Croyance

RELIGION ET MODERNITÉ

Selon le monde biblique, idéologique et philosophique.

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Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Les formes nouvelles de la religiosité.

par DANIÈLE HERVIEU-LÉGER


   Doit-on continuer à former des sociétés que ne gouverne plus une loi religieuse quelconque ? Les gens qui se disent "modernes" au sein des sociétés bibliques le pensent et le recommandent. Dans ce cas doit-on nier l'existence même de Celui qui nous a créé dans le sein de nos mères ? Est-ce à dire que l'Homme aurait pris la "place" du divin Créateur et Législateur de l'Univers ? Est-ce à dire que l'humain possède la Terre et le divin Créateur les Cieux ? Dans ce cas, arriverons-nous à maîtriser ce qui nous entoure ? A maîtriser les volcans en éruption ? Les vents ? Les tornades, les pluies ? La mort ? les maladies ? 

Modernité et religion : l'évidence d'une perte

   Les sociétés modernes et anciennes.

    Selon Danièle Hervieu-Léger :

   « Les sociétés modernes[1] sont des sociétés que ne gouverne plus une loi religieuse quelconque. Cette proposition est au centre de toutes les analyses que les sciences sociales ont produites à propos des faits religieux en modernité. Les « pères fondateurs[2] » de la sociologie[3] — Marx ou Weber, Durkheim ou Simmel — ont développé des théories du social très différentes et même antagoniques mais ils se rencontrent tous, d’une certaine façon, pour souligner (chacun à sa façon) que l'histoire de la modernité peut s'écrire pour une part, comme l'histoire du reflux inéluctable de la présence de la religion dans la vie des sociétés qu'elle concerne : cette émancipation religieuse est même couramment considérée comme la condition indispensable de tout processus concret de modernisation. »

   Cette « idée » ‘que ne gouverne plus une loi religieuse quelconque’ n’a-t-elle pas été prise pour contrecarrer l’Eglise régnante en Europe. En l’occurance, ici, l’Eglise vaticane, latine. Et n’est-ce pas aussi l’éternelle querelle entre le monde toranique, d’une part, et le monde d’Esaü[4] d’autre part ; que vivra les habitants de l’Europe ? Qui resurgira ? Quant aux « pères fondateurs » de la sociologie, un homme toranique comme Max n’a-t-il pas, selon bon nombre d’observateurs et historiens ; des milliers de morts sur la conscience ? Voulait-il vraiment du bien pour l’humanité évangélique et autre d’Europe ? Peut-on se réclamer d’une telle idéologie ? Si ces « pères » se flattent (ou se sont flattés) d’avoir, comme ils le prétendent, ‘émancipé’ les créatures, où le chemin allait-il les mener ? Vers le chemin de la Paix ou le chemin de la perdition, soit au Feu éternel, à être sous l’emprise maléfique du diable banni ? Car dans l’histoire de l’humanité, tout peuple qui a voulu aller de l’avant en méconnaissant les bienfaits de son divin Créateur qu’en reste-t-il ? Exemple de Pharaon. Moderniser un peuple en refusant de re-connaître que tout vient du divin Créateur, n’est-ce pas un signe d’ingratitude, d’avarice envers Lui ? Les « amoureux » de ce bas-monde, voudraient bien nous entraîner dans leur délire. Mais… 

   La modernité. 

   Voilà un beau mot dans le langage biblique européen. En réalité, ne cache-t-il pas une triste réalité. Nous savons tous qu’il existe, entre le divin Créateur et nous, un intermédiaire. Cet intermédiaire, n’est-ce pas Sa religion qu’Il a révélé à Ses prophètes ? Qu’ils nous ont transmis. Les adversaires et détracteurs de Sa religion vont alors proposer deux choses dites nouvelles pour éloigner définitivement l’humain de la Religion divine . 1) la « raison » qu’ils diviniseront, 2) qu’il faut croire nécessairement en l’Homme, en sa capacité, en son savoir faire, en sa science inébranlable… En clair, au divin Créateur les cieux, au Terrien, la terre entière. Soit le reste, ou rien du tout comme chez les gens du Dualisme ! Et à Danièle Hervieu-Léger donc de poursuivre :

   « Ce paradigme[5] de la perte religieuse des sociétés modernes renvoie à une « définition » de la modernité qui place l'accent sur trois de ses traits principaux :

   - Le premier de ces traits est la mise en avant, dans tous les domaines de l'action, de la rationalité[6], c'est-à-dire de l'impératif de l’adaptation cohérente des moyens aux fins que l'on poursuit[7]. Sur le plan des rapports sociaux, cela signifie que les individus ne devraient, en principe, tenir leur statut social que de leur seule compétence, acquise par l'éducation et la formation, et non de leur héritage[8] ou de leurs attributs personnels. Dans le domaine de l'explication du monde et des phénomènes naturels, sociaux ou psychiques, la rationalité moderne exige que tous les énoncés explicatifs répondent aux critères précis de la pensée scientifique[9]. Évidemment, les sociétés modernes sont loin de réaliser parfaitement cet idéal[10]. Ainsi, la science[11], dont on attend qu'elle dissipe les ignorances[12] génératrices de croyances et de comportements « irrationnels », fait surgir en même temps des interrogations nouvelles[13], toujours susceptibles de constituer de nouveaux foyers d'irrationalité[14]. Les économistes[15] ont progressivement intégré dans leurs analyses la dimension irréductiblement « irrationnelle » des comportements des agents économiques. Par ailleurs, les sociétés modernes demeurent inéluctablement travaillées par des conflits entre plusieurs types de rationalité. Reste qu'elles ont fait de cette rationalité[16] pourtant hautement problématique leur emblème et leur horizon[17] : l'idée selon laquelle le développement de la science et de la technique est une condition du progrès et du développement humain global y reste une idée-force[18], même à l'heure de la critique des illusions du scientisme[19] et du positivisme[20]. La rationalité est loin de s'imposer uniformément dans tous les registres de la vie sociale et nous en sommes, à bien  des égards, plus conscients que jamais. Elle n'en demeure pas moins la référence mobilisatrice des sociétés modernes[21].

