Prophetia

Daniel, l'interprète des visions et des rêves.

Selon l'Histoire biblique.

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ATTENTION !

NE CROYEZ RIEN DE CE QUE VOUS APPRENEZ AVANT DE L’AVOIR CONTRÔLÉ VOUS-MÊME DANS VOS ÉCRITURES !!!

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Le livre de Daniel.

   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

   Daniel. Le livre. Références historiques. Ce qu'on en dit. 

   Partie IV

   Quand la vision d'une statue aux pieds d'argile et d'un fils d'Adam sensibilisent , passionnent et inquiètent sérieusement le monde biblique (toranique + évangélique). 

   On nous dit :
   "Deux visions, celle de la statue aux pieds d'argile[5] (chap. 2) et celle du «Fils d'homme» (chap. 7) attiraient plus particulièrement l'attention car elles semblaient contenir la clé de l'Histoire et de l'économie du salut." Aussi : "Plusieurs passages du Talmud ou du Midrash mentionnent Daniel et ses compagnons Azaryah, Mishaël et Hananyah jetés dans la fournaise comme exemples de résistance à la tyrannie. Quant aux deux principales visions relatives à l'histoire de l'humanité[6], c'est celle de la statue qui semble avoir le plus d'impact dans la tradition rabbinique[7]. Au lendemain de la destruction de Jérusalem et du Temple par les Romains[8], il ne fait plus de doute que la pierre qui abat la statue représente le Messie[9] renversant le dernier empire ou les royaumes[10] qui le servent (Midrash Tanhuma, section Teruma 1, 6). (La pierre glorieuse de Nabuchodonosor ou la fin de l’histoire au XVIIe siècle de Menasseh ben Israël.)

   L'auteur de ces lignes parle de tyrannie concernant Daniel et ses compagnons, non de gens qui veulent garder intact leur foi, leur religion : la Soumission ! Là où ils sont, les Mages (ou les Dualistes) règnent en rois, maîtres absolus. Selon les commentateurs et historiens, avant le Magisme (ou Dualisme), la Perse aura comme religion le Sabéisme.
   Aussi voudront-ils que leurs prisonniers adaptent leurs croyances et leur religion. Ceci les gens de la Synagogue se gardent bien de le décrire et de le mentionner ainsi. Ils voulaient garder intact leur foi en l'Unicité du Dieu Vivant ! S'ils mourraient, ils seraient martyrs de leur religion : la Soumission, non jamais du judaïsme. Ne pas confondre ! Secundo : La statue et la pierre inquiètent sérieusement les milieux rabbiniques et par extension les milieux évangéliques. Car qui vient après ? Sinon un messie, un homme (en chair et en os) qui va recevoir un royaume, une autorité de la part du Nom (Hachem), Allaha. Lequel individu pourra, le cas échéant, combattre et conquérir le monde avec l'Epée à la main ! Soit, en clair, les conquérir. Et c'est d'ailleurs ce qui se passera après la manifestation du Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !). Châm sera conquit, puis l'est et l'ouest de la Presqu'île arabe.  
   Aussi, pour le monde de la Synagogue et de la Torah (actuellement), il ne peut s'agir qu'un futur roi, homme roi, non homme soldat. Non jamais aussi et surtout un prophète-roi[11]. Et la peur envahit soudain le monde biblique (toranique + évangélique)... Que va-t-il se passer pour nous ? Que va-t-on devenir ? Et à eux de faire un
black-out total sur les prophéties, leurs prophéties...!

   Le chiffre 4. Un chiffre maudit ?

