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Etudes

La Pierre philosophale ?

Selon les Écritures.

Le Verbe perdu, la clé du savoir magique ?

                                                                       selon le monde biblique occulte


Au nom de DIEU, Hachem, Allaha,
Le Tout-miséricordieux, le Très-miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !

 

P

oint de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

   Dans « La Cabbale », nous lisons : Les sciences occultes donnent seules la certitude, parce qu’elles prennent pour bases les réalités et non les rêves.
   Elles font discerner dans chaque symbole religieux la vérité et le mensonge. La vérité est la même partout, et le mensonge varie suivant les lieux, les temps et les personnes.
   Ces sciences sont au nombre de trois : la Kabbale, la Magie et l’Hermétisme. (Papus. Op. cit.

Les siècles ténébreux

   Pour bien cerner les forces mystérieuses et invisibles qui gouvernent le monde, on doit retourner, nous dit-on, dans le passé, dans l’antiquité, dans ces temps obscurs où les « dieux » et les « surhommes » de la légende classique revêtaient une certaine forme de réalité sur la planète Terre. L’histoire de ces temps reculés, obscurs et ténébreux porte la clé d’un prétendu savoir « magique », car c’est dans les enseignements prétendus secrets anciens des maîtres « éclairés ou illuminés » de la sagesse occulte que les gens de l’Occultisme moderne tirent leur plan d’une domination mondiale destiné à prendre la forme d’une certaine dictature. 

Les Illuminés. Quand « Déisme » engendra illuminisme

   Selon Stan Deyo : En 1624, Lord Herbert de Charbury publia « De Veritate » qui donnait sa définition de ce qu’il appelait la « religion naturelle ». Lord Herbert disait que certaines croyances étaient tellement évidentes que tout homme raisonnable devait les accepter. Parmi celles-ci, figurait la croyance en l’existence du Dieu unique qui dispensait non seulement des récompenses et des punitions, mais aussi obligeait l’homme à louer Dieu dans la piété et la vertu repentante. Tels furent les fondements du déisme naissant. Cependant, avant même lord Herbert, d’autres hommes avaient commencé à formuler des concepts analogues.
   En Espagne, Ignace de Loyola, fondateur de la Compagnie de Jésus (les Jésuites), avait contribué à constituer une société secrète avec d’anciens Jésuites et Franciscains et l’appela « Alumbrados », qui signifie « les illuminés ». En 1654, la France avait reçu sa société d’illuminés sous l’appellation de « Guerinet ». Le principal attrait qu’elle offrait aux jeunes nobles oisifs du temps étaient des visionnaires et des voyants de fantômes.
   De la grande confusion de ces sociétés d’illuminés ont finalement émergé deux camps distincts : les mystiques purs et les mystiques de la raison. Le premier groupe se recrutait principalement du côté jésuite de l’illuminisme. Le second fut à la base de l’Ecole Allemande qui prospère maintenant dans la plupart des pays développés. Les mystiques purs observaient beaucoup de rituels dont l’origine reste inconnue, mais dont la crainte de représailles de la part de leur concept de Dieu. L’Ecole Allemande, connue collectivement sous le nom d’Illuminés de Bavière, n’acceptait aucun rite, aucune cérémonie ou croyance qui n’était pas, selon elle, rationnelle. Les Illuminés bavarois croyaient le Christianisme fondé sur un livre de confusion historique sans assise. De plus, ils soutenaient que tout l’Ancien Testament n’était qu’un répertoire de crimes et d’obscénités dans lequel Dieu devait être de connivence avec le « peuple élu ». Ils croyaient, aussi, que les prophéties bibliques étaient une insulte à l’esprit rationnel, car ils ne pouvaient imaginer un Dieu qui aurait à s’abaisser à des révélations sous forme écrite. Essentiellement, les deux groupes étaient déistes, leurs limites du rationnel étaient simplement différentes. Ces limites, cependant, se trouvaient suffisamment éloignées pour précipiter, plus tard, une dissension entre les deux en Bavière et par la suite, même en France. » (La conspiration cosmique. Edit. L. Courteau.).  