     — À travers ce rêve d'un monde entièrement rationalisé par l'action des hommes, s'exprime un type particulier de rapport au monde. Celui-ci se résume dans une affirmation fondamentale[22] : celle de l'autonomie de l'individu-sujet, capable de « faire » le monde dans lequel il vit et de construire lui-même les significations qui donnent un sens à sa propre existence. L'opposition supposée entre des sociétés traditionnelles vivant sous l'empire de croyances « irrationnelles » et des sociétés modernes rationnelles[23] révèle rapidement son inconsistance, dès que l'on examine d'un peu près la réalité complexe des unes et des autres. En revanche, on ne peut pas minimiser le contraste fondamental qui existe entre une société régie par la tradition, dans laquelle un code global de sens s'impose de l'extérieur à tous ceux qui en sont membres, et une société qui place dans l'homme lui-même le pouvoir de fonder l'histoire, la vérité, la loi et le sens de ses propres actes[24]. Il s'agit évidemment là de deux modèles de société « purs », et donc fictifs. Toute société concrète associe toujours, dans des proportions variables, des éléments relevant de l'un et de l'autre. Mais en soulignant cette opposition, on touche probablement du doigt le trait le plus fondamental de la modernité, celui qui marque la césure avec le monde de la tradition : l'affirmation selon laquelle l'homme est législateur de sa propre vie, capable également, en coopérant avec d'autres au sein du corps citoyen qu'il forme avec eux, de déterminer les orientations qu'il entend donner au monde qui l'entoure. »

   La séparation du politique et du religieux. L’émancipation de la tutelle religieuse.

   L’organisation proposée par les détracteurs et les adversaires de la Religion divine était-elle fiable, louable ? A les entendre, sans aucun doute. Pourtant, et dans nombreux cas, ils ont démontrés qu’ils sont incapables de régler de nombreux problèmes de la société : chômage, vieillesse, jeunesse, éducation, famille, etc. Il est vrai qu’on ne peut apporter à l’humain le poison et son antidote. L’émancipation de la ‘tutelle religieuse’ n’a fait, en fait, qu’aggraver un peu plus les problèmes de sociétés. Preuve supplémentaire, avec l’idéologie régnante, la licence[25] ne s’est-elle pas développée chaque jour un peu plus dans tous les domaines de la société ? A la maison, dans la rue, sur les lieux du travail, etc. La déesse « Raison » semble donc faire défaut à de nombreux détracteurs et adversaires de la Religion divine. Pour preuve :

      « - La modernité implique, en troisième lieu, un type particulier d'organisation sociale, caractérisé par la différenciation des institutions. Le processus de rationalisation, aussi relatif et contradictoire soit-il, se manifeste notamment dans la spécialisation des différents domaines de l'activité sociale. Dans ces sociétés, le politique et le religieux se séparent ; l'économique et le domestique se dissocient ; le droit et la morale cessent de se confondre ; l'art, la science, la culture constituent autant de registres distincts dans lesquels les hommes exercent leurs capacités créatrices. Chacune de ces sphères d'activité fonctionne selon une règle du jeu qui lui est propre : la logique du politique ne se confond pas avec celle de l'économie ou avec celle de la science ; le domaine de la morale n'est pas régi par les mêmes règles que celui de l'art. Certes, de multiples relations et interférences mettent en rapport ces différents domaines, et leur autonomie propre n'est que relative. On sait bien que le développement de la science dépend pour partie de l'économie, et que les orientations de l'économie sont liées au politique et réciproquement. Néanmoins, la distinction de ces différents registres d'activité constitue un principe de fonctionnement de la société dans son ensemble, et une donnée de la vie de chacun. Dans sa réalisation historique, cette différenciation des institutions est le résultat d'une longue trajectoire, marquée de conflits et de retours en arrière, dont les étapes et l'allure ont varié selon les pays. Mais elle apparaît partout inséparable du processus par lequel l'autonomie de l'ordre temporel s'est progressivement constituée en s'émancipant de la tutelle de la tradition religieuse. »

