Croyances

LA FAMILLE D'AVRAHAM, LES PROPHÉTIES... 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


A qui parmi les gens de la Prophétie, sera attribué un rôle 'apocatastatique' ? A quelle famille d'Avraham : Isaac ou Ismaël (sur eux la Paix !).


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

 Suite de la Page 10

  • Le rôle de restaurateur, de venir et tout remettre en ordre, en place. A qui ce rôle véritable ?

   A la lumière du Coran et des prophéties bibliques, ce rôle ne peut appartenir qu’au sceau de la Prophétie (sur lui Prière et Paix !). Ni le fils de Marie, ni le fils de Zacharie (sur eux la Paix !) ne pourront le faire. Raison ? Après l’arrivée de Paul, ses partisans feront tomber le monde évangélique dans l’Associationnisme de la Distinction, la Mécréance. Et qui viendra six siècles après pour restaurer le vrai Culte divin, à l’instar d’Élie ? N’est-ce pas le sceau de la Prophétie comme le signale les prophéties bibliques ? Et à lui d’avoir un 'portrait-type' du Prophète à attendre dans les Écritures. Lui et sa communauté[5] mais que le monde biblique renie et refuse de reconnaître.
  
Secundo : Le divin Créateur, à l’origine, assigne au sceau de la Prophétie un rôle 'apocatastatique', dans un texte de la Torah [originelle]. Qu’on en juge :

"O Prophète ! Nous t'avons, certes, envoyé comme témoin,
annonciateur, avertisseur et gardien pour les illettrés.
Tu es Mon esclave et Mon messager. Je t'ai appelé le résignant
Il n'est ni inhumain, ni rude, ni criard sur les marchés.
Il ne rend pas un mal par un mal, mais remplace la mauvaise (chose) par une bonne,
il fait grâce et pardonne.
Et Je ne le saisirai pas tant que Je n'aurai pas établi [rétabli] par lui, la diction (ou la religion) tortueuse."

    Ou selon une autre variante :
  
"et Dieu ne le saisira pas à Lui tant que la diction (ou religion) tortueuse ne sera pas rendue droite.
   ou : "et Je ne le ferai pas mourir, tant que Je n'aurai pas établi (ou qu'on établira), par lui, la diction (religion) tortueuse..."

    Ou selon une autre variante (Esaïe) :
  
"Il a été donné les clés,

  
afin que Dieu éclaire, par lui, les yeux aveuglés,
  
et que par lui, on fasse entendre les oreilles sourdes,
  
et Il établisse, par lui, des langues tortueuses"
  
parce qu'ils diront : Point de divinité que Dieu."

  Ou selon une autre variante :
  
"jusqu'à ce qu'ils disent
[6] : Pour qu'ils témoignent : Point de divinité que Dieu[7]"

     Au sceau de la Prophétie de restaurer donc, et à travers cette bonne parole[8], la vraie foi, le vrai Monothéisme, le Culte pur. N’en déplaise aux ergoteurs, aux critiques, aux opposants et adversaires de la Religion divine : la Soumission !

  • Un sens 'accommodatice'. Le discours de Pierre, autre texte biblique frelaté…

   Certains passages de la Bible sont cause de grandes querelles et disputes dans le monde biblique. A chacun toutefois de défendre sa croyance… et surtout de ne rien céder à autrui. Qu’on en juge :

   L’auteur de nous dire :

    Cf. Dt 18, 15.19. Le passage de Ac 3, 22 ss semble affirmer que Jésus a accompli cette prophétie de Moïse. Mais il s'agit vraisemblablement d'un sens 'accommodatice' *, Jésus n'étant pas considéré comme un prophète, dans la tradition chrétienne, mais comme le Messie et le propre Fils de Dieu. Pour mémoire, voici le passage dans son intégralité (Dt 18, 15-22) :

"Y. ton Dieu suscitera pour toi, du milieu de toi, parmi tes frères, un prophète comme moi, que vous écouterez. C'est cela même que tu as demandé à Y. ton Dieu, à l'Horeb, au jour de l'Assemblée: 'Pour ne pas mourir, je n'écouterai plus la voix de Y. mon Dieu et je ne regarderai plus ce grand feu', et Y. me dit: 'Ils ont bien parlé. Je leur susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète semblable à toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. Si un homme n'écoute pas mes paroles, que ce prophète aura prononcées en mon nom, alors c'est moi-même qui en demanderai compte à cet homme. Mais le prophète qui dira en mon nom, de manière arrogante, une parole que je n'ai pas ordonné de dire, et qui parlera au nom d'autres dieux, ce prophète mourra.' Peut-être vas-tu dire en ton coeur: 'Comment saurons-nous que cette parole, Y. ne l'a pas dite?' Si ce prophète a parlé au nom de Yahvé, et que sa parole reste sans effet et ne s'accomplit pas, alors Y. n'a pas dit cette parole-là. Le prophète a parlé avec arrogance. Tu n'as pas à le craindre." A moins d'isoler de son contexte le passage cité par Ac 3, 22-23 = Dt 18, 18-19), il semble évident que ce passage du Deutéronome est d'interprétation délicate. En effet, même en supposant que les deux versets évoqués par le Livre des Actes constituent une prophétie mystérieuse du rôle de Jésus, il faudra bien tenir compte également de la suite du passage du Deutéronome (Dt 18, 20), qui évoque la possibilité que ce (?) prophète, ou un autre, prévarique et soit mis a mort. Et les deux derniers versets de ce chapitre du Deutéronome (Dt 18, 20-21), loin de dissiper l'ambiguïté du passage, l'accentuent, au contraire. En effet, le 'signe' que donne Moïse pour démasquer ce prophète prévaricateur - le non-accomplissement de la prophétie - eût été fatal à plusieurs authentiques prophètes dont les paroles ne s'accomplirent souvent qu'a posteriori, et parfois bien après la mort du prophète (c'est le cas de Michée dont le ministère eut lieu entre 739 et 687 environ, et qui prophétisa, plus d'un siècle à l'avance, la chute de Jérusalem). 

