Croyances

PROPHÈTES, PROPHÉTIE. 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Les Prophètes comment reconnaître le faux du vrai ? Quel acte précis devait faire le prophète pour être reconnu comme vrai ? Cette loi biblique concernait-elle le fils de Marie et le sceau de la Prophétie (sur eux la Paix !) ? Ce que le monde toranique cache, a passé sous silence... Leur faux pas.


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

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   En étudiant l'Histoire sainte des Fils d'Israël, on s'aperçoit que la loi toranique est une loi drastique, à leur image. Demain de nombreux prophètes allaient se présenter aux Fils d'Israël, mais comment reconnaître le vrai prophète du faux prophète ? Une loi divine allait donc être instituée à ce sujet : chaque futur prétendant devra venir avec un sacrifice qu'un Feu céleste allait consommer.
   Dans la Torah for est de constater que cette loi est absente, a été censurée, abolie par les rabbanim ! En place, on parlera plutôt d'onction de Prophètes, d'une éventuelle passation de pouvoir, d'autres choses... Rien de bien sérieux, note l'observateur ! Nous savons tous que les Fils d'Israël n'ont jamais eu un grand amour pour leurs propres Prophètes (sur eux la Paix !). A la lumière des Écritures, on s'aperçoit qu'ils n'ont pas hésité un instant à les attaquer, les maltraiter durement, à les traiter de menteurs, les insulter, et comble d'horreur à porter la main sur eux, à les tuer froidement ! Eux et leurs suivants ! 
   Concernant cette loi sur le sacrifice, la Torah originelle mentionnait, noir sur blanc, qu'elle ne saurait être appliquée à deux Prophètes à venir : Le fils de Marie et le fils d'Abd Allah. Là encore, les Fils d'Israël ne respecteront pas cette loi divine. Paul, lui, s'en tenant à une fausse rumeur répandue chez les Fils d'Israël (Coran IV 157-159), l'exploitera à des fins sataniques pour égarer et tromper les gens de l'Évangile d'alors. Il fera du fils de Marie, dira-t-il, "une offrande et un sacrifice de bonne odeur" (Bible. Éphésiens 5:1-2(LS), 2 Corinthiens 2:14-16 (Louis Segond), etc.). Expliquant encore que telle était la volonté et le dessein du divin Créateur ! Alors que la vérité est tout autre !
   Concernant le fils d'Abd Allah, les Fils d'Israël d'alors auront l'affront de lui demander un sacrifice qu'un Feu céleste consommerait ! Une fois encore ne sera pas respecter la loi toranique sur ce sujet. Tous savaient que leur Rédemption et leur Réparation dépendaient de lui. Sauf un petit nombre, ils continueront à suivre leur passion à s'égarer loin du sentier de leur Créateur...

  • Vrai ou faux prophète. Comment les reconnaître ?

D'après Abou Houreirah (que Dieu l'agrée !), le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Les fils d'Israël étaient gouvernés par des Prophètes, chaque fois qu'un Prophète mourrait un autre lui succédait mais il n'y a pas de prophète après moi, mais il y aura des vicaires[5] et ils seront nombreux » [6].

عن أبي هريرة عن النبي صلى الله عليه وسلم قال : كانت بنو إسرائيل تسوسهم الأنبياء ، كلما هلك نبي خلفه نبي ، وإنه لا نبي بعدي ، وسيكون خلفاء فيكثرون

   Sujet particulièrement important. Il est vrai que dans le monde biblique, ce vocable est attribué à toutes les sauces. Il est vrai aussi qu’il n’existe chez eux que très peu ou pas du tout de respect pour le sacré et par extension pour toute personne humaine émanant du Créateur. Et surtout, on le voit à notre époque, le prophète est une personne facilement attaquable, déconsidéré, sans valeur. Et l’attaque vient à tous les niveaux de leurs sociétés. En tout premier lieu de leurs dirigeants politiques et de leurs partis, tout parti confondu, enfin de l’idéologie régnante. Suit le milieu caricatural, intellectuel, philosophique, idéologique, audio-visuel, du cinéma, du théâtre, universitaire, etc. Et surtout de la presse écrite ou parlée, des médias, lesquels servent de relais et de diffusion pour toute attaque en règle et ciblée. Dans ce genre de milieux aucune morale, aucune pudeur, note l’observateur !
  
