Croyance | RELIGION ET MODERNITÉ |
Selon le monde biblique, idéologique et philosophique. |
786 Au nom de DIEU, Allaha, Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée ! Les formes nouvelles de la religiosité.par DANIÈLE HERVIEU-LÉGER Doit-on continuer à former des sociétés que ne gouverne plus une loi religieuse quelconque ? Les gens qui se disent "modernes" au sein des sociétés bibliques le pensent et le recommandent. Dans ce cas doit-on nier l'existence même de Celui qui nous a créé dans le sein de nos mères ? Est-ce à dire que l'Homme aurait pris la "place" du divin Créateur et Législateur de l'Univers ? Est-ce à dire que l'humain possède la Terre et le divin Créateur les Cieux ? Dans ce cas, arriverons-nous à maîtriser ce qui nous entoure ? A maîtriser les volcans en éruption ? Les vents ? Les tornades, les pluies ? La mort ? les maladies ? Modernité et religion : l'évidence d'une perte Les sociétés modernes et anciennes. Selon Danièle Hervieu-Léger : « Les sociétés modernes[1] sont des sociétés que ne gouverne plus une loi religieuse quelconque. Cette proposition est au centre de toutes les analyses que les sciences sociales ont produites à propos des faits religieux en modernité. Les « pères fondateurs[2] » de la sociologie[3] — Marx ou Weber, Durkheim ou Simmel — ont développé des théories du social très différentes et même antagoniques mais ils se rencontrent tous, d’une certaine façon, pour souligner (chacun à sa façon) que l'histoire de la modernité peut s'écrire pour une part, comme l'histoire du reflux inéluctable de la présence de la religion dans la vie des sociétés qu'elle concerne : cette émancipation religieuse est même couramment considérée comme la condition indispensable de tout processus concret de modernisation. » Cette « idée » ‘que ne gouverne plus une loi religieuse quelconque’ n’a-t-elle pas été prise pour contrecarrer l’Eglise régnante en Europe. En l’occurance, ici, l’Eglise vaticane, latine. Et n’est-ce pas aussi l’éternelle querelle entre le monde toranique, d’une part, et le monde d’Esaü[4] d’autre part ; que vivra les habitants de l’Europe ? Qui resurgira ? Quant aux « pères fondateurs » de la sociologie, un homme toranique comme Max n’a-t-il pas, selon bon nombre d’observateurs et historiens ; des milliers de morts sur la conscience ? Voulait-il vraiment du bien pour l’humanité évangélique et autre d’Europe ? Peut-on se réclamer d’une telle idéologie ? Si ces « pères » se flattent (ou se sont flattés) d’avoir, comme ils le prétendent, ‘émancipé’ les créatures, où le chemin allait-il les mener ? Vers le chemin de la Paix ou le chemin de la perdition, soit au Feu éternel, à être sous l’emprise maléfique du diable banni ? Car dans l’histoire de l’humanité, tout peuple qui a voulu aller de l’avant en méconnaissant les bienfaits de son divin Créateur qu’en reste-t-il ? Exemple de Pharaon. Moderniser un peuple en refusant de re-connaître que tout vient du divin Créateur, n’est-ce pas un signe d’ingratitude, d’avarice envers Lui ? Les « amoureux » de ce bas-monde, voudraient bien nous entraîner dans leur délire. Mais… La modernité. Voilà un beau mot dans le langage biblique européen. En réalité, ne cache-t-il pas une triste réalité. Nous savons tous qu’il existe, entre le divin Créateur et nous, un intermédiaire. Cet intermédiaire, n’est-ce pas Sa religion qu’Il a révélé à Ses prophètes ? Qu’ils nous ont transmis. Les adversaires et détracteurs de Sa religion vont alors proposer deux choses dites nouvelles pour éloigner définitivement l’humain de la Religion divine . 