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Le Prophète de l'Islam dans la Bible |
Selon les Textes bibliques. |
La description de Mohammad
selon les Écritures bibliques
Au
nom de DIEU, Hachem, Allaha,
Le TOUT-MISÉRICORDIEUX, le TRÈS-MISÉRICORDIEUX !
Louange à Allah, Seigneur
des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous
ceux qui suivent Sa guidée !
Le Sauveur ou le Libérateur des hommes et de l’Humanité.
Pour les gens de la Thora, c’est le futur Messie. Pour les gens de l’Evangile aucun doute, c’est le Messie fils de Marie[1]. Pour nous, c’est le Sceau de la Prophétie.
Dans l'Ouvrage de Mouslim, et selon une parole rapportée de Ayad fils de Himar, au messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) de dire :
"A Dieu de regarder la terre et d'en abhorrer ses (habitants) arabes et ses (habitants) étrangers, sauf un [petit] reste des gens de la Bible (soit des Fils d'Israël). Il dit : "Certes, Je t'ai envoyé (ô Mohammad) pour t'éprouver et éprouver. J'ai fait descendre sur toi un Livre (divin) que l'eau ne lavera pas, tu le liras endormi et éveillé"[2].
Ce qui signifie en clair que le Seigneur des mondes n’a nullement besoin de « descendre » Lui-même sur terre pour ramener Ses créatures et l’ensemble de Sa création à Lui. Et surtout en envoyant Son sceau, il apparaîtra alors aux yeux des nations comme leur sauveur[3] et leur libérateur par excellence. Naguère, les gens de la Bible attendaient avec intérêt sa venue et un surtout un Livre nouveau de la part de Dieu. Et au Seigneur des mondes de révéler à Son sceau (sur lui Prière et Paix !) à cet effet :
"Au nom d'Allah, le Tout-Miséricordieux,
le Très-Miséricordieux !
Alif, Lâm, Mîm.
Ceci est le Livre..."
(Coran II. 1-2).
Querelles des mots. Quand les gens de la Bible se permettent d'en changer le sens.
Selon les commentateurs coraniques :
« Ils [les gens de la Thora] détournent les termes [de la Thora] de leurs
significations » (Coran V 13).
A leur Créateur de leur dire ceci
: Nous avons endurci le cœur de ces Fils d’Israël qui ont rompu leurs engagements
avec Nous[4], de telle
sorte que leur cœur devînt impénétrable au moindre bien et que l’assistance
divine en fût retirée ; c’est ainsi qu’ils perdirent la foi et cessèrent
d’être bien guidés, ce qui les amena à altérer[5]
la Parole que leur Seigneur avait révélée à Moïse, c’est-à-dire la Thora, à
en modifier les termes et à l’écrire sous une forme autre que celle sous laquelle
elle avait été révélée tout en affirmant aux ignorants que c’était là la Parole
que Dieu avait fait descendre sur Son prophète Moïse (sur lui la Paix !).
A l’époque du prophète Mohammad (sur
lui Prière et Paix !), le Seigneur des mondes comptera la communauté juive
d’Arabie au nombre des contemporains de Moïse (sur lui la Paix !) qu’Il
a décrits en premier lieu et qui rompirent les engagements qu’Il prit avec eux
dans la Thora, car ces Juifs qui refusaient de reconnaître le Prophète, non
seulement étaient descendants de ces gens-là, mais suivaient aussi la même voie
qu’eux pour ce qui est du mensonge envers Dieu[6].
Ce, ceci, cela. Sens. La langue arabe et la langue hébraïque.
A Jacob ben Isaac d’écrire dans son commentaire sur la Thora : Mais même après cela (Lév. 26:44). Bien qu’Israël soit en exil, il gardera la Thorah appelée « cette Thora[7]. » Le Saint béni, soit-Il, se montrera miséricordieux afin que les Juifs puissent étudier la Thorah ; les nations ne pourront l’en empêcher. Le Midrach dit dit : que restera-t-il au peuple d’Israël lorsqu’il aura tout perdu ? La Torah qui suffit pour la protéger de l’exil.