Les gens de la Torah croient aux prophètes
[7], mais parallèlement à cela déversent sur eux de nombreux mensonges et calomnies en tout genre... A à en juger, le prophète est vu comme un homme du commun. Rien de plus, rien de moins ! D’où les attaques en règle contre sa sainte personne. Par contre, on ne permet pas ce même genre de critiques ou d’attaques contre le peuple des Yéhudim ! Peuple saint, élu, élevé sur un piédestal, aux nues, nous dit-on ! Le faire signifie son arrêt de mort, note l’observateur ! Qu’on étudie avec attention le sort que réservèrent les Fils d’Israël et les Yéhudim à leurs prophètes. Les Écritures l’attestent, les uns furent traités de menteurs, les autres furent mis à mort (Coran II 61, III 21, 112, 181, 183 ; IV 155 ; V 70)[8] ! Triste sort !

   Mais dira-t-on pourquoi une telle attitude ? Tout simplement parce qu’ils ont sur leur Créateur la plus mauvaise pensée et qu’ils ne croient pas avec certitude aux Signes et miracles divins[9] !

   Les gens de l’Évangile ont une Histoire sainte plus courte. Et ce ne sont pas eux qui ont assassinés les prophètes Zacharie et son fils (sur eux la Paix !). Ont voulu attenter à la vie du fils de Marie (sur lui la Paix !). Mais ils ont trop dépendant de leurs frères de la Torah, dans le sens qu’ils ne condamnent pas ouvertement ce qu’ont écrit les gens de la Synagogue, sur leurs propres prophètes, dans la Bible, leurs écrits.
  
Là encore, l’homme évangélique ne connaît pas la définition exact du mot prophète, sa valeur, le respect qu’on lui doit nécessairement. Tout simplement parce que, trompé par Paul, il a fait du fils de Marie plus qu’un prophète ! Il a fait de celui-ci un fils divin, un dieu à l’instar de gens d’autres religions, de religions anciennes du continent européen ! Les miracles qu’il a fait a été une occasion de chute pour lui, de faux pas. Le fils de Marie (sur lui la Paix !) n’a pas été pour lui un guide spirituel vers le Créateur, mais plutôt un voile entre lui et son Créateur. Qui est Dieu ? Qui est le fils de Marie ? L’un comme l’autre ne sont pas définis pour lui. Dans sa tête tout est flou tant sa religion est illogique ! Et l’homme qui associe à Dieu, est un homme de nature incapable de faire la différence entre le vrai et le faux. Il vit et reste dans un brouillard épais, et à Lucifer d’en rire et de se jouer de lui…  
  
L’erreur de l’homme toranique est d’avoir élevé le peuple toranique à un degré non permis par le Créateur et Sa loi. L’erreur de l’homme évangélique est d’avoir élevé, lui, le fils de Marie à un degré également non permis par le Créateur et Sa loi. Dans les deux cas, cela sera une occasion de chute et de perdition dans ce monde et dans l’Autre. D’un côté, on a voulu élever sur un piédestal un peuple, de l’autre un simple humain, un prophète. Le résultat n’est que peu concluant dans un cas comme dans l’autre. Il est désastreux.

  • Faire la différence.

   Quand l’homme est aveugle, toute vision devient impossible. Comment savoir entre gens de la Torah et gens de l’Évangile qui a raison ? Tant que l’homme reste dans ce milieu, venir à la lumière risque d’être pour lui un véritable parcourt du combattant. De plus, sans l’assistance divine que peut-il faire ?
  
