Sectarisme

PROPHÈTES, PROPHÉTIE, HISTOIRE. 

Selon la Tradition.

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Le Najd. Terre de sédition ?
نجد. أرض الفتنة ؟
L
e festin de l’araignée...


    Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

    Suite Page 6

  • Le festin de l’araignée : Quand le monde biblique anglophone tisse sa toile… La destruction de l’Arabie programmée en deux temps deux mouvements. Le monde biblique anglophone ou le « Lion Impatient » de mettre en pièces sa proie… Épilogue.

   Pour cela, les historiens font remonter la mise en œuvre de leur plan machiavélique dès les années 1700 et plus.

   Première étape : Création d’une secte au cœur même du monde arabe : Najd terre de prédilection. Cela supposera qu’il faille trouver les hommes de main en terre d’Arabie même, lesquels prendront le relais et aideront à la réalisation de ce plan machiavélique. Ce sera chose faite en la personne de Mohammad fils d’Abdel Wahhab et celle de Mohammad fils de Sa’oud[5]. Les deux hommes clés et de main.

   Seconde étape : Détruire l’unité du monde islamique autour d’un Chef de l’État, d’un gouvernement en place, d’une capitale existante et un symbole. Enfin, détruire le monde arabe et son unité de l’intérieur, l’Arabie, le centre mondiale de l’Islam : Makkah et ses dépendances. Chose faite après le démembrement de l’Empire ottoman puis le partage du monde arabe en une multitude d’États antagonistes.

   Première étape.

   Les hommes de main ont été trouvés, les tentatives pour les faire reconnaître et pour les installer prendra du temps. Des échecs seront à prévoir mais on sait se faire attendre...
   Exemple : Les trois dynasties wahhabites. Pour voir le jour, il faudra s’armer de patience. Et à l’homme biblique anglais d’être patient pour faire apparaître son poulain. Qu’on en juge :

Les trois dynasties wahhabites :

Première dynastie

La première, de 1745 à 1818, est celle que nous venons d’évoquer. Durant cette période les Sa‘ûd seront les instruments de la doctrine d’Ibn ‘Abd al-Wahhâb, son bras armé. Peu à peu, la tendance s’inversera et les ambitions du politique l’emporteront sur l’obscurantisme du religieux.

Deuxième dynastie

La seconde, de 1818 à 1891, fut une période durant laquelle la famille Sa‘ûd n’exerça sa domination que sur le centre de l’Arabie, avec Riyad pour capitale ; partagée entre, des luttes intestines afin de s’approprier un pouvoir en déconfiture et des meurtres fratricides pour le conserver.

Cependant, grâce au soutien des Ottomans, les Rashîd, principaux adversaires des Sa‘ûd, parvinrent peu à peu à vaincre l’armée wahhabite et à s’emparer des territoires restés sous leur domination. Contraints à l’exile, les Sa‘ûd se réfugièrent au Koweït[6].

Troisième dynastie

En 1901, ‘Abd al-‘Aziz ibn ‘Abd ar-Rahmân ibn Faysal ibn Sa‘ûd, (1887-1953) alors âgé de vingt ans, parvint à reconquérir Riyad, grâce au soutien des Anglais et du célèbre Thomas Edward, « Lawrence d’Arabie ». Peu à peu, il finit par reconquérir tout le Najd et la région du Hasa. En 1920, il s’empara de la région de l’Asîr. En 1924 ses troupes envahirent La Mecque et en 1925 Médine et Djedda. Le 8 janvier 1926, il se fit proclamer roi du Hijâz et, le 29 janvier 1927, fut officiellement constitué « Le royaume du Hijâz, du Najd et de ses dépendances », lequel devint le 21 septembre 1932 « le Royaume d’Arabie Saoudite ».

Les Ahl ash-shaykh

Les descendants de Muhammad ibn ‘Abd al-Wahhâb les « Ahl ash-shaykh » sont quant à eux très présents dans les affaires religieuses et politiques du royaume et tout autant, mais de façon beaucoup plus discrète, dans les finances. Jambe de bois du système actuel, sans réel pouvoir de décision, ils cogèrent la dynastie depuis sa création ; leur vocation première étant de pérenniser le mythe et la doctrine de leur aïeul. La Loi musulmane exigeant des régnants qu’ils soient musulmans, Hashémites, saints d’esprit et incorruptibles, c’est par le biais de ce mythe et des fatwas de complaisance des savants du Najd que les Sa‘ûd ont assis et légitimé leur dynastie.

Les savants du Najd

Le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Les savants sont les dépositaires de la science des Prophètes ; cela tant qu’ils ne fréquentent pas le sultan et ne s’impliquent pas dans les affaires de ce monde. En fréquentant le sultan et en s’impliquant dans les affaires de ce monde, ils trahissent les Prophètes. Dès lors, éloignez-vous d’eux et méfiez-vous d’eux[7]. » – « Méfiez-vous de ceux qui courtisent les riches, des savants au service des émirs, et des lecteurs du Coran qui le récitent dans les marchés[8]. » – « Celui qui pour plaire au sultan, fera ce qui déplaît à Allâh, quittera la religion d’Allâh[9]. » (Op. cit.)

   Seconde étape.

