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De Noé à
nos jours !
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Après le déluge,
va commencer pour l'humanité une nouvelle ère. Et
l'ordre divin sera : « Établissez la religion ; et
n'y divergez pas. » (Coran XLII 13).
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DE L'ÈRE NOAHIDE A NOS JOURS...
En 1991,
le Congrès Américain aurait incorporé les 7 lois dites "Noahides"
dans leur corpus de lois publiques (référence
102-14)
Errare humanum est… sed
perseverare diabolicum
L'erreur est humaine…
mais persévérer est diabolique
L'origine
de ces 7 lois.
Selon
le monde biblique : Pour les rabbins, Dieu, nous dit-on,
a promulgué deux législations. La première s’adresse à l’humanité entière.
Elle est appelée « législation des fils de Noé » puisque, après
le Déluge, c’est Noé qui est devenu l’ancêtre de l’humanité. La
seconde, la Torah a été donnée à Israël. Chez les gens de la Thora, on
parle donc « des Sheva mitsvit bené Noa’h
(« Sept Commandements pour les Fils de Noé », ou plus brièvement
« Sept Commandements noachiques ») qu’énumère le Talmud dans le
Traité sur l’idolâtrie Avoda sara 64 b, ainsi que dans le
Traité Sanhédrin 56 b. Ces
commandements incluent les sept prescriptions élémentaires suivantes : 1.
Sauvegarde du principe de droit ; 2. Interdiction de l’idolâtrie ; 3.
Interdiction du blasphème ; 4. Interdiction du meurtre ; 5. Interdiction du vol
; 6. Interdiction de la luxure ; 7. Interdiction de la consommation de chair
vivante...
L’idée fondamentale des « Sept Commandements
noachiques » est de définir un minimum de contraintes morales pour
l’humanité entière. Cela étant, il n’est pas essentiel que les
descendants de Noé, c’est-à-dire en fait tous les hommes connaissent ces
lois ; celui qui les observe, même inconsciemment, est considéré
dans la pratique légal d’un Israélite. » (V. Paul,
un regard juif sur l’Apôtre des Gentils. Schalom Ben-Chorin. Edit.
Desclée de Brouwer.).
Maïmonide : Melachim, VIII. "Quiconque accepte les sept
commandements et les observe avec soin est considéré comme un Gentil
pieux, et il a part à la vie éternelle, mais c'est à la condition qu'il reçoive
et exécute ces préceptes parce que D.ieu les a imposé dans Sa Loi et
qu'Il nous a révélé par Moïse notre maître que ce sont là les
ordonnances reçues à l'origine par les enfants de Noé ; mais s'il
pratique cela simplement parce que la raison le lui suggère, il ne devrait
point être regardé comme un prosélyte de la porte ou citoyen, ni comme un
homme pieux ou un sage parmi les Gentils."
Dieu
passe une alliance avec Noé et, à travers lui, avec l’humanité. Les sept
commandements sont le résultat de cette alliance. Les descendants de Noé sont
liés par cette alliance et peuvent se sauver en respectant l’alliance et les
sept commandements. Les dix commandements ont été révélés seulement pour
les Juifs (il s’agit de dix commandements parmi 613) ; tandis que les
sept concernent tous les hommes, y compris les non juifs. Cela revient à
accorder un statut religieux aux non juifs. Tous les humains peuvent avoir
l’espoir d’un salut. Il n’y a pas besoin de se convertir au judaïsme pour
être sauvé ; il n’y a donc pas de prosélytisme. L’alliance passée
avec Noé n’est pas abolie par celle passée avec Israël. Noé préfigure
Abraham. C’est un juste, il marche à côté de l’Éternel. Mais est – il
juste en soi ou par rapport à ses contemporains ? Est – il aussi juste
qu’Abraham ? Ces deux questions sont posées par les commentateurs. En
fait, Abraham va devenir le personnage central de la tradition juive. Il y a une
différence d’interprétation entre l’idée de l’universalité d’un
enseignement et celle d’un privilège accordé à un peuple. La première de
ces idées est incarnée par Noé et la seconde par Abraham... (Source : Lire...)
On
a dit encore : Dès
l'aube de la création du monde, toujours selon le monde toranique, le divin
Législateur a décrété
que l'homme devra observer six lois éthiques fondamentales. Ces six
lois ont été créées afin de permettre la fondation
d'une société unifiée fonctionnant harmonieusement, et
elles ont été données en premier lieu à Adam et Ève et à leur progéniture dans le Jardin
d'Eden (1).
(1) Le mot
"paradis" est la translittération du mot iranien "pardès"
qui désigne un "jardin fermé". Le "Jardin d'Eden" vient
de l'hébreu "Gan Eden" ("le
pays plat", "la plaine")
et désigne la Mésopotamie, berceau mythique des peuples sémites.
Nous dirons : Les gens de la Synagogue mettent toujours l'accent sur la loi,
et non sur les croyances avec la loi. Ainsi la foi est reléguée au second plan. En
vérité, une vraie société peut réellement fonctionner harmonieusement
que si elle se donne pour religion la vraie religion : l'Islam. Car la
Religion divine, depuis Adam (sur lui la Paix !) forme un tout. Secundo : Le
monde toranique étant très attaché à l'amour de ce bas-monde, aussi voit-il,
comme partie du monde évangélique, le
jardin d'Eden sur terre, non dans l'Au-delà ! Pourtant, leur Messager, le
Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) ne les a-t-il pas appelé à
l'amour de l'Au-delà plus que celui d'ici-bas ? Qu'on re-lise ses paroles
!
Et
de dire encore :
Ce sont les
interdictions générales de l'idolâtrie, du blasphème,
de l'homicide, des relations sexuelles illicites, du vol, et le commandement
actif d'établir des institutions chargées de rendre la justice.
Malheureusement,
dix générations de l'humanité, depuis celle d'Adam jusqu'à
celle de Noé, se sont révoltées délibérément
contre ces six lois de Dieu. A la suite de leur transgression, Dieu a puni
l'humanité avec le Déluge...
Nous
dirons : Premièrement : La Bible n'est pas pour nous une source de
référence, et encore moins les paroles du monde de la Synagogue.
Deuxièmement : La présentation des lois noachides au monde étranger est
d'institution rabbinique non divine. Lequel est décrit comme tel par
certains commentateurs.
Qu'on en juge :
(...) distinction est faite entre le Ger tochav, qui
désigne un étranger suivant les 7 lois noachides (Croyance en un dieu
unique, interdiction du meurtre, du vol, de l'immoralité sexuelle...etc...),
et le Akoum, qui est un acronyme pour "adorateur des étoiles et
des astres", et qui désigne donc un païen. Un chrétien, un musulman
ou un mazdéen relève effectivement de la catégorie des Ger tochav. Et les
Ger tochav particulièrement justes, même s'ils ne suivent pas les 613
commandements censés s'appliquer aux juifs, ont toute leur place au côté
de Dieu... Mais si... C'est écrit en toute lettre et à plusieurs reprises
dans le Talmud...
Ce cher Talmud donne d'ailleurs parfois des lois assez fantaisistes, mais
qui décrivent bien les relations entre juifs et non juifs sous l'antiquité.
Ainsi, les Grecs, même si ce sont des Akoum, sont considérés comme
humanistes et très respectueux de la vie humaine. Ils ont de fait aussi
droit à la rédemption des justes, du fait de leur éthique exemplaire, et
les juifs ont donc le droit de plus intimement les fréquenter, de moins se
méfier d'eux, contrairement aux impitoyables Ger tochav Perses (mazdéens),
considérés comme brutaux et dangereux (un commandement recommande donc à
un juif de ne pas marcher à gauche d'un non-juif armé d'une épée, sauf
si c'est un grec !)... etc...
Troisièmement : Selon les exégètes, Noé
(sur lui la Paix !) fut envoyé, par le divin Créateur, quand son peuple
commença à Lui désobéir et à adorer des idoles, à tomber dans la
turpitude et le blâmable, dans l'ivresse et les jeux. Quatrièmement : La
religion divine est une et indivisible. Quand les hommes apprirent cela, par
rébellion entre eux, ils se divisèrent. Et sous l'impulsion du Démon
banni, ils créeront religions et sectes (Coran XLII 13-14). Aussi, au divin
Créateur de révéler à Son messager :
"Il vous a tracé, en matière de religion, le chemin
qu'Il avait enjoint à Noé. Et ce que Nous te révélons à toi (ô
Mohammad), ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham et à Mochè
(Moïse) et à Ichoua (Jésus), c'est ceci : « Établissez la religion ; et
n'y divergez pas. » (Coran XLII 13).
Ce qui signifie que la religion de l'ensemble de ces prophètes
est une et indivisible : la Soumission (ou l'Islam).
Cinquièmement : La Religion
divine, selon nos Savants, se
divise en deux parties distinctes : les croyances et la loi. Ce sont ces
deux choses qui seront données aux créatures humaines, les Fils d'Adam.
Aussi, les croyances d'Adam au sceau de la Prophétie seront les mêmes, à
savoir : Croire en Dieu, en Ses Livres, en Ses prophètes, en Ses anges, au
Jour dernier, au Paradis, au Feu infernal, à la Prédestination... Quant à
la Loi, elle peut être reconduite, changée, assouplie, modifiée,
réformée, abolie. Et ceci selon les époques. Exemple : la loi coranique
est différente de la loi biblique donnée aux Fils d'Israël, aux
Judaïsés et gens de l'Évangile. Et la loi coranique est venue pour
abolir, réformer, assouplir, changer la loi biblique. Ceci, le monde
toranique le refuse absolument. Quant aux gens de l'Évangile, sur ordre de
Paul leur maître ; ils ont cru bon d'abolir l'ensemble des lois toraniques
pour eux. L'homme évangélique se croit donc affranchi de la loi toranique.