1) la « raison » qu’ils diviniseront, 2) qu’il faut croire nécessairement en l’Homme, en sa capacité, en son savoir faire, en sa science inébranlable… En clair, au divin Créateur les cieux, au Terrien, la terre entière. Soit le reste, ou rien du tout comme chez les gens du Dualisme ! Et à Danièle Hervieu-Léger donc de poursuivre : « Ce paradigme[5] de la perte religieuse des sociétés modernes renvoie à une « définition » de la modernité qui place l'accent sur trois de ses traits principaux : - Le premier de ces traits est la mise en avant, dans tous les domaines de l'action, de la rationalité[6], c'est-à-dire de l'impératif de l’adaptation cohérente des moyens aux fins que l'on poursuit[7]. Sur le plan des rapports sociaux, cela signifie que les individus ne devraient, en principe, tenir leur statut social que de leur seule compétence, acquise par l'éducation et la formation, et non de leur héritage[8] ou de leurs attributs personnels. Dans le domaine de l'explication du monde et des phénomènes naturels, sociaux ou psychiques, la rationalité moderne exige que tous les énoncés explicatifs répondent aux critères précis de la pensée scientifique[9]. Évidemment, les sociétés modernes sont loin de réaliser parfaitement cet idéal[10]. Ainsi, la science[11], dont on attend qu'elle dissipe les ignorances[12] génératrices de croyances et de comportements « irrationnels », fait surgir en même temps des interrogations nouvelles[13], toujours susceptibles de constituer de nouveaux foyers d'irrationalité[14]. Les économistes[15] ont progressivement intégré dans leurs analyses la dimension irréductiblement « irrationnelle » des comportements des agents économiques. Par ailleurs, les sociétés modernes demeurent inéluctablement travaillées par des conflits entre plusieurs types de rationalité. Reste qu'elles ont fait de cette rationalité[16] pourtant hautement problématique leur emblème et leur horizon[17] : l'idée selon laquelle le développement de la science et de la technique est une condition du progrès et du développement humain global y reste une idée-force[18], même à l'heure de la critique des illusions du scientisme[19] et du positivisme[20]. La rationalité est loin de s'imposer uniformément dans tous les registres de la vie sociale et nous en sommes, à bien des égards, plus conscients que jamais. Elle n'en demeure pas moins la référence mobilisatrice des sociétés modernes[21]. — À travers ce rêve d'un monde entièrement rationalisé par l'action des hommes, s'exprime un type particulier de rapport au monde. Celui-ci se résume dans une affirmation fondamentale[22] : celle de l'autonomie de l'individu-sujet, capable de « faire » le monde dans lequel il vit et de construire lui-même les significations qui donnent un sens à sa propre existence. L'opposition supposée entre des sociétés traditionnelles vivant sous l'empire de croyances « irrationnelles » et des sociétés modernes rationnelles[23] révèle rapidement son inconsistance, dès que l'on examine d'un peu près la réalité complexe des unes et des autres. En revanche, on ne peut pas minimiser le contraste fondamental qui existe entre une société régie par la tradition, dans laquelle un code global de sens s'impose de l'extérieur à tous ceux qui en sont membres, et une société qui place dans l'homme lui-même le pouvoir de fonder l'histoire, la vérité, la loi et le sens de ses propres actes[24]. Il s'agit évidemment là de deux modèles de société « purs », et donc fictifs. Toute société concrète associe toujours, dans des proportions variables, des éléments relevant de l'un et de l'autre. Mais en soulignant cette opposition, on touche probablement du doigt le trait le plus fondamental de la modernité, celui qui marque la césure avec le monde de la tradition : l'affirmation selon laquelle l'homme est législateur de sa propre vie, capable également, en coopérant avec d'autres au sein du corps citoyen qu'il forme avec eux, de déterminer les orientations qu'il entend donner au monde qui l'entoure. » La séparation du politique et du religieux. L’émancipation de la tutelle religieuse. L’organisation proposée par les détracteurs et les adversaires de la Religion divine était-elle fiable, louable ? A les entendre, sans aucun doute. Pourtant, et dans nombreux cas, ils ont démontrés qu’ils sont incapables de régler de nombreux problèmes de la société : chômage, vieillesse, jeunesse, éducation, famille, etc. Il est vrai qu’on ne peut apporter à l’humain le poison et son antidote. L’émancipation de la ‘tutelle religieuse’ n’a fait, en fait, qu’aggraver un peu plus les problèmes