Autre verset : Voici comment Aaron entrera dans le Saint avec ceci (Lév. 16 :3). Le mot « avec ceci » (bezot) dont la valeur numérale[8] est quatre cent dix, nous apprend que le Temple restera érigé quatre cent dix ans. C’est également une allusion au fait qu’Aaron pénétrait dans le sanctuaire avec des nombreux mérites et les bonnes actions qu’il avait accomplies car le mot « avec ceci » (bezot) se rapporte aux mérites de la Torah appelée « cette Torah » (vezot hatorah)[9] ainsi qu’aux bienfaits de la circoncision qui se nomme « cette circoncision » (zot b’riti)[10] et aux commandements du Chabbat dénommé « ce Chabbat », comme le dit le verset : « Heureux l’homme qui fait cela, le fils de l’homme qui s’y attache[11]. » D’autres commandements sont désignés de la même façon par le mot « zot ». Aaron se rendait dans le Temple avec tous ses mérites ; il était protégé et ressortait en paix du sanctuaire[12]. (Op. cit.).
A.D Grad d’écrire dans « Les
clefs secrètes d’Israël » : …Quant au seul mot hébreu du
verset de Jérémie, le mot final isolé Elleh
(Cela), que les traducteurs perplexes ont l’habitude de laisser de côté parce
qu’ils n’en comprennent pas l’insolite précense, il n’échappe pas, par contre,
à la sagacité du rédacteur du Zohar.
« L’Ecriture ajoute : « Cela ».
Cela : le bannissement de ces deux chefs s’opérera par Cela
(Ellah), au nom de qui les Cieux
et la terre furent créés…
C’est pourquoi ce verset biblique a été rédigé en langue chaldéïque,
afin que les « anges supérieurs » ne se méprisent sur le mot Elohîm
et ne crussent que ce mot les désignât. Car ils n’auraient pas manqué, dans
ce cas, de requérir contre les humains.
C’est pourquoi également le mot Elleh
(Cela) est écrit en langue hébraïque, parce qu’il
désigne le Nom sacré, qui
ne peut pas se traduire en langue chaldaïque (s’écrivant identiquement
dans toutes les langues). (Op. cit.).
Avec toutes ces remarques linguistiques, venons-en maintenant au Coran. Livre divin révélé en langue arabe. Nous y lisons :
Ceci est le Livre..."[13] (Coran II. 1-2).
Concernant ce verset coranique,
les commentateurs de souligner :
1°) que le Seigneur des mondes, Dieu[14]
(exalté soit-Il !) avait bel et bien promis à Son prophète, Mohammad (sur lui
Prière et Paix !) ; "qu'Il descendrait sur lui un
Livre que l'eau n'effacerait pas." sous-entendu : un Livre qui resterait
intact et que nulle personne au monde ne pourrait, par la suite, soit modifier,
soit trafiquer, soit changer. (Coran. XV 9).
En clair, ce Livre
(soit ici le Coran) ne subira en aucun cas le même sort que les gens de la Bible
réservèrent (ou firent subir) à l’ensemble de leurs Écritures : la Bible.
2°) On a dit aussi que ce démonstratif
s'adressait ici à ce qui se trouverait naguère dans la Thora et l'Evangile,
à savoir :
"Alif-Lâm-Mîm[15] : nom donné au Coran. Sous-entendu : "Ce Coran, (ce Coran-là), celui-là est le Livre décrit dans la Thora et l'Evangile. Soit: "la Thora et l'Evangile témoignent (tous deux) de sa véracité... " (Comparer : Coran VII. 157)
3) autre sens possible : Dieu le Très-Haut avait promis aux gens de la Bible qu'Il descendrait un jour sur le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) un Livre. "Celui-là", "Ce...là" ou "Ce" s'adresserait donc ici à cette "Promesse divine" formulée[16] naguère aux gens de la Bible.
Moubarrad a dit : "Ce Coran, celui-là
est le Livre par lequel vous cherchiez (ô gens de la Bible) la victoire sur
les mécréants."
"Et quand leur vint d'Allah (aux
gens de la Thora, de Khaïbar) un Livre (le Coran) confirmatif de ce qu'ils avaient
avec eux (la Bible), alors qu'auparavant ils cherchaient la victoire sur (les
gens) mécréants (d'entre les arabes associateurs), quand donc leur vint cela
même qu'ils reconnaissaient, ils le mécrurent. Eh bien, malédiction d'Allah
sur (les gens) mécréants." (Coran. II. 89).
