Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
Que les meilleures salutations soient sur les Messagers et Prophètes divins !

Suite Page 5

Cham - Ham.

La Dispersion des descendants Ham.

En 1486, Pic de la Mirandole affirmait dans son traité sur la dignité humaine (De dignitate hominis) : « J'ai lu, dans les livres des Arabes, qu'on ne peut rien voir de plus admirable dans le monde que l'homme. »

Rappel.

- Noé : Héros du récit du déluge (Bible. Gn 6-9) : Ceci est une fausse représentation, si on admet pas en tout premier lieu qu'il faisait partie de la Maison de la Prophétie.
- Présenter, pour certains, les hommes "géants" de l'époque né soit-disant d'une union entre les fils de Dieu (les anges), d'une part, et les filles d'hommes d'autre part, est une interprétation fausse et inacceptable. 
- Présenter le divin Créateur comme une divinité qui regrette d'avoir créé l'homme et décide alors de l'anéantir, avec tous les animaux de la terre, car "toute chair avait perverti sa conduite sur la terre" (Gn 6/12) ; est inacceptable. N'est-ce pas mésestimer Sa volonté et Sa toute-puissance ?   
- Prétendre que Noé construisit un autel et offrit des holocaustes ; et alors la colère de Dieu fut apaisée ; est contraire à la réalité et la vérité. Quand quelqu'un se voit libéré d'un tel danger, il ne mange pas, il jeûne. C'est justement ce que fera et ordonnera Noé (sur lui la Paix !) à tous ceux qui survécurent au Déluge.   
- Prétendre que le Seigneur respire comme l'humain et Lui faire dire : "Le Seigneur respira le parfum apaisant et se dit en lui-même : Je maudirai plus jamais le sol à cause de l'homme. Certes, le cœur de l'homme est porté au mal dès sa jeunesse, mais plus jamais je ne frapperai tous les vivants comme je l'ai fait. Tant que la terre durera, semailles et moissons, froid et chaleur, été et hiver, jamais ne cesseront" (Bible. Gn 8/21-22) ; est contraire à la réalité et la vérité. Ceci est le propre des démons et génies malfaisants. Secundo : la "malédiction" est un vocable proche et propre au monde biblique. On aime mettre ce vocable pour le divin Créateur comme pour Ses créatures, notamment les Dirigeants religieux. 

Ham, l'enfant maudit ? 

Version biblique :
            -
Cham (HAM), fils de Noé est le père des peuples du sud et de l'est de la Méditerranée jusqu'en Mésopotamie. Il est plus particulièrement l'ancêtre des Cananéens. Son père le maudit dans sa descendance pour lui avoir manqué de respect, ce qui explique la situation de second que le peuple cananéen aura tout au long des récits bibliques. HAM signifie également "beau-père" et en variant légèrement la prononciation, le mot devient "chaleur", 'chaud", "fièvre"... Cham, le "chaud" ne s'est-il pas, en effet, laissé aller à contempler la nudité de son père ? Il a même convié ses frères au spectacle de Noé, le juste amoindri par le vin. (Lexique)

Selon les gens de la Bible : Cham (se prononce 'Ham) est un personnage de la Genèse dans la Bible. Second fils de Noé, frère de Sem et de Japhet. Il eut pour fils Koush, Misraïm, Pout et Canaan.

Cham est considéré par la tradition juive comme l'ancêtre des Noirs. En effet Cham, en hébreu חם khem, signifie «brûlé, noirci». De plus la littérature rabbinique insiste, de manière discriminatoire, sur la couleur de peau de Cham, comme par exemple dans ce midrash :

« Les couples d'êtres humains et d'animaux impurs étaient censés être séparés dans l'arche pendant le déluge. (...) Cham parmi les êtres humains et le chien parmi les animaux impurs, ont négligé cette injonction et ne sont pas séparés du sexe opposé dans l'arche. Le chien reçut une punition certaine et Cham devint un homme noir ; il est juste comme punition, lorsqu'un homme a l'audace d'enfreindre la devise du roi dans le propre palais du roi, que son visage soit noirci et que sa descendance soit déclarée contrefaite. » (Genèse Midrash).

            Jacob ben Isaac d'écrire : Sors de l'arche, toi, ta femme (Gen. 8:16). A partir de ce moment-là, le Saint, béni soit-Il, leur ordonna de s'unir avec leur femme. Le verset dit : Noé, sa femme, ses enfants et leurs femmes. Mais quand ils entrèrent dans l'arche, le verset mentionnait séparément les hommes et les femmes ; en effet, dans l'arche, il était interdit à toute créature de s'unir avec sa femme. Il y eut cependant trois exceptions : la première, ce fut Cham, le fils de Noé. Cham agit ainsi car Shamhazaï avait couché avec son épouse (Nid. 61a, Yalk.Gen. 7.7), plusieurs jours avant d'aller dans l'arche. Elle devint enceinte et mit au monde un enfant dans l'arche ; il s'appelait Sihon, le frère d'Og, roi Bassan ; si Cham n'avait pas couché avec sa femme dans l'arche, les gens auraient alors dit que son fils était bâtard. C'est pourquoi Cham voulut effacer le déshonneur de sa femme. Pourtant, le Saint, béni soit-Il, le punit : tous les enfants de Cham furent noirs comme les Maures. Le deuxième qui s'accoupla à sa femme dans l'arche fut un chien ; c'est pourquoi, quand un chien s'unit avec une chienne, il arrive qu'ils restent collés l'un à l'autre ; le mâle voudrait bien se détacher, mais il ne peut pas. Le troisième fut le corbeau ; le Saint, béni soit-Il, l'a maudit. Il croasse et crache lorsqu'il est accouplé avec la femelle. (Op. cit.).
              Nous dirons : Ce genre d'interprétation est propre aux gens de la Synagogue. On ne peut leur accorder aucune crédibilité. Si Cham devait s'unir, c'est uniquement avec son épouse, si on admet ici que l'ordre divin interdisait toute union sur le bateau. Il est vrai qu'avec une mer en furie, on voit mal les gens mariés s'accoupler. Shamhazaï n'a pas de place dans ce récit ni ce qui suit. Secundo : le monde rabbinique aime nous présenter leur histoire sainte ou biblique entachée de fornication ou d'adultère, d'acte blâmable ou répréhensible, quand ces derniers n'ont aucun sentiment, voir de la haine envers certains de leurs personnages historiques et bibliques. Exemple proche de nous : La mère du Messie : Marie. Le monde de la Synagogue, et suivant les dires tenus par les anciens, ne la présente-t-elle pas comme une femme dévoyée, de mauvaise aloi (Coran XIX 27-8) ? Troisièmement : Dieu (Elohîm) aurait-il maudit le corbeau ou d'autres animaux ? Nullement. En vérité, le monde toranique n'a et ne voue aucun sentiment d'amitié envers Cham fils de Noé (sur lui la Paix !). Et en lisant les commentateurs bibliques on ne peut que lire des paroles qui font froid dans le dos ! En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !

   Autre avis : 

Cham (Kam > Kamit) est l’ancêtre biblique des noirs, ceci est indiscutable d’après la généalogie donné ;
(Genèse ch.10 v.6) « Les fils de Cham furent: Cusch, Mitsraïm, Puth et Canaan. »
Selon cet avis, Canaan est le quatrième enfant de Cham - Ham. 

Cusch (Kush) est un terme d'origine hébraïque et signifie “noir” cela désigne la Nubie, actuel Soudan, un pays habité majoritairement par des noirs.
Mitsraïm (Misraïm) est un mot également sémitique désignant l’Égypte (Kemet),
Grâce aux travaux de Cheikh Anta Diop, on ne remet plus en doute le fait que l’Égypte antique était habitée par des noirs.
Canaan qui désigne la Palestine (actuel Israël), était une région habitée par des noirs.

