Au nom de DIEU,
Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !
Le fils de Zacharie est-il
Élie, sa réincarnation ? Le fils de Marie a-t-il raison d'assigner à Élie un rôle 'apocatastatique' ?
Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].
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Les gens de la Synagogue et de la Torah accordent une place de
choix à Élie le prophète et à son retour à la fin des temps.
On y croit dur comme fer, dit l'adage ! Le monde de l'Évangile
à une toute autre approche de ce personnage biblique. Mais les
évènements, les faits et gestes, les paroles, qu'on lui
attribue sont-ils authentiques ? Mythe ou réalité ? Là est
toute la question, note le Savant !
Le monde biblique à la recherche d’Élie le prophète. Doit-il revenir un jour parmi nous ? Doit-on attendre son retour ? Le fils de Zacharie une réincarnation d’Élie ? Précurseur de qui ?
Rappelons que, et à la lumière du Coran, le fils de Zacharie (sur lui la Paix !) est celui qui, en tant que prophète[5] du Très-Haut, ‘déblaie’, ‘prépare’ le chemin du Seigneur… En sorte, qu’il prépare (a préparé) la venue du fils de Marie (sur lui la Paix !) avec l’Évangile, enfin à lui de le confirmer (Coran III 39). C’est-à-dire, à lui de confirmer la ‘promesse divine’ que le fils de Marie avait bien été créé sans semence mâle, et donc sans père génétique, et sans ‘père divin’ surtout[6]. Une création miraculeuse dans le sein de Marie qui sera un signe pour les Fils d’Israël (Coran XXIII 50), et aussi et surtout une occasion de chute et de perdition pour eux et les Yéhudim, en premiers, les gens de l’Évangile en seconds. Reste une énigme insolvable et de taille pour le monde biblique : Jean le Baptiste (Jean-Baptiste) était-il Élie ? Pour certains, la question ne se pose pas. Pour d’autres, on doit la poser ! A l’instar d’Ernest Renan. Qu’on en juge :
"Ils firent part à Jésus de leur message : « Es-tu celui qui doit venir ? Devons-nous en attendre un autre ? » Jésus, qui dès lors n'hésitait plus guère sur son propre rôle de messie, leur énuméra les œuvres qui devaient caractériser la venue du royaume de Dieu, la guérison des malades, la bonne nouvelle du salut prochain annoncée aux pauvres. Il faisait toutes ces œuvres. « Heureux donc, ajouta-t-il, celui qui ne doutera pas de moi ! » On ignore si cette réponse trouva Jean-Baptiste vivant, ou dans quelle disposition elle mit l'austère ascète. Mourut-il consolé et sûr que celui qu'il avait annoncé vivait déjà, ou bien conserva-t-il des doutes sur la mission de Jésus ? Rien ne nous l'apprend. En voyant cependant son école se continuer assez longtemps encore parallèlement aux églises chrétiennes, on est porté à croire que, malgré sa considération pour Jésus, Jean ne l'envisagea pas comme devant réaliser les promesses divines. La mort vint du reste trancher ses perplexités. L'indomptable liberté du solitaire devait couronner sa carrière inquiète et tourmentée par la seule fin qui fût digne d'elle. (…)
Le prophète Malachie, dont l'opinion en ceci fut vivement relevée[7], avait annoncé avec beaucoup de force un précurseur du Messie, qui devait préparer les hommes au renouvellement final, un messager qui viendrait aplanir les voies devant l'élu de Dieu. Ce messager n'était autre que le prophète Élie, lequel, selon une croyance fort répandue, allait bientôt descendre du ciel, où il avait été enlevé, pour disposer les hommes par la pénitence au grand avènement et réconcilier Dieu avec son peuple[8]. Quelquefois, à Élie on associait, soit le patriarche Hénoch, auquel, depuis un ou deux siècles, on s'était pris à attribuer une haute sainteté[9], soit Jérémie[10], qu'on envisageait comme une sorte de génie protecteur du peuple, toujours occupé à prier pour lui devant le trône de Dieu[11]. Cette idée de deux anciens prophètes devant ressusciter pour servir de précurseurs au Messie se retrouve d'une manière si frappante dans la doctrine des Parsis qu'on est très porté à croire qu'elle venait de ce côté[12]. Quoi qu'il en soit, elle faisait, à l'époque de Jésus, partie intégrante des théories juives sur le Messie. Il était admis que l'apparition de « deux témoins fidèles » vêtus d'habits de pénitence, serait le préambule du grand drame qui allait se dérouler, à la stupéfaction de l'univers[13].