   Nous dirons : Quand le mensonge est roi ! C’est une habitude chez les Dignitaires religieux du monde biblique de mentir, de faire mentir le Créateur et Ses prophètes. De leur attribuer des actes et des paroles dont ils sont purs ! Quant à la Bible, tout du moins ce qu’il en reste ; nous savons tous que le censeur est là pour faire apparaître, dire, ce qui est faux et mensonger à la base. Pour égarer mieux son monde…  
  
Le monde de l’Évangile, veut, voudrait s’approprier des ‘prophéties’, des paroles et actes, au passage, et dont le fils de Marie (sur lui la Paix !) est pur. Et comme le note l’auteur : "il s’agit là "d'un sens 'accommodatice'*, Jésus n'étant pas considéré comme un prophète, dans la
"tradition chrétienne", mais comme le Messie et le propre "Fils de Dieu".". En clair, cette parole, pareille prophétie biblique[9], ne lui revient d’aucun droit ! Qu’on en juge :

   "Y. ton Dieu suscitera pour toi, du milieu de toi, parmi tes frères, un prophète comme moi, que vous écouterez. C'est cela même que tu as demandé à Y. ton Dieu, à l'Horeb, au jour de l'Assemblée…
  
… Je leur susciterai, du milieu de leurs frères, un prophète semblable à toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. Si un homme n'écoute pas mes paroles, que ce prophète aura prononcées en mon nom, alors c'est moi-même qui en demanderai compte à cet homme."

   Comme on peut le constater, le texte biblique parle très clairement d’un prophète à venir, au futur, semblable à Moïse (sur lui la Paix !) en tout point. Pour l’homme de l’Évangile, le vocable « prophète » ou « messager » s’efface devant celui de sa croyance première : le fils de Marie est « fils » de la Divinité-suprême ! C’est ‘Dieu fait homme’ qui vient visiter Ses créatures dont Son peuple élu… Nulle relation ici avec des mots tels que : « révélation », « prophétie », « prophète », « messager »… Puisque le ‘bon dieu’ est parmi nous ! Ses semblables, selon le jargon biblique ! A lui de faire, de parler, de diriger sa création tout en étant Homme de terre, sur terre ! D’ailleurs, la théologie évangélique a du mal à définir ces mots précités[10].
  
Ces paroles, n’en déplaise au monde biblique (toranique & évangélique), ne peuvent s’adresser qu’à un seul homme, qu’à un seul descendant d’Avraham (sur lui la Paix !), par Ismaël (sur lui la Paix !) ; c’est-à-dire : le sceau
[11] de la Prophétie (sur lui Prière et Paix !). Et les Fils d’Ismaël et les descendants d’Isaac ont tous deux pour aïeul commun Avraham (sur lui la Paix !). Ils sont donc gens de même famille[12], mais de mères[13] différentes[14].

  • La parole, dit-on, de la Torah : Je leur susciterai un prophète d'entre leurs frères

   Qui est ce prophète annoncé dans la Torah ? D’entre leurs frères ? Qu’on en juge :

14 Car ces nations que tu vas déposséder ajoutent foi à des augures et à des enchanteurs; mais toi, ce n'est pas là ce que t'a départi l'Éternel, ton Dieu.

15 C'est un prophète sorti de tes rangs, un de tes frères comme moi, que l'Éternel, ton Dieu, suscitera en ta faveur : c'est lui que vous devez écouter ! (Dt. 18). (sefarim.fr)

יד כִּי הַגּוֹיִם הָאֵלֶּה, אֲשֶׁר אַתָּה יוֹרֵשׁ אוֹתָם--אֶל-מְעֹנְנִים וְאֶל-קֹסְמִים, יִשְׁמָעוּ; וְאַתָּה--לֹא כֵן, נָתַן לְךָ יְהוָה אֱלֹהֶיךָ.

נָבִיא מִקִּרְבְּךָ מֵאַחֶיךָ כָּמֹנִי, יָקִים לְךָ יְהוָה אֱלֹהֶיךָ: אֵלָיו, תִּשְׁמָעוּן

   Autre :

14 car ces nations, que tu vas déposséder, écoutent les magiciens et les devins ; mais toi, ce n'est pas là ce que t'a donné l'Éternel ton Dieu.
15 L'Éternel te suscitera un prophète du milieu de toi, d'entre tes frères, tel que moi ; c'est lui que vous écouterez[15] ; (Bible annotée – B.A.)

14 إِنَّ تِلْكَ الأُمَمَ الَّتِي أَنْتُمْ تَسْتَأْصِلُونَهُا تُصَدِّقُ مُمَارَسَةَ الْمُشَعْوِذِينَ وَالْعَرَّافِينَ، وَأَمَّا أَنْتُمْ فَإِنَّ الرَّبَّ إِلَهَكُمْ يَحْظُرُ عَلَيْكُمْ ذَلِكَ.
15 سَيُقِيمُ الرَّبُّ فِيكُمْ نَبِيّاً مِثْلِي مِنْ بَنِي إِسْرَائِيلَ، لَهُ تَسْمَعُونَ،
14 إن هؤلاء الأمم الذين تخلفهم يسمعون للعائفين والعرافين. وأما أنت فلم يسمح لك الرب إلهك هكذا
15 يقيم لك الرب إلهك نبيا من وسطك من إخوتك مثلي. له تسمعون
إِنَّ هَؤُلاءِ الأُمَمَ الذِينَ تَخْلُفُهُمْ يَسْمَعُونَ لِلعَائِفِينَ وَالعَرَّافِينَ. وَأَمَّا أَنْتَ فَلمْ يَسْمَحْ لكَ الرَّبُّ إِلهُكَ هَكَذَا. «يُقِيمُ لكَ الرَّبُّ إِلهُكَ نَبِيّاً مِنْ وَسَطِكَ مِنْ إِخْوَتِكَ مِثْلِي. لهُ تَسْمَعُونَ.

   Autre[16] variante :

   Moïse (sur lui la Paix !) a dit aux Fils d’Israël :
  
"N’obéissez pas aux devins et aux astrologues. Pour vous, le Seigneur suscitera un prophète d’entre vos frères, tel que moi ; obéissez à ce prophète
[17]"

قال موسى عايه السلام لبنى إسرائيل لا تطيعوا العرافين و لا المنجمين فسيقيم لكم الرب نبيا من اخوانكم مثلى فاطيعوا ذلك النبى

   Décryptage.

   On a dit : "Dans le Nouveau Testament la parole du verset 15 est constamment appliquée à Jésus-Christ et à lui seul ; comparez Actes 3.22 ; 7.37. Voir aussi Jean 1.46 ; 6.14 ; 12.48-50 et Matthieu 17.5. En tous cas, c'est la seule parole, dans tout le Deutéronome, qui puisse être appliquée à la personne du Messie, et il serait bien étrange, si ce livre avait été écrit après les grandes prophéties messianiques de Michée et d'Esaïe que l'on en fût revenu sur ce point capital à une forme aussi rudimentaire." (La Bible annotée).
  
