Croyances

ENTRÉE ROYALE JÉRUSALEM, LA PROPHÉTIE... 

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


L'entrée royale d'Omar fils de Khattab en Terre sainte. Témoignages et prophéties.


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

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   Les Écritures annonçaient une entrée royale pour un homme simple, croyant, vertueux... Qui est cet homme mystérieux des Écritures anciennes ? De quelle terre vient-il : Canaan ou l'Arabie ? Que disent les Écritures ?

  • Les derniers jours. La prétendue entrée royale du fils de Marie à Jérusalem. L’entrée du nouveau Roi.

   Selon le livre de Zacharie, le messie doit arriver chevauchant un ânon… Nous savons tous que cette prophétie a été réalisée avec (et par) Omar fils de Khattab (que Dieu l’agrée !) voilà plus de 14 siècles. Le monde de la Torah l’attend avec impatience, le monde de l’Évangile la voit, lui, réalisée à travers le fils de Marie (sur lui la Paix !)[5]. Pourtant, elle ne sera réalisée qu’après l’entrée d’Omar fils de Kattab (que Dieu l’agrée !) au Qouds (Jérusalem). Fred M. Donner d’écrire notamment :

   « Les traditions islamiques qui présentent 'Umar comme al-fârûq ont été soigneusement analysées par Suliman Bashear (1990). Il démontre que les textes les plus anciens désignant 'Umar comme al-fârûq sont attribués aux ahl al-kitâb[6], particulièrement aux juifs de Jérusalem. (…)
  
Pendant la conquête de la cité par les Perses en 614
[7], il semble que les juifs aient aidé les conquérants, qu'ils leur permirent d'entrer dans la cité et même de diriger brièvement les affaires ; mais nous devons nous rappeler que nos sources pour ces événements, pour la plupart des textes chrétiens (Sébeos, Antiochus Strategos, Sophronius), sont très hostiles aux juifs et donc qu'elles ont probablement exagéré leur collaboration avec les Perses et leur rôle dans les événements sanglants de cette occupation. Après la restauration byzantine à Jérusalem sous Héraclius en l'an 630, l'empereur, malgré sa sympathie pour les juifs, se laissa convaincre par les autorités chrétiennes de Jérusalem de publier un édit déclarant que les juifs étaient à nouveau bannis de la cité et sur trois milles alentour. (…)
  
Après ces tristes expériences avec les autorités byzantines, il n'est donc pas étonnant que les juifs aient appelé 'Umar « sauveur » al-fârûq, dans la mesure où il leur a permis de s'installer à nouveau à Jérusalem et de faire leurs dévotions sur le site sacré (M. Gil, 1996 :167-69). Comme dit Bashear (1990 : 69), « les Juifs perçoivent 'Umar comme un fârûq suite à la libération de Jérusalem du joug des Byzantins et au rétablissement du culte dans l'emplacement du Temple »
[8]. Ceci ne présume pas du fait que les Juifs aient considéré 'Umar comme le Messie ; et surtout, il n'y a aucun indice attestant qu'ils le considéreraient comme étant d'un lignage davidique. Cette appellation était sans doute seulement métaphorique, signe de l'allégresse des juifs à l'idée de pouvoir retourner dans la ville. Ceci suffit à expliquer la motivation qui les a conduits à lui attribuer cette épithète. Il est donc justifié de considérer que le sobriquet de 'Umar, « al-fârûq », ne suffit pas pour prouver qu'il y ait eu une conception messianique parmi les premiers croyants[9]. (revues.org)

  • Le Messie ou - le Roi - en Terre sainte. Celui annoncé dans les Écritures.

   Les Anciens du monde biblique qui vécurent la prise du Qouds[10] (Jérusalem) savaient, connaissaient très bien ce qui leur arrivait. Et à une personnalité de la Torah d’en informer le nouveau Messie (ou Roi) de Terre sainte et du Qouds, en ces termes :

   "Omar lui demanda : "Ka`b ! pourquoi n'avez-vous pas ouvert les portes de Jérusalem à Omar et à l'armée soumise ?" Il dit sans se troubler : "O Commandeur des croyants ! il est écrit dans la Thora et dans les Textes anciens que cette ville où furent les Fils d'Israël, et qui est le sanctuaire de leurs prophètes, ne serait conquise que par un homme saint, marchant selon la Vérité éclatante, ayant les qualités qui sont précisément celles que tu as : miséricordieux avec les croyants, dur envers les mécréants, dont l'attitude en secret est la même que l'attitude en publique, et dont l'attitude extérieure est la même que l'attitude intime, qui chasse tout orgueil de son âme et qui vit comme l'un de ses sujets, dont l'action ne dément pas la parole, pour qui le proche et l'étranger sont égaux quand il s'agit de la Vérité divine, détaché du monde et de ses biens illusoires, se comportant extérieurement comme l'un de ses sujets, et ceux-ci se comportant comme lui : des moines la nuit, des lions le jour, miséricordieux et unis entre eux."
  