   Certains chiffres sont importants dans le monde de la Synagogue et de la Torah. Parmi eux, le chiffre quatre. Aussi :
  

   "En un temps où l'oppression romaine est durement ressentie, le schéma quaternaire repris de la succession des empires en Daniel 2 à 7 inspire plusieurs exégètes rabbiniques. Il s'applique à tout verset biblique renfermant quatre éléments sans qu'il y ait un lien apparent avec les empires : les quatre chars de la vision de Zacharie (chap. 6), les quatre fleuves de l'Eden (Genèse 2, 10), les quatre rois en guerre contre Abraham (Genèse 14, 1). S'il n'y n'y a pas à proprement parler de groupe d'éléments semblables, le commentateur s'ingénie à dégager rythmiquement quatre termes, et le texte biblique est forcé pour être adapté au schéma des quatre empires dont le quatrième est désormais toujours Rome, appelée souvent «royaume impie». Edom est aussi un équivalent constant de Rome, car juifs et Romains sont présentés comme les frères ennemis Jacob et Esaü. De même que Jacob a un second nom, Israël, Esaü a un second nom, Edom dans la Genèse. L'Edom biblique apparaît comme un ennemi héréditaire qui a harcelé Israël tout au long de son histoire ; les nombreux oracles bibliques annonçant sa ruine certaine et irrémédiable laissaient espérer la fin prochaine de Rome, accompagnée de la venue du Messie qui inaugurera le Cinquième empire. C'est donc un nouveau message consolateur qu'apportait l'exégète actualisée du livre de Daniel."  (Op. cit.).

  

   Tout au long de leur Histoire sainte, le monde de la Synagogue et de la Torah ont commis de nombreuses fautes, faux pas, erreurs. Et concernant la science des rêves, Joseph fils de Jacob (sur eux la Paix !) possédait cette clé. Eux nullement ! Nous avons vu, et contrairement à l'idée reçue, la Torah (originelle) annonçait, noir sur blanc, la ruine certaine et irrémédiable du royaume des Fils d'Israël. Ce fut qu'une fois accompli ce Décret divin qu'ils durent se rendre à l'évidence. Le royaume de Rome devra rester, en terre de Canaan, jusqu'à Héraclius. Dominant sur l'ensemble de bassin méditerranéen. En face de lui, le monde du Magisme (ou du Dualisme), le monde Perse avec toutes ses dépendances. Et pendant des siècles, ces deux supers puissances se feront une lutte et guerre sans merci. L'arrivée de l'Islam dans cette partie du monde allait changer totalement la donne. Et peu à peu ces deux empires allaient être réduits à un mouchoir de poche. Telle était la Prophétie !
   Ce coup mortel porté aux gens de l'Evangile de l'époque sera ressenti durement par leurs Dignitaires religieux et leurs communautés, les monarchies bibliques. En un temps record Babel et Rome fondaient, s'effondraient face à la puissance de la Prophétie ! Le rêve de domination du bassin méditerranéen touchait à sa fin, pour l'un comme pour l'autre.
   Quant à Daniel (voir les prophéties, version islamique), il apportait un message de consolation pour l'humanité toute entière, mais aussi et surtout une mise en garde sévère de la part de son Seigneur pour les gens de la Torah. Allaient-ils le comprendre ?
   Les gens de la Synagogue ont eu raison de s'intéresser aux visions du livre de Daniel : celle de "la statue aux pieds d'argile (chap. 2) et celle du «Fils d'homme» (chap. 7)", car toutes deux contenaient en elles la clé de l'Histoire de l'humanité et de l'économie du salut. C'est-à-dire et surtout de leur propre histoire, et de leur propre salut, de leur propre avenir... Et par extension, l'avenir des gens de l'Evangile (d'Edom), leur salut et leur histoire.
   La fin de ces deux empires n'allaient-ils pas inaugurer une nouvelle ère ? Et c'est Le messie (entendre : le prophète) fils d'Abd Allah qui inaugurera cette nouvelle donne et cette nouvelle ère. Contrairement aux espoirs du monde biblique (toranique + évangélique) la fin de ces deux empires ne laissera pas espérer la fin de Rome, ceci pour le monde toranique. Le monde de l'Evangile demeurera. La capitale Rome aussi, de même Athènes. Pas plus que le Messie fils de Marie, le sceau des Prophètes d'Israël (sur eux la Paix !) inaugurera cette nouvelle ère. La sienne ayant débuter bien avant et ayant pris fin par la venue du Messager de l'Islam conformément à sa parole (Coran LXI 6). Et comme il fut dit : "il ne fait plus de doute que la pierre qui abat la statue représente le Messie renversant le dernier empire ou les royaumes qui le servent".
   Le messie ici représente le Prophète Ahmad (sur lui la Paix !), ceci conformément aux Ecritures et aux prophéties. Il ne s'agit nullement d'un Messie à venir, comme le pense à tort, le monde toranique encore de nos jours ; ou le Messie venu en la personne du fils de Marie (sur lui la Paix !), comme le pense à tort également le monde de l'Evangile. A lui aucun empire en ce bas monde. Que les gens de l'Evangile relisent leurs Ecritures !

