Sectarisme

PROPHÈTES, PROPHÉTIE, HISTOIRE. 

Selon la Tradition..

Au nom de DIEU, Allaha,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Le Najd. Terre de sédition ?
نجد. أرض الفتنة ؟
Le narcissisme.
Prédateur et prestidigitateur ? L'assertivité avec un manipulateur, un pervers narcissiqu
e...


    Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les prophètes et messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Suite Page 11

    L’historien Ibn Ghanâm cite les propos du Qâdî de Riyad, Ibn Sahîm, qui déclare : « [M. Ibn ‘Abd al-Wahhâb] fit brûler le livre Dalâ’il al-khayrât, sous prétexte que son auteur [Muhammad al-Ghazûlî m.1441] fit précéder le nom du Prophète des superlatifs Sayyidinâ [seigneur] et Mawlânâ [maître].

   Il fit également brûler le livre [de ‘Abd Allâh al-Yâfî al-Yamânî. m.1366] Rawd ar-rayâhîn [le jardin des élus] qu’il rebaptisa : Rawd ash-shayâtîn [le jardin des démons] [...] Il prétendait que les divergences d’opinions entre les savants [des quatre écoles de jurisprudence] n’étaient pas [comme le dit le hadith] une miséricorde pour les croyants, mais une calamité, laquelle conduisait à des déductions détestables [...] Il désapprouva également les invocations en faveur des sultans dans les prêches du vendredi[5] et considérait que la prière sur le Prophète était en ce jour une innovation[6]. »

   Le docteur Jawâd Mashkûr précise : « […] On rapporte même que M. Ibn ‘Abd al-Wahhâb se rendait sur la Tombe du Prophète et qu’il frappait dessus avec son bâton en disant : « Ô Muhammad ! Lève-toi si tu es vivant ! » Qu’Allâh nous préserve de cela, afin de démontrer à ses adeptes, que [contrairement au hadith : « Les prophètes sont vivants dans leurs tombes (Abû Ya‘lâ) »] Muhammad était bien mort et que par conséquent il était inutile de s’adresser à lui[7]. »

   Commentaire d’Abû Zahra :

   « De nos jours, les wahhabites ne cessent de se réclamer des théories d’Ibn Taymiyya[8]. [...] Ils furent encore plus stricts que lui sur certains points [...] et d’une extrême rigueur sur les interdits, à tel point que la majeure partie d’entre eux considérait le fumeur[9] comme un associateur. Ils étaient comparables aux khârijîtes, lesquels considéraient le pécheur comme un mécréant.

   Les wahhabites ne se satisfaisaient pas de simples prêches ; ils faisaient la guerre[10] pour imposer leurs opinions[11], afin de combattre ce qu’ils considéraient comme des innovations [...] Lorsqu’ils prirent le pouvoir, ils détruisirent les tombes de tous les Compagnons et les constructions alentour [...] Leur conception des innovations (bid‘a) était étrange, à tel point qu’ils prétendaient que les draps [brodés] recouvrant le Mausolée du Prophète étaient une innovation. C’est pour cette raison qu’ils en interdirent le remplacement ; ils les laissèrent ainsi jusqu’à ce qu’ils devinrent usés et râpés [...] Par-dessus tout, il en est qui parmi eux considèrent l’expression : Sayyidinâ Muhammad[12], comme une innovation et qu’il n’est pas permis de la dire ! Ils se montrèrent très virulents dans sa condamnation[13]. »

   Principes fondamentaux et éléments doctrinaux

    Parler de principes fondamentaux propres à la doctrine wahhabite n’est pas possible puisqu’il n’y en a pas ! Si ce n’est ceux empruntés à d’autres sectes, en particulier la franc-maçonnerie[14] et le khârijîsme[15]. (…)

    Le khârijîsme

   En réalité, le wahhabisme est une énième faction khârijîte[16], peut-être même une résurgence de la secte des najdâniyya[17] ; mais Allâh est plus savant.

   En effet, toutes les factions kharijites ont en commun deux principes fondamentaux : celui de l’imâma et celui du pécheur.

   Selon eux, tout croyant musulman, sans aucune distinction de race, de classe sociale ou de filiation, peut prétendre à la fonction d’Imam de la communauté ; seule son impeccabilité morale et religieuse est requise[18]. En cas de manquement à l’éthique due à cette fonction ou à la morale religieuse, il doit être destitué. Le privilège de l’imâma accordé aux seuls Qurayshites par le Prophète et en vertu duquel Abû Bakr fut élu, est considéré par eux comme caduc.

   Il est aisé de reconnaître ici l’argument sur lequel se sont appuyés les wahhabites pour destituer les Hashémites[19] qui, selon eux, étaient indignes d’occuper leurs fonctions, du fait de la domination politique des Ottomans en Arabie et leur tutelle sur les Lieux saints de l’Islam.

   La secte kharijite est régie par deux principes directeurs. Le premier est celui de la filiation spirituelle (walâya), laquelle unit, par ce lien virtuel, tous ceux qui adhèrent à leur credo religieux. Selon eux, le simple fait de prononcer l’attestation de foi n’est pas un gage de crédibilité suffisant, le dévot doit également prouver, par des actes, que ses convictions sont en conformité avec leur doctrine. Le second principe est son antithèse : l’anathème (barâ’a) applicable à tous ceux qui ne sont pas des leurs. Dans ce cas, certaines factions, comme les azrakîtes, exigent que leurs détracteurs soient dépossédés de leurs biens et mis à mort.