   De Najd, on passera à Makkah avec l’appui cette fois d’une famille hachémite, famille pourtant combien respectée par le pouvoir central, les Ottomans de l’époque. Plan plus audacieux mais plus sûr pour regrouper l’Arabie et l’ensemble du monde arabe derrière des meneurs plus sûrs, plus audacieux et surtout plus convaincus ; pour mettre enfin à genoux le monde turcophone de l’époque, jugé comme l’occupant et l’usurpateur du pouvoir et des territoires arabes…

  • Quand le monde biblique anglophone fait sombrer le monde arabe pour sa cause dans la criminalité, le désordre totale au sein du monde arabe.

   La félonie du monde arabe de l’époque à un prix : L’installation au cœur même du monde arabe des Hébreux : les gens de la Synagogue et de la Torah. On chasse, dit-on un occupant, et un autre arrive par l’arrière au galop ! Et là, le peuple arabe et ses dirigeants aveuglés par la soif du pouvoir n’ont rien vu venir. Le résultat peu concluant pour le monde arabe : Le nouvel occupant est là et chaque jour celui-ci à l’intention d’agrandir le territoire acquis. Et personne pour entendre ses pleurs et ses lamentations… pas même Celui qui répond quand on l'appel, s'adresse à Lui, leur propre Créateur ! Car leur faute est immense : Le peuple arabe, lui-même, a été la cause de la destruction de l’unité de la communauté mohammadienne (الأمة المحمّدية). Il a répondu sans plus attendre à l’appel du monde biblique (toranique & évangélique) de l’époque de détruire le pouvoir central… Et cela perdure jusqu’à nos jours. Jusqu’à nos jours le monde arabe et ses dirigeants n’ont-ils pas les yeux rivés sur les capitales du monde biblique ; non jamais sur la ville du Seigneur de la Ka’bah, leur vrai Seigneur ! Et à eux de croire, dur comme fer, que c’est uniquement de ses capitales que viendra assistance, aides, secours, solution à tous leurs problèmes !? Ils ont, pour le monde biblique, un véritable engouement[10] et sont prêts à tout pour lui[11]. Ils ont délaissé leur Seigneur, note l’observateur ! Le Fils d'Adam croyant soumis, l'homme arabe du commun ne devraient-ils pas méditer sur les paroles qui suit :

 حدثنا سويد بن نصر أخبرنا عبد الله بن المبارك عن عبد الوهاب بن الورد عن رجل من أهل المدينة قال كتب معاوية إلى عائشة أم المؤمنين رضي الله عنها أن اكتبي إلي كتابا توصيني فيه ولا تكثري علي فكتبت عائشة رضي الله عنها إلى معاوية سلام عليك أما بعد فإني سمعت رسول الله صلى الله عليه وسلم يقول من التمس رضا الله بسخط الناس كفاه الله مؤنة الناس ومن التمس رضا الناس بسخط الله وكله الله إلى الناس والسلام عليك حدثنا محمد بن يحيى حدثنا محمد بن يوسف عن سفيان الثوري عن هشام بن عروة عن أبيه عن عائشة أنها كتبت إلى معاوية فذكر الحديث بمعناه ولم يرفعه
الحاشية رقم:1
ص: 82 ] قوله : ( عن عبد الوهاب بن الورد ) بفتح الواو وسكون الراء القرشي مولاهم المكي ثقة عابد من كبار السابعة . ولقب عبد الوهاب هذا وهيب . قال الحافظ في تهذيب التهذيب في ترجمته : واسمه عبد الوهاب ووهيب لقب
قوله : ( من التمس ) أي طلب ( بسخط الناس ) السخط والسخط والسخط والمسخط الكراهة للشيء وعدم الرضا به ( كفاه الله مؤنة الناس ) لأنه جعل نفسه من حزب الله وهو لا يخيب من التجأ إليه ، ألا إن حزب الله هم المفلحون ( وكله الله إلى الناس ) أي سلط الله الناس عليه حتى يؤذوه ويظلموا عليه . قال المنذري في الترغيب بعد ذكر هذا الحديث : رواه الترمذي ولم يسم الرجل ثم روي بإسناده عن هشام بن عروة عن أبيه عن عائشة أنها كتبت إلى معاوية قال فذكر الحديث بمعناه ولم يرفعه . وروى ابن حبان في صحيحه المرفوع منه فقط ولفظه قالت : قال رسول الله -صلى الله عليه وسلم- : من التمس رضا الله بسخط الناس رضي الله عنه وأرضى عنه الناس ، ومن التمس رضا الناس بسخط الله سخط الله عليه وأسخط عليه الناس ، انتهى .

   Un homme résident de Madinah a dit : « Mo'âwiyah (رضي الله عنه) écrivit une lettre à 'Aïchah (رضي الله عنها) [ainsi] : "Écris-moi une lettre avec des conseils sans être long." Puis, il dit : "'Aïchah (رضي الله عنها) écrivit [en réponse] à Mo'âwiyah (رضي الله عنه) :
   Sur toi la paix ! Et ensuite :
   En vérité, j'ai entendu le Messager de Dieu dire : Celui qui demande [les causes de] l'agrément de Dieu en place du désagrément des gens ; Dieu l'épargnera du mal et des méfaits des gens. Et celui qui demande [les causes de] l'agrément des gens pour le désagrément de Dieu, Dieu le livrera aux gens [qui lui causeront dommage et préjudice]."
   Sur toi la paix !"