   L'empire éternel donné par Dieu à un fils d'homme.

   "L'interprétation messianique du «Fils d'Homme» de Daniel 7, pour être moins fréquente que celle de la pierre, n'est pas inconnue des rabbins : le Fils d'Homme est le Messie glorieux (Neziqin 98b) par opposition au Messie humble monté sur un âne de Zacharie 9, 9." (Op. cit.).
   En clair, il s'agit de deux personnages distincts. Pour nous, le "Messie glorieux" est représenté par le fils d'Abd Allah, le Prophète Ahmad (sur lui la Paix !). Le second : 'Omar fils de Khattab (que Dieu l'agrée !). C'est à lui qui sera donné les clés de Jérusalem, et ceci conformément aux prophéties.

   L'Elu du livre 1 d'Hénoch.

   Hénoch (Enoch, Idrîs, arabe), selon la Tradition, recevra des feuillets. Le monde biblique parle, lui, d'un livre. Le livre d'Hénoch, disent les gens de la Bible, est un écrit pseudépigraphique de l'Ancien Testament attribué à Hénoch, arrière-grand-père de Noé. Il fait partie du canon de l'Ancien testament de l'Église éthiopienne orthodoxe mais il est rejeté par les Juifs et n'est pas inclus dans la Bible des Septante. Il a été officiellement écarté des livres canoniques vers 364 lors du concile de Laodicée (canon 60), et il est considéré depuis comme apocryphe par les autres Eglises chrétiennes. Mais il était connu en Occident, au moins indirectement, et on retrouve par exemple son influence sur les passages consacrés au calendrier dans les textes hiberno-latins, comme Altus prosator. (fr.wikipedia.org). Livre apocryphe qui, de nos jours, semble passionner bon nombre de chercheurs. Aussi :
  
 
 "Le livre qui nous est parvenu sous le nom d'Hénoch est un ouvrage composite dont la datation de chacune des parties est très incertaine. Cette compilation anonyme est rapportée à un personnage mystérieux, Hénoch père de Mathusalem (Genèse 5, 21-22), qui semble avoir été enlevé au ciel. Le judaïsme tardif lui a attribué de ce fait toutes sortes de révélations sur la constitution de l'univers et le sens de l'histoire. La deuxième section du livre 5 (27-72), connue sous le titre de "Paraboles", est la plus riche en notions nouvelles et la plus difficile à dater.
   Les paraboles mettent en scène un personnage eschatologique nommé «l'Elu de justice et de fidélité». Cet "Elu", appelé aussi «Fils d'homme» comme en Daniel 7, siège auprès de Dieu appelé «prince des jours» ou «Seigneur des esprits», et rend la justice à ses côtés. Cependant il ne représente plus symboliquement «le peuple des Saints du Très Haut» comme en Daniel 7 ; c'est une figure individuelle salvatrice, préexistante au monde. La fin des "Paraboles" nous réserve une surprise : c'est Hénoch lui-même qui, après être remonté vers le séjour de Dieu, reçoit le titre de «Fils d'homme» (71, 14). On peut voir là une manifestation de l'idée messianique. C'est à l'Elu qu'est promis l'empire universel : «Tout ce que tu as vu servira à l'autorité de Son Messie pour qu'il commande et exerce le pouvoir sur la terre» (52, 4)... (Op. cit.).