Si l’un comme l’autre était dans la Vérité, alors pourquoi l’émergence d’une autre religion après les leurs : la Soumission ? Preuve que de part et d’autre, on nous a pas tout dit, on nous a caché quelque chose. Et ce quelque chose se trouvait mentionné, noir sur blanc, dans leur Écritures. A savoir, la venue du sceau de la Prophétie. Dans toute chose existe un début et une fin. Le monde a commencé par un prophète Adam (sur lui la Paix !), et son sceau sera le prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !). Tout deux font partie de la Maison de la Prophétie. Il manquait à l’ouvrage, une brique. Et au sceau de la Prophétie de compléter et d’achever l’ouvrage. Et à chaque individu de penser que tous nous allons vers la fin du monde, vers une même destinée ; car chaque individu est conscient que c’est dans ce sens que va l’humanité. Toutefois, l’heure, le jour, le mois, l’année, restent à définir, à connaître. Et ceci n’est pas du domaine des créatures mais du Créateur. Et avant cela, faux prophètes, charlatans sont à attendre ! Ainsi, le monde que nous sommes n’est au bout de ses peines !

D'après Abou Houreirah (que Dieu l'agrée !), le Prophète (صلى الله عليه وسل قال) a dit[10] :
  
« Mon exemple et celui des prophètes d’avant moi, est comme celui d'un homme qui a construit une maison, l’a embellie et ornée ; excepté l’emplacement d'une brique dans un coin. Alors les gens viennent en faire le tour, s'en étonnent et disent : « Pourquoi n'a-t-on pas posé cette brique ? » Moi, je suis la brique et je suis le sceau des prophètes »

 D’après Djâbir qui a dit :
  
Le Messager de Dieu (صلى الله عليه وسل) a dit :   « Mon exemple et celui des prophètes d’avant moi, est comme celui d'un homme qui a construit une maison, l’a achevée et parfaite ; excepté l’emplacement d'une brique. Alors les gens viennent à entrer, s’en étonnent et disent : « Si on avait achevé l’emplacement de la brique ! » Je suis l’emplacement de la brique, je suis venu et j’ai marqué d’un sceau les prophètes »

عن أبي هريرة عن النبي صلى الله عليه وسل قال: إن مثلي ومثل الأنبياء من قبلي ، كمثل رجل بنى بيتا ، فأحسنه وأجمله إلا موضع لبنة من زاوية ، فجعل الناس يطوفون به ، ويعجبون له ويقولون : هلا وضعت هذه اللبنة ؟ قال : فأنا اللبنة ، وأنا خاتم النبيين

وفي صحيح مسلم عن جابر قال: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم: " مَثَلي ومَثَلُ الأنبياء كمَثَل رجل بنى داراً فأتمها وأكملها إلا موضع لَبِنة فجعل الناس يدخلونها ويتعجبّون منها ويقولون لولا موضِعُ اللَّبِنة! ـ قال رسول الله صلى الله عليه وسلم ـ فأنا موضع اللّبِنة جئت فختمتُ الأنبياء " ونحوه عن أبي هريرة، " غير أنه قال: فأنا اللّبِنة وأنا خاتَم النبيين ".

  • Que dit la Torah actuelle au sujet du sceau de la Prophétie ? Et comment distingue-t-elle le vrai du faux prophète ?

   Dans la Torah[11], nous lisons :

20 Toutefois, si un prophète[12] avait l'audace d'annoncer en mon nom une chose que je ne lui aurais pas enjoint d'annoncer[13], ou s'il parlait au nom d'une divinité étrangère[14], ce prophète doit mourir[15]." 21 Mais, diras-tu en toi-même, comment reconnaîtrons-nous la parole qui n'émane pas de l'Éternel ? 22 Si le prophète annonce de la part de l'Éternel une chose qui ne saurait être, ou qui n'est pas suivie d'effet, cette annonce n'aura pas été dictée par l'Éternel; c'est avec témérité que le prophète l'a émise, ne crains pas de sévir à son égard. (sefarim.fr)

כ אַךְ הַנָּבִיא אֲשֶׁר יָזִיד לְדַבֵּר דָּבָר בִּשְׁמִי, אֵת אֲשֶׁר לֹא-צִוִּיתִיו לְדַבֵּר, וַאֲשֶׁר יְדַבֵּר, בְּשֵׁם אֱלֹהִים אֲחֵרִים--וּמֵת, הַנָּבִיא הַהוּא.

כא וְכִי תֹאמַר, בִּלְבָבֶךָ: אֵיכָה נֵדַע אֶת-הַדָּבָר, אֲשֶׁר לֹא-דִבְּרוֹ יְהוָה.