Ce qui est faux. Selon Paul, la loi contenue dans la Torah était source de
malheur perpétuelle (Bible. Rom. 7, etc.) ! ? Aussi, depuis son époque,
ses suivants se battront corps et âme pour imposer à leurs communautés
des lois d'essence humaine non divine. De même aux autres communautés
religieuses. Sixièmement : Le divin Législateur a conclu une alliance
avec Ses créatures à travers : 1) Ses messagers, 2) Ses livres : Bible
(originelle) +
Coran. Septièmement : Tous les descendants de Noé (sur lui La Paix !), sans
exception, sont liés à cette alliance et peuvent être sauvés en
respectant l'alliance passée avec leur divin Législateur. Dans le cas
contraire, l'infidélité à l'alliance conduit l'homme à sa perte dans ce
monde et dans l'autre. Huitièmement : La loi divine accorde aux non soumis,
aux insoumis, aux étrangers (hébreu Nokhri, ce qui veut dire "étranger) un
statut. Ceci dans la Bible comme dans le Coran. Mais la loi étant
changeante, ce statut est automatiquement appelé à changer. Neuvièmement : Et contrairement aux assertions mensongères du monde de la
Synagogue, se convertir (léitgayér)
à la Religion divine : l'Islam, est obligatoire. Pour eux, en premier,
et de même pour l'ensemble de la création. Et eux plus que d'autres, car selon
la parole coranique ils connaissent (connaissaient leurs ancêtres en
Arabie) que cela est vérité (Coran II 89).
Quant le prophète Mochè (sur lui la Paix !) vint avec la Torah, les Fils
d'Israël et les Judaïsés devaient nécessairement se convertir à la loi
contenue dans la Torah. Ceux-ci l'accepteront qu'après imposition
forcée (Coran II
63 ; VII 171). Dans un premier temps, ils s'y refusèrent. Quand le Messie
fils de Marie (sur lui la Paix !) vint avec l'Évangile, Les Fils d'Israël
et les Judaïsés devaient nécessairement se convertir aux nouvelles
dispositions et lois contenues dans l'Évangile originel. Excepté un petit
groupe, ils refusèrent de se convertir, d'accepter les nouvelles lois
divines contenues dans l'Évangile. Leur refus, entraînera leur exil et la
destruction du second Temple. Quand le sceau de la Prophétie, le Prophète
Mohammad (sur lui Prière et Paix !) vint avec le Coran, les Fils d'Israël
et les Judaïsés, les gens de l'Évangile devaient croire en lui, et
devaient nécessairement se convertir aux nouvelles dispositions et lois
contenues dans le Coran. Partie du monde biblique (toranique +
évangélique) l'accepta, d'autres, par rébellion et jalousie, s'y
refusèrent. Pour eux, et à l'inverse de la loi biblique, un statut
spécial leur sera toutefois accordé. Ils pourront, moyennant la
capitation, vaquer à leurs occupations et pratiquer leur culte. Ce que
l'ancienne loi biblique ne permettait pas.
Conclusion
: Pour être sauvé, au sens large du mot, dans ce monde et dans l'Autre, la
conversion est un acte obligatoire, notamment
pour le monde biblique. Et le
Seigneur des mondes n'a pas donné à Sa création deux religions et deux lois parallèles
comme le prétendent à tort le monde rabbinique. Et le fait de pratiquer
certaines lois divines (à l'instar de lois dites noachides), pour une
communauté ne suivant pas un Livre saint voire un prophète particulier,
comme : ne pas tuer, ne pas voler, ne pas commettre la fornication ou
l'adultère, l'homosexualité ou la saphisme, etc. ; ne saurait sauver,
être une source de salut et d'espoir dans l'Au-delà. L'alliance passée
avec le monde biblique, à travers les prophètes Mochè et Ichoua (sur eux
la Paix !), a été abolie par celle passée avec le sceau de la Prophétie.
N'en déplaise aux détracteurs de la Religion ! Et il n'y a aucune différence d’interprétation entre l’idée de l’universalité d’un
enseignement et celle d’un privilège accordé à un peuple. La première de
ces idées et la seconde est incarnée par le prophète Abraham (sur lui la Paix
!). De lui naîtra deux nations : Les Fils d'Ismaël et les Fils d'Isaac et
par extension : les Fils d'Israël... A l'un sera donné la Bible
originelle. A l'autre, le sceau des Livres divins : le Coran. Mochè
(Moïse) et Ichoua (Jésus) préfigurent tous deux le sceau de la
Prophétie, le Prophète Mohammad (sur eux la Paix !). En fait Abraham (sur
lui la Paix !) va devenir le personnage central de la Religion divine et de
la Tradition. N'en déplaise aux détracteurs de la religion ! C'est à Abraham (sur lui la Paix
!) que les promesses furent adressées et à sa
descendance. (Comparer : Bible. Gal. 3). A ce sujet, la
perfection de la puissance spirituelle a été mise par le Seigneur des
mondes dans une des branches de la
postérité d'Adam, en Seth et ses descendants jusqu'à Hénoch ; puis jusqu'à
Noé ; puis jusqu'à Abraham ; à partir d'Abraham cette puissance parvint à
deux rameaux : celui d'Ismaël et celui d'Yits’haq (Isaac).
Alors Dieu fit d'lsmaël le principe de l'apparition de l'esprit
de sainteté
en faveur de Mohammad (sur lui la Paix !) ; Il fit d'Yits’haq (Isaac) le principe de
deux rameaux : celui de Ya’cob (Jacob) et celui d'Esaü ; il plaça la prophétie
dans la postérité de Ya’cob
et la royauté
dans celle d'Esaü.
Cet état des choses dura jusqu'au temps de Mohammad, à qui furent transmises,
quant il apparut, la
lumière de la prophétie et la lumière de la royauté.
NOE ET LE DELUGE
Noé et sa famille,
ainsi que tous les animaux et les autres créatures vivantes qu'ils avaient
embarqués à bord de l'arche avant le Déluge, sont restés
dans l'arche pendant une période que nous connaissons tous. Puis, le Déluge
terminé, l'Arche viendra s'échouer sur le mont Djoudi. Noé (sur lui la
Paix !), sa famille, et tous les
habitants de l'arche sont sortis de l'arche et ont mis pied sur le sol ferme.
En
remerciement, Noé
(sur lui la Paix !) ordonnera un jour de jeûne. Ce sera au mois de
Mouharram, le dixième jour, le jour dit de l'Achoura, en arabe. Selon le
monde toranique, Noé (sur lui la Paix !), par contre, se serait, "s'est rendu au
mont Moria, situé dans ce qui deviendra plus tard la Terre d'Israël,
il y construisit un autel et offrit un sacrifice de reconnaissance à Dieu".
Nous voyons là, la différence notoire entre le Judaïsme, d'une part, et
l'Islam d'autre part. Les commentateurs bibliques parlent d'un autel, les
commentateurs coraniques, eux, d'un jeûne. On voit là aussi, l'influence
du Sabéisme sur la religion des gens de la Torah, et leur option pour
l'avenir.
Toujours selon les
commentateurs bibliques, "Dieu ordonna à
l'humanité, cette fois encore, non seulement de garder et d'observer
les six lois, mais il ajouta un septième commandement, l'interdiction
de consommer le membre d'une créature vivante. Avant le Déluge,
les hommes n'avaient pas le droit de manger de la viande. Après le Déluge,
l'abattage d'animaux pour leur viande a été permis pour la consommation
humaine". Ce qui est faux selon les commentateurs. Ce que le Seigneur
des mondes ordonna au prophète Noé (sur lui la Paix !), nous l'avons
rappelé plus haut : c'est ceci : « Établissez la religion ; et
n'y divergez pas. » (Coran XLII 13). De même, l'interdiction
du mariage entre frères et sœurs, proches. Secundo : Selon les historiens,
les hommes d'avant le Déluge consommeront et auront le droit de manger de
la viande. N'oublions pas que l'Arche comprend des animaux sauvages comme
domestiques.
Noé (sur lui la Paix
!) ordonna à tous ceux qui furent avec lui d'obéir à cette parole divine
: « Établissez la religion ; et
n'y divergez pas. » (Coran XLII 13). Les
commentateurs bibliques rajoutent : C'est à
ce moment-là que D.ieu a révélé l'arc-en-ciel et
en a expliqué la signification à Noé. Ce qui est également faux.
LE SYMBOLE DE L'ARC-EN-CIEL
POUR LE MONDE BIBLIQUE
Dans le récit de Noé
(sur la Paix !), une chose importante mentionnée doit nécessairement
attirer notre attention : le four. Car il est
un signe divin. Ceci les commentateurs bibliques ne le mentionnent pas. Nous
avons vu que le mot arabe "tannour" (four) a plusieurs
significations. Exemple de 'Ali fils d'abi Talib qui a dit, quant à lui,
qu'il s'agit de l'aurore quand elle se fend et du jour quand il se lève.
Selon lui, Dieu a ordonné à Noé de faire monter les créatures dans
l'Arche avant l'aurore. Notons cette parole adressée à Noé : Si l'eau sort du four à
pain, monte à bord toi et tes compagnons. Dieu alors fit sortit l'eau du four
à pain. La femme de Noé le sut, et lui dit : O Noé ! L'eau sort du four ! Il
dit : Est venu véritablement le rendez-vous de mon Seigneur ! C'était là le
véritable rendez-vous avec son Seigneur.
Un lien
avec l'eau ? On peut créer artificiellement,
nous dit-on, le même phénomène en miniature. Il y suffit d'un jet d'eau
ou d'une fontaine. On se tient le dos au soleil et l'on regarde les reflets
de lumière dans la fine " poussière d'eau ". Un arc-en-ciel
est en permanence visible dans les Chutes
du Niagara, les jours de grand soleil. En se reflétant dans les eaux
que leur chute brise en une véritable poussière de gouttelettes, la lumière
solaire y reconstitue le phénomène céleste. Le pont d'où l'on observe le
mieux ce spectacle chatoyant se nomme, pour cette raison, " le pont de
l'arc-en-ciel ". Preuve que tout cela a un rapport avec le mot
"four", ce signe divin, et aucun rapport avec ce qu'en disent le
monde rabbinique. Quand l'eau sort du four, C'était là le
véritable rendez-vous avec son Seigneur.
La véritable Alliance passée avec Noé (sur lui la Paix !).
