Croyances

ALMASIYÂ - MESSIE - PROPHÉTIE. 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


"Almasiyâ" ou le "Prophète attendu" des Écritures anciennes. Qu'est-il ? Prophète d'Israël ou Prophète d'Ismaël ?


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

Suite de la Page 5

   Dans les Écritures anciennes que signifie exactement le vocable "Almasiyâ" ? Et à quel personnage faut-il l'attribuer ? Pourquoi ce vocable est escamoté par le monde biblique ? A quel personnage faut-il réellement l'attribuer d'entre la famille d'Avraham ? 

  • Le Messie, version coranique.

   Deuxièmement : « Almasiyâ »[5], c’est-à-dire, le "Prophète attendu" des Écritures anciennes, la Bible. Celui dont la description, le nom, existent depuis la création du monde, et se trouvait mentionné en toute lettre dans la Bible originelle (Coran VII 156-157). Mais nous savons tous comment les gens de la Synagogue et de la Torah, gens de l’Évangile, ont muselé, fait barrage à la vérité le concernant, lui et sa communauté (Coran XLVIII 29).
  
Écriture d’un nom biblique et sa transcription en une autre langue. Concernant ce vocable biblique, lors son écriture en une autre langue, cela n’est pas toujours aisé, facile. Exemple en arabe et concernant le Messie, on écrit (المسيَّا)[6] « Almasiyâ »[7]. Et ô mystère, la lettre -h- a disparue ! Pourquoi ? Et le monde biblique de nous dire via leur moyen d’information et de transcription : "Le Messie (de l'hébreu: מָשִׁיחַ - mashia'h, araméen meshi'ha משיחא, arabe Al-Masih (المسيح)." !
  
Mais dirons-nous, est-on assuré qu’on parle bien ici de la même personne ? Apparemment, et selon l’information donnée et diffusée, sans aucun doute. Nullement, diront les chercheurs, grammairiens, commentateurs, exégètes...
  
Nous savons tous que l’Évangile original révélé au fils de Marie n’existe plus. Ce qui existe n’est rien d’autres qu’une multitude de textes parfois très différents les uns des autres. Toutefois, aux Conciles[8] de décider de l’avenir de l’Évangile du Créateur. Ainsi fut décidé d’officialiser certains et d’en mettre à l’écart d’autres, voir de faire disparaître certains de la circulation ; et enfin, de brûler l’Évangile original dans la langue du fils de Marie (sur lui la Paix !). Et de plus, les variantes d’une traduction à l’autre sont nombreuses. Exemple ici avec le vocable « Almasiyâ ».¨Qu’on en juge :

   Marc : (versions françaises) : « Tu es le Messie. » (BFC) ; (PDV) ; Semeur,  Second21, CHU ; (versions anglaises) : “You are the Messiah.” (usccb.org) ; (oremus.org) : Allemand : "Du bist der Messias!" (bibelwerk.de) ; Malais : "Engkau adalah Mesias!" (sabda.org), etc. En place de : Tu es le Christ ! 

   Exemple second, autre source : Cette fois avec un écrit jugé apocryphe par le monde de l’Évangile : L’Évangile de Barnabé, un compagnon de Paul qui dénonça et mit en lumière ses dérives sectaires. 

       Le « messie » de l’Évangile de Barnabé. Un sujet de verse et de controverse. Qu'on en juge :

