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Au nom de Dieu, Allaha, 

Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
Que les meilleures salutations soient sur les Messagers et Prophètes divins !


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Questions d’actualité. Changer de genre dans la matrice de sa mère, par exemple, est-ce possible ?

   Selon l’exégèse toranique, la littérature midrashique, de prétendre que cela est possible. Une opinion, nous dit-on, dit que Rachel et Léa étaient enceintes en même temps; l'une portait un embryon mâle qui s'appellerait plus tard Joseph, alors que l'autre portait une fille qui serait nommée Dina. Selon le Midrash, Rachel était enceinte de Dina, mais la prière et l'intervention Divine ont permuté les fœtus ! Miracle !
  
Selon Jacob ben Isaac : Après quoi elle enfantera une fille (Gen. 30:21). Le Hizkuni[5] écrit : Pourquoi n’est-il pas dit au sujet de Dinah : elle conçut et enfanta ? L’explication est : car Dinah naquit avec Zebulon. Ils étaient jumeaux. Une autre explication est fournie par le même commentateur : elle aurait dû enfanter un fils Joseph, mais elle pria durant les quarante premiers jours de la grossesse afin d’avoir une fille et pour sa sœur Rachel mette au monde Joseph. Le Saint, béni soit-Il, entendit cette prière et transforma en fille[6] l’enfant qui était dans le ventre de la mère. Voilà pourquoi il est seulement écrit : elle enfanta une fille[7]. (Op. cit.).
  
Selon le rabbin Ari Kahn[8] :

Et ensuite elle [Léa] donna naissance à une fille (Genèse 30:21). Il est enseigné : lorsque sa femme est enceinte et qu'il dit : 'Puisse être Ta volonté que ma femme donne naissance à un fils', cela s'appelle une prière vaine. L'École de Rabbi Yannaï a dit "Ceci a été enseigné au sujet d'une personne qui est sur le point de donner naissance". Rabbi Yehouda ben Pazzi a dit : "même quand elle est en réalité sur le point de donner naissance, [le sexe] peut être changé, comme il est écrit, 'O maison d'Israël, ne puis-Je pas faire avec toi comme ce potier?' dit L'Éternel. Comme l'argile dans la main du potier, ainsi vous êtes dans Ma main, O maison d'Israël'. (Jérémie 18:6). De même qu'un potier peut casser une cruche après l'avoir faite et en faire une autre, Je peux faire ainsi, même au moment de la naissance". On a objecté à cela : et pourtant il est écrit 'Et ensuite (finalement) elle donna naissance à une fille'. Rabbi Abba répondit : "En réalité elle a été créée garçon, mais elle a été transformée en fille par les prières de Rachel quand elle a dit 'Que L'Éternel m'ajoute un autre fils' (Genèse 30:24). Rabbi 'Hanina ben Pazzi a dit : "les matriarches étaient prophétesses et Rachel faisait partie des matriarches[9]. Il n'est pas écrit, Que L'Éternel m'ajoute des autres fils, mais un autre fils. Elle a dit: ' il (Jacob) est destiné à en engendrer encore un; que ce soit de moi!' Rabbi 'Hanina a dit : "toutes les matriarches se sont rassemblées et ont prié : 'nous avons suffisamment de garçons; qu'elle [Rachel] soit exaucée'. (Midrash Rabba - Béréshit 72:6)[10]
  
En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !

   Critiques et réponses de rabbanim sur des sujets divers de société.

   En lisant la Torah tout ce qui touche le ‘mariage’, les relations de couple, font froid dans le dos ! Il laisse le lecteur outré et surtout tous ces cas de mariages étranges provoquent légitimement des questions même au sein du monde biblique. Qu’on en juge :

Bonjour,
Je ne comprends pas certaines unions mentionnées dans la bible.

Je ne comprends pas notamment pourquoi les fils de Jacob ont épousé des cananéennes. On raconte en détail le processus du mariage de Isaac et les préoccupations de Abraham ne voulant pas qu’il épouse une fille de Canaan (la fille de Eliezer) car elle n’était pas digne de son fils, et que les midoths des filles de Canaan n’étaient pas bonnes et ne permettraient pas de transmettre convenablement l’héritage abrahamique[11] (on critique par la même occasion les mariages de Ismael[12] et Essav[13] avec des filles pareilles).
Et voici qu’après toutes ces précautions, les fils de Jacob, les pères des 12 tribus qui étaient parfaits, après avoir expurgé de Abraham :Ismael, et de Isaac : Essav, après avoir fait ce tri sur 2 générations pour avoir des enfants parfaits, voici que ceux ci se marient avec des cananéennes[14] ! !
J’ai beaucoup de mal à le comprendre. (Et si l’on demande avec qui auraient ils pu se marier ? Sara, Rivka, Rachel et Léa viennent toutes de la famille de Lavan, il n’aurait pas été impossible pour Hachem de faire ressortir de cette famille 12 autres filles, pourquoi voulait il qu’ils épousent des cananéennes ?).
Finalement, on stigmatise Saoul comme étant le fils de la cananéenne (Dina), alors qu’il s’agit sans doute du moins cananéen des fils des 12 chefs des tribus !
Et de façon plus large, je m’interroge sur certaines unions des chefs d’Israël :
On critique Juda pour avoir cohabité avec sa bru, s’étonne-t-on qu’il aille cohabiter avec une fille qui semblait être une prostituée ? Est-ce un comportement acceptable d’un homme dont on loue sa force morale (même si la tora n’avait pas été donnée et que ce n’était pas juridiquement interdit, c’est moralement condamnable).
Pourquoi faut-il que Moché, le plus grand des prophètes épouse une fille d’un prêtre païen, n’y avait il pas beaucoup de filles d’Israël dignes de l’épouser ? Pourquoi Hachem lui réserve t-il cette femme ?
Pourquoi faut il que le chef d’Israël, Josué, épouse encore une fois une fille étrangère et pas n’importe quelle fille, Rahav, une courtisane ! !
Et pourquoi, l’homme que l’on présente comme le plus sage de tous les hommes, Salomon, avait il besoin d’épouser plus d’un millier de femmes ? N’aurait il pas été plus beau et plus fort que cet homme, qui a construit le temple, nous montre que le plus beau des schéma est d’épouser et d’aimer une seule femme, et une femme originaire du peuple juif ?

