Dans l’Islam traditionnel, il existe une croyance en Dieu (exalté soit-Il !) saine et pure. Bon nombre de gens voudraient bien nous dévoyer. Nous pousser à parler en mal contre la Soumission et ses adeptes. Mélanger religion et politique. De notre temps, n'existe-t-il pas une fraction de notre communauté qui a pris fait et cause pour les opposants, adversaires et détracteurs de l'Islam ? Pour notre part, n'est-il pas de notre devoir de défendre les croyances des Anciens ? Des gens de la Tradition et du groupe des Savants religieux traditionnels ? Au nom de Dieu, Et après : Louange à Dieu et prière sur le Prophète Mohammad[1], le meilleur d'entre Ses créatures et sur sa famille ! Le grand retour du divin Créateur au devant de la scène politique. L’inquiétude de Ses opposants et adversaires. De plus en plus, l’Europe biblique s’inquiète. Depuis la disparition des deux blocs, le monde européen découvre un nouveau problème d’actualité : la foi. Puis un second : L'irruption de l'islam sur le Vieux Continent et la difficulté de son intégration[2]. En effet, le monde biblique d’Europe, bien que divisé en une multitudes de sectes, d’églises, de temples et de synagogues, de philosophies et d’idéologies, etc., ne s’est plus où donner de la tête. Naguère, on a aidé le monde arabe à se libérer de l’empire ottoman. Puis on a aidé et facilité grandement la venue de ce même monde à travailler et à vivre en terre d’Europe. 85 ans après, on avoue ne plus comprendre ce même monde. Pourquoi se rebiffe-t-il ? Pourquoi cette rébellion, se manque de reconnaissance ? Après analyse, on découvre alors, et avec stupéfaction, que lui aussi, comme bon nombre de gens de la Communauté qui l’ont largement devancé ; ne croit plus au monde biblique, en son système, en son paradis fictif. Aussi répondra-t-il : On a ouvert les yeux et on a vu l’exploitation auquel on était confronté. Les richesses qui se trouvent sous les pieds du monde islamique sont chaque jour pillées, dilapidées. Et par qui ? Et pourquoi ? Alors que la plupart des gens de la Communauté vivent dans une misère qui, chaque jour, s’aggrave. Les fléaux sont là : drogue, la délinquance, la licence, les maladies en tout genre dont une très grave : le sida. La société est complètement déboussolée et en manque de repères. Naguère, on croyait, dur comme fer, au modèle de vie du monde biblique européen. S’il avait un bon côté, il a montré ses faiblesses, ses carences. Parmi celles-ci : sa préférence de l’ici-bas sur l’Au-delà. Le développement de son athéisme et de sa mécréance[3]. Sa rébellion contre le sacré, son souci de le profaner. Une société qui part chaque jour un peu plus à la dérive et la déchéance. On s’aperçoit alors que la foi a été mise dans la main, l’ici-bas, lui, et tout ce qu’il contient dans le cœur ! Devant ce triste tableau, si certains ont décidés de cœur, de croyances, de rejoindre le monde biblique et d’y rester ; une autre partie a choisie un tout autre chemin. Celui du retour vers le divin Créateur. De Lui obéir et de L’adorer sincèrement. Dorénavant, c’est vers/au le divin Créateur que s’adresseront leurs demandes, leurs supplications, au lieu de la créature, pour profiter ainsi de Ses trésors sans fin. Le peu de considération du monde biblique envers leur divin Créateur. Depuis 1789, le monde du Partissisme et de son fils le Laïcisme, nous a habitué à ce genre de langage, notamment à travers ses médias, la presse écrite et parlée. L’enseignement. Parler de Dieu en public comme en privé est devenu tabou. On parlera plus, dans les conversations quotidiennes de politique, de sexe, de loisirs et de retraite. Quant au divin Créateur, on a sur Lui que la plus mauvaise des opinions. Et encore une fois la presse se fait l’écho de cette aversion. Qu’on en juge : « On le disait moribond, vaincu par la modernité et son rationalisme triomphant. On avait tort : Dieu semble ne s'être éclipsé que pour mieux réinvestir la planète[4]. Partout, par-delà les frontières, les cultures, les nations, la religion s'affiche, moins complexée, plus combative. En son nom, les nationalismes s'enflamment. En son nom, les nouveaux fantassins de l'islam et du protestantisme évangélique se lancent dans une formidable conquête des âmes de façon méthodique. Le bien et le mal, le salut et le péché… Toute une rhétorique morale gagne les esprits et s'immisce dans les rouages des démocraties, mêlant les affaires du ciel à celles de la politique. Enquête sur les nouvelles tentations théocratiques » (L'Express du 28/03/2005). Remarques. « En son nom, les nationalismes s'enflamment. » Pour le monde biblique et autre, sans aucun doute[5]. Pour l’Islam traditionnel, le vrai, le « nationalisme » n’a rien à voir, de près ou de loin, avec la religion[6]. Cette notion lui est, au contraire, inconnue. D’ailleurs, on a pu le voir à travers le Partissisme arabe. Après le démembrement de l’Empire ottoman, le monde arabe a été trop soucieux d’imiter les gens de la Bible qui avaient conquis leurs terres[7]. Ainsi