Société |
De L'AUTORITÉ MASCULINE |
Selon les Écritures. |
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Sommes-nous pas dans une époque où l’homme n’est jamais
content de lui-même ? A notre époque, bon nombre de gens ne
voudrait-il pas inverser l’ordre des choses établi par le
divin Créateur et Législateur de l’Univers ? La Bible comme le
Coran sont d’accord pour établir que la première créature que le
divin Créateur créera est un homme en la personne d’Adam (sur lui
la Paix !). De lui, il créera ensuite sa compagne : Eve.
Adam sera créé à partir de la terre où/d’où nous sommes tous
actuellement, Eve sera créée, elle, à partir d’une partie de son
époux. Elle sera ainsi dépendant à jamais de lui. Et dans l’ordre
des choses, Adam=l’homme sera le premier, Eve=la femme, la seconde.
Si bon nombre de gens de cette terre ne sont pas satisfaits de cet
ordre des choses, pourquoi ne pas émigrer vers d’autres planètes ?
Vers d’autres cieux ? En clair, qu’ils nous prouvent qu’ils
peuvent faire mieux que leur divin Créateur et Législateur !
Mais ne l’oublions pas, le diable banni[1]
depuis sa chute a toujours voulu inverser l’ordre des choses par
l’intermédiaire du sexe faible : la personne féminine.
N’est-ce pas par elle qu’il trouvera ses meilleurs soldats ?
Ne formera-t-elle pas le gros des troupes du Faux-Messie[2]
à la fin des temps ? Remarques diverses. Signes de la fin des temps. Selon nos pieux Savants le fait que le sexe féminin demande le droit de divorce et remette en cause les droits de successions. Le statut du sexe féminin. De nos jours, il semble être remis en cause. Encouragé pour cela par les adversaires et les ennemis de l’Islam. Tant intérieur qu’extérieur. Ne fait-on pas miroiter à cette dernière que point de salut sauf en se libérant de la tutelle divine, premièrement, et de la tutelle de son mari, en second ? C’est ce qu’on appelle, en jargon politique, l’émancipation. L’homme « règne » en roi absolu sur la terre et le divin Créateur est chassé de Sa terre à jamais ! Problèmes du monde arabe. Nous savons tous que le monde arabe a aidé et souhaité la chute de l’Empire ottoman. N’a-t-il pas voulu comme modèle, le modèle de l’émancipation, à l’instar des gens de la Bible ? Après la dé-colonisation, des femmes soumises de premier plan n’ont-elles pas jeté leur tenue vestimentaire aux orties pour s’engager sur la voie de la laïcité (de lâ dîne) et de l’affirmation de soi ? Ainsi a-t-on fait miroiter au sexe féminin que l’abandon de leur tenue vestimentaire était un gage de leur liberté et passage obligé vers le progrès, ainsi que l’éducation des femmes – ce qui revenait à suivre le modèle des femmes bibliques notamment de l’Occident européen.
Le
déclin. L’injustice, le mal et le mensonge ne sauraient
régner et perdurer. De nos jours, certaines personnes du monde féminin
ne se sont-elles pas approprié une nouvelle tenue vestimentaire qui
semble faire pâlir de mort leurs parents et grands-parents ?
Affichant ainsi leur dégoût pour tout ce qui n’est pas de
tradition prophétique et islamique. En réalité, ne semblent-elles
pas avoir compris de travers cette parole prophétique et ses
bienfaits ? Qu’on en juge : Le Sceau de la Prophétie, le prophète Mohammad (sur
lui Prière et Paix !) de déclarer : C’est-à-dire
une tenue décente est exigée tant pour le sexe masculin que féminin.
Pour le sexe féminin, l’exigence est plus importante, plus rigide.
Elle n’a rien à voir avec des temps ancestraux, des pratiques des
anciens cultes, des pratiques populaires. Elle n’est qu’un ordre
divin. Et celui ou celle qui transgresse d’un iota cet ordre divin
ne saurait être des élus du Paradis, au Jour des Comptes. Ce jour-là,
ceux et celles qui avaient suivi comme guide le diable banni et ses
suppôts s’en mordront les doigts ! Ils regretteront, mais se
sera trop tard.