Reponsa : Il existe une controverse entre Rabbi Yehoudah et Rabbi Né’hémyah concernant l’identité des épouses des fils de Yaakov. R. Yehoudah dit qu’ils ont épousé les jumelles nées avec leurs frères, et R. Né’hémyah qu’ils ont épousé des Cananéennes.
Le Ramban, dans son commentaire sur le verset 2 du chapitre 38 de Bereïschith, explique que le terme «Cananéennes» signifie ici une forme d’identité nationale adoptée et non d’origine, c'étaient des Egyptiennes, des Amoniyoth ou Moaviyoth et autres nations, qui avaient rejeté l’idolâtrie et accepté le monothéisme. Il serait inconcevable que les fils de Yaakov soient à ce point moins exigeants que leurs ascendants. C’est d’ailleurs pour cette raison que la traduction araméenne d’Onkelos rend «Isch Kenaani» par «homme commerçant». Et c’est aussi pour cela, dit-il, que la Torah a spécifié – et c’est bien le seul cas - à propos de «Schaoul Ben Schimone» qu’il s’agissait de «Schaoul Ben Hakenaanith », puisque lui était bel et bien le fils d’une femme (Dinah) violée par un Cananéen.
En ce qui concerne Yehoudah[15] et sa bru Tamar, tous les Midraschim[16] explique que Yehoudah s’était détourné de cette femme qui semblait être une prostituée. Tamar se mit alors à supplier D-ieu de lui permettre de faire sortir de ce Tsadik d’autres Tsadikim[17]. «Et d’où viendrait la lignée de Rois[18] et de Sauveurs[19], s’exclame une voix céleste ?» Haschem[20] envoya l’ange Michaël[21] qui poussa Yehoudah à revenir de son chemin, contre son gré[22], précise le Midrasch[23].
Il faut ici faire une parenthèse pour expliquer plusieurs faits étranges concernant la lignée davidique[24], la lignée royale, qui doit donner naissance au Maschia’h[25].
Ce n’est pas seulement l’union de Yehoudah et Tamar qui semble fortement entachée. Ca commence avec Loth
[26] qui a des relations incestueuses avec ses filles et l’une d’elles donne naissance à Moav, l’ancêtre de Ruth. L’histoire de Ruth et de Boaz mérite aussi questionnement. Enfin David son descendant n’est pas 100% en ordre avec Bathschéva qui donne naissance au roi Salomon. Salomon lui-même épouse une Amonite (convertie) qui ouvre la lignée royale[27].
Il est vrai que la Guemara précise que tout celui qui dit que "tel" a péché ne fait que se tromper, et que si à nos yeux certaines conduites nous semblent impardonnables, en approfondissant le sujet on découvre que les faits relatés sont agrandis à la loupe d’exigences relatives à la grandeur de ces personnalités exceptionnelles[28].

Il n’en reste pas moins que tout ceci nous interpelle.