Selon le
commentateur biblique : "D.ieu a fait de l'arc-en-ciel
une partie de Son Alliance avec Noé, ses descendants, et la terre, et
Il a promis à l'ensemble de la création qu'Il ne la détruira
plus jamais à cause des péchés de l'humanité. D.ieu,
par le mérite de la vertu de Noé, a conclu l'alliance de l'arc-en-ciel.
Cette alliance est une alliance de vie éternelle. C'est ainsi que la
vue de l'arc-en-ciel et de ses sept couleurs sert à nous rappeler notre
obligation d'observer les " Sept lois des enfants de Noé ". Ce qui est faux.
On notera, au passage, que le document jahviste
ne fait cependant aucune mention d'une alliance passée entre Dieu et Noé,
l'arc-en-ciel,
ainsi que l'évocation des « sources du grand abîme et [des] écluses
du ciel », le document
jahviste se contentant de dire qu'il a plu (Wikipédia).
Ce qui paraît être plus en accord avec le texte coranique, et prouve la
falsification du texte original.
Nous
dirons : C'est une interprétation propre au monde biblique, et qui n'engage
que leurs auteurs. Secundo : Le monde toranique est un monde qui nourrit un
doute certains pour tout ce qui touche le signe ou le miracle, en général
(Coran IV 155). Nous le voyons avec des récits comme la "vache
rousse", et les signes du Messie (Coran LXI 6), que les Fils d'Israël
et les Judaïsés ont interprété comme étant de la magie pure !
Troisièmement : La religion est venue depuis Adam (sur lui la Paix !) pour
protéger l'homme dans six choses précises : 1) sa religion , 2) sa
personne, 3) dans ce qu'il possède d'une manière licite, 4) dans sa
lignée ou sa descendance, ce qui signifie en clair et surtout pas de
relations sexuelles hors mariage légal, 5) dans son intellect, d'où
l'extrême obligation de s'éloigner de toute boisson enivrante, ou tout
autre plante pouvant provoquer des dangers certains... De tout ce qui peut
porter atteinte au bon fonctionnement de son intellect, de son cerveau. Pour
garder en permanence les idées claires. 6) dans son honneur. Respect de sa
personne humaine... C'est ainsi que ces six choses mentionnées ci-joint
sert à nous rappeler, à nous gens de l'Islam traditionnel, notre
obligation de les observer. Et loin de nous ces lois noachides proposées
par le monde toranique, et sur lesquelles le Saint et Seigneur des mondes,
Allaha, n'a fait descendre aucune autorité. Quatrièmement : Voir
l'arc-en-ciel ne nous met pas à l'abri de tout danger, de tout châtiment
divin. Après Noé (sur lui la Paix !) combien de peuples ont été détruits
par les eaux ? Et ceci jusqu'à notre époque. La destruction n'a pas été,
certes, universelle, mais a toujours existée et existera toujours. Aussi à
Jacob ben Isaac d'écrire dans son commentaire sur la Torah : Tous les jours
de la terre, semailles et moissons (Gen. 8:22). Le Saint, béni soit-Il, dit
: « Je ne tuerai plus tout le monde d'un seul coup comme Je l'ai fait
pendant le déluge ; mais certains naîtront et d'autres mourront. » Voilà
pourquoi le verset dit : « Ce sont les semailles et les moissons. Les gens
viendront au monde et disparaîtront. » De quoi mourront-ils ? Du froid et
chaleur (Gen. 8:22). En effet, quand l'été et l'hiver se terminent,
beaucoup de maladies s'abattent sur les impies ; aussi, jeûne-t-on le lundi
et le jeudi après Soukkot et Pessah, quand l'été et l'hiver se terminent.
Il existe également une autre explication : le Saint, béni soit-Il, dit :
« Je ne provoquerai plus le déluge, mais Je punirai les gens lors des
semailles et des moissons de blé. La chaleur leur brûlera le blé ; Je
déclencherai le froid afin que le blé ne pousse pas. »
Mon arc Je le donnerai à la nuée (Gen. 9:13). Le Saint, béni soit-Il, dit
à Noé : « Je vais te donner une preuve que Je tiendrai Ma promesse et ne provoquerai
plus le déluge. Quand les gens deviendront mauvais, Je ferai tomber la
pluie et placerai un arc-en-ciel dans les cieux afin de leur montrer Que Je
peux déclencher la guerre et faire pleuvoir de grosses ondées pour les
noyer. Mais Je tiendrai ma promesse. » L'arc à d'ailleurs les deux
extrémités celles où, d'ordinaire, on attache la corde dirigées en bas
vers les gens : preuve que le Saint, béni soit-Il, a conclu la paix avec
les hommes et ne veut pas tirer sur eux. C'est pour cette raison qu'il n'y
eut aucun arc-en-ciel (L'arc-en-ciel est un signe de l'alliance avec YHVH,
voir Ez. 1:28) du temps d'Ezechias, ni à l'époque de Rabbi Simon bar
Yohaï ni enfin à celle de Rabbi Josué ben Lévi car ils étaient des
justes qui protégeaient tous les gens. (Op. cit.).
Cinquièmement : Comment expliquer que partie du monde, les gens de Sodome,
les homophylophiles aient repris, à leur compte, une certaine forme
de ce symbole que l'on dit biblique ? Le Saint et Seigneur d'Israël
et des mondes, Allaha, commanderait-Il le mal, la turpitude et le blâmable
? En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha,
est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !
Le
désir des détracteurs de l'Islam !
Combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes est au-dessus de ce
qu'ils décrivent et Lui associent !
LA VOIE NOA'HIDE OU LA
VOIE MOHAMMADIENNE Nous
avons vu ce que le Seigneur des mondes exigea de Noé (sur lui la Paix !) ceci : « Établissez la religion ; et
n'y divergez pas. » (Coran XLII 13).
La Religion ici c'est
la Soumission (ou l'Islam), laquelle prêche l'unité. Cette Religion que professera Adam, et tous ceux
qui viendront après lui. Abou Horeirah rapporte à ce sujet que le Messager de Dieu
(sur lui Prière et Paix !) a dit :
"Les prophètes sont frères, issus de mère différente,
leur religion est unique..."
Tel n'est pas l'avis du monde la Synagogue. Qu'on en juge : "La foi en un seul vrai D.ieu
est nécessaire pour le non-Juif. Dès lors qu'il croit dans le
D.ieu d'Israël, il saura qu'il lui a été ordonné d'observer
sept lois universelles d'ordre éthique basées sur une croyance
en D.ieu". Le choix est clair, on militera (ou on devra militer) pour une
divinité qui a choisi, parmi les nations et les peuples, une seule sorte de
créatures : les Tribus d'Israël et les Judaïsés ! On propose donc au
reste du monde, certes, de croire en Hachem, le divin Créateur, mais sans
la révélation. Laquelle concernerait, là encore, uniquement les Tribus
d'Israël et les Judaïsés ! C'est à la fois (ou un chemin entre) du
Sabéisme pur et dur, lequel refuse de croire aux messagers et prophètes
divins, et une sorte de Déisme, lequel, bien qu'il prétend croire en Dieu,
refuse la révélation ! Avenir peu brillant et trompeur !
Le monde de la Synagogue
et le monde des étrangers. Leur proposition.
Selon ce monde toranique si on veut que l'étranger vive heureux, dans ce
monde et dans l'Autre, il lui faut remplir certaines conditions. Qu'on en juge
:
"Les non-Juifs dans le monde
ont un devoir religieux, une obligation qui, si elle est remplie, amènera
la paix et l'harmonie dans le monde et donnera au non-Juif vertueux une part
dans le monde à venir".
Nous dirons : Cela est faux. Les étrangers n'ont aucun devoir
envers le Judaïsme, mais le seul devoir qu'ils ont, par contre, c'est de se
convertir (y compris pour toute personne du Judaïsme - croyants &
incroyants -), non à la religion nouvelle proposée par les gens de la
Synagogue ; mais à la Religion divine : la Soumission. Et cela donnera à
l'étranger sincère et vertueux une part dans le monde à venir, amènera
la paix et l'harmonie dans le monde entier.
Les deux sentiers.
La prétendue éloge due et à faire au monde rabbinique.
Selon le monde rabbinique :
D.ieu a donné à
l'humanité deux sentiers (1) par lesquels l'humanité peut réaliser
son unité. L'un de ces sentiers est le judaïsme, l'autre le noa'hisme.
Cela nous le savons, et en avons pleine conscience, parce que le judaïsme
a préservé la connaissance et la pédagogie du sentier du
non-Juif vertueux : les " Sept Lois des Enfants de Noé ". Il
incombe par conséquent au non-Juif d'acquérir la conscience de
ce que représente son devoir religieux et de la manière de l'accomplir.
(1) Michné Tora -
Les lois sur l'idolâtrie, chapitre 1, lois 2 et 3.
Nous dirons : Cela est faux. Certes, il a été donné à
l'homme deux voies (Coran XC 10). Lui laissant ainsi le choix de sa destinée :
élu ou damné. En aucun cas, ces deux voies sont celles citées ci-joint. Le
Noa'hisme a été aboli par la Torah. Et la Bible a été abolie par la
révélation du Coran. Et si les prophètes : Noé, Mochè et Ichoua (Jésus)
étaient vivants au temps du sceau de la Prophétie, le prophète Mohammad (sur
eux la Paix !), tous, sans exception, suivraient (auraient suivi) la
Nouvelle-Alliance, la Nouvelle Torah : le Coran, et le sceau de la Prophétie.
Telle est la loi du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha ! N'en
déplaise aux ergoteurs, négationnistes, négateurs, détracteurs de la
Religion ! Il incombe, une nouvelle fois, aux étrangers d'acquérir la
certitude de ce que représente sa conversion, puis son devoir religieux et la
manière de l'accomplir.
Et d'ajouter : Pour cela il lui faut prendre
conscience du fait que D.ieu a institué les saintes autorités
rabbiniques comme des instruments pour la protection et l'enseignement de cette
antique doctrine (2). Pourquoi devons-nous accepter les rabbins et la sainteté
de leur autorité ? Parce qu'il n'existe aucune source en dehors du Talmud
et des enseignements ultérieurs des rabbins qui délimitent les
sept lois noa'hides. Nous ne pouvons les apprendre et savoir comment les accomplir
qu'auprès des Juifs de stricte observance.