   A cette évoque révolue, le monde arabe d'Arabie du Châm notamment, que recherchait-il ? Plaire à leur Créateur, Lui obéir et L'adorer véritablement, obéir au pouvoir en place ou déplaire à leur Créateur, plaire corps et âme au monde biblique anglophone et ses alliés, c'est-à-dire combattre pour eux et avec eux dans leurs rangs, pour leurs idéaux et intérêts ? Et de ne jours, vers qui dirigent-il toujours et encore le regard ? Vers la Maison du Seigneur de la Ka'bah ou vers la Maison Blanche de l'Oncle Sam ? Là est le dilemme pour un monde qui a perdu tous ses repères et sa certitude en son Créateur !
   Enfin, quel enseignement pour le Fils d'Adam dans cette parole prophétique ?
   Celui qui détient le bien comme le mal, que pouvons-nous contre Lui ? Et il est nécessaire de demander l'agrément de Dieu, même s'il faut pour cela déplaire aux gens !
   Il n'est pas permis de suivre le désir des gens dans ce qui provoque le désagrément du divin Créateur, quelque soit le cas invoqué !
   Enfin, établir véritablement l'existence de l'agrément et le désagrément du divin Créateur, en comprenant bien qu'il n'y a en cela aucune ressemblance avec les créatures. Selon le Texte sacré : "Rien qui lui soit semblable" (
لَيْسَ كَمِثْلِهِ شَيْء) (Coran XLII 11). Et ceci est la doctrine des gens de la Tradition et du groupe (وهذا مذهب أهل السنة والجماعة) !

  • Histoire d’un peuple en pleine dérive, qui vend la Terre sainte et sa capitale, les Lieux saints pour un tout autre idéal.

   Résultat d’une guerre pour la défense de l’Arabisme et du nationalisme arabe. Quand deux peuples se rencontrent après plus de quatorze siècles de séparation au Châm (en arabe : بلاد الشام), en terre de Canaan, en Terre sainte. Quel sens à donner à de pareilles retrouvailles ? Le monde arabe et le monde toranique scellent-ils une nouvelle fraternité basée sur la sincérité, un amour fraternel ? Qu’on en juge :

   On a dit : La délégation sioniste conduite notamment par Weizmann présente un mémorandum dont le préambule évoque le lien indestructible qui unit le peuple juif à la Terre d’Ismaël :

   « La requête des Juifs en ce qui concerne la Palestine repose essentiellement sur les considérations suivantes : …ce pays est la patrie historique de Juifs ; c’est là qu’ils ont réalisé leur plus bel épanouissement ; grâce à eux ont rayonné à partir de ce centre des valeurs spirituelles et morales d’une importance capitale pour l’humanité. C’est par la violence qu’ils ont été chassés de Palestine, mais à travers les ages, ils n’ont jamais cessé de caresser le rêve nostalgique d’y retourner »[12].

   [Remarques :
   « La requête des Juifs… ce pays est la patrie historique de Juifs ». Ce qui est faux. D’Adam à Mochè (sur eux la Paix !) qui habitaient en Terre sainte ? Et quand leurs ancêtres viendront d’Égypte pour l’habiter, quel peuple habitait qu’on chassera par la suite sur Ordre divin ? Et pourquoi leurs ancêtres connaîtront-ils deux exils (annoncés dans la Torah originelle) dont l’un leur sera fatal après l’assassinat du fils de Zacharie (sur eux la Paix !). Et que disaient les Prophéties bibliques concernant la Terre sainte et sa capitale Alqouds (Jérusalem) ? Qui devra hériter de cette terre jusqu’à la fin des temps ? Les Fils d’Israël ou les Fils d’Ismaël ? Depuis quand les Yéhudim se permettent-ils de mentir sur leur Créateur et de falsifier leur propre histoire sainte ?
  
Secundo : « …grâce à eux ont rayonné à partir de ce centre des valeurs spirituelles et morales d’une importance capitale pour l’humanité. » Ce qui est faux. D’abord si quelque chose a rayonnée de cette deuxième Maison du NOM, c’est uniquement grâce à Lui ! Par contre, grâce à eux des Prophètes seront traités de menteurs, d’autres mourront assassinés dont le fils de Zacharie et son père (sur eux la Paix !). Grâce à eux une fausse rumeur sera répandue qu’ils ont réellement assassiné, fait mourir le fils de Marie (sur lui la Paix !) (Coran IV 157-159) ? Grâce à eux, ils mécroiront au sceau de la Prophétie et supprimeront ses noms, ses attributs, sa description, la description de sa communauté de la Torah originelle.
   « C’est par la violence qu’ils ont été chassés de Palestine,… » Ce qui est faux. C’est uniquement à cause de leurs péchés qu’ils accumulèrent que leur Seigneur les chassera de Terre sainte par notamment les Sabéens de l’époque : les Romains et les Dualistes : les Perses. C’était là le Décret divin qui tombait comme un couperet… ! Et la Torah originelle[13] annonçait, noir sur blanc, ces évènements tragiques pour les gens de la Torah. Succèdera alors en Terre sainte les Sabéens, puis les gens de l’Évangile. Ils y resteront jusqu’à l’époque de la Révélation, au temps d’Héraclius. Puis succèdera, à l’époque d’Omar fils de Khattab, second Calife, les gens de l’Islam. Puis, le monde arabe, à travers leurs dirigeants respectifs feront ce qui est de nos jours un fait réel, accompli…
   « …mais à travers les âges, ils n’ont jamais cessé de caresser le rêve nostalgique d’y retourner ». Pas d’inquiétude à avoir à ce sujet. Chaque Yéhudi n’attend-il pas, avec impatience, la venue d’un Messie ? Quand celui-ci viendra, il ressemblera d’est en ouest, du nord au sud, tout individu ayant pour religion le Yéhidisme. Et avec lui on viendra au Qods, à Jérusalem pour un dernier combat avec le fils de Marie, les Croyants soumis et leur Commandeur ! Mais jusqu’à preuve du contraire, ce jour se fait attendre !]