En réalité, nous touchons là à un domaine très subtil. Les «forces du mal» ont comme mission de mettre des barrières sur le chemin du «bien». Elles ne s’attaqueront qu’à ce qui semble digne de réussir dans la voie du bien et délaisseront tout ce qui «sent mauvais». Voilà pourquoi il faut en somme que la généalogie messianique soit entachée[29].
La Guemara enseigne qu’on ne nomme un dirigeant sur la collectivité que s’il a une boîte de vermine accrochée derrière lui[30]. S’il s’enorgueillit, on la lui montrera[31]. La lignée davidique ne peut s’enorgueillir car on lui montre d’où elle est issue.
Nos Sages insistent pour nous dire combien ces femmes qui donnent naissance à un des maillons de cette lignée, ont non seulement agi animées des meilleurs sentiments, avec un esprit de grande pureté, un dévouement total, prêtes à risquer leur vie, mais en plus avec un niveau d’intentions pures à nulles autres égalées.
Concernant Mosché Rabeïnou et son mariage avec Tsiporah la fille de Yitro, le Midrasch explique comment celui-ci était l’antithèse de Essav à tout point de vue. Et Essav était le fils d’Isaac, alors que Yitro descend de Midyane qui descend de Ketourah[32], qu’Avraham a pris comme concubine à la fin de sa vie[33]. Avec un courage phénoménal il rejette totalement l’idolâtrie, en s’opposant à tous, et adhère pleinement au monothéisme, en perdant tous ses titres et tout son prestige, et en mettant sa vie en jeu. Sa fille Tsiporah le suit totalement[34].
Un Midrasch nous enseigne que Yitro a jeté Mosché Rabeïnou dans un puits, lorsqu’il a appris qu’il avait été condamné par le Pharaon et Tsiporah lui a sauvé la vie en le nourrissant en cachette pendant 10 ans[35] ! Mosché voit en elles les qualités requises pour l’accompagner dans sa mission.
Il se trouve en terre étrangère, avec l’impossibilité de retourner en Égypte pour y trouver une épouse juive[36]. Il restera à l’étranger jusqu’à ce qu’il entende de la «bouche de D-ieu»[37] que ses ennemis ne sont plus là[38] et c’est après 40 ans d’absence qu’il reviendra en Egypte. Il l’a épousée à presque 80 ans[39].
Les Midraschim louent ses qualités exceptionnelles, identiques à celles des matriarches[40], disent-ils.
Malgré cela il aura un descendant qui va un peu mal se conduire, parce qu’il a épousé la fille de Yitro, dit la Guemara.
De toutes façons, Mosché Rabeïnou va se séparer d’elle un peu plus tard, mais pas pour des raisons de Yi’houss[41].
Je rajoute à tout cela un étonnant Midrasch, très peu connu, qui nous enseigne que Tsiporah et Bitiah (la fille du Pharaon[42] qui a sauvé Mosché Rabeïnou des eaux) sont deux jumelles, enfants trouvés, de parents inconnus et non les filles de leur prétendu père[43] !
A propos de Ra’hav[44] il est écrit que lorsque les Beneï Yisrael accomplissent la volonté de D-ieu[45], Il cherche dans tout le monde un Tsadik parmi les peuplades du monde et le rapproche et l’attache à Son peuple d’Israël, par exemple Yitro et Ra’hav[46]. De cette affirmation de nos Sages nous pouvons déduire que Ra’hav a véritablement fait Teschouvah[47]. D’ailleurs si tel n’avait pas été le cas, il ne fait aucun doute que Yehoschouah ne l’aurait jamais épousé. De cette union sont nés au moins 8 prophètes, dont Yirmiyahou.
Quant au roi Salomon, il a en effet épousé de nombreuses femmes et si on le montre du doigt pour avoir choisi des étrangères, le Rambam dans le Yad Ha’hazakah explique que son erreur a été de les convertir par un tribunal de deuxième rang alors que le tribunal principal interdisait les conversions à cette époque[48]. La Guemarah précise que celui qui dit que le roi Salomon a péché ne fait que se tromper !
Tous ces cas de mariages étranges provoquent légitimement des questions. Mais si nos Sages gardent leur estime pour ces personnages importants, c’est sûrement qu’il nous manque des éléments pour les comprendre. (techouvot.com - Des mariages à comprendre)

    Conclusion.

   Devant ces cas de mariages étranges, les gens de la Torah sont en droit d’interpeller les gens de la Synagogue. D’autant que cela touche la famille abrahamique, l’ensemble des Patriarches, des Prophètes des Fils d’Israël et des Yéhudim. Et leur attitude déteint sur l’ensemble de ceux qui, à notre époque, se réclament du Yéhudisme, de leur société.

   Erreur fatale.

   Les gens de la Synagogue ont donné de leurs Prophètes la plus mauvaise des images auprès des leurs, ils les ont relégués au rang des gens du commun, des gens du vulgaire. Oubliant que l’image d’un prophète n’a rien à voir, de près ou de loin, avec l’image qu’en font les gens de la Synagogue eux-mêmes. Enfin, ils ont élevé les gens de la Synagogue à un degré qui dépense toute imagination, tout droit ! Ils se sont faits ‘seigneurs’[49] en dehors du NOM ! Affichant ouvertement leur infaillibilité face au NOM et à Ses prophètes, au Créateur Lui-même qui se doit de les consulter ! Nient la mission prophétique de Prophètes comme le fils de Marie et le sceau de la Prophétie (sur eux la Paix !). Nient la Révélation de Livres divins comme le Psautier, l’Évangile et le Coran. La Révélation d’une Loi nouvelle autre que celle contenue en la Torah…  

   Handicap.