L’Europe et le Sabéisme

   La littérature arabe connaît deux sortes de Sabéens : ceux qui sont cités dans le Coran (II 62 ; V 69 ; XXII 17), et ceux qui habitaient Harrân[5]. En arabe : saba’a veut dire originairement : se dégager, puis métaphoriquement : se dégager d’une religion pour embrasser une autre religion. Si l’on tient à l’étymologie arabe, les Sabéens, secte très ancienne, seraient des schismatiques qui seraient sortis de la religion divine, la Soumission (ou l’Islam).
  Selon les historiens, les commentateurs du Coran et les philologues : les Sabéens sont des adorateurs des Anges et des astres. Dans la littérature rabbinique, pour évoquer les païens, l’expression toujours utilisée sera : avodat kokhavim oumassalot (« culte des astres et des constellations »). Les Grecs et les Italiens n’étaient-ils pas, dans l’Antiquité, de fervents adorateurs des astres et des constellations, des Sabéens ?
   Selon les commentateurs du Coran, historiens et chercheurs, cette hérésie « le Sabéisme » apparue après la mort d’Adam. Les Sabéens furent les premiers humains qui s’attaquèrent à sa personnalité. Très éprouvés par la mort de leurs personnalités et autres personnages importants de leur peuple, et ce sur inspiration diabolique ; ils érigèrent alors des stèles commémoratives, des statues, etc., en leur honneur[6]. Plus tard, et toujours sur inspiration diabolique, ils en vinrent à les vénérer et surtout à les adorer. En agissant ainsi, ils « associèrent » leurs « hauts dignitaires », les « hommes de bien » de l’Etat, de leur communauté au divin Créateur ! Cette religion disparaîtra toutefois avec le déluge.
   Le déluge achevé, aux hommes de revenir quelques années plus tard au culte de leurs lointains ancêtres. Ils iront cette fois, et toujours sur inspiration du diable, jusqu’à déterrer les anciennes statues de leurs ancêtres ! A ce sujet, on a dit : Le déluge détruisit tous les humains idolâtres, mais l’idolâtrie prit un nouveau départ sous l’impulsion de Nimrod, « un puissant chasseur en opposition avec Dieu ». (Bible. Gen. 10 9). 

Leurs croyances

   Les Sabéens ne reconnaissaient pas les Prophètes et Messagers de Dieu, car pour eux, ce sont des hommes et ont toutes les qualités humaines. D’où leur parole : Les prophètes sont semblables à nous dans l’espèce, ils ont la même forme que nous ; nous participons comme eux de la même matière. Ils mangent ce que nous mangeons, et boivent ce que nous buvons. Leur forme est la nôtre. Ce sont des hommes comme nous. Pourquoi donc devons-nous les obéir ? Quelle distinction ont-ils qui nous obligerait à les suivre ? « Si vous obéissez à un homme comme vous, vous serez alors parmi les perdants » (Coran XXIII 34). Voilà leur thèse ».
  Au temps d’Abraham, le prophète (sur lui la Paix !) une controverse s’élèvera très vite entre les partisans d’Abraham, d’une part, et les Sabéens d’autre part. De cette controverse, il ressort que les Sabéens basent leur religion sur les essences spirituelles, qui sont les intermédiaires entre Dieu, créateur, sage, pur de tout attribut créé, et les hommes. Ces essences spirituelles sont pures à tous les égards : en substance, en action, et en état. En substance, parce qu’ils sont purs de toute matière, de tout mouvement local, de tout changement temporel. Ils sont, d’après l’enseignement de leurs premiers maîtres ; Agadémon[7], et Hermès (Hénoch-Idris), leurs intercesseurs auprès de Dieu, qui est le Seigneur des Seigneurs et le Dieu des Dieux. Pour avoir un rapport avec ces essences spirituelles ils assument comme devoir de purifier leurs âmes des désirs naturels, de soustraire leurs moeurs aux concupiscences. Une fois purifiés de la sorte, ils peuvent alors exposer leurs affaires, pour qu’elles intercèdent auprès de Dieu (V. Chahrastâni, Almilal wal Nihal).
  Les Sabéens aiment nous parler des choses sensibles et rationnelles, des limites et des sentences... Ils refusent, par contre, de parler de Loi divine et du Culte de la Soumission (l’Islam). 