   Ainsi, et au fil des temps, l’idéologie régnante, en terre biblique ; est arrivée à ses fins. Soit (et comme le note si bien Danièle Hervieu-Léger) : La religion cesse de fournir aux individus et aux groupes l'ensemble des références, des normes, des valeurs et des symboles qui leur permettent de donner un sens à leur vie et à leurs expériences. Dans la modernité, la tradition religieuse ne constitue plus un code de sens qui s'impose à tous. Secundo : A la loi divine révélée aux Prophètes (sur eux la Paix !), va apparaître la loi d’essence humaine. Le Fils d’Adam va ainsi rivaliser avec son divin Créateur, se « mettre » au même niveau que Lui. Il va s’accorder le don de « faire » des lois, ses propres lois. Et il va convaincre les plus « récalcitrants », parmi les croyants du monde biblique, du bien fondé de parole comme celle-ci : c'est que la prétention de la religion à régir la société entière et à gouverner toute la vie de tout individu dans celle-ci est devenue illégitime, même aux yeux des croyants les plus convaincus et les plus fidèles. Troisièmement : la devise des adversaires et détracteurs de la Religion divine, n’est-elle pas de faire passer enfin comme message que la religion est affaire « personnelle » ? Dans le « cœur » ? « Privée » ? En clair, dans ce genre de société, le « croyant » se voit commander, purement et simplement, par le sans-religion, l’athée, le mécréant, etc. Et de plus, il n’a le droit que de se taire ! Pas de prosélytisme. Celui-ci deviendra leur chasse gardée. Mais dirons-nous, peut-on servir Dieu et le Diable ? Parlant de tout cela, à Danièle Hervieu-Léger de déclarer notamment :

      « Pour désigner ce processus d'émancipation[26], on parle de « laïcisation » des sociétés modernes[27]. Dire que la société entière se laïcise, cela implique que la vie sociale n'est plus — ou de moins en moins — soumise à des règles édictées par une institution religieuse[28]. La religion cesse de fournir aux individus et aux groupes l'ensemble des références, des normes, des valeurs et des symboles qui leur permettent de donner un sens à leur vie et à leurs expériences[29]. Dans la modernité, la tradition religieuse ne constitue plus un code de sens[30] qui s'impose à tous. Cela ne signifie pas que les sociétés dites traditionnelles vivaient sous l'empire absolu de la religion, et que les normes religieuses s'y imposaient de façon complète. On sait que les sociétés traditionnelles ou prémodermes passent leur temps à composer avec la loi religieuse qui est supposée les régir. Ce n'est pas le fait que les hommes « en prennent et en laissent » avec la religion qui est spécifiquement « moderne » : c'est que la prétention de la religion à régir la société entière et à gouverner toute la vie de tout individu dans celle-ci est devenue illégitime[31], même aux yeux des croyants les plus convaincus et les plus fidèles. Dans les sociétés modernes, la croyance et la participation religieuses sont « matières à option » : ce sont des affaires privées, qui relèvent de la conscience individuelle, et qu'aucune institution religieuse ou politique ne peut imposer a quiconque. Inversement, l'appartenance religieuse d'un individu et ses croyances ne sauraient constituer un motif valable pour l'exclure de la vie sociale, professionnelle ou politique, dans la mesure où elles ne remettent pas en question les règles de droit qui régissent l'exercice de ces différentes activités[32]. Cette distinction des domaines s'inscrit dans la séparation entre la sphère publique et la sphère privée qui est la pierre d'angle de la conception moderne du politique[33]. »

   Le rejet de l’autre. La sortie de la religion vers l’inconnu.

    « Cette longue trajectoire du refoulement de l'emprise de la religion sur la vie sociale signifie-t-elle que religion et modernité s'excluent mutuellement, qu'elles n'ont rigoureusement rien à voir l'une avec l'autre ? Les choses sont en fait beaucoup plus compliquées. Le grand paradoxe des sociétés occidentales[34] est que celles-ci ont puisé leurs représentations du monde et leurs principes d'action en partie dans leur propre terreau religieux[35]. Le judaïsme et le christianisme, qui ont modelé le paysage culturel des sociétés occidentales, ont contribué à l'émergence de l'expérience et de la pensée de l'autonomie[36] qui caractérisent notre modernité a-religieuse[37]. Le judaïsme, en plaçant la notion d'Alliance (Brith, en hébreu) au centre de la relation de Dieu à son peuple[38], pose le principe de l'autonomie de l'histoire humaine[39] : le peuple, selon qu'il se montre ou non fidèle à l'Alliance, a entre les mains le choix de son devenir[40]. L'Alliance n'aurait aucun sens si chacun des partenaires ne se voyait pas reconnaître une capacité effective d'en accepter les termes, c'est-à-dire de s'engager dans un sens ou un autre[41]. Les prophètes sont là, tout au long du parcours, pour rappeler au peuple tenté par l'infidélité les implications de son choix, mais leurs injonctions mettent précisément en évidence la capacité qu'il a d'orienter, de façon autonome[42], sa propre histoire[43]. Le christianisme déploie les implications de cette problématique de l'Alliance en l'élargissant à l'humanité entière[44] et non plus au seul peuple élu c'est désormais à la conscience de chaque individu que l'enjeu de la fidélité ou du refus est soumis. Même si l'Église[45] est conçue comme institution médiatrice entre Dieu et les hommes, c'est de la conversion de chaque individu que dépend un salut personnellement offert à chacun[46]. Le protestantisme[47], particulièrement dans sa version calviniste, a poussé jusqu'à son terme la logique de l'universalisation et de l'individualisation de l'Alliance, en réduisant radicalement tous les intermédiaires[48] (institutions, rites, saints intercesseurs, etc.) qui occultent l'enjeu de ce face-à-face décisif entre un homme doté d'une capacité autonome de choix et un Dieu qui lui propose de choisir pour lui ou contre lui[49]. Cette conception religieuse[50] d'une foi personnelle est une pièce maîtresse de l'univers de représentations dont la figure moderne de l'individu, sujet autonome qui gouverne sa propre vie, a progressivement émergé. Dans le cours  concret de l'histoire,  cette conquête de l'autonomie[51] a connu des phases diverses. L'entrée des sociétés occidentales[52] dans la modernité politique, économique, sociale, culturelle et psychologique ne s'est pas réalisée partout de façon homogène et identique. La « sécularisation » de ces sociétés revêt des formes diverses. Mais la trajectoire générale est bien, comme le souligne M. Gauchet, celle d'une « sortie de la religion » dans laquelle le christianisme a sa part[53]. »