2) Les rabbins dont il est ici question sont seulement ceux qui acceptent la
Tora miSinaï - l'autorité absolue de la Tora écrite et de
la Tora orale comme ayant été données à Moïse
sur le mont Sinaï.
Nous dirons : Nullement. Ce sont ces mêmes autorités qui se
sont investies à elles-mêmes cette prétendue autorité. Et à elles
aucune doctrine n'a été donnée. Car le Saint et Seigneur d'Israël et des
mondes, et nous l'avons vu, prêche l'unité
dans Sa religion depuis Noé : « Établissez la religion ; et
n'y divergez pas. » (Coran XLII 13). Dire et attester le contraire,
n'est-ce pas Le faire mentir ? Secundo : La seule loi que donnera Noé (sur
lui la Paix !) à son peuple, et nous l'avons vu ; c'est l'interdiction du
mariage entre frères et sœurs, proches. Et à lui de prêcher comme
religion à ses proches, sa famille, son peuple, une seule et unique
religion : la Soumission. Troisièmement : Pourquoi, pour le monde de la
Synagogue ne pas appeler directement les "étrangers" au Judaïsme
? Parce que, diront certains, ils sont une plaie pour lui ? Quatrièmement :
On aime déclarer, à qui veut bien l'entendre, que la religion des gens de
la Synagogue est la religion de l'unité. Toutefois, cette même Synagogue
émet des doutes sur la foi de prophètes comme Noé (sur lui la Paix !).
Qu'on en juge :
Cette incapacité à apprécier l'unité de D.ieu peut se
manifester de bien d'autres manières, encore plus subtiles. Nos Sages nous
apprennent que la foi de Noé était déficiente.
En effet, expliquent-ils, " Noé faisait partie de ces gens dont la
foi était imparfaite. Il croyait, mais sans y croire, à la venue du déluge
" (Berèchith rabba 32, 9).
(...) La question devient plus compliquée si nous considérons
que Noé était un prophète et qu'il a communiqué directement avec le
Tout-puissant, ce qui aurait dû l'inciter à une foi plus assurée. Accuser
un prophète d'un manque de foi ne semble pas possible. Comment pourrait-il
douter de la parole de D.ieu ?
La
réponse à cette question nous est suggérée par un défaut relevé par
les Sages dans l'appréciation par Noé de l'unité de D.ieu. Il n'a jamais,
en réalité, douté que le Tout-puissant pût détruire le monde, ni n'a
jamais mis Sa parole en doute. Cependant, parce qu'il existait en lui une
imperfection dans sa perception de l'Unicité de D.ieu, Noé a cru que la
pitié du Créateur contredirait Son attribut de justice. (Les
articles 13 de la foi).
Conclusion.
De tout temps et à toute époque, les
gens de la Synagogue pensent, à tort, que la Synagogue professe une vérité
absolue, non soumise à changement. Mais maintenant que l'Islam est venu, sa
théorie s'effondre. Il ne reste que peu de gens à prendre encore la Synagogue
au sérieux. Pour nous, les Prophètes
(sur eux la Paix !) sont au-dessus de ce que peuvent leur attribuer les
créatures, et ils sont des êtres dont la foi n'est pas à mettre en doute. En
vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes est au-dessus de
ce qu'ils décrivent et Lui associent !
Enfin, comme la Bible, le Talmud ne saurait être une source de
référence pour l'Islam traditionnel. C'est un recueil de paroles rabbiniques,
non un recueil des paroles de 'Mochè rabbeinou'. N'en déplaise aux gens de la
Synagogue, du monde toranique !
UNE ALLIANCE AVEC LES
NATIONS. POURQUOI ?
La Torah pour qui ?
Le grand problème du monde de la Synagogue c'est qu'il ne croit
pas à un autre Sinaï. Aussi, dit-on
: Il est proclamé ici que le Tout-puissant ne
Se donnera jamais une autre Torah, ni n’ajoutera ou retranchera rien de celle
que nous possédons maintenant.
On a dit aussi :
Une autre question se pose à propos de l’offre
de la Torah aux nations du monde et de son rejet : Les commandements qui leur
ont été présentés comme des exemples de la Torah, les lois relatives au
meurtre, au vol et à l’adultère, font partie des sept lois noa‘hides. Or,
ces nations avaient déjà l’obligation d’observer ces mitswoth. Pourquoi
les ont-elles rejetées ?
La
proposition faite aux nations d’accepter la Torah impliquait une berith, une
alliance, destinée à établir un rapport plus fort avec le Tout-puissant. Une
alliance présente la particularité, par définition, de pouvoir être acceptée
ou rejetée. Les nations l’ont rejetée, comme ils auraient rejeté, si elles
l’avaient pu, les sept lois noa‘hides dans leur ensemble. Cependant, comme
ces lois ne font pas partie d’une alliance, il n’y a jamais eu de possibilité
qu’elles puissent être rejetées. Le Tout-puissant exige que ces lois soient
observées par toute l’humanité, et parce qu’Il est le Créateur et que
nous sommes Ses créatures, nous n’avons pas d’autre choix que de les
accepter. Par l’observance de ces sept lois, toute l’humanité peut se
rapprocher de D.ieu et s’acquérir une part dans le monde à venir.
Dans
son commentaire, Rachi de prétendre :
"Il a brillé du Seïr, pour eux." Il s'est dressé
d'abord aux enfants d'Esaü pour leur offrir la Tora, mais ils l'ont refusée.
"Il a resplendi pour eux de sur le Mont Paran." Car Il
est allé là et l'a offerte aux enfants d'Ismaël, ils l'ont refusée.
Selon Elie Munk : ILS FURENT ENREGISTRES SELON LEURS FAMILLES.
Rachi explique : « Ils présentèrent leurs documents généalogiques et
des témoins pour confirmer leur ascendance, pour être enregistrés chacun dans
sa tribu. » Le Midrach Yalkout ajoute : « Au moment où Israël reçut
la Thora les peuples du monde en furent jaloux : « Et pourquoi, demandèrent-ils,
(Israël) est-il appelé à s’approcher plus que nous ? » ; le Saint, Béni
soit-Il, leur répondit : « Présentez-moi, comme il le fait, vos
documents généalogiques ». Aussi la fin du Lévitique, qui indique :
« telles sont les mitzwotth que l’Eternel donna à Moïse pour les
enfants d’Israël au Mont Sinaï » est-elle suivie immédiatement, au début
du présent livre, par l’ordre donné à Moïse, dans le désert du Sinaï de
« faire le relevé de toute la communauté des enfants d’Israël »
; ce sont les documents fournis qui témoignèrent qu’Israël avait mérité
la Thora. »
Parmi les nations, l’arbre généalogique ne remonte pas au père,
souvent inconnu, mais à la mère ; ainsi la Thora, quand elle nous parle des
fils d’Ismaël et leurs princes, s’exprime-t-elle en ces termes (Gen.
XXV,16) : les peuplades, parmi les nations, sont appelées d’après la mère.
(V. Voix de la Thora. Edit. Fondation Samuel et Odette Lévy.).
Dans le Talmud, il est prétendu (V. Tract. Ab.
Zar., fol. 26b) que la parole de la Bible (Is. 27/4) : Dieu n'a pas de colère"
se rapporte aux Juifs, et l'autre parole : "Dieu se met en colère"
s'adresse aux peuples de la terre. Le nom de Sinaï signifie, selon le Talmud
(Tract. Sab., Fol 89a) que la haine de Dieu s'est répandue sur ces peuples
! (Voir à ce sujet l'ouvrage : le Juif
Talmudiste. Abbé Auguste Rohling & Abbé Maximilien de
Lamarque.) Pareilles paroles n'engagent que leurs auteurs. Mais combien le Saint
et Seigneur d'Israël et des mondes est au-dessus de ce qu'ils décrivent !
De
même :
La différence entre la prophétie de Moïse, la Torah,
et les autres prophéties est basée sur ce septième article de foi, qui
stipule que la Torah ne peut pas être changée.
Avant
que la Torah ait été donnée aux enfants d’Israël, rapportent-ils (Sifri
sur Deutéronome 33, 2), elle a été proposée à toutes les autres nations du
monde. Chacune a voulu savoir exactement ce qui s’y trouvait. Quand elles ont
entendu la réponse, donnée sous la forme d’un exemple de ce à quoi elles
devaient s’attendre, elles ont refusé de l’accepter. En réalité, le seul
fait de demander ce qui est écrit dans la Torah était déjà, en soi, un rejet
de l’offre de D.ieu. Car lorsque ces nations se sont posé des questions sur
le contenu de la Torah, elles ont stipulé déjà implicitement qu’elles ne
l’accepteraient que si elle leur convenait. Elles n’avaient aucun amour pour
D.ieu, aucun désir d’accomplir Sa Volonté. Leur mentalité était marquée
exclusivement par l’égocentrisme et l’égoïsme. En tout cas, la Torah leur
était incompatible, car diamétralement opposée à leur style de vie.
Mais
quels commandements D.ieu leur a-t-il révélé ? Qu’est-ce qui leur a fait
peur ? Il n’a parlé ni des lois du Chabbath ni de celles de la cacherouth,
mais de celles qui interdisent le meurtre, le vol et l’adultère. Ce sont ces
commandements-là, fondamentaux et essentiels pour l’humanité, que les
nations ont rejetés. C’est sur ces commandements-là que l’attention de
l’homme se porterait en premier s’il pouvait amender la Torah. Étant donné
qu’ils sont la base de la société et qu’ils touchent la vie de l’homme
de façon beaucoup plus sensible et essentielle, ce sont eux qu’il est le plus
difficile de tenir pour absolus.
Et
pourtant, ces lois ne sont-elles pas communes à tous les pays civilisés ?
Existe-t-il une nation qui permette le meurtre, le vol ou l’adultère ?
Pourquoi les nations du monde ont-elles rejeté l’offre de D.ieu, alors que
ces lois faisaient déjà partie de leurs propres systèmes législatifs ?
