Croyances

PROPHÉTIE - ÉLIE - FILS DE ZACHARIE. 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Qui est Élie dans l'Évangile ? Quelle importance doit-on accordée au témoignage du fils de Zacharie ? Et quelle place et lien doit avoir le sceau de la Prophétie dans cette prophétie biblique ? 


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

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   Qui est Élie et quel rôle doit-on lui attribuer au sein du monde biblique ? A-t-il un lien avec la Circoncision ? Précurseur d'un prophète biblique ou autre ?

  • Le témoignage biblique du fils de Zacharie. Autre sujet de verse et de controverse entre les antagonistes.

   Voyons maintenant ce qu’en disent les textes bibliques. Et ce qu’on peut tirer comme enseignement pour un vocable prêtant à confusion comme : « Almasiyâ ». Question posée par les Yéhudim[5] au prophète. Sa réponse :

"Voici le témoignage de Jean, lorsque les Juifs envoyèrent de Jérusalem des sacrificateurs et des Lévites, pour lui demander : Toi, qui es-tu ?
Il déclara, et ne le nia point, il déclara qu'il n'était pas le Christ.
Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? es-tu Élie
[6] ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non.
Ils lui dirent alors : Qui es-tu ? afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même ?
Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert : Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Ésaïe, le prophète.
Ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens.
Ils lui firent encore cette question : Pourquoi donc baptises-tu, si tu n'es pas le Christ, ni Élie, ni le prophète ?
Jean leur répondit : Moi, je baptise d'eau
[7] , mais au milieu de vous il y a quelqu'un que vous ne connaissez pas, qui vient après moi ;
je ne suis pas digne de délier la courroie de ses souliers." (Je. 1 19-27).

19 وَهَذِهِ شَهَادَةُ يُوحَنَّا حِينَ أَرْسَلَ الْيَهُودُ مِنْ أُورُشَلِيمَ بَعْضَ الْكَهَنَةِ وَاللاَّوِيِّينَ يَسْأَلُونَهُ: «مَنْ أَنْتْ؟»
20 فَاعْتَرَفَ وَلَمْ يُنْكِرْ، بَلْ أَكَّدَ قَائِلاً: «لَسْتُ أَنَا الْمَسِيحَ».
21 فَسَأَلُوهُ: «مَاذَا إِذَنْ؟ هَلْ أَنْتَ إِيلِيَّا؟» قَالَ: «لَسْتُ إِيَّاهُ!»؛ «أَوَ أَنْتَ النَّبِيُّ؟» فَأَجَابَ: «لاَ!»
22 فَقَالُوا: «فَمَنْ أَنْتَ، لِنَحْمِلَ الْجَوَابَ إِلَى الَّذِينَ أَرْسَلُونَا؟ مَاذَا تَقُولُ عَنْ نَفْسِكَ؟»
23 فَقَالَ «أَنَا صَوْتُ مُنَادٍ فِي الْبَرِّيَّةِ: اجْعَلُوا الطَّرِيقَ مُسْتَقِيمَةً أَمَامَ الرَّبِّ، كَمَا قَالَ النَّبِيُّ إِشَعْيَاءُ».
24 وَكَانَ هؤُلاَءِ مُرْسَلِينَ مِنْ قِبَلِ الْفَرِّيسِيِّينَ،
25 فَعَادُوا يَسْأَلُونَهُ: «إِنْ لَمْ تَكُنْ أَنْتَ الْمَسِيحَ، وَلاَ إِيلِيَّا، وَلاَ النَّبِيَّ، فَلِمَاذَا تُعَمِّدُ إِذَنْ؟»
26 أَجَابَ: «أَنَا أُعَمِّدُ بِالْمَاءِ! وَلكِنَّ بَيْنَكُمْ مَنْ لاَ تَعْرِفُونَهُ،
27 وَهُوَ الآتِي بَعْدِي، وَأَنَا لاَ أَسْتَحِقُّ أَنْ أَحُلَّ رِبَاطَ حِذَائِهِ».