On comprend qu'avec ces idées, Jésus et ses disciples ne pouvaient hésiter sur la mission de Jean-Baptiste. Quand les scribes leur faisaient cette objection qu'il ne pouvait encore être question du Messie, puisque Élie n'était pas venu[14], ils répondaient qu'Élie était venu, que Jean était Élie ressuscité[15]. Par son genre de vie, par son opposition aux pouvoirs politiques établis, Jean rappelait en effet cette figure étrange de la vieille histoire d'Israël[16]. Jésus ne tarissait pas sur les mérites et l'excellence de son précurseur. Il disait que parmi les enfants des hommes il n'en, était pas né de plus grand. Il blâmait énergiquement les pharisiens et les docteurs de ne pas avoir accepté son baptême, et de ne pas s'être convertis à sa voix[17]. (Vie de Jésus par Ernest Renan).
Rappel. Le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) partira le premier. Il sera alors élevé, corps et âme, sans et sauf, dans le Paradis divin. Le fils de Zacharie, chez les commentateurs, sera mis à mort après lui. Et non avant comme voudrait nous le mentionner la Bible. Une différence de taille, note l’observateur. Devant le fils de Marie, le copiste veille à ce qu’il s’efface, soit mentionné qu’en quelques lignes ! Alors que son rôle est d’une importancecapitale dans l’Histoire sainte des Fils d’Israël. Sa mort, son assassinat, correspondra à la fin du Temple, la destruction d’un État en terre de Canaan. Le monde biblique minimise, temporise, feint d’ignorer, cache cet évènement important, primordial, surtout aux yeux des nations : sa cause exacte ! Ainsi, et avec Paul, c’est le fils de Marie qui prendra la premièreplace, sera mis en avant. Alors qu’il ne connut aucune Mort réelle ! Paul ses sbires et ses acolytes mettront donc en sourdine la Mort réelle de Zacharie et son fils (sur eux la Paix !), pour nous parler alors que d’une mort fictive : celle présumée du fils de Marie (Coran IV 157-159). Pourtant, le fils de Zacharie n’a-t-il pas vaincu la Mort en mourrant martyr ? Quant aux sectes se réclamant plus ou moins de lui, elles sont peu au sein du monde biblique. Le Druzisme, à notre époque, ne considère-t-il pas le fils de Zacharie comme l’un de leurs prophètes ? Vient lui rendre visite sur sa tombe à Damas ? Enfin, le fils de Zacharie était le précurseur de qui ? Du fils de Marie ou du Prophète attendu des Écritures ou une autre personne ? Une chose est sûre, et à la lumière des Écritures, en aucun cas du fils de Marie.
Le retour présumé d’Élie, le prophète, version toranique.
Un autre auteur d’écrire dans le même sens :
La venue du Messie constitue un dogme de foi pour les deux grandes religions rivales - la juive et la chrétienne. Il est notoire que le Christianisme, communauté de foi issue du tronc juif, s'est séparée de ce dernier, de façon radicale et - semble-t-il - irréversible, précisément à propos de l'avènement de ce Messie tant attendu.
Pour résumer, de façon très sommaire, les deux positions antagonistes en présence, disons que les Juifs attendent encore, à ce jour, un Messie que les Chrétiens affirment être déjà venu en la personne de Jésus, appelé, précisément, Christ, terme grec qui signifie "qui a reçu l'onction", oint, c'est-à-dire Messie.
On peut difficilement imaginer une divergence plus fondamentale, plus radicale et plus insoluble, à vue humaine, que celle qui divise les deux confessions rivales à propos, précisément, du même personnage unique, dont le rôle historico-religieux est si capital, que toute une conception de l'histoire, de la révélation, et même de l'existence humaine en général, en est marquée de façon indélébile.
On sait aussi que, parallèlement à la venue du Messie, et presque concomitant de celle-ci, est attendu l'avènement du Précurseur, Élie, dont le rôle traditionnellement admis est de préparer les voies du Messie.
Or, nous trouvons dans les évangiles synoptiques des affirmations nettes et tranchées en faveur d'une identification Jean le Baptiste = Élie. A première vue, une telle conception n'a rien qui puisse surprendre. On peut y voir une typologie - révélée ou rédactionnelle - où, à un Jésus-Messie, correspond un Jean le Baptiste-Elie, ne serait-ce que pour que cette geste apparaisse comme accomplissant la prophétie de Malachie (Ml 3,1.23-24).