כב אֲשֶׁר יְדַבֵּר הַנָּבִיא בְּשֵׁם יְהוָה, וְלֹא-יִהְיֶה הַדָּבָר וְלֹא יָבֹא--הוּא הַדָּבָר, אֲשֶׁר לֹא-דִבְּרוֹ יְהוָה: בְּזָדוֹן דִּבְּרוֹ הַנָּבִיא, לֹא תָגוּר מִמֶּנּוּ.

20 Mais le prophète[16] qui sera assez orgueilleux pour prononcer en mon nom des paroles que je ne lui aurai pas commandé de dire ou qui parlera au nom de dieux étrangers, ce prophète-là mourra.

21 Et si tu dis en ton cœur : A quoi reconnaîtrons-nous la parole que l'Éternel n'aura pas dite ?

22 quand le prophète[17] aura parlé au nom de l'Éternel, si ce qu'il a dit n'a pas lieu et ne se réalise pas, c'est là une parole que l'Éternel n'a pas dite ; c'est par présomption que le prophète l'a prononcée : tu n'auras pas peur de lui[18]. (La Bible annotée).

لِهَذَا أُقِيمُ لَهُمْ نَبِيّاً مِنْ بَيْنِ إِخْوَتِهِمْ مِثْلَكَ، وَأَضَعُ كَلاَمِي فِي فَمِهِ، فَيُخَاطِبُهُمْ بِكُلِّ مَا آمُرُهُ بِهِ.
19 فَيَكُونُ أَنَّ كُلَّ مَنْ يَعْصَى كَلاَمِي الَّذِي يَتَكَلَّمُ بِهِ بِاسْمِي، فَأَنَا أُحَاسِبُهُ.
20 وَأَمَّا النَّبِيُّ الَّذِي يَتَجَبَّرُ فَيَنْطِقُ بِاسْمِي بِمَا لَمْ آمُرْهُ أَنْ يَتَكَلَّمَ بِهِ، أَوْ يَتَنَبَّأُ بِاسمِ آلِهَةٍ أُخْرَى، فَإِنَّهُ حَتْماً يَمُوتُ.
21 وَإِنْ سَأَلْتُمْ فِي أَنْفُسِكُمْ: كَيْفَ نُمَيِّزُ الْكَلاَمَ الَّذِي لَمْ يَصْدُرْ عَنِ الرَّبِّ؟
22 فَإِنَّ كُلَّ مَا يَتَنَبَّأُ بِهِ النَّبِيُّ بِاسْمِ الرَّبِّ وَلاَ يَتَحَقَّقُ يَكُونُ ادِّعَاءً مِنْهُ لَمْ يَنْطِقْ بِهِ الرَّبُّ، بَلْ بِطُغْيَانٍ تَكَلَّمَ بِهِ النَّبِيُّ فَلاَ تَخَفْ مِنْهُ.

  • Signe pour démasquer le faux prophète.

   Ici, il semble absent du texte biblique, clair. Pour le connaître, il faut faire appel au texte coranique. Et au Créateur de répondre aux gens de la Torah d’Arabie[19], de l’époque :
  
« Ceux-là mêmes qui ont dit : « Vraiment Dieu, dans Son pacte, nous a enjoint de ne pas croire en un messager tant qu'il ne nous a pas apporté une oblation
[20] que le feu consume. » (Coran III 183)
  
C’est justement ce que fera Élie (sur lui la Paix !) en son temps. Il confondra les faux prophètes et leurs adorations avec un Feu divin descendu du ciel.

  • La censure dévoilée.

   A l’époque du sceau de la Prophétie, disent les commentateurs, certains Yéhudim s'excusent de leur mécréance en lui, sur un rite très ancien : le sacrifice d’un animal brûlé par un Feu céleste[21]. En clair, qu'il fasse comme d’autres prophètes du monde toranique[22] avant lui, et on croira, ou peut-être croira-t-on en lui ? Toutefois, ils se gardent bien de mentionner la totalité de la phrase contenue dans la Thora, laquelle était selon les commentateurs :

فقيل: كان هذا في التوراة، ولكن كان تمام الكلام: حتى يأتيكم المسيح ومحمد فإذا أتياكم فآمنوا بهما من غير قربان. * تفسير الجامع لاحكام القرآن/ القرطبي

   "(Ceci) jusqu'à ce que vienne le Messie et Mohammad. Sont-ils venus, alors à vous de croire en eux sans (leur demander) d’oblation"[23].
  