   Décryptage.

   « es-tu Élie ? » Pour le monde de la Torah : La figure d’Élie dans la tradition
  
Élie accomplit de nombreux miracles dans le texte biblique (voir 1 Rois 17-24 où Élie ressuscite un enfant mort) et occupe une place à part dans la tradition juive. Dans le Talmud, il est celui qui rendra les décisions définitives sur des questions demeurées incertaines. Une dimension eschatologique entoure le personnage d’Élie puisqu’il est celui qui doit annoncer les temps messianiques comme l’a annoncé le prophète Malachie (3,23) : « Voici que Je vous envoie le prophète Élie avant que vienne le jour de l’Éternel, jour grand et terrible ». La disparition d’Élie (2 Rois, 2), enlevé au ciel par un char de feu et des chevaux de feu, aux yeux de son disciple et successeur Élisée, alimente la croyance que Élie n’est jamais mort et explique la tradition qui lui réserve un siège à part lors des cérémonies de circoncision
[8] ainsi que les passages talmudiques mentionnant ses réapparitions occasionnelles. (kadem.org)
  
Secundo : Pour l’exégète coranique, le commentateur : Ce témoignage du fils de Zacharie (sur lui la Paix !) démontre bien que les Fils d’Israël et les Yéhudim étaient dans l’attente du Prophète promis, attendu. Et à celui-ci de venir après le fils de Marie (sur lui la Paix !), et à ce dernier de l’annoncer à travers le vocable « Paraclet », en fin de cet évangile dit selon Jean.
  
Troisièmement : On retrouve la mention du prophète Élie comme suit :
  
"Depuis le temps de Jean Baptiste jusqu'à présent, le royaume des cieux est forcé, et ce sont les violents qui s'en s'emparent. Car tous les prophètes et la loi ont prophétisé jusqu'à Jean ; et, si vous voulez le comprendre, c'est lui qui est l'Élie qui devait venir. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende." (Mt. 11 14-15).

لأن جميع الأنبياء والناموس إلى يوحنا تنبأوا
14 وإن أردتم أن تقبلوا ، فهذا هو إيليا المزمع أن يأتي
15 من له أذنان للسمع فليسمع

    Une autre variante pour le verset 14, nous dit : (فان ايل مزمع أن يأتى), soit : Certes, Ïl (El-ايل) est prévu qu’il vienne. En place de : c'est lui qui est l'Élie qui devait venir.
  
Qortobi
[9] de dire : Ïl (ايل - El) c’est Dieu le Très-Haut. Qu’Il vienne Lui, soit : Son messager, avec Son Livre et Son ordre. A l’instar de ce qui est dit dans la Torah : Dieu est venu du Sinaï. Et comme dans d’autres exemples bibliques.
  
Et la venue de Dieu comme mentionné ici : N’est autre, dans l’expression, que la venue du prophète d’entre Ses prophètes avec Sa parole et Son Livre. Comme il est dit :  "L'Éternel est apparu du haut du Sinaï, a brillé sur le Seïr, pour eux ! S'est révélé sur le Mont Paran," (Dt. 33: 1-4)
  
Et ici, et pour l’auteur, on parle bien de celui qui doit venir après les prophètes : Zacharie et son fils, le fils de Marie (sur eux la Paix !) ; à savoir le sceau de la Prophétie (sur lui la Paix !), et non le fils de Zacharie ou le fils de Marie.
  
Pour ceux qui aiment la Gematria, les savants de dire notamment : le vocable Élie (إيلياء) totalise la somme de 53
[10], ce qui correspond au nom Ahmad (أحمد) ; c’est-à-dire que c’est là un des noms du sceau de la Prophétie dans les Écritures.