   Les gens de la Synagogue disent prendre leurs informations, commentaires, des Anciens[50]. Mais à en lire et entendre, ces derniers sont loin d’être des gens parfaits, des références. De plus, ils ont véhiculés au cours des siècles une haine et une inimitié sans borne contre toute personne n’étant pas du Yéhudisme, pourquoi ? Ils ont pour cela pas hésités un seul instant à falsifier leurs propres Écritures ! Ils ont ainsi avilis et portés contre des personnes de lourdes accusations[51]. Et au jour des Comptes, ils devront donc répondre de leurs paroles, faits et gestes.   (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Ezéchias ben Manoah (13e siècle) (connu sous le nom Hizkuni, hébreu : חזקוני) était un rabbin français…
[6] Comment peut-on associer le divin Créateur dans cette transformation ? Faire qu’Il obéisse à une voix féminine qui est loin d’être présentée comme une sainte par le monde de la Synagogue ? Loin de Lui de Se commander à Lui-même l’injustice, le mal, le péché, la turpitude et le blâmable ! Tel n’est pas le cas du monde de la Synagogue, notent les Savants !
[7] Ber. 60a, PRE 35.
[8] Le rabbin Ari Kahn, nous dit-on, un disciple de Rav Yossef Dov Soloveitchik, est diplômé de la Yeshiva University. Il se consacre actuellement à l’enseignement à Aish HaTora ainsi qu’à l’Université Bar Ilan, où il est Directeur des programmes pour étudiants étrangers. Il donne fréquemment des conférences aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne et en Afrique du Sud pour le compte de cette université et d’Aish HaTora. (lamed.fr)
[9] Comment élever cette fille à pareil degré ? La prophétie est le domaine exclusif des hommes, et pour considérer cette fille comme une matriarche, il serait bon de la présenter tout autrement. Avec le monde de la Synagogue l’illicite devient licite et comble d’infamie il mis sur un piédestal ! Quelle ignominie !
[10] Et à celui-ci de conclure : "Au-delà du miracle qui est décrit dans ce Midrash, nous sommes frappés par l'unité des matriarches; toutes, unies comme une seule, prient pour cette permutation. La jalousie meurtrière qui caractérise le rapport entre Jacob et Ésaü est ici remplacée par la solidarité des femmes de Jacob, travaillant à l'unisson pour une cause commune."
   Comme dit l’adage : Trop beau pour être vrai ! D’un coté les rabbanim valorisent les femmes et de l’autre dévalorisent les hommes dont l’un deux est un prophète ! L’absurdité n’a pas de limite pour ce genre d’individus, note l’observateur ! Secundo : On parle ici d’un miracle alors qu’on refuse, en milieu rabbanim, de reconnaître absolument le miracle en le fils de Marie (sur lui la Paix !) et concernant sa création et l’enfantement, ses miracles ! Troisièmement : Jacob n’aura que des fils qui formeront les 12 Tribus d’Israël, d’où vient donc la venue subite de cette fille qui serait née avec Zebulon ? Quatrièmement : Les commentateurs coraniques ne retiennent pas la venue d’une fille pour Jacob.   
[11] Quel héritage ? Matériel ou spirituel ? Pour l’homme toranique, le matériel prime sur le spirituel, la terre avant tout !
[12] Ismaël se mariera avec une fille des Djourhoum, de l’Arabie. Puis, divorcera, sur ordre de son père Avraham, pour en épouser une autre. Ceci, les gens de la Bible l’ignorent complètement ou feignent de l’ignorer ! Ceux-là même qui se sont permis d’envoyer Ismaël et sa mère au Sinaï, non en Arabie ! Erreur monumentale de leur part ! Mensonge patent !
[13] L’exégète biblique donne deux femmes à Esau que son père déteste : "Isaac n'aime pas les deux femmes d'Ésaü, qui sont des indigènes du pays de Canaan, descendantes de Het (Gn 26. 34-35). ".
   L’exégète biblique, toranique, donne à Esau : Genèse 36
[1] Voici la postérité d'Ésaü, qui est Édom. [2] Ésaü prit ses femmes parmi les filles de Canaan: Ada, fille d'Élon, le Héthien; Oholibama, fille d'Ana, fille de Tsibeon, le Hévien; [3] et Basmath, fille d'Ismaël, soeur de Nebajoth. [4] Ada enfanta à Ésaü Éliphaz; Basmath enfanta Réuel
   Les commentateurs coraniques donnent à Ésaü une seule épouse : Nismah fille de son oncle paternel Ismaël. Elle lui enfantera un fils dénommé : le Roûm (الروم) ou Akroûm (أكروم), de lui naitra tous les Fils jaunes (و كلّ بني الأصفر من ولده) - (les Grecs et les Romains sont ainsi appelés -بَنُو الأصفر). (Voir ibn Athir, Alkâmil)
   Ce qui signifie que les arbres généalogiques du monde biblique, toranique, sont faux, erronés, dans une erreur monumentale. Il est vrai que les Roum (Edom puis Byzance, pour le monde biblique (toranique & évangélique)), tout au long de leur Histoire sainte, leur mèneront la vie dure. Ce qui signifie qu’il reste à nous expliquer pour eux d’où viennent des noms comme : Ada, Réuel et surtout Éliphaz ! Pour les inventions de lieux et de noms, d’histoires légendaires et féeriques, note l’observateur, les gens de la Synagogue et de la Torah semblent être des spécialistes hors norme ! D’eux hériteront les gens de l’Évangile… Aussi, comment après cela peuvent-ils se dire et prétendre être gens de la vraie foi et de la vraie religion !? On ne bâtit pas sa religion sur des "ont dit" et surtout le mensonge. Mensonge envers le Créateur et Ses prophètes ! Mensonge sur la Bible [originelle] !
[14] Gens associateurs…
[15] Juda, francisé, biblique.
[16] Hébreu (plur.), commentaires.
[17] Avec pareille femme ? Le monde de la Synagogue a de drôles de goût !
[18] En lisant l’Histoire sainte des Fils d’Israël et des Yéhudim, on s’aperçoit très vite que ces derniers n’ont jamais porté un grand amour pour leurs rois. Peu s’en faut ! Exemple : David et Salomon (sur eux la Paix !). On les accuse de nombreux maux, qu’ils étaient versés dans la Magie, rois mais non prophètes en Judée !
   Après leur dispersion parmi les nations de la terre, ils n’ont jamais eu une quelconque sympathie pour les rois du monde de l’Évangile, pour ceux qui les ont accueillis sur leurs terres. Ex. : Rois de France, Tsars de Russie, etc. Et cette attitude fait force de loi en eux-mêmes, note l’observateur. On retrouve cette antipathie dans les écrits rabbiniques et talmudiques
