Prophetia

Daniel, l'interprète des visions et des rêves.

Selon l'Histoire biblique.

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ATTENTION !

NE CROYEZ RIEN DE CE QUE VOUS APPRENEZ AVANT DE L’AVOIR CONTRÔLÉ VOUS-MÊME DANS VOS ÉCRITURES !!!

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La Prophétie de Daniel

et

Le « Temps de la Fin »

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   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

   Daniel. Le livre. Références historiques. Ce qu'on en dit. 

   Partie V

   Nous avons vu combien une statue et un fils d'homme peuvent troubler les gens de la Bible. Le chapitre 7 semble nous entretenir d'un songe de Daniel : les quatre bêtes. A ce sujet, Jean Burnier-Genton de faire quelques remarques importantes, intéressantes et remarquables, sur les chapitres de ce livre et sur les songes. De rappeler, en l'occurrence, que de passer d'une langue à l'autre est bien compliqué, on peut passer aussi à une toute autre signification du texte analysé. Qu'on en juge :

   "Dans les chapitres hébraïques, la prédiction du passé connu, toujours longue, n'a manifestement pas d'autre but que de prouver méticuleusement la véracité des révélations reçues par Daniel. Ceux qui connaissent peu ou prou l'histoire des derniers siècles se convaincront sans peine que jusqu'ici ses prédictions se sont accomplies exactement. Ils croiront d'autant plus aisément à celles qui portent sur le temps à venir. Il y a lieu de remarquer que toutes ces prédictions sont liées à une conception particulière de l'histoire : celle-ci se déroulerait telle que Dieu l'a programmée jusqu'à dans le détail au moins quatre siècles plus tôt et fait enregistrer dans «le livre de vérité» (10. 21). Or «tout ce qui a été décrété sera exécuté» (10. 36). Logiquement, il n'y a donc plus de place pour des décisions humaines vraiment libres ni même pour une liberté actuelle de Dieu. On ne peut qu'assister passivement à la réalisation de ce qui a été autrefois souverainement décidé, et si l'on a le bonheur d'être informé par les anges de ce qu'ils peuvent lire dans le livre céleste, on saura si l'exécution du plan divin approche ou si l'on en est encore loin.  
   Tout autre est le climat spirituel dans la partie araméenne, où il s'agit bien plus de prophétie que de prédiction. Nous voulons dire que les songes des chapitres 2 à 7 attestent avant tout l'action de Dieu dans l'évolution politique de l'humanité pour la conduire à sa destination. Ils ne doivent pas tant faire connaître à l'avance des évènements à venir que de révéler aux croyants le sens de ce qui est arrivé au peuple juif depuis qu'il a été absorbé par les grandes puissances du Proche-Orient. L'attention n'est pas dirigée, comme dans les chapitres hébraïques, sur le détail des évènements historiques du passé ou de l'avenir, mais sur l'œuvre mystérieuse du Très-Haut, qui, depuis plus de quatre siècles, en dépit des apparences, conduit à son glorieux destin le peuple qu'il a appelé à marcher avec lui. Le sens des deux songes est donc de donner aux lecteurs du IIe siècle l'intelligence spirituelle des circonstances politiques et religieuses dans lesquelles ils se débattent. Il s'agit d'un message analogue à celui des anciens prophètes. Seulement, ici, à la manière des sages, on procède d'une façon englobante, et l'on embrasse une large tranche d'histoire. D'ailleurs, si des deux songes remontent très haut dans le passé, c'est que tout ce qui est arrivé au peuple juif, depuis les conquêtes de Nébucadnettar jusqu'à maintenant sous le règne d'Antochius Epiphane, forme un tout, une même intervention de Dieu en plusieurs actes successifs, de sorte qu'on ne peut comprendre le dernier de ces actes sans le relier aux précédents. Cette unité fondamentale des quatre grandes royautés babyloniennes, mède, perse et grecque est mise en évidence, dans le songe du chapitre 2, par la statue unique dont elles constituent les diverses parties, quand bien même elles se sont succédées au cours de plusieurs siècles. Au chapitre 7, l'unité substantielle des quatre royautés se manifeste semblablement dans le surgissement simultané des quatre bêtes sauvages, qui pourtant ne domineront la terre que l'une après l'autre. Il n'est donc pas question, dans les deux songes, de garantir la vérité d'une prédiction concernant l'avenir en faisant constater celle des prédictions déjà réalisées, mais de rendre sensible l'action divine, qui, après s'être déjà manifestée dans le passé, se poursuit dans le présent et s'achèvera dans l'avenir. En somme, tout ici est prophétie, une prophétie qui s'offre nue à la fois, sans rien qui la recommande, si ce n'est la force percutante de ses symboles et le rayonnement de sa vérité intrinsèque.     
   Sans doute le lecteur peut-il, de sa propre initiative, tirer, des prédictions déjà réalisées en son temps, un argument en faveur de la vérité de ce que Daniel annonce pour l'avenir. Ainsi, à la lecture du chapitre 7, les croyants du IIe siècle pouvaient constater qu'après la première bête que Daniel connaissait au moment du songe, trois autres avaient effectivement régné et que la quatrième, actuellement au pouvoir, correspondait bien à ce qui en avait été dit. Peut-être est-ce ainsi que les auteurs des chapitres hébraïques ont compris et utilisé le motif des quatre bêtes du chapitre 7. Jugeant le procédé valable pour introduire et accréditer une prédiction, ils l'auraient employé à leur tour, lorsqu'ils composèrent les visions des chapitres 8 à 12.
   En dégageant, comme nous venons de le tenter, la structure temporelle des songes et visions du livre de Daniel, nous voyons s'imposer les conclusions suivantes :

  

   1) Dans leur état actuel, les songes et les visions du livre de Daniel ne peuvent être datés du VIe siècle. On les doit sans doute à des auteurs juifs du IIe siècle écrivant pour leurs contemporains.

  

   2) En dépit d'une structure temporelle ressemblante, les songes rapportés en araméen et les visions racontées en hébreu témoignent d'une sensibilité et de conceptions spirituelles différentes, de sorte qu'il n'est pas possible de les attribuer à un même auteur.

  

   Or il se trouve que, malgré ces différences, dans la partie araméenne un songe et dans la partie hébraïque trois visions sont racontés par un même Daniel, présenté comme un homme du VIe siècle. Cela n'est pas possible qu'à le faveur d'artifices littéraires, dont il faudra élucider l'origine et déterminer la signification.
  
   Les constatations qui précèdent obligent à penser que le livre biblique de Daniel est une œuvre complexe, issue du IIe siècle de deux milieux religieux différents, entre deux démarches littéraires successives : d'abord la mise en œuvre, par un choix judicieux des épisodes et par leur adaptation à l'actualité, de traditions concernant un croyant remarquable du VIe siècle, Daniel (Dn 1-7) ; puis, à la faveur d'une pure fiction, l'adjonction à l'œuvre initiale du récit posthume, attribué au même Daniel, de trois visions, au cours desquelles des anges l'auraient chargé d'éclairer les croyants des derniers temps. 
   Le recours à de tels artifices littéraires n'était pas rare au IIe siècle et il ne semble pas qu'il ait nui ni au succès ni à l'autorité du livre de Daniel, qui devait finalement entrer dans le canon des saintes écritures. Il ne devint choquant que plus tard, quand les Juifs, suivis par les chrétiens, ne virent plus, dans le livre canonique, qu'un fragment de l'histoire sainte. On ressentit alors une profanation, quand, au début du IIIe siècle de notre ère, le philosophe Porphyre, qui contestait l'autorité de la Bible, dénonça le caractère tardif et fictif du livre de Daniel (cf. A. Lacocque. Le livre de Daniel, Neuchâtel-Paris 1976, p. 18). Aujourd'hui, la plupart des exégètes se voient obligés en conscience de donner en grande partie raison sur ce point à l'illustre néoplatonicien, mais nombre de croyants hésitent à les suivre, parce que les procédés littéraires qui viennent d'être mis en évidence leur paraissent indignes du Dieu que le livre voulait servir. Peut-être seront-ils d'un autre sentiment quand ils sauront plus exactement de quoi il retourne... (Le rêve subversif d'un sage : Daniel 7).

   Conclusion.