   Telle est implicitement l’opinion d’Ibn ‘Abd al-Wahhâb qui déclare : « Il est indéniable que le Dogme du Tawhîd[20] doit être affirmé par le coeur, la langue et les actes. Si un seul de ces critères fait défaut chez une personne, il ne peut être considéré comme un musulman. S’il connaît le Dogme, mais ne le met pas en pratique, il est alors un mécréant (kâfir), un négateur comme Pharaon, le Diable et leurs semblables […][21]. » Il dit encore : « Le Prophète (صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ) a dit : « Celui qui dira : Il n’est pas d’autre divinité qu’Allâh et qui dénigrera tout ce qui est adoré en dehors de Lui, ses biens et son sang sont sacrés et son devenir incombe à Allâh. » [Ce hadith] est un des commentaires les plus explicites de la signification de : Il n’est pas d’autre divinité qu’Allâh, car il n’est pas dit que la simple formulation [de l’attestation de foi] suffit à protéger les biens et le sang de son locuteur, au contraire ! Pas plus que le fait de la prononcer ne protège celui qui en connaît la signification, au contraire ! Pas plus que le fait d’agréer cette formule, au contraire ! Pas plus que le fait qu’il prétende n’invoquer qu’Allâh et ne rien lui associer, au contraire ! Non, ses biens et son sang ne seront pas sacrés tant qu’il n’aura pas dénigré tout objet d’adoration autre qu’Allâh. S’il doute ou s’il hésite à le faire, ses biens et son sang ne seront pas sacrés […][22]. »

   Hormis le fait qu’Ibn ‘Abd al-Wahhâb confonde objet de dévotion et objet de vénération, son interprétation de ce hadith[23] est erronée, car Allâh a interdit de se saisir des biens d’un musulman et de le tuer pour bien moins que cela !

   « Quiconque tue intentionnellement un croyant, sa rétribution sera l’Enfer, pour y demeurer éternellement. Allâh l’a frappé de Sa colère, Il l’a maudit et lui a préparé un énorme châtiment. Ô croyants ! Lorsque vous sortez pour lutter dans le sentier d’Allâh, soyez attentif et ne dites pas à quiconque vous adresse le salut : “Tu n’es pas croyant”, alors que vous convoitez les biens d’ici bas […] » (Coran 4/93,94)

   Commentaire d’Ibn Kathîr :

   « Ibn ‘Abbas a dit : Alors qu’il conduisait ses moutons, un homme des Banû Salîm passa à proximité d’un groupe des Compagnons du Prophète et les salua. Ils se dirent : “Il ne nous salue que pour se protéger de nous. Ils le rejoignirent, le tuèrent et portèrent son troupeau au Prophète. Ce verset fut alors révélé […][24]. »

   Quant au Prophète (صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ), il s’est montré tout aussi intransigeant à l’égard de ceux qui portent atteinte à la vie et aux biens des membres de sa communauté, et il a dit : « Le [véritable] musulman, est celui dont les musulmans n’ont à redouter ni [le préjudice de] la langue ni [le dommage de] la main […][25]. » – « Le [véritable] croyant est celui dont les gens sont assurés que leur sang et leurs biens sont préservés de lui[26]. »

   Dans l’une des nombreuses versions du hadith sur l’interlocuteur insolent du Prophète, Dhû-l-Khuwaysira, le récit se termine comme suit : « […] Puis, [l’insolent] s’en retourna. Khâlid ibn al-Walîd dit alors : “Ô Messager d’Allâh ! Ne devrais-je pas lui trancher la gorge ?” Il répondit : “Non, peut-être est-il quelqu’un qui fait la prière.” Khâlid lui dit : “Combien de gens qui prient disent avec leur langue, ce qu’il ne portent pas dans leur coeur !” Le Prophète répondit : “On ne m’a pas ordonné de fendre le coeur des gens, ni de leur ouvrir le ventre […][27].” » – « Il m’a été ordonné de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’est pas d’autre divinité qu’Allâh et que Muhammad est le Messager d’Allâh. S’ils le disent, prient comme nous, s’orientent vers la même qibla que nous, sacrifient [les animaux] comme nous le faisons, dès lors, leur sang et leurs biens deviennent sacrés (harâm), excepté quand ils sont requis par le droit [meurtre, adultère, etc.]. Pour le reste, Allâh les jugera[28]. » Selon une autre version : « […] Tel est le musulman à qui la protection d’Allâh et Son Messager est assurée. Ne trahissez pas [en les transgressant] les engagements qu’Allâh a pris[29]. » – « Trois, parmi les fondements de la foi : Ne pas porter atteinte à celui qui proclame : Il n’est pas d’autre divinité qu’Allâh, ne pas, non plus, prononcer d’anathème (takfîr) contre lui pour un péché et ne pas l’exclure de l’Islam pour ses actes […][30] »

   Mais les affinités kharijites d’Ibn ‘Abd al-Wahhâb ne se limitent pas à cela. Son ignorance des convictions des Compagnons n’a d’égale que son ignorance du Livre d’Allâh et de la mission de Son Messager (صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ). En effet, ‘Alî disait des khârijîtes[31] : « D’une parole de vérité [le Coran] ils [les khârijîtes] édifient le faux. » Quant à Ibn ‘Umar, il les considérait comme les pires des créatures et disait d’eux : « Ils transposent aux croyants, des versets révélés à l’intention des incroyants[32]. » Malgré cela, Ibn ‘Abd al-Wahhâb déclare : « Tout ce qu’Allâh a reproché aux juifs[33] et aux chrétiens[34] dans le Coran, peut nous être imputé[35]. »