   (…) Le 3 janvier 1919 à Londres, l’émir Fayçal avait accepté se signer avec Weizmann un accord comportant de très importantes concessions arabes : la séparation de l’Etat arabe à créer et de la Palestine était acceptée, de même le principe d’une immigration massive des Juifs. Toutefois, dans un post-scriptum, Fayçal indiquait que cet accord n’aurait de valeur que si les Arabes obtenaient leur indépendance, comme il l’avait par ailleurs exposé dans un mémoire adressé à la conférence de paix.

   [C’est beau de caresser un pareil rêve ! Il est vrai qu’on a toujours le droit de rêver, clame le meneur de cette débâcle au sein du monde arabe de l’époque, Lucifer (que Dieu le maudisse !) !]

   (…) Prenant en considération[14] la parenté de race[15] et les liens anciens existant entre les Arabes et le peuple juif, comprenant que le plus sûr moyen de travailler à la réalisation[16] de leurs aspirations nationales réciproques est d’établir la plus étroite collaboration possible dans le développement de l’État arabe et de la Palestine, et étant, en outre, désireux de consolider la bonne entente qui règne entre eux, ont convenu des articles suivants…
   Réserve faite par l’Émir Fayçal[17] : Si les Arabes sont établis conformément aux conditions que j’ai indiquées dans ma proclamation du 4 janvier, adressée au secrétaire d’État anglais pour les Affaires Étrangères, je m’engage à donner effet aux diverses clauses de cet accord.
   Toutefois, dans le cas où des changements interviendraient, ma responsabilité ne serait plus engagée si le présent accord n’était pas exécuté. Source : La Déclaration Balfour, Jean-Pierre Alem. Éditions Complexe. pp. 132-133.

   [Comme ignorant on trouve pas mieux ! Exemples : « Prenant en considération la parenté de race et les liens anciens existant entre les Arabes et le peuple juif ».
   Si des liens existent réellement entre le monde arabe, d’une part, et le monde du Yéhudisme d’autre part ; il existe uniquement à travers les Fils de Jacob (ou d’Israël) non jamais avec les seuls descendants de Juda, non plus avec les Yéhudim (ou gens se réclamant du Yéhudisme), c’est-à-dire de confession Yéhudite. Ne pas confondre ! Secundo : « … est d’établir la plus étroite collaboration possible dans le développement de l’État arabe et de la Palestine » Les Nationalistes de l’époque parlent aux Nationalistes ! Où est l’Islam dans tout cela ? Et où est ce pieux vœu arabo-nationaliste ? Et combien de récompenses pour lui (et tous ses adeptes) dans sa tombe et l’Au-delà ? On voit par là combien cet homme marchait à côté de ses pompes !]

   L’esprit de cet accord est confirmé deux mois plus tard dans une lettre très cordiale adressée par le prince à Félix Frankfurter, membre de la délégation sioniste à la conférence de Paris
   « Nous sommes convaincus que les Arabes et les Juifs sont des parents de race très proche, ayant subi tous deux des persécutions de la part de forces supérieures aux leurs. Mais par une heureuse coïncidence, ils ont été à même de faire ensemble le premier pas vers la réalisation de leurs idéaux nationaux… Nous tenons à adresser aux Juifs nos vœux cordiaux de bienvenue, à l’occasion de leur retour dans leur patrie…
   Nous travaillons ensemble pour reconstruire et pour faire revivre le Proche-Orient et nos deux mouvements se complètent… Il y a en Palestine assez de place pour deux peuples »[18].

   [Cela confirme ce que nous disions : On voit par là combien cet homme marchait à côté de ses pompes ! Et il pouvait refaire, au passage, sa formule de témoignage (chahadah) avec de telle phrase aussi abominable pour un homme de son rang : 1) « Mais par une heureuse coïncidence, ils ont été à même de faire ensemble le premier pas vers la réalisation de leurs idéaux nationaux… » Deux idéaux opposés diamétralement. Chacun se battant pour une cause ne pouvant les rassembler même si la bannière, à l’époque, est la même : le nationalisme ! Doctrine anti-islamique n’ayant, de près ou de loin, aucun lien avec l’enseignement prophétique. 2) « Nous tenons à adresser aux Juifs nos vœux cordiaux de bienvenue, à l’occasion de leur retour dans leur patrie… » !!! Dans ce cas à quoi a servi l’ouverture de l’Islam dans cette partie du monde ? A quoi a servi l’accomplissement de la Prophétie biblique ? Impensable qu’un Hachémite puisse parler ainsi !? 3) « Il y a en Palestine assez de place pour deux peuples ». Parole en l’air et combien coûteuse !? Car il n’a rien compris de la menace d’un pareil retour pouvait avoir des conséquences dramatiques pour le monde de la Palestine. Et les évènements lui donneront tord, à lui et au monde arabe de l’époque et leurs descendances jusqu’à nos jours. Tous épris de ‘révolution’ et de ‘liberté’, ils payeront au prix fort leur rébellion, leur fourberie, leur félonie, leur trahison au pouvoir central, leur aide au monde biblique et aux forces obscurantisme de l’époque.]