   Conclusion.

   Il n’y a aucune sorte de modernisme dans ce qu’il vient d’être dit. C’est plutôt une régression. Un retour en arrière. Un appel de pied à la Mécréance, à l’Athéisme, à l’Association. Les gens de la Bible, au fil des siècles n’ont-ils pas réduit leur propre religion à un mouchoir de poche ? Même, les gens jugés les plus récalcitrants, opposés, se sont laissés convaincre du bien fondé de leurs propos. Et maintenant que veulent de nous les gens de la Bible (croyants et incroyants), n’est-ce pas qu’on les imite ? Qu’on les suive ? Qu’on devienne comme eux ? (Coran II 135). Secundo : les adversaires et détracteurs de la Religion divine, pour se donner une certaine justification, une raison d’être ; ne voudraient-ils pas mettre toutes les « religions » sur un même pied d’égalité ? Faire croire que toutes sont pareilles ! Pourtant les malheurs des gens de la Bible d’Europe et d’ailleurs, ne sont pas nos malheurs. Ils ont fait un choix, eux et leurs ancêtres, en se donnant comme religion celles que nous leur connaissons. Si les abus de certains d’entre eux (notamment les Dignitaires religieux) les ont offusqués, est-ce une excuse valable pour tomber nécessairement dans la Mécréance, l’Athéisme, l’Associationnisme ? Rejeter le divin Créateur ? Nullement. Troisièmement : Comme l’a si bien noté l’Imam Ghazali, le Persan (que Dieu lui fasse miséricorde !) dans ses ouvrages, il a un certain danger de rejeter la Philosophie. Rendre facile la vie de l’homme, et contrairement à l’enseignement reçu, n’est pas incompatible avec la Religion divine. Connaître le progrès, aller de l’avant... Ce qui est, par contre, incompatible avec la Religion divine, c’est uniquement le fait de ne pas reconnaître les bienfaits divins, le fait de ne pas reconnaître le divin Créateur, le fait d’abandonner sa religion et la Tradition prophétique. Le fait de ne pas reconnaître que tout ce qui vient à la créature et pour elle, vient uniquement du divin Créateur. Le travail, l’effort, etc., n’étant qu’intermédiaires. Le monde de l’Athéisme, de la Mécréance, sans-religion, du Laïcisme, etc., juge, lui, que plus un homme s’élève dans la société (grâce et à travers l’étude, la science), rend pour lui caduque la reconnaissance véritable du divin Créateur et Son adoration[54]. En clair, on vit mieux sans Lui. Illusion trompeuse. Sa méconnaissance, sa prétention, sa vanité, son orgueil démesuré comme Pharaon, l’amène, l’amènera tôt ou tard à connaître dans l’Au-delà, le même sort que la diable banni : Satan (que Dieu le maudisse !). Soit tout droit à sa perdition, à la colère divine, aux châtiments divins, au Feu éternel. Quatrièmement : Celui qui refuse de croire au divin Créateur, ne peut pas accepter de ne pas participer à la vie de la société, d’en être exclu. Pour lui, sa vie n’est qu’exclusion. D’où son combat perpétuel contre le divin Législateur. Ses lois dites et jugées par lui d’un autre siècle, illégales, injustifiées, absurdes, contraignantes, immorales. L’Idéologie régnante devient alors sa force, sa raison d’être et de vivre, son refuge. Dans ce bas-monde, il est tranquille. Le sera-t-il au Jour des Comptes ?        
   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Texte de la 332e conférence de l'Université de tous les savoirs donnée le 27 novembre 2000. (Qu'est-ce que la culture ? Université de tous les savoirs. Yves Michaud. Vol. 6. Edit. Odile Jacob.)
[2] Cela remonte bien loin en avant. En effet, Et selon certains chercheurs, cette façon de penser revient au Magisme (ou Dualisme). Il vient de la Perse ancienne. Au temps où le Dualisme était la religion officielle de cette partie du monde. Les Perses influenceront beaucoup les Fils d’Israël et les Judaïsés lors de leur captivité. Plus tard, le monde de l’Evangile.
[3] Selon le monde biblique : Science des phénomènes sociaux, qui a pour objet soit la description systématique de comportements sociaux particuliers (sociologie du travail, sociologie religieuse, etc.), soit l’étude des « phénomènes sociaux totaux », qui vise à interpréter tout fait social au sein d’un groupe dans lequel il se manifeste, et qui a pour méthodes l’observation (analyse objective, sondages statistiques, etc.) et la constitution de modèles descriptifs.
   Dans Paris capitale des Religions, on peut lire notamment : Mon prochain livre, qui devrait paraître […], a pour titre :
   La Métamorphose de l’Eglise,
   Et pour sous-titre :
   La Sociologie, fille du Décalogue !
   …Selon moi, […], l’immense Révolution scientifique des Temps modernes, ne peut pas ne pas avoir pour conséquence une immense Révolution religieuse correspondante, laquelle elle-même doit avoir les quatre résultats suivants :
