© Sagesse
Selon une parole prophètique : "Celui
qui me garantit ce qu'il a entre les mâchoires [c'est-à-dire sa
langue] et ce qu'il a entre les jambes [c'est-à-dire son sexe],
je l'assure du Paradis."
Polyre en 150 av. J.-C., dans une Grèce tombée alors sous domination romaine, de déclarer :
« Le
dépeuplement nous a rapidement surpris, sans que nous nous en
apercevions, parce que nos hommes s’étaient pervertis à la
passion du faste et de l’argent, et au plaisir d’une vie
corrompue et en conséquence ils ne se mariaient plus ou, s’ils
se mariaient, ils se refusaient à élever leurs enfants ou au
maximum ils en élevaient un ou deux seulement pour leur
transmettre l’héritage du bien-être... »
Le mariage légal symbole de la préservation de la race humaine ?
Louange à Dieu, que Prière et Paix soient sur
l’Envoyé de Dieu notre maître Mohammad, ainsi que sur sa noble
famille, ses compagnons et tous ses frères Prophètes avant lui.
Le grand érudit et guide spirituel, la preuve de
l’Islam, l’ornement de la religion, Aboû Hamid Mohammad fils de
Mohammad fils de Mohammad Ghazâlî le Toûsî, de Perse, a dit :
Les
actes de l'appétit sexuel se divisent en louables, répréhensibles et
interdits[1].
1 - Les louanges résident dans ce qui est nécessaire à la préservation
de l'espèce. Le mariage est indispensable
afin de perpétuer l'espèce humaine par la succession des générations,
de la même manière que les aliments sont indispensables pour sauvegarder
sa personne jusqu'au terme de sa vie. L'appétit sexuel a été crée en
tant que motivation de la préservation de la descendance par le coït, de
la même manière que la faim a été créée en tant qu'incitation à
maintenir la personne humaine par la nourriture. C'est pourquoi le Prophète
(sur lui Prière et Paix !) a dit : « Mariez-vous,
reproduisez-vous et vous vous multipIierez. Je dois être fier de vous
parmi les autres peuples »[2].
Le mariage revêt deux buts
: le premier consiste à engendrer pour être fier des enfants et pour
avoir, après la mort, un fils pieux qui priera pour vous. Le second
consiste à rejeter de soi le surplus de sperme car s'il s'amasse, il est
aussi nuisible que la bile dont le sang, s'il s'accumule, devient
dangereux, d'une part, pour le corps car il provoque la maladie et,
d'autre part, pour la religion car il incite au libertinage[3]. Le mariage, de ce point
de vue, est louable ; c'est une tradition (sounnah). Il s'insère
dans cette parole : « Que celui qui aime ma foi, suive ma Tradition.
»[4] et celle-ci : « Celui
qui se marie préserve la moitié de sa religion ».
Il y a, cependant, un troisième but, qui est d'avoir chez soi une
personne qui gère les affaires du foyer afin de pouvoir soi-même se
consacrer à la science et aux pratiques cultuelles. Ainsi, le mariage
devient, de ce point de vue, un acte de piété car les
actes procèdent de l'intention. L'indice de cette intention
consiste à ne voir en la femme que la beauté en vue de la chasteté, le
bon caractère pour gérer la maison, la piété et la descendance noble,
dans la mesure où par l'hérédité, on tend vers ses origines. C'est
pourquoi le Prophète (sur lui Prière et Paix !) a dit : « Il
t'appartient de rechercher la
femme pieuse », « Éviter le fumier vert »
et : « Choisissez vos épouses pour votre semence ».
La
recherche de la santé du corps et d'une femme qui ne soit pas stérile
afin d'avoir un enfant, c'est là le but recherché. C'est pourquoi, la
masturbation et la sodomie[5]
avec sa femme sont blâmés car c'est faire fi du labour alors que Dieu
dit : « Vos femmes sont pour vous un champ[6]
[de labour] ». (Coran II 223). Il n'y a aucun inconvénient
à rechercher des vierges[7].
D'ailleurs, la loi juridique le recommande.
2 - Le répréhensible consiste à ne voir que l'assouvissement et la satisfaction de la copulation, d'user et d'abuser dans ce sens, de s'y appliquer au point de prendre parfois des stimulants afin de provoquer des excitations sexuelles[8]. Cet acte est légalement nuisible mais il n'est pas répréhensible en lui-même. Cependant, en agissant de la sorte, on s'écarte de la voie de Dieu pour suivre sa passion. L'excitation du désir charnel en prenant des comestibles forts et des matières stimulantes est assimilée à l'excitation des bêtes sauvages, du bétail ordinaire et des fauves déchaînés.