   Les historiens se sont interrogés sur les raisons qui ont pu pousser Fayçal à signer un tel document. Le prince hachémite, installé à Damas, tente alors de faire reconnaître son autorité sur la Syrie, encouragé en sous-main par la Grande-Bretagne, qui souhaite empêcher l’application des accords Sykes-Picot, conclus avec la France en 1916. Faiçal a peut-etre accepté l’accord avec les sionistes en échange de leur soutien contre l’installation des Français en Syrie. Mais surtout les Anglais semblent avoir encouragé l’accord-Weizmann dans l’espoir de désarmer la résistance de la population arabe de Palestine à l’établissement d’un foyer juif.
   Cette opposition s’est, en effet, manifestée dès qu’on a connu le contenu de la Déclaration Balfour. Weizmann, qui séjourne en Palestine à la tête d’une commission sioniste dans le courant de l’année 1918, en a bien conscience.

   Dans une lettre à un dirigeant sioniste américain, il écrit :
   « La communauté non-juive, en particulier les Arabes, tant chrétiens que musulmans, ont interprété la Déclaration dans le sens d’une intention de la part du gouvernement britannique d’installer un gouvernement juif à la fin de la guerre, de priver les Arabes de leurs terres et de les chasser de leur pays[19]. Ils considèrent la Commission comme l’avant-garde des capitalistes et expropriateurs juifs et naturellement l’ont reçue avec le maximum de défiance »[20].
   Dès 1919, la protestation arabe se développe avec la publication de déclarations, la formation d’organisations qui tiennent congrès pour exposer leurs revendications. Les autorités militaires britanniques, hostiles en majorité au projet sioniste, laissent faire.

   On retiendra ici deux exemples :

   Dans une pétition adressée au début de janvier 1919 à la Conférence de Paix, des notables palestiniens écrivent :
   « A peine étions-nous délivrés du joug des Turcs[21] que nous entendions les rumeurs répandues par les sionistes selon lesquelles notre pays serait pour eux un foyer national… Les Arabes de Palestine ne sont-ils pas justifiés de prévenir l’immigration d’un élément étranger qui menace leur existence nationale ?
   Ce pays est le nôtre depuis longtemps. Nous y vivons depuis plus longtemps qu’eux. Nos relations historiques et religieuses avec lui, nous, Musulmans et Chrétiens, sont beaucoup plus développées que celles des Juifs. Aussi, leur revendication de droits historiques antiques ne leur confère pas le droit de se l’approprier…[22] »
   Le refus de l’établissement d’un foyer va de pair avec la revendication de l’appartenance de la Palestine à la Syrie arabe. C’est ce qu’affirme, entre autres, le Congrès général syrien réuni à Damas en juillet 1919, à l’appel d’un Parti de l’indépendance (Istiqlal), issu de la société Al Fatat qui avait joué un rôle actif dans l’essor du mouvement nationaliste arabe avant 1914.

   Ce congrès adopte dix résolutions parmi lesquelles une concerne particulièrement la Palestine[23] :
   « Nous rejetons les prétentions des sionistes à établir un foyer national dans cette partie de la Syrie du Sud connue sous le nom de Palestine, et nous nous opposons à toute immigration juive dans quelque partie que ce soit du pays. Nous ne reconnaissons aucun titre aux Juifs sur la Palestine, et nous considérons leurs revendications comme une grave menace pour notre peuple, du point de vue national, politique et économique. Nos compatriotes juifs continueront à partager toutes les responsabilités et à jouir de tous les droits communs »[24].

   L’émir Fayçal, dont les demandes n’ont pas été prises en considération par la Conférence de la Paix, fait siennes les résolutions du Congrès de Damas. L’accord conclu avec Weizmann est donc caduc. A partir de l’été 1919, Fayçal revendique la Palestine comme part du royaume arabe. Rappelant les accords signés pendant la guerre, il minore la portée des engagements pris envers les sionistes et affirme le refus des populations arabes d’une séparation de la Palestine et de la Syrie.

   Dans une lettre au Général Allenby[25] (ancien vainqueur des Turcs), il écrit :
   « En ce qui concerne mon accord sur la création d’un foyer national juif en Palestine, je crois qu’il y a une certaine incompréhension. Tout ce que j’ai admis est la sauvegarde des droits des Juifs dans ce pays dans la même mesure que les droits des habitants indigènes arabes sont sauvegardés et leur permettre de disposer des mêmes droits et privilèges. Les Arabes de la Palestine, à la fois chrétiens et musulmans, ont de façon répétée utilisé eux-mêmes toutes les possibilités de protester contre tout accord et engagement que feraient de leur mère-patrie un foyer national pour les Juifs. Je suis prêt[26] à me rendre en Europe pour défendre le cas de mon pays si seulement je reçois une déclaration positive destinée à mon peuple inquiet[27], affirmant que la conférence ne permettra pas la séparation de la Palestine et de la Syrie ». (Mai 1920)[28]. [Explicit] 

   Conclusion.