a-t-on parlé de philosophie ou idéologie politique comme : le nationalisme arabe, le socialisme arabe, la panarabisme, etc. « Toute une rhétorique morale gagne les esprits et s'immisce dans les rouages des démocraties, mêlant les affaires du ciel à celles de la politique. Enquête sur les nouvelles tentations théocratiques » Les adversaires et opposants à la religion aiment toujours parler de choses basses, venant d’en-bas, d’ici-bas. De terre à terre. Les affaires du ciel, pour parler un jargon biblique, athée, les exaspèrent. Quand au terme « politique », une des branches de la Philosophie ; il ne peut intéresser que deux sortes de gens : ceux et celles qui ont pris leur culte en aversion, et ceux et celles qui sont assoiffés de pouvoir. Qui se verraient bien là où d’autres sont ! Ainsi sont ceux et celles qui aiment à la folie, énormément, passionnément ce bas-monde. N’ont-ils pas pris leur passion pour leur dieu (Coran XXV 43) ? « Enquête sur les nouvelles tentations théocratiques ». Le terme est grec : theos, dieu, et kratos, puissance. Régime politique dans lequel, nous dit-on, le pouvoir est considéré comme venant directement de Dieu, et exercé par ceux qui sont investis de l’autorité religieuse. Tout ceci a donc un rapport avec la Grèce antique[8]. Puis, repris, d’une certaine façon, par partie du monde de l’Évangile d’Europe. Rome et Athènes allaient, à ce sujet, se disputer leur hégémonie sur l’Europe. Cette hégémonie n’allait-elle pas s’exercer à travers leurs rois et empereurs ? Pour l’Islam traditionnel, il existe deux systèmes différents. Le premier (ou l’ancien) se veut royaliste, hérité de l’Ancienne Alliance (Coran V 20). Dans la Bible, les termes « roi », « royaume », « royauté », sont courants. D’ailleurs, l’un des noms du divin Créateur, n’est-il pas : Roi ? Le Roi des rois ? Les Fils d’Israël auront des rois, même des rois-prophètes célèbres comme : David et Salomon (sur eux la Paix !). Dans cet optique, les gens de l’Évangile sont aussi concernés. Ne sont-ils pas tous Fils de la Bible ? Face à ces deux systèmes cités, existe également deux autres systèmes qui dominent le monde : le Partissisme dont le père est Pharaon, et la Dictature dont le père est Nemrod. C’est pourquoi les adversaires et opposants à la religion, fils et filles de la Philosophie et de l’Idéologie, du Dualisme, etc., ont cru bon d’inventer d’autres termes dans leur jargon, comme : « république », « président », « chef », « prince »… Rome et Athènes, l’Antiquité ayant toujours fasciné le monde biblique d’Europe. Mais au Jour des Comptes, on ne parlera plus que du Roi, de Roi : Dieu (exalté soit-Il !). Où seront les rois et surtout les présidents ou chefs ou responsables en ce jour terrible ? Le second système est traditionnel, prophétique. Il concerne, pour celui qui a en charge la communauté islamique, de suivre, si Dieu le lui permet, l’enseignement prophétique et les Anciens[9] à la lettre. Ne faisant par là que de les imiter et s’inspirer d’eux. Il consulte, entre autre, les Savants religieux de la Communauté. Ce qui signifie que le terme « théocratique », n’a rien à voir de près ou de loin, avec l’Islam traditionnel et son enseignement. Sans peur ni reproche. « Ils n'ont peur de rien : ni des bombes, ni des voitures piégées, ni des tirs des rebelles. En Irak, antichambre de l'enfer où l'on égorge au nom d'Allah et du patriotisme,… » (Op. cit.) Celui qui prêche ou invite au sentier du divin Créateur, de quoi aurait-il peur ? La vie de l’au-delà lui étant plus chère que celle d’ici-bas. En Irak, antichambre de l'enfer où l'on égorge au nom d'Allah et du patriotisme : qui dans cette partie du monde est entré en toute illégalité ? N’est-ce pas partie du monde biblique d’Amérique, d’Europe et d’ailleurs ? Qui a fait fi des lois d’essence humaine ? Qui a fait fi des organismes internationaux[10], de leurs décisions ? N’est-ce pas ce même monde ? Qui a pillé, pillent les richesses nationales, les musées ? Qui en a fait une antichambre de l'enfer ? N’est-ce pas ce même monde ? Qui a déversé, déverse en permanence des tonnes et des tonnes de bombes sur les populations civiles ? N’est-ce pas ce même monde biblique ? Qui prétend[11] partir en « croisade » contre l’ISLAM[12] ? N’est-ce pas ce même monde ? « Où l'on égorge au nom d'Allah et du patriotisme[13] » A qui la faute ? Et de plus, le divin Créateur ne commande à Ses esclaves ni la turpitude ni le blâmable. (à suivre) [1] Formules d’eulogies : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à l’Islam traditionnel. Le terme “prie” s’emploie pour le divin Créateur, les Anges. Les exégètes interprètent la “prière” divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la “prière” angélique comme une demande de pardon pour les créatures. Point de divinité, de dieu que Dieu ! *Droits de reproduction et de diffusion réservés ; © Le Carrefour de l’Islam Copyright © 2001 Le Carrefour de l'Islam. Tous droits réservés.
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