Autre
propos :
Le non-Juif doit avoir conscience,
en particulier, de l'existence d'un seul vrai D.ieu, de ce que la Torah a été
donnée à toute l'humanité, de ce que l'éthique et
la morale doivent devenir une partie intégrante de la vie ; et enfin
que l'humanité doit se lier dans l'unité, dans la croyance dans
l'unité de D.ieu et dans l'unité de l'humanité.
Nous dirons : Premièrement : La Torah a été donnée à un seul prophète :
Mochè (sur lui la Paix !). Et à un seul peuple : les Fils d'Israël ou les 12
tribus d'Israël. En aucun cas, aux autres nations ou peuplades du monde. Le
dire et l'affirmer, n'est-ce pas faire mentir le Saint et Seigneur d'Israël et
des mondes ? Les prophètes Mochè et Haroun, son frère (sur eux la Paix !) ?
De plus, la Bible mentionne deux autres "visites" du divin Créateur
à Séir (pour l'Evangile) et à Paran (ou Pharan, pour le Coran, message, lui,
universel). Secundo : Si un
peuple l'a refusé, c'est uniquement les Fils d'Israël. Et ceci est
clairement confirmé par les Écritures (Voir Coran II 63 ; Bible. Ex.
19: 17). N'en déplaise au monde de la Synagogue, toranique.
Troisièmement : L'Alliance du même coup s'adressait uniquement aux Fils
d'Israël et aux Judaïsés. Et ceci contrairement aux assertions mensongères
du monde de la Synagogue. Quant à cette Alliance divine avec le monde toranique,
elle forme un tout. Non une partie, et où une autre est délaissée ou
reléguée au second rang. Sinon, disent les exégètes, c'est faire acte de
mécréance que de croire en une partie du Livre et mécroire ou délaisser
l'autre (Coran II 85). Et le monde toranique est connu, tout au long de son
histoire, pour son infidélité aux alliances. Quatrièmement : La loi sans la
foi ne sert à rien. N'a aucune valeur. Le monde toranique voue une fascination
particulière pour tout ce qui touche la loi et son observation, mais délaisse
la foi et les bonnes oeuvres. On met en pratique de la loi, chez bon nombre de
gens du monde toranique, ce que bon lui semble. Voir à ce sujet les critiques
de Paul (Bible. 2 1-24). Et la cause de son premier exil et la destruction du
Temple, n'est-ce pas l'abandon et la transgression des lois contenues dans la
Torah ? Et de son deuxième exil et la destruction du second Temple, n'est-ce
pas son refus de l'Évangile ? Cinquièmement : Dire : Il
est proclamé ici que le Tout-puissant ne Se donnera jamais une autre Torah, ni
n’ajoutera ou retranchera rien de celle que nous possédons maintenant.
N'est-ce pas là mettre en doute Sa toute-puissance ? Abd Allah fils de Kathîr
rapporte avoir entendu Moudjâhid expliquer ainsi ce verset : « Ils
n’ont pas apprécié Dieu à Sa juste Valeur quand ils ont dit : « Dieu
n ’a jamais rien fait descendre sur un homme ! » : c’était là
les paroles dites par les associateurs qoreichites ;
« Dis [leur] : Qui donc fit descendre le Livre que Mochè a
apporté en guise de lumière et de guidance pour les hommes, qu’ils [les judaïsés]
mettent en des parchemins qu’ils exhibent tout en dissimulant beaucoup ? »
: il s’agit là des Juifs qui exhibent ces parchemins tout en dissimulant une
grande partie [de ce qui s’y trouve énoncé].
Reconnaître
l’Identité du Créateur, Son Nom par excellence, doit nous pousser à aller
de l’avant. Car Sa ruse est prompte. Car à Lui de répondre dans Sa
parole : « A Dieu appartient la Royauté des Cieux et de la terre »
(Coran II 107). Selon Tabari : Il s’agit ici de la Royauté (moulk) comparable
à l’autorité du sultan. Quant au Royaume (mamlaka), il est en deçà de la
Royauté [dans la hiérarchie des réalités].
Dieu veut dire ceci à Son prophète : Ne sais-tu pas que Je possède
la Royaume (moulk) et l’Autorité (sultân) sur les Cieux et la terre, que Je
décrète ce que Je veux pour l’un et l’autre comme pour tout ce qui s’y
trouve, J’y ordonne et J’y interdis ce que Je veux et par lesquels Je juge
les affaires de Mes serviteurs et J’en confirme ce que Je veux.
Ce verset comporte donc
aussi une réfutation des affirmations des Juifs qui prétendent nier que Dieu
puisse « abroger » des statuts énoncés
dans la Thora et rejettent la fonction prophétique de Ichoua (Jésus) et de
Mohammad (sur eux la Paix !) qui ont chacun fait connaître les modifications
que Dieu apporta aux statuts énoncés antérieurement.
Dieu les informe donc que la Royauté et l’Autorité sur les
Cieux et la terre Lui appartiennent, que les créatures relèvent de Son
royaume, que l’obéissance à Son égard consiste à écouter ce qu’Il révèle,
et à obéir à Ses ordres et à Ses interdits...
On notera que depuis 1789, et avec le La.ï.cisme, Sa royauté et Son autorité
ont été purement supprimés dans le ciel comme sur la terre de l'Hexagone. Et
ceci avec l'aval des gens du Dualisme (sectes occultes, loges, etc.), partie du
monde de l'Evangile (gens des sectes du Protestantisme, etc.), et gens du monde
toranique. En clair, ce monde basé sur la Déesse "raison" et son
époux le Dieu "Humanisme" (lequel refusait d'adorer son divin
Créateur et de Le servir), voyait en le Judaïsme et le Noa'hisme (future
religion), les deux seules religions du monde biblique de l'Hexagone. En
vérité, combien le Saint d'Israël et des mondes, Allaha,
est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !
L'espoir du monde toranique.
Nous espérons que
cette unité permettra à tous les peuples, aux Juifs comme aux
non-Juifs, de s'approcher de D.ieu dans la paix et l'harmonie, et elle apportera
la paix à Jérusalem (3).
Le non-Juif a un rôle spirituel spécifique dans ce monde, et un
but spécifique pour sa création et son existence mêmes.
Par l'observance fidèle des sept commandements noa'hides on peut accomplir
ce but, et lutter avec les enfants d'Israël pour rendre ce monde meilleur.
Nous dirons : Cette unité c'est la parole divine
donnée à Noé (Coran XLII 13). Et la Religion divine pour le divin Créateur,
c'est la Soumission (Coran III 85). Cette Soumission que n'a jamais accepté de
plein gré les Fils d'Israël et les Judaïsés. Peuple qui veut bien croire,
mais veut parallèlement à cela avoir son mot à dire ! Selon ce
peuple : Pas de véritable progression dans la Religion sans faire appel à ses
facultés mentales, critiques et intellectuelles. Si l’on raisonne en faisant
appel à son esprit critique, on risque d’en venir à rejeter la Religion. Et
c'est ce qui arriva aux Fils d'Israël et les Judaïsés. Sauf un petit nombre
restera croyant.
Contrairement à l'idée répandue, la future religion du
"Goy" (1), le
Noa'hisme ne peut-être sa religion. Créée de toute pièce par les gens de la Synagogue,
elle ne comprend pas de Livre sacré, de Prière, Jeûne, etc. Elle se
limite (ou se limiterait) à l'application des sept lois noa'hides (noachides)
citées
ci-dessus ! C'est une sorte de Déisme mélangé avec le Sabéisme. On croit
en Dieu, certes, mais sans L'adorer et le servir. Pas non plus de prophète à
suivre... ! Comme dans le Sabéisme. L'idéal du Diable banni ! C'est diablement
bon tout çà, dirait-il ?
Concrètement,
"les nouvelles lois divines coraniques" sont
un plan garanti de paix mondiale. Si elles étaient observées,
l'humanité pourrait vivre dans l'harmonie et dans la paix. En fait, la foi au
sceau de la Prophétie et leur
observance procurent à toute humanité le mérite de son ultime salut et rédemption...
Pour hériter de la vie éternelle
dans le monde à venir, toute créature doit observer les lois universelles
d'éthique et de moralité, basées sur une croyance en Dieu
et en Son Coran. N'en déplaise aux détracteurs de la Religion divine ! Quant
à la Torah et l'Évangile, la Bible ne dit-elle pas : Alliance nouvelle, il
rend vieille la première. Or ce qui est vieilli et vétuste est près de
disparaître. (Bible. Heb. 8 13).
Quant à la paix à Jérusalem, elle ne peut être sans deux choses
fondamentales : la Vérité et la Justice. Créer une nouvelle religion, est-ce
la Vérité ? La décision du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes ?
Nullement. Chacun de nous a un rôle spécifique à jouer dans ce monde. Par
l'observance fidèle à l'alliance divine, on peut accomplir ce but, et lutter
avec les gens de bonne volonté pour rendre ce monde meilleur (par la Vérité
et la Justice). En dehors de cela, aucune harmonie est à prévoir sur terre.
Tout au plus, injustice, mensonges, désordres, guerres civiles, guerres
perpétuelles, etc.
(1) "Goy",
veut simplement dire "Gentil". En hébreu
biblique, toutefois, le sens originel peut simplement être traduit par
"Nation" (sous-entendu: les Nations). De nombreux passages de la Torah
considèrent d'ailleurs les juifs comme goy dans ce sens là...
OBLIGATION
POUR LE MONDE DE LA SYNAGOGUE, TORANIQUE
La foi en un seul vrai
Dieu nécessite de dire la vérité. Et dans ce domaine, le monde toranique
semble bien loin. Bon nombre de gens de ce monde se croit investi d'une mission
universelle et divine. Ce qui est faux. La communauté qui se voit investie
réellement de tout cela : de transmettre le message mohammadien ; c'est la
communauté du Messager de l'Islam, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et
Paix !). Chaque membre de cette communauté porte ce lourd fardeau sur ses
épaules.