  

 
  Les commentateurs ont trouvé un rapprochement entre l'expression «Fils de l'homme» du livre de Enoch[5] et «Fils de l'homme»[6] dans les Evangiles. Toutefois, il faut remarquer, nous dit-on, que l'expression du livre d'Enoch est non pas «Fils de l'homme», mais «fils d'homme», ce qui tend à supprimer la portée messianique et divine du Christ. Voilà qui risque de mettre l'argumentation évangélique à bas. Secundo : Cet "Elu" est une figure salvatrice, préexistante au monde. Ce qui correspond à la description du Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !). Lequel était déjà élu Prophète avant même la création d'Adam (sur eux la Paix !). Il est Le messie, le Prophète annoncé depuis Adam, mentionné dans les Ecritures, et enfin le Prophète attendu des nations, le Prophète des pauvres, des pécheurs. Ce qui ne saurait être pour le Messie tant attendu par les gens de la Torah ou le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !). Lequel n'est pas "fils d'homme", car il n'a pas de père biologique ni un père d'une essence divine. Il fut créé par Sa parole : "Sois" et il fut (Coran III 59). Il n'est pas, et contrairement à l'idée reçue, consubstantiel, co-créateur, co-éternel avec son Seigneur. Il est un humain, un prophète de son Seigneur, un simple mortel. Il est une substance certes, son Seigneur par contre une essence, non jamais une substance qui est le propre des choses créées par Lui. Ne pas confondre ! Troisièmement : Cet "Élu" futur (au futur) à un rôle primordial à jouer dans l'histoire de l'humanité : "C'est à l'Elu qu'est promis l'empire universel : «Tout ce que tu as vu servira à l'autorité de Son Messie pour qu'il commande et exerce le pouvoir sur la terre» (52, 4)." Voilà qui risque de mettre à mal les croyances (enseignées depuis des siècles) du monde de la Bible (toranique + évangélique). L'idée d'"empire universel" ne passe pas, ni chez les gens de la Synagogue ni chez les gens de l'Evangile. Les gens de la Synagogue ne voient-ils pas cet "empire universel", leur revenir de droit (et dans leur prétention), avec l'arrivée du Messie (lequel sera, selon les Savants, le Faux-Messie lui-même) ? Selon les rabbanim, cet "empire universel" ne saurait leur échapper ! Enfin ce futur "Élu" est difficile à accepter et à situer dans l'histoire sainte des gens de la Synagogue et de la Torah, car il est loin, bien loin, de leur Histoire sainte. Le judaïsme n'existant pas encore comme religion, de même Jacob et ses descendants. Les gens de l'Evangile, pour certains, voient aussi cet "empire universel" mais, pour la plupart, avec le 'retour glorieux' du Christ ! La seconde parousie, soit vers la fin du monde, lequel 'retour' sera aussi annonciateur d'un jugement, le 'Christ' venant alors pour 'juger' les vivants et les morts...! Pour d'autres Eglises (T.J.), pour vivre avec quelques élus, et voir la Terre se transformer en un paradis terrestre. (à suivre).

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée ! 


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] On a dit :
La vision des quatre animaux et du règne des saints. Ce chapitre est le premier de la partie prophétique, mais il est encore écrit en araméen, et pourrait être aussi considéré comme formant la conclusion de tout le groupe des chapitres 1 à 6. Il est en tout cas le pendant du chapitre 2, et presque tous les commentateurs sont d'accord pour reconnaître que les quatre bêtes correspondent aux quatre parties de la statue et doivent être interprétées de la même manière. Mais si l'objet des deux visions est le même, le point de vue auquel il est contemplé diffère. La puissance terrestre, qui dans la première vision apparaît sous la forme d'une statue splendide, est représentée dans la seconde comme une succession de bêtes féroces ; et d'autre part le règne de Dieu, qui avait été contemplé là en quelque sorte du dehors sous l'image de la petite pierre, est maintenant envisagé comme du dedans en la personne de ceux-là mêmes qui le composent, le fils d'homme et les saints. Des éléments nouveaux viennent aussi s'ajouter à la première révélation : la petite corne et le jugement. Ces différences s'expliquent toutes, si l'on tient compte du personnage qui reçoit la vision dans les deux cas. Au chapitre 2, c'est Nébucadnetsar, le chef de la première monarchie universelle, le plus brillant représentant de la puissance terrestre ; au chapitre 7, c'est Daniel, le prophète favorisé, membre lui-même du peuple des saints.
   Jusqu'à la fin du siècle dernier (XVII ième), on a été d'accord pour voir dans les quatre empires représentés par la statue et par les quatre bêtes les monarchies babylonienne, médo-perse, grecque et romaine, et cette interprétation est encore celle de plusieurs commentateurs modernes. Depuis lors, on a de plus en plus contesté que ce dernier empire puisse être représenté par les pieds de la statue et, par la quatrième bête. Partant de l'idée que le livre de Daniel est l'œuvre d'un écrivain juif contemporain des Maccabées, et parlant des événements, non pas en prophète, mais en historien, un grand nombre d'exégètes ont cherché à démontrer qu'il faut appliquer l'emblème des quatre bêtes aux empires qui se sont succédé jusqu'à l'époque où vivait l'auteur, ainsi depuis Nébucadnetsar jusqu'à Antiochus Epiphane seulement. D'autres, se fondant sur l'identité prétendue du symbole des deux petites cornes, dans les chapitres 7 et 8, sont arrivés au même résultat sur une autre voie. Les explications proposées sont du reste loin de s'accorder entre elles, ainsi que le lecteur pourra s'en convaincre en parcourant le tableau suivant. (levangile.com)

