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INFOS - SECTES

Les articulations du monde moderne...

Le wahhabisme s'est-il vengé sur l'Islam traditionnel ?

Selon le Prophète (sur lui Prière et Paix !) :
Mon Dieu, bénis nos Châmites, Mon Dieu, bénis nos Yéménites !
- Et nos Nejdites ? demandèrent quelques-uns des assistants.
- Mon Dieu, bénis nos Châmites, Mon Dieu, bénis nos Yéménites ! répéta le Prophète.
- Et nos Nejdites ? Il semble qu'à la troisième le Prophète conclut :
- C'est là-bas qu'auront lieu des tremblements de terre et des troubles, et c'est de là que sortira la corne du diable." (Transmis par Bokhari et Tirmidzi).

Selon une autre parole le Prophète (sur lui Prière et Paix !) dit, en désignant l'orient :
"La tête de la mécréance viendra de là où sort la corne du diable." (Transmis par Mouslim)
Selon une autre parole, le fils d'Omar a entendu l'Envoyé de Dieu (sur lui Prière et Paix !) prononcer ces mots :
"N'est-il pas vrai que les troubles viendront de là où pointe la corne du diable ?", alors qu'il était tourné vers l'orient (c'est-à-dire vers le Nadj dont Ryad est l'actuelle capitale). 

L’Arabie (wahhabite) à Washington : frapper l’Égypte, punissez la Syrie et...

Voici quelques extraits de ladite lettre qui date du 27 Décembre 1966 (Écrivain palestinien Hamdane Hamdane qui a révélé ce document officiel (n°342, documentation-conseil des ministres) dans son livre intitulé en langue arabe « Des décennies de déception ».) :

De ce qui précède Monsieur le Président, il apparaît que l'Égypte est le plus grand ennemi de nous tous. Or si cet ennemi est ignoré, il incitera et soutiendra les ennemis, militairement et médiatiquement ; et d’ici 1970 – comme l’a déclaré un expert dans votre administration, M. Kermit Roosevelt – nos trônes et notre existence ne verront pas le jour, et donc j’approuve et je bénis les propositions de vos experts dans notre royaume, et je vous propose les miennes:

- Les États-unis doivent soutenir une offensive foudroyante d'Israël contre l'Égypte et s'emparer de leurs régions vitales , pour non seulement la contraindre à retirer son armée du Yémen, mais pour que vous l'occupiez avec Israël pendant une longue période, afin d’empêcher un seul égyptien de lever sa tête au-dessus du canal pour reconstruire le rêve de Mohammad Ali et d'Abdel-Nasser d'édifier l'unité arabe.

Ce qui nous offre le temps pour diluer tous les principes destructeurs, non seulement dans notre royaume, mais aussi dans les pays arabes, nous n’avons pas d’inconvénient d’offrir notre aide à l'Égypte ou à des pays arabes similaires, ne serait-ce que pour éteindre leurs mauvaises voix dans les médias.

- La Syrie est le deuxième pays qui ne devrait pas être épargné par l'attaque, il faut le priver d’une partie de son territoire, afin de l’empêcher de tenter de combler le vide provoqué après la chute de l'Égypte.

- Il faut également confisquer la Cisjordanie et la Bande de Gaza, pour paralyser les Palestiniens et les empêcher de bouger, pour ne pas permettre à tout État arabe de les exploiter sous le signe de la libération de la Palestine, ainsi tout espoir de droit de retour sera anéanti, ce qui facilitera l’implantation des palestiniens dans le reste des pays arabes.

- Nous estimons nécessaire de soutenir Mustafa Barazani dans le nord de l'Irak dans le but de créer un gouvernement kurde qui gênera tout gouvernement à Bagdad désireux d'appeler à l'unité arabe dans le nord de notre royaume, aujourd’hui ou demain !

Sachant que nous avons commencé depuis l'année dernière (1965) à fournir à Barazani des armes et de l’argent à l’intérieur de l'Irak, et à travers la Turquie et l'Iran.

Monsieur le président,

Nous sommes solidaires, vous et moi, à assurer tous nos intérêts communs et notre destin..

Enfin,

Je saisis cette occasion pour réexprimer à Votre Excellence tous mes vœux de réussite et aux États-Unis la prééminence de la victoire, et un avenir prospère et plus riche dans notre relation

Loyalement: Fayçal ben Abdel Aziz

Roi du Royaume d'Arabie Saoudite


Et au Salafisme (Wahhabisme, Taymiyisme, Albanisme, Baazisme, etc.) d'étendre sa toile et son hégémonie au sein de l'Islam traditionnel pour mieux les tromper et les égarer, et servir d'avantage encore les intérêts des gens de la Bible, et se liguer avec eux pour éteindre la lumière et le rayonnement de la Religion divine à travers le monde...

En vérité, combien le Seigneur des mondes est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui assignent !


Hagia Sophia, "Sainte Sagesse", cathédrale byzantine à Constantinople. Transformée en mosquée après la prise de la ville par les Ottomans en 1453. Mustapha Kémal en fit un musée.

En terre d'Arabie, à l'emplacement de la citadelle ottomane, on a décidé de construire un super hôtel de luxe cinq étoiles. Avis aux amateurs !

Nous savons tous que l'idéologie wahhabite a vu le jour avec l'aide des gens de la Bible d'Angleterre. Depuis quelques années des immenses travaux ont débuté tant à la Mecque qu'à Médine. But. Agrandir les Lieux saints. L'arrivée de plus en plus important de pèlerins du monde entier, a enfin convaincu pour que des travaux nécessaires soient entrepris. A la Mecque comme à Médine, on a surtout remarqué que, sous cette couverture, cela a permis de détruire toute trace de l'Empire ottoman. En terre sainte, il est vrai que le "turc", par exemple est l'homme le plus mal aimé qui soit. Il est symbole d'occupation, d'innovations, d'adepte de la gnose (comprenez : le soufisme). 