Pourtant, les choses sont-elles aussi simples dans la réalité ? Et tout d'abord, est-il si sûr que Jésus lui-même et, après lui, la communauté chrétienne primitive, ont réellement considéré Jean le Baptiste comme étant l'Élie qui "doit venir" (Mt 11, 14 ; Mt 17, 11) ? (…)
b. Retour eschatologique d'Élie. Le texte essentiel et fondamental est, bien entendu, Ml 3,1.23-24 : "Voici que je vais envoyer mon messager pour qu'il fraye un chemin devant moi ( ... ) Voici que je vais vous envoyer Élie le prophète, avant que n'arrive le Jour de Y., grand et redoutable. Il ramènera le coeur des pères vers les fils et le coeur des fils vers les pères, de peur que je ne vienne frapper le pays d'anathème. [18]" (…)
Cette attente du retour d'Élie est partagée par la Tradition orale en de nombreux endroits ; on se contentera de citer un texte parmi d'autres : « Même si vos dispersés se trouvaient aux confins des cieux, la parole de Y. nous rassemblera de là, par l'intermédiaire d'Élie grand-prêtre[19], et de là il vous fera venir par l'intermédiaire du Messie »[20]. (…)"
Nous dirons : Selon Naïm fils de Hammâd : Il (le Faux-Messie) prétend à la seigneurie, il prétend arrêter le soleil dans sa course, le prophète Élisée - (et non Élie, selon cette version) - l'accompagne en mettant en garde les hommes contre lui..." Selon cette version, ce prophète sera alors avec les Croyants soumis, le fils de Marie (sur lui la Paix !). Alors que les gens de la Torah (de cette époque) seront, eux, avec le FAUX-MESSIE (qu’ils prendront comme le vrai, celui qu’ils attendaient). Deux versions assez contradictoires de ce qui attend le monde avenir...
Suite de l’auteur :
Portrait physique et moral de Jean le Baptiste
Dans cet essai, nous partirons des textes des Synoptiques et nous ne manquerons pas d'établir des comparaisons avec l'Ancien Testament, lorsqu'il s'en présentera.
a) La naissance de Jean le Baptiste est annoncée par un Ange, en ces termes: "... il sera grand devant le Seigneur, il ne boira ni vin ni boisson fermentée; il sera rempli d'Esprit Saint dès le sein de sa mère, et il ramènera de nombreux fils d'Israël au Seigneur leur Dieu. Il marchera devant lui, avec l'esprit et la puissance d'Élie, pour ramener le coeur des pères vers les enfants et les rebelles à la prudence des justes, préparant au Seigneur un peuple bien disposé.» (Lc 1, 15-17).
Dans ce texte, l'intention rédactionnelle est évidente et l'assimilation de Jean le Baptiste à Élie est clairement exprimée. Toutefois, il serait erroné de trop pousser la ressemblance. Tout d'abord, ici, Jean le Baptiste n'est pas Élie, et pour cause, puisque son père est Zacharie, et sa mère, Élisabeth. De plus, il est bien précisé que cet enfant marchera devant Dieu "avec l'esprit et la puissance d'Élie", et non en tant qu'Élie lui-même.
(…) Pour l'instant, contentons-nous de constater que paraît absolument étrangère aux rédacteurs de l'Évangile toute tentative rédactionnelle de 'plaquer' sur le visage de Jean le Baptiste les traits de l'Élie historique. Force est donc de chercher ailleurs et, pour ainsi dire, dans une autre dimension, le moteur secret ou l'idée-force qui a engendré cette typologie étrange: Élie = Jean le Baptiste. (Op. cit.).
Que signifie « Apocatastase » ? Et qui doit tout remettre en état, restituer l’ordre établi parmi les Prophètes à l’instar d’Elie ?
Sur ce sujet, l’auteur d’écrire :
"b. La notion d'«Apocatastase»
Le terme grec 'apokatastasis' ne figure qu'une fois (hapax) dans le Nouveau Testament, et pas du tout dans la version grecque de l'AT, dite des Septante ; par contre, le verbe 'apokathistanai' est largement attesté dans les deux Testaments.
Le sens habituel de ce terme grec est : 'remettre en état', ou, plus exactement, 'ramener une chose ou un événement à son état primitif', 'restituer', rétablir comme auparavant[21]. L'utilisation la plus significative est celle qu'en font les Actes des Apôtres, dans un contexte eschatologique (cf. Ac 3, 21).
Une lecture attentive du Nouveau Testament, et spécialement des Évangiles et des Actes, révèle clairement une attente, non seulement messianique, mais politique, dans le peuple, et même une quasi-certitude que "les temps sont accomplis". Selon leur habitude, les dirigeants spirituels du peuple examinent les «signes du Messie» - en d'autres termes, ils vérifient si les prétentions de tel ou tel candidat à cette mission charismatique, correspondent à la teneur des textes sacrés reconnus unanimement comme devant attester la véridicité de la mission de celui qui les accomplira.
C'est donc ainsi qu'on agit à l'égard des deux personnages thaumaturgiques d'alors que sont Jean le Baptiste, d'abord, Jésus, ensuite. A Jean le Baptiste sont posées trois questions qui, semble-t-il, étaient traditionnelles: "Es-tu Élie ? et il dit: Je ne le suis pas. Es-tu le prophète ? et il répondit: non." (Jn 1, 19-23). Et les Juifs de s'étonner, puisqu'il avait, l'instant d'avant, nié être le Messie (Jn 1, 20) : "Ils lui dirent alors: qui es-tu, que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés?" (Jn 1, 22).