Il est plus facile de s’arrêter a l’explication la plus simple qui serai que Cham fut maudit pour avoir vu le zizi de son papa, mais en réalité ce récit nous apprends que Noé, en état d’ivresse, a été abusé sexuellement par son fils et que ce dernier (donc sa descendance) devint noir par conséquence.
Ceci est confirmé dans les textes judaïques et tamuldiques, je cite Jean-Philippe Omotunde :
(Traite Négrière Européenne: Vérité & Mensonges p.131-132)

Dans le Midrach Rabbah (3) et le Berechit Rabbah (4), l’exésège rabbinique devient plus explicite.
Trois rabbins R. Joseph (mort en 333), R. Huna (mort en 297) et R. Chiza bar Abba (136-217) commentent une agression commise par Cham sur son père déjà dans l’arche. En raison de cet acte, sa descendance devint noire.
Mais, Robert Graves et Raphaël Patai nous en donnent un aperçu (5) :

« Désormais, je ne peux plus engendrer le quatrième fils dont j’aurai donné ordre (…) que les enfants te servent, toi et tes frères ! Il faut donc que se soit Canaan, ton premier né, qu’il prennent pour esclave.
Et comme tu m’as rendu incapable de faire de vilaines choses au plus noir de la nuit, les enfants de Canaan naîtront vilains et noirs ! De plus, puisque tu t’es contorsionné pour voir ma nudité, les cheveux de tes petits enfants s’entortilleront jusqu’à devenir crépus et ils auront les yeux rouges, en outre, puisque tes lèvres ont plaisanté sur mon infortune, les tiennes vont enfler et puisque tu as manqué d’égards pour ma nudité, ils iront tout nus et leur membre viril s’allongera ignominieusement ».

Les vieilles éditions du Talmud mentionnent encore que :
« Coush, descendant de Cham, deviendra noir à cause de la malédiction (…) Le corbeau, le chien et le Coushite seront noirs à cause de leurs méfaits ».

Sous la plume de Jérémie, on peut encore lire (Jérémie ch.13 v.23) :
« Un Koushite peut-il changer de couleur (…) Vivez et végétez sur votre sol comme les Koushites, comme des éléments déterminés de la nature, vous ne cesserez pas d’être à moi ».

[ Ma verion (traduction de Louis Segond) dit ceci :
Un Ethiopien peut-il changer sa peau, et un léopard ses taches ? De même, pourriez-vous faire le bien, vous qui êtes accoutumés à faire le mal ?
]

(3) Commentaire du Pentateuque.
(4) Commentaire de la Genèse.
(5) Robert Grave & Raphaël Patai, « Les mythes hébreux », éd. Fayard, 1987, p.192 à 134.

- Question : Quand sont nés les enfants de Cham ? Dans le bateau ? Après le Déluge ? A quelle date précise ? Quand Noé (sur lui la Paix !) est censé avoir planté sa vigne ? Point important. Et comment pouvait-il savoir les noms des enfants de Cham avant leur naissance ? Autant de questions que le monde biblique, et en particulier le monde de la Synagogue ne semble pas répondre. Et pourquoi la malédiction ne pouvait concerner qu'un fils comme Canaan ? Ne dit-on pas qu'en hébreu, le terme « fils » peut s'appliquer à l'ensemble des descendants ? L'ensemble des enfants de Châm ne sont-ils pas noirs de peau, et ceci à des degrés différents ? Et pourquoi cette hargne contre les Fils de Canaan ? Parce qu'ils durent les combattre ? Et qu'ils étaient des géants (Coran V 20-6). ? Et pourquoi nommer des peuples européens par ce nom : cananéen ? Quant on sait que la couleur de peau de ces peuples sont plutôt blanches ?       

   Le partage de la terre, version toranique. 

   Raby don Its’hak Abarbanel, sur le prophète Ezékiel 32-26, écrit ; « La part de Chem fut l’Asie, celle de Ham l’Afrique, celle de Japhèt l’Europe ». Les Enfants de Noé sont à l’origine des premières civilisations et des peuples que l'on nomme Les 70 Nations archétypes de l’humanité présentées dans la Bible. Les 3 fils de Noé, Chem, Ham et Japhèt sont les pères fondateurs des 70 Nations évoquées dans les textes bibliques - ce sont les noms en gras dans le texte et auquel il faut ajouter dans le compte les trois fils de Noé.
Voici les noms des premiers descendants de Ham, les hamites.

32 pères fondateurs et environ 730 hommes issus des tribus de Ham : Kouch, Mitsraïm, Phout et Canahan. Canahan engendrera 11 fils, Tsidon, Heth, Yévoussi, Amori, Guirgashi, Hivi, Haraki, Arvadi, Sini, Tsémari, Hamati. Les Amorites ou Emorites et les Hittites sont d’antiques peuplades de la région d’Anatolie (la Turquie actuelle), ils pénètreront jusqu'en Mésopotamie. Les régions appelées dans le Pentateuque Aram Naharayim ou Paddan Aran, forment la Mésopotamie. Un nom qui est formé à partir des expressions "Miso" et "Potamia", et qui signifie le Pays entre les deux fleuves. Ces deux fleuves sont le Tigre ou le "Hidekel" et l’Euphrate ou le "Prath". Ils font partie des quatre fleuves cités dans la Bible hébraïque et sur lesquels il est dit qu'ils arrosent le pays d’Eden, le berceau de l’humanité. Les Tsidonites sont un peuple polythéiste et ont pour dieu principal Hastarté. Ils s’installeront en Phénicie. Kouch fils de Ham instaurera sa royauté dans le sud de l’Egypte (Mauritanie / Somalie / Ethiopie). Parmi ses fils on distingue Sava, Savta et Rahma, ils formeront les tribus de l’Arabie septentrionale, du Golf Persique et le sud de l’Arabie. Kouch engendrera trois autres fils dont Havila et Savtékha, et le plus célèbre d'entre tous, Nemrod. Sont issus de Rahma : Chéva et Dédane. Mitsraïm fils de Ham est le fondateur de l’Égypte Antique, pré-dynastique et pré-pharaonique. Sont issus de Mitsraïm : Loud, Hénam, Lahav, Naftoha, Phatros, Kaftor et Kaslouha. La première royauté suprême et héréditaire en Egypte sera détenue par Kaftor d’où seront issus quatorze rois successifs, avant de laisser la royauté aux Kévatim. Les fils de Kaslouha s’uniront avec des descendantes de Phatros et donneront naissance aux Philistins. On distingue aussi les familles des Kaftorim, les Guerrarim, les Hahazatim, les Guitim et les Hékronim. Sont issus de Phout ; Guéval, Hadan, Khané et Héden.

    Version de l'Islam traditionnel.

   Les commentateurs, historiens, généalogistes, disent volontiers : Fils de Cham (considéré comme le père des Soudanais) : 
- 1) Kouch, 2) Misraïm, 3) Qoût et 4) Canaan (en hébreu : כְּנַעַן / כְּנָעַן). 
- Fils de Kouch : Namroud (Nemroud). Et on a dit qu'il serait plutôt fils de Sam (Sem). Les Fils de Kouch se seraient dirigés vers la Nubie, l'Éthiopie, l'Abyssinie... En clair, ils peuplèrent l'Afrique. Autre variante : Le premier homme qui gouverna la terre, après Noé (sur lui la Paix !), est Canaan fils de Kouch fils de Ham. Et après lui son fils Nemrod. Il était de religion sabéenne. Quant aux Fils de Sam, ils étaient sur le vrai Monothéisme, lequel était prêché par les Chaldéens d'avant. Chaldéens, c'est-à-dire : les unitariens. Dans la Thora, Nemrod est le fils de Kouch. La mention de Canaan est absente (V. L'histoire selon ibn Khaldoun).
- Misraïsm enfanta : Copte et Berbère. Les vrais habitants de l'Égypte sont des coptes. Et la partie de l'Égypte au Maroc sera peuplée par les Berbères. 
- Qoût (Pouth, biblique) : il se dirigera vers l'Inde et le Sind. Et la plupart des gens qui habitèrent cette région du monde sont de lui. 
   Aux Indes, on remarquera aussi la couleur de peau de nombreuses personnes. Certaines sont d'un noir pale, d'autres foncés.
- Quant aux Cananéens, certains se retrouveront au Châm, c'est le nom donné à la province nord de la péninsule arabe, et comprenant entre autre : L'ensemble de la Palestine, la Jordanie, le Liban et la Syrie. Certains ajoutent : le Sinaï. Capitale : Jérusalem.
- Seconde étape : Puis vint les Fils d'Israël qui les combattront et les chasseront de cette province. 
- Troisième étape : Viendront ensuite les Romains qui l'envahiront et l'occuperont plusieurs siècles. Ils combattront par les armes, et chasseront les Fils d'Israël vers l'Iraq et d'autres lieux, sauf un petit nombre. 
- Quatrième étape : L'apparition de l'Islam en fera une terre islamique. Héraclius et ses armées en seront chassés. 