Madinah, Médine. Ceux qui ont connu Médine vers les années 70, ont pu voir que la "Médine" de naguère n'a plus ce charme qu'elle avait d'antan. Le business semble être la seule préoccupation des gens de ce lieu. Naguère, la Mosquée du saint prophète était ouverte 24h/24. Maintenant, après la cinquième prière, la Prière de la nuit, on ferme ! Motif. Les incidents passés avec le monde chiite. Triste spectacle que de passer, la nuit, et de voir ce Lieu saint clos. Secundo : Certes, la Mosquée a été agrandie, mais la terre dans cette partie du monde semble plus chère que sur les Champs-Élysées ! Ajouter à cela, Une gamme d'Hôtels hors norme semble pousser comme des champignons, et (ô miracle), semble être réservée uniquement qu'à une certaine catégorie de gens : gens où le Pétrole coule à flots : pays du golfe, dit-on. A un public averti donc ! Aussi, ne vous étonnez pas si, avant votre inscription, on vous demande de quel pays vous êtes ! Troisièmement : L'art employé en construction est celui de l'Espagne, que le monde arabe nomme : l'art andalousien. Ce qu'on oublie de mentionner au passage, c'est que ceux qui y travaillent (ou ont participé) à la construction sont, pour la plupart, des "étrangers", des gens "turcs", des gens venus d'ailleurs ! On n'aime pas le "turc", l'étranger, mais on sait, le cas échéant, s'en servir pour la bonne cause ! Quatrièmement : Lors de la construction, il était prévu de détruire l'ancien (comprenez : la Mosquée même du Prophète) pour y construire du tout nouveau. Plusieurs incidents passés ont convaincu les responsables locaux et nationaux qu'il fallait mieux laisser la Mosquée du saint Prophète telle qu'elle. Il est vrai que lorsque les forces wahhabites prendront Médine, à la famille du saint Prophète du fuir ces Lieux saints. Et à entendre le monde wahhabite et ceux qui les suivent, pas grand chose des vestiges du passé devrait rester sur place, dans cette partie du monde ! 

Makkah. La Mecque. Nous savons tous qu'aucune habitation, qu'aucune bâtisse doit surplomber la Maison de Dieu, la Ka'bah. Pourtant, for est de constater que tel n'est pas le cas. Pire ! On a cru bon de détruire le "puits de Bilal" pour y construire une superbe forteresse à la place, qui surplombe ainsi tout le lieu saint ? Forteresse réservée aux dignitaires arabes et à leurs invités ! Poser la question pourquoi, et on vous répondra poliment et avec un air exacerbé que cela vous regarde pas !  Tout ce qu'avait fait, naguère, le monde ottoman a peu à peu disparu. Même la chair du Vendredi. But de tout cette rénovation. Arabiser au maximum ce lieut saint ! Arabiser est d'ailleurs notre nouveau slogan, s'entend-t-on dire en ces Lieux saints de l'Islam ! On arabise les commerces, on arabise ceux qui doivent diriger la Prière à la Mecque comme à Médine. En clair, un vent de nationalisme semble souffler en cette partie du monde ! Autre exemple : Voulez-vous voir l'endroit des deux directions de la Prière (quiblatân) ? Vous risquez d'être déçu, car cet endroit n'existe plus. Où plutôt, on y a fait une Mosquée où on explique à qui veut bien l'entendre qu'en faisant ainsi, on a cru bon mettre fin aux innovations des gens ! Autre exemple : Demander à voir tel ou tel endroit précis, vous serez surpris de voir que votre chauffeur ne daigne pas vous répondre. Motif. Des indicateurs venant de l'Université de Médine ou d'ailleurs sont chargés de faire régner l'ordre et déconseillent fortement aux chauffeurs d'emmener les gens sur les traces du Prophète et de ses Compagnons ! Essayez, insistez, et vous serez dénoncé à la police, laquelle aura pour rôle de vous expulser et de s'occuper de votre chauffeur ! Les exemples de ce genre ne manquent pas. Pour bon nombre de gens de l'Islam traditionnel, les gens qui ne parlent que d'innovations (bid'ah) et de mécréance (koufr) sont devenus paranoïaques. Parler au contraire à ces gens de choses plus terre à terre, comme ces gens hommes et femmes d'Arabie qui vont dépenser des centaines de millions de dollars dans les boîtes de jeux, de nuits en Europe, Asie et Amérique, vous serez surpris de leur silence. Parlez à ces gens de ces gens d'Arabie qui vont assouvir leurs vices les plus morbides en Thaïlande, en Europe, aux États-unis, naguère au Liban, etc., là encore silence complet ! Sans doute a-t-on oublié cette sainte parole : Et quand Nous voulons détruire une cité, Nous commandons à ses gens aisés, et ils pratiquent la perversité. Alors la parole s'avère contre elle, et Nous la détruisons de destruction (Coran XVII 16).   

Vient enfin la dernière trouvaille du wahhabisme : la destruction  de la citadelle ottomane de la Mecque. Ecoutons à ce sujet quelques paroles de Nedim Gürsel écrivain turc, directeur de recherches au CNRS, et qui avait voulu faire son pèlerinage :.

"...Malheureusement tout cela n'a pas eu lieu ; les autorités saoudiennes qui m'avaient accordé un visa ont refusé à mon photographe de travailler à l'intérieur de la Mosquée Sainte. D'ailleurs, malgré la présence de 100 000 pèlerins venant de Turquie, aucun journaliste de ce pays n'a été admis cette année pour assister au rituel de pèlerinage. Pourquoi ce refus ? Probablement à cause de l'affaire « Ecyad » qui a considérablement contribué à la détérioration des relations entre la Turquie et l'Arabie Saoudite. Il s'agit en fait de la destruction d'une citadelle dénommée Ecyad qui datait de l'époque ottomane. On peut imaginer que ce symbole de la domination turque, dont les murailles surplombaient l'esplanade de la Mosquée Sainte, gênait le régime wahhabite. (...) Ainsi avons-nous assisté, au travers de la destruction d'une citadelle, vestige des Ottomans qui furent maîtres des lieux saints pendant plus de quatre siècles (du XVIe au début du XXe), à l'affrontement diplomatique entre deux pays situés, l'un aux antipodes de l'Islam, l'autre au coeur même de celui-ci...