Leurs sectes

   Parmi elles, on notera : 1°) les partisans des Personnes, 2°) les partisans des Temples. Les premiers adorèrent les idoles qu’ils nommèrent « Dieux ». Lesquels n’étaient, pour eux, que la représentation des « Dieux » du Ciel. D’où leur parole : « Ceux-ci sont nos intercesseurs auprès de Dieu » (Coran X 18). Les seconds adorèrent les astres et crurent en leur pouvoir absolu...
   De même, on verra apparaître parmi eux : Les partisans de la Métempsycose et les partisans la Plénitude divine[8].
   On retrouve les dogmes des premiers, à notre époque, à travers l’Hindouïsme, le Bouddhisme, le Sikhisme, le Druzisme, les adorateurs du Diable, etc. Les seconds chez les gens de la Bible, dont en particulier, les gens de l’Evangile. N’est-ce pas à leur maître et seigneur, Paul, de leur déclarer : Car il a plu (à Dieu) de faire résider en lui (le fils de Marie) toute la plénitude (de la divinité)... » (Bible. Col. 1 19, 2 9 ; Eph. 1 2 3, 3 19, 4 13.) 

A la recherche d’un « verbe perdu »

   A Stan Deyo d’écrire à ce sujet : La plus grande partie du mysticisme moderne est basée sur les enseignements d’un personnage légendaire appelé « Thôt » par les Egyptiens, « Hermès » par les Grecs et « Thôt  Hermès Trismégiste » par les Illuminés. Ce dernier titre signifie : « le messager des dieux qui a été trois fois grand maître ». La légende raconte qu’Hermès fut la source de toute connaissance fondamentale de l’homme en physique, en géométrie, en médecine, en astronomie (y compris l’ancienne astrologie) et de bien d’autres sciences et arts. Il aurait transmis entre 24 000 et 36 000 rouleaux d’informations aux anciens...
   Les Grecs attribuent non seulement leur connaissance du commerce, de l’invention et de l’enseignement ésotérique à Hermès, mais aussi leurs traits moins désirables de fourberie et de vol. De toute évidence, ils ont attribué la plupart de leurs sciences anciennes à Hermès, car on les appelle aujourd’hui les sciences hermétiques.
  Les Illuminés ne mettent pas seulement ce qui précède au crédit d’Hermès, mais reconnaissent aussi qu’il fut l’autorité originaire du « verbe » à présent « perdu »[9]. Pour les Illuminés, le « verbe perdu » fut Dieu sous une forme humaine[10]. Ils représentent ce « dieu humain » par les quatre lettres I.N.R.I. (ce qui ne veut pas vraiment dire Christ) et par le symbole d’une rose rouge placée à l’intérieur de pierre cubique. Les Illuminés, au moyen des trois vertus de la Foi, l’Espérance et la Charité, seraient à la recherche de ce « verbe perdu » jusqu’au jour où ils le trouveront et, comme ils prétendent, qu’il redevienne chair et sang. Sa fonction sera, supposément, de fondre toutes les philosophies humaines et les religions en un ordre très terrestre[11]. (La conspiration cosmique. Edit. L. Courteau.). 

Le « Verbe perdu ». Origines lointaines

   Dans la revue Dossier Brûlant, nous lisons : ...En réalité, les origines de la Franc-maçonnerie remontent à un passé beaucoup plus lointain qu’on ne se l’imagine. Sur un plan purement symbolique l’initiation a toujours existée et, toute initiation a quelque chose en commun avec les autres initiations par delà l’espace. Bien souvent, les signes tracés sur les murs des grottes préhistoriques servaient lors d’initiations nocturnes. On peut dire que l’initiation remonte à Adam et qu’il fut initié par Dieu lui-même[12]. Nous sommes à ce moment-là dans le monde symbolique, ce qui ne veut pas dire irréel. 