   Pour mieux incriminer les catégories de musulmans qu’il combat, il va non seulement leur appliquer des versets du Coran révélés à l’intention des incroyants, mais en plus, minimiser l’impiété des associateurs de l’époque du Prophète. Il déclare : « Sache que l’associationnisme[36] des premiers païens est moins grave que celui des gens de notre époque ; cela pour deux raisons : la première est qu’ils n’associaient à Allâh ni n’invoquaient avec Lui les anges, les saints et les statues, que dans la félicité, mais lorsqu’ils étaient dans l’adversité, ils Lui rendaient un culte pur, comme Allâh le dit dans le Coran[37] : « Et lorsque vous êtes en mer et qu’un mal vous atteint, ceux que vous invoquiez en dehors de Lui se perdent […] » (Coran 17/67) Celui qui comprend les subtilités qu’Allâh a clairement énoncées dans Son Livre, peut en déduire que les associateurs que le Prophète a combattus, invoquaient Allâh et d’autres que Lui dans la félicité, mais que dans la difficulté et l’adversité, ils n’invoquaient qu’Allâh sans rien Lui associer et ils oubliaient leurs seigneurs. La différence entre l’associationnisme des premiers et ceux de notre époque t’est désormais évidente. Mais où sont ceux dont le coeur est à même de comprendre cela comme il convient ? Nous implorons l’aide d’Allâh ! […] La seconde raison est que les premiers païens invoquaient Allâh en Lui associant des personnes éminentes, comme les prophètes, les saints, les anges. Ils invoquaient également avec Lui des arbres, des pierres [qui par essence] sont obéissants à Allâh et non désobéissants. Alors que les polythéistes[38] de notre époque invoquent avec Allâh les pires des gens, lesquels permettent[39] l’adultère, le vol, l’abandon de la prière[40], etc. et [l’adoration d’un homme] qu’ils pensent être bénéfique[41]. Quant à ce qui ne sait désobéir, comme le bois et la pierre son adoration est bien moins grave […][42]. »

   Les chiites

   Ces pratiques, qu’il condamne ci-dessus sous prétexte qu’elles ne sont pas conformes au Dogme du Tawhîd, sont en réalité, non pas celles de toute la communauté musulmane, comme il tente de le faire croire, mais uniquement celles des hérétiques dont nous avons précédemment parlé, et des chiites du Najd. En effet, jusqu’à l’avènement des wahhabites, ces derniers ont toujours résidé dans cette région et ils ont toujours constitué, avec les khârijîtes, une communauté très importante en Arabie : Les ibadites, une faction kharijite, régnèrent sur le Oman durant quatre siècles. En 866, la secte chiite zaydite de Muhammad al-Akhîdhir conquit le Najd et le Yémama. Ils en furent chassés en 961 par Muhammad VII, émir de la secte ismaélienne des carmâtes. Ils mirent la main sur la quasi-totalité de l’Arabie, conquirent La Mecque et transportèrent la Pierre noire de la Ka‘ba dans leur fief à Hasâ ; ils ne la restituèrent que vingt ans plus tard. Depuis cette date et durant toute la période ottomane, rien ni personne n’est parvenu à unifier les moeurs et les institutions des gens de la région du Najd, pas même les wahhabites, car les chiites y résident encore !

   Remarque.

   Hempher parle, dans son mémoire, des relations de Mohammad le Nadjdite avec le monde chiite de son époque. Au fil des siècles, l’Arabie[43] a vu apparaître, sur ses terres, de nombreuses sectes[44]. Certaines ont disparues, d’autres existent encore, perdurent.

   On a dit concernant la secte de Mohammad le Nadjdite :

"Il y a un demi-siècle que cette secte, aujourd’hui si puissante ; n’existoit [n’existait] pas encore. Elle fut fondée par un schekh arabe nommé Schekh-Mohammed. Les Arabes le font descendre d’Abdel-Wahab, fils de Soliman[45].. C’est une tradition très répandue parmi eux que ce Soliman, qui étoit [était] un pauvre Arabe d’une petite tribu Negedi[46], rêva une nuit qu’une flamme qu’il avoit [avait] vu sortir de son corps se répandoit [répandait] au loin dans la campagne, et consumoit [consumait] sur son passage les tentes du désert et les habitations des villes. Soliman, effrayé de ce songe, en demanda l’explication aux schekhs[47] de sa tribu, qui l’expliquèrent comme un présage heureux. Ils lui annoncèrent que son fils seroit [serait] le chef d’une religion nouvelle qui convertiroit [convertirait] les Arabes du désert et soumettroit [soumettrait] les habitants des villes. Ce songe fut en effet réalisé, non dans Abdel-Wahab, fils de Soliman, mais dans son petit-fils le schekh Mohammed[48].

   Soit que ce songe fût véritable, soit que, ce qui est plus probable, il ait été supposé après coup par Mohammed[49] lui-même, le nouveau prophète[50] mit à profit les dispositions qu’il avoit [avait] fait naître. Sorti de la tribu des Degedi, qui fait partie des Tamim, l’une des nations les plus nombreuses et les plus puissantes parmi les Arabes du Désert, il descendoit [descendait] directement lui-même du prophète Mahomet [Mohammad][51]. Cette circonstance contribua à augmenter son crédit[52] ; car parmi les Arabes, la seule noblesse est celle de la famille du prophète.[53]"

   Conclusion.

   L’histoire apportera un formel démenti à Mohammad le Najdite, à ses assertions mensongères, calomnieuses et tendancieuses. Contrairement à l’idée véhiculée par les gens de sa secte, il ne sera jamais reconnu par la majorité des Savants de l’Islam traditionnel, gens de la Tradition et du groupe (أهل السنة والجماعة) ; comme un rénovateur (مُجَدِّدٌ) de l’Islam, de son credo, de son époque, du monde de l’Arabie… Son message restera à jamais un message[54] confiné pour les Bédouins de l’Arabie uniquement…

   Il restera pour bon nombre de gens de la Communauté celui d’un agent, lui et son beau-père, du monde biblique anglophone. Celui d’un agent[55] (عَميل) qui dénaturera[56] l’Islam traditionnel, en abusera, dupera, au passage, quiconque suivra sa voie (مِنْهاج) et se réclamera de lui. N’en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux opposants et adversaires des gens de la Tradition et du groupe (أهل السنة والجماعة) de l’Islam traditionnel !         (à suivre)