[19] Pour le monde biblique (toranique & évangélique) exclusivement.
[20] Ou le NOM, hébreu.
[21] L’ange le plus aimé du monde toranique.
[22] La bêtise humaine n’a pas de limite, clame l’écho ! Un prophète revenir contre son gré !
[23] Dans le monde toranique : 1) c’est la femme qui mène la danse, commande, porte la culotte, fait infléchir l’Ordre divin ! Très courant en milieu rabbinique et talmudique. 2) Pour donner plus de poids à ce que l’on dit, l’habitude de l’exégète toranique est régulièrement d’associer à ses paroles le divin Créateur et surtout Ses anges ! Très courant en milieu rabbinique et talmudique. 3) Enfin, comble de l’ironie et de l’horreur dans leurs propos, d’une souche impure (ex.: Tamar) naîtrait (naîtra) des gens ‘justes’ (Tsadikim) pour le monde toranique, leur société !? Ce qui fait associer le divin Créateur à l’impur, le fait complice du mal, de la turpitude et du blâmable ! Pour mieux cacher aux yeux du monde ainsi que ce sont en fait plutôt les gens du monde toranique qui pratiquent pareilles choses et veulent le légaliser ! Un moyen détourné pour se justifier et se blanchir en cas de critiques, de réprimande.
[24] Le fils de Marie (sur lui la Paix !) ne fait pas partie de cette lignée. Lui-même n’ayant pas eu de père biologique ni spirituel. Par son Créateur, il sera créé miraculeusement puis engendré par Marie. Ne pas confondre !
[25] Hébreu, Messie, francisé biblique. Soit pour le monde de l’Islam traditionnel, le FAUX-MESSIE, le dajjal. Pour le monde de l’Islam traditionnel, le FAUX-MESSIE vient du monde toranique, du Yéhudisme. Ce que réfute d’emblée le monde de la Synagogue et de la Torah.
[26] Interprétation et croyance propre aux rabbanim.
[27] N’engage que les rabbanim. Nous savons tous que des livres comme l’Histoire des rois d’Israël, ne sont pas des livres révélés, mais de simples livres d’histoires écrits par des historiens peu scrupuleux. Entachés de nombreuses irrégularités, mensonges, calomnies, erreurs, etc.
[28] Image qui n’existe que dans l’imagination du monde de la Synagogue et de la Torah. Il est vrai que le monde biblique (toranique & évangélique) a l’habitude de nous présenter leurs dirigeants politico-religieux qui sont pas, par exemple, mariés mais forniquent à plein tube (ou ont forniqués avant leurs mariages ou pendant). Ou qui sont mariés mais pratiquent (ont pratiqué l’adultère, la fornication, etc.). On en parle entre gens du commun, mais aucune condamnation ferme n’est faite ! Après leur mort, on les présente aux générations futures comme des héros, des grands hommes, par leurs chercheurs et historiens à l’instar de ce qui est dit plus haut des prophètes du monde toranique ! La notion de péché, d’un péché grave, n’existant plus au cours des siècles. Pour preuve, les gens du Sécularisme ont fini par leur faire admettre qu’il faut (fallait) dépénaliser l’adultère ! Qu’à notre époque cela devenait une nécessité absolue pour la bonne marche d’une société du type ‘évoluée’ ! Et personne pour en redire !
   On a dit : L'Inquisition met en place les certificats de "propreté du sang" Dans la continuité de la politique "Limpieza de sangre", l’Espagne met en place les certificats de propreté du sang, politique que Charles Quint parvient à faire admettre au pape Paul III. Ces certificats ont pour fonction de démontrer que la personne est bien de sang chrétien, c’est-à-dire que lui ou sa famille ne se sont pas convertis récemment. Cette mesure participe à la lutte contre les hérétiques dirigée par l’Espagne et son Inquisition depuis la Reconquista.
[29] Le Messie que le monde de la Torah attend ne sera pas une référence en soi puisqu’il est le symbole du mal et de l’égarement, une tentation en son temps. Par contre, pour les rabbanim qu’un individu est commis de nombreux péchés comme la fornication, n’est pas un handicap en soi pour accéder à la célébrité ! Et quand bien même il ait été un prophète !
[30] Conception bâtarde et erronée. Les crapules commanderaient alors les gens de bien ! Où va-t-on !
[31] Il devra, selon cette interprétation, être homme du péché !
[32]  Ketourah et Hagar, pour eux, ne faisant qu’une seule et même personne. Ce qui est faux !
[33] Selon la version propre aux rabbanim. Reste à prouver ! Ces mêmes gens qui font ensuite ‘exterminer’ jusqu’aux derniers les Madianites ! Drôle de remerciement de leur part !
   Un exemple parmi tant d'autres de falsification... pour l’homme censé : L'extermination imaginaire du peuple de Jethro, beau-père de Moise ; Selon la Tora : Les Madianites seront exterminés par Moïse (Nombres 31) du premier jusqu'au dernier. Pourtant, on les retrouve traquant les enfants d'Israël (Juges 6:1-6) ! Mystère !
Torah. Nb. 31 6 Moïse les envoya en campagne, mille par tribu; et avec eux, pour diriger l'expédition, Phinéas, fils d'Eléazar le pontife, muni de l'appareil sacré et des trompettes retentissantes;
Rachi : Eux et Pin‘has Cela nous apprend que Pin‘has les valait tous à lui seul (Sifri). Et pourquoi est-ce Pin‘has qui y est allé et non El‘azar ? Le Saint béni soit-Il a dit : « C’est à celui qui a commencé d’exécuter la mitswa en tuant Kozbi, fille de Tsour, qu’il revient de la terminer. » (Midrach Tan‘houma). Autre explication : Il y est allé pour exercer la vengeance de Yossef, l’ancêtre de sa mère, comme il est écrit : « Et les Midyanis le vendirent en Égypte à Potifar » (Beréchith 37, 36). Et d’où savons-vous que la mère de Pin‘has descendait de Yossef ? De ce qu’il est écrit : « Et El‘azar fils de Aharon se prit pour femme parmi les filles de Poutiel… » (Chemoth 6, 25), c’est-à-dire de la descendance de Yithro lequel « engraissait » (pitam) des veaux destinés à l’idolâtrie, ainsi que de la descendance de Yossef qui « a dompté » (pitpat) ses impulsions. Autre explication : Il était celui ayant reçu l’onction pour la guerre (Devarim 20, 2) (Sota 43a).