Comme on le constate, les gens de l’Évangile n’en démordent pas : ce verset concerne bien le fils de Marie (sur lui la Paix !) ! 
  
Quant au monde de la Synagogue et de la Torah, on pourra dire : Le texte stipule clairement que Dieu annonce à Moise l’envoi d’un prophète du milieu des frères des fils d’ISRAEL…
  
Que les gens de la Bible le veuillent ou non, le sceau de la Prophétie ne viendra pas d'Isaac, des Fils de Jacob, mais plutôt des Fils d’Ismaël. Tel est le Décret divin ! Et personne pour le changer !

    Avis de commentateurs. Réfutation.

   Selon Qarrâfy[18] : Ces propos s’adressent au prophète promis, nullement à Aaron (sur lui la Paix !). Lequel mourra[19] avant Moïse (sur lui la Paix !), et ne pourra donc pas être établi comme tel…[20] Ni même Josué fils de Noun (sur lui la Paix !). En effet, il sera établi prophète avant ce discours, de plus ces deux prophètes sont des Fils d’Israël ; alors que Moïse dira : "d’entre vos frères" et non de "vous-mêmes"[21]. Ce qui amène pour conclure que le prophète descendant d’Ismaël est bien le prophète promis : Ahmad [fils d’Abd Allah, (…) fils d’Ismaël, fils d’Avraham (sur eux la Paix !)].  
  
Il a donc été précisé par là qu’il serait de la descendance d’Ismaël, frère d’Isaac, père d’Israël
[22] ; les deux étant des frères. Et les fils de l’un seront automatiquement des proches de l’autre[23]. Quant au fils de Marie (sur lui la Paix !), pour les gens de l’Évangile, il est « seigneur » [24]. Et pour les gens de la Torah, une personne normale. Et en aucun cas, il ne peut être ce prophète dont parle Moïse (sur eux la Paix !) ici.

  • La parole, dit-on, de Torah : Je leur susciterai un prophète d'entre leurs frères…

فَإِنَّ مُوسَى قَالَ لِلآبَاءِ: إِنَّ نَبِيّاً مِثْلِي سَيُقِيمُ لَكُمُ الرَّبُّ إِلَهُكُمْ مِنْ إِخْوَتِكُمْ. لَهُ تَسْمَعُونَ فِي كُلِّ مَا يُكَلِّمُكُمْ بِهِ. وَيَكُونُ أَنَّ كُلَّ نَفْسٍ لاَ تَسْمَعُ لِذَلِكَ النَّبِيِّ تُبَادُ مِنَ الشَّعْبِ. وَجَمِيعُ الأَنْبِيَاءِ أَيْضاً مِنْ صَمُوئِيلَ فَمَا بَعْدَهُ جَمِيعُ الَّذِينَ تَكَلَّمُوا سَبَقُوا وَأَنْبَأُوا بِهَذِهِ الأَيَّامِ. أَنْتُمْ أَبْنَاءُ الأَنْبِيَاءِ وَالْعَهْدِ الَّذِي عَاهَدَ بِهِ اللهُ آبَاءَنَا قَائِلاً لِإِبْراهِيمَ: وَبِنَسْلِكَ تَتَبَارَكُ جَمِيعُ قَبَائِلِ الأَرْضِ. إِلَيْكُمْ أَوَّلاً إِذْ أَقَامَ اللهُ فَتَاهُ يَسُوعَ أَرْسَلَهُ يُبَارِكُكُمْ بِرَدِّ كُلِّ وَاحِدٍ مِنْكُمْ عَنْ شُرُورِهِ».
اعمال 3

22 وَقَدْ قَالَ مُوسَى: سَيَبْعَثُ اللهُ فِيكُمْ مِنْ بَيْنِ إِخْوَتِكُمْ نَبِيّاً مِثْلِي فَاسْمَعُوا لَهُ فِي كُلِّ مَا يُكَلِّمُكُمْ بِهِ.
23 أَمَّا مَنْ لاَ يَسْمَعُ لَهُ فَيُبَادُ مِنْ وَسَطِ الشَّعْبِ.
24 وَكَذَلِكَ تَنَبَّأَ بِهذِهِ الأَزْمِنَةِ جَمِيعُ الأَنْبِيَاءِ، مِنْ صَمُوئِيلَ إِلَى الَّذِينَ جَاءُوا بَعْدَهُ.
25 وَأَنْتُمْ أَحْفَادُ هَؤُلاَءِ الأَنْبِيَاءِ، وَأَبْنَاءُ الْعَهْدِ الَّذِي أَبْرَمَهُ اللهُ لِآبَائِنَا عِنْدَمَا قَالَ لإِبْرَاهِيمَ: بِنَسْلِكَ تَنَالُ الْبَرَكَةَ شُعُوبُ الأَرْضِ كُلُّهَا.

26 فَمِنْ أَجْلِكُمْ أَوَّلاً أَقَامَ اللهُ فَتَاهُ يَسُوعَ وَأَرْسَلَهُ لِيُبَارِكَكُمْ بِرَدِّ كُلِّ وَاحِدٍ مِنْكُمْ عَنْ شُرُورِهِ».

  • Le discours de Pierre, un discours frelaté ?

   "22. Moïse a dit : Le Seigneur notre Dieu vous suscitera, d'entre vos frères, un prophète comme moi ; vous l'écouterez en tout ce qu'il vous dira. 23. Et il arrivera que quiconque n'écoutera pas ce prophète sera exterminé du milieu du peuple. 24. Et tous les prophètes qui ont parlé depuis Samuel et ceux qui l'ont suivi, ont aussi annoncé ces jours. 25. Vous êtes les fils des prophètes[25] et de l'alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham : Et c'est en ta postérité que seront bénies toutes les familles de la terre. 26. C'est à vous premièrement, que Dieu, ayant suscité son serviteur, l'a envoyé pour vous bénir, chacun de vous se détournant de ses méchancetés[26]." (Actes 3 22-26).

    Bien malheureux celui qui a vu en ce discours le fils de Marie (sur lui la Paix !). Certes, il était un prophète auprès des Fils d’Israël, et de plus le sceau des Prophètes d’Israël. Certes, il a souffert de leurs manigances et ils ont voulus sa mort (Coran III 55 ; IV 157-159), l’ont renié. Mais celui dont la Torah originelle parlait, n’était autre ici que le fils d’Abd Allah, (…) fils d’Ismaël, fils d’Avraham (sur eux la Paix !). Et c'est pour eux premièrement, que leur Créateur, a suscité Son esclave, le prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !). Et c’est lui que son Créateur a oint de Son huile de la Rédemption et de la Miséricorde (Coran VII 156-157). Et depuis le Sinaï, les Fils d’Israël et les Yéhudim étaient tous dans l’attente de cette Rédemption[27] finale, à venir, de celui enfin oint de cette huile salvatrice[28].