Pourtant, preuve à l’appui, ils ne le respectèrent pas. Paul fera, lui, du fils de Marie une oblation livrée à la vindicte populaire… et pour une cause sans fondement, mensongère (Coran IV 157-159). Quant aux gens de la Torah d’Arabie, ils oseront poser cette question insidieuse au sceau de la Prophétie, en son temps, alors qu’ils savaient très bien qu’il ne fallait pas la poser
[24] !

  • Engagement ferme, solide.

…Selon Abd Allah fils d’Abbas : Dieu n’a pas envoyé un prophète d’entre les Prophètes sans prendre de lui l’engagement, [à savoir] : Si Mohammad (صلي الله عليه وسلم) a été envoyé et que celui-ci est vivant, à lui de s’engager à croire en lui et le secourir… Et Il lui a commandé de prendre l’engagement (الْمِيثَاقَ) avec sa communauté, s’ils sont vivants de : croire en lui et de le secourir…

فأخرج ابن جرير وغيره عن عَلِيّ بْن أَبِي طَالِبٍ وعَبْد اللَّهِ بْن عَبَّاسٍ، رضي الله عنهم قَالاَ: مَا بَعَثَ اللَّهُ نَبِيًّا مِنَ الْأَنْبِيَاءِ إِلَّا أُخِذَ عَلَيْهِ الْمِيثَاقُ، لئن بَعَث محمدًا وَهُوَ حَيّ لَيُؤْمِنَنَّ بِهِ وَلَيَنْصُرَنَّهُ، وأمَرَه أَنْ يَأْخُذَ الْمِيثَاقَ عَلَى أُمَّتِهِ: لَئِنْ بُعِثَ مُحَمَّدٌ صلي الله عليه وسلم وَهُمْ أَحْيَاءٌ ليؤمِنُنَّ به ولينصرُنَّه.

   Ici les termes employés en arabe démontrent que se sont des termes solides, forts. L’Engagement n’étant pas chose à discuter, à la légère. Et là, on voit que cette sorte d’Engagement divin est ferme à la fois avec Ses prophètes, puis à travers eux, avec Ses créatures ; pourtant il est absent du texte toranique, de l’Évangile, de la Bible, pourquoi ? En le retirant nommément de leurs textes, ils devinrent infidèles à leurs Alliances, se privèrent de la Rédemption et de la Miséricorde divine, pour eux et leurs coreligionnaires jusqu'à la fin du monde. 
  
Les Fils d’Israël depuis Moïse jusqu’au fils de Marie (sur eux la Paix !) ont eu beaucoup de Prophètes, mais on trouve nulle part dans le texte biblique pareil engagement !? Preuve que la censure a bien fonctionnée. Preuve que les gens de la Synagogue et de la Torah n’ont jamais voulu reconnaître et accepter ouvertement que le Livre et la Prophétie passeraient de leurs mains pour aller dans les mains des Fils d’Ismaël ! Ils veulent, ont voulu nier l’évidence ! Pourtant, qu’ils le veillent ou non, ils ont été mis devant un fait accompli qu’ils ne peuvent nier et ignorer jusqu'à la fin du monde !        (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2]
En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3]
Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4]
Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Ou califes.
[6] Voir Boukhari, l’Authentique n°3455, Mouslim l’Authentique n°1842.
[7] Mais le sens du mot donné par leurs grammairiens et les gens de la Synagogue porte à confusion. Exemples :
   On a dit : La prophétie s’est retirée d’Israël
"À la fin des derniers prophètes bibliques la prophétie s’est retirée d’Israël" (Talmud, Sanhédrin 11, a). Sa manifestation n’a pas pour autant été entièrement abolie : "Rabbi Abdimi de Haïfa a dit : Depuis le jour de la destruction du Temple, la prophétie a été retirée des prophètes et a été donnée aux sages. Est-ce à dire que le sage n’est pas prophète ? En fait, il faut entendre par là que si la prophétie a été retirée des prophètes, elle n’a pas été retirée des sages" (Baba Batra 12, a).
Cependant plus loin nous lisons : "Rabbi Yohanan a dit : Depuis le jour de la destruction du Temple, la prophétie a été retirée des prophètes et a été donnée aux fous et aux enfants" (idem 12, b).
Le fait que la prophétie n’ait pas été retirée des sages, renvoie a priori à l’idée que son mode d’expression participe de la raison. Comment concilier alors le fait qu’elle ait été donnée aux fous et aux enfants ? (mjlf.org)
   On a dit : Le nom hébreu נביא (nabī) comporte une autre notion que celle véhiculée par le mot « prophète », puisqu'il signifie « produire » plutôt qu'« apporter au-devant ».
   On nous dit à une question posée : Bonjour j'ai une phrase qui m'a marqué. Elle disait qu'un maître vaux plus qu'un prophète qui se dit chez les juifs.
J'avais aussi lu que les juifs libéraux revendiquaient un "retour aux prophètes"ce qui pourrait faire rire des railleurs. Vous comprenez ça ?