   En parlant d’Élie, on ne fait là que rappeler la parole attribuée à Malachie. Qu’on en juge :

22 Souvenez-vous de la Loi de Moïse, mon serviteur, à qui j'ai signifié, sur le Horeb, des statuts et des ordonnances pour tout Israël. 23 Or, je vous enverrai Élie, le prophète, avant qu'arrive le jour de l'Éternel, jour grand et redoutable ! 24 Lui ramènera le cœur des pères à leurs enfants, et le cœur des enfants à leurs pères, de peur que je n'intervienne et ne frappe ce pays d'anathème. (sefarim.fr)

כא וְעַסּוֹתֶם רְשָׁעִים--כִּי-יִהְיוּ אֵפֶר, תַּחַת כַּפּוֹת רַגְלֵיכֶם: בַּיּוֹם אֲשֶׁר אֲנִי עֹשֶׂה, אָמַר יְהוָה צְבָאוֹת. {פ} כב זִכְרוּ, תּוֹרַת מֹשֶׁה עַבְדִּי, אֲשֶׁר צִוִּיתִי אוֹתוֹ בְחֹרֵב עַל-כָּל-יִשְׂרָאֵל, חֻקִּים וּמִשְׁפָּטִים. כג הִנֵּה אָנֹכִי שֹׁלֵחַ לָכֶם, אֵת אֵלִיָּה הַנָּבִיא--לִפְנֵי, בּוֹא יוֹם יְהוָה, הַגָּדוֹל, וְהַנּוֹרָא. כד וְהֵשִׁיב לֵב-אָבוֹת עַל-בָּנִים, וְלֵב בָּנִים עַל-אֲבוֹתָם--פֶּן-אָבוֹא, וְהִכֵּיתִי אֶת-הָאָרֶץ חֵרֶם.

4 Souvenez-vous de la loi de Moïse mon serviteur, que j'ai chargé en Horeb de statuts et d'ordonnances pour tout Israël.
5 Voici, je vous envoie Élie, le prophète, avant que vienne le jour de l'Éternel, grand et redoutable.
6 Il ramènera le cœur des pères vers les fils et le cœur des fils vers leurs pères, de peur que je ne vienne et que je ne frappe la terre à la façon de l'interdit. (B.A)

اذكروا شريعة موسى عبدي التي أمرته بها في حوريب 4 على كل إسرائيل. الفرائض والأحكام

5 هأنذا أرسل إليكم إيليا النبي قبل مجيء يوم الرب، اليوم العظيم والمخوف

6 فيرد قلب الآباء على الأبناء، وقلب الأبناء على آبائهم. لئلا آتي وأضرب الأرض بلعن

   Commentaire :

4 Souvenez-vous de la loi de Moïse. C'est sous la sauvegarde de la loi du Sinaï que Moïse avait dès l'abord placé le peuple ; Israël l'avait violée et avait subi les conséquences de cette révolte ; maintenant Malachie le replace sous la protection de cette loi jusqu'à la venue du Messie. Ce sera par sa fidélité ou son infidélité envers elle qu'il décidera de la question de savoir si cette venue sera pour lui une fournaise ou un soleil.

Tout Israël. En opposition à la division et à la dispersion actuelles. L'observation fidèle de la loi l'aurait maintenu réuni. Le prophète semble faire espérer sur cette voie la réunion future du peuple.

5 Mais cet avertissement ne suffit pas à la sollicitude de l'Éternel ; il prendra, avant que le moment arrive, une mesure plus énergique. Comme il avait autrefois suscité Elie en Israël pour restaurer le règne de la loi, il enverra un nouveau prophète semblable à lui pour opérer une œuvre analogue dans le temps qui précédera le jour de l'Éternel. Il est impossible de douter que ce personnage ne soit le même que celui dont Malachie a parlé 3.1. L'explication qu'il donne de son ministère dans le verset suivant ne permet pas davantage de douter que cette prophétie, ne se soit réalisée en la personne de Jean-Baptiste. Comparez Luc 1.16-17 ; Matthieu 11.10 ; 17.10-13.

Grand et redoutable : allusion menaçante au désir charnel de la venue de ce jour. (3.1).

