.
[12] Toranique.
[13] Normalement, et politesse oblige, écrire avec un d majuscule.
[14] Coran II 63 ; VII 171.
[15] Nullement. Le message biblique étant réservé qu’aux Fils d’Israël.
[16] L’auteur semble militer que pour une chose Précise soit : tout chose dans le monde doit nécessairement passer par le monde toranique. Ce qui est faux. A-t-il oublié cette parole biblique : alliance nouvelle, il rend vieille la première. Or ce qui est vieilli et vétuste est près de disparaître. (Bible. Heb. 8/13).
[17] Il serait bon de ne pas faire dire ou interpréter aux prophètes d’Israël, ce qu’ils n’ont pas dit ou fait. Politesse oblige !
[18] Nullement. Pour preuve : la venue en Palestine du monde toranique n’a jamais scellé une fraternité réelle entre le monde toranique, d’une part, et les habitants de Palestine d’autre part. Et l’enseignement rabbinique n’enseigne nullement que le monde évangélique ou tout autre monde aura droit au Paradis. De plus, la conversion n’existe pas.
[19] La Bible est un message réservé exclusivement aux Fils d’Israël et aux Judaïsés. Seul le Coran est un message universel. Le Christianisme a été universalisé par Paul, et sur la demande express du Rabbinat de l’époque.
[20] Les autres religions du monde sont toutes issues du Magisme (ou Dualisme) ou du Sabéisme. Et toutes doivent être invitées à la vraie religion. Le monde biblique semble lui pour une coopération active avec d’autres religions, en ce gardant au passage de faire du prosélytisme.
[21] Reste à le prouver. Et que fait-on de la Chartre contenue dans les Livres divins ?
[22] Et qui concerne la venue non du Messie fils de Marie, mais celle du messia ou Prophète attendu, le sceau de la Prophètie, le Prophète Mohammad (sur eux la Paix !).
[23] syn. Finaliste. Téléologie. Phil. Ensemble des spéculations qui s’appliques à la question de la finalité du monde, de l’homme, etc.
[24] Description dans un sens purement biblique.
[25] Version biblique. L’authenticité reste à prouver. Le livre des rois étant avant tout un livre d’histoire, non un livre d’inspiration divine.
[26] Le prophète. Ilyas, en arabe.
[27] Al-Yasa’, arabe.
[28] Version biblique des faits. L’authenticité restant à prouver. Comme le fait de déclarer « juste » toute personne qui a aidé, dans l’histoire, le monde toranique. Institution rabbinique non divine.
[29] Nullement. Le peuple d’Israël n’existait pas au temps les plus éloignés, lors de la création du monde. La foi au Dieu unique apparaîtra avec nos parents : Adan et Eve. Le document épiscopal du Vatican ne concernera donc que le monde biblique et sa façon d’interpréter l’Histoire biblique ancienne.
[30] Nullement. C’est le divin Créateur, ne pas confondre.
[31] Reste à prouver.
[32] Nullement. Le dépôt du Monothéisme ayant été confié aux Fils d’Ismaël (par extension aux Arabes) et à l’ensemble de la Communauté islamique.
[33] Nullement. Cela concerne que l’Alliance ancienne, d’une portée ne concernant que les Fils d’Israël et les Judaïsés.
[34] Voir Coran V 20.
[35] N’est nullement une référence en traduction.
[36] A l’heure actuelle n’y-t-il pas transgression de la Loi en se donnant des présidents ?
[37] tel n’est pas le cas dans ce qui va être dit ci-après.…


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
25/06/08 .

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