وحدثني عن مالك  عن  يحيى بن سعيد  أنه بلغه عن  عبد الله بن عباس  أنه قال ما ظهر الغلول في قوم قط إلا ألقي في قلوبهم الرعب ولا فشا الزنا في قوم قط إلا كثر فيهم الموت ولا نقص قوم المكيال والميزان إلا قطع عنهم الرزق ولا حكم قوم بغير الحق إلا فشا فيهم الدم ولا ختر قوم بالعهد إلا سلط الله عليهم العدو
الحاشية رقم: 1 998  982  ء
   ( مالك  عن يحيى بن سعيد  أنه بلغه ) وقد رواه أبو عمر  متصلا  ( عن عبد الله بن عباس  أنه قال ) موقوفا وحكمه الرفع لأنه لا يقال رأيا ، وقد رواه ابن ماجه  وغيره بنحوه عن ابن عباس  أن النبي ء صلى الله عليه وسلم ء بدون الجملة الأولى وهي  ( ما ظهر الغلول  ) الخيانة في الغنيمة  ( في قوم قط إلا ألقى في قلوبهم الرعب ) بالضم الخوف معاملة بالنقيض فإن المال يقوي  [ ص: 50 ] القلب فلما أخذوه بغير حل خافوا ، قال أبو عمر   : من عدوهم فجبنوا عن لقائهم فظهر العدو عليهم ، ثم لا يحتمل أن ذلك فيمن غل دون من لم يغل ولم يرض به ، والأظهر أنه عام مع القدرة على التغيير ولم يفعلوا ولم تنكره قلوبهم ، قال تعالى : ( فلولا كان من القرون من قبلكم أولو بقية ينهون عن الفساد في الأرض  ) ( سورة هود : الآية 116 ) وقال تعالى : ( أنجينا الذين ينهون عن السوء وأخذنا الذين ظلموا بعذاب بئيس  ) ( سورة الأعراف : الآية 165 )  ( ولا فشا ) ظهر وانتشر  ( الزنى في قوم قط ) ولم ينكر على فاعله  ( إلا كثر فيهم الموت ) كما وقع في قصة بني إسرائيل   ( ولا نقص قوم المكيال والميزان إلا قطع عنهم الرزق  ) أي البركة فيه أو ضيق عليهم لا أصل الرزق فلا تنافي بين هذا ونحوه كحديث : " إن العبد ليحرم الرزق بالذنب يصيبه  " وبين أحاديث : " إن الرزق لا تزيده الطاعة ولا تنقصه المعصية  " .
( ولا حكم قوم بغير الحق ) عن عمد أو جهل  ( إلا فشا فيهم الدم ) ولابن ماجه  مرفوعا ولا حكموا بغير ما أنزل الله إلا فشا فيهم الفقر  " ولا منافاة بينهما .
( ولا ختر ) بفتح الخاء المعجمة والمثناة الفوقية وراء بلا نقط غدر  ( قوم بالعهد إلا سلط الله عليهم العدو ) جزاء لما اجترحوا من نقض العهد المأمور بالوفاء به
الكتب» موطأ مالك» كتاب الجهاد» باب ما جاء في الغلول

   Abd Allah fils d’Abbas (رضى الله عنهما) a dit : « La duperie [dans le butin][29] n’est pas apparut chez un peuple sans qu’il soit jeté dans leurs cœurs l’épouvante ; et la propagation de la fornication[30] sans que se multiplie chez lui la mort ; et la diminution sur le poids et la mesure sans que leur subsistance diminue[31] ; et rendre la justice sans droit[32] sans que se répande chez eux le sang[33] ; et la déloyauté envers l’engagement [pris] sans que Dieu leur assujettisse l’ennemi[34]. » (Mouwatta Malik).
   Le monde arabe a-t-il médité depuis le temps sur ces saintes paroles ? Quelle leçon et enseignement en a-t-il tiré ? Ou rébellion et mécréance ont-ils eu le dessus sur lui ?