Il faut dire qu'Ibn Abd-al Wahhâb, père spirituel de la Maison Saoud, condamnait déjà toute réforme susceptible de faire avancer la société musulmane. Il prônait un islam purifié de tout apport syncrétique en réclamant le retour aux sources, c'est-à-dire au sens littéral du Coran et au modèle idéalisé des « Anciens de Médine » qui forgea peut-être la politique du Prophète, mais fut aussi à l'origine d'une sanglante guerre civile entre les croyants. Ayant été empêché de faire mon travail d'écrivain et de journaliste par le wahhabisme, je pense que le gouverneur d'Egypte Mehmet Ali avait eu raison de le chasser du Hijaz pour le compte du sultan ottoman au XIXe siècle. Mais il est de retour aujourd'hui (depuis 1932) avec la puissance des pétrodollars...

J'oubliais de le dire : à l'emplacement de la citadelle ottomane, le régime saoudien a décidé de construire un hôtel de luxe cinq étoiles. Pour « les pèlerins qui en ont les moyens », je suppose.


Regarder cette citadelle ottomane, au fond, devant vous ! C'est peut-être la dernière photo que vous verrez ! Le "nationalisme arabe" n'aime que peu, tout ce qui se rapporte, de près ou de loin, à la Turcophonie ! Entendre le monde du Réformisme : la secte du wahhabisme pour ne citer qu'elle ! Pour ce monde, pas de vestiges, de traces d'un monde qu'il a  en horreur et aiment faire détester, à travers leur propagande et croyances dénuées de tout fondement...


Le Sultan que la maison royale de Jordanie s'est plût à aider à destituer...
Abdoul Hamid II (1842-1918)
Plus tard, un autre chasseur viendra les chasser des Lieux saints : le Wahhabisme et ses adeptes...

Propagation de l'idéologie wahhabite. Ils cassent leurs Mosquées !

Le témoignage de Pauly, ci-dessus, est recoupé et aggravé par celui du correspondant local de RFI (1/10). Les Albanais ont détruit un millier de monuments chrétiens au Kosovo (berceau historique de la Serbie) avec de la dynamite américaine. Et maintenant, leurs protecteurs wahhabites démolissent des dizaines de mosquées, et même de cimetières musulmans. Motif : ces monuments de tradition turco-balkanique comportaient des fresques incompatibles avec la version arabe fondamentaliste de l'islam ! Les pétro-dollars ont converti tout le monde dans la région de Pristina, selon RFI, mais on résiste encore à Sjakovica, dans l'Ouest du Kosovo... (Sources : Minute. n° 2024. 24/10/2000).

Conclusion : Là où l'idéologie nouvelle frappe : wahhabisme, taymiyatisme (partisans d'Ibn Taymiya [origine kurde]), salafites, etc., l'herbe semble ne plus y pousser. Et tout cela au nom d'un saint retour aux sources et d'un combat contre les innovations et la mécréance ! En employant bien sûr la manière forte ! Voyons maintenant ce qu'ils ont été capables de faire en Asie centrale et dans d'autres parties du monde : Afrique du Nord, etc. Des divisions sans fin, un théâtre de ruines et de désolation... Et quand on leur dit : "Ne commettez pas de désordre sur la terre", ils disent : "Nous ne sommes que des réformateurs !"
Ce sont eux, n'est-ce pas, les fauteurs de désordre, mais ils sont inconscients !" (Coran II 11-12).

Histoire des gens de la Torah.

On nous dit : "Après leur expulsion d’Espagne, les Juifs émigrent pour la plupart vers l’Afrique du Nord et l’Empire Ottoman. Dès les premières persécutions, les pays du Maghreb, voisins de l’Espagne, les accueillent. En 1592, un grand nombre arrive au Maroc, fondant à Fès une importante communauté. Mais le statut de Dhimmis qui leur est strictement appliqué leur fait choisir l’Empire Ottoman. Ils sont accueillis par le Sultan turc Bajazet : « Écoutez, descendants des Hébreux qui vivez dans mon pays, que chacun qui le désire vienne à Constantinople, et que les rescapés de votre peuple trouvent ici leur abri. Vous appelez Ferdinand un roi sage, lui qui a appauvri son pays, et enrichi le nôtre ! ».
Nombreux sont ceux qui vinrent à Constantinople, à Salonique. Des nouvelles communautés s’installent en Palestine. Safed passe de 300 familles en 1522 à plus de 30000 au début du XVIIème siècle et suscite des hommes éminents comme Isaac Louria dont l’influence remue des foules pendant trois siècles ; comme Joseph Caro qui rédige un résumé du Talmud, le Shoulhan Aroukh (code de la législation religieuse). Il fait la tentative de rétablir le Sanhédrin, qui, si elle avait réussi, aurait été la première étape de la renaissance d’un Etat juif." (un-echo-israel.net).

Les gens de la Torah, gens reconnaissants ?

Pour les Savants, nullement. N'est-ce pas eux qui, quelques temps plus tard, détruiront l'Empire ottoman ? Appuyés pour cela par les gens de la secte de Chabbethaï. "Salonique, nous l'avons rappelé, est une ville juive ; c'est dire que les Juifs sont en majorité parmi les membres des quatre Loges locales, dans lesquelles se recrutait le « Comité Union et Progrès ». Mais, outre les Juifs orthodoxes, on y trouvait aussi de nombreux représentants d'une secte islamo-juive, les « mâmins », dont l'origine est curieuse : au XVIIe siècle vivait en Turquie un Juif du nom de Chabbethaï, qui descendait d'une famille juive chassée d'Espagne. Il était entouré d'une grande vénération par ses coreligionnaires, tant à cause de sa science talmudique qu'en raison de ce fait qu'on supposait sa famille issue du roi David. Un jour Chabbethaï proclama qu'il était le Messie et compta, en peu de temps, un nombre important de partisans. L'étonnement fut grand quand on vit ce messie se convertir publiquement à l'islamisme et entraîner avec lui dans sa conversion la plupart de ses disciples...
     Chabbethaï ne s'était converti à la religion de Mahomet que pour fonder dans le sein ; de celle-ci une secte des plus curieuses : celle des « mâmins », appelés aussi « donmehs ». Musulmane en apparence, cette secte est juive en réalité, et on n'y admet guère que des Juifs ; ses membres ont l'obligation de ne se marier qu'entre eux. Il semble qu'elle se soit proposée pour but de pénétrer l'Islam de la pensée juive et des principes philosophiques et sociaux que les Juifs s'efforcent de faire triompher dans tous les pays..."
     Theodor Herzl