   "Ils envoyèrent donc les lévites et quelques scribes lui demander : « toi, qui es-tu ? » Jésus confessa et dit la vérité : « Je ne suis pas le messie. » Ils dirent : « Es-tu Elie, ou Jérémie, ou quelqu'un des anciens Prophètes ? » Jésus répondit : « Non. » Ils reprirent alors : « Qui es-tu, dis-le nous, afin que nous en témoignions à ceux qui nous ont envoyés. » Jésus dit alors : « Je suis une voix qui crie par toute la Judée[9]. Elle crie : préparez la voie au Messager de Dieu, comme il est écrit dans Isaïe ». Ils reprirent : « Si tu n'es ni le Messie, ni Élie, ni l'un des Prophètes, pourquoi prêches-tu une nouvelle doctrine et te fais-tu passer pour plus grand que le Messie ? » Jésus répondit : « Les miracles que Dieu fait par mes mains montrent que je dis ce que Dieu veut et donc que je ne me fais pas passer pour ce que vous dites. Car je ne suis pas digne de dénouer les courroies de chausses ni les lacets des sandales[10] du Messager de Dieu que vous appelez Messie. Celui-là est fait avant moi et viendra après moi. Il apportera les paroles de vérité et sa foi n'aura pas de fin. Les lévites et les scribes s'en allèrent confus, et ils rapportèrent tout cela aux princes des prêtres qui dirent : « Il a le diable sur le dos qui lui raconte tout ». (E.B. 42)

   Avec la femme samaritaine : "La femme répondit : « Nous attendons le Messie[11]; quand il viendra il nous enseignera ! » Jésus dit : « Femme, tu sais que le Messie doit venir[12] ? » Elle répondit : « Oui, Seigneur ! » Alors Jésus se réjouit et dit : « À ce que je vois, femme tu es fidèle ! Sache donc que c'est dans la foi du Messie que chaque élu de Dieu sera sauvé[13]. Il est donc nécessaire que tu connaisses la venue du Messie[14]. » La femme dit : « Seigneur, peut-être est-ce toi le Messie ? » Jésus répondit : « Je suis vraiment envoyé par Dieu à la maison d'Israël[15], comme prophète de salut, mais après moi viendra le Messie envoyé par Dieu au monde entier[16] ; c'est pour lui que Dieu a fait le monde[17]. Aussi, partout dans le monde, on adorera Dieu et on recevra miséricorde, et l'année du jubilé qui maintenant revient tous les cent ans, reviendra chaque année et en tout lieu, à cause du Messie ! » Alors la femme abandonna sa cruche et courut à la ville raconter tout ce qu'elle avait entendu de la bouche de Jésus." (E.B. 82).

   "Après la prière de minuit, les disciples s'approchèrent de Jésus et il leur dit : « Au temps du Messie, Messager de Dieu, cette nuit sera le jubilé, chaque année, chaque année alors qu'elle revient maintenant tous les cent ans. C'est pourquoi je ne veux pas que nous dormions, mais que nous priions, en inclinant cent fois la tête pour révérer notre Dieu, puissant et miséricordieux qui est béni éternellement. Et chaque fois nous dirons : « Je te loue, Ô notre Dieu unique! Toi qui n'as pas eu de commencement et qui n'auras pas de fin. Toi qui, par ta miséricorde, donnas origine à tout et qui par ta justice, donneras à tout une fin ! Toi qui n'as aucune ressemblance avec l'homme, car, dans ton immense bonté, tu ne connais ni mouvement, ni accident. Aie pitié de nous, parce que tu nous as crées et que nous sommes l'oeuvre de tes mains ! »" (E.B. 82).

   Chapitre 96 Après la prière, le pontife dit à haute voix : « Arrête, Jésus, car, pour la tranquillité de notre peuple, il nous manque de savoir qui tu es. » Jésus répondit : « Je suis Jésus, fils de Marie, de la race de David[18], homme mortel et craignant Dieu. Je m'emploie à ce que l'honneur et la gloire soient rendus à Dieu. » Le pontife reprit : « Au livre de Moïse[19], il est écrit que notre Dieu doit nous envoyer le Messie[20]. Celui-ci viendra annoncer ce que Dieu veut, et il apportera au monde la miséricorde de Dieu[21]. Je te supplie de nous dire la vérité : « Es-tu le Messie de Dieu que nous attendons[22] ? » Jésus répondit : « Il est vrai que c'est ce que notre Dieu a promis, mais ce n'est pas moi, car il est fait avant moi et il viendra après moi. » Le pontife reprit : « De toute façon à cause de tes paroles et de tes prodiges, nous croyons que tu es prophète et saint de Dieu ; aussi je te supplie au nom de toute la Judée[23] et d'Israël[24], de nous dire, pour l'amour de Dieu ; comment viendra le Messie[25]. » Jésus répondit : « Vive Dieu en présence de qui se tient mon âme[26], je ne suis pas le Messie qu'attendent toutes les tribus de la terre, comme Dieu l'a promis à notre père Abraham en disant[27] : « Dans ta semence[28], je bénirai toutes les tribus de la terre ! »