Omar lui dit alors : "Ka`b ! est-ce vrai ce que tu dis ?" Il dit : "Oui ! Par Celui qui a révélé la Thora à Mochè, c'est la vérité ! et par Celui qui entend ce que je dis, je n'ai omis un seul mot[11] ! Nous avions dit à tes soldats qui nous assiégeaient : "Celui qui fera la conquête de notre ville est écrit chez nous dans la Thora et dans nos Textes anciens, et il aura des attributs que nous reconnaîtrons. Suspendez le combat et mandez votre chef ! S'il est bien celui qui est écrit et mentionné chez nous comme devant conquérir cette ville, nous lui ouvrirons les portes sans le combattre, car si nous le combattions aidés par toute la terre, nous serions vaincus ; et si ce n'est pas lui qui est désigné dans nos Écritures, nous lui ouvrirons pas les portes de la ville, et quand bien même nous combattrait-il aidé par toute la terre, il ne pourrait rien contre nous et nous le vaincrions." Ils ont agréé notre demande et en ont reconnu l'équité. Ils t'ont mandé. Tu es venu, et nous avons constaté que tu étais celui qui était décrit et désigné dans nos Écritures. Nous t'avons alors ouvert les portes de la ville, de bon gré, non contraints ni forcés."
Il dit alors : "Louange à Dieu qui nous a donné la gloire de l'Islam et qui nous a donné la noblesse par Mohammad (sur lui Prière et Paix !)
[12]."

   Cet ce même personnage historique à qui dira ‘Omar : « Pourquoi as-tu retardé pour te soumettre ? »
  
Il (lui) dit : « En vérité, nous trouvons dans la Torah que Mohammad apparaîtra des Arabes. Ensuite, il sera enterré. Lui succèdera après cela un chef (homme de) bien, puis il mourra. Lui succédera (un homme) provenant du fer, dur. Lorsque j’ai vu l’affaire, son rassemblement comme tel, je me suis alors soumis. »
  
‘Omar de lui dire : « Je suis (un homme) malodorant, il n’est pas permis que je sois mentionné en elle [dans la Torah]. »
   
Et à lui de faire cette déclaration par humilité.
  
Nous savons tous qu’Omar fils de Khattab (que Dieu l’agrée !) était un homme dur mais juste[13]. Il connaissait bien la communauté toranique d’Arabie et inversement.                    (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Bible. 4. Or ceci arriva, afin que fût accompli ce qui a été déclaré par le moyen du prophète, disant : 5. Dites à la fille de Sion : Voici, ton Roi vient à toi, doux et monté sur un âne, sur le poulain de celle qui porte le joug. 6. Les disciples s'en étant donc allés et ayant fait comme Jésus leur avait ordonné, 7. amenèrent l'ânesse et l'ânon et placèrent sur eux leurs vêtements, et il s'assit dessus. (Mt. 21).
21.5 Dites à la fille de Sion : Voici, ton Roi vient à toi, doux et monté sur un âne, sur le poulain de celle qui porte le joug.
  