   « ayant suscité son serviteur ».

   L’exégète biblique d’écrire : "- Le mot que nous traduisons par serviteur (et qui se retrouve Actes 3.26 ; Actes 4.27,30) signifie aussi enfant, et on l'a souvent rendu par fils, Fils de Dieu[29] ; mais comme on sait que c'est là le terme par lequel les Septante désignent constamment le serviteur de l'Éternel, (Esaïe 42.1 ; 52.13, etc.) il n'y a pas le moindre doute que ce soit dans ce sens qu'il doive être entendu ici.
  
Ce serviteur qui s'est montré tel dans toute sa vie est ainsi devenu le Sauveur, selon la belle signification du nom de Jésus." (La Bible annotée, note 13).
  
On remarquera qu’en arabe, le vocable enfant sera (فَتَاهُ)
[30]. Tel n’est pas le cas de la majorité des traductions européennes ! Pourquoi ?
  
« chacun de vous se détournant de ses méchancetés ». Cette Grâce divine
[31], vous n'y aurez part que par la repentance promise à Moise (sur lui la Paix !) et aux aïeux, depuis leur faute et leur faux pas au Sinaï (Coran VII 156-157). Que le Créateur veut opérer en vous, le moment venu, à condition de vous purifier de toute jalousie, de toute rébellion et toute mécréance.

  • La parole, dit-on, de la Torah : Je leur susciterai un prophète d'entre leurs frères

   Textes et réfutations.

18 Je leur susciterai un prophète du milieu de leurs frères, tel que toi, et je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui ordonnerai. (Dt. 18).

19 Et alors, celui qui n'obéira pas à mes paroles, qu'il énoncera en mon nom, c'est moi qui lui demanderai compte ! (sefarim.fr)

יח נָבִיא אָקִים לָהֶם מִקֶּרֶב אֲחֵיהֶם, כָּמוֹךָ; וְנָתַתִּי דְבָרַי, בְּפִיו, וְדִבֶּר אֲלֵיהֶם, אֵת כָּל-אֲשֶׁר אֲצַוֶּנּו

יט וְהָיָה, הָאִישׁ אֲשֶׁר לֹא-יִשְׁמַע אֶל-דְּבָרַי, אֲשֶׁר יְדַבֵּר, בִּשְׁמִי--אָנֹכִי, אֶדְרֹשׁ מֵעִמּוֹ.

   Autre :

18 Je leur susciterai un prophète d'entre leurs frères, tel que toi, et je mettrai mes paroles en sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai.
19 Et s'il arrive qu'un homme n'écoute pas mes paroles qu'il prononce en mon nom, c'est moi qui lui en demanderai compte. (Bible annotée)

15 سَيُقِيمُ الرَّبُّ فِيكُمْ نَبِيّاً مِثْلِي مِنْ بَنِي إِسْرَائِيلَ، لَهُ تَسْمَعُونَ،
18 لِهَذَا أُقِيمُ لَهُمْ نَبِيّاً مِنْ بَيْنِ إِخْوَتِهِمْ مِثْلَكَ، وَأَضَعُ كَلاَمِي فِي فَمِهِ، فَيُخَاطِبُهُمْ بِكُلِّ مَا آمُرُهُ بِهِ.
19 فَيَكُونُ أَنَّ كُلَّ مَنْ يَعْصَى كَلاَمِي الَّذِي يَتَكَلَّمُ بِهِ بِاسْمِي، فَأَنَا أُحَاسِبُهُ.
أُقِيمُ لهُمْ نَبِيّاً مِنْ وَسَطِ إِخْوَتِهِمْ مِثْلكَ وَأَجْعَلُ كَلامِي فِي فَمِهِ فَيُكَلِّمُهُمْ بِكُلِّ مَا أُوصِيهِ بِهِ. وَيَكُونُ أَنَّ الإِنْسَانَ الذِي لا يَسْمَعُ لِكَلامِي الذِي يَتَكَلمُ بِهِ بِاسْمِي أَنَا أُطَالِبُهُ

   Autres variantes :

   1. En vérité, Je susciterai pour les Fils d’Israël, d’entre leurs frères ; un prophète comme toi. Je mettrai Mes paroles en sa bouche. Et celui qui lui désobéira, Je me vengerai de lui. (Qortobi)
  
2. En vérité, Je susciterai pour les Fils d’Israël, d’entre leurs frères ; un prophète comme toi. Je mettrai Mes paroles en sa bouche. Et il leur dira ce que Je le leur commanderai. Et celui qui n’acceptera pas la parole de ce prophète, qui parle en Mon nom ; Je Me vengerai de lui, et de sa tribu
[32]. (Qarrâfy)

انى أقيم لبنى اسرائيل من اخوتهم نبى مثلك. أجعل كلامى على فيه. فمن عصاه انتقمت منه.
انى سأقيم لبنى اسرائيل نبيا من اخوتهم نبى مثلك. أجعل كلامى فى فيه. و يقول لهم ما آمرهم به. و الذى لا يقبل قول ذلك النبى الذى يتكلم باسمى أنا انتقم منه و من سبطه

   Décryptage.

    « Je susciterai pour les Fils d’Israël, d’entre leurs frères ; un prophète comme toi » et « Je mettrai Mes paroles en sa bouche. » : démontre, selon le commentateur, que cela concerne le Coran. Lequel est la parole avec laquelle est venu le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !). Que nous lisons… 
  
« Je me vengerai de lui » Ainsi cette parole a été réalisée par le Très-Haut avec les chefs et seigneurs des Qoraich, les grands, les rois des Roum
[33] et bien d’autres. Ces derniers n’eurent pour choix qu’entre être prisonniers ou mis à mort. De même, le cas échéant, verser le tribut en se faisant tout petits et humiliés[34].  
  