   Que le Seigneur nous guide tous dans ce qu’il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. En ourdou, les dourouds.
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] On a dit : (1) Voici le texte intégral de cette prière :
   « Dieu, protégez les soldats osmanlis qui n’adorent que vous.
   Dieu, conservez la puissance de notre sultan, terrible à ses ennemis, Sélim-Khan, fils du sultan Mustapha-Kan, fils du sultan Achmet-Kan, serviteur des deux sublimes Arams de la Mecque et de Jérusalem.
   Dieu, répandez sur sa tête les richesses et la puissance ; conservez-le dans tous les temps ; que son épée détruise les infidèles, qu’il soit le maître de l’univers.
   Dieu, protégez votre esclave le schérif Rhaleb, fils du shérif, etc. »
   On ne dit qu’à la Mecque cette dernière partie, où il est question du schérif ; le reste se dit dans tout l’Empire. (V. Histoire des  Whahabis, p. 31)
(1) De nature l’Arabe, à l’inverse de l’Étranger, est toujours réticent envers son chef, lui obéir. Sauf s’il fait partie d’une secte. Exemple du Salafisme. Obéissance et allégeance sans failles à leurs chefs et maîtres à tous les échelons du groupe déviant, sectaire !
[6] Sayyid Zahrân. Mulûk wa umarâ ad-dawla wa-d-dîn fî as-su‘ûdiyya, page 60.
[7] Jawâd Mashkûr. Al-firaq al-islâmiyya, page 523.
[8] Abû Zahra. Târîkh al-madhâ’ib al-islâmiyya, page 177.
[9] Celui qui ‘mange’, ‘avale’ de la fumée peut-il être considéré comme tel ?! En pensant, qu’en Arabie, l’Arabe reste un grand amateur de ‘chicha’, et avec lui une grande gamme de narguilés pour l'accompagner... ! Et personne pour en redire parmi les Savants du Najd de notre temps, note l’observateur.
[10] Point important. Et ceci est leur règle d’or jusqu’à notre époque. Ne prêtent-ils allégeance et ne s’allient-ils pas avec les forces armées des "Croisés" du monde de l’Évangile et celles des gens de la Torah de Palestine pour combattre les gens de l’Islam traditionnel et envahirent et détruire leurs pays, leurs terres et leurs biens ? Cas de L’Irak, Libye, Afghanistan, Mali, etc. Tout cela au nom du faux, du mensonge, d’un droit humanitaire forgé et de la désinformation ! Alors que ceci est interdit par la Loi divine !
   Et pour la secte de Mohammad le Najdite de défendre uniquement leurs frères en danger (comprendre ceux qui les suivent uniquement) et non jamais leurs frères de l’Islam traditionnel, gens de la Tradition et du groupe bien qu’ils s’en réclament à qui veut bien les entendre ! Ne pas confondre ! Et ne pas se laisser berner et emporter par leur vague de mensonge, de ragots et de désinformation !
[11] Dont aux chiites. Politique de la terre brûlée, qu’on en juge :
   « La ville d’Imam-Hussein, située à six lieues à l’est de Hilla, est peu considérable, et contient sept à huit mille habitants. Elle est gouvernée par un mutsellim que le pacha de Bagdad y envoie tous les ans. Des soldats à la solde de ce pacha, et un corps de Persans, y forment une garnison pour la garde des trésors de la mosquée. Ces gardiens, presque tous rafdis, ainsi que les habitants d’Imam-Hussein, ont une grande vénération pour le prophète Ali. Tous les ans, ils célèbrent la fête de ce prophète, et vont en pèlerinage à son tombeau, qui est à cinq lieues de la ville. Abd-elazis attendit l’époque de cette fête, pour essayer de s’en rendre maître. Ce fut le 20 avril 1801, qu’il exécuta son projet. Ce jour étoit [était] celui du pèlerinage au tombeau d’Ali ; la ville étoit [était] presque déserte. Six mille dromadaires montés de douze mille Wahabis se présentent tout-à-coup, et viennent aisément à bout de la foible [faible] résistance qu’on essaye de leur opposer. Furieux de cette résistance, ils suivirent à la lettre les préceptes intolérants de leur loi. Tous les hommes qui furent trouvés à Imam-Hussein furent massacrés sans distinction ; les femmes grosses elles-mêmes furent éventrées et leur fruit égorgé, afin qu’il ne fût pas dit qu’un seul mâle eût échappé.
   On a porté à plus de trois mille le nombre des victimes de cette journée. Le pillage fut immense. Le tombeau de l’Imam étoit [était] couvert d’un tapis tissu de perles, dont quelques-unes d’une rare grosseur ; ce trésor et tous ceux qui y avoient [avaient] été portées de la Perse, devinrent la proie du Wahabi. Ils démolirent la mosquée, abattirent les minarets, et dépouillèrent la coupole couverte de cuivre doré qu’ils avoient [avaient] pris pour des feuilles d’or. Deux cents chameaux chargés de ces dépouillent les portèrent à Dreyeh. Abd-elazis acheva, sans perdre un seul homme, cette expédition dont le profit fut immense. (Voir : Histoire des  Whahabis)