   La promesse divine envers les Fils d'Israël (Coran XVII 2-8), l'esclavage et l'exil en Babylonie pèseront lourd dans la balance, très lourd sur les épaules des gens de la Torah. La Torah sera complètement détruite. Et ne restera alors que des rêves rapportés dans un ouvrage que les uns diront vrais, d'autres faux, d'autres falsifiés, manipulés.
   Le livre de l'auteur dudit Daniel date bien du VIe siècle, de son vivant. Toutefois, et comme c'est une habitude chez les gens de la Synagogue, à une époque jugée utile ; l'ouvrage sera publié, repris en main pour y apporter quelques modifications jugées utiles et nécessaires. L'original sera détruit. Les sectes juives de l'époque et celles qui suivront interpréteront alors chacune à leur façon le contenu de l'ouvrage. Il fallait motiver pour mobiliser les gens de la Bible de l'époque. En effet, le retour de Babylonie ne se fera pas sans douleurs. Jérusalem, ville détruite sera à reconstruire, puis surtout le Temple... Il faudra du temps et beaucoup de courage pour remettre de l'ordre dans tout cela, redonner une vie...  
   Reste un problème de taille : A suivre les narrateurs et exégètes bibliques, la vie de la communauté des Fils d'Israël s'arrête avec la destruction du premier Temple ! Entre la fin de l'exil, l'esclavage en Babylonie et la reconstruction du Temple, on ne parle plus de Prophètes en Terre de Canaan et au sein des Fils d'Israël ! Pourquoi ? Les gens de la Synagogue auraient-ils une dent contre eux suite aux évènements vécus ? Cherche-t-on à les tenir comme responsables des malheurs de la nation de Jacob ? Du peuple des Fils d'Israël et des Judaïsés ?
   En lisant l'Histoire sainte des Fils d'Israël, tout se passe comme si ce peuple est abandonné à lui-même, à ses gouvernants et à ses luttes intestines interminables. Loin de retrouver une vie normale, à nouveau le peuple d'Israël est soumis à l'occupation, à des gouvernants sans pitié et sans foi. Le peuple ne semble avoir pris aucune leçon des évènements passés. Oui, où sont donc passés les Prophètes des Fils d'Israël ? Pourquoi ce silence de mort de la part des gens de la Synagogue et de la Torah ?
   Vient alors, après la restauration du Temple, trois Prophètes : Zacharie et son fils, le Messie fils de Marie (sur eux la Paix !). Là encore silence de mort de la part des gens de la Synagogue et de la Torah. Puis, le sceau de la Prophétie apparaît. Même silence de mort de la part des gens de la Synagogue et de la Torah. Et mystère, on enjambe allègrement ses bottes de sept lieues pour se projeter dans le futur en gommant une grande partie de l'Histoire sainte, de son histoire sainte à soi-même ? Du jamais vu ! Pire ! On falsifiera encore et encore la Parole du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha ! Pour prétendre que le bon peuple demeure dans l'attente du Messie sauveur et la réalisation des Prophéties !

L’INTERPRÉTATION

   La Vision de Daniel (version biblique). La petite corne. Notes.

1. La première année de Belschatsar, roi de Babylone, Daniel eut un songe et des visions de à son esprit, pendant qu'il était sur sa couche. Ensuite il écrivit le songe, et raconta les principales choses[5].
 2  Daniel commença et dit: Je regardais pendant ma vision nocturne, et voici, les quatre vents des cieux firent irruption sur la grande mer.
 3  Et quatre grands animaux sortirent de la mer, différents l'uns de l'autre.
 4 Le premier était semblable à un lion, et avait des ailes d'aigles; je regardai, jusqu'au moment où ses ailes furent arrachées; il fut enlevé de terre et mis debout sur ses pieds comme un homme, et un cœur d'homme lui fut donné.
 5 Et voici, un second animal était semblable à un ours, et se tenait sur un côté; il avait trois côtes dans la gueule entre les dents, et on lui disait: Lève-toi, mange beaucoup de chair.
 6 Après cela je regardai, et voici, un autre était semblable à un léopard, et avait sur le dos quatre ailes comme un oiseau; cet animal avait quatre têtes, et la domination lui fut donnée.
 7 Après cela, je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, il y avait un quatrième animal, terrible, épouvantable et extraordinairement fort; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait; il était différent de tous les animaux précédents, et il avait dix cornes.
 8 Je considérai les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d'elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant cette corne; et voici, elle avait des yeux comme des yeux d'homme, et une bouche, qui parlait avec arrogance.
 9. Je regardai, pendant que l'on plaçait des trônes. Et l'ancien des jours
[6] s'assit. Son vêtement était blanc comme la neige, et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure[7]; son trône était comme des flammes de feu, et les roues comme un feu ardent[8].
 10  Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui
[9]. Mille milliers le servaient, et dix mille millions se tenaient en sa présence[10]. Les juges[11] s'assirent, et les livres furent ouverts[12].
 11  Je regardai alors, à cause des paroles arrogantes que prononçait la corne; et tandis que je regardais, l'animal fut tué, et son corps fut anéanti, livré au feu pour être brûlé.
 12  Les autres animaux furent dépouillés de leur puissance, mais une prolongation de vie leur fut accordée jusqu'à un certain temps
[13].
 13 Je regardai pendant mes visions nocturnes, et voici, sur les nuées des cieux arriva quelqu'un de semblable à un fils de l'homme
[14] ; il s'avança vers l'ancien des jours, et on le fit approcher de lui.
 14  On lui donna la domination, la gloire et le règne; et tous les peuples, les nations, et les hommes de toutes langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle qui ne passera point, et son règne ne sera jamais détruit
[15].
 15. Moi, Daniel, j'eus l'esprit troublé au dedans de moi, et les visions de ma tête m'effrayèrent.
 16  Je m'approchai de l'un de ceux qui étaient là, et je lui demandai ce qu'il y avait de vrai dans toutes ces choses. Il me le dit, et m'en donna l'explication
[16] :
 17 Ces quatre grands animaux, ce sont quatre rois qui s'élèveront de la terre ;
 18 mais les saints
[17] du Très Haut recevront le royaume, et ils posséderont le royaume éternellement, d'éternité en éternité.
 19  Ensuite je désirai savoir la vérité sur le quatrième animal, qui était différent de tous les autres, extrêmement terrible, qui avait des dents de fer et des ongles d'airain, qui mangeait, brisait, et foulait aux pieds ce qu'il restait ;
 20  et sur les dix cornes qu'il avait à la tête, et sur l'autre qui était sortie et devant laquelle trois étaient tombées, sur cette corne qui avait des yeux, une bouche parlant avec arrogance
[18], et une plus grande apparence que les autres.
 21  Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux
[19],
 22  jusqu'au moment où l'ancien des jours vint donner droit aux saints du Très Haut, et le temps arriva où les saints furent en possession du royaume
[20].
 23  Il me parla ainsi : Le quatrième animal, c'est un quatrième royaume qui existera sur la terre, différent de tous les royaumes, et qui dévorera toute la terre, la foulera et la brisera.
 24  Les dix cornes
[21], ce sont dix rois qui s'élèveront de ce royaume. Un autre s'élèvera après eux, il sera différent des premiers, et il abaissera trois rois.
 25  Il prononcera des paroles contre le Très Haut
[22], il opprimera les saints du Très Haut, et il espérera changer les temps et la loi; et les saints seront livrés entre ses mains pendant un temps, des temps, et la moitié d'un temps.
 26  Puis viendra le jugement, et on lui ôtera sa domination, qui sera détruite et anéantie pour jamais.
 27 Le règne, la domination, et la grandeur de tous les royaumes qui sont sous les cieux, seront donnés au peuple des saints du Très Haut. Son règne est un règne éternel, et tous les dominateurs le serviront et lui obéiront
[23].
 28 Ici finirent les paroles. Moi, Daniel, je fus extrêmement troublé par mes pensées, je changeai de couleur, et je conservai ces paroles dans mon cœur. (Version biblique de LSg).

Remarques évangéliques sur les chapitres 2 et 7 : Daniel.