Les fondements de l’autorité des hommes sur leur femme. Au Seigneur des mondes de révéler : Les
hommes sont des directeurs pour les femmes[3],
à cause de l'excellence qu'entre eux Dieu accorde aux uns sur les
autres, ainsi que de la dépense[4] qu'ils font de leurs
biens. Les femmes de bien sont celles qui sont de dévotion, qui protègent,
même dans l'invisible, ce que Dieu a protégé[5].
Et quant à celles dont vous craignez l'infidélité[6],
exhortez-les[7], abandonnez-les dans leurs
lits, et battez-les. Si elles viennent à vous obéir, alors ne
cherchez plus de voie contre elles. Dieu demeure haut, grand, vraiment
! (Coran IV 34).
Commentaires. Dans le verset coranique : « les hommes
sont "ceux qui s’occupent" des femmes » :
ils s’occupent de leur éducation et ils peuvent les sanctionner
pour ce qui concerne leurs devoirs envers Dieu et envers eux ;
Circonstances de la révélation. On rapporte que ce passage fut révélé à propos de
l’un des Auxiliaires[10] qui avait eu une dispute
avec sa femme et qui la gifla ; celle-ci alla se plaindre auprès
du Prophète qui décida spontanément en sa faveur l’application de
la peine compensatoire (qiçâç) : Cas des femmes vertueuses. « Les femmes vertueuses » qui
appliquent leur religion avec droiture et fermeté et font le bien, ce
sont les femmes « obéissantes » : qui obéissent
à Dieu et à leur mari ;
Comportement qu’il est recommandé aux hommes d’observer
envers ces femmes. Le commentateur Tabarî précise : Ce passage
comporte un élément sous-entendu qui est omis du fait que le texte
obvie est suffisamment explicite à cet égard. Le sens de ce passage
est donc le suivant : les femmes vertueuses sont les femmes obéissantes
qui gardent intacts les droits de leur mari en cas d’absence de
ceux-ci, grâce au fait que Dieu les préserve ; soyez donc bons
envers elles et agissez au mieux.
Cas des femmes rebelles. « Quant à celles dont vous "redoutez"
la rébellion ». - cesser ou rompre des relations (d’où "hijra" : fuite, émigration) ; - répéter plusieurs fois la même chose au point de donner l’impression de délirer, dire des grossièretés (d’où "houjr" : radotage…) ; - attacher (notamment attacher une chamelle) avec une corde dite "hijâr", terme de même racine que le verbe "hajara" ; l’idée d’"attacher" est à prendre ici dans le sens de : maintenir, reléguer, claustrer. Selon Tabarî : Le plus exact est de considérer qu’il convient d’envisager ici le verbe "hajara" dans son acceptation de "lier" (rabata) ; ce verbe est en effet employé par les Arabes pour dire : lier un chameau avec une corde de type "hijâr". Si c’est donc là le sens qu’il convient de retenir, l’interprétation de ce passage sera la suivante : quant aux femmes dont vous redoutez la rébellion (nouchoûz), exhortez-les pour les mettre en garde contre les conséquences de leur rébellion ! Si elles tiennent compte de votre exhortation, vous n’avez plus aucune raison d’agir contre elles ; mais si elles refusent de s’amender et continuent d’agir à leur guise, alors assurez-vous de leur personne en les reléguant dans leur "madâji" c’est-à-dire dans leur chambre à coucher ! Hakîm fils de Mo’âwiya rapporte de la part de son père que celui-ci vint trouver le Prophète (sur lui Prière et Paix !) et qu’il lui demanda : « Quel est le droit de l’épouse de l’un d’entre nous sur son mari ? » Le Prophète répondit : Que le mari la nourrisse, qu’il l’habille, qu’il ne la frappe jamais au visage, qu’il n’ait pas un comportement vilain à son égard et que [le cas échéant] il ne lui inflige le "hajr" que là où elle passe la nuit ». « et
frappez-les ». Dieu veut dire ceci : exhortez les
femmes qui se rebellent contre vous, à cesser leur rébellion !
Si elles refusent de revenir à de meilleurs sentiments, reléguez-les
fermement dans leur appartement ! Enfin, si elles persistent,
frappez-les afin qu’elles reviennent à leur devoir d’obéissance
à Dieu en ce qui concerne vos droits qu’elles doivent
obligatoirement respecter ! Les commentateurs précisent tous que
les coups que le mari est en droit de donner dans ce cas à sa femme
ne doivent pas être violents (ghayrou moubarrih).