   Conclusion. Comment se comportèrent ces gens dont leurs chefs de l’époque ? Comme de vulgaires mercenaires, des bourreaux, des criminels, des animaux sauvages en furie, des gens en tout point comme Pharaon et son peuple !
   Plus tard, ce sera aux Arabes épaulant Lawrence d’en faire autant avec les Ottomans et leurs familles. Des massacres auront lieu de la part des Arabes d’alors. Et jamais un Arabe a demandé pardon pour le mal que ses ancêtres a fait à ses frères Ottomans (turcs) de l’époque ! Bien au contraire, comme si c’était naturel que ses ancêtres agissent ainsi ! Et à entendre ce serait plutôt aux Ottomans (turcs) de le faire, de demander pardon ! Que le monde arabe relise bien l’Histoire, leur propre histoire et notamment les exactions de leurs ancêtres !
   Et c’est là la réaction de toute secte lorsque cette dernière est attaquée : massacre en tout genre, vols, pillages, tout y passe ! Exemple au Châm, la secte des noçairites (نصيريّ) feront de même avec leurs opposants en Syrie dont la secte salafite, politique, des "frères musulmans" d’obédience d’ibn Taymiya le Kurde. Secte politique, salafite, jugée comme étant la cause de nombreux problèmes dans cette partie du monde, note l’observateur. A cause de vouloir l’affrontement frontal avec les noçairites en place, de nombreux innocents mourront, seront torturés, l’Islam traditionnel sera banalisé par l’idéologie régnante des noçairites au pouvoir. Que peut donner deux sectes qui s’affrontent ? Sinon des combats sans fin, des rancoeurs, du sang versé au nom de quoi et pour quelle cause ? Et au problème de perdurer jusqu’à ce jour, car repris par des Coalisés sous la houlette de l’Oncle Sam, soucieux d’étendre son hégémonie dans cette partie du monde, prétendre y avoir des intérêts, "défendre bec et ongles" ses frères de la Torah en Palestine en dehors de tout droit et de toute justice, note l’observateur !
   Et après avoir accepté l’installation des Yéhudim en Palestine, Canaan, Terre sainte, ce sera au tour des nouveaux arrivants de pratiquer la politique de la terre brûlée… Et ceci perdure, note l’observateur, jusqu’à ce jour avec la population palestinienne, leurs familles dont leurs enfants, colonisation, Lieux saints islamiques profanés, tentatives de destruction… Et personne parmi le monde du Salafisme pour en redire ! 
   Plus près de nous, l’invasion de l’Irak par les Coalisés sous la houlette de l’Oncle Sam montreront que les évènements se répètent de la part de tout vainqueur : massacres, tortures, assassinats, pillages richesses du sous-sol, des musées, palais, maisons, destruction du secteur agricole, commercial et industriel, etc. Et au vainqueur de démontrer à ses fans du bien fondé de son action ! De plus, notion saluée et jugée d’une haute valeur au sein du monde biblique anglophone (toranique & évangélique), note l’observateur. Et dans ce drame, au monde arabe et ses dirigeants de faire front commun, cause commune avec le monde biblique (toranique & évangélique) de notre époque ! Quel déshonneur ! Quel abaissement !
   Il est vrai qu’il est difficile pour tout arabe habitant (venu habité) en terres bibliques d’Europe ou d’ailleurs, à notre époque ; de défendre d’une façon efficace sa cause et surtout celle de sa religion. Raison ? De peur, note l’observateur, qu’on lui coupe tout avantage social, perte de nationalité, retraites, soins médicaux, etc. D’où son souci, lui et son épouse, de ne pas déplaire à ses gens du pays d’accueil, de rester neutre face à tous ces évènements ! Quitte à sacrifier sa religion sur l’autel de Bacchus, des plaisirs et passions en tout genre, du Paganisme et de l’Idéologie régnants !
   En vérité, combien le Seigneur des mondes est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[12] Alors que dans le Coran III 39, et concernant le fils de Zacharie, il est dit : « un Sayyidan » (وَسَيِّداً). Comment ne pourrait-on pas le dire pour le sceau de la Prophétie ? Il restera comme tel pour la majorité des Croyants soumis de la Tradition et du groupe ! N’en déplaise aux critique, aux ergoteurs, aux opposants et adversaires de la Religion divine et de la Tradition !