   La citation est effectivement exacte:
"Le sage est supérieur au prophète" (Talmud Babli Baba Batra 12)
Elle ne laisse pourtant pas d’étonner. Elle pourrait même inspirer une certaine ironie:
"Voyons, les sages du Talmud disent que les sages sont supérieurs aux prophètes!!!"
Plus sérieusement, comment comprendre ce texte?
Comment placer quelqu'un au dessus de celui qui a été choisi pour porter la parole d'Hachem?
Il s'agit premièrement de placer au sommet de toutes les quêtes spirituelles, l'étude.
Le Maharal dans son ouvrage monumental sur la sortie d'Égypte "GEVOUROT HACHEM" va plus loin, il explique. Le prophète dit il, reçoit une perception, une voix, une vision. Il reste malgré tout dans le domaine du sensible. Son information n’est pas issue d'une analyse, elle ne se démontre pas.
Le h'ah'am, quant à lui, apprend, comprend raisonne, compare, il spécule et peut entrevoir des vérités abstraites, totalement éloignées de la réalité dans laquelle il est plongé. (cheela.org)
   Le h'ah'am : le sage. Ainsi, la Synagogue est formée de rabbanim, rav, sages (eux-mêmes rabbanim)…. Et le rabbinisme s’est attribué, aux cours des siècles, des pouvoirs étendus, à l’instar, note l’observateur, des Dignitaires religieux de l’Évangile. 
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[8] Comparer : Bible. I Rois 9 10, 14 ; Néh. 9 26 ; Mt. 23 30-31 ; Lc. 11 47, 51 ; Rom. 11 3.
[9] Le père de Sâlih a dit : “ L’ange Gabriel vint un jour vers le prophète (sur lui Prière et Paix !) alors que celui-ci était assis et triste. L’ange lui dit : “ Qu’est-ce qui t’attriste ? ”
Il dit : “ ces gens me déclarent menteur ! ”
L’ange lui dit alors : “ En vérité, ils ne considèrent pas comme menteur ; ils savent que tu es véridique, mais ce sont les Signes de Dieu que les gens injustes rejettent. ”
[10] Parole prophétique dont il existe plusieurs variantes.
[11] Dt. 18.
[12] Mais le prophète qui dira en mon nom, de manière arrogante, une parole que je n'ai pas ordonné de dire, et qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète mourra.' Peut-être vas-tu dire en ton coeur: 'Comment saurons-nous que cette parole, Y. ne l'a pas dite?' Si ce prophète a parlé au nom de Yahvé, et que sa parole reste sans effet et ne s'accomplit pas, alors Y. n'a pas dit cette parole-là. Le prophète a parlé avec arrogance. Tu n'as pas à le craindre." A moins d'isoler de son contexte le passage cité par Ac 3, 22-23 = Dt 18, 18-19), il semble évident que ce passage du Deutéronome est d'interprétation délicate. En effet, même en supposant que les deux versets évoqués par le Livre des Actes constituent une prophétie mystérieuse du rôle de Jésus, il faudra bien tenir compte également de la suite du passage du Deutéronome (Dt 18, 20), qui évoque la possibilité que ce (?) prophète, ou un autre, prévarique et soit mis a mort. Et les deux derniers versets de ce chapitre du Deutéronome (Dt 18, 20-21), loin de dissiper l'ambiguïté du passage, l'accentuent, au contraire. En effet, le 'signe' que donne Moïse pour démasquer ce prophète prévaricateur - le non accomplissement de la prophétie - eût été fatal à plusieurs authentiques prophètes dont les paroles ne s'accomplirent souvent qu'a posteriori, et parfois bien après la mort du prophète (c'est le cas de Michée dont le ministère eut lieu entre 739 et 687 environ, et qui prophétisa, plus d'un siècle à l'avance, la chute de Jérusalem).
[13] Rachi : Que je ne lui ai pas ordonné de déclarer Mais que j’ai ordonné à un autre que lui (Sanhèdrin 89a).
[14] Rachi : Et qui parlera au nom d’autres dieux Même s’il se conforme à la halakha, en interdisant ce qui est interdit et en permettant ce qui est permis.
[15] Rachi : Mourra Par strangulation. Trois cas de peines capitales sont de la compétence des tribunaux humains : pour avoir prophétisé ce qu’on n’a pas entendu, ou ce qui n’a pas été dit à soi-même mais à un autre que soi, et pour avoir prophétisé au nom d’autres dieux. Celui qui, en revanche, se retient de livrer sa propre prophétie, ou qui transgresse ce qu’a dit un prophète, ou qui transgresse ce qu’il a dit lui-même, sa mort est décrétée par le Ciel, comme il est écrit : « Moi, je redemanderai de lui » (verset 19).