Nous concluons de l'étude des visions contenues dans ces deux chapitres :

  • Qu'entre les quatre Etats sortis des conquêtes grecques et la fin de l'économie présente, le prophète a contemplé une dernière monarchie, supérieure en force et en étendue à toutes les précédentes ; qu'il a vu cette monarchie se diviser, comme la précédente, en une multiplicité d'Etats, mais plus considérable encore (dix au lieu de quatre)

  • qu'il a vu le royaume messianique apparaître au temps de cette monarchie sous la forme la plus modeste (une petite pierre)

  • qu'il a vu le pouvoir dans lequel se concentre toute la puissance de la quatrième monarchie (la petite corne), lutter contre une partie de ses membres qui possèdent une nature différente et supérieure (les saints du Très-Haut, la semence d'homme) et s'efforcer en vain de s'assimiler cette race

  • qu'il a vu cette lutte aboutir à une révolte ouverte contre Dieu même

  • qu'il a contemplé premièrement, la destruction de ce pouvoir hostile à Dieu, et de la puissance terrestre en général (la petite pierre frappant les pieds de la statue, le vieillard et les saints jugeant la bête), et deuxièmement la substitution définitive du règne de Dieu (dans la personne du fils d'homme et des saints) aux empires humains.

Nous demandons si un autre regard qu'un regard prophétique a pu avoir de telles intuitions, non pas seulement à l'époque où Daniel a vécu, mais même à celle des Maccabées ? Admettons, en effet, pour un instant, que celui qui décrit ces choses et qui a cru en leur accomplissement, n'est pas le prophète Daniel recevant une vision divine la première année de Belsatsar ; supposons, avec plusieurs représentants de la critique moderne, un Juif quelconque empruntant le nom de Daniel, au temps d'Antiochus, et écrivant ces pages dans le but d'affermir son peuple en lutte avec le roi persécuteur. Pour prévoir, comme il le fait, l'élévation extraordinaire de la puissance suivante, cet anonyme a dû posséder un singulier don de prévision politique. Mais ce qu'il faudrait plus admirer encore que la profondeur de ses vues qui lui fait soulever le voile de l'avenir, ce serait l'élévation extraordinaire de sa pensée. Il abandonnerait en effet totalement l'intérêt pressant du temps actuel pour se jeter dans une contemplation humanitaire qui n'aurait plus aucune relation directe avec la situation de son peuple opprimé. Et quelle contradiction enfin entre le caractère de ce faussaire et cet étonnant amour de la vérité qui le pousserait, pour consoler son peuple de la persécution présente, à lui en annoncer une dans l'avenir, plus épouvantable encore !

L'hypothèse de la composition de ces chapitres sous les Maccabées soulève donc des objections insurmontables, et nous nous voyons conduits, par l'étude consciencieuse et impartiale du texte, à reconnaître avec l'Eglise de tous les temps que ces visions des chapitres 2 et 7 ne peuvent être que de vraies révélations prophétiques destinées à orienter le peuple de Dieu sur son avenir et celui du monde, dans le but d'assurer sa fidélité à travers toutes les crises de son histoire. (levangile.com)

   Conclusion.

   Le Livre dit de Daniel est loin d'être un ouvrage de référence. Ce Livre traitait (à l'origine) de la venue du sceau des Messagers divins : le Prophète Ahmad (sur eux la Paix !) et de son royaume, du royaume des gens de sa communauté. Du bannissement des Fils d'Israël et des Judaïsés. De la perte de leur royaume en Terre sainte. Idem pour les gens de l'Evangile. Autant de choses que les gens de la Bible (toranique + évangélique) ne pouvaient accepter. D'où leur censure... Aussi, pour certains, s'il est un ouvrage auquel il faut apporter une certaine attention et notoriété, pour d'autres, au contraire, c'est plutôt un ouvrage fictif tant il a été remanié, tronqué...   (à suivre).