Cela prouve bien que le Prophète à venir viendrait lui aussi avec la Loi divine, à l’instar de Moïse (sur lui la Paix !)
[35]. Ainsi, à chaque époque sa loi et sa règle[36]. La Loi divine se compose de lois, de sentences, ceci pour l’ensemble de la Création. Mais cette règle ne saurait s’appliquer à la Loi divine sous l’époque du fils de Marie (sur lui la Paix !) et sa communauté. En effet, ne lui fait-on par déclarer : «  17. Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes ; je ne suis point venu abolir, mais accomplir. » (Mt. 5 17). Sa loi sera donc celle de la Torah, et à lui de la recommander à sa communauté. Et ceci contrairement à ce que Paul dira et prétendra : « 18. Car il y a, d'une part, abrogation d'une ordonnance antérieure, à cause de sa faiblesse et de son inutilité » (Heb. 7).
  
Nous savons tous que pour les gens de la Synagogue et de la Torah, on est passé de la Loi divine, la Loi toranique à la loi rabbinique et talmudique ; soit une loi émanant d’eux-mêmes. De même, et avec Paul, on est passé de la Loi toranique d’essence divine, à la loi des nations d’essence humaine
[37]. Qui a réhabilité la Loi divine dans sa totalité ? Qui lui a donnée une nouvelle vie, une nouvelle raison d’être et de vivre dans son intégralité ? N’est-ce pas le Seigneur de la Création à travers le sceau de la Prophétie ? Et cette Loi nouvelle, n’en déplaise à certains, est immuable, de plus elle abolie toute loi biblique[38]. Enfin, elle ne doit rien à la Loi toranique, au monde biblique lui-même, de près ou de loin. Et à elle, comme la Loi originelle de la Torah donnée naguère aux Fils d’Israël et aux Judaïsés, gens de l’Évangile ; de rappeler qu’elle vient exclusivement du divin Créateur et Législateur[39]  du Cosmos ! N’en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux adversaires et opposants de la Religion divine : la Soumission ! Les Fils d'Adam auraient-ils oublié la Parole divine :