 

   A lire : http://www.liberation.fr/page.php?Article=51525 

1683-2003 

 Le 320e anniversaire de la création des... croissants

  Dans Présent du 27 août, faisant écho à une belle initiative de l'Ecole de La Durbelière, nous écrivions : « Le 12 septembre, offrez des croissants ! » Pour marquer le 320e anniversaire de la victoire de la Croix sur le Croissant devant Vienne assiégée par les Turcs. Jean-Marie Cuny, le directeur de La Revue lorraine populaire, nous rappelle les circonstances de l'invention de cette... viennoiserie. 

  1683-2003, cette année marque le 320e anniversaire de la création des croissants. Cette pâtisserie feuilletée, excellente avec le petit café-crème du matin, a été créée par les boulangers viennois. Cette viennoiserie en forme de croissant de lune est née en 1683 lors du siège de Vienne par les armées turques. Cette ville a été de tout temps le rempart de la chrétienté contre le péril islamique. Donc, à cette date dans la capitale viennoise en sommeil, les boulangers œuvrant au fournil devaient être alertés par des bruits sourds et répétés provenant des remparts. En effet, l'ennemi s'activait à creuser des tunnels afin de pénétrer dans la ville imprenable. Heureusement, les boulangers, travailleurs de la nuit, devaient alerter les gardes et les soldats repoussèrent l'envahisseur nocturne.

  Mais la grande offensive en direction de Vienne était amorcée par le grand vizir Kara-Mustapha à la tête de 150 000 hommes. Le vaillant Charles de Lorraine qui dirigeait les opérations de défense ne tergiversa pas : il lança toutes ses forces contre l'ennemi, prenant part lui-même au combat. Ce choc inattendu devait surprendre les Turcs qui prirent la fuite, laissant sur le terrain un butin considérable. Cette victoire de la Croix (de Lorraine) sur le Croissant (turc) sauva non seulement Vienne, mais aussi la monarchie autrichienne. L'heure de la reconquête était venue. Et c'est Charles de Lorraine qui s'en chargea.

  Dans l'euphorie de la victoire, les boulangers décidèrent de créer cette pâtisserie en quartier de lune, qui, depuis, connaît le succès que l'on sait. Aujourd'hui, encore et partout, nous dégustons des croissants en ignorant l'origine de la chose. Jean-Marie Cuny (Présent. N° 5403).

Patrimoine architectural historique... détruit.

AL AHRAM HEBDO
Le Caire

Les conflits armés en Croatie, en Bosnie-Herzégovine et au Kosovo ont été dévastateurs pour le patrimoine architectural historique. Toutefois, ces destructions n'étaient guère la conséquence accidentelle des hostilités, mais vraisemblablement le résultat d'une politique systématique d'éradication des patrimoines symbolisant l'identité culturelle non serbe des trois pays agressés. C'est ainsi qu'au Kosovo, quelques semaines avant leur départ, en juin 1999, les forces serbes ont incendié, dynamité ou détruit au canon plus du tiers des mosquées, soit 219 sur un total de 607 édifices religieux construits entre les XIVe et XIXe siècles, mais aussi trois des quatre centres urbains historiques, ceux de Peje [Pec], Gjakova [Djakovica] et Vushtrii [Vucitrn], 90 % des fermes fortifiées, les kullas (soit 450 sur environ 500 au total) et un très grand nombre de résidences individuelles historiques datant de l'époque ottomane.

Un certain nombre de ces bâtiments est aujourd'hui en cours de restauration ou de reconstruction, mais un nouveau danger, totalement inattendu, menace l'intégrité, l'authenticité et l'existence mêmes de ces édifices historiques : la sollicitude financière d'agences d'aide d'Arabie Saoudite et, dans une moindre mesure, des Emirats arabes unis. Les agences, après avoir fourni de l'aide d'urgence en nourriture, en médicaments et en vêtements aux populations meurtries de Bosnie et du Kosovo, proposent maintenant de financer la rénovation et la reconstruction d'édifices religieux musulmans. Toutefois, ce programme d'aide au patrimoine religieux n'est pas aussi altruiste qu'il y paraît à première vue, étant principalement motivé par un sentiment missionnaire et un zèle prosélyte dont l'objectif est de purifier la version balkanique de l'islam de tout ce qui est considéré par ces agences d'aide comme étant impur par rapport à la vraie foi.

Les exemples suivants des activités des agences dans le domaine de la réhabilitation des édifices religieux de l'époque ottomane sont éminemment révélateurs de la nature véritable de leurs intentions sectaires. A Gjakova, au Kosovo occidental, le centre historique avait été dévasté intentionnellement par la police et les paramilitaires serbes en juin 1999. Son édifice historique le plus prestigieux, la mosquée Hadum, construite en 1597, avait miraculeusement survécu à la frénésie destructrice, n'ayant souffert que la perte du tiers supérieur du minaret, sectionné par un missile. L'intérieur de la mosquée, qui était richement décoré de fresques, était intact. La bibliothèque attenante, construite en 1733 et renfermant une collection inestimable de manuscrits anciens, avait été incendiée, mais une structure restait debout. Le cimetière, contenant de nombreuses stèles funéraires datant des XVIIe et XVIIIe siècles, ainsi que la madrasa (école religieuse) jouxtant la mosquée avaient également survécu sans trop de dommages. En juillet 2000, une organisation d'aide humanitaire saoudienne, le Comité saoudien de soutien au peuple du Kosovo, propose aux autorités municipales de Gjakova de financer la restauration du complexe de la mosquée Hadum. L'autorisation pour le commencement des travaux fut aussitôt délivrée par les conservateurs locaux des monuments historiques et par la municipalité, et une entreprise de maçonnerie locale sans aucune expérience en restauration de monuments historiques fut chargée de l'exécution des travaux.