   Jésus dit alors : « Vos paroles ne me consolent pas, car les ténèbres[29] viendront d'où vous espérez la lumière. Ma consolation se trouve dans la venue du messager de Dieu qui détruira toute idée fausse en ce qui me concerne[30]". "Sa foi se diffusera et s'emparera du monde entier, car c'est ce que Dieu a promis à Abraham, notre père[31]. Ce qui me console, c'est que sa foi n'aura pas de fin, mais que Dieu la conservera intacte"[32]. Le pontife reprit : « D'autres prophètes viendront-ils après le messager de Dieu ? » Jésus répondit : "Après lui, il ne viendra pas de vrais prophètes envoyés par Dieu, mais il viendra une quantité de faux prophètes, et cela me cause de la peine, car c'est Satan qui les suscitera par un juste jugement de Dieu et ils se couvriront du prétexte de mon Évangile ». Hérode dit[33] : « Comment est-ce par un juste jugement de Dieu que viendront de tels impies ? ». Jésus répondit : "Il est juste que celui qui ne veut pas croire à la vérité pour son salut, croie au mensonge pour sa damnation : aussi je vous le dis, le monde[34] a toujours méprisé les vrais prophètes et aimé les faux, comme on peut le voir au temps de Michée et de Jérémie. Car chacun aime son semblable ».
Le pontife dit alors : « Comment s'appellera le Messie ? Et quel signe prouvera sa venue ? ». Jésus répondit : « Le nom du Messie est Admirable[35], car Dieu lui-même le lui donna quand il eut créé son âme et qu'il l'eut placé dans une splendeur céleste. Il dit[36] : « Attends, Muhammad par amour pour toi je veux créer le paradis, le monde et une grande multitude de créatures dont je te fais présent. Aussi celui qui te bénira[37] sera béni et celui qui te maudira sera maudit ! Quand je t'enverrai dans le monde, je t'enverrai comme mon messager de salut[38]. Ta parole sera si vraie que le ciel et la terre passeront mais que ta foi ne manquera jamais[39] ! » Muhammad[40]
est son nom béni ». Alors les gens élevèrent la voix et dirent : "O Dieu, envoie-nous ton messager ! O Muhammad, viens vite pour le salut du monde !" (E.B. 97).

   Chapitre 208 Si je commets l'iniquité[41], reprenez-moi et Dieu vous aimera car vous ferez sa volonté, mais si personne ne peut me reprendre de péché, c'est signe que vous n'êtes pas fils d'Abraham, comme vous vous appelez et que vous n'êtes pas rattachés à cette tête à laquelle Abraham était rattaché. Vive Dieu, Abraham aima tellement Dieu que non seulement il mit en pièces les fausses idoles et qu'il abandonna, son père et sa mère, mais qu'il voulut tuer son propre fils pour obéir à Dieu." Le pontife répondit : "C'est cela que je te demande, et je ne cherche pas à te tuer ! Dis-nous donc qui fut le fils d'Abraham ?" Jésus répondit : "Le zèle de ton honneur, ô mon Dieu, me brûle et je ne peux pas me taire. Aussi je le dis en vérité, le fils d'Abraham fut Ismaël, de qui doit descendre le Messie selon la promesse faite à Abraham de bénir en lui toutes les tribus de la terre[42]." En entendant cela, le pontife se mit en colère et s'écria : "Lapidons cet impie. C'est un Ismaélite[43]. II a blasphémé contre Moise et contre la loi de Dieu[44]." Tous les scribes, les pharisiens et les anciens du peuple, prirent des pierres pour lapider Jésus. Mais il disparut à leurs yeux et sortit du temple[45]. Cependant dans leur grande volonté de tuer Jésus, aveuglés de fureur et de haine, ils se blessèrent si bien les uns et les autres, que mille hommes en moururent. C'est ainsi qu'ils souillèrent le temple saint. Les disciples et les croyants qui virent Jésus sortir du temple - car pour eux il ne fut pas caché -, le suivirent chez Simon. Nicodème y vint et conseilla à Jésus de sortir de Jérusalem et d'aller au-delà du torrent Cédron' : "Seigneur, j'ai un jardin et une maison au-delà du torrent Cédron. Aussi, je vous en prie, allez-y avec quelques-uns de vos disciples" (E.B).