   Remarques.

- Enfin on remarque que le nom "Canaan" est courant à cette époque. Alors de quel Canaan s'agit-il ? Fils de... qui ? Nom d'une région ? D'une province ? Les gens de la Torah mentionne 5 fils à Sam (Sem). Par contre, aucun enfant mentionné pour Lud dans la Torah ! Autre variante : Sont issus de Loud : Phétor et Haziyon. Selon le fils d'Ishâq : Loud (arabe : Lâwadz) aura quatre enfants : Tasm, Amlîq, Djardjân, et Fâris. Des Amalîq (1) : la communauté de Djasim. D'eux : les fils de Laffa, les fils de Hazzân, les fils de Matar et les fils d'Azraq. D'eux : Boudail, Rahil et Dzaffâr. D'eux : les Cananéens et les Barabirah (Berbères) de Châm et les Pharaons d'Égypte. Autre variante : Abd Allah fils de Sakham et Oumim étaient enfants de Loud. Et d'après le fils d'Ishâq : Tasm, Amalîq, Oumîm, Djasim, parlaient l'arabe. Faris et les siens proches de l'est parlaient, eux, le persan. 
(1) Amalécites, Bible.
- Fils d'Aram : Ouç, Houl, Géter et Mash (Bible). Le fils d'Ishâq : Ouç, Kâtharou, Oubail. De Ouç naîtra Aad. Leur lieu : Ramâl, Ahqâf jusqu'à Hadramaout. Fils de Kâtharou : Thamoud et Djadîs. Lieu : Hidjr, entre Châm et le Hidjaz (Arabie). Arabes de pur sang dont il ne reste rien . Tous seront détruits.   
- Selon le fils de Sa'd : Fils d'Achoûdz (Ashshur : Bible) : Irân, Nabît, Djarmoûq et Bâsil. Fils d'Irân : Fours, Kourd et Khazar. Fils de Nabît : Nabat et Souryan. Fils de Djarmoûq : Djaramiqah et les gens de Mousil. Fils Bâsil : Dailam et les gens de la montagne. Tabarî : Arpakshad : les Hébreux et les fils de Eber (Abir) fils de Shélah (selon la Torah). Autre variante : Shélah fils de Qainin fils de Arpakshad. Qainin ne sera pas mentionné dans la Torah parce qu'il était magicien et se prétendait Dieu.
- Selon la Bible : Chéla fut le père d'Éber. 25 Éber eut deux fils : le premier s'appelait Péleg, «Division», parce que, à l'époque où il vécut, la population de la terre se divisa ; son frère s'appelait Yoctan. 26 Yoctan fut le père d'Almodad, Chélef, Hassarmaveth, Yéra, 27 Hadoram, Ouzal, Dicla, 28 Obal, Abimaël, Saba, 29 Ofir, Havila, Yobab ; tous ceux-là furent les fils de Yoctan. 30 Ils habitaient entre Mécha et la région montagneuse de Sefar à l'est.
- Yoctan, en arabe : Qathân. Il engendra : Almodad d'où seront les Djourhoum. Iramou : Hadourou. Shéleph : les gens de Silphât. Saba : les gens du Yémen de Himyar, suivent : Kahlânou et Hadramaout : les gens d'Hadramaout. Ils sont cinq. Les 8 autres nous les rapportons, ils sont hébreux. Sans en rapporter le sens et de quelles portées sont-ils : Babârâh, Aouzâl, Daflâ, Outhâl, Afimaïl, Ayoufîr, Houwailâ, Youfâf, (V. L'histoire selon ibn Khaldoun).

   Conclusion. Le texte biblique comprend de nombreuses lacunes. Des omissions volontaires. Pourquoi ? Sans doute pour éviter, pour le monde de la Synagogue, de mentionner au passage les nations détruites et aujourd'hui disparues notamment de Aad et de Thamoud (Coran VII 65, etc.). Les prophètes arabes d'avant la venue du prophète Avraham : Hoûd et Saleh (sur eux la Paix !). Preuve que l'histoire des peuples ne commence pas à partir des Fils d'Israël. Avant même leur existence, le peuple arabe (ou gens du désert), reçut des prophètes comme Hoûd et Saleh (sur eux la Paix !). Les Fils de Sam (Sem) eurent donc de nombreux enfants lesquels parleront des langues autres que l'hébreu. Des fils de Sam jusqu'à la venue du prophète Isaac (sur lui la Paix !), on parlera de nations hébraïques, de langue hébreue. Du prophète Jacob ou Israël (sur lui la Paix !) jusqu'au sceau des Prophètes d'Israël, le Messie fils de Marie (sur eux la Paix !), on parlera de Fils d'Israël. De Mochè (Moïse) (sur lui la Paix !) jusqu'au Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) de "Repentis" ou de 'Juifs". Ce sont les descendants de ceux qui se repentirent d'avoir adoré le "Veau d'Or", en l'absence du prophète Mochè (sur lui la Paix !). Après la destruction du second Temple et l'exil, on parlera de "Juifs" en tant que gens se réclamant du Judaïsme. Et d'anti - juifs, c'est-à-dire de gens hostiles à des gens se réclamant de cette confession. D'autant que chaque personne se réclamant de cette religion, n'est pas forcément descendant du prophète Jacob ou Israël (sur lui la Paix !). La loi rabbinique donnant préséance de la femme sur l'homme concernant la loi sur l'enfant juif, et ceci contrairement à la Loi divine. Aussi parlera-t-on plus dans la Bible de Fils d'Adam... non d'Ève ! N'en déplaise aux détracteurs de la Religion et de la Loi !      
    Dans un article de Libé, Les Juifs dans une impasse identitaire, Yasmina Reza et Marc Weitzmann, écrivains, d'écrire : Dans son livre Israël et judaïsme, Yeshayahou Leibowitz écrit : « Dans toutes les générations, il s'est trouvé des individus pour rejeter le joug des mitzvoth [commandements divins]. Mais il existait une présomption du peuple juif comme peuple de la Torah, aujourd'hui cette présomption a disparu, le peuple juif ne se définit plus par le judaïsme. »
   Par quoi, dès lors, se définit-il ?  
   Question centrale et sombre à laquelle aucune réponse n'est apportée. Question déchirante, car le flou et l'incertitude de l'identité annonce son effondrement. 
   Les Juifs qui veulent le rester, à leur manière, en dehors des contraintes séculaires, sont donc condamnés à formuler un nouveau contenu de judéité. (...)
   Les récentes manifestations « contre l'antisémitisme antijuif », pour reprendre l'expression de Roger Cukierman, et les revendications incongrues que l'on a pu y entendre (« En tuant Ilan, ils ont tué cette étoile sur le drapeau israélien », « fiers d'être juifs » ou encore le slogan désormais classique « les Juifs ne se laissent plus faire », renvoyant à une supposée - et coupable - passivité historique) ne sont-elles pas une nouvelle illustration de cette impasse ? (Libération. Vendredi 3 mars 2006). 
   Preuve qu'une crise de foi et identitaire secoue le monde toranique du haut en bas. Et que l'élément (en dehors des contraintes séculaires) domine, mais dans un même temps est incapable de proposer des solutions concrètes à une communauté à la recherche de sa voie.  

   Canaan. Remarques.

   Selon le monde biblique : C'est contre lui qu'est prononcée la malédiction divine à la suite d'un épisode où Cham, père de Canaan, a vu son propre père Noé enivré et nu à l'intérieur de sa tente. Apparemment, Noé a été victime de « ce que lui avait fait son plus jeune fils », qui pourrait être Canaan lui-même (car en hébreu, le terme « fils » peut s'appliquer à l'ensemble des descendants). Le récit n'est pas précis au sujet de ce qui a été commis. Canaan est alors promis à la servitude de ses oncles Sem et Japhet, qui ont couvert leur père en entrant à reculons dans sa tente, sans apercevoir sa nudité.