Le fils d'Abbas (que Dieu les agrées
!) a dit : "Les juifs de Khaïbar combattaient [les gens de la tribu arabe]
de Ghatafane [à Médine]. Lorsqu'ils se rencontrèrent, les juifs les mirent en
déroute. [Ceux-ci] se protégeaient [d'eux] par cette invocation : "Certes,
nous Te demandons par la vérité du prophète illettré[17]
dont Tu nous a promis que Tu ferais sortir à la fin des temps ; que Tu nous
donne la victoire sur eux."
Il a dit: " S'ils se rencontraient,
ils (les juifs) faisaient cette invocation et triomphaient (ainsi) sur les Ghatafanes.
Lorsque fut envoyé le prophète (sur lui Prière et Paix !), ils (le) mécrurent.
C'est alors que Dieu le Très-Haut révéla (ce verset).
Conclusion : le vocable hébreu « zot » à une place importante auprès des grammairiens hébreux. Il ne doit pas leur faire oublier sa valeur maintenant coranique. Les mérites de la Thora ne doivent pas nous faire oublier maintenant les mérites du Coran. Et celui qui s’y attache, le pratique, le respecte, le lit régulièrement, en tire de grands bienfaits, en ressort grandit et surtout avec la paix. De plus, le Coran abolit la plupart des lois bibliques. Lois rigides[18]. Il bannit celui qui le rejette. Si les Fils d’Israël, les Judaïsés recherchaient la victoire sur les mécréants (suite aux problèmes où ils furent régulièrement confrontés : bannissements, expulsions, haine des gens, souffrances en tout genre, etc.) ; il est ce Livre qui le leur permettra, les guidera, les sauvera et leur permettra de retrouver leur dignité. Mais pour cela, il faut tenir sa promesse. Le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes a tenu la sienne. A eux de tenir la leur. Dans le cas contraire, leurs souffrances seront loin d’être terminées. Elles risquent mêmes d’être perpétuelles… En clair, pas de solutions à leurs problèmes qu’après leur conversion.
Les gens de l’Evangile.
L’Evangile était destiné, en tout premier
lieu, aux Fils d’Israël. Ce sont les Iduméens[19]
[les Fils d’Esaü] qui le feront connaître aux nations du bassin méditerranéen.
A eux aussi, le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes a pris, naguère, un
engagement qu’ils ont oublié (Coran V 14).
Et à travers ce verset, Dieu veut leur
dire entre autre : Nous avons aussi pris l’engagement des Nazaréniens[20]
à Nous obéir, à reconnaître que Nos envoyés sont véridiques et à les suivre.
Or ils ont suivi en ce domaine la même voie que ceux des Juifs qui se sont égarés :
ils ont modifié leur religion, rompu les pactes et abandonné une part de ce
à quoi ils étaient tenus[21].
« De
ce fait avons-nous suscité entre eux l’hostilité[22]
et la haine » en les laissant tomber sous l’emprise de leurs
passions, ce qui les amena à diverger les uns des autres. (à
suivre).
Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !
[1]
Et pour certains d’entre eux, c’est Dieu fait homme. C’est-à-dire l’Homme-Dieu,
c’est le Messie !
[2] Bon nombre d’exégètes
bibliques considèrent que les récits coraniques ou de notre Tradition sont
irrecevables.
[3] On a dit : Sauveur,
mot syriaque qui signifie sage, réfléchi,
qui distingue le bien et le mal. Tout cela s’adresse au Sceau
de la Prophétie, le Paraclet de l’Évangile. Ce qui signifierait que les grammairiens
de l’époque délaissèrent les différents sens de ce mot pour rendre un sens
plus adapté aux religions helléniques. En effet, « dans les religions
helléniques le nom Sôter (Sauveur)
désignait un dieu secourable et guérisseur, plus souvent un dieu qui accordait
une vie nouvelle aux adeptes de son culte. Le titre était très usité dans
les formules liturgiques du culte impérial de Rome (Italie) et d’Auguste comme
dans les protocoles officiels et la titulaire. Bien que s. Paul n’emploie
le mot que rarement en dehors des épîtres à Timothée et à Tite (quatre fois),
l’idée est paulienne : pour lui : Jésus est Sôter, et il l’est au même titre
que Dieu (Ph. 3 20 ; Eph. 5 23). Le même qualitatif se retrouve cinq fois
dans les épîtres de s. Pierre ». (A. Tricot).