    Conclusion.

    Entre le Messie fils de Marie et Lemessie (ou Le messie ou Le Messie), c'est-à-dire le Prophète attendu des Écritures anciennes : le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !), une grande différence existe. Elle fait bien apparaître ici l’existence de deux Prophètes différents (à venir, venus) et non d’un. L’un destiné aux Fils d’Israël, l’autre aux Fils d’Ismaël, aux Arabes et aux Étrangers. L’un est le sceau des Prophètes d’Israël, l’autre le sceau de la Prophétie. Ainsi l’a compris l’Islam traditionnel.

   Quant aux gens de la Bible : 1) Les gens de la Synagogue et de la Torah. Ils croient seulement à un ‘Messie attendu roi’, de descendance davidique à venir. 2) Les gens de l’Évangile réfutent les paroles des gens de la Synagogue et de la Torah. Pour eux, le fils de Marie (sur lui la Paix !) est bien ce « Messie » qu’attendait la monde de la Synagogue et de la Torah. Et à lui de réaliser toutes les prophéties bibliques le concernant en son temps.

   L’un comme l’autre sont toutefois d’accord pour réfuter le sceau de la Prophétie (sur lui la Paix !), « Almasiyâ » ou le "Prophète attendu" de la Bible. Pour réfuter sa description dans la Bible, la description des gens de sa communauté. Les prophéties le concernant. Et à eux de commettre là, estiment les Savants, une erreur monumentale.         (à suivre)

    Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée ! 


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] (משיחא) (ܡܫܝܚܐ) Le Prophète. Le messie : C'est-à-dire le Prophète, en langue araméenne. ( Bible. Je. 1 21). Ne pas confondre avec Massiya des Fils d’Israël, soit le Messie, Ichoua fils de Marie. Sur la base de la Thora (Bible. Dt 18:15), les Fils d’Israël, les Judaïsés attendaient Le messie comme une sorte de nouveau Moïse (le Prophète par excellence, cf. Nb 12 7 et sv.), qui renouvellerait notamment au centuple les prodiges de l’Exode. (Cf. Je 3 14 ; 6 14 , 30-31, 58 ; 7 40, 52 ; 13 1 ; Act. 3 22-23 ; 7 20-44 ; He 3 1-11 ; Mt. 16 14). Il serait aussi l’homme du Retour tant attendu. N’avaient-ils pas été expulsés de leur terre ? Déportés ? Quant au fils de Marie, le titre de “ prophète ” n’a jamais été revendiqué par lui dans les Écritures anciennes que de façon indirecte et voilée. (Mt. 13 57 ; Lc. 13 33), mais que les foules lui ont clairement donné, Mt 16 14 ; 21 11, 46 ; Mc. 6 15 ; Lc. 7 16, 39 ; 24 19 ; Je. 4 19 ; 9 17), avait une valeur messianique. C’est en Ichoua, le fils de Marie seul que la foi des gens de l’Évangile a reconnu ce Prophète, Act. 3 22-26 ; Je 6 14 ; 7 40. Toutefois, dit-on, le charisme de prophétie s’étant répandu dans l’Église primitive à la suite de la Pentecôte, Act. 11 27, ce titre du fils de Marie s’est effacé bientôt devant d’autres titres plus spécifiques de la christologie.
  