Comme cela ressort du texte, ces gens avaient été envoyés en délégation auprès de Jean le Baptiste, "de Jérusalem, par des prêtres et des lévites" (Jn 1, 19). Tout ceci corrobore l'impression évoquée plus haut, à savoir, qu'il y avait une espèce de 'portrait-type' du Messie et de ses acolytes. En effet, comme il ressort du texte ici cité, mais également de certains courants de la Tradition juive, et également d'une partie de la Tradition chrétienne postérieure, on attendait, comme précurseurs du Messie, d'autres personnages dont, surtout, Élie, mais aussi un autre prophète[22] (Jérémie, par exemple), ou Hénoch, et même Moïse lui-même ! L'Apocalypse, pour sa part, nous parle des "deux témoins" (Ap 11, 3) ; il s'agit d'une allusion à Za 4, 3 et Za 11-14, où les deux 'oliviers' (littéralement: 'Fils de l'Huile')[23] personnifient Josué et Zerubabel, qui représentent respectivement le Sacerdoce[24] et la Royauté (Zerubabel est de la maison de David). Ce n'est pas ici le lieu de nous attarder sur ce passage obscur de l'Apocalypse, il n'a été évoqué que pour illustrer jusqu'à quel point l'attente de personnages eschatologiques précédant le Messie, était traditionnelle et indiscutée, quoique d'origine obscure.
Jésus lui-même assigne à Élie un rôle 'apocatastatique', dans deux textes parallèles des Synoptiques:
- Mt 17, 10-13 : « Les disciples lui posèrent alors cette question : 'Que disent donc les scribes, qu'Élie doit venir d'abord ?' Il répondit : 'Oui, Élie doit venir et tout remettre en ordre - ou tout réaliser' (grec : apokatastêsei pantà) ..."
- Mc 9, 11-13: "Et ils lui posèrent cette question: 'Pourquoi les scribes disent-ils qu'Élie doit venir d'abord?' Il leur dit: 'Oui, Élie doit venir d'abord et tout remettre en ordre' (apokathistanei panta)" [25]. (rivtsion.org)
"Une lecture attentive du Nouveau Testament, et spécialement des Évangiles et des Actes, révèle clairement une attente, non seulement messianique, mais politique, dans le peuple, et même une quasi-certitude que "les temps sont accomplis". Ceci ce sont plutôt les paroles de ceux qui voudraient qu’on interprète l’Évangile ainsi. On voudrait calquer le récit du fils de Marie sur celui de Moïse (sur eux la Paix !). Dans le récit de leur prophète, les gens de la Synagogue et de la Torah voulant, ont toujours voulu présenter Moïse (sur lui la Paix !), non comme un prophète pour les Coptes et les Hébreux[26] ; mais plutôt comme une sorte de libérateur du peuple, de révolutionnaire[27], à l’instar de ce que vivent, ont vécu les gens de la Bible dans leur histoire. A l’époque du fils de Marie (sur lui la Paix !), les écrits évangéliques décrivent la terre de Canaan, la Terre sainte, comme des terres qui vivent une occupation étrangère, en l’occurrence celle de Rome, des Romains. On oublie très vite que le Temple de Salomon est là debout ! On oublie très vite qu’un prophète est là : Zacharie (sur lui la Paix !)[28]. On oublie très vite qu’était annoncé un autre Livre divin dans la Torah originelle : l’Évangile (Coran VII 157) ! Le Créateur l’avait annoncé à Moïse et aux 70 personnes qui l’accompagnaient. Alors pourquoi précipiter les évènements, travestir au passage l’Histoire sainte des Fils d’Israël ? Devancer les évènements ? Si une chose était proche et inéluctable pour les gens de l’époque, c’est surtout la réalisation de la deuxième Promesse divine suspendue au-dessus de leurs têtes comme une épée de Damoclès ! Et là, l’occupant était prêt pour agir, accomplir de Décret divin ! Ceci les gens de la Synagogue et de la Torah se gardent bien de le mentionner, de le faire connaître aux leurs, au monde… A eux de travestir leur Histoire sainte, de cacher la Vérité les concernant, celle de leurs lointains ancêtres. Nous savons tous que les gens de la Synagogue et de la Torah ont un engouement[29] tout particulier pour le politique, la politique, cette branche de la philosophie[30]. En aucun façon pour la Prophétie. Ont-ils oublié la parole attribuée au fils de Marie (sur lui la Paix !) et qui les mettait en garde : "O Fils d'Israël, j'ai renversé le monde pour vous, face contre terre ; et je vous ai fait asseoir dessus. N'y entrez pas en compétition avec les rois et les femmes, à propos de ce monde ; pour les rois, laissez-les y jouir de leur règne[31] ! Quant aux femmes, vous devez chercher refuge contre elles[32] par le Jeûne et la Prière !". Autre mise en garde ! L’avarice et ses méfaits[33]. Djabîr rapporte ces paroles de l'Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !) : "Craigniez l'injustice, car l'injustice se transformera en ténèbres au jour du Jugement. Craigniez aussi l'avarice car c'est elle qui a causé la perte de ceux qui vous ont précédés. Elles les a poussés à répandre le sang et à légaliser ce qui leur avait été interdit."[34] Selon les commentateurs et nos pieux Savants : Tel est le cas des Fils d'Israël. A cause de leur avarice, ils ont perdu la Terre sainte. Secundo : Elle est signe de jalousie[35]. Et à cause de cela, ils jalousent notre communauté qui chaque jour ne fait que s'agrandir. Ces deux choses sont la cause principale de leur perte dans ce monde et dans l’Autre. (à suivre)
Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !