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Le récit sera frelaté.
[6] El, Dieu. L’anthropomorphisme et le corporalisme sont de rigueur chez les gens de la Bible. Ainsi ne voit-on pas le divin Créateur venir, prendre place, s'asseoir...
   On a dit concernant une secte (mormons) des gens de l'Evangile : Puis considérez l'affirmation suivante faite par le prophète Brigham Young dans un des sermons du "Journal des Discours". Pensez à ce qu'il signifie, à ce qu'il implique.
   "Maintenant écoutez ceci, vous habitants de la terre, juifs, païens, saints ou pécheurs : quand notre père Adam entra dans le jardin d'Eden, il y entra avec un corps céleste, amenant avec lui Eve, une de ses femmes. Il aida à fabriquer et à organiser le monde. Il s'appelle Michaël l'Archange, l'Ancien des Jours, de qui les saints ont écrit et parlé. C'est lui, notre père et notre Dieu, et le seul dieu avec qui nous avons à faire".
   "Un vieillard, littéralement : un avancé en jours, d'où la traduction d'Ostervald : l'Ancien des jours. C'est le Dieu d'éternité (Deutéronome 33.27 ; comparez 32.17). Dans beaucoup d'autres passages, c'est le Messie lui-même qui exécute le jugement ; ainsi Psaumes 2.9 ; 110.5-6 ; Esaïe 11.4, etc. Il en est de même au chapitre 2 de Daniel, où c'est la petite pierre qui fait crouler le colosse. Si ce trait n'est pas relevé ici en parlant de ce fils d'homme, c'est que celui-ci, conformément à la nature dramatique du tableau, n'apparaît que plus tard (verset 22)." (levangile.com)
   "Et l'Ancien des jours s'assit : La Majesté Divine est appelée l'Ancien des jours, autant parce qu'il a préexisté aux jours et aux temps, que parce qu'il leur a été leur créateur et que son éternité contient l'ancienneté des temps. Et il est dit que Dieu était assis : car, assis, dans sa Majesté et son Autorité suprêmes, il avait le rôle de juge et devait être un vieillard doté de savoir et d'expérience (Manasseh atténue le caractère anthropomorphique de la vision. Ce n'est pas Dieu lui-même, mais la majesté divine qui est représentée, les vêtements sont des attributs, la chevelure blanche, un symbole d'autorité.). (Op. cit).
   De la neige blanche : symbole de la sainteté parfaite (Marc 9.3).
[7] Ses cheveux comme de la laine pure : emblème de la majesté." (levangile.com).
   "Son vêtement était blanc comme la neige : les vêtements sont les attributs de Dieu. Ceux-ci indiquent que c'est un être pur et candide, exempt de toute faute ou défaut, aucune autre créature ne pouvant prétendre à une totale perfection.
   Et les cheveux de sa tête étaient comme de la laine pure : les cheveux blancs, ornement du grand âge, confèrent une plus grande autorité au juge, qui doit avoir beaucoup d'expérience. Certains pensent que les poètes ont été appelé le père de tous les dieux Saturnus, quod saturetur annis, car il est chargé d'ans, c'est pourquoi on le peint toujours en vieillard. Mais en vérité il est dérivé du mot סתר satar, caché, et c'est aussi pour cela qu'Isaïe l'appelle אֵל מִסְתַּתֵּראֵל מִסְתַּתֵּראֵל מִסְתַּתֵּראֵל מִסְתַּתֵּראֵל מִסְתַּתֵּר Dieu caché, c'est-à-dire invisible (Le parallèle avec Saturne relève de la culture humaniste commune aux érudits de l'époque. Menasseh donne un nom latin une étymologtie hébraïque fondée sur mistater (de la racine str) en Isaïe 45, 15 qui pourrait l'identifier à Dieu lui-même). (Op. cit.).
   Cette description est propre au monde de la Synagogue, de la Cabale, de la Torah. L'un des noms divins est : Le Temps. Mais le divin Créateur est au-dessus du Temps, et surtout n'a aucun rapport avec la notion du temps. C'est le propre des choses créées. Chez les gens de la Bible, c'est une coutume : on aime représenter le dieu qu'on adore sous une forme de vieillard, d'un homme avancé en âge ! Alors qu'Il est indescriptible ! Et enfin, on aime se référer aux Prophètes et les faire mentir. Ce qui est inadmissible, intolérable !
[8] Le feu est le symbole de la puissance à la fois vivifiante et consumante de Dieu ; cet insigne lui est fréquemment attribué dans l'Ancien Testament. Il est particulièrement relevé ici à cause du jugement qui va suivre (verset 11). Comparez pour toute cette description Apocalypse 1.12-16. (levangile.com)
   Ce qui est faux. Autour du Trône divin, il n'y a que lumière, des lumières non jamais du feu. Le feu a brûlé les gens de Sodome et Gomorrhe. Symbole de la colère divine.
   Son trône était comme des flammes de feu et les roues comme un feu ardent : le Seigneur est apparu sous la forme d'un feu sur le mont Sinaï (Cf. Exode 19, 18 : « Le mont Sinaï était tout fumant parce que sur lui Dieu était descendu dans le feu ».), car c'est la chose la plus pure que l'on puisse voir : il représente sa gloire inextinguible et immense. Son trône a des roues comme le char du triomphe, pour accentuer la majesté. Dieu, Béni soit-Il, est ainsi magnifié, dépeint encore plus glorieusement par l'imagination de Daniel qui le représente avec un corps alors incorporel (Pour Menasseh, la représentation anthropomorphique fort embarrassante de Daniel peut être sauvée par une interprétation symbolique). (Op. cit).
   Quand les gens de la Synagogue déforment l'histoire sainte du Prophète Mochè et de son frère Aharon (sur eux la Paix !). Ceci correspond à la parole divine : Coran II 63. Voir notre étude : Lire... La Manifestation du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, sur le mont Sinaï n'a rien à voir, de près ou de loin, avec cette prétendue apparition du Seigneur "sous la forme d'un feu...", encore moins du prétendue descente de Sa part dans le feu ! Véritable abomination ! Blasphème contre le Nom (Hachem) de la part des gens de la Synagogue et de la Torah ! Le dire et le prétendre n'est-ce pas Le faire mentir, Le faire menteur ? En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !  
   Son trône... les roues ; comparez Ezéchiel 1.4-21 ; 10.12-13. (levangile.com)
   Ce qui est faux. N'a-t-on pas dit que : Galgal est un mot hébreu qui signifie "roue" et aussi "dévoilement" ? Pharaon, ajoute l'Ecriture, ordonna que Joseph fût conduit sur son second char (Genes. 41. 43. Vers. Paguin. Et equitare fecit cum in curru secundo qui erat sibi), mot à mot suivant le texte hébreu, sur le deuxième char qui à lui, c'est-à-dire, sur le deuxième char qu'il avoit (avait), en hébreu mrchbth emxni axr lu.  
   Le 3 réfère aussi aux trois patriarches et, quand on parvient à la plénitude du 4 (avec David qui a tout préparé pour la construction du Temple), on parle d'une structure qui véhicule bien la sainteté ; un véhicule se dit merkava, ou char en hébreu. C'est un terme constant dans l'expression de ce qui véhicule la sainteté. Les 4 roues de ce char de la sainteté, si l'on peut dire, sont Avraham, Yits'haq, Yaâqov et David. (modia.org)
   Les anges ont besoin, peut-être, d'être véhiculés, de se servir de 'chevaux'. La Sainteté, nullement. Car Il est pur de tout ce que l'homme peut Lui associer !
   "Mais le Prophète voit les objets tels qu'ils lui sont montrés ; et dans les Prophètes, notamment dans Ezéchiel, le Seigneur est représenté comme assis sur un char, en forme de plateau, non pas traîné, mais soutenu par les Chérubins ; qui lui servent de coursiers. David également dans les Psaumes, nous le fait voir assis sur les nuées, et porté sur les ailes des vents. (Psaumes nouvellement traduits sur l'hébreu : et mis dans leur ordre. Vol. 2 by Pierre-Jean Agier).
   Le Merkava (מרכבה, char (à chevaux) en hébreu biblique). On a dit : Le mot mrchbth, signifie char, signifie aussi des chevaux ; axr, signifie aussi marche, pied ; emxni deuxième, double, composé de deux ; ainsi, les traducteurs grecs y ont encore pu trouver des chevaux marchant à deux pieds, du moins ils l'auront aisément suppléé.
    Le mot Merkava semble avoir deux sens bien distincts : char et chevaux. Deux sens opposés ! Les anges sont souvent représentés montés sur des chevaux, assistants les Croyants lors des guerres contre leurs ennemis. Quel rapport ici avec le divin Créateur ? Comme on peut le constater, les gens de la Bible sont des anthropomorphistes déclarés. Ils ont perdu leur langue : l'hébreu, et par là la clé de leurs Ecritures. Et tout ce qui leur reste, n'est-ce pas de corrompre leur langue ? Falsifiant, au passage, leurs Ecritures !? Le sens propre et sens le figuré n'étant pas d'actualité chez eux.
    On a dit : Dans ce grec maladroitement hébraïsé, une des créations les plus pittoresques est un mot que l’on trouve dans un récit aggadique pour désigner le char divin, dont on sait qu’il est tiré par quatre animaux, ce qui a donné le substantif tetramul - création hybride joignant au préfixe grec tetra, quatre, le latin mulus.