Pour une des sectes évangéliques, du christianisme, le catholicisme, on a dit : Le titre de "Messie", celui qui est "oint" était d'abord attribué, dans la Bible, au roi au moment de son intronisation, après qu'il eut reçu l'onction. Jésus sera considéré comme le "Messie" définitif, envoyé par Dieu, et Dieu lui-même. (eglise.catholique.fr)
  
En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[6] On a dit : Terme dérivé de mashaḥ, racine verbale hébraïque signifiant “ frotter ”, et donc “ oindre ”. (Ex 29:2, 7.) Messie (mashiaḥ) signifie “ oint ” (adjectif ou nom). Le mot grec équivalent est Khristos, ou Christ. — Mt 2:4, note.
Dans les Écritures hébraïques, l’adjectif verbal mashiaḥ s’applique à de nombreux hommes. David fut nommé officiellement pour être roi quand il fut oint d’huile. C’est pourquoi il est appelé “ oint ” ou, littéralement, “ messie ”. (2S 19:21 ; 22:51 ; 23:1 ; Ps 18:50.) Les expressions “ oint ” ou “ l’oint de Jéhovah ” sont également utilisées à propos d’autres rois, dont Saül et Salomon (1S 2:10, 35 ; 12:3, 5 ; 24:6, 10 ; 2S 1:14, 16 ; 2Ch 6:42 ; Lm 4:20). Ce terme est aussi appliqué au grand prêtre (Lv 4:3, 5, 16 ; 6:22). Les patriarches Abraham, Isaac et Jacob sont appelés les “ oints ” de Jéhovah (1Ch 16:16, 22, note). Le roi de Perse Cyrus est appelé “ oint ” en ce sens que Dieu l’avait désigné pour accomplir une certaine mission. — Is 45:1 ;
Dans les Écritures grecques chrétiennes, en Jean 1:41 on trouve, transcrit de l’hébreu, Méssias suivi de cette explication : “ ce qui, traduit, signifie Christ. ” (Voir aussi Jn 4:25). Parfois, le mot Khristos est employé seul à propos de celui qui est ou qui affirme être le Messie, c’est-à-dire l’Oint (Mt 2:4 ; 22:42 ; Mc 13:21). Mais dans la plupart des cas, Khristos est accompagné du nom personnel Jésus, comme dans les expressions “ Jésus Christ ” ou “ Christ Jésus ”, afin de le désigner lui comme le Messie. Parfois, le terme est employé seul, mais il désigne nettement Jésus, étant bien entendu que Jésus est Le Christ, comme dans la déclaration : “ Christ est mort pour nous. ” — Rm 5:8 ; Jn 17:3 ; 1Co 1:1, 2 ; 16:24 ; voir CHRIST.
Le Messie dans les Écritures hébraïques. En Daniel 9:25, 26, le mot mashiaḥ s’applique exclusivement au Messie à venir Toutefois, de nombreux autres textes des Écritures hébraïques se rapportent également à ce Messie à venir, même si ce n’est pas exclusivement. Par exemple, Psaume 2:2 s’appliqua sans doute d’abord à David, le roi oint, à l’époque où les rois philistins cherchaient à le renverser. Cependant, une deuxième application, cette fois au Messie prédit, en est faite en Actes 4:25-27, qui désigne Jésus Christ. De plus, bon nombre des hommes qui furent appelés “ oints ” préfigurèrent, ou représentèrent, de différentes manières Jésus Christ et l’œuvre qu’il accomplirait. On peut citer, entre autres, David, le grand prêtre d’Israël et Moïse (qui est appelé “ Christ ” en Hé 11:23-26).
  