[6] Entendre : de l'Histoire sainte des Fils d'Israël et des Judaïsés seulement. Les deux Décrets divins, dans la Torah (originelle), ne concernaient qu'eux-mêmes (Coran XVII 2-8). Ne pas confondre ! Il semble ici que le rabbin mette en sourdine partie de leur Histoire pour élargir un débat qui n'a pas lieu d'être. Daniel va nous entretenir de l'avenir de son peuple et de sa déchéance progressive, pour tomber enfin sous la colère divine.
[7] Normal et logique. Après la destruction du second Temple, les Fils d'Israël et les Judaïsés perdront leur Etat, leur Temple et connaîtront l'humiliation par l'exil. 
[8] Etonnant de passer d'un état à un autre aussi vite ! La destruction du premier Temple semble occulter, oublier, mis à l'index ! Pourquoi cette rapidité soudaine de la part des rabbanim ?
[9] Eh oui ! Reste à savoir lequel ? Car il bien évident que la version toranique n'a rien à voir avec celle des gens de l'Evangile, et inversement. Qui est ce personnage renversant les royaumes ?
[10] Il devra s'agir de deux puissances : 1) l'empire perse, l'empire des Mages ou gens du Dualisme ; 2) l'empire gréco-romain-byzantin. Lequel empire connaîtra sa décadence du temps d'Héraclius.
[11] Les rabbanim, gens subjugués par le pouvoir en dehors de celui du Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha (Coran IX 31), ont opté, depuis Salomon (sur lui la Paix !) (depuis des siècles et des siècles), pour un pouvoir en deux parties distinctes : le spirituel réservé aux Prophètes, Dignitaires religieux, etc., et le temporel réservé strictement et exclusivement aux hommes politiques (selon le jargon biblique) dont eux-mêmes (exception).
   S'ils reconnaissent volontiers que Joseph (sur lui la Paix !) occupait un poste important en terre d'Egypte (pour certains biblistes : vice-roi) ; ils ne peuvent admettre que leurs Prophètes gravissent un à un les plus hautes marches de l'Etat ! Et à eux d'insister, de rabâcher (à qui veut bien les entendre) que des personnages de leur Histoire sainte comme David et Salomon étaient bien leurs rois, non jamais des rois-prophètes ! De plus, pour les gens de la Synagogue, Salomon était un fin magicien et à lui un ouvrage tout aussi célèbre : Les Clavicules de Salomon ! Mais à leur Seigneur de répondre par Sa révélation à ces allégations mensongères et fallacieuses (Coran II 102). Et au Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, de rappeler aussi qu'ils sont plutôt eux, les gens qui ont donné foi à la Magie. Et qui dit Magie dit nécessairement soif du pouvoir à l'instar de Pharaon. A l'instar des gens du Dualisme (gens et sectes occultes, loges, etc.).
   En terres d'Europe, l'émancipation du monde toranique a permis d'inculquer ces croyances, peu à peu, aux gens de l'Evangile et à leurs dirigeants. Et à eux d'être séduits par leurs argumentations et de se laisser convaincre ! Ne verra-t-on pas la religion d'alors, régnante, des gens de l'Evangile réduite à un mouchoir de poche ? Des royaumes renversés ? Des rois réduits à un simple rôle de gratte papier ? Des gens bannis, humiliés, torturés, assassinés, jetés en pâture aux chiens ? Des Dignitaires religieux jetés aux oubliettes, confinés dans leurs Temples ou Eglises ? Interdits à tout débat de société, à toutes responsabilités, à tout regard sur les affaires de l'Etat et de ses dirigeants ? En l'Hexagone qu'à fait la (prétendue) révolution (salvatrice) de 1789 ? N'est-ce pas de donner tout pouvoir aux gens de l'Athéisme et de la Mécréance confinés dans le Partissisme (régime des partis) sur les Croyants en l'Evangile ? Qu'on relise l'Histoire de 1789 et ses retombées !   
 