    Le contexte de l’usage de ce mot vaut d’ailleurs d’être conté : si les fils d’Israël, dans le désert, fabriquèrent un veau d’or, ils en avaient trouvé l’idée dans le taureau qui était attelé au char dans lequel le Seigneur était descendu sur le Sinaï ; c’était donc le ciel, qui, bien involontairement, avait fourni le modèle. Manière d’atténuer la responsabilité du peuple, qui n’aurait pas non plus trouvé dans le désert l’or nécessaire à la fabrication du veau si le Seigneur lui-même n’avait enjoint aux filles d’Israël d’emporter les bijoux des Égyptiennes en quittant la terre de servitude. (Du-grec-dans-l-hebreu)
    Le Trône divin est porté actuellement par quatre anges, et au Jour des Comptes, ils seront huit. La notion de "char" est propre au monde de la Synagogue. C'est pourquoi certains tableaux du monde biblique ne montrent-ils pas un dieu, leur dieu monté sur un char ? Quant à celui qui fabriqua le 'Veau d'or', il a un nom : Mikha, Michée, Samiri. Et c'est lui qui vit l'ange porte-trône sous une forme de taureau. Et à lui de s'imaginer que c'était le dieu de Mochè et Aharon (sur eux la Paix !). Et sur parole, c'est bien les Fils d'Israël, le peuple, qui adoreront le 'Veau d'or'. Leur responsabilité est donc pleine et entière. Et comment oser faire un procès d'intention au divin Créateur ? Le fabricant et les adorateurs ne faisant qu'un. Le peuple d'Israël quitta la terre de la servitude pour  mieux retomber dans la servitude : celle de l'adoration du idole façonnée d'une main d'homme ! Et comme les Coptes [anciens] sont des "amoureux" de l'or, ils l'ont inculqué et enracinés dans les coeurs des Fils d'Israël. Et ne faisant là qu'accomplir le Décret divin. Ce qui était caché au plus profond d'eux-mêmes, n'apparaisse-t-il pas là devant eux : L'amour de l'or ? En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !
[9] Un fleuve. Emblème de la vie divine qui se répand dans l'univers. (levangile.com).
   "Verset 10: Un fleuve de feu coulait et sortait de devant lui. Les anges sont de feu, selon le Psalmiste, c'est-à-dire d'une substance ignée et spirituelle : ses serviteurs sont de feu flamboyant, dit-il [Psaume 104, 4]. Daniel, donc voyait un fleuve d'Anges qui coulait perpétuellement et sortait de Dieu, comme des pages et des courtisans de sa cour, ou comme les innombrables soldats du roi d'Assyrie, qu'Isaïe appelle les eaux d'un fleuve puissant."  
   Les croyances des gens de la Synagogue sont à revoir. Rappelons une fois encore, que les Anges du divin Créateur furent (et sont) créés de lumière. Les génies, les démons et leur chef Satan le lapidé de feu. Ne pas confondre ! Et que le divin Créateur est pur des accusations que les gens de la Synagogue Lui prêtent et Lui portent ! En vérité, et comme l'a révélé le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, dans Son Ecriture : Le Coran, les gens de la Torah ont donné foi à la Magie, cette Magie dont croyait Pharaon. Nous savons tous que le monde de la Synagogue, gens du Talmud, de la Cabale, etc., sont gens versés dans la Magie. Ne voient-ils pas leurs Prophètes (sur eux la Paix !) initier, s'initier aux mystères d'Isis ? Ne sont-ils pas gens, comme Pharaon, qui mettent en doute les miracles et les signes divins (Coran IV 155) ? Leurs ancêtres en fréquentant les Mages de Perse ont été très influencés, et à eux de confondre entre anges et génies. Secundo : ce n'est pas le Psalmiste qui dit : mais ceux qui ont corrompu sa parole. Ce sont les gens de la Synagogue et de la Torah. Ne pas confondre ! N'oublions pas de mentionner que les gens de la Synagogue et de la Torah prennent leurs rois David et Salomon pour des maîtres en Magie ! Et que le Psautier sert aux gens de la Magie pour leurs incantations et autres aspects de la Magie !      
[10] Mille milliers ; une myriade de myriades. Cette multitude innombrable est celle des anges ; Deutéronome 33.2 ; 1 Rois 22.19 ; Psaumes 103.20. (levangile.com).
   "Mille milliers le servaient : ici le nombre défini a un sens indéfini. Ils étaient des milliers, des millions, ceux qui se tenaient debout devant Dieu, l'écoutant attentivement donner sa sentence, dans une solennité grandiose (la présence de myriades d'anges est caractéristique de la littérature apocalyptique)." (Op. cit.)
   On aime amplifier les chiffres et les nombres chez les apocalypticiens, pas simplement chez eux, dans l'ensemble du monde biblique. Ceci est une coutume pris aussi aux Sabéens, lesquels voyaient les Anges comme des êtres bien meilleurs que les humains, plus purs. 
[11] Il s'assit pour juger : c'est la reprise de la narration du verset 9, interrompue par la description du tribunal. On pourrait traduire aussi : Et le tribunal s'assit ; mais cette traduction nous paraît moins exacte. (levangile.com). Les trônes de juges : les saints de Dieu sont appelés à juger avec lui, déjà selon la tradition juive (Hénok) et plus clairement selon les promesses de Jésus, Mt 19 28 ; Lc 22 30 ; Ap 3 21 et 20 4. Le trône de Dieu avec ses roues, ardent et éblouissant, rappelle le char divin d'Ez 1. (Bible de Jérusalem).
   Noter le pluriel : juges. Croyance incompatible avec l'Islam traditionnel. Si on reconnaît un seul juge au Jour des comptes, c'est uniquement le Juge divin et suprême : Allaha, non Dieu en le Messie. Ne pas confondre ! Le dogme rabbinique et talmudique veut que Dieu ne juge pas seul ! ? Qu'on en juge :
   « Et encore, dit R. Juda b. Pazi, même le Très-Saint ne juge pas seul, comme il est dit (I, Rois XXII, 19) : toute l’armée céleste était placée auprès de lui, à sa droite et à sa gauche ; les uns font pencher la balance de la justice en faveur de la grâce ; les autres la font pencher dans le sens de la culpabilité (de la condamnation). Cependant, bien que Dieu ne juge pas seul , il scelle l’arrêt, comme il est dit (Daniel, X, 21) : Mais je te dirai ce qui est marqué en écriture de vérité ; ce qui est le cachet divin. R. Yohanan dit : Dieu ne fait jamais rien dans ce bas-monde sans se concerter avec le tribunal d’en haut, selon ces mots (ibid.) : la parole est vraie, et l’armée est grande. Or, quand le cachet divin est-il la Vérité ? Lorsqu’il y a eu entente avec le tribunal d’en haut.
   R. Eléazar dit : partout où il est écrit Et l’Eternel, cela indique que Dieu a été assisté du tribunal céleste, et on peut chaque fois le prouver. Ainsi il est dit (I, Rois, XXII, 23) : et l’Eternel a prononcé du mal contre lui (c’est l’Eternel, assisté de l’esprit sévère de la justice). Quel est le cachet de la Divinité ? Le mot Vérité, dit R. Bivi au nom de R. Ruben. Pourquoi ce mot ? Parce que, dit R. Aboun, il affirme qu’il est Dieu vivant et roi du monde... » (Talmud de Jérusalem. Traité Sanhédrin. V, VI, p, 228, 229). Telles sont les croyances du monde talmudistes. En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !
   La même chose se répercutera dans les différents droits du monde biblique. Exemple : En Jurisprudence d'essence divine, le Juge a un pouvoir absolu qui nécessite nullement un personnel aussi important et imposant qu'en droit rabbinique et en droit paulien (c'est-à-dire d'essence humaine : droit latin, droit romain, etc.). Paul ayant demandé expressément à ses suivants et adeptes (et non le Messie) de ne pas juger avec les lois divines, mais plutôt avec les lois d'essence humaine, les lois en vigueur dans les pays où l'homme évangélique vit. Chez les gens de la Synagogue et de la Torah, l'avocat, par exemple, n'occupe-t-il pas une place toute particulière, prépondérante au sein du Tribunal ? Et à eux d'inculquer cette notion et cette vision du droit à leurs frères de l'Evangile. Alors que pour l'un comme pour l'autre, le divin Juge ne leur a-t-il pas demandé, à travers Ses prophètes et messagers ; de Juger Ses créatures uniquement avec les lois révélées dans Ses Ecritures (Coran V 44, 45, 47, etc.) ? Et comment dire après cela que les gens de la Bible sont un peuple de vrais croyants ?  En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !   
[12] "Des livres ; comparez Apocalypse 20.12. Ces livres sont l'emblème de la toute-science de Dieu qui conserve la connaissance distincte de toutes les actions humaines. Le pluriel indique qu'il y a un livre particulier pour chaque homme. On pourrait expliquer ce pluriel en l'appliquant d'un côté au livre de la toute-science, de l'autre à celui du plan divin où sont inscrits les noms des héritiers du salut : le livre de vie. Mais il n'est pas fait mention ici du second." (levangile.com)
   "Le procès commença et les livres furent ouverts : Tout est manifeste dans la pensée divine, sans qu'il soit besoin d'encre, de livre ou d'écriture quelconque. Cependant, comme tout juge droit et juge, pour rendre une sentence, doit peser les faits, examiner soigneusement le cas, passer en revues les preuves, reconnaître leur validité ou leur invalidité, de même la Souveraine Majesté, assise, en grande pompe, devant un auditoire immense, doit commencer le procès et ouvrir les livres, pour examiner les agissements de ces quatre Monarchies et peser la peine qu'elles méritent pour leur tyrannie envers Israël (En vue du Jugement, les livres sont ouverts (cf. Psaume 56, 9 ; Ezéchiel 13, 9 ; Malachie 3, 16 ; Apocalypse de Jean 3, 5 ; et 20, 12)). (Op. cit.).