Loin de permettre une remise en état des bâtiments du complexe Hadum, ces travaux consistèrent, à partir du 28 juillet 2001, à démolir au bulldozer le cimetière, la bibliothèque et la madrasa afin de déblayer un vaste espace sur lequel l'organisation non gouvernementale saoudienne a l'intention d'ériger un centre islamique moderne. Quant à la mosquée elle-même, pour l'instant indemne, l'intention est d'effacer toutes les fresques murales des XVIIIe et XIXe siècles, de démolir la galerie en boiserie de même époque et de peindre les murs en blanc. Le département culturel de la Mission intérimaire des Nations unies au Kosovo (MINUK) fut alerté et ordonna aussitôt l'arrêt temporaire des travaux. Mais, après des pressions exercées par le comité saoudien, ceux-ci reprirent trois semaines plus tard. Cet exemple de vandalisme du patrimoine n'est malheureusement pas une exception au Kosovo. Le comité saoudien en question a également été responsable de la démolition de la mosquée Bula-Zadé, datant du XVIIe siècle, à Peje, et de son remplacement par une mosquée en béton armé dépourvue de toute valeur esthétique et historiquement inappropriée à la tradition architecturale de cette région des Balkans. Peu après, le même sort fut réservé à la mosquée de Rogovo, qui date du XVIIe siècle, remplacée elle aussi par un édifice plus que banal.

En septembre 2000, la mosquée Kater Lule, située dans le petit centre historique de Pristina, la capitale du Kosovo, datant de la même période et qui n'avait souffert d'aucun dommage de guerre, fut démolie par le comité saoudien et sans autorisation aucune de la part des autorités locales. Les habitants du quartier alertèrent aussitôt la police des Nations unies, qui refusa d'intervenir. Le même genre de déprédations a été commis à Vushtrii, au nord du Kosovo, par une organisation d'aide humanitaire provenant des Emirats arabes unis. Celle-ci a implicitement conditionné la continuation de son aide matérielle à la démolition du cimetière du XVe siècle situé entre les mosquées historiques Gazi Ali Bez et Karamanli, datant de la même époque, qu'elle propose de démolir et de remplacer par des édifices "deux fois plus grands et deux fois plus islamiques". Plus de cent stèles et mausolées ont été détruits, et les deux mosquées restent sous la menace d'une destruction.

Le Comité saoudien de soutien au Kosovo a déjà sévi en Bosnie : il a entrepris la réhabilitation d'environ 150 édifices religieux et funéraires de l'époque ottomane en les démolissant et il a construit à leur place des structures culturelles banales, dépourvues d'ornements, quelconques et historiquement totalement inappropriées à la tradition architecturale des Balkans. Les résultats de cette politique iconoclaste sont particulièrement visibles à Sarajevo, où le comité saoudien a entrepris la rénovation de deux monuments historiques majeurs du XVIe siècle, la mosquée Careva, dite de l'Empereur, et la mosquée Gazi Musrev Beg. Ces deux édifices ont été sérieusement entachés par des interventions inappropriées. Devant l'insistance de l'agence saoudienne, la mosquée Gazi Musrev, qui n'avait souffert aucun dégât de guerre, fut dépouillée de ses décorations et de ses fresques, y compris ses céramiques ottomanes et ses murs recouverts d'une couche épaisse de plâtre blanc. L'extérieur du bâtiment subit le même sort, de même que la mosquée Careva.

Un rapport détaillé rédigé par Andras Riedlmayer, bibliothécaire du département des beaux-arts de l'université Harvard, témoigne de l'ampleur de ces activités iconoclastes qui menacent l'intégrité culturelle de la Bosnie et du Kosovo. Il note deux exceptions notables à cette tendance rénovatrice : des restaurations financées par le comité saoudien, mais exécutées sous le contrôle d'experts de l'UNESCO, la mosquée Tabacica, à Mostar, et la mosquée Cheikh Magribija, à Sarajevo. Au Kosovo, le comité saoudien envisage sérieusement de démolir le plus important édifice du centre historique de la ville d'Orahorac, la mosquée Carshi (XVIIe siècle), qui est indemne de dégâts de guerre, et de construire un bâtiment quatre fois plus grand. Si ce projet se réalise, l'harmonie existante du paysage urbain de ce centre historique sera irrémédiablement défigurée.

Dans la même foulée, le comité saoudien exerce des pressions sur les autorités locales de la ville de Prizren pour pouvoir entreprendre la rénovation des quatre mosquées historiques, elles aussi indemnes de tout dégât de guerre et ne nécessitant aucune intervention. On espère que le département culturel de la MINUK refusera ces pressions à Orahovac, Prizren et Vushtrü, et qu'il considérera sérieusement l'option d'établir un moratoire sur toute rénovation ou démolition de monuments historiques au Kosovo jusqu'à la création d'une commission internationale des monuments historiques qui serait chargée de contrôler les projets de restauration. La situation est suffisamment grave pour justifier une telle mesure de mise sous tutelle si l'identité culturelle particulière du Kosovo, exprimée par son patrimoine architectural, veut survivre. Le programme de reconstruction des édifices religieux préconisé par le comité saoudien (et, dans une moindre mesure, par l'agence des Émirats arabes unis) est en fait ouvertement dénigrant par rapport à ce patrimoine. Il est l'expression d'une interprétation rigoriste, primitiviste et sectaire de la religion musulmane, véhiculée par la mouvance wahhabite - qui est dominante en Arabie Saoudite, mais qui reste minoritaire dans le monde musulman. Née vers la fin du XVIIIe siècle parmi les nomades du Nejd, en Arabie centrale, la secte wahhabite s'efforce de ramener l'ensemble des croyants musulmans, qu'elle considère comme impies, vers son interprétation puriste et iconoclaste de la religion. Elle considère comme hérétique et idolâtre un ensemble de pratiques traditionnelles répandues dans le monde musulman, dont la prière pour les morts, l'érection de stèles funéraires et de mausolées, et la décoration de mosquées avec des fresques murales ou tout autre ornement. Ainsi, les wahhabites et le mouvement salafite, qui les englobe, ne sont pas du tout concernés par la sauvegarde des monuments ou des traditions culturelles. Arrivés au pouvoir effectif en Arabie au début des années 1920, ils se distinguèrent immédiatement par une frénésie iconoclaste à La Mecque et surtout à Médine, y saccageant et détruisant tous les sanctuaires funéraires, dont les tombes et les mausolées des compagnons du prophète (Al Sahaba), qui dataient du VIIe siècle, les mosquées et les monuments historiques. La famille royale saoudienne appartient à cette mouvance, et le roi lui-même en est le chef, l'imam. Le Comité saoudien de soutien au peuple du Kosovo est officiellement une organisation non gouvernementale. En fait, c'est une agence para-étatique établie par décret royal et financée en grande partie par des crédits du gouvernement.