Cette prophétie, le Sauveur lui-même voulut l'accomplir d'une manière littérale ; aussi Jean (Jean 12.15) en marque-t-il également la réalisation dans son récit.
Matthieu la cite librement d'après les Septante et en combinant deux passages des prophètes. Les premiers mots : Dites à la fille de Sion, sont empruntés à Esaïe 62.11. La fille de Sion est un hébraïsme désignant Jérusalem tout entier. La prophétie elle-même est tirée de Zacharie, (Zacharie 9.9) où on lit dans l'hébreu "Tressaille de joie, fille de Sion, pousse des acclamations, fille de Jérusalem ! Voici ton Roi vient à toi, juste et victorieux (ou Sauveur), lui pauvre, et monté sur un âne et sur un ânon, fils d'une ânesse."
Voici maintenant la citation de Matthieu littéralement traduite d'après le vrai texte : "Voici, ton Roi vient à toi, doux et monté sur un âne, et sur un poulain, fils de celle qui est sous le joug," ou d'une bête de somme. Il est évident que, soit dans l'hébreu, soit dans la citation de Matthieu, le mot : et sur un poulain signifie : c'est-à-dire sur un poulain, et l'évangéliste, comme le prophète, n'attribue à Jésus qu'une seule et même monture. Cette remarque est nécessaire pour prévenir un étrange malentendu attribué à Matthieu par une certaine critique dans l'interprétation du verset 7. (Voir la note - qui suit-.)
21.7 amenèrent l'ânesse et l'ânon et placèrent sur eux leurs vêtements, et il s'assit dessus.
 Voici la traduction littérale de ce verset 7 : "Ils amenèrent l'ânesse et l'ânon et ils placèrent sur eux leurs vêtements et il s'assit sur eux." Le bon sens aussi bien que la grammaire veut que ce dernier sur eux se rapporte aux vêtements (à ceux qui étaient sur l'ânon) et nullement aux deux animaux, interprétation qui attribuerait à Matthieu, comme se sont hâtés de le faire plusieurs critiques, la pensée grotesque et impossible que Jésus aurait monté les deux bêtes à la fois, ou l'une et l'autre tour à tour.
Le verset 5 prouve assez du reste que telle n'était pas la pensée de l'évangéliste. Il faut remarquer encore que le vrai texte porte : il (Jésus) s'assit dessus, tandis que la fausse variante du texte reçu dit : ils (les disciples) l'assirent dessus.
La pensée du prophète et celle de l'évangéliste, en nous décrivant l'humble monture du Sauveur au moment de son entrée royale à Jérusalem, est clairement indiquée par leurs expressions : ils y voient le signe de la douceur et de l'esprit pacifique, de la pauvreté et de l'abaissement du Messie, au moment même où il aurait pu aspirer à la puissance et à la gloire. (La Bible annotée).
  