[4] Dans le Coran, au
Seigneur des mondes de révéler à l’encontre des Judaïsés : « Tenez l’engagement
que vous avez pris (naguère) avec Moi, Je tiendrai l’engagement que J’ai pris
avec vous et c’est Moi que vous devez redouter ». (Coran II 40).
Selon le fils d’Abbas : « Acquittez-vous de l’obéissance
que Je vous ai ordonné et gardez-vous de la désobéissance que Je vous ai interdite,
à l’égard du Prophète [Mohammad] et d’autres prophètes ; Je tiendrai Mon engagement
à votre égard, c’est-à-dire Je serai satisfait de vous et vous ferai entrer
au Paradis ».
De même : « « et c’est Moi que vous devez redoutez »
c’est-à-dire : « redoutez que Je ne fasse descendre sur vous des châtiments
comparables à ceux que J’ai fait descendre sur certains de vos ancêtres :
les métamorphoses et d’autres châtiments que vous connaissez ».
En clair, c’est comme si le Seigneur des mondes leur disait :
c’est Moi que vous devez redouter et craindre ô vous, ceux d’entre les Fils
d’Israël, qui avez négligé l’engagement pris avec Moi et qui déclarez mensonger
Mon prophète alors que J’avais conclu une Alliance avec vous, par les Livres
que Je vous ai révélés par l’intermédiaire de Mes prophètes ; cette Alliance
impliquait que vous crussiez en ce prophète et que vous le suiviez. Sinon,
si vous ne vous repentez pas et si vous ne revenez pas vers Moi en suivant
ce prophète et en reconnaissant la Vérité de ce que J’ai fait descendre vers
lui, J’abattrai sur vous un châtiment comparable à celui infligé aux hommes
qui vous ont précédés et qui ont refusé Mon ordre et traité Mes envoyés de
menteurs.
[5] Rabî fils de Anas
a dit : « Des gens savants m’ont rapporté que les Fils d’Israël avaient
dit à Mochè : « O Mochè ! Quelque chose s’interpose entre nous et la
vison de Dieu. Demande Lui de nous faire entendre Sa parole lorsqu’Il te parlera ».
Mochè demanda cela à son Seigneur qui lui dit : « Soit !
Ordonne-leur de se purifier, de purifier leurs vêtements et de jeûner ».
C’est ce qu’ils firent. Mochè partit ensuite avec eux jusqu’au
Mont Sinaï. Lorsque la Nuée les recouvrit, Mochè leur ordonna des ordres et
ils se prosternèrent. Le Seigneur leur parla et ils entendirent clairement
les ordres et les interdits [qu’Il formulait] de sorte qu’ils purent comprendre
tout ce qu’ils avaient entendu.
Mais lorsqu’ils revinrent parmi le peuple, certains d’entre eux
altérèrent ce qu’ils avaient entendu, et quand Mochè disait au peuple : «votre
Seigneur vous ordonne telle chose », ce groupe disait autre chose, totalement
différemment de ce que Dieu avait ordonné ».
On a dit que ceux qui vinrent avec Mochè sur le Mont Sinaï était
au nombre de 70. Ce sont eux qui changèrent par la suite la parole divine.
Et Dieu est plus Savant !
On a dit : Tout cela se trouve
confirmé par un aveu des Hébreux eux-mêmes qui, en souvenir de la Version
des Septante observaient solennellement un jeûne annuel d’un jour le 8 du
mois de tepet (le 18 décembre) en effet à l’époque où la Version avait paru,
le monde entier s’était trouvé plongé dans les ténèbres
durant trois jours ; c’est ce que les livres rabbiniques observent,
selon Casauban dans ses « Esercitazioni sopra gli Annale del Baranio »
; Bruxtorf dans sa « Sinagoga giudaica » et Hottinger dans son « Tesoro
fi lologica ». Et les Juifs de Grèce ou « hellénistes » parmi
lesquels se trouvait Aristée, considéré comme le chef de cette version, attribuant
à cette dernière une autorité divine, s’attirèrent une haine mortelle des
juifs de Jérusalem. (La science nouvelle. J.B. Vica).
[6] Sur ce procédé rhétorique :
Coran II 91 ; III 21-2 et III 181-2 + coms.
[7] Et en note :
Zot ha
torah, voir Lév. 7 : 37,
14-54, Nom. 19/14. Zot, en hébreu,
hadza ou hadzihi,
en arabe. L’hébreu comme l’arabe sont des langues sœurs. Bon nombre de mots
se ressemblent.