En cas de retour à l’obéissance. « Si elles vous obéissent, ne cherchez plus de
moyens (sabîl) contre elles ! » Dieu veut dire ceci :
si, après avoir frappé ces femmes qui se rebellaient encore contre
vous lorsque vous les teniez claustrées dans leur chambre, elles vous
obéissent à nouveau, il ne vous est plus permis d’employer le
moindre moyen de leur être désagréable ou de leur faire subir un préjudice
dans leurs corps ou leurs biens en arguant des prétextes quelconques,
par exemple en leur disant : "à vrai dire, tu ne m’aimes
pas et tu me hais" et en trouvant là motif à les frapper ou à
leur nuire. Conclusion :
N’existe-t-il pas un grand fossé de compréhension entre nous et
les gens de la Bible ? Le Seigneur des mondes n’encourage-t-il
pas l’homme à s’occuper de son épouse ? A éviter qu'elle
travaille ? Chez le monde biblique, n’encourage-t-on pas, au
contraire, la femme à vivre sa vie tout en étant marié ? A
vivre à l'extérieur de son foyer ? Au sujet de l’autorité de l’homme, à l’Imam
Ghazalî, le Persan, d’écrire notamment[12] : Quatrième
point de convenance, l'autorité. L'homme ne doit cependant pas folâtrer avec son épouse, ni se montrer doux et conciliant en se pliant à ses caprices, au point de corrompre ses mœurs et de ne plus lui inspirer une crainte respectueuse. En la matière, il lui faut observer une juste mesure, sans jamais cesser de lui imposer le respect et en se fâchant sitôt qu'elle se laisse aller à ce qui est blâmable. En aucun cas, il ne doit se faire complice de ce qui est répréhensible ; bien au contraire, chaque fois qu'il constatera une chose qui contrevient à la Loi ou à l'honneur, il lui faudra en éprouver de la contrariété et se mettre en colère. Al-Hasan [al-Basrî] disait à ce sujet : "Par Dieu ! Dès lors qu'un homme obéit aux caprices de son épouse. Dieu le précipite dans le Feu !" 'Umar[13] — que Dieu soit satisfait de lui — disait : "Contredisez les femmes, car s'opposer à elles est une source de bénédiction." De la même manière, on a pu dire : "Demandez leur avis, puis faites le contraire." Quant au Prophète — sur lui la grâce et la paix — il disait : "Que périsse l'esclave de sa femme !" parce qu'un homme qui obéit à tous les caprices de sa femme devient son esclave, et est, de ce fait, un homme perdu. Dieu l'a en effet établi comme maître de son épouse ; si c'est elle qui le commande, il inverse l'ordre des choses et bouscule les dispositions divines, obéissant ainsi au diable qui a juré : Je leur commanderai, et ils altéreront la création de Dieu[14] ! Le devoir de l'époux consiste à guider son épouse, non à la suivre. Dans le Coran, Dieu fait des hommes ceux qui redressent les femmes (qawwâmûn 'alâ al-nisâ )[15], donnant même au mari le titre de seigneur et maître (sayyid) dans le verset suivant : [Joseph et Zulaykha] trouvèrent le maître de celle-ci devant la porte[16]. Or, un maître qui se transforme en un homme asservi (musakhkhar) [à son subordonné] ne fait que répondre par de l'ingratitude à une faveur divine. L'âme de la femme est faite sur le modèle de ton âme propre : lui lâches-tu la bride un tant soit peu, qu'elle n'en fera qu'à sa tête ; laisses-tu pendre ses rênes d'un empan, qu'elle te tirera sur une coudée. Mais si au contraire tu l'as bien en main, la retenant fermement là où il convient de le faire, tu en seras alors maître. Al-Shâfi'î — que Dieu soit satisfait de lui — disait : "La femme, le serviteur et le Nabatéen : trois personnes qui te mépriseront si tu les traites avec égard, mais te marqueront de la considération si tu les dédaignes" — c'est-à-dire : si tu ne mêles pas quelque rudesse à ta douceur, et quelque dureté à ta clémence. Les femmes des Arabes avaient d'ailleurs l'habitude d'enseigner à leurs filles comment sonder leur [nouvel] époux. La mère disait ainsi à sa