  a) redresser la sociologie faussée et dénaturée de la plupart de nos sociologues contemporains, comme par exemple, la Sociologie athée ou agnostique des Karl Marx et des Durkheim ;
  b) « sanctifier », en effet, la sociologie, selon le mot décisif de Zangwill, coïncidant avec ma propre formule « La Sociologie, fille du Décalogue » ;
  c) et, par la Sociologie ainsi sanctifiée, transformer de fond en comble l’in-civique Christianisme courant ;
  d) et par, cette radicale et totale Métamorphose de l’Eglise, combler l’invisible et terrible abîme métaphysique et moral, qui, après deux mille ans, reste encore béant entre Israël et la Chrétienté ! (Jean Izoulet).
[4] Fils d’Isaac et de Rébecca, et frère aîné de Jacob.
[5] Ensemble des flexions d’un terme donné comme modèle.
[6] Selon cette façon de voir la « Raison » est devenue la base de la société, la divinité première de l’être humain. La pièce maîtresse de l’édifice.
[7] Pharaon avait un but, un objectif, bien défini, mais que lui est-il arrivé ? De même Nemrod ? Coré (Quaroûn) et ses richesses ?
[8] notamment religieux.
[9] c’est-à-dire refus absolu ici de croire aux miracles et signes divins. Tout est explicable, scientifiquement, bien sûr ! Dans ce genre de société, il vous est absolument interdit de penser. L’Idéologie régnante pense pour vous. Le parti en place pense pour vous, etc. Vous n’avez qu’à vous soumettre et à faire comme le baudet. Voir à ce sujet les régimes du social-communisme. Leurs prétentions et leurs désastres. 
[10] c’est plutôt une illusion qui berce ceux et celles qui défendent de pareilles idéaux.
[11] d’essence humaine.
[12] Ici les ignorances ‘religieuses’ ! A entendre les détracteurs et les adversaires de la Religion divine, cette dernière ne développe rien d’autre, chez l’individu, que cela !
[13] c’est-à-dire que cette idéologie créée elle-même ses propres ignorances génératrices de croyances comme : l’homme fait tout, il est Et devient, par sa science,  un créateur au sens propre du mot ! Le divin Créateur, Lui, rien, etc. De plus, la société qu’elle génère vit dans l’angoisse, la peur du lendemain, la peur de l’autre. D’où le fait qu’on consulte généralement des personnes comme ‘madame soleil’ et d’autres personnalités de ce genre. Le monde de la Magie re-fait surface, les devins, les magiciennes se remplissent les poches…
[14] contraire, inacceptable à la raison. Evidemment pour toute personne athée, sans religion, associatrice, mécréante, etc. Pour les détracteurs et les adversaires de la Religion divine, le monde des gens qui croit en l’Invisible, au divin Créateur, au Paradis et au Feu infernal, etc., n’est-ce pas un monde irrationnel ? Dans l’ouvrage « Et Dieu créa Eve », on dit très clairement et concernant le monde athée, par exemple : La Torah ne fait pas obligation à l’homme de croire en Dieu. Mais elle lui interdit de verser dans l’idolâtrie. En langage clair, je peux ne croire à aucun absolu ; la conséquence en est qu’il ne faut pas que j’absolutise ce qui est relatif, ni que je mette à « donner le nom divin à des choses » comme disent nos rabbins. Il vaut mieux être athée qu’idolâtre, en ce sens. (...) Ici, la Bible ne condamne pas l’athéisme, mais bien l’idolâtrie. Il semblerait que Dieu puisse « supporter » d’être méconnu, mais non que des usurpateurs soient mis à sa place. (...) La Bible semble donc dire à l’humanité [suivant ici une interprétation des rabbins de Jérémie 2,13] : « N’adorez pas Dieu, mais au moins, ne fabriquez pas d’idoles ». (...) du point de vue universel, l’athéisme est déjà une première ascèse qui permet de quitter la barbarie ; c’est, en un sens, une purification que de ne pas céder à aucune relativité en l’imaginant absolue ! (...) Le véritable athée, au moins, échappe, en principe, à la tentation de l’idolâtrie. Je dis « en principe », car dans les sociétés qui se disent athées les idoles modernes ne manquent pas...( Op. cit. p. 113-4).
[15] L’économie rendra légale, selon cette idéologie, l’intérêt, le souci de gagner toujours plus sur le dos de certaines gens. L’exploitation de l’homme par l’homme ne sera-t-elle pas la clé de cette nouvelle idéologie ?
[16] socle de leur croyance.
[17] Le socle de leur origine de pensée.
[18] Mais à quel prix ? En plus, les gens de cette idéologie sont-ils prêts à partager leurs connaissances et leurs richesses avec d’autres ? Nullement. D’où la naissance de pays riches et de pays pauvres. De l’ingratitude, de l’avarice, du chacun pour soi.
[19] Phil. Courant d’après lequel il n’y a de connaissance véritable que scientifique, sur le modèle des sciences physiques. Idée développée notamment dans le Partissisme des gauches, dont le social-communisme, le nationalisme et le socialisme arabe, pour ne citer qu’eux. Le résultat, après la chute de l’URSS, a montré les erreurs, lacunes et le désastre que cette idéologie ramp.ante a apporté à l’humanité.