[8] Même chose en arabe.
[9] Deut. 4 :44.
[10] Gen. 17 :10.
[11] Is. 56 :2
« Qui fait cela » se dit yaaseh zot.
[12] Lév.
R. 21. 10.
[13] Selon les grammairiens,
commentateurs et traducteurs : Les mots “dhâka–l–kitâb” peuvent avoir le sens
de : “ce livre-là” ou “cela est le livre”. De même, les mots “dhâka–l–kitâb”
peuvent avoir le sens de “ce livre-ci” ou “ceci est le livre”. Ces mots peuvent
donc être adjectifs ou pronoms démonstratifs et, dans le contexte, ils ont
les deux sens simultanément, suivant le point de vue auquel on se place.
[14] soit : ïl – ou
El – ou ïlohîm - Elohîm, pluriel de respect, de révérence pour le monde de
la Thora, le Père (un des Noms divins dans les langues anciennes) – ou le
Seigneur, pour le monde de l'Évangile.
[15] Selon ‘Abdour
Razzâq Qachâni ces trois lettres font allusion respectivement au Nom Allâh,
dont l’initial est un alif, au nom Djibrîl (Gabriel), dont la finale est un
lâm et au nom de Mohammad dont l’initiale est un mîm.
Interprétée ainsi, ces trois lettres correspondent à l’ensemble
du processus de la Révélation du Livre envisagée d’abord du point de vue de
son origine (Parole d’Allâh), puis de son transmetteur (l’Ange Gabriel) et
enfin de son réceptable (le Prophète).
[16] Et tenue.
[17] Mohammad, fils
d’Abd Allah. Il était illettré afin que l’on ne dise pas de lui que l’ensemble
de son enseignement venait d’un rabbin ou d’un moine (ou d’un prêtre, etc.).
Soit de Dignitaires religieux bibliques. Cela ne signifie nullement qu’il
ne connaît pas propre langue et qu’il n’était pas cultivé.
[18] Commentant la
parole biblique Deutéronome 3
9 (Prends garde... pour ne pas oublier. ) : Elie Munk d’écrire : Il [Dieu]
a démontré par-là que la Parole adressée à Moïse était divine et ne pouvait
être abrogée par aucun autre prophète...
Dans « Les
clefs secrètes d’Israël », A.D. Grad d’écrire : …Châmayîn,
les « cieux », ont été créés à partir du feu (Is. 66 1). « Ha-Châmayîn
est mon trône, dit l’Eternel », et ce Trône, nous a affirmé le livre
de Daniel, est de feu.
Le Nom divin : Et de poursuivre : Or, la structure
du mot châmayîm [en arabe, as-samawât]
ne nous éclaire pas seulement sur la combinaison des deux éléments, Esch
et Mayîm, le feu et l’eau. Elle
nous livre un secret aussi essentiel, et qui concerne rien moins que l’Identité
du Créateur.
En effet, ce mot de quatrre lettres ne se lit pas seulement Esch
et Mayîm. Les deux lettres centrales
se lisent Mî, et les deux autres
lettres : Chem.
Mî, nous le savons,
c’est Qui. (Qui a créé cela).
Chem veut dire :
« Nom ».
C’est le nom par excellence.
Châmayîm, ou le
Trône de Feu.
Chamayîm, ou le
Nom de Mî.
Qui
est bien le Créateur du Tout, du Feu et des Eaux. Qui, dont le le Nom
est Mî est Lui-même le Feu des
feux, le « feu dévorant ». D’où la nature incontestable fuégienne
de Son Alliance. C’est ce que nous révèle le déchiffrement du premier verset
de la Loi.
Le Feu a pour symbole un triangle dont la pointe est dirigée
vers le haut, comme la flamme qui s’élève.
L’Eau a pour symbole un triangle dont la pointe est dirigée vers
le bas, comme la goutte qui tombe.
Les deux triangles entrelacés, le Feu et l’Eau unis, représentent
donc Châmayîm.
Châmayîm,
ou le Nom par excellence.
Châmayîm, ou l’Etoile
de David. (Op. cit. Edit.