de sociétés. Preuve supplémentaire, avec l’idéologie régnante, la licence[25] ne s’est-elle pas développée chaque jour un peu plus dans tous les domaines de la société ? A la maison, dans la rue, sur les lieux du travail, etc. La déesse « Raison » semble donc faire défaut à de nombreux détracteurs et adversaires de la Religion divine. Pour preuve : « - La modernité implique, en troisième lieu, un type particulier d'organisation sociale, caractérisé par la différenciation des institutions. Le processus de rationalisation, aussi relatif et contradictoire soit-il, se manifeste notamment dans la spécialisation des différents domaines de l'activité sociale. Dans ces sociétés, le politique et le religieux se séparent ; l'économique et le domestique se dissocient ; le droit et la morale cessent de se confondre ; l'art, la science, la culture constituent autant de registres distincts dans lesquels les hommes exercent leurs capacités créatrices. Chacune de ces sphères d'activité fonctionne selon une règle du jeu qui lui est propre : la logique du politique ne se confond pas avec celle de l'économie ou avec celle de la science ; le domaine de la morale n'est pas régi par les mêmes règles que celui de l'art. Certes, de multiples relations et interférences mettent en rapport ces différents domaines, et leur autonomie propre n'est que relative. On sait bien que le développement de la science dépend pour partie de l'économie, et que les orientations de l'économie sont liées au politique et réciproquement. Néanmoins, la distinction de ces différents registres d'activité constitue un principe de fonctionnement de la société dans son ensemble, et une donnée de la vie de chacun. Dans sa réalisation historique, cette différenciation des institutions est le résultat d'une longue trajectoire, marquée de conflits et de retours en arrière, dont les étapes et l'allure ont varié selon les pays. Mais elle apparaît partout inséparable du processus par lequel l'autonomie de l'ordre temporel s'est progressivement constituée en s'émancipant de la tutelle de la tradition religieuse. » Ainsi, et au fil des temps, l’idéologie régnante, en terre biblique ; est arrivée à ses fins. Soit (et comme le note si bien Danièle Hervieu-Léger) : La religion cesse de fournir aux individus et aux groupes l'ensemble des références, des normes, des valeurs et des symboles qui leur permettent de donner un sens à leur vie et à leurs expériences. Dans la modernité, la tradition religieuse ne constitue plus un code de sens qui s'impose à tous. Secundo : A la loi divine révélée aux Prophètes (sur eux la Paix !), va apparaître la loi d’essence humaine. Le Fils d’Adam va ainsi rivaliser avec son divin Créateur, se « mettre » au même niveau que Lui. Il va s’accorder le don de « faire » des lois, ses propres lois. Et il va convaincre les plus « récalcitrants », parmi les croyants du monde biblique, du bien fondé de parole comme celle-ci : c'est que la prétention de la religion à régir la société entière et à gouverner toute la vie de tout individu dans celle-ci est devenue illégitime, même aux yeux des croyants les plus convaincus et les plus fidèles. Troisièmement : la devise des adversaires et détracteurs de la Religion divine, n’est-elle pas de faire passer enfin comme message que la religion est affaire « personnelle » ? Dans le « cœur » ? « Privée » ? En clair, dans ce genre de société, le « croyant » se voit commander, purement et simplement, par le sans-religion, l’athée, le mécréant, etc. Et de plus, il n’a le droit que de se taire ! Pas de prosélytisme. Celui-ci deviendra leur chasse gardée. Mais dirons-nous, peut-on servir Dieu et le Diable ? Parlant de tout cela, à Danièle Hervieu-Léger de déclarer notamment : « Pour désigner ce processus d'émancipation[26], on parle de « laïcisation » des sociétés modernes[27]. Dire que la société entière se laïcise, cela implique que la vie sociale n'est plus — ou de moins en moins — soumise à des règles édictées par une institution religieuse[28]. La religion cesse de fournir aux individus et aux groupes l'ensemble