   C’est exactement le sort qu’on a voulu réserver au fils de Marie : Par strangulation. Et c’est cette croyance qu’on défend au sein de la Synagogue. Alors que les gens de l’Évangile voient la Mort [présumée] du fils de Marie en croix (Coran IV 157).
[16] 20 à 22 Les faux prophètes
Mourra : par la main des hommes. Tandis que celui qui ne croit pas au vrai prophète devra rendre compte à Dieu seul (verset 19), le faux prophète, qui égare le peuple, tombe sous la juridiction humaine.
22 Tu n'auras pas peur de lui. Ses menaces, même faites au nom de Dieu, sont impuissantes.
Ce passage sur le prophétisme est remarquable en ce qu'il présente cette institution sous la forme la plus simple et la plus élémentaire. Serait-il convenable qu'après que les prophètes avaient fonctionné plus ou moins longtemps en Israël, leur mission fût énoncée avec aussi peu de développements ?
Dans le Nouveau Testament la parole du verset 15 est constamment appliquée à Jésus-Christ et à lui seul ; comparez Actes 3.22 ; 7.37. Voir aussi Jean 1.46 ; 6.14 ; 12.48-50 et Matthieu 17.5. En tous cas, c'est la seule parole, dans tout le Deutéronome, qui puisse être appliquée à la personne du Messie, et il serait bien étrange, si ce livre avait été écrit après les grandes prophéties messianiques de Michée et d'Esaïe que l'on en fût revenu sur ce point capital à une forme aussi rudimentaire. (La Bible annotée)
[17] On a dit : "Le grec prophêtês signifie littéralement “ quelqu’un qui dit à voix haute ou ouvertement ” [gr. : pro, “ devant ” ou “ en face de ”, et phêmi, “ dire ”], et désigne donc un proclamateur, quelqu’un qui fait connaître des messages attribués à une origine divine (voir Tt 1:12). Bien que cette définition évoque quelqu’un qui prédit l’avenir, le sens fondamental du mot n’est pas celui de la prédiction (voir Jg 6:7-10). Cela dit, pour vivre en harmonie avec la volonté de Jéhovah, il faut savoir en quoi consistent ses desseins révélés pour l’avenir ; on peut alors aligner sa conduite, ses désirs et ses objectifs sur cette volonté divine. Voilà pourquoi, dans la grande majorité des cas, les prophètes de la Bible transmirent effectivement des messages qui avaient un rapport, direct ou indirect, avec l’avenir.
Le premier à être appelé navi’ proprement dit est Abraham (Gn 20:7). Abraham ne se distingua pas en prédisant l’avenir, en tout cas pas de façon publique. Néanmoins, Dieu lui avait donné un message, une promesse prophétique. Abraham se sentit probablement excité, poussé à s’exprimer à ce sujet, surtout devant sa famille, pour expliquer pourquoi il quittait Our et quelle promesse Dieu lui avait faite (Gn 12:1-3 ; 13:14-17 ; 22:15-18). D’une manière analogue, Isaac et Jacob, les héritiers de cette promesse, furent des “ prophètes ” qui communiquaient intimement avec Dieu (Ps 105:9-15). Qui plus est, ils prononcèrent l’un et l’autre sur leurs fils des bénédictions à caractère prophétique (Gn 27:27-29, 39, 40 ; 49:1-28). À l’exception de Job et d’Élihou, que Dieu utilisa vraisemblablement avant l’Exode pour révéler ses vérités, tous les vrais prophètes furent ensuite pris d’entre les descendants de Jacob (les Israélites) jusqu’au Ier siècle de n. è."
   Pour l'Islam traditionnel, le premier prophète sur terre fut Adam. Premier homme de l'humanité et premier prophète. Entre lui et Avraham surgiront des prophètes comme Noé, Houd, Salih, etc.
[18] Différentes traductions : Dt. 18 20, 21, 22.
[19] Lesquels gens vont interpellé le sceau de la Prophétie, et de se référer pour cela au texte toranique entre leurs mains. Texte censuré, inexistant actuellement dans la Torah. Voir notre étude : Lire…
[20] En arabe, qorban.
[21] Et n’on pas fait de la main d’homme.
[22] Loi toujours en vigueur pour le monde toranique. Ainsi, si l’un d’entre eux se prétend prophète du NOM, il devra nécessairement sacrifier un animal (qurban) qu’un feu du ciel viendra brûler.
[23] Qortobi :