Le salut du monde, le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes L'a
mis entre les mains de Son sceau,
le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). Ceci est confirmé, selon les
exégètes, dans cette parole biblique :
"Tu
donnes le vertige à la terre et tu piétines les nations ;
parce que tu es apparu pour le salut de ta communauté
et la délivrance de l'héritage de tes pères (soit de tes ancêtres
les prophètes). (Comparer : Bible. Hab. 3:12-13).
LA TORAH EST-ELLE IMMUABLE ?
Les gens
de la Torah le croit. Qu'on en juge :
De
la même manière,
il est logique que si D.ieu avait voulu nommer un prophète pour
communiquer Sa Volonté à un peuple, Il ne l’aurait pas révélé à ce
prophète seul, en lui demandant de dire à ce peuple qu’il avait été
choisi par D.ieu comme leur prophète. Il aurait révélé directement à
ce peuple Son désir que cet individu soit Son prophète.
De
toutes les religions qui se sont succédé à travers l’histoire, il
n’en existe qu’une où cette situation est arrivée.
"Quand
Il a donné la Torah sur le mont Sinaï, c’est à tout un peuple que
D.ieu est apparu. La révélation au Sinaï n’a été transmise ni à un
individu, ni à un groupe choisi d’individus, mais à toute une nation
– hommes, femmes et enfants. Le Tout-puissant, en quelque sorte, s’est
adressé à l’homme :
"
Car interroge donc les premiers jours, qui ont été avant toi, depuis
le jour où Dieu a créé l’homme sur la terre, et d’une extrémité
du ciel et jusqu’à l’extrémité du ciel : y a-t-il eu comme cette
grande chose-là, ou a-t-on entendu comme elle ? Un peuple a-t-il entendu
la voix de Dieu… ? " (Deutéronome 4, 32 et 33).
Si
l’on parcourt les étapes de l’histoire, on constate que l’épisode
du Sinaï a été unique et ne s’est jamais répété. Et non seulement
il ne s’est pas renouvelé, mais personne n’a jamais essayé de
recomposer un tel récit. On ne l’a jamais tenté parce qu’il est
impossible de reconstituer une histoire de cette nature. Si nous examinons
la littérature du monde, nous nous apercevons que chaque épisode
historique comporte des analogies dans les diverses cultures. Il est évident
qu’une telle épopée, dont le souvenir a marqué les esprits et les
imaginations de tant de personnes, qui a marqué si profondément les
trois grandes religions, aurait été imitée si cela avait été
possible. Mais de même que le fils de rebbe n’a pas pu dire aux Anciens
que c’est à eux que son père était apparu dans un rêve, l’humanité
n’a jamais osé dire que D.ieu S’était révélé à d’autres
qu’aux enfants d’Israël. S’il avait été possible d’inventer une
telle histoire, elle aurait nécessairement été imitée à de multiples
reprises."
(...)
De la même manière, Moché rabbènou est, à travers l’histoire, le
seul prophète dont l’authenticité a été certifiée publiquement par
D.ieu Lui-même. Il est le seul prophète à avoir été désigné en présence
d’un peuple entier. Il est le seul prophète à avoir été connu comme
tel par ses disciples, et non accepté d’une « foi aveugle ». La crédibilité
des autres prophètes, après lui, ne leur a été acquise que par son
autorité. La validité de leurs prophéties est basée sur la définition
que Moïse a fournie aux enfants d’Israël, au nom de D.ieu, des
conditions exigées pour leur acceptation comme tels.
C’est
parce que la crédibilité d’un prophète est basée sur les critères révélés
par Moché rabbènou, que Rambam parle de lui comme du " père de
tous les prophètes ". Le monde entier ne sait, par exemple, qu’Isaïe
était un prophète que parce qu’il a rempli toutes les conditions que
Moché rabbènou avait communiquées aux enfants d’Israël, au nom de
D.ieu, fixant le statut d’un prophète.
On
peut donc dire de tous les prophètes qu’ils ne le sont que par le témoignage
de Moché rabbènou, leur père à tous. Il serait absurde de prendre en
considération les paroles de quelqu’un qui prétendrait être un prophète
tout en contredisant quoi que ce soit dans la Torah, car il couperait la
branche sur laquelle s’appuierait sa propre crédibilité supposée.
Disons
pour conclure que l’essence de ce principe est que la conscience de
l’unicité de la révélation par Moché rabbènou traduit dans la loi
et dans son exécution que la Torah ne peut pas être modifiée et
qu’elle ne le sera jamais.
Nous dirons : Le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes n'est jamais
apparu aux Fils d'Israël et aux Judaïsés. Voir le Seigneur des mondes
avec ses "yeux de chair" est impossible, et Sa vision ne sera
qu'après la Mort, au Jour des Comptes. Certes, Mochè (sur lui la Paix !)
a voulu voir son Seigneur (Coran VII 143), de même les 70 (II 55 ; IV
153). Et c'est un grave péché que demander de Le voir. Secundo : Pour
envoyer un messager, un prophète, le Seigneur des mondes n'a nullement
besoin de l'avis de Ses créatures, de les consulter au préalable. Dire
et affirmer le contraire, n'est-ce pas Le faire mentir ? Le faire menteur
? Il fait ce qui Lui plaît. Il n'a aucun compte à leur rendre. Ce qui
n'est pas le cas de Ses créatures. Et ici des Fils d'Israël et des
Judaïsés (Coran XXI 23). Troisièmement : Quand son Seigneur s'adressera
à Mochè (sur lui la Paix !), ce sera bien avant la visite à son peuple.
Et après avoir quitté son beau-père, et être partit à la recherche de
feu pour sa famille, c'est alors qu'il apprendra officiellement sa mission
auprès des Coptes et des Fils d'Israël (Coran XX 9-48 ; comparer :
Bible. Ex. III). Quatrièmement : Quand les Fils d'Israël et les
Judaïsés refusèrent la Torah et son contenu, c'est à tout un peuple,
le peuple de Mochè (sur lui la Paix !) qu'on brandi le mont
du Sinaï au-dessus de leurs têtes (Coran II 63 ; VII 171 ; comparer
: Bible. Ex. 19: 17). Et ceci, contrairement à l'avis émis par les gens
de la Synagogue, car ce fait important dans la vie du peuple d'Israël a
réellement eu lieu. C'est pour cacher leur attitude négative à l'ordre
divin, que le(s) falsificateur(s) ont volontairement voulu tronquer le
récit biblique sur l'histoire du prophète Mochè (sur lui la Paix !).
Cinquièmement : Pour croire, les Fils d'Israël et les Judaïsés ont
toujours voulu des preuves oculaires. Tel n'a pas été le cas de la
communauté mohammadienne qui, elle, croit à l'invisible sans preuve à
l'appui. Ce qui fait rager, au passage, bon nombre de négateurs, de
détracteurs de la Religion divine : l'Islam.
LE PÈRE DES PROPHÈTES
Sixièmement : le père de
tous les prophètes à un nom : Avraham (sur lui la Paix !). Et
contrairement à l'idée émise, le prophète Mochè (sur lui la Paix !)
ne sera jamais le père des Prophètes du Saint et Seigneur d'Israël et
des mondes. En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des
mondes est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent ! Rapelons
ici que les propos du monde biblique sont exactement les mêmes qu'émettaient
les gens de la Bible au temps même de la Révélation. Qu'on en juge :
Selon le fils d'Abbas, en effet :
"Les gens des diverses religions étaient en controverse : les gens
de la Thora affirmaient aux autres :
Notre Livre est le meilleur des Livres [révélés] ; il a été
révélé avant le vôtre et notre prophète [Mochè] est le meilleur des
prophètes !
Les gens de l'Evangile disaient la même chose.
Enfin les gens de l'Islam disaient :
Il n'y pas d'autre religion que l'Islam, notre Livre [le
Coran] abroge tous les Livres [antérieurs] et notre Prophète est le
Sceau des prophètes. Vous avez reçu et nous avons reçu l'ordre de
croire en votre Livre et nous, nous mettons de surcroît le nôtre en
pratique.
Dieu jugea entre eux en révélant ces versets : "Il
n'en est pas selon vos suppositions ni selon les suppositions des Gens du
Livre : quiconque
fait un mal sera sanctionné en conséquence..."
Puis Dieu fit connaître les meilleurs parmi les gens des différentes
religions en disant : "Qui
donc est de meilleure religion que celui qui soumet sa face à Dieu en
agissant parfaitement et suit la Diction (en arabe,
millah) d'Abraham
de façon orthodoxe ? or
Dieu pris Abraham pour Ami intime (en arabe, khalil)".
Dahhaq a dit lui aussi :
"Les gens des diverses religions rivalisaient de fierté.
Les Juifs disaient : "Notre Livre est pour Dieu le
meilleur et le plus noble des Livres et notre prophète Mochè est pour
Dieu le meilleur des prophètes : Dieu lui a directement parlé et s'est
entretenu seul à seul avec lui, aussi notre religion est-elle la
meilleure des religions !
Les Nazaréniens [chrétiens]
disaient : "Ichoua, fils de Marie, est le Sceau des envoyés, Dieu
lui a accordé la Thora et l'Evangile et si Moché avait vécu à son époque
il l'aurait suivi, aussi notre religion est-elle la meilleure des
religions !
Les Mages et les impies arabes disaient [chacun pour leur
part] : "Notre religion est la plus ancienne et la meilleure des
religions !"
Enfin les [gens] soumis disaient : "Mohammad, notre
prophète, est le Sceau des prophètes et leur seigneur ; le Discernement
(soit le Coran) est la dernière révélation que Dieu fit descendre
d'auprès de Lui et il est le "garant" de tous les autres Livres
révélés, aussi l'Islam est-il la meilleure des religions !
Dieu les départagea en faisant connaître Sa préférence par la révélation
suivante : "Il
n'en est pas selon vos suppositions ni selon les suppositions des Gens du
Livre..." jusqu'à "... Dieu
prit Abraham pour Ami intime". (Coran IV
123-125).
Septièmement : Les gens de la Synagogue n'hésite pas, pour leur
convenance, d'interpréter les paroles de leur prophète comme bon leur
semble. Les critères c'est son Seigneur qui les pose, non le contraire.