   « Est-ce donc le jugement de l’Ignorance qu’ils cherchent ? Qu’y a-t-il de meilleur que Dieu, en matière de jugement, pour le peuple qui croit avec certitude ? » (Coran V 50).                 (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Coran VII 156-157 ; LXI 6 ; XLVIII 29.
[6] Ou encore (autre variante) : ou il a dit :…
[7] Genre de formule peu usitée, voir inconnue du monde biblique.
[8] Soit : Point de divinité que Dieu !
[9] Celle qui suit. Laquelle prophétie correspond à Coran VII 156-157.
[10] Et l’homme de l’Évangile à du mal répondre à la question : « Quand Dieu était Homme qui dirigeait l’Invisible, le Cosmos ? Y avait-il une délégation de pouvoirs, et si oui à qui ? ». La religion de Paul est vraiment une religion de l’illogisme ! Mais cela, l’homme de l’Évangile ne veut rien céder tant l’amour de son maître est profondément ancré au fond de ses entrailles… Comme dit l’adage : L’amour rend aveugle !
[11] Entendre : le Prophète Ahmad-Mohammad (sur lui Prière et Paix !).
[12] Et non les Yéhudim, gens du Yéhudisme (Judaïsme). N’en déplaise au monde de la Synagogue et de la Torah, ils ont, comme le commun du mortel, une religion : le Yéhudisme. Font partie intégrante de cette communauté et religion, et se sont divisés, au cours de leur Histoire sainte, en 71 sectes. Et plus, malgré leur propagande et leur prétention, bon nombre d’entre eux ne sont pas descendants de Sem, fils de Noé… Et au Jour des Comptes, à Sem de se détourner d’eux !
   Depuis l’an 70, le monde de la Synagogue et de la Torah sera éparpillé sur la terre entière. Certains diront, depuis la destruction du premier Temple. Ce monde donc, subira vexation, humiliation, emprisonnement et bien d’autres choses encore. Prix à payer pour leur mécréance et rébellion envers le NOM, note l’observateur. Beaucoup se marieront avec des goyim, deviendront comme eux. Bien malin celui qui peut, pourra attester, après plus de 20 siècles qu’il est fils, le descendant réel et biologique de Jacob et de telle tribu ! Ainsi, et selon le monde de la Synagogue lui-même, les rabbanim ; il faudra attendre l’arrivée du futur Messie pour savoir de quelle tribu fait partie chaque membre se réclamant du Yéhudisme, soit en langage et jargon théologique, toranique, francisé : de la religion judaïque. Laquelle est une des religions des Fils d’Adam, et laquelle apparaîtra après la Révélation de la Torah. Avant cela, la religion des Patriarches (Avraham, Ismaël, Isaac, Jacob, Joseph) depuis Adam était la Soumission. Adam la prêchera, puis ses descendants, puis Noé et ses fils, etc. Aucun "Yéhudi" habitait la terre. Et des femmes comme Sarah n’était pas une Matriarche du Yéhudisme, mais une Matriarche de la Soumission (l’Islam). Et à elle de suivre son époux lequel professait la Soumission ! N’en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux opposants et adversaires de la Religion divine : la Soumission !
[13] Alors que les rabbanim mettent l’accent sur le côté féminin, la loi divine met en avant le genre masculin, le rôle du père.
[14] Sarah est hébreue. Agar, Hagar, est copte, fille d’Égypte, Misraïm.
[15] 15 à 22 Le prophétisme.
Un prophète. Il ne s'agit point d'un prophète particulier ; ce mot est pris ici au sens collectif ; c'est le prophète que Dieu suscitera, en chaque temps, pour répondre aux besoins de son peuple. L'application spéciale de cette expression au Messie n'est vraie que dans ce sens que la personne du Messie est la réalisation parfaite du prophétisme, aussi bien que de la royauté et du sacerdoce.
Du milieu de toi : et non d'entre les païens, si riches, semble-t-il, en moyens d'information, et qu'Israël est disposé à envier. Cette opposition avec les païens est accentuée par les mots : d'entre tes frères, répétés verset 18.
Tel que moi : israélite comme moi ; non un devin étranger, comme par exemple Balaam. (la Bible annotée).
Rachi : Du milieu de toi, d’entre tes frères, comme moi Tout comme je suis « du milieu de toi, d’entre tes frères », Il te l’élèvera à ma place, et ainsi de suite de prophète en prophète. En appendice : Dieu ne suscitera pas pour vous seulement un prophète, comme le singulier pourrait le faire croire, mais en tout temps il y aura des hommes de Dieu auprès de qui vous pourrez vous informer, et ils seront toujours, comme moi, issus de votre peuple (13). Et en note toujours dans Rachi : (un prophète comme moi, c'est-à-dire mon égal en pouvoir prophétique), car l'Écriture atteste : "Il ne s'est pas levé en Israël de prophète comme Moïse" (Deut. XXXIV ,10). Il faut donc le rapporter à - le prophète que Dieu suscitera, auprès duquel vous vous informerez, sera comme moi-même, israélite de naissance."
   Pour comparer avec d’autres traductions : Lire…
[16] Ce genre de variantes existent bel et bien auprès de nombreux commentateurs et exégètes du Coran. Ce qui exaspère bon nombre de gens de la Bible. Car en ces temps éloignés, les textes existant auprès des communautés bibliques, çà et là, étaient à disposition. De nos jours, les gens de la Bible cherchent à mettre main basse sur tout texte qui, à leur yeux, pourraient porter préjudice à leur orthodoxie, leur foi, croyances et avenir. 
[17] Voir Qarrâfy (الاجوبة الفاخرة).
[18] Extraits.
[19] Voir Nb. 20 25-29.
[20] Et il était vivant quand ce verset toranique fut révélé.
[21] A l’instar de certaines traductions libres, partisanes, erronées : « Celui-ci fera partie de votre peuple » (Bible Parole de vie), « de votre nation et d'entre vos frères » (Traduction Abbé Fillion), « qui sera un membre de votre peuple » (Bible en français courant)…
[22] Le fils d’Isaac a deux noms : Jacob et Israël. Les gens de la Synagogue et de la Torah, de l’Évangile, lui donnent pour nom nouveau : Israël seulement.
   On a dit : Il apparaît pour la première fois dans la Bible pour désigner le nouveau nom de Jacob, fils d'Isaac et petit-fils d'Abraham, au moment où il traverse le gué de Yabboq (Genèse 32, 22-29) et s'y bat avec un ange qui lui dit : « Jacob ne sera plus désormais ton nom, mais bien Israël; car tu as jouté ( כִּי־שָׂרִית ) contre des puissances célestes et humaines et tu es resté fort. » (fr.wikipedia.org)
[23] Ce qu’on du mal à accepter les gens de la Synagogue et de la Torah. A les entendre, les héritiers des Alliances et des promesses c’est eux ! Les véritables sémites, descendants de Sem fils de Noé, c’est eux ! Ce que réfute l’Islam traditionnel.
Juifs et Arabes plus cousins que jamais
Une étude génétique de l’École de Médecine de l’Université de New York a montré que la Science donnait raison à la Bible et au Coran : quel que soit l’endroit du monde où ils vivent, les hommes juifs possèdent exactement le même chromosome Y que les Palestiniens, les Syriens ou les Libanais. Harry Ostrer, l’un des scientifiques responsables de cette étude a déclaré : « Juifs et Arabes sont vraiment les enfants d’Abraham et ils ont tous préservé leurs racines génétiques depuis plus de 4 000 ans. »
Le chromosome Y de 1 371 hommes issus de 29 populations différentes a été étudié. Ce chromosome passe quasiment inchangé d’une génération de mâles à l’autre. Les analyses ont montré que la différence entre les populations juives et arabes est extrêmement petite, bien plus petite qu’entre les populations noires du Nord de l’Afrique et celles du Sud de ce continent. Il est de plus confirmé que Juifs et Arabes possèdent les gènes d’un ancêtre commun antérieur à la religion juive.
Source : « The Times », Londres, 9 mai 2000
[24] « seigneur ». 1. Selon nos pieux Savants : Deux choses seront données au fils de Marie : la puissance et la seigneurie. C’est pour cette raison qu’il pût parler dès sa naissance aux Fils d’Israël et qu’il put également ressusciter les morts, guérir les lépreux, etc., et abolir certaines lois contenues dans la Thora. 2. Votre notre étude sur ce vocable énigmatique : Lire…
[25] Ainsi étaient-ils dénommés dans la Bible originelle. Plus tard, ils se prétendront comme leurs frères de l'Évangile les fils et les bien-aimés de leur Créateur, à à Lui de leur apporter un formel démenti (Coran V 18).
[26] A vous premièrement, qui êtes les héritiers de l'alliance et de la bénédiction, (verset 25) Dieu a suscité et envoyé son serviteur (c'est-à-dire : son fils, Jésus-Christ : voir sur ce mot serviteur, verset 13, note) pour vous bénir, en vous faisant part de toutes les grâces qu'il a promises par ses prophètes. (versets 20-25)
Mais cette bénédiction, vous n'y aurez part que par la repentance (verset 19) que Dieu veut opérer en vous et qui vous fera haïr et abandonner vos méchancetés. (B porte les méchancetés.)
La plupart de nos versions françaises, avec les anciens commentateurs, traduisent : en détournant chacun de vos méchancetés ; la bénédiction offerte consisterait dans la sanctification opérée par Dieu. Ils se fondent sur le fait que le verbe employé a toujours le sens actif dans le Nouveau Testament.
Mais comme il se trouve dans les Septante avec le sens réfléchi : se détourner, les interprètes modernes (Reuss, Holtzmann, Wendt) préfèrent la traduction que nous avons adoptée. Elle met dans la bouche de l'apôtre un appel semblable à celui du verset 19, et qui est bien à sa place au terme de ce discours.
Après avoir annoncé les plus riches grâces de l'Évangile, Pierre prêche la conversion par laquelle l'homme doit les saisir. Et cet appel ne fut pas vain, car sa prédication puissante eut un magnifique résultat. (Actes 4.4)
- Il ne faudrait pas croire toutefois que l'apôtre, tout pénétré qu'il était des privilèges de son peuple, s'enfermât dans le particularisme juif.
Ce mot : A vous premièrement, ouvre une vaste perspective sur d'autres peuples qui auront part aux bénédictions de l'Évangile.
C'est, comme l'observe Olshausen, l'Esprit de Dieu qui élève l'apôtre à cette vue de l'avenir. Il lui faudra ensuite une révélation spéciale pour comprendre et accepter que le salut est destiné aux païens comme aux Juifs. (Actes 10 ; Actes 11.17 ; 15.7-11. Comparer Actes 2.39, note.) (La Bible annotée).
[27] A la lumière du Coran, on voit que le Pardon final de leur Créateur, le fait d’avoir adoré le veau de Mikha, en l’absence de Moïse ; était conditionné en la foi au sceau de la Prophétie. Est-il venu, seconde condition : il devait nécessairement le suivre, lui porter assistance, etc. Ce qu’ils refuseront à l’époque, sauf un petit nombre.