" إن ٱبني هذا سيد " ولا أسود ممن سوّده الله تعالى ورسوله. قال قَتادة في قوله تعالى { وَسَيِّداً } قال: في العلم والعبادة. ٱبن جبير والضحاك: في العلم والتُّقي. مجاهد: السيّد الكريم. ٱبن زيد: الذي لا يغلبه الغضب. وقال الزجاج: السيّد الذي يفوق أقرانه في كل شيء من الخير. وهذا جامع. * تفسير الجامع لاحكام القرآن/ القرطبي

[13] Ibid. pages 300 et 301.
[14] (…) De cela nous déduisons qu’il est peu probable que Muhammad ibn ‘Abd al-Wahhâb ait appartenu à une loge. Néanmoins, la théosophie franc-maçonnique « argent, pouvoir et religion » semble l’avoir suffisamment séduit pour qu’il s’en inspire lors de l’instauration de la dynastie wahhabo saoudienne. (Op. cit.).
[15] Op. cit.
[16] Le kharidjisme est une pratique puritaine de l’islam, à la morale rigoriste, condamnant tout luxe. La foi n’a de valeur que si elle est justifiée par les œuvres.... Les Califes doivent mener une vie exemplaire et doivent être choisis par voie élective parmi les meilleurs musulmans sans distinction de race et de tribu. Ils se divisent sur le problème de la foi et de l’attitude à adopter à l’égard des autres musulmans ; les Azraqites sont des radicaux faisant usage de la violence politique et n’admettent pas la dissimulation de la foi ; les Najadat, moins durs à l’égard des attentistes, sont partisans de la prise du pouvoir par les armes ; les Sufrites condamnent le meurtre politique et admettent la dissimulation de la foi par prudence ; les Ibadites, pacifistes mais intransigeants dans les domaines politique et moral, se montrent plus souples à l’égard des autres musulmans. La tendance la plus radicale, les Azraqites, considérait tous les autres musulmans comme des incroyants (mušrik, مُشْرِك, « associateur; polythéiste ») et fut développée en Perse vers 685 par Nâfi` ben al-Azraq (nāfiʿ ben al-azraq, نافع بن الازرق). Les Kharidjites azraqites utilisaient des pratiques particulières : L'examen probatoire (imtiḥān, امتحان, « examen; épreuve ») consistait à exiger de tout néophyte kharidjite, comme gage de sa sincérité, d'égorger un adversaire prisonnier, se référant au fait que le prophète avait demandé à `Ali de couper la tête de prisonniers mecquois. Le meurtre religieux (istiʿrāḍ, استعراض, « démonstration »), qui autorisait la mise à mort des hommes mais aussi des femmes et des enfants, fussent-ils impubères, de ces derniers. Une tendance moins brutale, les Sufrites, vivant en milieu hostile au kharidjisme, fut développée par Ziyâd ben al-Asfar (ziyād ben al-aṣfar, زياد بن الأصفر). Cette tendance condamne le meurtre politique, admet la dissimulation de la foi (taqîya) par prudence et rejette le massacre des enfants des infidèles. Une troisième tendance, l’ibadisme s'est beaucoup plus développée que les deux précédentes et existe encore actuellement en plusieurs variantes régionales. Fondée par `Abd Allah ben Ibâd (ʿabd allah ben ibāḍ, عبد الله بن إباض), elle garde un caractère d'intransigeance politique et de rigorisme moral. Cependant les Ibadites se montrent beaucoup plus souples dans les relations avec les autres musulmans. Par exemple il leur est interdit de les attaquer par surprise sans les avoir invité à se rallier. Plus généralement, c'est l'usage de la violence qui est prohibée excepté pour se défendre. La branche fondée par Chabib ben Yazîd al-Harûrî (šabib ben yazīd al-ḥarūrī, شبيب بن يزيد الحروري) soutenait qu'il était légitime de confier l'imamat à une femme si cette dernière était capable de remplir les tâches reliées à ce rôle. Son épouse Ghazala al-Harûrîya (697-?) (ġazāla al-ḥarūrīa, غزالة الحرورية) commanda des troupes à l'instar de Juwayrîya (juwayrīya bint abī sufyān, جويرية بنت أبي سفيان), la fille d'Abû Sufyân, lors de la bataille de Yarmouk. Lors d'un combat, elle aurait mis en fuite le fameux général omeyyade Al-Hajjaj ben Yusef (660-714). Dans certains ouvrages les Ibadites sont appelés « kharidjites blancs » tandis que les Sufrites sont appelés « kharidjites jaunes » et les Azraqites « kharidjites bleus ». Les noms de « blancs » ou « jaunes » et « bleus » viennent sans doute du rapprochement entre le nom du fondateur des Ibâdites, `Abd Allah ben Ibâd et l'adjectif blanc (ʾabyaḍ, ابيض), du nom du fondateur des Sufrites, Ziyâd ben al-Asfar et l'adjectif jaune (ʾaṣfar, أصفر) et du nom du fondateur des Azraqites Nâfi` ben al-Azraq et de l'adjectif bleu (ʾazraq,) Bien que pratiquement disparues, il existe encore quelques communautés kharidjites ibadites. La plus nombreuse est celle du sultanat d'Oman, où les ibadites représentent environ 75 % de la population. L'ibadisme est la confession de la dynastie régnante. Une des communautés les plus connues est celle des Mozabites, qui habitent les oasis du Mzab en Algérie. Les Kharidjites sont aussi présents sur l'île de Djerba en Tunisie, dans le djebel Nefoussa en Libye, et à Zanzibar.
[17] On distingue quatre grands courants khârijîtes : L’azrakîsme et le soufrisme en Iran et en Irak, l’ibadisme et le nadjisme dans la Péninsule arabique. La multitude des autres factions khârijîtes est des courants dissidents.
[18] Infaillibité de l’Imam.
[19] On les retrouvera au Châm dont la Jordanie. Trahis par les gens de la Bible d’Angleterre, ils devront se contenter d’un territoire restreint accordé par leurs aillés d’antan, et se voir retirer tout vicariat (califat) au futur… Toute responsabilité des Lieux saints en terre d’Arabie.
[20] Unicité divine.
[21] Ibn ‘Abd al-Wahhâb. Kashf ash-shubuhât, pages 67 et 68.
[22] Ibn ‘Abd al-Wahhâb. Kitâb at-tawhîd. Chapitre de l’attestation de foi, page 20.
[23] Parole prophétique.
[24] Ibn Kathîr. Tafsîr, Coran 4/94, et pour le hadith : al-Bukhârî. Chapitre de l’exégèse (tafsîr). D’après Ahmad, hadith n° 3415 – Muslim. Chapitre de l’exégèse (tafsîr).