   Par homonymie, le peuple de Canaan est formé de ses descendants et, par toponymie, le pays de Canaan est celui du peuple de Canaan. Ce pays fut ensuite conquis par le peuple d'Israël, selon la Bible après la sortie d'Égypte. L'ancêtre du peuple d'Israël étant Sem, le récit de la malédiction de Canaan se présente comme annonçant entre autres l'installation d'Israël en pays de Canaan.

   Nous dirons : 

On a dit : Plus tard, ayant planté une vigne, Noé but du vin et s'enivra. Son fils, Ham, "découvrit sa nudité" . Quand il retrouva sa sobriété, Noé maudit Ham et son fils Canaan. Certains commentateurs ont interprété le péché de Ham comme celui de l'homosexualité, d'autres ont suggéré que Ham avait commis un inceste avec sa mère, Canaan étant l'enfant né de cette union. Selon de nombreux exégètes critiques, cette histoire serait racontée pour justifier l'élection des Israélites aux dépens des Cananéens. Les commentateurs classiques sont partagés quant au sens de : "Noé fut un homme juste et parfait pendant ses générations". Pour les uns, cette phrase signifie qu'il fut grand malgré la perversion de ceux qui l'entouraient, pour d'autres, il ne fut grand que par comparaison avec ceux de sa génération. (Héros de l'histoire du déluge).
            En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !

Les commentateurs bibliques voient donc : 1) une "installation d'Israël" en pays de Châm. Et 2) "une justification de l'élection des Israélites aux dépens des Cananéens". Ce qui est faux. 
            En effet, l'élection du peuple d'Israël s'est faite seulement en terre d'Égypte, et non avant. Pour avoir supporté les souffrances de Pharaon et de son armée, il se verra choisir pour recevoir : la Torah, le Psautier et l'Évangile, et ils héritèrent de ce que leur Seigneur avait décrété (Coran VII 137). Arrivé au Châm, le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes les invitera à faire la guerre sainte contre les Cananéens, et en Son nom. Ceux-ci peu reconnaissants des bienfaits divins s'y refuseront. Dans leur égarement, ils inviteront plutôt leurs prophètes Mochè (Moïse) et Haroun (Aaron) sur eux la Paix !) d'aller combattre avec leur Seigneur (Coran 5 24) ! Leur désobéissance et perversité leur vaudra un blâme sévère d'Hachem (Coran V 20-6). Et Châm (ou la Terre promise) leur sera interdit pendant quarante ans, et ils erreront sur la terre... du Sinaï. Aucun de ceux qui désobéirent ne verront la Terre sainte. Uniquement leurs enfants. 

Remarques.

On a dit : Car qu'est-ce que cela veut véritablement dire, le "Peuple Élu" ? Lisons la Torah, et ce que Dieu dit à Moïse: "Ce n'est point parce que vous étiez le plus nombreux de tous les peuples que l'Éternel s'est épris de vous et vous a choisis, puisque vous êtes le moins nombreux de tous les peuples ! Mais parce que l'Éternel vous a aimés". Et par "nombreux", le mot hébreu veut dire aussi "vertueux". Le Dieu des juifs est une entité plutôt jalouse, égocentrique et irrationnelle, elle n'est pas aussi pleine de compassion que le sera sa version chrétienne, "humanisée". Dieu ne donne aucune raison de son choix envers Israël, mais en revanche, il ne se prive pas de le tester, de le persécuter "bien plus que ses autres enfants". Dieu dit même aux juifs "Je n'ai connu que vous d'entre toutes les familles de la Terre, c'est pourquoi je sévirais contre vous à cause de toutes vos fautes"... Et pour sévir, ça, Il sévit... Les colères Divines, c'est quelque chose...
Ce que tu ne comprends pas et qui est en filigrane de la réflexion talmudique ou kabbalistique, c'est que être Son peuple Élu, c'est surtout être Son souffre douleur. Les juifs doivent souffrir afin de sauver l'humanité de ses fautes. Alors ils en font dix fois plus afin de compenser les fautes des autres nations, dix fois plus nombreuses... Jésus n'a fait que reprendre cette doctrine, mais au lieu du concept de "peuple martyr", il a fait de son corps l'unique réceptacle de cette souffrance. Mais dans un but exactement semblable, afin de libérer ses semblables de leurs péchés et des colères Divines.

Donc être son Peuple Élu, pardonnes moi, mais c'est plus une charge, une responsabilité qu'une quelconque preuve de supériorité immanente. D'ailleurs, c'est ainsi que Maïmonide l'interprète.

Il y a d'ailleurs la blague du vieux juif priant pour que Dieu s'intéresse enfin à un autre Peuple, histoire de respirer un coup...

Nous dirons : L'auteur de ces lignes se permet de s'attaquer à la Dignité divine même, aussi fait-il du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes une divinité ayant des attributs humains, une caricature. Secundo : Le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes a bien mentionné, et concernant les Judaïsés qu'ils changent le mot de ses sens (Coran IV 46). Et ici, nous en avons un exemple entre : 'nombreux' et "vertueux'. Troisièmement : Le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes teste, éprouve l'ensemble de Ses créatures. Et dans ce domaine, il est bon de remarquer qu'Il éprouve les Fils d'Israël et les Judaïsés de dures épreuves à cause justement de leurs péchés. Quatrièmement : La réflexion talmudique ou kabbalistique, c'est que être Son peuple Élu, c'est surtout être Son souffre douleur. Ce qui est faux. Si le divin Créateur éprouve une créature qu'IL aime, c'est uniquement pour lui faire gravir des degrés supplémentaires dans Son Paradis. Pour l'élever en grades, non pour en faire "son souffre douleur". Secundo : les paroles des gens du Talmud et de la Kabbale n'engagent que leurs auteurs. Les gens du commun ont une compréhension de "peuple élu" qui diffère totalement, voire aussi les gens de la Synagogue (Coran V 18). Cinquièmement : "Les juifs doivent souffrir afin de sauver l'humanité de ses fautes", cela est entièrement faux. Personne porte les fautes d'autrui. Et encore moins les Fils d'Israël et les Judaïsés. A chacun ses fautes. Cinquièmement : Même son de cloche pour le monde évangélique. Naguère, le monde toranique avait une doctrine de "peuple martyr", reprise d'une certaine façon par "le Messie souffrant", du monde évangélique. Et comme note l'auteur de ses lignes : dans un but exactement semblable, afin de libérer ses semblables de leurs péchés et des colères Divines. Ce qui faux d'un côté comme de l'autre. Ni un homme ni un peuple peuvent, devant le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, porter les fautes d'autres gens et nations. Le dire et le prétendre n'est-ce pas Le faire mentir ? Le faire menteur ? Sixièmement
: Dans l'Ouvrage de Mouslim, et selon une parole rapportée de Ayad fils de Himar, au Messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) de dire :   

"A Dieu de regarder la terre et d'en abhorrer ses (habitants) arabes et ses (habitants) étrangers, sauf un [petit] reste des gens de la Bible (soit des Fils d'Israël). Il dit : "Certes, Je t'ai envoyé (ô Mohammad) pour t'éprouver et éprouver. J'ai fait descendre sur toi un Livre (divin) que l'eau ne lavera pas, tu le liras endormi et éveillé".

   Ce qui signifie en clair que le Seigneur des mondes n’a nullement besoin de : 1) de dire : Les juifs doivent souffrir afin de sauver l'humanité de ses fautes ; 2) de s'incarner en l'homme, de « descendre » Lui-même sur terre pour ramener Ses créatures et l’ensemble de Sa création à Lui. Deux doctrines totalement étrangère à la Religion divine : l'Islam. En envoyant Son sceau, Il le fera pour l'éprouver et éprouver. Et enfin pour faire descendre, avec lui, un Livre divin : le Coran que l'eau ne lavera pas, c'est-à-dire inchangeable, infalsifiable. N'en déplaise aux négateurs et détracteurs de la Religion divine. Enfin, le sceau de la Prophétie apparaîtra aux yeux des nations comme leur sauveur et leur libérateur par excellence. Le Prophète des pécheurs, de ceux qui souffrent...