Terme complet "Melekh Ha'Mashia'h" ou plus simplement "Mashia'h" (Messie)…
[7] (المسيَّا) 1. Les Fils d’Israël attendaient tous le « Prophète », lequel était nommé, en langue araméenne : Le mes(s)iya, c'est-à-dire le Prophète = Mohammad ( Bible. Je. 1 21). Ne pas confondre avec le Mes(s)ie des Fils d’Israël, soit le Messie, Ichoua fils de Marie (sur lui la Paix !). 2. Le mes(s)iya (المسيَّا). Article défini joint au mot mes(s)iya. Almessiya. Ici le Messie va apparaître comme étant le Sceau de la Prophétie. 2. Dans Bible. Jean 1 41, on trouve, transcrit de l’hébreu, Méssias suivi de cette explication : « ce qui traduit, signifie Christ », égal (Bible. Jn. 4 25). Ce personnage est Le messie (ou Le Messie) que les Juifs appelaient Le prophète et qu’ils attendaient pour la fin des temps selon la Bible. Deut 18 15 (Act. 3 22-23 ; 7 37) : Je. 1 21 ; 6 14 ; 7 40. Ici, et pour le différencier avec le Messie, fils de Marie, il faut le transcrire ainsi : Le messie (ou Le Messie ou Lemessie), soit le Prophète attendu et annoncé dans les Écritures. Donc, le fils de Marie n’est pas le Méssias. Et ceci, contrairement aux prétendions des gens de l’Évangile.
[8] Dogmes des 7 premiers conciles :
1, 325 : Premier concile de Nicée - Fils "vrai Dieu de vrai Dieu, engendré et non créé, consubstantiel au Père" (empereur Constantin Ier, Ossius de Cordoue contre Eusèbe de Césarée et Arius).
2. 381 : Premier concile de Constantinople - "Saint-esprit consubstantiel au Père - Credo de Nicée-Constantinople (empereur Théodose Ier, Grégoire de Nazianze contre Démophile). Les conclusions de ce concile provoquent la scission avec les Églises des deux conciles.
3, 431 : Concile d'Éphèse - Marie, Mère de Dieu (Cyrille d'Alexandrie contre Nestorius). Les conclusions de ce concile provoquent la scission avec les Églises des trois conciles. En 449 se déroule le deuxième concile d'Éphèse, un concile oriental qui décide le monoénergisme. Ce concile n'est reconnu que par les Églises des sept conciles.
4, 451 : Concile de Chalcédoine - "La double nature de Jésus" c'est-à-dire deux natures en une personne (pape Léon - empereur Marcien contre Eutychès - Dioscore d'Alexandrie)
5, 553 : deuxième concile de Constantinople
6, 680 : troisième concile de Constantinople
7, 786 : Concile de Nicée II - Légitimité du culte des icônes (Théodore Studite, patriarche Nicéphore)
Dogmes proprement romains :
8, 1545-1563 : Concile de Trente - Transsubstantiation ; fixation du canon biblique catholique, la théorie des deux sources de la Révélation, incluant la Tradition interprétative magistérielle, canonisation de la Vulgate.
9, 1854 : Immaculée Conception de Marie, dogme établi par une bulle pontificale "Ineffabilis Deus" de Pie IX). Il signifie que Marie, mère de Jésus de Nazareth, fut conçue sans le péché originel.
10, 1870 : Concile Vatican I - Infaillibilité pontificale ; le concile est interrompu par la guerre de 1870. Création de l'Église gallicane, tradition apostolique de Gazinet.
11, 1950 : Assomption de Marie, dogme établi par la constitution apostolique "Munificentissimus Deus" de Pie XII. Il signifie que Marie, mère de Jésus de Nazareth, est montée au ciel avec son corps, suivant en cela l'apocryphe La Mort de Marie. Un des rares dogmes qui n'a aucune base scripturaire bien que partagé (sous le nom de Dormition) par les églises orthodoxes.
[9] Et non : Israël.
[10] Le sceau de la Prophétie avait des sandales, non des ‘chaussures’. Ce terme n’étant pas approprié.
[11] A l’instar des Fils d’Israël et des Yéhudim de l’époque.
[12] Ce qui signifie que les Samaritains font partie intégrante des Fils d’Israël, bien qu’ils soient une secte du Yéhudisme (Judaïsme).