Sa parole était le verbe créateur... 

   Mais Adam fut chassé du paradis... et il perdit la parole-verbe[13]. En effet, avant sa chute dans l’univers terrestre, les hommes avaient tout pouvoir sur les règnes minéral, végétal et animal[14]. Sa parole était le verbe créateur et il pouvait organiser le monde selon ses possibilités créatrices[15]. En chutant, il perdit le nom secret[16] de toutes choses[17]. C’est cette parole créatrice[18] perdue que cherche les Francs-Maçons, voilà le secret ultime de l’ordre maçonnique... ! Ce secret permet de créer[19] au sens divin du terme[20]. Mais cette parole perdue se dérobe car il y eut révolte et chaos qui chassèrent l’homme du « paradis ».
   Si tout ceci peut paraître naïf, il s’y cache pourtant une symbolique essentielle pour saisir le processus de l’initiation. On peut donc avancer que l’origine de la Franc-Maçonnerie remonte à l’origine des temps, bien sûr, les formes de l’initiation se sont modifiées, se sont adaptées mais la quête reste identique. (à suivre).

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Adhérents de diverses sectes religieuses répandues au Proche-Orient dans les premiers siècles de l'Islam, que le Coran reconnaît comme «gens du Livre» au même titre que juifs et chrétiens. Les deux principales communautés désignées sous cette appellation furent: a) les mandéens de Mésopotamie, secte judéo-chrétienne pratiquant le baptême et se réclamant de Yahya (Jean-Baptiste); ils sont quelques milliers aujourd'hui; b) les sabéens de Harran, près de l'ancienne Édesse, qui passaient pour adorateurs des astres et s'illustrèrent par leurs connaissances scientifiques ainsi que par leurs traductions d'oeuvres antiques. Selon d'autres avis, il s'agirait d'une secte juive.
[6]à l’instar de la politique pratiquée de nos jours par la plupart des gouvernements du monde. Un homme célèbre ou important de l’Etat meurt, son nom sera immédiatement donné à des rues, à des bâtiments publics, etc. Sa statue apparaîtra au coin d’une rue, sur une place publique, etc. Chaque année des hommes et des femmes viendront ainsi se recueillir auprès d’une plaque commémorative, de sa statue, etc. Tout ceci n’est-il pas qu’un héritage du Sabéisme ? Peut-on dire qu’elle est une chose agréée par notre divin Créateur, Dieu (exalté soit-Il !) ? Nullement.
[7] Seth ou en arabe, Chîth.
[8]Localisation, en arabe, houloul.
[9] la recherche de la Parole Perdue serait en fait la recherche du véritable Nom de Dieu et de sa vocalisation. Ceci est un domaine propre aux gens de la Thora. D'ailleurs, et selon les spécialistes, la parole est liée à l'expression Verbe ; le Nom (évoqué par les rituélies de divers grades) correspond au nom secret de la divinité (cet aspect pose un vrai problème d'universalité car cela ne peut concerner que ceux qui se reconnaissent et acceptent des éléments provenant de la religion hébraïque…). Il apparaît très difficile ensuite de l'emprunter ou de s'en servir pour tout autre chose…
[10] A l'instar du fils de Marie pour le monde évangélique. Selon le dogme catholique, « le Verbe, coéternel au Père préside à la Création dans le temps. C’est lui qui envoie les Prophètes et qui les inspire. Par suite de son Incarnation, il est devenu le Rédempteur de l’humanité. Il sera le Juge du Jugement dernier et la contemplation de sa face fera partie du bonheur sans fin. » !
[11] A la fin des temps, deux hommes apparaîtront. L'homme de la Vérité, représenté par le fils de Marie, et l'homme de l'Erreur, représenté par le Faux-Messie. Son règne sera d'une courte durée…
[12] interprétation toute personnelle.