En cherchant à étendre leur hégémonie idéologique sur la Bosnie et le Kosovo, et à appliquer leur vision iconoclaste au patrimoine architectural historique, les wahhabites, à travers leurs organisations d'aide humanitaire, provoquent non seulement l'effondrement des traditions tolérantes de la Bosnie et du Kosovo, mais de surcroît contribuent inconsciemment à parachever la politique d'anéantissement de l'identité culturelle et nationale grand-serbe de ces pays.


Saïd Zoulfiqar, secrétaire général de Patrimoine sans frontières

Courrier International
03/05/2001, Numero 548


Historicité.
"[Les Salafites] apparurent au 4e siècle de l'Hégire. Ils étaient d'obédience hanbalite et prétendaient que la totalité de leurs théories trouvait son fondement dans celles d'Ahmad ibn Hanbal ; lequel réhabilita la doctrine des Anciens vertueux et combattit toutes les autres. Au 7e siècle de l'Hégire, cette mouvance réapparut à l'instigation d'Ibn Taymiyya, leur leader. Il réactualisa la doctrine et, en fonction des nécessités de son époque, l'augmenta de ses propres réflexions et éléments doctrinaux. Au 12e siècle de l'Hégire, à l'initiative de Muhammad ibn 'Abd al-Wahhâb, les théories d'Ibn Taymiyya se répandirent dans la Péninsule Arabique [...] (Abu Zahra, Histoire des Ecoles islamiques, page 177) (extraits de l'Ouvrage : les Salafites de Muhammad ibn 'Abd al-Wahhab à Nâsir ad-dîn al Albânî.  


Les Salafites de A. el wahhab à M.Albani
12,00EUR

Lire : Le Wahhabisme  Réfutations.
LIEN : "Lettres à Mahomet II" du Pape Pie II Ou les lettres qu'écrivit l'humaniste italien Enea Silvio Piccolomini, qui monta sur le trône de St Pierre sous le nom de Pie II en 1458, au sultan turc Mehemet II, le jeune conquérant qui s'empara de Constantinople en 1453.  


PHOTOS

Photo du cimetière de al-baqi à médine avant que la secte du Wahhabisme ne le détruise.

Photo de ce même cimetière mais après le passage des wahhabites...

جدل متصاعد بين التأييد والرفض لإزالة آثار إسلامية بمكة والمدينة



الرياض - خالد الشايع
دافع عدد من المهتمين ورجال الدين عن الآثار الإسلامية التي تقع في مكة المكرمة والمدينة المنورة
مطالبين الجهات المعنية بحمايتها من خطر الهدم الذي يتهددها،

مشددين على أن التراث الإسلامي بات على وشك الانقراض إذا ما تواصلت إزالته لأسباب يرونها واهية.

وعاد الحديث عن الآثار الإسلامية في المدينة المنورة ومكة المكرمة
بعد تجدد مطالبات هيئة الأمر بالمعروف والنهي عن المنكر
بإزالة سبعة مواقع أثريه بحجة أن بعض الناس يتبركون بها،
وكانت من قبل طالبت بشكل رسمي بإزالة شاهد جبل الرحمة في عرفات حيث وقف الرسول (صلى الله عليه وسلم) في حجة الوداع، للحجة ذاتها،
على الرغم من وجود قرار رسمي يقضي بعدم إزالة أية مبان أو آثار إلا بعد معاينتها من وكالة الآثار، حتى تتمكن هيئة السياحة من تقويمها.

تخوف من الشرك والبدع
ومن أهم الأماكن التي طالبت الهيئة بإزالتها حسب تقارير صحافية موقع مولد النبي الكريم الذي تقع فوقه حاليا مكتبة مكة المكرمة جوار البيت الحرام،
وموقع قبر والدة النبي الأكرم السيدة آمنة بنت وهب في منطقة الأبواء شمال مكة المكرمة
وأيضاً تسوير جبل ثور وجبل الرحمة وجبل النور مع تغيير اسم مقبرة أمنا حواء الموجودة في مكة منذ أكثر من 3000 عام.
مع منع الدخول إلى مقبرة المعلاء، وقبر ميمونة.

كما دعت لإغلاق مسجد البيعة بمشعر منى المكتشف حديثاً ضمن أعمال التوسعة في مشروع منشأة الجمرات الذي يعتقد أن النبي الكريم بايع الأنصار فيه.

وتلقى هذه الدعوات التأييد من بعض العلماء،
حيث وافق العضو السابق في اللجنة الدائمة للافتاء والبحوث السعودية الدكتور عبدالله بن جبرين على هذه الدعوة وطالب بإزالة بعض الآثار وتسوير بعضها الآخر، منعاً للتبرك بها وخوفاً من حصول بدع تقود الى الشرك.