6 Il ramènera le cœur des pères... On a parfois appliqué ces mots à l'apaisement des divisions dans le sein des familles israélites, comme si le rétablissement de la paix domestique était la préparation à la réception du Messie. Mais il serait bien étrange qu'un fait si spécial fût l'objet de la dernière sommation de Dieu à son peuple, en vue du moment où il va paraître ; et rien absolument, dans le ministère de Jean-Baptiste, ne justifie une pareille application. Ce qui séparait Israël de son Dieu, c'était le formalisme, le culte purement extérieur, et l'orgueil national dont ce culte était l'aliment ; et c'était en cela que consistait essentiellement la différence avec le sentiment qui avait animé les pères du peuple, les patriarches, dont le cœur était rempli d'une vraie crainte et d'un sincère amour de Dieu. Un abîme séparait ainsi les pères d'avec les descendants, à tel point que les premiers rougissaient à la vue de ces derniers. Comparez Esaïe 29.22 ; 63.16. Cet abîme, le précurseur du Messie doit chercher à le combler en ramenant le cœur des fils à la sincère piété des pères et en faisant ainsi que le regard des pères puisse de nouveau reposer avec satisfaction sur leurs fils. Par ce retour du peuple à ses commencements, il le préparera à une glorieuse fin.

De peur que je ne vienne. Cette expression signifie ici : comme vous ne voudriez pas que je vinsse.

Et que je ne frappe la terre à la façon de l'interdit. C'était ainsi que l'Éternel était venu contre les Cananéens, en les détruisant à la façon de l'interdit, par la main d'Israël lui-même. En exécutant ce châtiment, Israël avait prononcé sa propre sentence, s'il profanait à son tour la terre de Canaan. La première promesse de Dieu envers lui avait été de lui donner ce pays ; la dernière menace est celle de le lui enlever ; et c'est avec cette menace, la plus terrible de toutes, que le Dieu de l'alliance prend congé de son ancien peuple et le laisse désormais marcher à la clarté des révélations qu'il a reçues. (B.A.)

   Tahtâwy de commenter : Près de l’Heure (des Comptes), Dieu le Très-Haut enverra le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !) qui ramènera les Fils d’Ismaël qui sont Arabes[11], pour une véritable Révélation des Prophètes et des Messagers. Il ramènera le cœur des Yéhudim et des Nazaréniens. C’est-à-dire : Par leurs enfants, Il ramènera leur cœur à la religion de leurs pères les prophètes, de Noé, Avraham, Ismaël, Isaac, Jacob, Moïse, Ichoua (Jésus).
  
Dieu le Très-haut de révéler au sujet de la Religion de l’Islam avec laquelle est venu le sceau de la Prophétie :

   « Il vous a tracé, [en matière de] religion, le chemin qu’Il avait enjoint à Noé[12]. Et ce que Nous te révélons à toi, ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham et à Moïse et à Ichoua (Jésus), c’est ceci : « Établissez la religion[13] ; et n’y divergez pas. » (Coran XLII 13).     (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Arabe, Yahoûd, francisé, biblique, courant, juifs. Transcription incorrecte de l’hébreu.
[6] Élie (hébreu : אֵלִיָּהו ēliyahū, « Mon Dieu est Ya » ; syriaque : īlyā ; arabe : إِلْيَاس ilyās).
[7] L’Islam traditionnel réfute le baptême et le fait d’appeler le fils de Zacharie : Jean Baptiste. Lire…
[8] On a dit « Le roi Achab était un bon ami (de 'Hiel). Il est allé, accompagné du prophète Élie, prendre des nouvelles (de 'Hiel et le consoler) dans sa maison où il portait le deuil (de ses enfants). Le malheureux était assis et leur a dit: peut-être quand Josué a prononcé sa malédiction l'entendait-il comme ceci: ni Jéricho sous le nom d'une autre ville, ni une autre ville sous le nom de Jéricho? Le prophète Élie lui dit: c'est exact. (Le roi Achab) a dit alors: (allons donc !) alors que la malédiction de Moïse ne s'est pas réalisée, car il est écrit: 'et vous vous détourneriez et vous iriez adorer des idoles', et ensuite: 'la colère de l'Éternel s'enflammera contre vous, et il fermera les cieux et il n'y aura pas de pluie' etc. (Dt 11, 16-17); or cet homme (moi-même) a dressé des idoles sur chaque talus et la pluie (est si abondante qu'elle) l'empêche d'aller s'y prosterner, (et tu voudrais que) la malédiction de Josué, qui n'était que son disciple, se soit réalisée! Aussitôt: 'et Élie le Tishbite, un de ceux qui s'étaient établis à Guilad, a dit à Achab: par le Dieu vivant, Dieu d'Israël, il n'y aura, ces années-ci, ni rosée, ni pluie, si ce n'est à mon commandement'» (I R 17, 1)
  