[28] Corin Braga : Instruit par ses mésaventures précédentes, Adam raconte le récit de sa désobéissance au Paradis et ne donne pas son accord pour l’expédition (XXXII, 1 – XXXIV). Cependant, il demande à Ève et à Seth de retourner dans les parages du jardin et de solliciter une goutte de l’huile de vie de l’arbre de la miséricorde. Renvoyant à l’huile rituelle utilisée dans les pratiques funèbres, l’huile convoitée par Adam a une valeur sotériologique ; en plus, elle associe explicitement l’idée d’immortalité à l’idée de pardon. (…)
   À la porte du Paradis, l’archange Michael refuse la requête et leur annonce que l’huile (et le pardon) ne sera donnée qu’à la fin des temps (XL, 1 – XLII, 1). En échange, il leur permet d’emporter nard, crocus, calame et cinabre, plantes aromatiques à la symbolique également rituelle, qui font pendant à l’or, la myrrhe et l’encens que Dieu avait offerts à Adam comme souvenir du jardin perdu et promesse du Paradis futur. (Voir : LES PREMIÈRES TENTATIVES DE RETOUR AU PARADIS INTERDIT).
   Lire aussi : LE MESSIE D'ISRAËL SON RETOUR ET SA GLOIRE
[29] C’est-à-dire on a laissé aller sa plume là où elle voulait !? Et après cela, les gens de l’Évangile auront l’audace et la prétention de nous dire que leurs textes n’ont subi aucune modification !
[30] Concernant le fils de Marie, il n’avait aucune honte, malgré son rang élevé, d’être à la fois l’esclave (Coran IV 30-33, 172, XIX 35, 88-95), l’adorateur, le serviteur, un esprit provenant de Lui, Sa parole (c’est-à-dire, Sa promesse), Son prophète et Son messager (Coran III 79-81) auprès des Fils d’Israël (Coran III 49).
   Seul des gens comme Paul ont affirmé, et affirmeront juste le contraire (Bible. Phi. 2:5-11 ; Je. 1:1 et sv. ; Col. 1:15-16 ; Heb. 1:3). Notons que le terme grec « pais » a un double sens : serviteur et fils. (Comparer : Bible. Mt. 3:17). Pour les partisans de la filiation divine du fils de Marie, cette parole désigne d’abord Ichoua (Jésus) comme le vrai serviteur annoncé par Isaïe (42:1). Toutefois, le terme « fils » substitué, dira-t-on, à celui de « serviteur » (grâce au double sens du terme grec pais) souligne le caractère messianique et proprement filial de sa relation avec Dieu, le Père (cf. Mt. 4:3 et sv) ? !
   Que conclure ? En religion chaque mot, chaque terme, chaque phrase d’un Livre divin ont leur importance. Les négliger, c’est laisser libre court à son intellect, sa passion, le Démon (que Dieu le maudisse !). Et ceci, le monde biblique ne l’a jamais compris réellement du fait que certains d'entre eux n'ont pas de langue sacrée. D’où la Parole divine concernant les Yéhudim, lesquels : « …détournent le mot de ses sens » (Coran IV 46). Et aux gens de l’Évangile de les suivre et de les imiter.
[31] En jargon biblique de parler toujours et encore de : bénédiction(s). Ce terme est d’actualité chez les gens de la Bible (toranique & évangélique), puisque l’homme de la Synagogue, le Dignitaire religieux de l’Évangile, peuvent bénir (chacun à leur façon) leurs ouilles, leurs assemblées, etc.
   Pour l'Islam traditionnel, le sens donné est complètement différent. Le Croyant soumis prie et appelle à la bénédiction sur le sceau de la Prophétie et sa famille dans ses invocations, ses prières, en y ajoutant également la prière et la bénédiction sur son aïeul Avraham (sur eux la Paix !). Et le faire attire beaucoup de bienfaits, de grâces et de miséricorde sur sur auteur. De là, nous voyons que la famille d'Avraham que le divin Créateur prendra en considération, est bien la famille de la Dame Délaissée, Hagar (Agar, Hajar). N’en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux adversaires et opposants de la Religion divine : la Soumission !
[32] Implique la responsabilité, au passage, de toute la tribu. Ne l’oublions pas, comme les Fils d’Ismaël, les Fils d’Israël fonctionnent selon un système tribale. A chaque tribu, un rôle bien déterminé, précis au sein des Tribus. Système en vigueur dans l'Hindouisme.
[33] Entendre : les Byzantins à l’époque ayant pour empereur Héraclius. Chapitre du Coran : les Roum, XXX. Les gens de la Synagogue et de la Torah espèrent leur chute et la vengeance divine les concernant. Prophétie réalisée avec la prise de la terre de Canaan, Jérusalem, et la chute de l’empire évangélique de l’époque.
   On a dit : "Rabbi Shimon bar Yoha.44 dit : « Dieu fera revivre tous les rois qui ont détruit Sa Maison, et fait du mal à son peuple aux cours des siècles, Il leur rendra leur puissance, les fera monter sur Jérusalem pour l’acte final ».
Je dois à présent apporter des précisions sur ce dernier paragraphe de Shimon bar Yoha., car il est  particulièrement difficile . comprendre pour les non juifs et pour l'esprit moderne en particulier.
« Dieu fera revivre tous les rois qui ont détruit Sa Maison ».
Dans l'interprétation particulièrement mystique de la Tradition juive, le « rois signifie ici l'âme des peuples », c'est l'âme (le roi) qui conduit et anime les peuples. L'âme joue le rôle de catalyseur dans les intentions de l'être comme dans l'intention centralisateur des peuples. Le roi ou le chef animé par l'âme (dans ce cas une âme guerrière) focalisera ses intentions sur son royaume, son peuple et sans doute aussi d'autres nations. La psyché se renforçant progressivement, le peuple suivra et deviendra à son tour le catalyseur animant toutes les âmes."
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !
   Concernant le monde toranique d'Arabie, du temps du sceau de la Prophétie ; le monde biblique (toranique & évangélique) de parler, de notre temps, de massacres et d'injustices à leur encontre. Ils oublient que c'était là uniquement le Jugement d'Elohim ! Ne pas écouter un prophète et surtout le trahir, aller à l'encontre de ses décisions ; peut avoir de graves conséquences pour son auteur dans ce monde et dans l'Autre ! Que le monde toranique se rappelle bien de ce que firent leurs ancêtres en l'absence de Moïse (sur lui la Paix !) au Sinaï, ce que cela engendra pour le peuple. Qu'il se rappelle de ce qu'ils firent face aux tyrans de Terre sainte (Coran V 21-22), et pour avoir désobéi à Moïse et Aaron, au peuple d'errer 40 ans dans un désert ! Et bien d'autres exemples ne manquent pas les concernant. Alors pourquoi ce procès d'intention à l'encontre de leur Créateur ? En attaquant le sceau de la Prophétie, le monde biblique (croyants & incroyants - toranique & évangélique) ne déclarent-ils pas la guerre à leur propre Créateur et Législateur ?
   A vrai dire, un monde sécularisé comme chez les gens de la Bible, a du mal à entendre que le divin Créateur demande de combattre l'Athéisme et la Mécréance, l'Associationnisme. Par contre, ce même monde ne prend pas des gants pour combattre tout Croyant soumis, pratiquant, défenseur de sa foi. On le voit notamment en Terre sainte ou ailleurs, où tout Croyant soumis apparaît comme un lépreux, une caricature au sein de leurs sociétés, de la chair à papier pour le monde du journalisme, leurs médias, de la chair à canon, notamment pour leurs aviateurs, leurs drones, leurs militaires... de la chair légale pour le monde politique, l'idéologie régnante, le monde de leurs lois contraignantes, injustes et restrictives..., note l'observateur !
[34] Voir Coran IX 29.
[35] Annonciation d’une Nouvelle-Torah. Pour les gens de la Synagogue, cela ne saurait être admis, pris en considération. La Torah est immuable, de même sa loi. Pure prétention ! Au départ, les Fils d’Israël et les Judaïsés ne voulurent pas de la loi toranique. Elle leur fut imposée par la force (Coran II 93, etc.). Maintenant qu’ils ont possibilité de la changer, ils refusent ! La refusent à eux-mêmes et pour leurs adeptes ! Étant bien entendu que la plupart des lois toraniques ont été abolies, changées, assouplies par les gens de la Synagogue ! Et que ce qui reste, ne sont que des lois dites rabbiniques ou talmudiques ; c’est-à-dire d’essence humaine. Il faut ajouter à cela que les lois toraniques originelles sont des lois drastiques, lois impraticables à notre époque. C’est pour cela que les gens de la Synagogue ont cru bon de se prendre pour des "législateurs" (seigneurs, dieux) en dehors d’Élohim ! Leurs sentences faisant force de loi ! (Coran IX 31-32). Et à eux de se considérer comme des êtres supérieurs à leurs Prophètes et dont leur avis sera pris en compte au Jour des Comptes !
[36] La Religion divine comprend deux choses distinctes : 1) les croyances, 2) la loi. Les croyances sont immuables : Croire en Dieu, aux Anges, aux Écritures… La Loi divine peut être réformée, assouplie, abolie. Exemple : Le fils de Marie fut envoyé pour réformer ou abolir certaines lois toraniques (Coran XLIII 63-65). Autre exemple : La Loi coranique abolie les lois bibliques. Loi coranique = immuable jusqu’à la fin du monde. Tel n’est pas le cas de la Loi toranique.
[37] Paul ne voulant pas que la loi toranique régisse la communauté évangélique. D’où l’importance à ses yeux que cette communauté se dirige, à l’époque, vers le droit en place dans le bassin méditerranéen : romain, grec, etc. En cela, il ne faisait que répondre au vœu le plus cher du pouvoir politico-religieux en place, et à l’époque, chez les Fils d’Israël de Judée. La religion du fils de Marie (sur lui la Paix !) disparaissant pour faire place à une nouvelle religion, recevant un nom nouveau : le christianisme. Mais à leur Créateur, en révélant le Coran, de rappeler leur nom primitif : les Nazaréniens (Coran V 14). De leur rappeler de ne pas L’adorer en la personne du fils de Marie. Acte de Mécréance ! De ne pas rattacher Sa religion au fils de Marie, mais à Lui Seul (lesquels se font appeler chrétiens) ! De tenir leur engagement vis-à-vis du sceau de la Prophétie. Engagement datant de Moïse (sur lui la Paix !), renouvelé au temps du fils de Marie (sur lui la Paix !) (Coran VII 156-157 ; LXI 6). Engagement que chaque homme de l’Évangile aura à rendre compte au Jour des Comptes !
[38] Elle reste, restera toutefois l’apanage du monde biblique. Et à ceux qui refuse Sa religion, l’Islam, le Créateur de leur commander expressément de juger, non avec des lois d’essence humaine, mais avec les lois bibliques (Coran V 44, 47, 65-66), leurs lois. Celles révélées et données à leurs Prophètes (sur eux la Paix !).
[39] On dit volontiers dans le monde biblique que la Torah vient du Créateur et à Moïse (sur lui la Paix !) de l’écrire, de la mettre en pages. Ce qui est faux. La Torah révélée, écrite sur des tablettes en marbre, restera ainsi jusqu’avant la destruction du premier Temple. Après l’humiliation, l’exil forcé en Irak (Babylonie), il ne restera rien de la Torah. Il faudra attendre ‘Ozair (Esdras, selon certaines variantes, Coran IX 30), lequel la connaissait par cœur ; pour qu’elle reparaisse telle quelle. Et au fils de Marie (sur lui la Paix !) de la connaître aussi par cœur.
  