   Noter le peu de valeur que l'écrivain donne au Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha : Tout est manifeste dans la pensée divine ! Parler ainsi est plus qu'incorrect, prouve une méconnaissance totale de la Divinité suprême. Secundo : Il semble mettre le Juge divin au même niveau qu'un juge humain ! Troisièmement : Dans l'idée de l'écrivain la Majesté divine se voit relayer au rang des humains avec ce mot 'assise' : de même la Souveraine Majesté, assise, en grande pompe...! A l'instar d'un hérésiarque célèbre du monde islamique, le Kurde : Ibn Taymiya et de ses adeptes, gens du Salafisme, secte, gens égarés ! En clair, le Juge divin viendrait pour s'asseoir sur Son trône et Juger, à l'instar des juges humains ! Ces allées venues incessantes, le fait de s'asseoir, venir s'asseoir, autant de choses incompatibles avec la Divinité suprême, Son rang, Sa dignité ! Quatrièmement : "Cependant, comme tout juge droit et juge, pour rendre une sentence, doit peser les faits, examiner soigneusement le cas, passer en revues les preuves, reconnaître leur validité ou leur invalidité," N'est-ce faire un procès d'intention au divin Juge des créatures ? A-t-il besoin de tout cela ? Sa science serait-elle limitée, Sa connaissance des faits ? Le divin Juge ne serait-il pas un dieu Juste ? Capable de rendre les sentences ? Cinquièmement : "pour examiner les agissements de ces quatre Monarchies". Ces Monarchies n'ont pas à passer en jugement ni être examinées. N'ont-elles pas accompli le Décret divin ? Ne l'ont-elles pas exécutées à la lettre ? Secundo : Au Jour des Comptes on ne jugera ni les Etats ni leurs gouvernants, mais chaque homme individuellement. C'est-à-dire : Sur la Divinité qu'il adorait en ce bas-monde, le messager divin qu'il suivait, le Livre divin qu'il suivait, etc. Aucun Etat sera jugé ou Royaume. Mais l'obéissance de l'homme envers son divin Créateur. Et de là la sentence : damné ou élu ! Sixièmement : On a dit : "et peser la peine qu'elles méritent pour leur tyrannie envers Israël". Croyance fausse et erronée du monde de la Synagogue. Au Jour des Comptes, le divin Juge ne fera pas d'exception. Aucune créature pourra prétendre être son fils, son bien-aimé, sa créature à Lui. Parmi les Fils d'Adam ne sera pas retenue non plus leur descendance, leur généalogie. Enfin, au Jour des Comptes, chaque individu descendant de Jacob (sur lui la Paix !) sera jugé individuellement. De même chaque personne se réclamant du judaïsme et de ses ramifications. Idem pour les gens de l'Evangile. Idem pour tous les autres peuples sans Livre divin. Aux gens se réclamant du judaïsme d'être jugé avec la Torah, aux gens du nazarénisme (christianisme) d'être jugé avec la Torah + l'Evangile.     
   Conclusion. On passe trop vite dans le livre attribué à Daniel d'une étape à l'autre. On semble négliger ou soustraire de nombreuses étapes. Ce qui fait de ce livre un livre frelaté, non une source de référence.
[13] L'animal fut tué, etc. Comparez 2.35, où la même destruction est décrite sous une autre image.       
   Mention rétrospective de la fin des trois premières bêtes.
   Quant au reste des bêtes. A l'occasion de la destruction de la quatrième bête, le prophète revient sur la disparition des trois précédentes. Il n'avait été parlé d'aucun jugement à l'égard de ces dernières ; il n'avait point été dit que la suivante eût dévoré chaque fois la précédente, ni que Dieu fût intervenu pour les détruire ; elles avaient simplement épuisé le temps qui leur avait été donné à chacune pour régner : Leur vie avait été fixée jusqu'à un temps et un moment. Ce terme déterminé. de Dieu une fois atteint, elles avaient disparu. Il en est tout autrement de la quatrième qui avait tout envahi. Par la révolte ouverte de la petite corne contre l'Éternel, elle attire sur elle un jugement de destruction proprement dit et avec son extermination disparaît toute puissance terrestre en général, pour faire place au règne divin. Comparez 2.35,45. (levangile.com)
   "Verset 11 : Je voyais alors la voix aux accents magnifiques avec laquelle le cor s'exprimait ; et tandis que je regardais, l'animal fut tué, son corps fut anéanti, livré au feu pour être brûlé.
   Verset : 12 : Les autres animaux furent dépouillés de leur puissance, mais une prolongation de vie leur fut accordée jusqu'à un certain temps.
   Voici la sentence. Daniel vit qu'elle était annoncée au son de la trompette, pour que le monde entier l'entende. Ici, il dit qu'au son des paroles pleines de majesté de ce קַרְנָאקַרְנָא cor, (il parle au chap. 3 de la corne du fifre)  cette bête fut tuée et son corps anéanti, livré au feu, pour qu'il n'en subsiste aucun souvenir, alors que les autres, les Babyloniens, Perses, Grecs, perdaient leur puissance, mais qu'elles conservaient la vie pour un temps limité ; après quoi elles périraient. Mais comme la destruction de la quatrième Monarchie sera plus importante que celle des autres, Daniel dit plus précisément à son sujet qu'elle serait tuée et son corps anéanti et livré au feu, et ce sont les termes des Prophètes." (Op. cit.). 
   Contrairement à l'idée reçue, ce ne sont pas là les termes des Prophètes (sur eux la Paix !). C'est une habitude, chez les gens de la Synagogue, pour soutenir une idée rabbinique (de son camp, propre aux rabbanim) ; d'y mêler et de faire surtout appel aux Prophètes (sur eux la Paix !) qu'en cela les arrange, note l'observateur ! Ceux-là mêmes qu'ils vilipendent dans leurs discours et écrits du matin jusqu'au soir ! Disons plutôt : ce sont là les termes du (ou des) falsificateur(s). C'est-à-dire : on fait dire au texte, ce qui arrange, et surtout on exprime là le point de vue des gens de la Synagogue depuis des siècles, des ancêtres. La tradition rabbinique se perpétuant...
   Enfin, et selon une toute autre version le quatrième empire ne sera pas détruit et ceci contrairement à l'idée reçue. Qu'on en juge : "Le quatrième animal est un royaume à la fin des royaumes, et il sera le meilleur.
   Et son terme sera de s'emparer de l'ensemble des royaumes, de les fouler, de les anéantir, de les manger facilement."
   Pareille version, bien sûr, ne peut en aucun cas être acceptée par le monde de la Synagogue et de la Torah. Aussi, et par leur soin, le livre Daniel a été volontairement corrompu, falsifié. Ceci pour mettre en avant que le peuple qui doit triompher à la fin des temps a un nom : le peuple d'Israël et les Judaïsés ! Non jamais le peuple soumis : la Communauté mohammadienne ! Or, c'est justement ce peuple qui triomphera sur toutes les communautés religieuses à le fin des temps. N'en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux opposants et adversaires de la Religion divine : la Soumission !
[14] Les gens qui ont falsifié le livre de Daniel mettre beaucoup d'importance sur ce mystérieux individu. Beaucoup plus que sur le royaume qui l'accompagne. Qui est-il ? De plus, on lui prédit un avenir radieux mais sans royaume ! Le quatrième, dans la chronologie du livre, ayant été détruit ! C'est pourquoi les gens de la Bible (toranique + évangélique) aiment et préfèrent maintenir le suspens au sein de leurs communautés respectives sur ce mystérieux fils d'Adam. Chacun cherchant à l'emporter sur l'autre. Les esprits s'enflamment vite. Car chacun cherche, coûte que coûte, à s'attribuer le livre de Daniel et son contenu. Aussi, pour les uns nul doute (bien qu'on émet certains doutes concernant son auteur réel) : il serait juif (entendre : de religion judaïque, un judaïsé), et seul un juif peut comprendre alors cet ouvrage ! Pour d'autres, non pas, il serait une porte pour toutes les autres nations. Il annonce l'avenir et serait un homme d'avenir. C'est d'ailleurs pour cela qu'il existe cet ouvrage, au sein des gens du monde biblique, mais en langues et parties différentes. La langue hébreue ne pouvant que satisfaire le monde hébraïque, et servir de ce fait leurs interprétations et intérêts de l'avenir. La version grecque, l'ensemble du monde de l'Evangile. Le grec étant pour eux leur langue de travail.
   Dans cet imbroglio vient s'ajouter un troisième trouble fête et casse tête pour le monde biblique : les gens de l'Islam. Etant mis sur la touche dès le départ, vilipendé, attaqué sur tous les fronts, mis à l'index, c'est normal qu'ils participent et entrent dans le débat.
   L'empire éternel donné par Dieu à un fils d'homme.
   Comme un fils d'homme. Le mot fils d'homme est synonyme de membre de la race humaine, ou d'homme simplement. Comparez 8.17 ; 10.16 ; Psaumes 8.5 ; Ezéchiel 2.1. Il est opposé ici à la fois à Dieu, à ange, et à bête. L'expression comme un fils d'homme est donc équivalente à : ayant une forme humaine, sans que ce terme affirme ou nie que celui auquel il s'applique possède l'humanité. Mais ce qui surprend Daniel, c'est qu'un être venant sur les nuées, comme Dieu, ait l'apparence simplement humaine et non pas un aspect divin, comme la figure contemplée par Ezéchiel, chapitre 1.