Et nous verrons qu'il existe un autre sens à donner à ces critères. Ce
que le monde rabbinique se garde d'accepter.
Selon
le monde rabbinique :
Ce principe, dans son essence, établit le fait
que la Torah ne peut pas être changée. Et
d'ajouter
: Fort heureusement, l’autorité de la Torah elle-même empêche
l’homme de la falsifier. Les circonstances inégalées et le contenu
de la prophétie de Moché rabbènou, Moïse notre Maître, en même
temps que la révélation historiquement unique de la Torah sur le
Sinaï, fournissent une base à cette autorité. Une des lois que Moïse
y a révélées déclare que rien ne pourra jamais être ajouté ou
soustrait de la Torah donnée par D.ieu, mot pour mot, à Moché rabbènou
(Deutéronome 13, 1). Même un prophète ne peut revendiquer le droit
d’innover en quoi que ce soit par rapport à la Torah. Il ne pourra
jamais transmettre un message authentique de D.ieu proposant la
modification d’aucun détail contenu dans celle-ci.
Nous dirons : Ceci est la parole des rabbins, du monde de la Synagogue.
Non jamais du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes et de Ses
prophètes. N'en déplaise au monde toranique !
Réfutations.
Ce à quoi s'expose le
monde rabbinique, toranique.
De la part du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes a un sévère blâme
et châtiment, car il ment sur lui-même et sur l'enseignement mosaïque. Les
gens de la Synagogue aiment attribuer à leur prophète Mochè (Moïse) bon
nombre de choses invraisemblables, dénouées de tout fondement. En effet,
le monde de la Synagogue cache à lui-même comme aux étrangers
l'engagement qu'il prit, naguère, avec son Seigneur. Qu'on en juge :
Rappelons cette parole
biblique : "ton Dieu, te
susciteras du milieu de toi, d'entre tes frères, un prophète tel que moi :
vous l'écouterez. C'est ce que tu as demandé à l'Eternel, ton
Dieu, en Horeb, le jour de l'assemblée,..." (Dt. 18: 15-16; Nb 12:
6-8; Mt. 17: 5; Je. 1: 45, 6: 14; Act. 3: 22-23, 7: 37).
"Vous l'écouterez" cela correspond à la Parole divine :
"O Fils d'Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous
ai comblés. Et remplissez Mon pacte
; Je remplirai votre pacte. Et c'est Moi que vous devez redoutez."
(Coran II 40).
On a dit que le Saint d'Israël avait contracté une alliance avec les Fils
d'Israël, par la bouche de Mochè (sur lui la Paix !), leur prophète, en
disant :
"Je vais, certes, envoyer d'entre les Fils d'Ismaël un
prophète illettré. Celui donc qui l'aura suivi et confirmé la lumière
(le Coran) avec laquelle il est venu, Je lui pardonnerai son péché et le
ferai entrer dans le Paradis, et lui accorderai de salaire : deux
salaires."
Abd
Allah fils de Salam (juif converti) dit à son neveu et Salamah : Vous savez
que Dieu a dit dans la Thora :
"Je vais envoyer des Fils d'Ismaël; un prophète du nom
d'Ahmad. Celui donc qui aura cru en lui, se sera (bien) guidé. Et celui
(par contre) qui aura mécru en lui, sera, lui, maudit."
Selon le fils
d’Abbas : « Acquittez-vous de l’obéissance que Je vous ai ordonné
et gardez-vous de la désobéissance que Je vous ai interdite, à l’égard
du Prophète [Mohammad] et d’autres prophètes ; Je tiendrai Mon
engagement à votre égard, c’est-à-dire Je serai satisfait de vous et
vous ferai entrer au Paradis ».
De même : « « et c’est Moi que vous devez
redoutez » c’est-à-dire : « redoutez que Je ne fasse
descendre sur vous des châtiments comparables à ceux que J’ai fait
descendre sur certains de vos ancêtres : les métamorphoses et d’autres
châtiments que vous connaissez ».
En clair, c’est comme si le Seigneur des mondes leur disait :
c’est Moi que vous devez redouter et craindre ô vous, ceux d’entre les
Fils d’Israël, qui avez négligé l’engagement pris avec Moi et qui déclarez
mensonger Mon prophète alors que J’avais conclu une Alliance avec vous,
par les Livres que Je vous ai révélés par l’intermédiaire de Mes prophètes
; cette Alliance impliquait que vous crussiez en ce prophète et que vous le
suiviez. Sinon, si vous ne vous repentez pas et si vous ne revenez pas vers
Moi en suivant ce prophète et en reconnaissant la Vérité de ce que J’ai
fait descendre vers lui, J’abattrai sur vous un châtiment comparable à
celui infligé aux hommes qui vous ont précédés et qui ont refusé Mon
ordre et traité Mes envoyés de menteurs.
"Et
quand on leur dit
: « Croyez à ce que Dieu [Elohîm] à faire descendre », [c'est-à-dire
le Coran] ils disent : « Nous croyons à ce qu'on a fait descendre à nous
» [c'est-à-dire la Torah]. Et ils mécroient ce qui est en dehors de cela,
alors que ceci est la Vérité, confirmateur de ce qu'il y a avec eux... [la
Bible]" (Coran II 91).
Le
sens selon les
commentateurs est le suivant : « O vous les Docteurs des Gens du Livre (la
Bible), reconnaissez la vérité
du Coran que J'ai fait descendre sur Mon envoyé Mohammad et qui
confirme votre Livre, la Thora et l'Évangile, dans lesquels l'engagement
avait été pris avec vous, qu'il y aurait un Messager,
Prophète, suscité
vers vous avec la Vérité ! Ne soyez donc pas les premiers à nier la véracité
de ce Coran alors que vous possédez à son sujet une
science que d'autres que vous ne possèdent pas ».
Selon
le fils de Djarîj : "Dieu possède la Science [véritable] au sujet de
l'injustice des hommes qu'ils soient juifs, nazaréniens, ou appartenant à
toutes autres traditions et Il sait ce qu'ils font. Le propre de l'injustice
des juifs [de l'époque du Prophète], est d'avoir été impie à l'égard
de Dieu, d'une part en transgressant l'ordre qu'Il leur avait donné d'obéir
et de suivre le "Louangé" [annoncé dans leur Livre] et cela,
alors qu'ils avaient eux-mêmes imploré [contre les Arabes associateurs]
l'assistance de ce Prophète avant qu'il ne soit suscité et, d'autre part,
ils ont été impies dissimulateurs en reniant la vérité de sa fonction
prophétique alors même qu'ils savaient qu'il était prophète et
messager".
Plus
de 14 siècles ont passés, et rien ne changent dans la mentalité des gens.
Toutefois, un "petit nombre", un "petit reste", croira
au Messager de l'Islam et au Livre divin : le Coran. Ils se convertiront, et
ceci jusqu'à nos jours... Ils seront alors regardés, par leur ancienne
communauté, comme des "lépreux" de la société, des renégats,
des marginaux !
Si
vous entendez la parole divine, surtout ne pas endurcir son cœur à la
vérité. Sinon...
Selon
les commentateurs coraniques : « Ils [les gens de la Thora] détournent
les termes [de la Thora] de leurs significations » (Coran V 13).
A leur Créateur de leur dire ceci : Nous avons endurci le cœur
de ces Fils d’Israël qui ont rompu leurs engagements avec Nous, de telle
sorte que leur cœur devînt impénétrable au moindre bien et que
l’assistance divine en fût retirée ; c’est
ainsi qu’ils perdirent la foi et cessèrent d’être bien guidés, ce qui les
amena à altérer la Parole que leur Seigneur avait révélée à Moïse,
c’est-à-dire la Thora, à en modifier les termes et à l’écrire sous une
forme autre que celle sous laquelle elle avait été révélée tout
en affirmant aux ignorants que c’était là la Parole que Dieu avait fait
descendre sur Son prophète Moïse (sur lui la Paix !).
A l’époque du prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !),
le Seigneur des mondes comptera la communauté juive d’Arabie au nombre des
contemporains de Moïse (sur lui la Paix !) qu’Il a décrits en premier
lieu et qui rompirent les engagements qu’Il prit avec eux dans la Thora, car
ces Juifs qui refusaient de reconnaître le Prophète, non seulement étaient
descendants de ces gens-là, mais suivaient aussi la même voie qu’eux pour ce
qui est du mensonge envers Dieu (Sur ce procédé rhétorique : Coran II 91 ;
III 21-2 et III 181-2 + coms.).
LES LOIS
TORANIQUES FACE AUX AUTRES LOIS DIVINES
Les
effusions de sang
|
L'animal
et l'homme dans la Bible. Ce que nous cache le monde de la
Synagogue. Ce qui leur fut commandé concernant l'offrande.
|
|
|
Comme nous le savons tous l'animal domestique occupe une
place
importante, voir centrale dans la vie d'un homme toranique. Il y a
d'abord le récit sur la vache rousse (Coran II 67-73), et
l'holocauste. A ce sujet, et selon Elie Munk :
...le
Zohar fait ici allusion au sacrifice de Noé : « Pourquoi
l’animal doit-il expier pour l’homme ? Puisque c’est l’homme
qui a péché, c’est sa chair et son sang qui devraient être versés
sur les hauteurs de l’autel ! C’est Dieu qui a fait l’esprit de
l’homme et l’esprit animal et les a distingués, comme il est dit
dans l’Ecclésiaste (III,21) : « L’esprit de l’homme
montera là-haut et l’esprit de l’animal descendra vers la terre. »
Avant que l’homme n’ait péché, il est dit : « Je vous
donne toute herbe portant de la semence... ce sera votre nourriture. »
(Gen. I,29). Mais dès qu’il eut laissé au mauvais penchant le
pouvoir dominateur, ce fut la chair des animaux qu’il convoita et
Dieu lui permit de consommer la viande de l’animal. Depuis lors, la
chair de l’homme a le désir de la viande, son âme se repaît en en
mangeant. Aussi Dieu dit-il : « A partir de maintenant, c’est
la viande de l’animal qui expiera vos péchés. » Le sang qui
reste servira également à l’expiation, ainsi qu’il est dit :
« Car le principe vital de toute créature, c’est son sang qui
est dans son corps. » (Lév. XVII,14). Depuis cette époque,
c’est le corps de l’animal qui a servi à expier le péché des
hommes. (Bible. Nb. 28 2).