الأقل محافظة على التاريخ

مقبرة امنا حواء

ومن بين عشرات الآثار الإسلامية التي كانت تعج بها مكة المكرمة والمدينة المنورة لم يعد يبقى منها إلا القليل،
بعد أن هدم الكثير منها لأسباب دينية خوفاً من التبرك بها أو لأسباب تجارية للاستفادة من موقعها لبناء فنادق او توسعة شوارع.

ويعترف الكاتب والإعلامي المهتم بالشؤون الإسلامية عبدالعزيز قاسم في حديثه لـ"العربية.نت" بعدم الاهتمام بالآثار الإسلامية،
ويقول: "للأسف، عدم حفاظ المسلمين على آثارهم لا ينطبق على كل البلاد العربية بل في السعودية فقط".

ويؤكد قاسم أنه يجب التفريق بين الآثار المنسوبة للإسلام والأخرى التي تنسب إلى أقوام سابقة،

ويقول: "يجب أن نفرق بين آثار لها بُعد ديني وبالذات ما يتعلق بالرسول (صلى الله عليه وسلم) وهذه يجب التأكد منها،
والثانية التي هي من الأقوام السابقة كمدائن صالح وغيرها ولا ينبني عليها عبادة أو شرك، وهذه أتصور أن من المطلوب الاهتمام بها".

ويتابع: "كثير من الآثار النبوية تاريخها غير ثابت كبيت السيدة خديجة وبعض الأمور التي يزعم أنها مرتبطة بالرسول (صلى الله عليه وسلم) كمكان ولادته مثلاً، وهذه لا بأس في إزالتها إذا ما ثبت أنها غير صحيحة، أما الأمور اليقينية فلا إشكال في الحفاظ عليها لأنها تاريخ مهم".

ويطالب قاسم بعدم ترك خيار هدم الآثار الإسلامية لجهة واحدة مهما كانت تلك الجهة وأن يكون أي قرار يمس تلك الآثار عبر لجنة مكونة من عدة جهات، ويقول: "يجب أن تكون هناك لجنة مكونة من هيئة كبار العلماء وهيئة الآثار والسياحة والجهات التاريخية وأهل المنطقة لتبت في هذا الأمر، ولا يكون الأمر فردياً". ويضيف: "لا أميل إلى القرار الفردي بل يجب أن يكون جماعياً، والاستعانة ببعض الباحثين التاريخيين".


إزالة ما يؤدي إلى الشرك
ويطالب الساعون لحماية الآثار الإسلامية من الزوال بضرورة دراسة حالها من قبل لجان مختلفة وألا يركن للأمر عبر رأي جهة واحدة فقط، ويشدد الأستاذ المشارك بقسم السنة وعلومها بكلية أصول الدين في جامعة الإمام محمد بن سعود الإسلامية الدكتور أحمد الباتلي على أهمية الحفاظ على الآثار الإسلامية بشرط إلا تؤدي إلى التبرك بها.

وقال لـ"العربية.نت": "إذا كان الأثر الإسلامي يؤدي إلى التبرك به فيجوز إزالته كما عمل عمر بن الخطاب (رضي الله عنه) بشجرة الرضوان التي تمت تحتها بيعة الرضوان وذلك سداً للذرائع.. فلا شك أن درء المفاسد مقدم على جلب المصالح، ولكن إن ظلت مجرد أعلام أثرية فلا ضرر منها ويعرف أن هذا جبل أحد أو هذا غار حراء فلا حرج في بقائها".

ويعترف الباتلي بصعوبة أن يتم توعية كل زوار تلك الآثار:

"
من الصعب توعية ملايين الحجاج، فالجهود المبذولة في التوعية أقل بكثير من المطلوب فيحتاج إلى لغات متعددة ودعاة كثر،
ولكن قد يقال إن الحل إيجاد حواجز أو موانع تمنع من وصول الناس لهذه الآثار كي لا يتبركوا بها،
ويجعل عليه مثل السياج ويرى من خلاله كما هو الحال في غار حراء، المسألة تحتاج لمزيد من البحث والنظر".

ويرفض الباتلي اتهام المسلمين بأنهم الأقل حفاظ على آثارهم، ويشدد على أنه من غير المعقول الإبقاء على مساجد آيلة للسقوط،

ويقول: "المسألة إذا كان يترتب على هذا الأثر أي معتقد شركي فيجب إزالته، وأيضاً إذا كان مجرد مسجد تعطلت منافعه وعلى وشك السقوط فالأفضل إزالته وبناء مسجد جديد يستفيد منه المسلمون. أما الآثار فيمكن أن ترمم وتبقى في مكانها فلا مانع شرعياً في ذلك، ولكن هناك مساجد في المدينة آيلة للسقوط وخطرة".


التوعية قبل الهدم
ويشدّد المهندس سامي بن صالح نوار، مدير عام السياحة والثقافة بأمانة محافظة جدة, على ضرورة مراجعة تلك الآثار واختبار التوعية والتعليم والردع بدلاً من الهدم.

ويقول: "خسرنا من آثارنا الإسلامية وسنخسر أكثر"، ويتابع: "نحن لا نوافق على الشرك ولا التبرك بهذه المواقع، ولكن أشدد على أنه من حق هذه البلاد المحافظة على تاريخها، الإزالة حل سهل، ولكن يجب علينا التوعية, والعمل سوياً ما بين الجهات المعنية بالسياحة والجهات الدينية سيكون صعباً لكنه الحل الأفضل".

كما يتفق عدد من العلماء على ضرورة الحفاظ على الآثار الإسلامية وألا يكون قرار الهدم هو الخيار الأول، ورفض عضو هيئة كبار العلماء الدكتور عبدالوهاب أبوسليمان إزالة الآثار الإسلامية معتبراً أن هذا الأمر لو حصل سيحيل التاريخ الإسلامي عند الأجيال القادمة بما يشبه الأسطورة، وشدد على أن زيارة هذه الأماكن في الأصل مباحة بل تصل إلى السنة لما تحدثه من طاقة إيمانية نتيجة الربط بالمكان.