des références, des normes, des valeurs et des symboles qui leur permettent de donner un sens à leur vie et à leurs expériences[29]. Dans la modernité, la tradition religieuse ne constitue plus un code de sens[30] qui s'impose à tous. Cela ne signifie pas que les sociétés dites traditionnelles vivaient sous l'empire absolu de la religion, et que les normes religieuses s'y imposaient de façon complète. On sait que les sociétés traditionnelles ou prémodermes passent leur temps à composer avec la loi religieuse qui est supposée les régir. Ce n'est pas le fait que les hommes « en prennent et en laissent » avec la religion qui est spécifiquement « moderne » : c'est que la prétention de la religion à régir la société entière et à gouverner toute la vie de tout individu dans celle-ci est devenue illégitime[31], même aux yeux des croyants les plus convaincus et les plus fidèles. Dans les sociétés modernes, la croyance et la participation religieuses sont « matières à option » : ce sont des affaires privées, qui relèvent de la conscience individuelle, et qu'aucune institution religieuse ou politique ne peut imposer a quiconque. Inversement, l'appartenance religieuse d'un individu et ses croyances ne sauraient constituer un motif valable pour l'exclure de la vie sociale, professionnelle ou politique, dans la mesure où elles ne remettent pas en question les règles de droit qui régissent l'exercice de ces différentes activités[32]. Cette distinction des domaines s'inscrit dans la séparation entre la sphère publique et la sphère privée qui est la pierre d'angle de la conception moderne du politique[33]. » Le rejet de l’autre. La sortie de la religion vers l’inconnu. « Cette longue trajectoire du refoulement de l'emprise de la religion sur la vie sociale signifie-t-elle que religion et modernité s'excluent mutuellement, qu'elles n'ont rigoureusement rien à voir l'une avec l'autre ? Les choses sont en fait beaucoup plus compliquées. Le grand paradoxe des sociétés occidentales[34] est que celles-ci ont puisé leurs représentations du monde et leurs principes d'action en partie dans leur propre terreau religieux[35]. Le judaïsme et le christianisme, qui ont modelé le paysage culturel des sociétés occidentales, ont contribué à l'émergence de l'expérience et de la pensée de l'autonomie[36] qui caractérisent notre modernité a-religieuse[37]. Le judaïsme, en plaçant la notion d'Alliance (Brith, en hébreu) au centre de la relation de Dieu à son peuple[38], pose le principe de l'autonomie de l'histoire humaine[39] : le peuple, selon qu'il se montre ou non fidèle à l'Alliance, a entre les mains le choix de son devenir[40]. L'Alliance n'aurait aucun sens si chacun des partenaires ne se voyait pas reconnaître une capacité effective d'en accepter les termes, c'est-à-dire de s'engager dans un sens ou un autre[41]. Les prophètes sont là, tout au long du parcours, pour rappeler au peuple tenté par l'infidélité les implications de son choix, mais leurs injonctions mettent précisément en évidence la capacité qu'il a d'orienter, de façon autonome[42], sa propre histoire[43]. Le christianisme déploie les implications de cette problématique de l'Alliance en l'élargissant à l'humanité entière[44] et non plus au seul peuple élu c'est désormais à la conscience de chaque individu que l'enjeu de la fidélité ou du refus est soumis. Même si l'Église[45] est conçue comme institution médiatrice entre Dieu et les hommes, c'est de la conversion de chaque individu que dépend un salut personnellement offert à chacun[46]. Le protestantisme[47], particulièrement dans sa version calviniste, a poussé jusqu'à son terme la logique de l'universalisation et de l'individualisation de l'Alliance, en réduisant radicalement tous les intermédiaires[48] (institutions, rites, saints intercesseurs, etc.) qui occultent l'enjeu de ce face-à-face décisif entre un homme doté d'une capacité autonome de choix et un Dieu qui lui propose de choisir pour lui ou contre lui[49]. Cette conception religieuse[50] d'une foi personnelle est une pièce maîtresse de l'univers de