Talmud de Babylone, Sanhedrin 113a (La traduction française est celle du grand rabbin I. Salzer, dans La Guemara. Le Talmud de Babylone traduit par les membres du Rabbinat Français, édit. Keren hasefer ve-halimoud, Paris, 1974, p. 570). Il existe une autre explication à cette attitude implacable d'Élie, elle est rapportée dans le Sefer Tanya, éd. de Mantoue de 1514, attribué à Rabbi Yehiel, fils de Yequtiël Anaw (XIIIe-XIVe s.) : "Il est d'usage, pendant la cérémonie de la circoncision, de préparer un siège pour le prophète Élie, qu'on appelle l'Ange de l'Alliance; cela parce que, au temps où le royaume de David était divisé (royaume d'Israël au Nord, royaume de Juda au Sud), le royaume du Nord transgressait le précepte de la circoncision et que le prophète Élie, pris d'un zèle ardent, demanda au Ciel de ne faire tomber ni rosée ni pluie sur terre..." (Voir Nellon Pavoncella, "Le Prophète Élie dans la liturgie juive", revue du SIDIC, vol. XVII, n° 2, 1984, p. 8).
[9] Extraits. Voir le livre : (الإعلام).
[10] Soit : Elie en arabe (إيلياء) : alif = 1, le ya = 10, le lam = 30, le ya = 10, le alif = 1, le hamza = 1 ; soit un total de 53. Ahmad en arabe (أحمد) : : Alif = 1, ha = 8, mîm = 40, dal = 4 ; soit un total de 53.
[11] C’est-à-dire : Arabes "arabisés", gens dont le père Ismaël a pris pour langue maternelle l’arabe, dès sa naissance. Au contact d’une tribu arabe les Djourhoum, dont il épousera ensuite l’une de leurs filles. 
[12] Noé, premier envoyé divin à son peuple. Sa religion : la Soumission ! Ce qui signifie clairement que, contrairement à la religion que veulent créer de toute pièce les gens de la Synagogue pour les / (leurs) goym (nations étrangères) : le Noachisme ; celle-ci au regard du NOM est nulle et non avenue !
[13] Soit : la Soumission (ou l’Islam) religion de tous les Prophètes, sans exception. Et de celle-ci est née des sectes comme : le Sabéisme, le Dualisme, le Yéhudisme (Judaïsme) et le Nazarénisme (Christianisme). Et la Religion divine ne doit rien au Yéhudisme (Judaïsme) lequel est né après la révélation de la Torah ; par contre, le Judaïsme a engendré ensuite le paulinisme (ou le christianisme voulu par Paul), après la Révélation de l’Évangile ; Livre divin destiné à l’origine aux Fils d’Israël, exclusivement. Enfin, le Yéhudisme (Judaïsme) n’est pas l’origine de l’Islam, il est n’est rien d’autre qu’une secte de lui. Et contrairement à l’idée véhiculée, il est faux de dire, d’insinuer, qu’avec le Yéhudisme, l’Islam fut ! Encore une fois, la Soumission ne doit rien à la religion des gens de la Synagogue et de la Torah.



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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11/02/13.

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