    Il est grand temps que le monde arabe balaie devant sa porte et cesse d’incriminer leurs malheurs et leurs déboires aux autres. Qui a fait venir et assisté le monde biblique en Terre sainte, en Canaan, au Châm, en Terre d’Arabie ? Qui a pris les armes contre le pouvoir central à l’époque[35] ? Qui a détruit l’unité de la ‘communauté mohammadienne’ (الأمة المحمّدية) ? D’où est venu le mal ? D’Irak ou du Najd, ou du cœur de l’Arabie ? Qui doit pleurer à chaudes larmes devant le Créateur, se lamenter et demander pardon ? Le monde arabe et ses dirigeants politico-religieux ou le monde étranger[36] ? C'est là le dilemme ! (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. En ourdou, les dourouds.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Mohammed ben Saoud ben Mohammed Al Mouqrin — en arabe : محمد بن سعود بن محمد آل مقرن — ou Ibn Saoud (1710 – 1765), est le patriarche de la dynastie des Al Saoud et le co-fondateur avec Ibn Abdelwahhab du premier État saoudien au milieu du XVIIIe siècle.
[6] 1990 -1991. Lors des problèmes Irak-Koweit, les wahhabites se devaient d’être aux côtés de leurs frères du Koweit : devoir de mémoire ! 34 États, dit-on, combattront aux côtés des gens de la Bible de langue anglaise ! Pour le meilleur et pour le pire : la richesse des gouvernants arabes aisés, salafites du lieu !
[7] As-Suyûtî. Al-jâmi‘ as-saghîr. Selon Al-‘Uqaylî. D’après Anas, hadith n° 5701.
[8] As-Samarqandî. Tanbih al-ghâfilîn. Chapitre de la fréquentation du sultan. D’après Anas, hadith n° 1702.
[9] Al-Hâkim. Chapitre des décisions juridiques (ahkâm). D’après Jâbir, hadith n° 7071.
[10] Qui se traduit par une immigration massive d’entre eux vers les terres bibliques d’Europe et d’ailleurs : Exemple des gens d’Afrique du Nord (de l’Égypte au Maroc). Étant heureux de travailler pour eux, d’être à leur service, d’aider à l’élévation de leur niveau de vie et de leurs pays respectifs ! Et aucune idée de retour sur leurs terres natales notamment de la part de leur gente féminine ! Et au monde biblique d’être grandement satisfait de cette présence et manne inattendues car ils serviront, dans un avenir plus ou moins proche ; à leur cause et leurs intérêts dans certaines parties du monde islamique… Exemples vécus : Afghanistan, Irak, Syrie, Mali, etc. Pendant ce temps, le monde biblique en guerre ne dépensera aucune cartouche et mort d’hommes ! L’Arabe de service s’occupant de tout pour lui !
[11] Du fait qu’il envie ses richesses, son savoir faire, sa façon de vivre, ses réalisations scientifiques, leurs filles, leurs aides sociales, etc. De plus, le monde biblique sait que si certains arabes lui sont hostiles, une grande majorité lui reste toutefois fidèle, est prêt à se sacrifier pour lui, sa cause et ses intérêts. Défendre ses soit-disant valeurs et bien d’autres choses encore.
[12] Texte cité par Renée NEHER-BERNHEIM dans «  La déclaration Balfour », page. 36.
[13] Voir Coran XVII 2-8 + commentaires.
[14] Parole en l’air, sans fondement, pour amadouer quoi et qui ? Cause toujours, tu m’intéresses…, clame en cœur le monde biblique d’alors ! Les vaincus parlent aux vainqueurs ! 
[15] On peut parler de parenté de sang uniquement, non de race. Toute personne se réclamant du Yéhudisme est yéhudie par religion, pas forcément descendant du même coup d’une des 12 tribus de Jacob ! Ne pas confondre ! Se garder de tomber dans les délires des gens de la Synagogue et de la Torah.
[16] Non jamais ! Les visées des gens de la Synagogue et de la Torah en Terre sainte à l’époque, sont d’un autre ordre. Et l’Arabe n’a pas (n’avait pas) la perception pour en saisir le sens profond. Il croit sur parole l’homme biblique dont l’homme de la Torah en particulier et s’en contente ! L’Arabe de l’époque était atteint de graves maladies chroniques : le tribalisme, la xénophobie (notamment et à l’époque avec tout ce qui est ottoman), le sectarisme (du Najd au sud) et le nationalisme arabe à outrance (propagée et encouragée par la famille hachémite de l’époque de Fayçal). Résultat : Son Seigneur le livrera dans la main de ses pires ennemis et ceci jusqu’à ce jour demeure ! Plus de 60 ans de calvaire pour l’Arabie et l’ensemble du monde arabe.
[17] Cette marionnette entre les mains des gens de la Bible de l’époque. Il aura dépensé autant d’efforts pour répandre le sang et divisions en cette partie du monde. Lui et ses adeptes.
[18] Texte cité par Paul GINIEWSKI dans « Préhistoire de l’État d’Israël », France Empire. p. 229.
[19] C’est d’ailleurs ce qui arrivera et demeure jusqu’à ce jour, tout cela sous le couvert d’une idéologie athée, des revendications caduques mais combien importantes pour partie du monde biblique dont anglophone (toranique & évangélique), sectes évangéliques et gens d’Hiram...
   Selon les observateurs, les visées du monde biblique en terre sainte répond à des critères économiques, à des intérêts stratégiques et autres ; non jamais bibliques, religieuses. Toutefois, et en final, les divisions risquent d’apparaître au grand jour entre eux : le Yéhudisme ne prêchant pas et n’étant pas une religion universelle (défendant plutôt à travers elle : le nationalisme, la xénophobie et le tribalisme), ne reconnaissant pas l’Évangile et ses adeptes donc pas de place pour partager le gâteau et sa cerise ! Les gens de l’Évangile se disant et prétendant eux prêcher et se réclamer d’une religion universelle, comment peuvent-ils cohabiter sur le terrain avec des gens ne les reconnaissant pas et étant plein de haine et d’inimitié envers le fils de Marie et sa mère !? Qu’on regarde comment les Hébreux traitent leurs coreligionnaires en Palestine au quotidien. Leurs relations sont des relations conflictuelles depuis l’apparition de l’Évangile que les gens de la Torah rejettent en bloc. Les gens d’Hiram, bras droit du Yéhudisme, n’étant eux intéressés que pour un retour du Dualisme et de la Magie dans cette partie du monde sous le couvert du IIIème Temple de Salomon.