La faute ou le péché de Ham - Cham.

Les commentateurs coraniques avancent plusieurs hypothèses. Parmi celles-ci : Ham, désobéissant à son père Noé alors prophète, aura eu des relations sexuelles avec son épouse dans le bateau. Noé fera alors une prière contre lui pour que soit changé sa semence. Elle donnera naissance à des enfants de couleur noir. On a dit : Canaan. Rappelons au passage, que désobéir à un prophète est un acte grave, et qui ne reste pas sans suite. On peut avancer également une autre hypothèse ayant une relation cette fois avec la lumière du soleil. Certaines peaux craignent la lumière solaire, d'autres nullement. Et Dieu est plus Savant !  
            Noé (sur lui la Paix !) fit cette prière : Si Tu en laisses (des incroyants), en vérité, ils égareront Tes esclaves, et n'engendreront que libertin, que certains commentateurs traduiront par : des enfants sans pudeur, c'est-à-dire : montrant ce qui avait été caché, totalement mécréants (Coran LXXI 27). Dans ce cas, on voit mal comment un de ses enfants puisse porter atteinte à la dignité de son père alors prophète ? Ce serait contraire à la prière de Noé (sur lui la Paix !). De plus, pourquoi le plus jeune : Canaan serait atteint de malédiction, lui et ses enfants ? 

Malédiction.

Le terme n'a pas la même consonance en langage biblique que coranique. Le terme est redouté chez les gens de la Bible. Et à une époque ancienne, les Dirigeants religieux bibliques (toranique + évangélique) l'ont tellement employé pour un oui ou pour un non, que leur communauté a cru bon de s'éloigner d'eux et de la religion.   
            Dans le Coran, on parle que Satan le lapidé a été maudit par son Seigneur : entendre : privé de Sa miséricorde. Enfin, la malédiction n'est pas, comme dans la Bible, le langage des prophètes (sur eux la Paix !). N'en déplaise aux détracteurs de la Religion !    

Le peuple de Cham ou le peuple noir.

La Bible n'étant pas une référence, ce qui a été dit a toutefois blessé de nombreuses personnes du peuple noir. De plus, la Loi divine de Adam à Avraham (sur eux la Paix !) permettait que la faute soit supportée, reportée par/sur l'enfant : le fils. Elle sera abolit, selon les légistes et Savants, à la venue du prophète Avraham (sur lui la Paix !). Toutefois, le peuple d'Israël l'appliquera au Nazaréen : entendre, le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !), à lui-même. Chose non reconnue par l'Islam traditionnel. Le fils de Marie n'a porté la "faute" de personne, et au Jour des Comptes chacun portera sa faute devant le Juge suprême.  

Le peuple noir un peuple maudit ? Un peuple d'esclave ? 

En lisant la Bible, bon nombre de gens l'ont compris ainsi. Et de rappeler, à travers l'histoire, comment les "Blancs" du monde biblique les ont exploité. Le monde toranique s'en défend. Le monde évangélique aussi. Et à Durban (Afrique du Sud), partie du monde de l'Évangile fera front commun avec le monde toranique pour une non reconnaissance de leur injustice envers les peuples d'Afrique. Pourtant, l'histoire, leur histoire a laissée des traces ineffaçables. L'Amérique du Nord au Sud a été peuplée de gens venant entre autre de la terre d'Afrique, d'un autre continent. Les gens de ces terres lointaines ont été massacrés, exterminés. Et pourtant, les peuples de la Bible se présentaient comme des peuples propageant l'amour avec un grand A ! Non comme un peuple de conquérants ! 

De la nécessité d’une lecture de la Bible, et de l'annonce en elle d'un Salut véritable et universel venant des Fils d'Ismaël pour les nations du monde terre.

On devrait toujours interpréter littéralement la Parole de Dieu, sauf quand le contexte l’indique clairement. Et en particulier en ce qui concerne les prophéties de la Bible. La Parole de Dieu nous montre que les prophéties se sont toujours accomplies. Interpréter allégoriquement ces choses, c’est, dit-on, en faite vouloir les mettre de côté car elles nous gênent. Quand de nombreux exégètes bibliques lisent leurs textes bibliques ils ne veulent pas y trouver un avenir pour les Fils d'Ismaël, et essaye d’y introduire la Bible malgré l’affirmation claire du Coran VII 156-7  et que cela dénature le texte. En vérité, n’est-ce pas croire que toute la Bible se rapporte uniquement aux Fils d'Israël et aux Judaïsés, c’est nier les Fils d'Ismaël, leur rôle dans l'histoire de l'humanité, c’est un sentiment horrible d’orgueil que l'homme coranique trouve indigne de la part de gens formant les gens de la Bible.

Beaucoup vont dire, “ oui mais le Coran apporte un changement radical, tout ce qui est physique n’a plus d’importance, il n’y a plus de Fils d'Israël, de gens se réclamant du Judaïsme, du Christianisme”. Cette réaction sous-entend qu’une révélation postérieure peut annulée celle antérieure. C’est encore un mépris de la Parole de Dieu, si Dieu a révélé quelque chose avant c’est encore et toujours vrai maintenant ! En réalité le Coran en confirmant la Bible se base entièrement sur les révélations de la Bible originelle et on ne peut le comprendre vraiment sans avoir assimilé vraiment l’enseignement biblique. Et c’est cela qui a été une occasion de chute, c’est que bon nombre de gens du monde biblique connaissais fort mal la Bible comme beaucoup de personnes encore aujourd’hui. En réalité le Coran rappelle simplement que ce n’est pas parce que l’on est juif ou nazarénien (chrétien) physiquement que l’on est sauvé, bien guidé, élu du Paradis (Coran II 11, 135, 140). Le peuple d'Israël ne reste plus un peuple "élu" conformément aux déclarations de la Bible originelle, mais actuellement ceux qui refusent le sceau de la Prophétie, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) et le salut véritable par son intermédiaire n’obéissent et ne plaisent pas à Dieu et par conséquent ne sont pas appelés Soumis au divin Créateur (Coran XXII 78). Ils ne suivent pas le véritable enseignement biblique. Le Coran est plein de paroles qui semblent dénier au peuple d'Israël, et à travers lui à l'ensemble du monde biblique un héritage perpétuel, mais en réalité ce n’est que pour rappeler les paroles de leurs prophètes, les stimuler et les pousser à dépasser cette fausse pensée que parce qu’ils sont gens de la Bible physiquement ils sont sauvés, élus du Paradis.

Si donc les choses promises au peuple d'Israël, biblique, ont été mentionnées, noir sur blanc dans la Bible, nous devons un jour ou l’autre voir leur accomplissement, car Dieu est un Dieu fidèle. La Bible fourmille de versets présentant un temps de réalisation des prophéties pour les Fils d’Israël comme pour les Fils d'Ismaël... La Communauté mohammadienne. N'en déplaise aux détracteurs et négateurs de la Religion divine : l'Islam !

            Le monde toranique face à lui-même

Paroles d'une extrême gravité du monde de la Synagogue, toranique, talmudique. Qu'on en juge :

Selon Rachi, un exégète de grand renom : Et que Canaan soit leur esclave, « le peuple juif fut créé pour apprendre à connaître le Créateur et pour se consacrer à son service. S'il emploie ses propres frères pour être ses serviteurs, ceux-ci ne pourront accomplir leur suprême raison d'être. Aussi sera-t-il servi par ceux d'entre les nations du monde qui furent condamnés à l'esclavage en raison de leur propre faute » (édit. Venise, n° 332).     
             Les Goyim ont été créés pour servir le Juif jour et nuit. Dieu les créa sous forme d'homme en l'honneur du Juif car il ne peut convenir à un prince (et tout compatriote de Juda, le pendu, est un prince) d'être servi par un animal sous forme de quadrupède. (Sepher Nedrash Talpoth).   
            Des propos qui font froid dans le dos. Quant on sait que le monde toranique a perdu à jamais ses prérogatives. Et que le salut des nations est venu des fils de la Délaissée, les Fils d'Ismaël. Secundo : Les Fils d'Israël créés pour apprendre à connaître le Créateur et pour se consacrer à son service ! Étonnant pour un peuple qui, à peine sortit d'Égypte, voulut adorer un autre dieu qu'Hachem (le Nom) ? Nous avons traité de ce sujet. Troisièmement : Aussi sera-t-il servi par ceux d'entre les nations du monde qui furent condamnés à l'esclavage en raison de leur propre faute. Rachi admet donc que la punition divine s'étendra sur Ham et ses descendants jusqu'à la fin des temps ? ! Drôle de conception ! Que penser alors de ceux du monde toranique qui se livrèrent à la traite des Noirs vers le continent américain ? Le faisait-il pour apprendre à connaître le Créateur et pour se consacrer à son service ? Ou dans un tout autre but ? Et servir tout autre objectif ?
  