واعتبر أبوسليمان خلال تكريمه من قبل نادي الباحة الأدبي أن عدم حفاظ الأمة الإسلامية على آثارها، وبالأخص أماكن إقامة النبي محمد (صلى الله عليه وسلم)، لا يمكن وصفه إلا بالعار عليها، داعياً إلى توظيف الآثار الباقية من أماكن ومواقع في خدمة الدعوة الإسلامية وربط الأجيال القادمة بدينهم، رافضاً قبول بعض الآراء الفقهية التي ترى أن هذه الأماكن والمواقع التاريخية الإسلامية ستؤدي إلى تصرفات شركية، مضيفاً: "حتى لو أزيلت فإن الاعتقادات الخاطئة ستظل موجودة".

وكان مفتي مصر الدكتور علي جمعة رفض في تصريحات صحافية سابقاً فكرة ازالة الآثار الإسلامية والنبوية لأنها من حق المسلمين جميعاً.

http://www.alarabiya.net/articles/20...15/122190.html



الدول الغربية تحافظ على مبانيها وتاريخها من الاندثار لدرجة انشوف مباني عمرها اكثر من 100 سنة

والدول العربية تجادل لمحو الاثار الاسلاميه

لا حول ولا قوة الا بالله...

   L'article ci-joint met en lumière les destructions massives du monde du Salafisme à Makkah et à Médine. Autrefois, on avait plaisir à se promener, de marcher dans Makkah et Médine. De visiter les lieux historiques de l'Histoire islamique. Mais avec les gens du Nadj, la secte du Wahhabisme (branche du Salafisme), il ne reste pour le Visiteur ou le Pèlerin qu'à marcher sur du 'marbre'. A l'image de ceux qui l'ont fait installer : ils ont un coeur de marbre, un coeur froid, à l'instar des gens du monde toranique, note l'observateur. Donc gens à éviter, à se garder de fréquenter ! Naguère, arme à la main, ils partaient en guerre contre le monde du Soufisme. Les accusant, au passage, de tous les malheurs de la Communauté. Cent ans plus tard, qu'ont fait leurs successeurs en terre d'Arabie ? Des édifices plus haut que la Ka'bah (!?). Pire que ce que les gens du Soufisme n'avaient fait ! Ce qui n'est pas permis de faire : Des châteaux à la Mecque et à Médine !? Pour qui et pourquoi ? Que cherche le monde arabe et ses dirigeants ? En mettre plein les yeux pour l'Étranger ? N'a-t-il pas le goût du luxe ?


Question d'actualité : Face aux évènements qui bouleversent le monde arabe et ses dirigeants, le monde arabe qui opte, se réclame ouvertement et prêche donc le Salafisme (salafiya) et ses sectes (wahhabisme, taymiyisme, albanisme, etc.) peut-il être une havre de paix pour l'Islam traditionnel, la Communauté mohammadienne ? Un refuge ?
La réponse : Nullement. Ce sont que gens qui dénigrent, du matin au soir, 1) les Écoles de Jurisprudence (bien qu'ils prétendent à qui veut les entendre qu'ils sont 'hanbalites' !), 2) les gens se réclamant de la Gnose (soufisme), 3) les gens qui invitent au Sentier divin (tabligh), alors que c'est un Ordre divin.
   Secundo : Ce sont que gens qui aiment les gens de la Bible (toranique & évangélique), en particulier l'Oncle Sam, les gens de la Bible de langue anglaise. Ils envient leur mode de vie... D'où une certaine complicité entre eux. N'est-ce pas eux qui ont choisi et installé les gens de Nadj pour réaliser leurs intérêts dans cette partie du monde ?
   Troisièmement : Le sang arabe, note l'observateur, coule à flot et gratuitement depuis ces dernières années. Et au monde arabe et ses dirigeants d'en appeler au monde biblique pour les aider (soit disant) à surmonter leurs malheurs entre eux (arabes contre arabes) !?
   La nouvelle Direction de leurs prières, naguère Makkah, est devenue avec le temps les capitales du monde biblique ! Aux gens de la Politique, du Partissisme arabe, de venir implorer aides et assistances financières auprès des dirigeants du monde biblique ! Chacun cherchant à devancer l'autre dans cette course... pour s'attirer ainsi leurs bonnes grâces et une place de choix auprès d'eux !
   Aux riches du monde arabe d'y passer leurs vacances et d'y faire leurs emplettes ; et aux pauvres (miskin - soi-disant) d'y venir pour y travailler et mieux servir le monde biblique, leurs intérêts, d'y rêver d'El Dorado ! Quel est l'homme arabe (ou la femme arabe surtout), qui ne rêve pas de venir vivre et s'installer pour toujours en terres bibliques ? Pour faire quoi et y apporter quoi, demande l'observateur ? Apporter et prêcher la religion de leur prophète, demande l'observateur ? Certainement pas, clame l'écho !
   Quatrièmement : Des bruits de bottes, note l'observateur, se font entendre chaque jour un peu plus, et à certains dirigeants du monde arabe et leurs laquais de monter au créneau pour inciter l'opinion publique islamique à s'allier avec eux contre le monde chiite et ses visées expansionnistes !
   Si le monde du Salafisme et ses ramifications ont des problèmes avec ce monde, qu'il se débrouille seul avec eux. En aucun cas, un homme de l'Islam traditionnel doit se laisser entraîner dans des querelles et des guerres qui n'apporteront rien à notre Communauté, sinon que le monde biblique de l'Oncle Sam et d'ailleurs, les Hébreux du monde de la Torah ; tous se réjouiront de voir le monde islamique se faire la guerre et s'étriper entre eux.
   Cinquièmement : Et dans tous ces malheurs, ces problèmes, ces querelles intestines qui frappent et secouent le monde arabe de notre temps, où sont leurs Savants, demande l'observateur ? Ils semblent, clame l'écho, avoir été devancés ou avoir délaissé leur pouvoir aux gens du Partissisme en place ! Triste sort pour un peuple naguère vertueux et apportant la guidée au monde, note l'observateur !


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Cette page a été mise à jour le 25/11/11 .

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