En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qui décrivent et Lui attribuent !
[6] Terme coranique signifiant : les gens du Livre ou de la Bible.
[7] Mentionné dans le Coran, voir le chapitre des Roum (ou Byzantins). Les gens de la Perse, gens dualistes, envahiront Jérusalem et ses environs. Les gens de Byzance d’alors essuieront une cuisante défaite militaire. On a dit que les gens de la Torah s’allieront à eux.
[8] En venant et en conquérant la Terre sainte et Jérusalem, il ne faisait que réaliser la Prophétie. Si les gens de la Torah montraient, à l’époque, de l’estime pour lui ; c’est uniquement à cause de sa justice. Justice qu’ils ne connurent pas avec les Byzantins, gens de l’Evangile.
[9] Ce qui suit dément ces propos.
[10] Jérusalem, francisé, biblique. Ancien : Ville de Judée, capitale de la Terre sainte, là où se trouve la seconde "Maison de El" sur terre. Le monde de la Synagogue et de la Torah insiste, lui, sur une toute autre appellation de cette Ville de Dieu. On a dit : Jérusalem ou Salem, également nommée Hiérosolyme ou Solyme en ancien français ; יְרוּשָׁלַיִם Yerushaláyim en hébreu [dénomination hébraïque officielle] ; arabe : القدس al Quds ou اورشليم Ûrshalîm [dénomination hébraïque officielle en arabe]. 
   En arabe courant, Qods, Qouds, Alqouds (القُدس), Jérusalem. On parlera aussi de al-Madina, al-Moqaddasa (la Ville Sainte), al-Quds al-Sharif (la Sainte et la Noble). Autre nom : en arabe (بيت المقدس), Baitoul Maqdis, « Maison Sainte ». Parlant de cette ville, le sceau de la Prophétie parlera toujours de la « Maison sainte ». Là où il vint pour y prier avec l’ensemble de tous les Prophètes (sur eux la Paix !). Le ‘Voyage nocturne’ de "Makkah à Jérusalem" (Coran XVII 1), puis la montée du sceau de la Prophétie dans les cieux jusqu’au Trône divin ; exaspèrent, agacent, révoltent bon nombre de gens de la Bible dont ceux de la Torah, en particulier. Lesquels nient et réfutent pareil miracle (Coran XVII 1), l’acceptant éventuellement et uniquement pour leurs Prophètes (ex.: Ezéchiel, Daniel, etc.) ! 
   En hébreu : Beth Ha Mikdash : littéralement « la maison du sanctuaire » (בית המקדש). Le site du Temple, Temple ou un monticule, est appelée Har Habayit, en alphabet latin de l'hébreu moderne. Le second Temple a été appelé Beit Ha-mikdash (Maison de la Sainte), en hébreu ancien. Ancien : (أهل إيليا- يعنى بيت المقدس). Ilyâ’, nom dérivé, dit-on, d’Aélia Capitolina de l’époque romaine.
   A noter que pour le monde de la Synagogue et de la Torah, (Beit Hamikdash בית המקדש) nomination qui s’adresse uniquement au Temple de Salomon, non à la ville elle-même. Le Temple de Salomon (héb.: בית המקדש, translit. Beit HaMiqdash, « Maison de la sanctification »), également connu sous la dénomination de Premier Temple.
   Lors du ‘Voyage nocture’, le sceau de la Prophétie viendra prier dans le Temple (ou la Mosquée, en arabe) construit par le roi prophète Salomon (sur lui la Paix !). C’est-à-dire en son emplacement. En arabe, le Temple de Salomon porte ce nom nouveau : (المسجد الأقصى) = la Mosquée très Éloignée, de l'Extrême (par rapport à la Ka’bah, derrière elle pas d’autre Mosquée pour le Créateur de ce deuxième Lieu saint). En langague biblique, en parlant de Jérusalem, on dira : la fille de Sion (soit de Makkah, là où se trouve la première Maison de Dieu – la Ka’bah – le Cube – sur terre (Coran III 96)). Pour les gens se réclamant du Dualisme, d’Hiram, on parlera et on nommera ce monument : Temple (هيكل سليمان). Pour les gens de l’Evangile, sur recommandation de Paul, on ne parlera plus de la Jérusalem terrestre, mais plutôt et uniquement de la Jérusalem Céleste ! Toutefois, ce ‘Voyage nocturne’ viendra pour réfuter cette allégation. En effet, tous les Prophètes, sans exception, viendront prier derrière le sceau de la Prophétie dont le fils de Marie, Zacharie et son fils (sur eux la Paix !) pour ne citer qu’eux. Et tous prieront là où le prophète roi Salomon (sur lui la Paix !) construira (a construit sur Ordre divin) la seconde Maison du Créateur sur terre. Ce qui signifie, au passage, que la ‘Jérusalem Céleste’ du monde biblique est inexistante dans les cieux. Et que l’on doit parler uniquement de la Maison fréquentée (البيت المعمور) au Ciel, dans l’axe de la Ka’bah (Coran LII 4) ; et où entre chaque jour 70 000 anges…
   Il apparaît, et comme nous l’avons vu, que le nom de "Jérusalem" n’a pas la même signification en hébreu qu’en arabe. Idem pour le Temple de Salomon. Ce changement du sens venant d’une modification voulue des rabbanim, d’une altération voulue par eux ; et ceci pour des raisons propres à leurs croyances et non les nôtres.
[11] A travers ce témoignage capital d’un ancien homme de la Torah converti à l’Islam, on découvre ainsi que c’est des pans entiers que les censeurs supprimeront de la Torah, de leur Texte sacré ! Un véritable crime contre l’humanité, notent les Savants. Secundo : Ces lignes se trouvaient dans la Torah originelle. Ce qui signifie que les censeurs, les Anciens du monde toranique, se livreront à travail de censure qui n’a pas d’égal dans leur Histoire sainte, l’Histoire des nations, contre ce Livre divin !