            Autre variante : Le célèbre Kimchi (Dans son Comm. Ad. Obadj. 1, 20) indique même la raison pour laquelle les chrétiens allemands appartiennent à la plus détestable espèce de païens, à celle des Canéens "Les habitants de l'Allemagne, dit-il, sont des Canaanéens ; lorsque les Canaanéens fuyaient devant Josué, ils se retirèrent dans le pays Allemannia qu'on nomme l'Allemagne ; et jusqu'à ce jour les Allemands sont appelés Canaaméens".   
            Autre variante : Maïmonide célèbre philosophe du monde toranique, homme éminent de dire : « Une partie des Turcs 'c'est-à-dire les Mongols) et les nomades du Nord, les Noirs et les nomades du Sud, et ceux qui leur ressemblent sous nos climats : leur nature est semblable à celle des animaux muets et selon mon opinion, ils n'atteignent pas au rang d'êtres humains. Parmi les choses existantes ils sont inférieurs à l'homme mais supérieurs aux singes car ils possèdent dans une plus grande mesure que le singe l'image et la ressemblance de l'homme ».
            Autre variante : Marcel Bernfeld (Le Sionisme) 1920 : « Il importe peu de savoir si les Juifs sont une race pure ou non. L'essentiel est la constatation chez tous les Juifs d'une intime et profonde conviction d'être de souche très ancienne et de pouvoir faire remonter leur généalogie aux antiques Hébreux. Ils ont plus que tout autre peuple l'idée d'être de race pure, de là un sentiment de supériorité. »
   Nous dirons : Pour prétendre être de race pure, il ne faut pas avoir de relations hors de mariages légaux. Et ne pas venir se souiller avec toute personne d'une autre confession. Telle est la loi toranique, non celle des gens de la Synagogue dont les gens du Talmud, en particulier. Faire remonter sa généalogie aux ancêtres n'avance à rien. Étaient-ils pieux ? Suivaient-ils, à la lettre, les ordres de Hachem ? Seront-ils élus ou damnés ? Seul Hachem le sait ! 
   Paul de dire : Car vous vous êtes mis à imiter les églises de Dieu dans le Christ Jésus qui sont en Judée : vous avez souffert de vos compatriotes les mêmes traitements qu'ils ont soufferts de la part des Juifs : ces gens-là ont mis à mort Jésus le Seigneur et les prophètes, ils nous ont persécutés, ils ne plaisent pas à Dieu, ils sont ennemis de tous les hommes quand ils nous empêchent de prêcher aux païens pour leur salut, mettant ainsi de tous temps un comble à leurs péchés ; et elle est tombée sur eux, la colère, pour en finir. ( Bible. 1 Th 2, 13-17)   
  
"quand ils nous empêchent de prêcher aux païens pour leur salut" Cela semble correspondre à la parole coranique : "à cause aussi qu'ils empêchent beaucoup du sentier de Dieu," (Coran IV 160). Dans les deux cas, il y a une volonté manifeste à s'opposer à l'individu qui opte pour la Religion divine. Aaccéder à la véritable religion.
   Dieu a mesuré la terre, il a livré les Goyim aux Juifs. (Baba Quamma. Fol. 37b.)    
   Les Goyim ont été créés pour servir le Juif jour et nuit. Dieu les créa sous forme d'homme en l'honneur du Juif car il ne peut convenir à un prince (et tout compatriote de Juda, le pendu, est un prince) d'être servi par un animal sous forme de quadrupède. (Sepher Nedrash Talpoth).    
   Note : Goys, Goyim : entendre : personnes non-juives. Ne faisant pas partie du monde de la Torah.    
  
Les âmes des Juifs sont des parties de Dieu, de la substance de Dieu, de même qu'un fils est la substance de son père. (Traité Sela 262a)    
   Aussi une âme juive est-elle plus chère, plus agréable à Dieu que toutes les âmes des autres peuples de la terre. (Sela I.C. et Sefa Fol 4)       
   Les âmes des autres peuples descendent du démon et ressemble à celle des animaux. Le Goy est une semence de bétail. (Traité Jebammoth. Sefa et Sela id. Sepher Hannechamma. Fol. 221. Col. 4. Jalqût. Fol 154b)     
   Tous les Goyim vont en enfer. (T. Sepher Zerov Hamor. Fol 27b et Bachai 34. Masmia Jesua. Fol 19. Col. 4)    
   Les Juifs auront l'empire temporel et le monde entier. (Perus Hea-misma. Ad Tr. Sab. Ic.)       
  
Arbanel dit : « Le peuple élu est digne de la vie éternelle, les autres peuples sont semblables aux ânes » (V. Dans son Comm. du Hos. IV, Fol. 230, col. 4.).
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes est au-dessus de ce qu'ils décrivent !

   Soljenistsyne cite Salomon Lourié qui, en 1920, en était arrivé au même point que B. Lazare : « Le cours des évènements confirmait de façon éclatante la justification des conclusions auxquelles il était arrivé, à savoir que la cause de l'antisémitisme résidait chez les Juifs eux mêmes » 

   Grigori Landau, homme toranique et émule de B. Lazare, disait à propos de ses congénères : « Ils soupçonnent et accusent d'antisémitisme toutes les nationalités qui nous entourent. Ceux qui expriment des opinions défavorables aux Juifs sont considérés, par eux comme des antisémites déclarés et ceux qui ne le font pas, comme des antisémites cachés. »

  Simone Weil (La pesanteur et la Grâce) : « Parler d'un Dieu éducateur au sujet de ce peuple est une atroce plaisanterie.   
   Le mensonge du progrès, c'est Israël.   
   Les Juifs, cette poignée de déracinés, a causé le déracinement de tout le globe terrestre. »

   "Les juifs en tant qu'individus sont de grandes personnalités – talentueux, ambitieux, intelligents, rapides. En tant que peuple, cependant, je ne les placerai pas aussi haut. Mais les juifs savent comment haïr". Cette opinion – autorisée – a été émise par Ariel Sharon, dans une interview accordée le 1er février au quotidien israélien Yedioth Aharonoth, et citée le lendemain dans le Los Angeles Times. Elle prend toute sa valeur 20 siècles plus tard à la lumière des paroles rapportées sur les gens de la Thora dans le Coran et de la Tradition…

   Le Salut des nations.

   Ce Salut, le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, L'avait promis dans les Écritures anciennes. Le Salut des nations viendra à travers les Fils de la Délaissée, les Fils d'Ismaël. N'en déplaise aux détracteurs de la Religion divine : l'Islam ! Secundo : Le Prophète sera envoyé comme une miséricorde pour les mondes (Coran XXI 107). Les détracteurs de la religion aimeraient bien le présenter tout son contraire. Troisièmement :  Le Messager de l'Islam (sur lui Prière et Paix !) a dit : 
   "يا أيها الناس ألا ‏ ‏إن ربكم واحد وإن أباكم واحد ألا لا فضل لعربي على أعجمي ولا ‏ ‏لعجمي على عربي ولا لأحمر على أسود ولا أسود على أحمر إلا بالتقوى [...] "

مسند أحمد / باقي مسند الأنصار/حديث رجل من أصحاب النبي صلى الله عليه وسلم - 22391

   Traduction : O gens ! votre Seigneur est un et votre père (c’est-à-dire Adam) est un ; il n’y a aucune supériorité de l’arabe sur l'étranger (non-arabe), ni de l'étranger (du non-arabe) sur l’arabe, ni du rouge sur le noir, ni du noir sur le rouge, si ce n’est en piété (termes de taqwa). (Source : Mousnad Ahmad). 