Avec la venue du rabbinisme au devant de la scène, la Torah originelle disparaîtra. Le rabbinisme actuel ne reconnaît pas les prophètes à lui : Zacharie et son fils, le fils de Marie, de même le sceau de la Prophétie (sur eux la Paix !). Et ce qui reste de nos jours, entre leurs mains, n’est autre qu’une Torah mis en pages par les censeurs du monde toranique, frelatée. Bien que ces derniers s’en défendent ! Une Torah qui ne peut-être en aucune façon source de référence pour l’Islam traditionnel. Ce qui exaspère un peu plus le monde des rabbanim !
  
Au temps du sceau de la Prophétie, aux gens de la Torah d’Arabie de la traduire aux Arabes convertis à l’Islam pour les amener dans leur giron, à eux, pour les convaincre que pas de vérité exceptée chez eux ! Mais au sceau de la Prophétie de les inviter à ne pas les écouter, leur prêter attention, et surtout de les suivre… Pour s’expliquer et être compris, le sceau des Écritures, le Coran n’a nul besoin de la Torah, de la Bible en général. Le contraire, sans aucun doute ! La plupart des récits des Prophètes sont des récits frelatés, que dire du reste, notent les Savants et commentateurs ?



Carte montrant le périple d'Abraham selon la version biblique


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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11/02/13 .

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