   On connaît l’adage : La vengeance est un plat qui se mange froid ! Elle appartient au Créateur tout spécialement non aux prophètes. A l’inverse de la croyance du monde de la Synagogue et de la Torah. Et qui vendit Joseph fils de Jacob, n’est-ce pas ses propres frères ? N’est-ce pas vers eux qu’on devrait exercer la vengeance, si vengeance devrait être exercée ? En quoi les acheteurs potentiels sont (étaient) responsables ? Et pourquoi dire qu’ils étaient ismaélites, au passage dans les commentaires des rabbanim ? Malgré toutes les misères que les frères de Joseph lui firent subir, il n’en tint pas rigueur et leur pardonna (Coran XII 92). Par contre, les commentateurs toraniques sont d’avis contraire. Selon eux, Joseph ne pardonnera jamais à ses frères le mal qu’ils lui ont fait. Et que vient faire le dénommé "Pin‘has" dans tout cela, et dont on dit : Il y est allé pour exercer la vengeance de Yossef… ? Qui lui a donné ce droit, sinon les rabbanim ? A si méprendre, il fait penser au fils de Marie dont en fait racheter la faute présumée d’Adam. Ce genre d’attitude semble courant dans le monde biblique dont le monde toranique en particulier. Enfin de guerres, la seule connue que devait faire les Fils d’Israël était celle contre les Tyrans de Terre sainte (Coran V 21-23), mais à eux de se dérober de leur devoir.
[34] Reste à savoir son origine ?
[35] Pure légende rabbinique et talmudique !
[36] Descendante de Yehouda ? Des Fils d’Israël ? La religion de Moché (sur lui la Paix !) n’a jamais été le Yéhudisme contrairement à l’idée reçue et la propagande du monde toranique.
[37] Le monde de la Torah est un monde où l’anthropomorphisme est de rigueur, où le Créateur est présenté avec un ‘corps’ comme l’humain ! Rien d’étonnant !
[38] Version toranique, version tronquée. Version coranique, il retrouva, au contraire, le Pharaon qui voulait sa mort et devra l’affronter, lui et son frère.
[39] Dans ce domaine, les rabbanim ne sont pas des références. Peu s’en faut !
[40] En Islam, les Mères des Croyants. Mais dirons-nous, avec la présentation de telles ‘matriarches’, méritent-elles vraiment pareil titre ? Pour le monde des rabbanim, sans aucun doute ! Pour tout homme censé et clairvoyant, nullement !
[41] Le yi'houss, c'est-à-dire l'appartenance telle ou telle tribu ou le fait d’être Cohen ou Lévi etc...
[42] Version toranique. Version coranique : La femme de Pharaon…
[43] La fille qu’épousera Mochè (sur lui la Paix !) est fille légitime de Cho’aib (Jéthro). Notons, au passage, que les Druzes se réclament de Cho'aib. Et considère l'épouse de Moché d'eux ! D'où les bonnes relations existantes entre le Yéhudisme, d'une part, et le Druzisme d'autre part ; cela depuis l'apparition des Hébreux en Palestine. Par contre, les relations avec l'Islam traditionnel sont plutôt des relations conflictuelles, tendues. Les Druzes n'étant pas considérés comme gens soumis, de l'Islam traditionnel. Le Druzisme étant considéré comme une religion à part, ayant ses propres dogmes et croyances. Et l'arrivée des gens de la Torah en Palestine a été bien accueillie par le Druzisme, lequel est associé avec les gens de la Torah de la Palestine à tous les niveaux de la société, marchant main dans la main et en coeur, note l'observateur.
[44] Selon l’exégèse rabbinique et talmudique, elle est la force du libre-arbitre ! Ra’hav intègre le peuple, bien qu’elle fasse partie des 7 peuplades à exterminer (chap.6.v.25) ! On a dit : Comme Yitro, Ra’hav a été interpellée par les miracles, ce qui l’a amenée à comprendre l’unicité de Dieu et sa suprématie absolue, qui est la base du monothéisme juif. Ra’hav fait partie de ces peuples qui viennent de plus loin, par la force de leur volonté.
   Nous dirons : Pas de force et de volonté en dehors du Créateur ! C’est Lui qui guide Ses créatures vers Lui, vers Sa religion. Ne pas confondre ! Les gens de la Bible (toranique & évangélique), à l’instar des gens du Dualisme ; militent tous pour le libre-arbitre, combattent et délaissent volontairement la Prédestination du bien et du mal. Qui veut, selon eux, qu’on crée ses propres actes et actions en dehors de tout lien avec la Divinité, avec Sa science, Son pouvoir et Sa volonté !
   C’est qu’aussi l’Éternel, votre Dieu, est Dieu en haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre : le Saint béni soit-Il dit à Ra’hav : tu as dit : C’est qu’aussi l’Éternel, votre Dieu, est Dieu en haut dans le ciel comme ici-bas sur la terre. Sur terre, soit, mais au ciel comment le sais-tu ? Puisque tu as proclamé ce que tu n’as pas vu de tes yeux, je jure sur ta vie que ton fils verra ce que les autres prophètes n’ont pas vu. Comme il est dit (sur Ézéchiel, dans Ézéchiel 1, 1) : Les cieux sont ouverts et j’ai vu des visions divines. (Yalkout Chim’oni, Josué, chap. 2 (§7).
Puisque Ra’hav a choisit de faire place en elle à l’Être, à l’existence nécessaire et infinie, au-delà de sa perception sensorielle, elle a mérité, note le commentateur toranique, d’engendrer le prophète Ézéchiel dont la perception de Dieu a dépassé celle des autres prophètes.
   Nous dirons : Comme on peut le constater, les gens de la Synagogue ont un penchant particulier pour toute personne féminine, pour leur faire dire et faire n’importe quoi. Ainsi ici, le Créateur est censé avoir parlé avec elle ? Alors que pour toute personne masculine, les gens de la Synagogue sont beaucoup plus stricts, rigoureux. Exemples avec des prophètes comme David, Salomon, le fils de Marie, le sceau de la Prophétie (sur eux la Paix !). Et de plus, on Le fait jurer !
   Dans l’Histoire de l’Humanité, le Créateur S’est toujours adressé à des personnes masculines non jamais féminines. Par contre, Il a inspiré telle ou telle personne féminine de faire ou d’agir comme bon Lui semblait. Exemple avec la mère de Mochè (sur lui la Paix !). Pas prophétesses dans la Religion divine, se rôle est un rôle exclusivement masculin. N’en déplaise aux critiques, ergoteurs, adversaires et opposants de la Religion divine ! 