   Comme on le voit, le but principal de tous ces gens précités est de chasser l’Islam (véritable religion du divin Créateur) de cette partie du monde mais pour y installer quoi en final ? Les trois religions citées : Dualisme, Yéhudisme et Christianisme représentent quoi ? Sont-elles des religions agréées par le Créateur du Cosmos, leur propre Créateur ? De plus, lesquelles de ces trois religions représentent-elles la vraie religion du Saint et Seigneur de la deuxième Demeure divine en Terre sainte ? Est-ce leur divin Créateur qui a créé ces trois religions ou est-ce Ses créatures ? Ont-ils obtempérés à Ses ordres en créant ces religions ? Le Seigneur du Cosmos commanderait-Il la division ou l’unité à Ses créatures ?
[20] Texte cité par A. –W.KAYYLI dans « Histoire de la Palestine », L’Harmattan. p. 55.
[21] Parole d’une extrême gravité qui dénote d’un esprit obtus. Mais fait partie à l’époque du bréviaire du monde nationaliste arabe et des gens du Najd. Avec de telles paroles, que méritaient-ils ? Pour quelle causse luttaient-ils ? Pour une cause juste ? Si cette dernière était juste et intelligente comme ils le prétendent, ils n’auraient jamais fait appel aux gens de la Bible, répondu à leur appel et invitation de les aider dans leur lutte pour être enfin délivrés d’un prétendu ‘joug ottoman’ !? Paroles en l’air ! Gare à la désinformation d’où quelle vienne et concernant cette époque passée et révolue ! Que ce soit du monde biblique (toranique & évangélique), du monde arabe (milieux nationalistes et autres, gens de Mohammad le Najdite).
   Et en final que méritait le monde arabe de l’époque et ses révolutionnaires, gens voulant le désordre sur terre, gens assoiffés de sang, de répandre notamment à profusion le sang ottoman ? Le prix de leur félonie ? Sinon ce qu’il leur arriva : occupations, humiliations, colonisations, guerres, désastres, désordres, misères, division de la nation arabe en une multitude d’États antagonistes et rivaux… Et leur calvaire est loin d’être terminé, note l’observateur ! Et Dieu est plus Savant !
[22] Dans quelle oreille tombera de telles paroles ? Sinon d’un sourd, note l’observateur. Les gens du Partissisme arabe n’arriveront pas à se faire entendre. Leur parole sera étouffée par celle du monde biblique d’alors…
   Notons, au passage, que le monde de la Torah revendique plus ou moins d’avoir incrusté dans le cœur du monde arabe de nombreuses idéologies dont celle du nationalisme arabe, dans le sens qu’il espérait que cela n’allait pas à l’encontre de leurs revendications et aspirations à s’établir d’une façon définitive en Terre sainte. Mais une telle démarche allait se retourner contre eux. 
[23] Parle toujours, tu m’intéresse…, clame le monde biblique !
[24] Texte cité par J.-P. Alem dans Juifs et Arabes, 3000 ans d’histoire », Grasset, pp. 112-113.
[25] Lequel homme dira : On est revenu… ! En clair : Vous avez chassé Richard cœur de lion naguère, mais nous re-voilà ô peuple arabe d’Arabie et de Canaan ! Et au peuple arabe tout entier d’alors d’avoir sollicité cette venue bienfaitrice qui mettait un terme définitif à la présence ottomane sur cette partie du monde. Toutefois, des jours sombres allaient attendre les ‘nouveaux libérés’. Et le bonheur d’un jour allait se transformer en futur désastre, humiliation pour la nation arabe du lieu.
[26] Parle toujours, tu m’intéresse…, clamera le monde biblique d’alors ! Tout cela restera lettre morte ! Prix à payer de sa félonie ! 
[27] Lequel et d’où vienne-t-il lui-même ? Et qu’on fait les gens de Mohammad le Najdite à sa famille ?
[28] - Texte cité par Henry LAURENS dans « L’Orient arabe ». A. Colin. p. 186. Voir l’ouvrage : Palestine : une terre, deux peuples, par Dominique Perrin.
[29] Lors des guerres. Ne pas remettre le butin, prise de guerre à qui de droit, se l’approprier sans droit et en cachette.
[30] Concerne le célibataire comme le marié, le veuf, le divorcé. A l’instar de ce qui se passa chez les Fils d’Israël. Causes de la Mort : De graves maladies comme le cancer du colon, la syphilis, crise cardiaque, etc. Ce qui engendre pour tout fils d’Adam aussi : perte de la beauté, pauvreté, misère, déshonneur, divorce, châtiments, etc.
[31] C’est-à-dire la bénédiction ou la misère pour lui. Réaction inverse.
[32] C’est-à-dire volontairement ou par ignorance.
[33] Tuerie. L’injustice amène la vengeance, s’entretuer pour rien.
[34] C’est le prix à payer pour toute personne déloyale envers ses engagements pris... Les terres islamiques ont été occupées, colonisées, ravies par des ennemis redoutables dont les gens de la Bible, pourquoi ? La réponse est claire comme de l’eau de roche ! Pour certains, quelques années ou plus encore, d’autres, 130 ans et plus. Rien n’arrive sans raison et surtout : Il n'y a pas de plume tombée sans oiseau plumé. 
   Les gens de la politique : gens du Partissisme ou du Nemrodisme voudraient imputer leurs malheurs, leurs déboires et leurs misères, leur faux pas et leurs fautes à autrui,  à l’ennemi, à leurs opposants et adversaires ; jamais à eux-mêmes, à ceux qui les suivent… Au peuple lui-même.
[35] Lequel se trouvait à Istanbul.
[36] Entendre : les non-Arabes (العجم) de même confession qu’eux. A l’époque, leur mise en garde adressée à leurs dirigeants politico-religieux est restée lettre morte. Leur engouement pour une indépendance vis-à-vis du pouvoir central à Istanbul et le retour du califat entre leurs mains les ayant totalement subjugués. Mais pure illusion sera !



Démystifié ! Débusqué !


L'État hébreu (version biblique toranique). Sa superficie, ses frontières nouvelles.
Du Nil (Égypte) à l'Euphrate (Irak)...


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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