   Celui qui s'approche n'est pas désigné plus spécialement, mais il est impossible de voir en lui un autre personnage que le Messie. Seulement ce qui paraît étrange, c'est que dans l'explication de la vision, il ne soit plus fait mention de ce fils d'homme, mais seulement du peuple des saints auquel est donnée la royauté (verset 27.) C'est là la raison pour laquelle plusieurs ont cru devoir identifier le fils d'homme avec le peuple des saints, comme si ce dernier était ici représenté collectivement et personnifié dans le fils d'homme. C'est la même théorie qui consiste à faire du peuple d'Israël le serviteur de l'Éternel (Esaïe 42.1). Nous avons combattu cette idée à l'égard de ce dernier passage (voir la note) ; nous devons aussi la repousser ici. En effet, le peuple des saints apparaît comme combattant sur la terre (verset 25), avant la venue de ce fils d'homme sur les nuées, comme être céleste. Ce sont donc deux êtres distincts. Sans doute le peuple d'Israël est appelé aussi Messie ou oint (Psaumes 84.10 ; 89.39), mais ce ne saurait être à l'exclusion de son Messie, le chef de l'Israël spirituel. Aussi Jésus s'est-il attribué spécialement ce titre de fils d'homme (Matthieu 8.20 ; 24.30 ; 26.64, etc.). (levangile.com)
   L'exégète voit en celui qui s'approche pas un autre personnage que le Messie. Sera-ce le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) comme le prétendre les gens de l'Evangile ? Nullement. Selon eux, le Messie n'est-il pas fils de la Divinité suprême, Allaha ? Un Egal à Lui ? A-t-il eu un père biologique, humain ? Nullement. Divin comme le prétendre à tort les gens de l'Evangile ? Nullement. Dans ce cas, il ne peut s'agir de lui dans cette vision. S'agit-il du futur Messie attendu par les gens de la Synagogue et de la Torah ? Nullement. Le Messie à attendre, selon les Savants, sera le FAUX-MESSIE. Ne pas confondre ! Secundo : Depuis la venue du Prophète Ahmad (sur lui la Paix !), le monde de la Torah (y compris leurs frères de l'Evangile) ont perdu toutes prérogatives. Et ils été déchus par le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha. Et les "saints" qui l'accompagneront seront ses compagnons d'armes. Et à eux sera donné la royauté. Et de combattre pour que la parole divine soit au-dessus de toute parole. N'en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux adversaires et opposants de la Religion divine : la Soumission !   
[15] Il lui fut donné... Cet acte eut lieu sans doute par le fait que le Vieillard invita le nouveau venu à s'asseoir à sa droite (Psaumes 110.1 ; Marc 14.62 ; Ephésiens 1.20-21) et l'installa ainsi dans la charge de souverain et de juge du monde.
   Peuples, nations et langues. Comparez 3.4,29, etc.
   Une domination éternelle. Comparez les formules semblables appliquées à Dieu, 3.33 ; 4.34 ; 6.26, et Luc 1.33. C'est Dieu qui règne et juge par lui.
   Le fait contemplé prophétiquement par Daniel dans ces deux versets (13 et 14) est évidemment la venue du Christ dont les prophètes avaient si souvent parlé avant lui. Mais il faut observer qu'ici, comme souvent dans les tableaux prophétiques, la première venue du Sauveur pour l'établissement du règne messianique se confond avec sa seconde venue pour la consommation de ce règne. Il en est ici de l'établissement du règne comme il en est ailleurs de l'accomplissement du jugement. Ce qui est longuement préparé et ne se consomme que graduellement dans l'histoire du monde, est décrit sommairement comme s'accomplissant en une fois. Cependant la prophétie renferme un indice de la présence du royaume divin sur la terre avant le jugement final ici décrit. C'est la guerre que la quatrième bête fait aux saints (verset 21). (levangile.com).
   Ce mystérieux fils d'Adam semble avoir un place de choix auprès du divin Créateur, de plus, il "l'installa ainsi dans la charge de souverain et de juge du monde." Et pour juger les gens, il lui faut nécessairement un Livre divin : Une Nouvelle Torah. C'est un nouveau David qui vient ! C'est Dieu qui règne et juge par lui.
   L'exégète évangélique verra dans cette vision, et comme il se doit, le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !). Difficile à admettre, quand on sait que son peuple a rejeté l'Evangile. Et que Paul a demandé, après lui, à ses suivants de laisser tomber les lois divines contenues dans la Torah, et de se tourner délibérément vers les lois des nations, les lois d'essence humaine... Reste un problème de taille à élucider pour l'exégète évangélique : l'établissement d'un règne messianique. Généralement, il est bien prévu deux règnes du Messie (Christ) sur terre, mais sans royaume. Lors de sa première venue, son peuple ne l'aidera pas. Pour sa seconde venue, il ne pourra pas se faire assister ni du monde de la Synagogue et de la Torah, ni des siens : les gens de l'Evangile. C'est pour cela qu'il sera avec les gens de l'Islam pour juger les gens de la Bible et les confondre. D'où une sagesse divine dans tout cela qui dépasse l'entendement du monde biblique. Enfin, les Ecritures mentionnaient, noir sur blanc, la venue de personnages importants avant la fin du monde. Dans l'ordre : 1) la venue du Messie fils de Marie né sans l'intervention d'un père biologique ni divin. 2) La venue du Messie des nations, entendre le Prophète dont les prophètes avaient si souvent parlé avant lui. A savoir, le prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !). 3) la venue d'un Commandeur des Croyants de sa descendance, dénommé le Mahdi. 4) la venue du FAUX-MESSIE, l'Antichrist, du monde judaïque lequel rassemblera tous les opposants et contestataires autour de lui. 5) la seconde venue du sceau des Prophètes d'Israël, le Messie fils de Marie (sur eux la Paix !). 6) son combat avec les forces du mal : le FAUX-MESSIE et ses troupes. 7) la sortie de Gog et Magog. 8) l'ère messianique ou le triomphe de la Religion divine : la Soumission sur l'ensemble des autres religions et communautés religieux. Enfin, à une date que seul le divin Créateur connaît, la fin du monde après tous ces évènements que nous venons de mentionner. 
[16] Langage plus que douteux qu'on prête à Daniel : Je m'approchai de l'un de ceux qui étaient là, et je lui demandai ce qu'il y avait de vrai dans toutes ces choses. Il me le dit, et m'en donna l'explication. Premièrement : A l'instar des Fils d'Israël, gens du commun, bien qu'il voit ce qu'il voit c'est-à-dire des choses de l'Invisible, il reste un homme n'ayant aucune certitude, douteux ! Aussi en vient-il à dire : je lui demandai ce qu'il y avait de vrai dans toutes ces choses ! Si ce dernier est un prophète, de tels propos sont incompatibles avec son rang ! Et son doute sèmera le doute chez tout lecteur ! Cette façon de présenter les récits est courant chez les apocalypticiens, gens de la Synagogue. Secundo : Plus inquiétant, le narrateur envoie Daniel chez un ange présent pour qu'on lui explique sa vision ! L'ange attribué à cela, à la Révélation à un nom : Gabriel. Cet Ange que connaisse bien mal, peu, et semble détester à l'extrême le monde de la Synagogue et de la Torah. Troisièmement : Aucun ange ne peut parler avec lui sans l'ordre et la permission divine. Apparemment ici le narrateur s'en garde bien de suivre cette règle. Donc le narrateur est un falsificateur qui fait un prophète un homme menteur, douteux. Enfin, il semble prendre le texte originel qu'il transforme et transcrit à sa façon, à son goût et selon sa synagogue !
   Notre version veut que celui qui s’adresse à Daniel soit son Seigneur, Lui-même.
[17] Les saints du Très-Haut. Ce terme désigne tout le peuple messianique à ce moment-là, tel qu'il est décrit dans les prophètes antérieurs, comme comprenant l'Israël fidèle et ceux des Gentils que l'Éternel aura appelés à se joindre à lui.
   Il ressort des versets 13 et 14 que leur domination s'exercera sous le sceptre de leur roi, le fils d'homme. (levangile.com).
   "Ce terme désigne tout le peuple messianique à ce moment-là, tel qu'il est décrit dans les prophètes antérieurs...". Comprend l'Israël fidèle et ceux des Gentils... Parole des prophètes antérieurs ? Nullement. Car un autre livre, le livre dit d'Hénoch, ne parle-t-il pas lui aussi du fils d'Adam et des saints ? Et à cette époque où était le peuple d'Israël ? Où étaient les prophètes Abraham Ismaël, Isaac, Jacob (sur eux la Paix !) ? Et ce fils d'Adam décrit en Hénoch, n'est-ce pas le prophète Ahmad et sa communauté ?