[20] Philosophie d’Auguste Comte, qui considère que l’humanité passe par trois étapes : théologique, métaphysique et positive. (Dans l’état positif, l’esprit humain trouve l’explication ultime des phénomènes en élaborant les lois de leur enchaînement.
   Au travers du positivisme, Auguste Comte projette de fonder une nouvelle discipline, la physique sociale (qu’on appellera plus tard la sociologie) dont l’objet est l’étude des phénomènes sociaux. Cette nouvelle distinction a pour mission, selon Comte, d’achever l’ensemble du système des sciences, d’inaugurer ainsi le règne de la philosophie positive, et d’attendre du même coup le bonheur de l’humanité.
   En clair, pour l’amoureux de ce bas-monde, ne croit-il pas accéder au bonheur suprême par ces sciences bâties sur la supposition ? On croit ainsi se « passer » du divin Créateur ! On oublie que c’est Lui, et personne d’Autre, qui donne la vie, la santé, le bien-être, l’oxygène, la nourriture, la mort, etc. L’ « idole » de ces gens de ce nouveau monde, que peut-elle donner ? Sinon que l’illusion, le rêve et la prétention de rivaliser le divin Créateur. De faire mieux que Lui. 
[21] du monde biblique, lequel refuse toute ingérence divine dans ses affaires.
[22] Idée forte développée par celui qui croit en l’homme, beaucoup plus qu’en la réalité divine, la capacité divine… Méconnaissance totale ici du divin Créateur. L’enseignement est clair.
[23] N’est-ce pas l’inverse ?
[24] développement ici du libre-arbitre, cette idée chère au Magisme (ou Dualisme), reprise plus tard par le monde biblique (toranique + évangélique). On refuse coûte que coûte la croyance à la Prédestination. L’homme de cette idéologie, comme une secte ancienne islamique : les Séparés (Moutazilites), croit dur comme fer que l’individu est capable de créer ses propres actes. Pas d’intervention extérieure.
[25] Liberté d’agir trop grande, contraire au respect, aux bienséances.
[26] La Religion divine émancipe l’homme puisqu’elle le fait passer des ténèbres de l’Obscurantisme vers la lumière divine.  Pour les alliés du diable banni, c’est l’inverse.
[27] C’est-à-dire des sociétés sans le divin Créateur et Législateur. Dans Paris Capitale des Religions : Dans cet article de Chalom intitulé : Le Judaïsme dans la pensée contemporaine », vous citez en partie, non sans émoi, les trois phrases que j’ai inscrites sur la bande de mon volume, dès son apparition en librairie :
   « Il n’existe qu’un seul problème sur la terre, c’est le problème d’Israël,
   « Problème à deux faces, - dont la face interne est le Laïcisme (rapports de la Science et de la Foi), et la face externe, l’Internationalisme (rapports de la Patrie et de l’Humanité).
   « Laïcisme et Internationalisme sont bien les deux faces du Judaïsme. »
   Et vous ne pouvez pas vous empêcher de prévoir que le public « se récriera unanimement ».
   Mais, en même temps, chose frappante, vous ne pouvez vous empêcher de prévoir aussi que l’avenir pourrait nous donner raison.
   Et vous ne craignez pas de prononcer ces mots solennels :
   « Il est écrit peut-être que ce sont les non-juifs qui rendront à Israël le sens de sa vocation singulière et la vision de ses destinées. ».
   Combien je vous sais gré d’avoir écrit cela ! (…) (Op. cit. 1926.).
[28] Pour le monde biblique seulement. Dans cette société, le Rabbinat ou les Dignitaires de l’Eglise édictent leurs lois. Pour le monde coranique, les règles de la société sont édictées uniquement par le divin Législateur. Lequel les transmet, par l’intermédiaire de l’ange Gabriel, à Son prophète. Elles sont contenues dans le Livre sacré et la Norme (ou la Tradition prophétique). Reste alors à ceux qui sont investis de pouvoir de les appliquer et les faire appliquer.
[29] surtout leurs existences.
[30]  Pour nous, un code de vie. Une référence.
[31] Parole d’une extrême gravité.
[32] Très belle parole. Pourtant de nos jours, et en terre d’Europe, tout croyant sincère et pratiquant de l’Islam, est chaque jour marginalisé, un exclu de la société, du travail, etc. Son reproche de vivre sa religion au grand jour et d’appeler les autres vers elle !
[33] ou du Partissisme.
[34] Sous-entendu : bibliques.
[35] Nous dirons : Ils ont pris une partie de la Bible et ont laissé l’autre. Les gens de l’Evangile ont puisé, eux, de nombreuses choses au Sabéisme (ou Paganisme).
[36] Nous dirons plutôt que c’est sous l’impulsion du Judaïsme, l’auteur même de la séparation des pouvoirs. Il a poussé, dans sa lutte, partie du monde évangélique à le soutenir. Déjà, avec Paul, la Loi toranique ne devra pas être re-conduite par tous ceux qui le suivront. 1789. On se fera grand plaisir à le rappeler à une partie du monde évangélique, d’Europe de l’Ouest, notamment à ceux qui se réclameront de l’Eglise romaine, vaticane.