[13] Et non simplement dans celle du fils de Marie.
[14] Car par lui, la véritable Rédemption sera.
[15] C’est-à-dire : aux Fils d’Israël… Ce que les Écritures attestent.
[16] Mission au monde entier…
[17] Sous-entendu : par le bienfait de…
[18] Nullement. Le fils de Marie n’a pas de père charnel, de père biologique. En Droit divin, l’enfant est rattaché au père non à la mère. Et au jour des Comptes, chacun est appelé par le nom de son père biologique.
   Il ne peut se réclamer d’aucune des douze Tribus d’Israël. Contrairement à l’idée reçu, il n’était pas Yéhudi (juif), de confession ou descendant de Juda fils de Jacob. Habitant de Judée, judéen, sans doute et admis comme tel.
[19] La Torah.
[20] Ce qui est confirmé : Coran VII 156-157.
[21] Envoyé comme miséricorde au monde entier : Coran XXI 107. Et non comme le disent ses opposants et adversaires de tout époque : fléau, tortionnaire, criminel, sanguinaire, pédophile, etc.
[22] Logique le prophète Mochè a attesté sa mission légiférante. Et a souhaité de faire parti de sa communauté.
[23] Soit : la terre sainte, Jérusalem.
[24] Soit : de la communauté d’Israël, des Fils de Jacob.
[25] Les autorités religieuses veulent le tester.
[26] En arabe, on dira : Par celui qui tient mon âme entre Ses mains !
[27] Voir Coran II 129.
[28] De lui seront nombreux prophètes d’Israël. De même, et selon l’Islam traditionnel, Ismaël et le sceau de la Prophétie seront des Prophètes. Ce que nie et réfute le monde de la Synagogue et de la Torah, gens de l’Évangile.
[29] De l’Obscurantisme, des égarements, etc.
[30] L’idée entre autre de Paul qui a fait de lui un fils divin, un dieu…
[31] En héritage sera les nations. Nullement des biens matériels.
[32] Entendre : Jusqu’à la fin du monde.
[33] C’est l’ensemble de la classe politico-religieuse qui semble là faire acte de présence. On remarquera que les écrits évangéliques ne parlent pas, restent muets, d’une rencontre (ou de rencontres) éventuelle(s) avec le chef de l’État d’alors : Hérode et sa cour ! Rencontres avec les Prophètes : Zacharie et son fils, le fils de Marie ! Pourquoi ? On ne parle de rencontres qu’avec les gens sectaires de l’époque, leurs Dirigeants religieux à tous les niveaux ; non jamais de rabbanim, des Fils d’Israël, des Yéhudim ! Pourquoi ? 
[34] Des Fils d’Israël en particulier.
[35] Voir notre étude : Lire…
[36] Selon le fils d'Abbas (que Dieu l'agrée !), le Seigneur a révélé à Ichoua (Jésus) (sur lui la Paix !) : "O Ichoua ! crois en Mohammad et commande à celui qui le rencontrera de ta communauté ; qu'il croit en lui. Si ce n'était Mohammad, Je n'aurai pas créé le Paradis et le Feu.
J'ai créé le Trône sur l'eau et il s'agita. J'ai alors écrit sur lui : "Point de divinité excepté Dieu, Mohammad Messager de Dieu", et à lui de se tranquilliser."
[37] Prie sur toi…
[38] Miséricorde pour le monde visible et invisible.
[39] Sa religion sera jusqu’à la fin du monde.
[40] Et non ‘Mahomet’, comme le disent, le prétendent, l’écrivent, les gens de la Bible de langue française. Signe de leur haine et de l’inimitié envers lui, à l’instar des Associateurs arabes de son temps.
[41] La Mécréance et l’Associationnisme.
[42] Version biblique.
[43] Partisan d’Ismaël, le prophète. Un opposant à nous.
[44] Nullement. Tel n’est pas le cas de celui qui prononce de telles paroles.
[45] De Jérusalem. Le Temple de Salomon.



Carte du Moyen-Orient dans le 6ème siècle après JC


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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11/02/13 .

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