L'interdit, en matière sexuelle, comprend deux aspects :
1 - Assouvir son appétit sexuel dans les organes
destinés au labour (à la procréation) dans l'illégalité est contraire
aux usages, c'est de la fornication. Cette attitude est assimilée à
l'associationmsme[9]
: « Le fornicateur n'épousera qu'une fornicatrice[10]
ou une associatrice[11]
». (Coran XXIV, 3).
2 - S'y adonner en dehors du
« labour » est une turpitude sexuelle parce que le fornicateur[12]
perd sa semence. Pire encore, il ne la met pas dans le champ [de labour]
pour la raison exigée et l'homosexuel la gaspille[13].
Il se classe dans la catégorie dont ce verset fait mention : « II
saccage la culture et fait périr la génération[14]
». (Coran 205). C'est pourquoi l'homosexualité est appelée gaspillage.
Le Très-haut dit : « Vous assouvissez
vos désirs charnels avec
les hommes au lieu des femmes
! Vous êtes bien un peuple outrancier[15]
» (Coran VII 81).
Telle est la hiérarchie des gens quant à l'appétit sexuel. Il
peut y avoir certains égarés qui se laissent prendre par l'amour
ardent. C'est de la pure stupidité. C'est
ignorer complètement le pourquoi de la copulation.
C'est se ravaler au niveau des bêtes quant à la domination et à la maîtrise
de soi. En effet, l'amoureux ne veut pas seulement l'appétit de la
copulation, qui est le plus vil des appétits au point d'en avoir honte.
Toutefois, il est convaincu que cet appétit ne se conçoit toujours qu'au
même endroit alors que la bête assouvit son appétit et se satisfait de
l'endroit qui se présente à elle. Quant à lui, il ne se suffit qu'avec
sa bien-aimée. Dès lors, il ne connaît qu'humiliation sur humiliation
et assujettissement sur assujettissement. La raison se met ainsi au
service de l'appétit alors qu'elle a été créée pour commander et être
obéie, et non pas pour servir l'appétit et lui rendre des services. L'amour
passionnel est une maladie de l'âme désœuvrée et sans aucune
aspiration. C'est pourquoi il faut en prendre garde dès ses débuts,
en renouvelant examen et réflexion, sinon, il ne sera pas aisé de l'éloigner
une fois qu'elle s'est enracinée. Il en est ainsi de l'amour de
l'orgueil, des biens en espèces et fonciers et des enfants y compris
l'amour des jeux de volatiles, de trictrac et d'échecs[16]. Toutes ces passions
s'emparent d'un groupe de gens incapables de faire montre de patience et
de la repousser, au point de perdre la piété et les avantages de la vie
terrestre. Il est possible de comparer le fait de repousser l'appétit,
quand il met un moment à se manifester, à la manière d'astreindre une bête
à se diriger vers la porte d'une maison dans laquelle elle voudrait
entrer. Il est, certes, aisé de tenir ses rênes et de l'en empêcher.
Cela consiste à la laisser avancer jusqu'au moment d'y pénétrer et, à
ce moment-là, de tenir sa queue et de la tirer en
arrière. Quelle grande différence entre les deux tâches !
Il s’agit donc de prendre des précautions dès le début de
l’entreprise car, par la suite, la réforme n’est pas acceptée sans
produire un effort aussi considérable que d’arracher l’âme du corps.
(extrait de l’Ouvrage : la Mesure de l’Acte.)
Que Dieu bénisse notre seigneur Mohammad, sa famille et ses compagnons et leur accorde le salut !
[1]
De mizân al-‘amal de l’Imam. Une traduction se trouve en
français : « La mesure de l’Acte. »
[2]
C'est une partie d'une parole sainte (divine – qoudsî)
relatif à la vertu du jeûne. Il a été cité par Mâlik, Ahrnad,
Bukhâni, Tirmidhî, Nisâï et le fils de Mâdja. Autres peuples, aux
communautés de ceux notamment qui se réclament de la Bible, de Mochè
et du Messie fils de Marie (sur eux la Paix !).
[3]
Manière de vivre libertine, débauche, relations hors mariage =
maladies diverses, sida, etc. 2. Libertin (lat. libertinus,
affranchi). Qui s’adonne sans retenue aux plaisirs charnels, déréglé
dans sa conduite. 2. Littérature. Relatif au courant de pensée, issu
de la Renaissance, qui se manifesta en France aux XVIIe et XVIIIe siècle,
et qui se caractérisa par des idées panthéistes et une morale qui
se voulait indépendante de la religion.