[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement. [2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers. [3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. [4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins. [5] Le fils de Zacharie était comme son père, prophète du Saint et Seigneur d’Israël auprès des Fils d’Israël. Non messager. Alors que le fils de Marie était à la fois prophète et messager. C’est lui qui reçu de la part de son Seigneur l’Évangile. Idem pour Aaron et Moïse (sur eux la Paix !). C’est Moïse qui recevra la Torah.
Étant entendu que la science du Monothéisme fait une distinction entre prophète et messager. Distinction qui n’existe pas au sein du monde biblique religieux, théologique (toranique & évangélique). [6] La célèbre chanson de Noël du monde évangélique : "il est né le divin enfant", en parlant du fils de Marie ; n’a pas lieu d’être ! Il est né l’enfant, oui, de Marie simplement… sans ce mot divin ! Nous sommes pas gens à suivre le Sabéisme, la mythologie égypto gréco-romaine. [7] Malachie, III et IV ; Ecclésiast., XLVIII, 10. V. ci-dessus, ch. VI. [8] Matthieu, XI, 14 ; XVII, 10 ; Marc, VI, 15 ; VIII, 28 ; IX, 40 et suiv. ; Luc, IX, 8, 19. [9] Ecclésiastique, XLIV, 16. [10] Matthieu, XVI, 14. [11] II Macch., XV, 13 et suiv. [12] Textes cités par Anquetil-Duperron, Zend-Avesta, I, 2e part., p. 46, rectifiés par Spiegel, dans la Zeitschrift der deutschen morgenlændischen Gesellschaft, I, 261 et suiv. ; extraits du Jamasp-Nameh, dans l'Avesta de Spiegel, I, p. 34. Aucun des textes parsis qui impliquent vraiment l'idée de prophètes ressuscités et précurseurs n'est ancien ; mais les idées contenues dans ces textes paraissent bien antérieures à l'époque de la rédaction desdits textes. [13]Apoc., XI, 3 et suiv. [14] Marc, IX, 10. [15] Matthieu, XI, 14 ; XVII, 10-13 ; Marc, VI, 15 ; IX, 10-12 ; Luc, IX, 8 ; Jean, I, 21-25. [16] Luc, I, 17. [17] Matthieu, XXI, 32 ; Luc, VII, 29-30. [18] Voir notre étude sur le sens à donner à cette prophétie biblique : Lire… [19] A noter qu’Élie était prophète, non grand-prêtre. [20] Targum de Palestine (add. 27031), sur Dt 30, 4. Traduction R. Le Déault, Targum du Pentateuque T. IV, Deutéronome, Paris 1980, p. 267. [21] Si tel est le sens, cette œuvre, ce travail en profondeur appartient exclusivement au sceau de la Prophétie (sur lui Prière et Paix !). Paul, l’usurpateur se livrera, lui, à un travail de destructeur, il changera de fond en comble la religion du fils de Marie (sur lui la Paix !). Ses partisans s’en défendent, pourtant telle est la vérité ! [22] Cf. Dt 18, 15.19. Le passage de Ac 3, 22 ss semble affirmer que Jésus a accompli cette prophétie de Moïse. Mais il s'agit vraisemblablement d'un sens 'accommodatice' *, Jésus n'étant pas considéré comme un prophète, dans la tradition chrétienne, mais comme le Messie et le propre Fils de Dieu. Pour mémoire, voici le passage dans son intégralité (Dt 18, 15-22) :, et qui prophétisa, plus d'un siècle à l'avance, la chute de Jérusalem).