R. Laffont.).
Selon Jacques Grunewald dans son ouvrage, « Chalom
Jésus ! » (Note) : le sage remplace le prophète : « Avec
la destruction du premier Temple, la prophétie a été enlevée aux prophètes
pour être offerte aux sages », disait Rabbi Avidimi de Haïfa (Baba 12a
et b). Une autre opinion (Yoma 21b) affirme que « l’Esprit saint »
était absent du deuxième Temple. Dans cette perspective, la passation des
pouvoirs, ou plutôt des derniers prophètes aux sages de la Grande Assemblée,
est pleine et entière. Les Cohanim
y seront présents eux aussi, mais leur influence diminue au fur à mesure que
les rabbins l’emportent sur l’école sacerdotale déjà discréditée à l’époque
de Malachie et dont les chefs vont être nommés par Hérode puis par Rome. Cette
évolution est irrémédiable. En témoignage notamment une Baraïta (Yoma 71b)
où l’on voit que même à Yom Kippour, seul jour où le rôle du grand prêtre
était vraiment déterminant, la foule présente sur le mont du Temple accorda
son attention et sa sympathie à Chemaya et Abtalyion, deux sages précédant
l’époque des tanaïm, au détriment du grand prêtre qu’elle avait suivi jusque-là.
(Op. cit.
Edit. Albin Michel. p.196-7).
De même : Quant au deuxième principe, il montre clairement que
la Tora et son enseignement sont en phase de vulgarisation. Le temps des prophètes
est fini, comme va finir celui des prêtres, en charge autrefois de la législation
religieuse. Ces derniers auront pour mission d’appliquer le rituel sacerdotal
dans le Temple reconstruit, sans plus. Quant à la Loi, ou Tora, elle sera
interprétée par la Grande Assemblée, puis par le Sanhédrin ou les conseils
des Sages, maîtres ou rabbins qui en sont les héritiers. Ce sont eux, et personne
d’autre, qui vont tracer la voie royale sur laquelle Israël est tenu de progresser.
Il n’y a plus de prophètes, parce qu’on n’a plus besoin d’eux. Ni Israël ni
Dieu n’ont besoin de prophètes. (Op.
cit. p. 70).
La perte du Temple, et contrairement aux dires de Jacques Grunewald,
était compensée par la venue du Sceau de la Prophétie. Sa communauté allait
d’ailleurs re-construire ce dernier, non à sa grandeur nature. Ce que les
gens de l’Evangile d’Europe ne permettront jamais. Pire ! ils firent
de ce Lieu saint, un lieu de détritus, un lieu où Son Nom serait effacé
à jamais…
Reconnaître l’Identité du Créateur, Son Nom par excellence, doit
nous pousser à aller de l’avant. Car Sa ruse est prompte. Car à Lui de répondre
dans Sa parole : « A Dieu appartient la Royauté des Cieux et de la terre »
(Coran II 107). Selon Tabari : Il s’agit ici de la Royauté (moulk) comparable à l’autorité du sultan. Quant au Royaume
(mamlaka), il est en deçà de
la Royauté [dans la hiérarchie des réalités].
Dieu veut dire ceci à Son prophète : Ne sais-tu pas que Je possède
la Royaume (moulk) et l’Autorité
(sultân) sur les Cieux et la
terre, que Je décrète ce que Je veux pour l’un et l’autre comme pour tout
ce qui s’y trouve, J’y ordonne et J’y interdis ce que Je veux et par lesquels
Je juge les affaires de Mes serviteurs et J’en confirme ce que Je veux.
Ce verset comporte donc aussi une réfutation des affirmations
des Juifs qui prétendent nier que Dieu puisse « abroger » des statuts
énoncés dans la Thora et rejettent la fonction prophétique de Jésus et de
Mohammad (sur eux la Paix !) qui ont chacun fait connaître les modifications
que Dieu apporta aux statuts énoncés antérieurement.
Dieu les informe donc que la Royauté et l’Autorité sur les Cieux
et la terre Lui appartiennent, que les créatures relèvent de Son royaume,
que l’obéissance à Son égard consiste à écouter ce qu’Il révèle, et à obéir
à Ses ordres et à Ses interdits...
Et enfin : "Certes,
ce Coran raconte aux Fils d'Israël la plupart de ce en quoi ils divergent,
cependant qu'il est, pour les croyants, assurément,
guidée et miséricorde.
Ton Seigneur décidera parmi eux, par Son jugement, tandis qu'Il est Lui, le
puissant, le sage. (Coran XXVII 76-78).