   Remarque : יח וִיקַבְּלוּן, מַלְכוּתָא, קַדִּישֵׁי, עֶלְיוֹנִיןיח וִיקַבְּלוּן, מַלְכוּתָא, קַדִּישֵׁי, עֶלְיוֹנִין  littéralement : pourtant recevront cette royauté les saints des lieux très hauts. Daniel : 18 Puis, les saints du Très-Haut recevront la royauté et demeureront en possession de cette royauté jusque dans l'éternité et l'éternité des éternités." 18 Puis, les saints du Très-Haut recevront la royauté et demeureront en possession de cette royauté jusque dans l'éternité et l'éternité des éternités."
[18] Le censeur ici ne voulait-il détourné les siens du Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !) ? Faire de cet homme un menteur ? Dans Esaïe, le prophète (sur lui la Paix !) n’était-il pas écrit cet avertissement aux Fils d'Israël et aux Judaïsés :
   "Les jours de regret sont arrivés.
   Les jours de la perfection sont arrivés."
   Et ensuite, il a dit :
   "Pour que vous sachiez, ô Fils d'Israël, ignorants,
   que celui que vous dénommé égaré, (qu') il est le compagnon de la Prophétie (soit un prophète du Saint d'Israël).
   Vous inventez ceci alors que vos péchés sont au comble, et votre perversité immense !"
   "cette corne qui avait des yeux, une bouche parlant avec arrogance". Cette façon de présenter les faits du narrateur, cette cette "corne" (entendre ici : le prophète Ahmad), n'est-ce ainsi qu'au cours des siècles, les gens de la Synagogue et de la Torah ont toujours présenté à leur auditoire le sceau de la Prophétie, le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !) ? Homme arrogant, sanguinaire, malsain, malpropre, etc. Leurs propos seront repris, plus tard, par les gens de l'Evangile, les gens de la Mécréance et de l'Athéisme. Et ensemble, ne ligueront-ils pas contre la Religion divine : la Soumission et le sceau de la Prophétie ?
[19] "Je vis cette corne faire la guerre aux saints, et l'emporter sur eux" (version du narrateur biblique). Autre version : "Sans attendre, une petite corne poussa d'entre ces cornes jusqu'à ce qu'elle devienne plus grande que l'ensemble des cornes. 
   J'ai alors entendu d'elle des paroles étonnantes. Elle se querellait avait les Saints et leur résistait." (ou : Elle se disputait avec les saints et les renforçaient.).
   En aucun cas elle déclarait la guerre aux saints. Langage très différent du narrateur biblique, lequel veut mettre dos à dos la corne et les saints. Ceci pour mieux servir ce qui suit.
[20] Les compagnons du Prophètes Mohammad (sur lui Prière et Paix !).
   Le jugement fut donné aux saints. La traduction : justice fut rendue, qui est grammaticalement possible, est moins naturelle. Ce trait fait comprendre pourquoi des trônes avaient été placés. Jésus et les apôtres enseignent que les saints jugeront le monde (Matthieu 19.28). Ce qui n'empêche pas que, comme le jugement s'accomplit au nom et par l'esprit du Christ, celui-ci ne soit désigné comme le seul juge, Jean 5.27, et cela parce qu'il est fils d'homme ; comparez Actes 10.42 ; 17.31, etc. (levangile.com)
   Jésus leur répondit: Je vous le dis en vérité, quand le Fils de l'homme, au renouvellement de toutes choses, sera assis sur le trône de sa gloire, vous qui m'avez suivi, vous serez de même assis sur douze trônes, et vous jugerez les douze tribus d'Israël. (Matthieu 19.28).
   Apparemment l'action se passera lors de la seconde visite du fils de Marie, lorsqu'il viendra pour juger les vivants et les morts. Etonnant ! Où sera le Messie à ce moment-là ? Lui qui n'est pas fils d'Adam, mais fils de Marie.
[21] Dix cornes. La corne, dans le symbolisme biblique, désigne toujours la puissance. D'après le verset 24, ces dix cornes sont dix rois. Ce mot, lorsqu'une détermination particulière n'est pas donnée (comparez verset 8 et 8.21-22), désigne non des individus, mais des royaumes (2.44). Ces dix royaumes sont représentés ici comme simultanés ; car la petite corne surgit au milieu d'eux, ce qui suppose qu'ils existent tous au moment où paraît cette corne. Ce trait ne permet pas de voir dans les dix cornes, avec les partisans du VI° système, dix rois de Syrie qui auraient occupé ce trône successivement jusqu'à celui que l'on prétend être représenté par la petite corne : Antiochus. Ajoutez que l'histoire ne connaît réellement que sept rois de Syrie avant celui-là.
   Quel peut donc être le sens de cet emblème ? Il ne peut représenter, nous semble-t-il, que la division du quatrième empire en une multiplicité d'Etats dont l'ensemble est désigné par le chiffre dix, emblème ordinaire d'une totalité terrestre. Comparez les dix orteils des pieds de la statue, 2.42.
   Mais quel peut être ce quatrième empire ? Il doit à la fois succéder aux Etats grecs issus des conquêtes d'Alexandre et clore la série des monarchies universelles. L'empire romain répond et répond seul à cette condition. Il a absorbé l'Egypte, la Syrie, la Thrace et la Grèce ; bien plus, il a surpassé tous les grands empires précédents. Rien n'a échappé à sa puissance (2.40 ; 7.7,23). Denys d'Halicarnasse, qui écrivait dans les années qui ont précédé immédiatement notre ère, dit : L'empire romain règne sur toutes les contrées de la terre qui ne sont pas inabordables, il domine sur toute la mer ; il a le premier et le seul fait de l'Orient et de l'Occident ses frontières. Après l'invasion des barbares dans notre Europe, cet empire s'est partagé et développé en un certain nombre d'Etats (les dix cornes et les dix orteils) qui ont conservé sa politique et ses lois. D'autre part, il ressort de 2.44 et de tout le tableau suivant que c'est sous cet empire que doit apparaître le royaume messianique préparé par l'ancienne alliance. Et c'est en effet au moment où cet empire atteignait l'apogée de sa force qu'est apparu le Messie, et le royaume a peu à peu grandi à mesure que l'empire romain se divisait en une multiplicité d'Etats. (levangile.com).
   Le narrateur biblique semble mettre les gens dans l'embarras, d'où cette interprétation boiteuse. Quant aux dix cornes, et selon Qarâfy, il s'agit des dix Compagnons connus dans la Tradition. D'eux, et de l'ensemble des Compagnons, se répandra le savoir et la connaissance jusqu'à nous, sans jamais se tarir.
[22] Contre le Très-Haut ; l'expression signifie : en se mettant à côté du Très-Haut. C'est apparemment à ces discours que se rapporte la description de saint Paul : 2Thessaloniciens 2.4. Comparez Apocalypse 13.5.
   C'est également un empiétement sur les attributions divines que commet le roi en se proposant de changer les temps et la loi que Dieu a établis. Les temps et la loi désignent les ordonnances du peuple messianique à ce moment. 4.4, où il s'agit de l'abolition momentanée du sacrifice perpétuel et de la profanation du sanctuaire, l'application à Antiochus, le persécuteur de la nation juive, est évidente, mais les termes ne sont pas les mêmes qu'ici. (levangile.com).
   Jean Burnier-Genton d'écrire : Le personnage nommé Daniel, dont parlent les chapitres 1 à 6 et qui s'exprime ensuite dans les chapitres 7 à 12 apparaît, en effet, à la fois très lointain et très proche. Il vivait à Babylone, nous dit-on au temps où le roi Nébucadnetsar avait imposé sa domination au petit royaume de Juda comme à la plus grande partie du Proche-Orient (fin du VIIe - début du VIe siècle), et pourtant on le trouve parfaitement au courant de l'histoire récente et de l'actualité du IIe siècle, notamment des problèmes concrets auxquels les Juifs sont confrontés. Qu'il s'agisse de ce qui est arrivé à Daniel ou de ce qu'il a vu en songe ou en vision, tout est conçu et exposé de manière a atteindre et à intéresser avant tout les Juifs du IIe siècle, plus précisément ceux qui vivaient sous le règne d'Antochius IV. Et même, dans les chapitres hébraïques, l'information du visionnaire est si précise et détaillée qu'on n'échappe pas à l'impression que seul un contemporain des évènements a pu s'exprimer ainsi. (Voir Le rêve subversif d'un sage : Daniel 7).
   Logique, le falsificateur voudrait mettre en avant cette époque terrible de l'Histoire sainte des Fils d'Israël et des Judaïsés (le règne d'Antochius IV), et mettre sous silence la mention du quatrième royaume et la réalisation de la prophétie concernant le prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !) et sa communauté. Ce qu'on comprend, c'est que le livre de Daniel date bien de son époque, la falsification de l'ouvrage date elle du IIe siècle. Et comme souligné : "l'information du visionnaire est si précise et détaillée qu'on n'échappe pas à l'impression que seul un contemporain des évènements a pu s'exprimer ainsi." Et Dieu est plus Savant !
[23] Comparez versets 13 et 14. Son règne est un règne éternel, etc. Cette formule, appliquée successivement à Dieu, puis au fils d'homme (voir verset 14, note), l'est ici au peuple des saints. De même que Dieu règne par le fils d'homme, celui-ci règne par le peuple des saints. (levangile.com).


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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04/11/09.

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