"Y. ton Dieu suscitera pour toi, du milieu de toi, parmi tes frères, un prophète comme moi, que vous écouterez. C'est cela même que tu as demandé à Y. ton Dieu, à l'Horeb, au jour de l'Assemblée: 'Pour ne pas mourir, je n'écouterai plus la voix de Y. mon Dieu et je ne regarderai plus ce grand feu', et Y. me dit: 'Ils ont bien parlé. Je leur susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète semblable à toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. Si un homme n'écoute pas mes paroles, que ce prophète aura prononcées en mon nom, alors c'est moi-même qui en demanderai compte à cet homme. Mais le prophète qui dira en mon nom, de manière arrogante, une parole que je n'ai pas ordonné de dire, et qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète mourra.' Peut-être vas-tu dire en ton coeur: 'Comment saurons-nous que cette parole, Y. ne l'a pas dite?' Si ce prophète a parlé au nom de Yahvé, et que sa parole reste sans effet et ne s'accomplit pas, alors Y. n'a pas dit cette parole-là. Le prophète a parlé avec arrogance. Tu n'as pas à le craindre." A moins d'isoler de son contexte le passage cité par Ac 3, 22-23 = Dt 18, 18-19), il semble évident que ce passage du Deutéronome est d'interprétation délicate. En effet, même en supposant que les deux versets évoqués par le Livre des Actes constituent une prophétie mystérieuse du rôle de Jésus, il faudra bien tenir compte également de la suite du passage du Deutéronome (Dt 18, 20), qui évoque la possibilité que ce (?) prophète, ou un autre, prévarique et soit mis a mort. Et les deux derniers versets de ce chapitre du Deutéronome (Dt 18, 20-21), loin de dissiper l'ambiguïté du passage, l'accentuent, au contraire. En effet, le 'signe' que donne Moïse pour démasquer ce prophète prévaricateur - le non-accomplissement de la prophétie - eût été fatal à plusieurs authentiques prophètes dont les paroles ne s'accomplirent souvent qu'a posteriori, et parfois bien après la mort du prophète (c'est le cas de Michée dont le ministère eut lieu entre 739 et 687 environ, et qui prophétisa, plus d'un siècle à l'avance, la chute de Jérusalem). [23] Sans que l'on puisse, ici, s'attarder sur ce détail important, il est intéressant de noter que l'Apocalypse a retenu cette imagerie: "Mais je donnerai à mes deux témoins de prophétiser pendant 1260 jours, revêtus de sacs. Ce sont les deux oliviers et les deux flambeaux qui se tiennent devant le maître de la terre» (Ap 11, 3-4).
Nous dirons : Le monde de la Torah a subi de plein fouet l’influence du Dualisme. Ainsi dans la Bible, le chiffre 2 est d’actualité : 2 arbres au Paradis, 2 pharaons au temps de Moïse, deux bâtons : l’un avec Moïse, l’autre avec Aaron, etc.
De nos jours, le Dualisme, notent les Savants, chercheurs, historiens, etc., a été repris par les Templiers, puis les francs-maçons, les loges, les sectes occultes, etc. Lequel dualisme tisse, dit-on, des liens étroits avec les gens de la Synagogue et de la Torah. L’un comme l’autre ne sont-ils pas pour la construction du troisième Temple à Jérusalem. Chacun toutefois pour un but bien précis. [24] Nous dirons plutôt la Prophétie. [25] Synthèse de l’auteur : (…) Il convient donc, sans vouloir outrepasser le cadre et le but de cet exposé, ainsi que nos limites propres, de chercher à discerner sur quel terreau a bien pu germer une si étrange conception, ou, plus exactement, ce qui a bien pu motiver un Juif pieux et mystique à lire sa propre histoire humaine et celle de son cousin Jean, à la lumière incompréhensible d'une typologie inouïe et - il faut bien l'avouer scandaleusement inacceptable pour sa génération et sa Tradition religieuse.
Incontestablement, Jésus s'est cru le Messie attendu par Israël; mieux, il s'est considéré comme né de Dieu, tout en étant issu du sein d'une femme juive. De la même manière, il a vu, dans les événements qui le concernaient, la réalisation en germe de l'Eschatologie apocalyptique qu'il plaçait à la fin de l'Histoire. Par conséquent, dans ce contexte, il était 'logique' que fussent réinterprétés par lui, sous un aspect prophético-typologique, non seulement les événements marquants de sa propre existence, mais également ceux de certains personnages liés à son destin. C'est le cas, par exemple, des douze apôtres - qui préfigurent les chefs des douze tribus (qu'Élie doit justement rétablir, à la Fin des Temps! ...) (30) - et, bien entendu, celui de Jean le Baptiste - qui accomplit si merveilleusement, dans le mystère, la prophétie étrange d'Is 40, 3-5: "Une voix crie: Préparez dans le désert une route pour Y. alors la gloire de Y. se révélera et toute chair la verra ..."