   Tant qu’Israël accomplit la volonté divine, quand le Saint béni soit-Il, voit un juste, dans les peuples du monde, comme Yitro, Ra’hav, Ruth, et comme Antonin, ils les amènent à entrer dans le peuple d’Israël.
   Ce midrache, nous dit-on, indique que Dieu cherche les justes où ils sont, même chez l’ennemi, comme Ra’hav.
   Le midrach suit l’esprit du texte qui focalise notre attention sur la qualité des êtres et non sur leur appartenance nationale.
   Nous dirons : Est-ce à dire qu’à notre époque, des gens de l’Évangile (notamment de langue anglaise) font partie de cette catégorie de gens ? Pour avoir aider les Hébreux de Palestine seront-ils "amenés à entrer de plein pied dans le peuple d’Israel", gens du Yéhudisme ? La collaboration un atout ?
   Car nous avons entendu que Dieu […] et aucun homme ne s’est plus senti avoir un souffle devant nous ! […] Cela nous apprend qu’ils ne pouvaient même pas être en érection (terrassés par la peur du peuple juif]. Comme Ra’hav le savait-elle ? Un maître a dit : Il n’y a pas un seul prince ou ministre qui n’a pas eu de rapport avec Ra’hav la courtisane. On a dit : elle avait dix ans quand Israël est sorti d’Égypte, elle s’est prostituée pendant quarante ans où Israël était dans le désert et elle s’est convertie en fin de la cinquantième année. Ainsi elle s’est adressée à Dieu : Maître du monde, j’ai fauté en trois endroits, (nidda, ‘halla et allumage des lumières de chabbat), pardonne-moi, par la corde, la fenêtre, et la muraille, comme il est dit : Elle les fit descendre à l’aide d’une corde… Quelle est sa récompense ? Rabbi Eliezer dit : elle a mérité de compter 8 prophètes cohanim dans sa descendance, dont voici la liste : Jérémie, ‘Hikiya, Cheraya, Ma’aséya, Barou’th fils de Nériya, ‘Hanam’el, et Chaloum (Yalkout Chim’oni, Josué, chap. 2 (§9).
   Pour justifier l’impossible, les rabbanim ne sont pas à un mensonge près. Est-ce à dire que pour donner naissance à des prophètes célèbres, il faut nécessairement avoir eu une vie de ‘prostituée’, dépravée, pour etre élevé ensuite au rang des bienheureux, des justes ? Logique pour le monde des rabbanim !
   Sauvée par Josué : […]. Un midrach dit que Yéhochoua a pris Ra’hav pour femme… […] Quoiqu’il soit dit sur les 7 peuples : "Tu ne te marieras pas avec eux", on a répondu que Ra’hav et sa famille étaient des étrangers sur la terre et n’étaient pas des 7 peuples. Une autre opinion dit qu’elle s’est convertie lors de la venue des explorateurs à Jéricho, avant l’entrée du peuple sur la terre. Cette opinion suit celle qui limite l’interdiction selon laquelle "Tu ne te marieras pas avec eux", à tant qu’ils sont non juifs (mais leur conversion lève cette interdiction). (Radak sur Josué, chap. 6 v. 25.)
   En marge, nous dit-on, de ce débat hala’hique qui divise les richonim, l’image reflétée par l’épisode de Ra’hav est la différence entre la considération d’un groupe et d’un individu. L’interdiction de mariage avec les 7 peuples est justifiée par la Tora par un risque de glissement vers l’idolâtrie.
   Nous dirons : Les hommes célèbres du monde des gens de la Synagogue et de la Torah semblent avoir pour fâcheuse habitude de se marier avec des gens étrangers à leur peuple ! Pourquoi ? Comme de notre temps, de nombreuses personnes féminines du monde toranique ont pour habitude de se marier avec de nombreuses personnes du monde de l’Évangile ou autre. Notamment gens des hautes sphères de la société (politique, commerce, finances, etc.). Pourquoi ? n’ont-elles pas peur d’un glissement vers l’idolâtrie dont l’idolâtrie du luxe, de l’argent, de la renommée ? N’y-a-t-il pas assez d’hommes dans leur communauté ?
[45] Depuis quand et à quelle occasion ? Depuis la Révélation de Livres divins comme l’Évangile et le Coran, les Fils d’Israël et les Yéhudim ont-ils accomplis un seul instant la ‘Volonté divine’, où ce sont-ils opposés à elle ? Qu’on relise l’Histoire sainte, leur Histoire sainte en premier lieu !
[46] Conception boiteuse et erronée. Eux qui acceptent que peu l’entrée de ‘convertis’ parmi eux. Notamment certaines Synagogues, certaines sectes du Yéhudisme. Et pourquoi chercher ailleurs qu’au sein de leurs communautés ? Et pourquoi n’avoir pas accepté alors des prophètes à eux comme Zacharie et son fils, le fils de Marie (sur eux la Paix !) ? N’étaient-ils pas des ‘justes’, des prophètes ? 
[47] Hébreu, repentir, repentance. On a dit :
Jacques Kohn ZAL : Les textes midrachiques ne tarissent pas d’éloges sur Ra‘hav, l’aubergiste qui a accueilli et hébergé les deux explorateurs envoyés par Josué, comparant ses mérites aux indignités des enfants d’Israël.
Tandis qu’elle demande à ses hôtes de « laisser en vie son père, sa mère et ses sœurs » (Josué 2, 12 et 13), elle se distingue d’Israël « qui ont méprisé père et mère » (Ezéchiel 22, 7).
De même, elle leur demande « de lui jurer par Hachem… » (Josué 2, 12), tandis qu’Israël jure faussement même lorsqu’il jure par Lui (Jérémie 5, 2).
Le Yalqout Chim‘oni continue ainsi par divers exemples, qu’il serait fastidieux d’énumérer tous, et qui démontrent le prix que Hachem a attaché à la conversion de Ra‘hav. C’est ainsi que les convertis d'une génération, comme nous l’apprend le Midrach (Wayiqra rabba 2, 9), témoignent de la valeur de celle-ci. (techouvot.com)
Autre question : Shalom, dans traité Meguila, on mentionne Rahva Hazona, de qui descend 8 neviim.
Je ne comprends pas comment la guemara tient ce nom sur cette femme. Si c'est pour nous apprendre qu'elle a fait techouva, alors on peut l'appeler Rahva abaala techouva ou ce que l'on veut.
Il y a bien un issour mine aTorah de dire à un fauteur repenti sa faute du passé, ici c'est le cas.
Quel est le pshat de la qualifier comme ça ?