Le Talmud, sa valeur auprès des gens de la Synagogue, des Judaïsés. 

Certaines personnes du monde biblique voudraient bien, dans ce genre de débat, minimiser le rôle des deux Talmuds : Jérusalem et Babylone. Pourtant, cet (ces) ouvrage(s) mis en pages par les gens de la Synagogue est, pour eux, une référence primordiale. Qui a une même valeur que les lettres de Paul, pour le monde de l'Évangile. Certaines sectes du Judaïsme ne reconnaissent pas le Talmud. Certains détracteurs voudraient, eux, voir dans "le Talmud est un recueil d'avis et de discussions animées entre juifs. Pas vraiment une norme !..." Ce qui est faux. Qu'on en juge :

« Une chose empêcha cette fusion, et maintint les Hébreux parmi les peuples : ce fut l’élaboration du Talmud (...) Sans la Loi, sans Israël pour la pratiquer, le monde ne serait pas, Dieu le ferait rentrer dans le néant ; et le monde ne connaîtra le bonheur que lorsqu’il sera soumis à l’empire universel de cette loi, c’est-à-dire à l’empire des Juifs. Par conséquent, le peuple juif est le peuple choisi par Dieu comme dépositaire de ses volontés et des désirs ; il est le seul avec qui la Divinité ait fait un pacte, il est l’élu du Seigneur. Au moment où le serpent tenta Ève, dit le Talmud, il la corrompt de son venin. Israël, en recevant la révélation du Sinaï, se libère du mal : les autres nations n’en peuvent guérir. Ainsi, si elles ont chacune leur ange gardien et leurs constellations protectrices, Israël est placé sous l’œil même de Jéhovah, il est le fils préféré de l’Éternel, celui qui a seul droit à son amour, à sa bienveillance, à sa protection spéciale, et les autres hommes sont placés au-dessous des Juifs : ils n’ont droit que par pitié à la munificence divine, puisque, seules, les âmes des Juifs descendent du premier homme... Les biens confiés aux nations appartiennent en réalité à Israël, ... » (Bernard Lazare « L’Antisémitisme, son histoire et ses causes » 1894. (éd. de la Vieille Taupe, Paris, 1985), p. 14.)
  
A la lumière du Coran, on s’aperçoit que tout ceci n’est que mensonge et vanité. Le peuple d’Israël n’est pas le "seul" peuple avec qui le Seigneur des mondes a fait un pacte. Que doit-on dire des gens de l’Evangile, quand bien même ils sont leurs frères en religion ? Il n’est plus, après la venue du prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !), le peuple élu du Seigneur. Et par là, il n’est plus le peuple choisi par Dieu comme dépositaire de ses volontés et des désirs, l’élu du Seigneur, le fils préféré de l’Éternel, celui qui a seul droit à son amour, à sa bienveillance, à sa protection spéciale. Tout cela est devenu l’héritage de la Communauté du prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). 
  
C'est à Abraham (sur lui la Paix !) que les promesses furent adressées et à sa descendance. (Comparer : Bible. Gal. 3). A ce sujet, la perfection de la puissance spirituelle, nous dit-on, le Seigneur des mondes l'a mise dans une des branches de la postérité d'Adam, en Seth et ses descendants jusqu'à Hénoch ; puis jusqu'à Noé ; puis jusqu'à Abraham ; à partir d'Abraham cette puissance parvint à deux rameaux : celui d'Ismaël et celui d'Yits’haq[16]. Alors Dieu fit d'lsmaël le principe de l'apparition de l'esprit de sainteté en faveur de Mohammad (sur lui la Paix !) ; Il fit d'Yits’haq le principe de deux rameaux : celui de Ya’cob et celui d'Esaü ; il plaça la prophétie dans la postérité de Ya’cob[17] et la royauté dans celle d'Esaü. Cet état des choses dura jusqu'au temps de Mohammad, à qui furent transmises, quant il apparut, la lumière de la prophétie et la lumière de la royauté.
  
Naguère, le peuple d’Israël avait une place de choix auprès du Saint et Seigneur d’Israël. Mais tout cela est bien révolu. La nouvelle loi parle d’une communauté de gens et non d’un peuple distinct, en l'occurrence ici des Fils d'Israël et des Judaïsés. Où tous y sont égaux. Pour preuve :

Selon le Sceau de la Prophétie : « Je suis envoyé pour le Rouge et le Noir ». « L’Arabe n’a de mérite vis-à-vis du Persan, ni le Persan vis-à-vis de l’Arabe, ni le Noir vis-à-vis du Rouge, ni le Rouge vis-à-vis du Noir que par la crainte [de Dieu] ». « O hommes, votre Seigneur est un, votre père est un, vous êtes tous d’Adam et Adam est de poussière. Le plus digne devant Dieu est celui d’entre vous qui (Le) craint le plus. »

Quatrièmement : Nouvelle confirmation par cette parole divine :

Ho, les gens ! Nous avons créés d'un mâle et d'une femelle et Nous vous avons désignés en nations et tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. En vérité, le plus noble des vôtres, auprès de Dieu, c'est le plus pieux des vôtres. Dieu est savant, informé, vraiment (Coran XLIX 13).

Et elle est de Ses signes, la création des cieux et de la terre, et la variété de vos langues et de vos teints. Voilà bien là des signes, vraiment, pour les savants (Coran XXX 22).

A partir de là, il n'y a ni Arabe ni Étranger, il n'y a ni blanc ni noir ni autre couleur, il n'y a ni homme libre ni esclave, il n'y a ni homme ni femme, il n'y a ni langue arabe ni autre langue ; car tous les humains, sans exception, ne forment qu'une seule communauté. Ils appartiennent tous à la communauté mohammadienne. Et tous ont reçu leur nom de soumis (Coran XXII 78). Ils sont Fils d'Abraham par la connaissance, héritiers selon la promesse divine du Livre et de la Prophétie.   
   La Loi nouvelle rompt donc avec la nationalité basée sur la communauté de race, et se base sur la communauté de la Weltanschauung, de la conception de la vie. N'en déplaise aux détracteurs de la Religion divine !

L'esclavage. Ce qu'en dit la loi divine. Paroles diverses.

Problème d'actualité à notre époque qui divise l'ensemble de la planète. 

Ma'rûr fils de Suwayd a dit : « Nous sommes passés chez Abû Zharr à Ar-Rabazha (1) , alors qu'il portait un vêtement en étoffe rayée, et que son jeune domestique revêtait le même exactement. Nous dîmes : «O Abû Zharr, si tu joignais ces deux vêtements, tu pourrais en faire un habit long.» Il déclara alors : « Il y eut entre moi et l'un de mes frères un (violent) échange de paroles. Sa mère était une étrangère. Je l'ai injurié en lui rappelant les origines de sa mère. Il s'est plaint de moi au Prophète (). J'ai rencontré le Prophète () qui m'a dit : « O Abû Zharr, tu es un homme en qui reste une part d'ignorance. (2 )» Je répondis : « O Messager de Dieu, (l'usage veut que) celui qui insulte les hommes, ces derniers insultent à leur tour ses père et mère ! » Il affirma : « O Abû Zharr, tu es un homme en qui reste une part d'ignorance pré-islamique. Ce sont vos frères, ceux que Dieu a mis sous votre commandement. Nourrissez-les donc de ce que vous mangez. Habillez-les donc de ce dont vous vous habillez. Ne les chargez pas de tâches qui sont au-dessus de leur force. Si vous le faites, alors aidez-les ! » » (Muslim)
   (1) Ar-Rabazha : Il s'agit du village se situant au sud de Médine, près de Zhât 'Irq, où le célèbre compagnon Abû Zharr mourut en exil, en l'an 32 de l'Hégire. Il s'y installa suite à un désaccord avec 'Uthmân fils de 'Affân, le 3ème Calife.
   (2) d'avant l'apparition de l'Islam. Époque dit de l'Ignorance. Une part de jâhiliyya , mot qui a pour racine jahl , "ignorance", et qui désigne plus généralement tout comportement immoral qui ne correspond pas aux enseignements contenus dans la Révélation.