Interprétation
très personnelle et rabinique.
Toujours
selon
Elie Munk : La consommation du sang a dû faire une véritable passion
pour nos ancêtres. Déjà le Midr. Sifré répond que les Juifs goûtaient
au sang jusqu’à la débauche ; Nah’m. ajoute qu’ils le
consommaient pour leurs rapports avec les démons et l’utilisation
pour la divination. Il rappelle en outre les quatre raisons pour
lesquelles il était important de préciser que la consommation du
sang restait défendue.
...Il convient ici de signaler que le sang a
la couleur rouge, qui est celle d’Esaü, l’ennemi d’Israël.
C’est à cause de son affinité pour cette couleur qu’il a reçu
le nom d’Edom : la racine de ce nom est la même que celle du sang.
[...] Cet état de fait suffirait déjà à justifier l’interdiction
de la consommation du sang pour les Israélites… » (Deut. 12
23.).
B. Lazare p. 354-358, rappelle encore que
les Juifs s’adonnèrent à la sorcellerie. Ils furent les magiciens
par excellence. On sait la place que le sang occupa toujours dans les
maléfices. On attribuait au sang, surtout au sang vierge, des vertus
incomparables : « Le sang était guérisseur, évocateur, préservateur,
il pouvait servir à la recherche de la pierre philosophale à la
composition des philtres et des enchantements. Or, il est fort
probable, certain même, que des Juifs magiciens durent immoler des
enfants. »
Les effusions de sang et leur rattachement.
Les
effusions
de sang provenant des holocaustes et des sacrifices de victimes
animales semblaient, sous l'ancienne loi, les rattacher au rang des
hommes. Mais, dans tout cela, seul le rang humain déteint la
perfection en ayant assumé, lui, le "Dépôt de la Foi".
(Coran XXXIII 72). Quant au fils de Marie (sur lui la Paix !), il
conservait le "Dépôt de la Foi" dont il s'acquittait ;
c'est pourquoi, dit-on, les Juifs lui vouèrent leur hostilité
farouche.
Si
on posait cette question : pourquoi Adam (sur lui la Paix !) a-t-il
accepté de porter « le Dépôt de la Foi » en dehors des
cieux et de la terre (Coran XXXIII 72) ? La réponse serait : parce
que celui-ci à goûter au plaisir du Paradis. Il eut un ardent désir
d'y revenir. Il accepta donc de porter ce « Dépôt » pour
ainsi revenir dans ce lieu paradisiaque. On a dit également, parce
qu'en lui se trouvait la force du prophète Mohammad (sur lui Prière
et Paix !). Et Dieu est plus Savant !
La distinction entre vrais et faux prophètes.
La venue du Messager de l'Islam amena la communauté juive d'Arabie de
venir souvent polémiquer avec lui. Et comme il se présentait à eux
comme un messager du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha
; ils lui diront entre autre :
« Vraiment Dieu (Hachem), dans Son pacte (ou Alliance), nous a
enjoint de ne pas croire en un messager tant qu'il ne nous a pas
apporté une offrande que le feu (céleste) consume. »
Certains Juifs s'excuse de leur mécréance en ce prophète Mohammad
(sur lui Prière et Paix !), sur un rite ; ils veulent que soit
établi le sacrifice par le feu céleste (Comparer : Bible. Deut. 13
2-6, 18 9-21 ; I Rois 18 38). Ce rite existe réellement dans la Bible
(originelle). D'où la réponse divine :
« Mais les messagers avant moi sont venus avec les preuves
(évidentes), et avec ce que vous dites ! Pourquoi donc les avez-vous
tués, si vous êtes véridiques ? »
Et surtout :
S'ils te traitent de menteur, les prophètes avant toi ont très
certainement été traités de menteurs, qui étaient venus des
preuves et le Livre (le Psautier) et le Livre lumineux (Coran III
183-4).
Pour trancher de cette question à verse et controverse.
Pour trancher sur cette question qui divise le monde toranique avec : 1)
le monde de l'Evangile, 2) le monde de l'Islam traditionnel, deux
critères sont mis en avant :
- fidélité à la doctrine yahviste (Bible. Dt.
13),
- et réalisation des faits annoncés. Et dans ce domaine
pas touche aux lois toraniques ! Elles sont, disent les gens de la
Synagogues, immuables ! Ce que le monde de l'Évangile comme le monde de
l'Islam traditionnel rejettent.
Mais la façon dont présente le 'prophète' le monde de
la Synagogue, n'a rien de commun avec l'Islam traditionnel. En lisant leur
interprétation, on note d'emblée qu'on est plus prêt du culte des
Pharaons (le Sabéisme) que du Culte du Saint et Seigneur d'Israël et des
mondes. Ainsi la Bible ne cesse de mettre en avant un combat perpétuel
entre vrais et faux prophètes. Le prophète d'Israël est plus une sorte
de "voyant", "visionnaire", que d'un prophète du
Saint et Seigneur d'Israël et des mondes au sens propre du mot. D'où une
altération dans sa signification, ceci est expliqué, d'ailleurs, par le
peu de foi qu'on les Fils d'Israël et les Judaïsés dans leurs
prophètes, tout au long de leur histoire biblique. Ils se permettent de
les juger, de les condamner, d'interpréter en leur faveur, leurs paroles
comme bon leur semble ! Ce que ne ferai jamais un croyant soumis
sincère.
A
été traité de menteurs parmi les prophètes : David et Salomon, son
fils. Rois en Israël, le monde de la Synagogue et toranique refusa de
voir en eux des prophètes-rois ! Le monde de la Synagogue est donc
pour un La.ï.cisme pur et dur. Une séparation de pouvoir entre
temporel et spirituel. Tous deux ont été traités également de
sorciers.
Le Messie fils de Marie et Mohammad fils de 'Abd Allah.
Ce que ne mentionneront jamais, disent les commentateurs, dans le
verset 183, c'est qu'aucune offrande ne devra être exigé, de la part
des Fils d'Israël et des Judaïsés, à ces deux
prophètes (sur eux la Paix !). Et ceci était mentionné dans leurs Écritures.
Mais...
Pour
le Messie, les gens de la Synagogue, à travers Paul, feront d'une
offrande animale une offrande humaine, en la personne du Messie fils
de Marie (sur lui la Paix !) (Bible. Eph. 5 2) ! Naguère, et sous
l'ancienne loi rabbinique, l’animal devait expier pour l’homme, là
c'est l'homme-dieu qui devait expier pour l'homme (entendre : les Fils
d'Israël et les Judaïsés ? Enfin, pour le monde de la Synagogue, le
Messie (lequel n'est pas reconnu comme l'un de leur prophète) méritait de mourir car : 1) il voulait abolir le sabbat, 2)
toucher aux lois bibliques , 3) sa mère était une femme de mauvaise
aloi, 4) et il a osé abuser d'Israël avec le tétragramme.
Établissement
d'institutions
chargées de rendre la justice
Selon le monde toranique :
"Les hommes ont l'obligation
d'établir des tribunaux, chargés de faire observer les "
Sept lois des enfants de Noé ". Il est inutile de les appeler des
" lois " s'il n'y a pas de juges pour les faire appliquer si nécessaire.
Cependant, il est très
difficile, voire impossible, d'observer ce commandement dans les États qui,
en garantissant la " liberté de religion ", donnent droit de
cité aux pratiques idolâtres. Il n'est pas possible, en effet,
dans ces pays, d'instituer des juridictions chargées de punir l'ensemble
des sept lois noa'hides".
Nous dirons : Le Saint et Seigneur d'Israël a demandé, par
l'intermédiaire de Ses Prophètes (sur eux la Paix !), aux gens de la
Bible (toranique + évangélique) :
1) de croire sincèrement au Saint et Seigneur d'Israël et
des mondes, Allaha et de se comporter en piété.
2) d'établir la Torah et l'Évangile et ce qui a été
descendu vers eux de la part de leur Seigneur (Coran V 65-6).
Mais au lieu de cela, ils prirent leur Livre : la Bible en
aversion. Et ce qui a été descendu à la communauté mohammadienne, de
la part de leur Seigneur, va faire croître beaucoup d'entre eux en
rébellion et mécréance. A partir de là, on comprend que la terre n'a
pas deux religions et deux lois distinctes comme voudrait nous le faire
croire les gens de la Synagogue, toranique : Judaïsme & Noa'hisme. Et
vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes est
au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !
L'ère messianique annoncée. La destruction du Faux-Messie
(l'Antéchrist) et de ses
affidés.
Abou Horeirah rapporte que le
Messager de Dieu (sur
lui Prière et Paix !) a dit :
"Les
prophètes sont frères, issus de mère différente, leur religion est unique.
Je suis l'homme le
plus proche de Ichoua (Jésus), fils de Marie, car il n'y aura aucun prophète entre lui
et moi et il sera mon vicaire
par rapport à ma communauté. Il descendra donc et lorsque vous le verrez,
reconnaissez-le :
Il sera de taille
moyenne, d'un teint brun clair, les cheveux lisses comme s'ils étaient humides,
revêtu de deux pièces d'étoffe aux reflets jaunes, il brisera la croix [les
crucifix], tuera le "porc" [domestique ou sauvage : le sanglier], répandra
des biens en abondance et combattra les hommes jusqu'à ce qu'ils acceptent la
Soumission (ou en arabe, l'Islam) en sorte que Dieu fera périr le "Messie
de l'égarement", le Menteur,
l'Imposteur
et la "Sécurité" descendra sur terre en sorte que les lions s'égayeront
avec les chameaux, les tigres avec les vaches, les loups avec les moutons ; les
jeunes gens joueront avec les serpents sans mal pour les uns ou les autres ;
Ichoua (Jésus) restera quarante ans sur terre après quoi il mourra
et les [gens] soumis prieront sur lui et l'enseveliront". (à
suivre)
Que
le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !
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