   Notons ce commentaire :
9 et 10 La venue du Messie.
Le verset 8 faisait déjà penser à l'époque messianique ; car la protection promise au peuple avait pour but de le maintenir jusqu'à cette époque. Dans les versets 9 et 10, le prophète voit se déployer devant lui l'apparition glorieuse du Messie et la fondation de son règne.
Tressaille de joie ! Comme on le fait en allant au-devant d'un monarque aimé et attendu, qui s'approche enfin.
Ton roi vient. Jérusalem avait eu des rois, mais nul d'entre eux n'était son roi dans le sens vrai de cette expression : le roi promis de tout temps par l'Éternel, celui dont le règne se confond avec le règne de Dieu ici-bas. Cette expression ton roi vient se comprend mieux dans un temps où le trône d'Israël n'était pas occupé qu'à l'époque où il avait un roi visible.
Juste : non pas seulement celui qui a le droit pour lui ou qui est juste dans sa propre manière d'agir, mais, puisqu'il s'agit d'un roi, celui qui fait régner la justice. Comparez Esaïe 11.1-5.
Protégé. Littéralement, sauvé ou aidé ; on cite même un mot arabe analogue (participe passif comme celui-ci) qui signifie victorieux. En tout cas, il n'est pas possible de traduire, comme on le fait d'ordinaire : Sauveur. Le sens est qu'il sera entouré de la bénédiction divine et, par elle, protégé, aidé, secouru, et ainsi mis en état d'écarter de son peuple tout ennemi et de lui procurer toutes les faveurs de Dieu.
Humble : non pas humilié, affligé, comme on a expliqué quelquefois ; une telle expression ne cadrerait pas avec l'invitation du commencement : Réjouis-toi. Le prophète continue à caractériser l'opposition entre ce souverain et les rois de la terre. Non seulement il est juste et puissant en Dieu, mais il est plein de douceur, d'affabilité, de débonnaireté.
Et monté sur un âne et sur un poulain d'ânesse. En Orient, l'âne n'est pas un animal méprisé comme chez nous. Dans les premiers temps de l'histoire d'Israël, c'était la monture des princes et des chefs, Juges 5.10 ; 10.4 ; 2Samuel 17.23. Ce ne fut que plus tard que le cheval et le mulet furent préférés. L'âne est ici le symbole du caractère pacifique du Roi-Messie, tandis que les oppresseurs, mentionnés au verset 8, étaient censés montés sur des chevaux de guerre. Comparez verset 10, qui est évidemment en rapport d'opposition avec celui-ci. Comparez aussi Deutéronome 17.16 et Esaïe 2.6-9. Le roi vient faire la conquête du monde, non l'épée à la main, mais par le secours de Dieu, en parlant de paix (verset 10). Les deux expressions âne et poulain d'ânesse n'indiquent pas deux animaux différents ; cette répétition est conforme aux lois du parallélisme en usage dans la poésie hébraïque. Il n'est pas nécessaire d'admettre que Matthieu 21.4-7 exprime une idée différente.
L'accomplissement de ce tableau prophétique n'a pas eu lieu seulement le jour où Jésus est entré sur un ânon à Jérusalem : sa vie entière a été la réalisation de l'idéal du Roi pacifique tracé à l'avance par Zacharie. Si Jésus a voulu, dans un moment particulier de sa vie, accomplir littéralement la prophétie, c'était dans le but d'ouvrir les yeux aux plus aveugles.
10 Je retrancherai d'Éphraïm. L'Éternel, par le moyen du Messie, commencera par se former un peuple d'enfants de paix, du sein duquel la force brutale sera bannie. Puis, il travaillera à étendre ce règne de paix à la terre entière. C'est ainsi qu'au Psaume 110 David avait déjà contemplé le Messie faisant la conquête du monde au moyen d'une armée de sacrificateurs, partant de Sion et parcourant la terre dans une sainte pompe (Psaumes 110.2-3).
Comme il s'agit d'Israël restauré et purifié, les restes d'Éphraïm en font partie aussi bien que Juda, et cette expression ne peut, par conséquent, rien prouver en faveur de la composition de cette prophétie avant la destruction du royaume de Samarie.
Il parlera de paix. On a entendu ces mots en ce sens : Il commandera la paix, il interdira les hostilités ; mais le mot parler ne peut guère avoir ce sens et signifie plutôt qu'il gagnera par ses paroles les peuples à la paix. Esaïe 9.5 et Michée 5.4, avaient déjà caractérisé le Messie comme roi de paix. (La Bible annotée).
   Tout cela, à qui peut-il s’adresser ? Sinon à ‘Omar fils de Khattab (sur lui la Paix !), et aux Croyants soumis de l’époque. Cette Prophétie n’est pas à réaliser, le fils de Marie ne pourra la réaliser non plus en son temps. Voir notre étude : Lire…
[12] Voir notre étude : Lire
[13] Pour l’Arabe (jusqu’à ce jour), son nom inspire admiration et crainte. L’Arabe, de nature, a peur de deux choses : la force (ou l’autorité) et la justice ! Et à son époque aucune personne arabe bronchait, pratiquait l’injustice, le mal... Ce qui semble plus le cas à notre époque, note l’observateur. Même, dit-on, le Démon (que Dieu le maudisse !) le craignait, car il était un craignant de son Créateur, un homme juste, droit, intègre (que Dieu l'agrée !).



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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11/02/13 .

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