[13] On rejoint ce dogme qui veut qu'on voit en le Messie fils de Marie un dieu co-créateur. Une connaissance a échappé aux gens de la Bible, lesquels ne reconnaissent pas en Adam, le premier prophète divin. Quant aux gens de la Thora, ils prétendent, à tort, être les vrais et seuls descendants d'Adam ! Le Druzisme quant à eux refusent de se voir descendants d'Adam.
[14] Le seul homme qui avait cette faveur divine s'appelle Salomon (sur lui la Paix !). De même, son père… 
[15] Si tel est le cas, il est et était un Egal  de son divin Créateur. Ce qui est contraire à l'enseignement coranique.
[16] La recherche de Hachem (ou du Nom)  semble être une chose primordiale pour les gens de la Tora. Ils prétendent beaucoup de choses à ce sujet dans leurs ouvrages dont le Talmud. Le Messie, selon eux, en aurait abusé durant son séjour sur terre… 
[17]Dans le Coran, nous apprenons que le  Seigneur d’Adam lui apprit tous les noms [des choses], puis Il les présenta aux Anges... (Coran II 31-30). Les Anges comprendront qu’ils n’ont aucune science sur les choses invisibles. Toute science ou connaissance appartenant exclusivement au Créateur et Seigneur de l’Univers.
   Au fils de Marie (sur lui la Paix !) fut donné, par son Seigneur, la science des lettres [de l’alphabet]. Au prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !) fut donné les "paroles concises". Ainsi, chaque prophète reçu quelque chose de son Seigneur.
[18] L'erreur humaine, et notamment du monde évangélique, c'est d'avoir fait d'un attribut divin : le verbe, une divinité. Pareil dogme est condamné dans l'Islam traditionnel.
[19]Dans le Coran et la Tradition, deux termes sont employés : khalaqa et bada’a. Selon les grammairiens, le mot arabe « khalaqa » signifie : créer à partir de. Ex. : Adam fut créé à partir de... Quant au mot arabe « bada’a », il signifie aussi créer, mais ici sans aide, sans intermédiaire. On dira ainsi que le Seigneur de l’Univers est le « badi’ou » des cieux et de la terre, soit leur « Créateur »  sans intermédiaire, sans ustensiles mis à Sa disposition. Il est ainsi l’Existentiateur unique et par excellence des cieux et de la terre (Coran II 117 ; VI 101). Ce que ne peut et ne pourrait jamais affirmer aucun terrien. Certains scientifiques, Philosophes, le Bouddhisme, etc., nient absolument cette possibilité. Le Bouddhisme ne croit pas en un Dieu créateur. Selon lui, le monde a toujours existé et ne cessera d’exister...
[20] Le « Créateur », au sens propre du mot, c’est Dieu Seul (exalté soit-Il !). Les gens de l’art moderne, gens souvent prétentieux et orgueilleux, aiment nous parler de leur « créativité ». En vérité, l’homme conçoit, façonne, construit à partir uniquement de matériaux mis à sa disposition. Quant au Seigneur de l’Univers, il est, Lui-même, au-dessus de tout cela. Car Il est le « badî’ou » des cieux et de la terre. Soit le « Créateur », le « Façonneur », l’« Architecte » par excellence des cieux et de la terre, mais sans aucun intermédiaire. Tel n’est pas le cas d’un architecte terrien qui, lui, a besoin d’une multitude d’individu et de matériaux pour réaliser ce qu’il veut faire...
   Quant au Messie (sur lui la Paix !), les gens de la Bible n’ont pas cru réellement au miracle de la chauve-souris (V. Coran V 110). Le modelage d’oiseaux et leur vivification par le Messie, miracle non mentionné dans la Bible, mais se trouve, d’une certaine façon, dans les évangiles apocryphes : Evangile de Thomas (selon l’ancienne dénomination) 2 ; Evangile de l’enfance en arabe, 36 ; 46, I ; Livre arménien de l’enfance, 18. 2 et pour mémoire, Pseudo-Mathieu, 27. Et contrairement à ce qu’en pense bon nombre de gens de la Bible, croyants ou mécréants, ne tient pas de la légende. 
   


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
16/08/06 .

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