Il est arrivé, du temps du califat de 'Omar fils de Khattâb, que le fils du gouverneur d'Égypte alors en place frappât injustement un copte et l'emprisonnât. Ce dernier réussit à s'échapper et se rendit à Médine pour se plaindre à 'Omar. Le Calife ordonna au copte de frapper publiquement le fils - soumis - de ce gouverneur, comme il avait été frappé. Puis 'Omar prononça cette parole restée célèbre : « Depuis quand vous a-t-il été donné de réduire les hommes à l'esclavage alors que leurs mères les ont enfantés libres ? »

Anas a dit : « Au moment de sa mort, alors qu'il rendait son dernier souffle, la dernière recommandation du Prophète () consista essentiellement en ceci : « (Accomplissez) la prière, et (traitez de la meilleure façon) l'esclave que vous possédez.» » (Ahmad, Abû Dawûd et Ibn Mâjah).

D'après Aboû Hurayra, le Messager de Dieu () a dit : « Celui qui affranchit un esclave soumis (1) , Dieu affranchira de l'enfer, pour chacun de ses membres, un membre. Au point qu'il affranchira son sexe pour son sexe. » (Al-Bukhârî, Muslim).
  (1) Le mot raqaba signifie à l'origine "cou" ou "nuque". Par extension, il désigne de façon générale toute personne réduite à la condition d'esclave, homme ou femme.

D'après 'Amr fils de 'Abasa, le Prophète () a dit : « Celui qui construit une mosquée pour qu'on y mentionne le nom de Dieu, une maison est construite pour lui dans le paradis. Celui qui affranchit une personne soumise, celle-ci constituera sa rançon pour échapper à la géhenne. Celui dont les cheveux blanchissent(1) en combattant pour la cause de l'Islam, cette blancheur sera pour lui lumière au Jour de la résurrection." (Ahmad, et Al-Baghawî dans son livre Commentaires de la Tradition - sounnah.)
   (1) C'est-à-dire qui vieillit sans délaisser le combat.

Conclusion.

Contrairement aux adversaires, négateurs et détracteurs de la Religion divine : l'Islam, la Loi divine nouvelle n'est pas venue pour asservir les Fils d'Adam entre eux. Mais au contraire, cette nouvelle Loi divine se veut plus dissuasive, salvatrice, libératrice. Pas d'exploitation de l'homme par l'homme ! Aussi la loi, loin de détruire l'ordre établit de l'époque, réforme, combat les injustices, et amène tout maître à se comporter avec autrui comme un homme, non comme une bête, un être injuste. De plus, elle réglemente la loi sur l'affranchissement. Elle permet à celui qui possède cet esclave, de gagner une part dans ce monde et dans l'Autre. En effet, la Loi produit la justice entre les Fils d'Adam, tandis que l'absence de loi, où une loi d'essence humaine produit, elle, l'injustice, l'inimitié entre les Fils d'Adam et la transgression. 

Le rôle de la Loi divine.

Qu'est-ce à dire ? Comme l'ignorant que la Loi d'essence divine est injustice ? Certes non ! Seulement nous n'avons pas connu la valeur de la Loi d'essence divine que par la foi. Tous ceux en effet qui ne se réclament pas de la pratique de la Loi d'essence divine encourent la colère divine. Mais maintenant, la Vérité et la Justice de Dieu se sont manifestées à travers la révélation d'un Livre divin nouveau : le Coran, attestées et misent en application par le sceau de la Prophétie, le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !). A l'adresse de tous ceux qui croient et se soumettent car il n'y a pas de différences : tous les hommes, sans exception, sont Fils d'Adam (sur lui la Paix !). En vérité, l'homme est en perdition, sauf s'il croit en son divin Créateur et Messager, et fait oeuvres bonnes, et enjoint avec autrui le droit, et s'enjoignent mutuellement la patience endurance (Coran CIII). Car l'homme est justifié par la foi avec la pratique de la Loi d'essence divine. Ou alors le divin Créateur est-il le divin Créateur et Législateur des gens de la Torah et des gens de l'Évangile, et non point de l'ensemble de l'humanité ? Certes, également de l'ensemble des Fils d'Adam ; puisqu'il n'y a qu'un seul Dieu et un seul Législateur divin. Lequel sera le seul Juge suprême le jour où chaque fils d'Adam comparaîtra devant Lui, et aura à rendre compte de l'ensemble de son temps passé sur terre !

Dépasser son ego.

Le début de l'Islam vit la conversion de nombreux arabes et étrangers. Parmi ceux-ci des esclaves comme Bilal l'Abyssinien. Homme remarquable, et l'un des premiers hérauts qui appellera, chaque jour, à la Prière obligatoire.
   Avec l'arrivée d'étrangers (non-arabes), le Messager de l'Islam appellera son peuple à dépasser son ego pour intégrer pleinement chaque individu de chaque tribu de chaque nation au sein de sa communauté : la communauté Mohammadienne. A ceux qui pouvaient montrer une certaine réticence, inimitié, aversion, il leur signala, haut et fort, que des gens d'Afrique comme Bilal était de sa maison, que des gens d'Europe comme Soheib le Romanien était de sa maison, que des gens comme Salman le Persan était de sa maison. Il appela donc son peuple à dépasser l'animosité, l'aversion, le sectarisme, la réticence, l'esprit tribal, le nationalisme et autres maladies de l'âme.

   Il y a, certes, diversité des langues et des couleurs, mais c'est une seule et même communauté. En la religion divine : il n' a ni homme libre ni esclave, il n'y a ni homme ni femme, il n'y a ni langues ni couleurs, il n'y a ni religion arabe ou étrangère, il n'y a ni islam d'Arabie ou d'ailleurs ; car tous ses membres forment une seule et même communauté, la communauté mohammadienne. N'en déplaise aux détracteurs de la Religion divine : l'Islam ! 
   Abou Horairah rapporte que le Messager de Dieu demanda des nouvelles d'une femme noire qui avait coutume de balayer la mosquée et qu'il ne voyait plus (depuis quelques temps). On lui répondit qu'elle était morte. "Pourquoi donc ne m'en avez-vous pas averti ?" Ils eurent l'air d'en faire peu de cas. "Indiquez-moi sa tombe" leur demanda le Prophète. Ils la lui montrèrent et le Prophète vint y diriger la prière funéraire, puis il dit : "Ces tombeaux sont très ténébreux pour les habitants et Dieu les illumine grâce à la prière que je viens y accomplir.' (Transmis par Bokhari et Mouslim).  (à suivre)

Que le Seigneur des mondes nous guide tous vers ce qu'Il aime et agrée !


Liens à consulter : 

Rejet du Prophète ou des Signes divins ?

   Le père de Sâlih a dit : “ L’ange Gabriel vint un jour vers le prophète (sur lui Prière et Paix !) alors que celui-ci était assis et triste. L’ange lui dit : “ Qu’est-ce qui t’attriste ? ”
   Il dit : “ ces gens me déclarent menteur ! ”  
   L’ange lui dit alors : “ En vérité, ils ne considèrent pas comme menteur ; ils savent que tu es véridique, mais ce sont les Signes de Dieu que les gens injustes rejettent. ”  
   Nouvelle confirmation : Le père de Ishaq rapporte que Nâdjiya a dit : “ Abou Djahel dit un jour au Prophète (sur lui Prière et Paix !) : “ Ce n’est pas toi que nous mettons en doute, mais nous mettons en doute ce que tu transmets ”. C’est alors que Dieu révéla : “ Or, en vérité, ils ne te considèrent pas comme un menteur, mais ce sont les Signes de Dieu que les gens injustes rejettent ”. (Coran VI 34). 

Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

*Droits de reproduction et de diffusion réservés ; © Le Carrefour de l’Islam
  Usage strictement personnel. L'utilisateur ne peut traduire, exporter, publier tout document du site sans autorisation préalable. L’utilisateur du site reconnaît avoir pris
connaissance du droit d’usage, en accepter et en respecter
    les dispositions.
         Politique de confidentialité du site.

 


Retour au menu

Copyright © 2001 Le Carrefour de l'Islam. Tous droits réservés.
Cette page a été mise à jour le
20/07/06 .

Classement de sites - Inscrivez le vôtre! annuaire