[37] Ou la religion est reléguée au second plan.
[38] Les rabbis ont interprété cette Alliance à leur façon. A savoir, cette dernière (à travers la Torah) est réservée exclusivement aux Fils d’Israël et aux Judaïsés. Secundo : Les lois contenues dans la Torah sont , elle aussi, la propriété exclusive du Judaïsme, de ceux et de celles qui le professe. Troisièmement : le divin Créateur, selon eux, se serait engagé à ne faire aucune alliance (au Sinaï) avec d’autres peuples dont les Fils d’Esaü et les Fils d’Ismaël. Ce qui exclu d’emblée les gens de l’Evangile et les gens du Coran, non reconnus par eux comme ayant des Livres divins, sacrés. Quatrièmement : les lois bibliques, toraniques, sont immuables, excepté pour le Rabbinat lequel à travers ses sages, ses rabbis et ses rav s’accorde un droit de regard de promulguer, d’interpréter, de contourner ces lois comme bon lui semble ! Cinquièmement : Aux Judaïsés le Judaïsme, aux Etrangers le Noachisme. Le Noachisme de préférence à la religion du Nazaréen (le fils de Marie, leur ennemi de toujours) et celle du sceau de la Prophétie, le descendant d’Ismaël, fils d’Abraham, le prophète Mohammad (sur eux la Paix !). Sixièmement : la base de l’Alliance (à travers la circoncision) devra se faire par l’écoulement d’un sang. Ici la circoncision de tout enfant mâle pour qu’il soit et devienne judaïsé, juif à part entière. Pour les gens de l’Evangile, la « nouvelle alliance » se fera, elle aussi, par l’écoulement d’un sang nouveau, en l’occurrence celui [présumé] du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) (Coran IV 156-57). Septièmement : l’Alliance nouvelle du divin Créateur et Législateur devait se faire, à l’origine, à travers le Prophète circoncis, le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Sans l’écoulement d’un sang. Ce que rejettera les gens du monde biblique (toranique + évangélique). Les Ecritures anciennes dont Malachie, le prophète l’enseignaient (3/1). Est-il venu à eux, le prophète circoncis ou (version actuelle biblique, l’Ange de l’Alliance), à eux de mécroire (Coran II 89). Motif invoqué : il n’est pas un descendant d’Isaac (sur lui la Paix !). Mais au divin Créateur de prouver, à la face du monde, qu’Il choisi, qu’Il peut choisir, qui Il veut d’entre Ses créatures pour perpétuer Son message.
[39] Nullement. L’accord passé entre le divin Créateur et les Fils d’Israël comprenait qu’ils devraient adorer et craindre aucun Autre que Lui, et surtout de se soumettent à Lui et Lui obéissent (Coran II 83 et sv. ; IV 154-55). Mais ils feront tout le contraire (Coran II 96). Le culte, l’amour du « Veau d’Or » étant très enraciné, imprégné en eux (Coran II 93).
[40] Malheureusement, les Fils d’Israël et les Judaïsés ont été « infidèles » à leurs Alliances. (Coran IV 154, etc.).
[41] le Saint et Seigneur d’Israël a tenu Ses promesses, les Fils d’Israël et les Judaïsés, nullement (Coran IV 155 et sv.). Qu’on re-lise l’Histoire !
[42] de renier ses engagements. Dans ce cas, la colère divine est là. Elle peut s’abattre à tout moment.
[43] devant chaque homme a été placé deux voies : celle du salut et celle de sa perdition à tout jamais (Coran (XC 10).
[44] Il est bon de rappeler que le message évangélique, et contrairement à l’enseignement courant, est un message tourné exclusivement vers Israël, vers les Fils d’Israël et les Judaïsés. Le Judaïsme détournera cela à travers le dénommé Paul. Il en fera alors un message réservé exclusivement et uniquement aux Fils d’Esaü (sous-entendu : aux Fils d’Italie). Lesquels en feront un message universel.
[45] catholique.
[46] Pour ceux qui défendent une mort réelle du Messie fils de Marie, ce salut ne peut venir à l’humanité qu’à travers lui. Pour l’Islam traditionnel, le Messie fils de Marie sera élevé, corps et âme, dans le Paradis (Coran IV 157). Selon Celse : [Juifs et chrétiens s'évertuent à justifier la Rédemption, chacun de leur propre point de vue.] "Le monde, disent les premiers, étant rempli de crimes, il faut que Dieu envoie quelqu'un pour punir les méchants et laver toute souillure, comme il advint jadis lors du déluge et de la destruction de la tour de Babel." […] A cela les chrétiens répondent par d'autres considérants : "C'est à cause des péchés des juifs que le Fils de Dieu a été envoyé sur la terre, et ceux-ci, l'ayant fait périr et abreuvé de fiel, ont déchaîné sur eux la colère divine." (Contre les Chrétiens. Ed. Phébus).
   Selon Robert Ambelain : Selon Victor Huguo : "La Rédemption, c'est Dieu-Juste, faisant souffrir Dieu-Innocent, pour apaiser Dieu-Bon...