   L'émancipation du monde toranique, note l'observateur, va permettre à celui-ci d'accéder aux plus hautes charges de l'Etat en terres d'Europe et d'ailleurs, et d'avoir ainsi leur mot à dire, d'avoir un pied à terre et une représentativité reconnue... Mais si le monde de l'ici-bas a été ouvert en grand aux gens de la Synagogue et de la Torah, qu'en est-il du monde de l'Au-delà ? Leur a-t-il été aussi ouvert en grand ? Non, disent les Savants ! Et au temps du Messie (sur lui la Paix !), à lui de leur rappeler que l'amour de l'ici-bas et l'amour de l'Au-delà ne peuvent cohabiter dans un même cœur... Aussi, l'amour de l'ici-bas les perdra-t-il dans l'Au-delà !
   Propos désabusés du monde toranique : « L'année 1789 est une nouvelle Pâques, la révolution française a un caractère hébraïque très prononcé. » (Archives israélites, 6 juillet 1889).
   « La révolution avec son égalité et sa fraternité est l'étoile d'Israël. » (L'univers israélite, 5 septembre 1867).
   « Un messianisme des temps nouveaux va surgir, la Jérusalem d'un nouvel ordre, sainte fondation entre l'Orient et l'Occident, doit se substituer au double empire des papes et des empereurs. Je ne cache pas qu'au cours des années, je n'aie jamais consacré ma pensée qu'à cette seule et unique œuvre. A peine a-t-elle commencé son œuvre que l'influence de l'Alliance Israélite Universelle s'est faite sentir au loin. Elle ne se restreint pas seulement à notre culte, elle veut pénétrer dans toutes les religions comme elle a pénétré dans tous les pays.
   Les nationalités doivent disparaître, les religions doivent être supprimées
   Israël, lui ne doit pas disparaître car ce petit peuple est l'élu de Dieu.
   Dans tous les pays nous devons mettre les Juifs isolés en relation avec les autorités pour qu'à la première nouvelle d'une attaque nous puissions nous lever comme un seul homme. Nos voix désirent se faire entendre dans les cabinets des ministres, jusqu'aux oreilles des princes et adviennent que pourra. Tant pis si nous devons faire usage de lois de force incompatibles avec les progrès de l'heure, nous nous joindrons alors à tous les protestataires. On adjure de pardonner le passé, le moment est là où se crée sur des fondations inébranlables une alliance immortelle. » (Adolphe Crémieux. Les archives israélites, cahier n° 25, 1861.)
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !
   "Les nationalités doivent disparaître, les religions doivent être supprimées" Que se rassure le monde de la Synagogue et de la Torah, la Religion divine : la Soumission ne disparaîtra pas de la surface du globe. Quant aux gens de la Bible (toranique + évangélique), ils auront, avant la fin des temps, droit à une dernière rencontre avec le sceau des Prophètes d'Israël, le Messie fils de Marie (sur eux la Paix !). Nul doute à avoir ! Puis, ce sera la fin, leur fin... Telle est la Prophétie ! N'en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux opposants et adversaires de la Religion divine : la Soumission !


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
04/11/09.

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