Il semble bien que Jésus, dans la conscience qu'il avait de sa messianité et de sa divinité, se soit considéré comme désigné, de façon nette, dans ce texte d'Isaïe. A lui, le Verbe, convenait parfaitement le titre de "gloire de Y.", et c'était bien lui, en vérité, que "toute chair avait vu". Cette typologie avait, de plus, le grand avantage de son ambiguïté: cette "gloire de Y.", il n'était pas dit qu'elle doive se manifester de façon éclatante!... Le texte convenait donc à un Messie inconnu, humblement manifesté dans la chair, tout en gardant, à l'état potentiel, sa puissance apocalyptique et eschatologique, qui prendrait sa pleine dimension lors de la consommation des siècles, lorsque, enfin manifesté dans la Gloire, le Fils de l'Homme reviendrait sur les nuées du Ciel. Dans ces conditions, Jean le Baptiste tenait à merveille le rôle de cette "voix" qui invite à frayer la voie à Dieu. Il n'était pas Élie, mais il en avait la voix et l'esprit; en outre, typologiquement, il pouvait être qualifié d'Élie car, dans des circonstances analogues, et en plénitude, à la Fin des Temps, ce dernier viendrait accomplir, à l'échelle universelle, ce qu'il avait lui-même, jadis, réalisé en germe, au Mont Carmel, et ce que Jean le Baptiste était venu préfigurer de son rôle eschatologique de Tishbite - "ramener à Dieu, un peuple bien disposé" (Cf. 1 R 18, 20 ss, et Lc 1, 15-17.).
Si l'on se penche maintenant sur la rédaction ou, si l'on préfère, sur la «Tradition écrite» de cette conception du rôle de Jean le Baptiste, telle que la proclame Jésus, on peut distinguer, grosso modo, deux courants. L'un se réclame de la prophétie de Malachie 3 et c'est celui des trois Synoptiques (Matth. 11: 7-15; 17: 10-13; Marc 9, 11-13; Luc 1- 15-17). L'autre courant se reflète dans l'Évangile de Jean. Comme nous l'avons remarqué plus haut (1), le texte (mis dans la bouche de Jean le Baptiste lui-même) sur lequel s'appuie l'évangéliste pour caractériser la mission de Précurseur du Baptiste est Isaïe 40, 3, où il n'est pas question d'Élie (2).
On conclura en constatant que le fait remarquable d'une double tradition exégétique chrétienne, à propos du Précurseur du Messie (l'une voyant en lui le type de l'Élie eschatologique, l'autre celui du Hérault anonyme, la "Voix qui crie", venant préparer les voies de Dieu par un appel à la conversion de son Peuple), témoigne de la vitalité de cette croyance, trop vite qualifiée de 'populaire' par certains critiques. Cette dualité de traditions, loin de constituer une contradiction insurmontable, prouve au contraire, par un argument a contrario péremptoire, que ce thème d'Élie =Jean le Baptiste n'a aucun caractère rédactionnel apologétique. Et la dénégation énergique du Précurseur lui-même: "Je ne suis pas Élie!", fidèlement rapportée par l'Évangile de Jean, laisse complet le mystère d'une eschatologie, que trop de commentateurs chrétiens, tant anciens que modernes, ont voulu voir totalement réalisée, du vivant de Jésus, alors que les textes eux-mêmes, dans leur obscurité et leurs contradictions apparentes, nous invitent à la considérer comme encore en marche vers son accomplissement futur historique, lors du pléroma tôn kairôn (plénitude des temps), dont a parlé Jésus lui-même (3). (rivtsion.org)
(1) Voir n. 29…: Intéressante nous paraît être l'insistance sur la mention: "Comme le dit Ésaïe" (grec : kathôs eipen Esaias) Jn 1, 23 et parall.
(2) Certes, l'évangile de Marc (Mc 1, 2-3) cite également cette prophétie, dans un texte d'ailleurs composite, qui est un assemblage de deux passages scripturaires, si bien que la mention: "Selon qu'il est écrit dans Isaïe le prophète", n'est valable que pour le second texte de la citation (Mc 1, 3): "la Voix qui proclame, etc.", alors que le premier (Mc 1, 2) est manifestement de Malachie (Ml 3, 1): "Voici que j'envoie mon messager devant… etc.". Aussi ne paraît-il pas possible de parler, pour l'évangile de Marc, d'un usage exclusif de l'appui scripturaire d'Isaïe, du moins, certainement pas dans le contexte où l'évangile de Jean l'utilise, à savoir : en évacuant toute allusion à Élie, concernant la mission de Jean le Baptiste.