Chavoua tov
Le texte désigne Ra‘hav comme étant une icha zona, ce que l’on peut traduire soit par « aubergiste », de mazone (« nourriture »), soit par « prostituée », de zenouth (« débauche »).
Les commentateurs se partagent entre ces deux significations. Rachi et le Metsoudath David optent pour la première, le Malbim et Radaq pour la seconde (ad Josué 2, 1).
Il est cependant curieux de constater que ce même Rachi, quelques versets plus loin (ad 2, 11), rappelle que Ra‘hav, âgée de dix ans lors de la sortie d’Égypte, s’était prostituée pendant quarante ans, et que « nul prince ou notable n’avait omis de s’accoupler à elle » (Zeva‘him 116b).
Conjecturer que Rachi ait pu alors oublier ce qu’il venait d’écrire quelques versets auparavant serait faire injure à sa mémoire.
Aussi croyons-nous qu’il a voulu ici se conformer à l’interdiction de rappeler à un converti sa conduite d’antan (Baba Metsi‘a 58b et suivants). Lorsqu’elle a accueilli les explorateurs envoyés par Josué, Ra‘hav était déjà sur le point de se convertir au judaïsme, et il aurait été inconvenant de faire alors allusion à ses débauches passées.
Mais alors, se demandera-t-on, pourquoi Josué, auteur du livre qui porte son nom, et de surcroît mari de Ra‘hav, a-t-il laissé subsister dans son texte une telle équivoque ?
Peut-être précisément pour donner à Rachi l’occasion de faire preuve de cette discrétion ! (Jacques Kohn zal  - cheela.org)
[48] Le Rambam commet là une lourde erreur. Il oublie que Salomon et roi et prophète en Judée, donc pas n’importe qui. Droit qu’il semble pas lui reconnaître au passage conformément aux croyances de ses ancêtres, gens de la Synagogue.
[49] Bible : Des "dieux" parce qu’ils se disent représentants de la Loi divine et juges avec le Livre (Jean 10 :34-36) ! Législateurs au même niveau que leur divin Créateur et Législateur (Coran IX 31) !
[50] A eux de faire remonter d’ailleurs leur chaîne jusqu’aux 70 anciens se trouvant avec les prophètes Mochè et Aharon (sur eux la Paix !) sur la montagne du Sinaï (Coran VII 155). Gens dont la fiabilité reste à désirer puisqu'ils changèrent, certains d'entre eux, la parole divine après l'avoir entendue.
[51] Dont leurs propres Prophètes estimant que la critique envers eux est permise et nécessaire. Contre le ‘peuple’ même formellement interdite. Et tout prophète qui a parlé contre le ‘peuple’ est passible de réprimandes voir de mort !


Point de divinité, de dieu que Dieu, Allaha !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le 11/05/13 .
 

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