[4]
Une parole proche de ce sens a été mentionné par Ahmad dans son
Musnad (t. 2, p. 172) selon une parole de 'Abd Allah fils de 'Amroû,
savoir que l'Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !) a dit :
« Copulez avec les mères des
enfants. Je me vanterai d'eux le Jour de la résurrection ». Le père
de Dâwoud a mentionné dans ses « Traditions (sounnan)
» (livre du mariage, chapitre 3), selon une parole de Mu'aqqal fils
de Yasar, d'après lequel le Prophète (sur lui Prière et Paix !)
a dit : « Mariez-vous avec la belle femme féconde. avec vous, je
peuplerai les nations ».
Non selon la nature de ce que nous vivons en terre
d’Europe actuellement, où on se marie (légalement ou illégalement)
avec une européenne ou une personne naturalisée ou tout autre cas
pour avoir « des papiers »… Cette pratique est courante
parmi les gens de la diaspora d’Afrique du Nord. Pourtant
n’est-elle pas en contradiction totale avec l’enseignement du
Prophète de l’Islam ? L’intérêt est plus que douteux. Et
peu en échappe. Et combien le Seigneur des mondes est au-dessus de ce
qu’ils décrivent et Lui associent !
[5]
Selon des témoignages dignes de foi, il existerait une catégorie de
jeunes filles et femmes d’origines nord-africaines notamment qui
s’adonneraient à ce genre pratique. Ceci, dit-on encore, pour préserver
leur « virginité » ! Pour permettre ainsi le mariage
pour plus tard !… Et pour cela, il existerait un accord entre
garçons et filles ! Selon d’autres, se seraient déjà
pratique courante de certains hommes mariés avec leurs femmes. Déjà
certains docteurs, dans certains hôpitaux, ont relevé certaines
anomalies dans ce domaine lors des accouchements. Ex. : Perte des
excréments. A cela, il faut ajouter parfois la crainte de la maman ou
future maman de dire la vérité au corps médical par crainte de son
mari… Le manque d’éducation, d’une véritable éducation
religieuse étant de mise dans ce domaine. Et Dieu est plus Savant !
[6]
Métaphore. Selon les commentateurs, ce passage signifie : vos épouses
sont comme un champ que vous ensemencez pour avoir vos enfants.
[7]
Voir à ce sujet : le livre du mariage du même auteur. Lire
aussi :
http://www.islam-reunion.com/modules.php?op=modload&name=News&file=article&sid=51&mode=thread&order=0&thold=0
[8]
chose connue du monde africain, en général.
[9]
on retrouve cette image dans le Judaïsme. Associationnisme. Science
du Monothéisme : a). En lexicologie, cela désigne celui qui associe
une autre divinité avec Dieu (exalté soit-Il !). b). En science
religieuse, il désigne tout ce qui a pour conséquence la mécréance.
Et la mécréance désigne, techniquement, la méconnaissance de Dieu.
2. Philo. Doctrine selon laquelle tous les phénomènes psychologiques
résultent d’associations d’idées purement automatiques.
[10]
Une débauchée, une femme de mauvaise vie comme lui.
[11]
Ex. : A notre époque : bouddhiste, hindouiste, vaudoue,
astrolâtre, etc.
[12]
Biblique : Relations sexuelles entre personnes non mariées ou liées
par un vœu. 2. Populaire. Avoir des relations sexuelles hors mariage
légal (selon la loi divine non la loi des hommes).
[13]
venant à un endroit qui n’est pas permis : le fondement (anus)
ou d'éjecteur : l’endroit où sont évacués les excréments de
l’homme. C’est imiter certains animaux comme le singe, porc, etc.
[14]
La plupart des commentateurs considèrent le terme « nasl »
par bétail mais certains considèrent que ce terme désigne ici
« les gens ». Sens : « nasl » :
fondamentalement, ce terme désigne la génération ou ce qui est
caractérisé par la génération c’est-à-dire les êtres vivants
en général. (V. Tabarî, Commentaires).
L’homosexualité et le saphisme interdisent toute
procréation. Donc, toute descendance légale.
[15]
Selon les commentateurs : Vous vous approchez des hommes pour les
pénétrer par leur fondement [anus] afin d’assouvir vos désirs
lascifs en négligeant ainsi tout à fait ce que Dieu vous a permis
comme rapport charnel avec les femmes. « Vraiment vous êtes
des gens qui outrepassez » : [en passant outre à ce
que Dieu vous a permis] pour vous adonner à ce que Dieu vous a
interdit et ainsi Lui désobéir : c’est en cela que consistait
leur « outrepassement » (isrâf). (V. Tabarî et
Commentaires).
[16]
tiercé, jeux vidéos, loto, etc.
Point de divinité,
de dieu que Dieu !
"Vulnerant omnes, ultima
necat."
Nous
ne le dirons jamais assez.
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