fille : "Avant de te risquer à défier ton mari, éprouve-le quelque peu : défais le fer qui termine le bas de sa lance (zajj). S'il ne dit rien, découpe la viande sur son bouclier. S'il ne bronche pas, sers-toi de son épée pour casser les os. Et si alors il ne réagit toujours pas, mets-lui donc la selle sur le dos, et enfourche-le car il ne sera jamais bon qu'à te servir d'âne !" En résumé, c'est l'équité qui maintient en place les cieux et la terre, et tout ce qui dépasse la limite qui lui est assignée se change immanquablement en son contraire. Il te faut suivre la voie du juste milieu entre contradiction et assentiment [systématiques à l'égard des femmes], et t'en tenir à la justice (al-haqq) pour te préserver des maux qu'elles peuvent causer ; car la perfidie des femmes est considérable[17] et leur malignité est chose bien partagée. Chez la plupart des femmes, ce sont le mauvais caractère et une intelligence limitée qui prédominent ; et ce n'est qu'en joignant la douceur à l'autorité (ou à la diplomatie : al-siyâsa) qu'on parviendra à modérer ces deux penchants. Le Prophète — sur lui la grâce et la paix — n'a-t-il pas dit : "Une femme vertueuse est parmi les femmes comme un corbeau au ventre blanc (a'sam) au milieu de cent corbeaux" ? Parmi les conseils qu'adressa Luqmân à son fils, il y a celui-ci : "O mon fils, redoute la mauvaise femme qui te fera des cheveux blancs avant l'âge ! Redoute les femmes perverses (litt : méchantes, shirâr) qui n'incitent pas au bien, et reste sur tes gardes, même avec les meilleures d'entre elles !" Le Prophète disait — sur lui la paix — : "Demande [à Dieu] de te protéger de trois sources d'infortune (litt. : de trois choses qui brisent les vertèbres, fawâqir)" ; et au nombre de celles-ci il comptait la mauvaise femme, celle qui fait blanchir les cheveux avant l'âge. Et selon une autre recension : "Lorsque tu rentres chez elle, elle t'insulte ; et lorsque tu t'en absentes, elle te trahit."
Le Prophète — sur lui
la grâce et la paix — a même fustigé [ses prpres épouses] les
meilleures des femmes, en leur
disant : "Vous êtes [semblables aux] compagnes de Joseph !"
C'est-à-dire : vous vous écartez du bon droit (al-haqq) pour
suivre vos passions, en tentant d'empêcher Abu Bakr de diriger la prière
en commun[18].
D'ailleurs lorsque [deux] des épouses de l'Envoyé de Dieu — sur
lui la grâce et la paix — trahirent son secret. Dieu ne révélât-Il
pas à leur sujet : Si toutes deux vous revenez à Dieu, car vos cœurs
se sont écartés [de la Vérité]...[19]
? Or, le verbe saghat, utilisé dans le verset, équivaut à mâlat
qui signifie dévier et cette révélation fut faite à propos des
[deux] meilleures épouses du Prophète[20]
!
L'Envoyé de Dieu — sur
lui la grâce et la paix — a dit par ailleurs : "Jamais un
peuple conduit par une femme n'a connu la prospérité." 'Umar
— que Dieu soit satisfait de lui — cloua le bec à son épouse qui
lui tenait tête en lui disant : "Tu n'es qu'un jouet dans un
coin de la maison ! Lorsque nous avons besoin de toi, [nous faisons
appel à tes services,] sans quoi tu demeures assise là, telle que tu
es!"
Il y a donc chez la femme
une part de méchanceté, et une autre de faiblesse ; à la première,
on remédiera par la diplomatie et une certaine rudesse, et à la
seconde par la bonté et la miséricorde. Le médecin habile sera
celui qui sait doser le remède en fonction de la maladie. Il faut
d'abord que le mari fasse l'expérience du caractère de sa nouvelle
épouse ; puis il la traitera selon ce qu’exige sa condition,
de façon à l’améliorer. [Explicit] Que Dieu bénisse tout esclave et serviteur élu de Lui ! [1]
Ou chez les Dualistes, le dieu noir. *-*-*-*-*-* *Droits de reproduction et de
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17/01/07
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