représentations dont la figure moderne de l'individu, sujet autonome qui gouverne sa propre vie, a progressivement émergé. Dans le cours concret de l'histoire, cette conquête de l'autonomie[51] a connu des phases diverses. L'entrée des sociétés occidentales[52] dans la modernité politique, économique, sociale, culturelle et psychologique ne s'est pas réalisée partout de façon homogène et identique. La « sécularisation » de ces sociétés revêt des formes diverses. Mais la trajectoire générale est bien, comme le souligne M. Gauchet, celle d'une « sortie de la religion » dans laquelle le christianisme a sa part[53]. » Conclusion. Il n’y a aucune sorte de modernisme dans ce qu’il vient d’être dit. C’est plutôt une régression. Un retour en arrière. Un appel de pied à la Mécréance, à l’Athéisme, à l’Association. Les gens de la Bible, au fil des siècles n’ont-ils pas réduit leur propre religion à un mouchoir de poche ? Même, les gens jugés les plus récalcitrants, opposés, se sont laissés convaincre du bien fondé de leurs propos. Et maintenant que veulent de nous les gens de la Bible (croyants et incroyants), n’est-ce pas qu’on les imite ? Qu’on les suive ? Qu’on devienne comme eux ? (Coran II 135). Secundo : les adversaires et détracteurs de la Religion divine, pour se donner une certaine justification, une raison d’être ; ne voudraient-ils pas mettre toutes les « religions » sur un même pied d’égalité ? Faire croire que toutes sont pareilles ! Pourtant les malheurs des gens de la Bible d’Europe et d’ailleurs, ne sont pas nos malheurs. Ils ont fait un choix, eux et leurs ancêtres, en se donnant comme religion celles que nous leur connaissons. Si les abus de certains d’entre eux (notamment les Dignitaires religieux) les ont offusqués, est-ce une excuse valable pour tomber nécessairement dans la Mécréance, l’Athéisme, l’Associationnisme ? Rejeter le divin Créateur ? Nullement. Troisièmement : Comme l’a si bien noté l’Imam Ghazali, le Persan (que Dieu lui fasse miséricorde !) dans ses ouvrages, il a un certain danger de rejeter la Philosophie. Rendre facile la vie de l’homme, et contrairement à l’enseignement reçu, n’est pas incompatible avec la Religion divine. Connaître le progrès, aller de l’avant... Ce qui est, par contre, incompatible avec la Religion divine, c’est uniquement le fait de ne pas reconnaître les bienfaits divins, le fait de ne pas reconnaître le divin Créateur, le fait d’abandonner sa religion et la Tradition prophétique. Le fait de ne pas reconnaître que tout ce qui vient à la créature et pour elle, vient uniquement du divin Créateur. Le travail, l’effort, etc., n’étant qu’intermédiaires. Le monde de l’Athéisme, de la Mécréance, sans-religion, du Laïcisme, etc., juge, lui, que plus un homme s’élève dans la société (grâce et à travers l’étude, la science), rend pour lui caduque la reconnaissance véritable du divin Créateur et Son adoration[54]. En clair, on vit mieux sans Lui. Illusion trompeuse. Sa méconnaissance, sa prétention, sa vanité, son orgueil démesuré comme Pharaon, l’amène, l’amènera tôt ou tard à connaître dans l’Au-delà, le même sort que la diable banni : Satan (que Dieu le maudisse !). Soit tout droit à sa perdition, à la colère divine, aux châtiments divins, au Feu éternel. Quatrièmement : Celui qui refuse de croire au divin Créateur, ne peut pas accepter de ne pas participer à la vie de la société, d’en être exclu. Pour lui, sa vie n’est qu’exclusion. D’où son combat perpétuel contre le divin Législateur. Ses lois dites et jugées par lui d’un autre siècle, illégales, injustifiées, absurdes, contraignantes, immorales. L’Idéologie régnante devient alors sa force, sa raison d’être et de vivre, son refuge. Dans ce bas-monde, il est tranquille. Le sera-t-il au Jour des Comptes ? [1] Texte de la 332e conférence de l'Université de tous les savoirs donnée le 27 novembre 2000. (Qu'est-ce que la culture ? Université de tous les savoirs. Yves Michaud. Vol. 6. Edit. Odile Jacob.) |
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25/06/08
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