وقيل: كان أمر القَرابين ثابتا إلى أن نُسِخت على لسان عيسى بن مريم. وكان النبي منهم يَذْبح ويدعو فتنزل نار بيضاء لها دوِيّ وحفيف لا دخان لها، فتأكل القُربان. فكان هذا القول دَعْوَى من اليهود؛ إذ كان ثَمّ ٱستثناء فأخفوه، أولاً نسخٌ، فكانوا في تمسِكهم بذلك مُتعنِتِين، ومعجزات النبي صلى الله عليه وسلم دليل قاطع في إبطال دعواهم، وكذلك معجزات عيسى؛ ومن وجب صدقه وجب تصديقه. * تفسير الجامع لاحكام القرآن/ القرطبي

   On a dit : La loi sur les sacrifices est une loi établie, laquelle sera abolie à la langue d’Ichoua (Jésus) fils de Marie. Leur prophète sacrifiait un sacrifice, puis invoquait (son Seigneur). Alors un feu blanc descendait, bourdonnant et crépitant, sans émettre de fumée. Il consommait l’offrande (présentée).
   Cette parole était l’assertion des Yéhudim (à l’époque) : elle était, ensuite vint l’exemption, mais cachèrent en tout premier l’abolition [de ce rite]. Et les miracles du Prophète (صلى الله عليه وسلم) sont une preuve formelle de leur assertion (les Yéhudim). De même, les miracles d’Ichoua (Jésus) (صلى الله عليه وسلم). Or ce qui est nécessaire de confirmer, est nécessaire de le rendre crédible.
   Dans "Le Commentaire sur la Torah", Jacob ben Isaac d'écrire : "Le Behaye écrit (…) L'alliance fut scellée par trois choses : la circoncision, le bain rituel (avant le don de la Torah, tout le peuple d'Israël s'immergea dans un bain rituel), l'offrande des sacrifices…"
[24] Preuve de leur mécréance et rébellion.



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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11/02/13 .

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