[25] Al-Bukhârî. Chapitre de la foi (îmân). D’après ‘Abd Allâh ibn ‘Umar, haditn n° 10 – Muslim. Chapitre de la foi.
[26] At-Tirmidhî. Chapitre de la foi. D’après Abû Hurayra, hadith n° 2627.
[27] Al-Bukhârî. Chapitre des conquêtes (maghâzî). D’après Abû Sa‘îd al-Khudrî, hadith n° 4094.
[28] Al-Bukhârî. Chapitre de la prière, paragraphe de la qibla. D’après Anas ibn Mâlik, hadith n° 385
[29] Ibid, hadith n° 384.
[30] Abû Dâwûd. Chapitre du jihâd, paragraphe du combat contre les imams injustes. D’après Anas, hadith n° 2532.
[31] Bon nombre de sectes se réclament de lui, pourtant il est pur de tout ce qu’on lui attribue et associe !
[32] Al-Bukhârî. Intitulé n° 5 du chapitre de la repentance des apostats (istitâb al-murtaddîn) hadith n° 6531.
[33] Yéhudim, gens du Yéhudisme, gens se réclamant de la Torah.
[34] Coran : Nazaréniens (نصارى). Gens de l’Evangile.
[35] Ibn ‘Abd al-Wahhâb. Kitâb at-tawhîd. Chapitre de la bénédiction par les arbres et les pierres. Page 26, sentence n° 19.
[36] Arabe, chirk.
[37] On ne voit pas le rapport avec ce qu’il dit !
[38] Associateurs.
[39] Il serait bon d’expliquer ce que font les gens du Salafisme, à notre époque, en Asie comme en Tailande ! Avec leurs servantes en terre d’Arabie ?
[40] A notre époque, chaque homme du Salafisme prie-t-il ? Leur gente féminine ? Leur famille ? Leurs proches ?
[41] Et qu’on-t-il développé eux-mêmes à la place ? N’est-ce pas une sorte de culte de la personnalité ? Quelle place occupe leurs maitres politico-religieux dans leurs cœurs ? Ne les suivent-ils pas aveuglément ? Ne les vénèrent-ils pas ?
[42] Ibn ‘Abd al-Wahhâb. Kashf ash-shubuhât. Page 20.
[43] Entendre : l’Arabie : le Hedjaz et ce qui l’entoure (de la mer rouge au golfe persique, jusqu’aux frontières du Châm, au nord), le Yémen, ‘Oman, Emirats arabes unis, Qatar et Bahreïn. Voir les sectes en Islam : Lire…
[44] A notre époque, la terre d’Arabie est affublée de nombreuses sectes. Exemple : Trois grandes tendances forment l’essentiel du monde chiite (شيعة) d'aujourd'hui : le chiisme duodécimain (arabe : اثنا عشرية, Ithnā'ashariyya), le chiisme septimain, dit aussi Ismaéliens et les Zaydites (de l'arabe الزيدية az-zaydiyya). Et toutes ces sectes de se retrouver en terre d’Arabie. A cela, il faut mentionner les khârijîtes et ses différentes branches.
   Enfin, il faut ajouter le Wahhabisme dominant d’obédience nazarénisme anglo-saxonne (Voir Mémoires d’Humpher). Et depuis son apparition, cette secte n’a pue éradiquer l’hérésie dans le territoire d’Arabie (القضاء على بدعة في الاراضي العربية). Laquelle secte égarée prétend, au passage et à tort, se réclamer d’ibn Hanbal ! Des gens de la Tradition et du groupe (consensus) (أهل السنة والجماعة) ? Alors que bon nombre de Savants les considèrent comme des Anthropomorphistes (التجسيم) et des khârijîtes (arabe : kḫawarij, خوارج, « dissidents »). 
   1750 et plus. Toutes ces agitations sectaires eurent pour conséquence d'affaiblir l’Empire ottoman (symbole de l’unité de monde islamique) et de préparer le franc succès des adversaires de l’Islam traditionnel : c’est-à-dire les gens de la Bible du monde anglophone (toranique & évangélique). Et à eux d’être assisté dans leur œuvre de destruction diabolique par des gens du monde biblique de l’Hexagone, de Russie, gens d’Hiram, gens de la Synagogue et de la Torah, etc. Et jusqu’à ce jour le problème perdure au sein du monde arabe et de ses dirigeants. Et personne pour en redire parmi eux !
[45] Ou Sulayman. Nous avons vu que certains chercheurs de notre époque voient cet homme comme un homme de la Torah non pas comme un homme arabe d’origine et de confession islamique. Qu’on en juge :
- Les racines dönmeh du fondateur de la secte wahhabite saoudite de l’islam, Muhammad ibn Abdul Wahhab. 
- Le grand-père de Wahhab, Tjen Sulayman, était en fait Tjen Shulman, un membre de la communauté juive de Bassora en Irak.
- Shulman s’établit finalement dans le Hedjaz, dans le village de al-Ayniyah dans ce qui est aujourd’hui l’Arabie Saoudite, où son petit-fils fonda la secte wahhabite de l’islam.
   A noter que le père de Mohammad et son frère resteront, eux, fidèles aux croyances des gens de la Tradition et du groupe (أهل السنة والجماعة).
   En 1810. Les gens de l’époque véhiculaient donc une rumeur, à savoir que : 1) Mohammad le Najdite était un homme arabe et 2) de la lignée du Prophète de l’Islam ! La descendance de son beau-père ibn Séoud fera de même plus tard, dit-on encore !
   Leur temps et leur histoire ressemblent en tous points à celui de Mustapha Kemal. Cet homme présenté comme un homme de l’Islam par le monde biblique (toranique & évangélique) et leurs médias ; nous a fait découvrir, avec le temps, qu’il n’en était rien, qu’il était plutôt un yéhudi caché, de racines dönmeh, selon les sources. En clair, de gens arrivés pour la plupart à la suite de l'expulsion des Juifs d'Espagne de 1492. Et le sultan ottoman de l’époque commettra la plus grosse erreur de sa vie en les accueillant et en leur déclarant notamment : « Vous appelez Ferdinand un monarque avisé, lui qui a appauvri son empire et enrichi le mien ! » (Heinrich Graetz, « Histoire des Juifs, III, 2, 16 ). 
   L’histoire démontrera que les Yéhudim appauvrira l’Empire ottoman jusqu’à le détruire de fond en comble. Les siècles passeront, et la communauté toranique de l’Empire s’alliera avec leurs frères d’Europe et d’ailleurs dont le dénommé Theodor Herzl, de son nom hébreu Binyamin Ze'ev (בנימין זאב), les gens d’Hiram, le monde évangélique d’Europe (Angleterre, Russie, France, etc.), les Arabes de service de l’époque ; pour détruire et raser l’Empire ottoman ! Drôle de façon de remercier le monde de l’Islam traditionnel de l’époque, notent les Savants ! Normal, disent encore les Savants, depuis quand devrons-nous faire confiance et croire en ces gens alors que le divin Créateur et Seigneur les a décrits comme gens d’une dureté implacable contre les Croyants soumis pratiquants (Coran V 82) ?