   Un peu comme si, diront certains, un professeur indulgent, las de punir d'insolents et turbulents élèves, et désolé de ce fait, administrait devant eux une correction magistrale au seul élève respectueux et docile, afin de pouvoir ensuite lever toutes les punitions des mauvais sujets, hilares devant ce spectacle.
   Mais, dira le lecteur biblique croyant, c'est Dieu lui-même qui, en son amour infini, se substitue à l'homme, se sacrifie, et souffre à sa place. Soit, admettons-nous. Ce sera donc à lui-même que le professeur débonnaire administrera la correction, sous les yeux et à la grande joie des mauvais sujets, s'étouffant à force de rire.
   Poser le problème, c'est en souligner les invraisemblances.
   Ainsi donc, dira encore Robert Ambelain, la notion d'un Jésus apaisant par ses souffrances, librement acceptées, le courroux de son Père céleste (c'est-à-dire de lui-même, puisqu'il lui est consubstantiel  et coéternel), est apparue avec le temps, et s'est imposée grâce à ce dernier, comme un fait accompli, malgré son caractère totalement irrationnel, et théologiquement indéfendable.
   Dépourvue de toute logique, elle est d'ailleurs en contradiction avec les Ecritures néo-testamentaires, lesquelles nous affirment qu'il a libéré en une seule fois la totalité des âmes, passées, présentes, ou à venir. Mais par ailleurs, chacune de ces âmes doit réaliser, elle-même, son propre salut individuel, à peine d'être damnée. Un peu comme si un régiment mutiné bénéficiait d'une amnistie générale, et qu'en même temps, chacun des soldats le constituant avait à comparaître devant une cour martiale pour y être jugé de nouveau individuellement. (Jésus ou le Mortel Secret des Templiers, (Edit. R. Laffont)).
[47] Secte d’obédience juive, secte du catholicisme.
[48] L’Eglise catholique penche vers une notion prise au Sabéisme, lequel met l’intermédiaire au centre de toute chose. Il est vrai que selon l’Alliance ancienne, le peuple (ou le simple individu), adressait demandes et supplications au prophète, qui lui-même, l’adressait alors, et à travers la prière, au divin Créateur. Secundo : A cela, et pour certaines demandes, un sacrifice devait être offert. Si ce dernier était accepté, un feu divin venait le consumer. Idée reprise ensuite par la présumée mort du Messie d’Israël, le fils de Marie (sur lui la Paix !). Avec la venue du Prophète de l’Islam, l’intermédiaire entre le divin Créateur et la créature sera uniquement la prière. C’est elle le nouveau sacrifice.
[49] La Religion a été donnée à l’homme, par le divin Créateur, comme un choix non comme une contrainte. Pour qu’au Jour des Comptes il n’est aucune excuse.
[50] Les gens de la Bible (toranique + évangélique) ne militent-ils pas, une fois de plus et à la base, pour le « libre-arbitre » et son application dans la vie courante ? Soit un pouvoir séparé entre la Divinité et Sa créature. L’auteur de ces lignes semble valoriser le protestantisme.
[51] Soit ce refus absolu de reconnaître le divin Créateur, comme une divinité à adorer et à obéir. Son refus absolu de Le reconnaître comme le Législateur légal de tout l’Univers.
[52] Le monde biblique de l’Ouest de l’Europe. Cette partie du monde dominée, naguère, par l’Eglise dite romaine, catholique, apostolique. Actuellement, l’Etat du Vatican.
[53] Gauchet (M.), Le Désenchantement du monde. Une histoire politique de la religion, Paris, Gallimard, 1985. Une part de responsabilité. Sous-entendre, pour l’Europe : l’Eglise romaine, vaticane. En professant le Trithéisme (ou la Trinité), les gens de l’Evangile devront faire fasse à un adversaire de taille : le Dualisme. Actuellement les sectes occultes, la Franc-Maçonnerie, etc. Lequel va s’employer de remplacer la Religion régnante par la Magie et l’Idéologie. Permettant ainsi au Diable noir : Satan d’être revaloriser, de re-faire surface… Certains Papes dénonceront d’ailleurs cette dérive. Pour n’avoir pas accepté l’idéologie régnante : l’idéologie du républicanisme, le « Laïcisme », en terre des Gaules ; partie des gens de l’Evangile ne se verra-t-il pas confisquer ses propres lieux de culte ?
[54] Ainsi un militaire de haut rang, un policier, un politicien, ministre, chef de gouvernement, d’Etat, député, enseignant, ingénieur, etc., cette classe de la société considère-t-elle que les affaires de la Religion, adorer le divin Créateur, c’est pour un autre monde, pour les autres… Dans le monde dit de l’Humanisme, on reconnaît volontiers le divin Créateur, mais on se refuse absolument de L’adorer, de se prosterner devant Lui, de mettre pied à terre. Comme le diable banni. Ce monde semble vouloir le bien pour les autres, sauf pour lui.

Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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25/06/08 .

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