D'ailleurs, à Aïcha (que Dieu l'agréée !), épouse du prophète
de dire :
"Un juif a habité la Mecque, il vivait de commerce à Mina
(lieu proche de la Mecque). Quand arriva la nuit ou naquit le messager de
Dieu (sur lui Prière et Paix !), il dit à l'une d'entre des réunions des (arabes)
quoraïchites : "Y a-t-il eu chez vous une naissance cette nuit ?"
Ils dirent : Non.
Il dit : Regardez, ô assemblée des quoraïches, et contrôlez ce
que je vous dis : cette nuit est né le prophète de cette nation : Ahmad. Entre
ces deux épaules se trouve une tache avec des poils.
Le peuple se leva de leur réunion et s'étonnèrent de ces propos.
Lorsqu'ils arrivèrent à leurs demeures, ils mentionnèrent cela à leurs familles.
Puis, ils dirent entre-eux : Cette nuit est né un enfant pour Abd Allah, fils
d'Abdel Moutallab, il l'a appelé : Mohammad.
Les juifs vinrent donc à sa demeure et dirent : Nous avons appris
qu'il y a eu une naissance.
Il dit : La nouvelle est ancienne ou nouvelle ?
Ils dirent : Nouvelle, et son nom est Ahmad.
Il dit : Venez avec nous auprès de lui.
Ils sortirent avec lui jusqu'à ce qu'ils entrèrent chez Aminah
(que Dieu l'agrée !). Elle le sortit, alors il vit la tache sur son dos. Le
juif s'évanouit, puis reprit son esprit. Ils lui dirent : Malheur à toi !
Qu'est-ce qui t'arrive ?
Il (leur) dit : La Prophétie est partie des Fils d'Israël, et
le Livre est sorti de leurs mains. Et ceci est écrit : qu'il
les tuerait et anéantirait leurs Docteurs. Les Arabes ont gagné par la
Prophétie [et seulement par Elle].
Etes-vous contents, ô assemblée des quoraïches ?
Par Dieu, ils domineront d'une domination, Sa nouvelle sortira
de l'Est et de l'Ouest."
[19] En la personne
de Paul, le pharisien. V. Bible. Actes.
[20] Nazarénien. Nazaréen…
Dans le Coran, on nomme ceux qui se réclament du Messie, fils de Marie, les
naçara. Jusqu’au VIème siècle
et plus, on retrouve ce vocable, cette appellation dans la bouche et sur les
lèvres de nombreuses personnes du monde évangélique. En Arabie, Asie... Par
la suite, les gens de l’Évangile, d’Europe, finiront par faire imposer de
nouveaux vocables à travers le monde évangélique : chrétien,
christianisme, etc. Notons au
passage que le vocable arabe, coranique : naçara,
ne peut être traduit par chrétiens.
Et quand bien même il s’agit des mêmes personnes. Naçara = Nazaréniens
= Auxiliaires, Secoureurs. Chrétien = qui appartient à l'une des sectes
issues de la prédication de Paul, puis du concile de Constantin 1er, Nicée
(325). Les traducteurs perplexes
ont l’habitude de laisser de côté parce qu’ils n’en comprennent pas le sens.
[21] Pourrait se comprendre
ainsi : « ils abandonnèrent une partie de ce à quoi ils devaient
se souvenir », ce qui pourrait correspondre à l’abandon de la réminiscence
de certains principes fondamentaux de la doctrine ou la cessation de la mise
en œuvre de certain rite essentiel. (V. Tabarî ; coms.). La seule chose
qu’on a mis en avant chez eux, semble être la « cène », le « mémorial »
ou dit-on encore le « dernier repas » du Messie. Nous savons tous
que le Messie fut élevé corps et âme, sain et sauf, dans le Paradis divin.
Et que c’est un homme individu qui mourra à sa place. Après cela que peut
signifier lors des offices, la « cène » ou le « mémoriel »
ou tout autre chose ?
[22] Selon Tabarî,
l’hostilité qui surgit entre les gens de l’Évangile et dont il est spécialement
question, est due aux dissensions entre les différentes sectes : Nestoriens,
Jacobites, Melkites, etc. De nos jours, l’hostilité entre les Églises demeurent.
Et le Pape du Vatican reste l’antéchrist par excellence. Bon nombre de gens
aimeraient voir la suppression du trône de saint Pierre, de ses successeurs…
Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant
omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
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