   Les historiens noteront que de nombreux Yéhudim d’Espagne (Séfarades) fuirent dans le bassin méditerranéen, notamment dans le Sud de la France (Bordeaux et Bayonne), en Italie, en Bretagne ou dans l’Empire ottoman. Ceci suite au "décret de l’Alhambra est l'édit d’expulsion des Juifs, signé le 31 mars 1492 par les Rois catholiques à l’Alhambra de Grenade, trois mois après la prise de cette ville aux musulmans." (fr.wikipedia.org)
   Ainsi, viendra-t-on entre autre s’installer à Salonique (Grèce). L'histoire des Yéhudim à Salonique a ensuite pris un cours tragique à la suite du Décret du NOM à leur encontre. Ils seront livrés à un ennemi implacable semblable à celui du temps de leurs ancêtres : Nabuchodonosor, Titus... Cela se traduira, dit-on encore, par l'élimination physique de l'immense majorité des membres de la communauté. Tel a été (et sera) le Décret du NOM (הצו של השם - השם - קידוש השם) à leur encontre, note l’observateur !
[46] Du Najd.
[47] Ou cheikhs, maîtres, en arabe.
[48] Mohammad bin Hamid Al-Najdi, tiré du chapitre concernant le père du Shaykh Abdul Wahhab :
“Il est le père du fondateur de la da’wah Wahabbit, Mohammad Ibn Abdul Wahhab, dont la polémique ne connaît pas de frontières. Même si du vivant de son père Mohammad ne prêchait pas ses idées et enseignements publiquement, j’ai entendu dire par certains érudits faisant autorité dans le monde scientifique à l’époque d’Ibn Abdul Wahhab, que son père (Abdul Wahhab) en voulait à son fils de ne pas étudier le fiqh [jurisprudence] auprès des chouyoukh et des érudits du Najd, en outre le Shaykh Abdul Wahhab prévoyait que son fils serait la cause de divers troubles. Le Shaykh Abdul Wahhab aurait dit aux gens « Vous serez témoins des fautes de Mohammad ».
[49] Étonnant ces gens de la Bible de l’Hexagone, francophones (toranique & évangélique – croyants & incroyants) ! Parlent-ils ou emploient-ils dans leurs écrits le nom « Mohammed » ; ils ont alors deux façons de l’écrire ou de le dire à vive voix. S’il s’agit d’écrire ou de parler d’une personne du commun, ils emploieront toujours le nom « Mohammed » ! S’il s’agit du Prophète lui-même, ils diront et écriront toujours « Mahomet » ! Et pas d’exception à leur règle notamment de la part de leurs médias ! Une façon comme une autre de démontrer leur haine viscérale envers / contre le Prophète (صَلَّى اللَّهُ عَلَيْهِ وَسَلَّمَ) du divin Créateur, notent les Savants !
[50] On a dit : Le chaykh Hassan Farhan al-maliki, un des grands chouyoukh wahabites élève du chaykh Ibn Baz (رحمه الله), a écrit un ouvrage très important dans lequel il s'adresse aux wahabites en leur disant :
   "Faîtes atention, achaykh Mouhammad ibn Abdelwahab n'est pas un prophète et il faut reconnaître que sa façon de lancer le takfir facilement nous a causé beaucoup de problèmes avec la totalité des musulmans".
    Première question : achaykh Ibn Abdelwahab n'est pas un prophète :
   Il dit aussi : "Il faut être juste et reconnaître que son takfir [l'anathème] (de Mouhammad Ibn Abdelwahab) nous a attiré beaucoup de problèmes avec les musulmans dans le monde". Il ajoute que cette facilité de takfir du chaykh est très claire pour tous ceux qui ne sont pas bornés.
   Il continue en disant qu'il y a des gens qui s'attachent tellement au chaykh Ibn Abdelhawwab qu'ils lancent des erreurs facilement sur les sahaba [Compagnons] comme sayyiduna Omar ou 'Ali ou Abi Dharr  mais ils n'acceptent pas de dire que achaykh Abdelwahab a fait des erreurs et ils tombent dans la grave erreur dont ils taxent les autres, celle de suivre leurs chouyoukh aveuglement. [Explicit]
   Comme dans d’autres sectes, ce genre d’attitude existe. Leur infaillibilité étant de mise (عِصْمةٌ [من الضٌّلال ٱو الخَطأء].) ! N'adoptent-ils pas là, note l'observateur, une attitude semblable aux Dignitaires religieux du monde biblique (toranique & évangélique) ?
[51] Non retenu. Source peu fiable, propagande de l’époque de la part des envahisseurs.
[52] Plutôt pour travestir la vérité sur sa personne. Dans cet même ordre d'idées, on notera : "Il est intéressant de noter que le mot « Dönmeh » ne désigne pas seulement les « convertis douteux » à l’islam en Turquie mais est aussi un mot turc désobligeant désignant un travesti, ou quelqu’un qui prétend être ce qu’il n’est pas." (latroisiemerepubliquetunisienne.blogspot.fr)
[53] Voir l’ouvrage : Histoire des Wahabis, depuis leur origine jusqu’à la fin de 1809. Par Louis Alexandre O. de Corancez.
[54] Il restera le père des Bédouins de son époque. La majorité du groupe déviant du Salafisme optant, lui, plus pour les croyances et les idées de gens comme ibn Taymiya le Kurde, Abou Abd ar-Rahmân Mouhammad Nâsir ad-Dîn l’Albanais pour ne citer qu’eux. Et à Mohammad le Najdite de se réclamer du premier en prenant toutefois soin de se laisser une certaine liberté d’interprétation et de pensée concernant ses écrits et paroles… Preuve que les gens du Salafisme sont loin d’être unis. A bons entendeurs !
[55] Une recrue du service secret du monde biblique d’Angleterre, selon Humpher. Un homme chargé d’une mission très particulière dans l’Empire ottoman, au sein de l’Islam.
[56] En arabe, moufsid (مُفْسِدٌ).



Démystifié ! Débusqué !


Craint ô Fils d'Adam la morsure et le venin de ce type de serpent comme tu craint le venin et la morsure de cet homme ! A bons entendeurs, salut !


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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14/09/13 .

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