(3) Voir Mc 1, 15 (= Ep 1, 10).
En conclusion : Nous ne sommes pas les seuls à contredire les gens de l’Évangile. L’auteur de ces lignes n’est pas convaincu non plus par les arguments du monde évangélique : Élie = Jean + un précurseur de… ! Trop de choses font apparaître de nombreuses lacunes, contradictions. La censure et le faussaire ont complètement déformé l’histoire et le rôle réel du fils de Zacharie (sur eux la Paix !). En aucun cas, un prophète comme lui peut-être supérieur à un messager comme le fils de Marie (sur lui la Paix !). A celui-ci de recevoir de son Seigneur l’Évangile[35]. Mais dirons-nous pourquoi cette censure ? Il fallait cacher coûte que coûte ce qui allait arriver après 1) l’élévation du fils de Marie, 2) l’assassinat du fils de Zacharie. L’image du monde toranique de l’époque en dépendait. Ainsi, et selon la version biblique des faits, on fera mourir le fils de Zacharie avant l’élévation du fils de Marie et rien ne se passera, pour que rien ne se passe. Par contre, autre version, version du commentateur coranique : Le fils de Marie est élevé, puis on assistera à l’assassinat du fils de Zacharie qui débouchera alors sur l’arrivée de l’Envahisseur, le chargé d’exécuter le châtiment divin… Ainsi, en l’an 70, le Temple sera détruit, les Fils d’Israël et les Yéhudim sont poursuivis, traqués, humiliés, exilés, etc. L’Heure de la Vengeance divine a sonnée (Coran XVII 2-8) ! Ceci il fallait le camoufler aux yeux des générations futures, et c’est là qu’entrera en jeu le rôle de la censure du monde de la Synagogue et de la Torah. Le rôle de ceux qui trafiqueront l’Évangile du Saint et Seigneur d’Israël, Allaha. Et Dieu est plus Savant ! [26]Ceci les gens de la Synagogue et de la Torah se gardent bien de le mentionner ! Pourtant, à Moïse (sur lui la Paix !) d’être envoyé vers deux peuples et non un : les Hébreux. [27] Ainsi est-il présenté dans les écrits, les films qu’on lui dédie… En vérité, il n’était rien de tout cela. Il n’était qu’un prophète auprès des gens de son époque. Ne pas mélanger « politique » et « histoire sainte ». Philosophie et Prophétie ! Moïse faisait partie, comme tout prophète, de la Maison de la Prophétie non jamais de la Maison de la Philosophie ! En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent ! [28] Ce prophète dément la parole des rabbanim qui prétendent que Malachie serait leur dernier prophète ! [29]Et à eux de faire partager leur engouement avec les goyim notamment d’Afrique noire, mais tout particulièrement d’Afrique du Nord, note l’observateur. Ainsi, de leur faire miroiter, matin et soir, un paradis terrestre, et à leur portée ! Quel est l’homme, la femme, d’Afrique du Nord qui ne rêvent pas d’une carrière politique en terres bibliques d’Europe ? Un poste ministériel, de député, présidentiel, etc. ? D’une liberté pleine et entière ? D’une insoumission pleine et entière envers leur Créateur ? L’amour des biens matériels les ayant subjugués ! Loin d’eux leur religion, loin d’eux leur souci premier de faire sortir les gens de la Bible d’Europe des Ténèbres de l’Obscurantisme, de l’Égarement, vers la Lumière de la Guidée, de la Soumission ! De souhaiter pour eux le Paradis de leur Créateur pour autrui ! On ne peut servir sa passion, la prendre pour un dieu et servir le Créateur du Cosmos, clame l’écho ! [30] Ce n'est rien d'autre que cela, notent les Savants. Et qu'est-ce que la politique ? Rien d'autre que gérer les biens d'autrui, des gens, au sein d'un groupe, d'une communauté, d'un État, etc. [31] Qui aime défaire et faire rois et présidents à travers le monde ? N’est-ce pas bon nombre de gens de la Torah, clame Lucifer ? L’actualité n’apporte-t-elle pas ce témoignage poignant et édifiant, note l’observateur ? Ont-ils oublié la parole de leurs prophètes ? [32] N’est-ce pas un sujet brûlant d’actualité pour certaines personnes du monde toranique, à notre époque. L’actualité n’apporte-t-elle pas ce témoignage poignant et édifiant, note l’observateur ? Ont-ils oublié la parole de leurs prophètes ? [33] Coran XCII 8-10 [34] Transmis par Mouslim. [35] V. Coran II 90, etc.
Vue panoramique de la cour principale du
complexe religieux de
Baalbek
Point de divinité, de dieu que Dieu ! « Vulnerant omnes, ultima necat. » Nous ne le dirons jamais assez. Explicit totus liber.