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Vers une nouvelle religion, le Noachisme ? |
Selon les Écritures. |
selon le monde toranique
Au nom de DIEU,
Hachem, Allaha,
Le Tout-miséricordieux,
le Très-miséricordieux !
Louange à Allah, Seigneur des mondes,
Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent
Sa guidée !
P |
oint de divinité[1]
excepté Allah[2] le Très
Haut[3]. Que les meilleures
salutations[4] soient
sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[5].
6) l'importance du Talmud. Pour le
monde évangélique, le livre par excellence, après les Ecrits évangéliques, reste
et restera les [prétendues] lettres de Paul. Pour le monde toranique, le livre
par excellence, après la Thora, reste et restera le Talmud et la Kabbale pour
les sectes occultes. Enlever, à l'un comme à l'autre, leur livre respectif,
n'est-ce pas leur enlever leur cœur ? Aimé Pallière rapporte ces paroles,
riches d'enseignements, dit-on, de l'abbé Augustin Lémann, juif converti au
catholicisme : "Sans le Talmud, répétait-il — et cette réflexion contient
un aveu implicite qui mérite d'être retenu — sans le Talmud, il y a longtemps
que tous les Juifs seraient convertis[6]"
(A. Pallière, op. cit., p.53). Un autre auteur juif converti, disait: "Le
Talmud contient un grand nombre de rêveries, d'extravagances bien
ridicules, d'indécences très révoltantes, surtout
des blasphèmes horribles contre tout ce que la religion chrétienne a de plus
sacré et de plus cher" (Drach, "De
l'harmonie entre l'Eglise et la Synagogue", 1844, t.I, pp.163-164).
Ceci correspond, dit-on encore, à cette citation déjà citée d'Israël Meir Lau,
grand rabbin de Jérusalem: "les principes
de la maçonnerie sont TOUS contenus dans le livre des livres du peuple juif,
à savoir le Talmud[7]
(extrait de son discours à la cérémonie de célébration du 40ème anniversaire
de la Fondation de la Grande Loge d'Israël).
Benamozegh : «... Non seulement
le Talmud commente et développe[8]
autant qu'ils en sont susceptibles les textes mosaïques et prophétiques à ce
sujet, mais encore il ouvre toutes grandes les sources de la Tradition[9],
bien autrement riches quant aux données de cette religion universelle[10]»
(A. Pallière, op. cit., p.141).
Le Salut des nations ! D’où vient-il ? Que sera-t-il ? Dans la Bible, on fait dire au Messie : « Le salut vient des Juifs » (Je. 4.22). Ce qui signifie pour le bibliste que l’action de Dieu pour sauver le monde s’est déroulée au sein du peuple d’Israël, dont les prophètes ont été suscités par Dieu pour être l’instrument de la révélation, pour annoncer la venue, selon les gens de l’Evangile, du Messie et pour préparer les croyants à le recevoir.
Selon Epiphanius
: Israël, selon ses rabbins et ses guides, a un destin religieux[11]
et une mission à accomplir auprès des goïm,
les non juifs, qui est de les éclairer avec les principes
talmudiques[12]
dont dérivent les droits de l’homme[13],
dans l’attente de l’époque messianique à venir[14]
qui verra[15] la divination[16]
du peuple juif[17] :
« Le Juif pourrait être défini par ses responsabilités
devant Dieu, devant l’histoire, devant son peuple, devant l’humanité[18]...
...L’éthique juive[19]
est l’une de celles qui donnent à l’homme la place la plus élevée dans la création[20].
C’est par lui [le Juif] que le monde[21],
et tout ce qu’il contient, existe[22].
C’est afin qu’il se réalise, concrétisant ainsi l’époque messianique, que l’univers
a été créé[23]...
... D’autre part l’histoire juive est un rappel constant
à cette responsabilité des Juifs[24].
Depuis Abraham qui intercédait[25]
pour Sodome et Gomorrhe jusqu’aux sacrifices présentés au Temple[26]
par les 70 nations du monde, les exemples ne manquent pas dans nos textes bibliques[27]
d’intervention des Juifs en faveur des frères non juifs[28].
Depuis lors, à tort ou à raison, le monde non-juif a souvent (trop souvent)
considéré le peuple juif comme responsable de tous les évènements (surtout les
mauvais)[29]. La tradition
juive nous impose d’être un exemple pour toutes les nations[30],
de nous comporter comme un peuple de prêtres[31],
elle souligne clairement quel doit être notre rôle dans l’humanité[32]...
C’est ce sens de la responsabilité qui a donné naissance
au B’nai B’rith[33]
et qui explique sa longue histoire »[34].
(Op. cit.).
(à suivre)
[1]
Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité
qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2]
En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl.
Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Evangile de langue
arabe. En français, le terme Dieu
est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant
l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] En arabe, ta’alâ.
En hébreu, El Elyon.
[4]
Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde,
etc., formules propres à l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent
la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et
la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures.
[5]
Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham
(sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie,
le Sceau des prophètes et messagers divins.
[6]
Ce livre est-ce un livre qui éclaire ou qui égare ?
[7]
Les liens entre gens du Talmud et gens de l'Occultisme sont donc des liens
réels et solides.
[8]
Le Talmud ne fait rien, ce sont les sages,
les rabbis, les rav
du monde de la Synagogue, qui commentent et développent dans le Talmud… Le
Talmud n'est pas un livre sacré, c'est un livre uniquement d'inspiration humaine…
[9]
de la tradition prophétique, sous-entendu celle de Mochè (Moïse), que peut-il
en rester ? Sinon rien ou pas grand chose. A son enseignement, il restera
que celui des sages, des rabbis,
des rav…, lequel est en contraction flagrante avec celui de Mochè
(sur lui la Paix !).
[10]
le Judaïsme classique est opposé à toute idée d'universalisme. Il est considéré
comme étant la propriété exclusive des Judaïsés, des Fils d'Israël. Les Fils
d'Esaü, les Fils d'Ismaël, etc., ne peuvent entrer dans la communauté d'Israël.
[11]
Naguère, nullement à notre époque après la révélation du Coran.
[12]
La Thora se voit ainsi reléguée au second plan. Aux lois d'essence divine,
on fait place rase aux lois d'essence humaine. La Religion divine est une
Religion de droit. Penser le contraire, n'est-ce pas mécroire ce avec quoi
sont venus les prophètes ?
[13]
les Droits de l'homme datent de la nuit des temps. Le problème est de savoir
ensuite si nous voulons des "droits" d'essence humaine ou des "droits"
d'essence divine ? Pour l'Athée, le Mécréant, le pervers, le prévaricateur,
l'irréligieux, l'associateur, le sectaire, etc., leur choix se portera évidemment
sur des "lois" et des "droits" d'essence humaine. Pas question
d'admettre une quelconque autorité divine sur leur humble personne
! Pourront-ils défendre une telle argumentation le jour où ils seront invités
à se présenter devant le Grand-Législateur et le Créateur du monde et de l'Univers
?
[14]
l’époque messianique à venir verra apparaître deux hommes : 1°) le Vrai Messie,
en la personne du fils de Maris, 2°) le Faux-Messie, un homme borgne, d’origine
juive. La plupart des gens de la Thora se réclameront de lui, et le suivront.
Son passage et sa domination sur terre seront de courte durée. Il sera mis
à mort par le fils de Marie (sur lui la Paix !). Après sa mort, judaïsme,
christianisme et toute autre
religion disparaîtront de toute la terre.
[15]
Non la divination, mais la chute des gens de la Thora lors du retour du Messie
fils de Marie (sur lui la Paix !). En attendant ce jour, c'est la communauté
sainte, la communauté mohammadienne faite de gens de toutes couleurs, de toutes
langues, qui prépareront ce grand jour. Et ce jour-là beaucoup seront appelés,
mais peu seront élus. Et Dieu est plus Savant !
[16]
Selon le monde de la Thora, ne sont-ils pas une "partie"
du Saint et Seigneur d'Israël ? Croyance ancienne de sectes du Sabéisme, reprise
en cœur par l'ensemble du monde biblique.
[17]
Tout ce qui a trait à la divinité, est l'apanage des gens de la Thora. Quant
aux gens de l'Evangile, ils préfèrent, eux, mettre l'accent sur la seigneurerie,
seigneur. Car Christ, est selon eux, Seigneur !
[18]
Et au Jour des Comptes tout cela sera dévoilé. La Vérité sera évidente et
éclatante. De même, les pleurs et les grincements de dents…
[19]
à la lumière du Coran, on peut penser juste le contraire. Qu'on le lise et
le re-lise !
[20]
fausse prétention. I’Ordre divin est de suivre Ses prophètes, non les créatures.
Et le meilleur exemple, pour nous à suivre, est le prophète Abraham, lequel
n’était ni un juif ni un chrétien (Coran III 67).
[21]
Certains commentateurs bibliques seront d'avis contraire. Commentant Bible.
Gen. 2/4 : be Abraham, "Il
les créa par Abraham" (par les mérites d'Abraham), voir Tan. (B) I.62.
Le monde évangélique : par Sa parole
: Jésus. C'est-à-dire par les mérites du Messie.
[22]
Nullement. C'est 1) par le décret divin, 2) par la création du sceau de la
prophétie, le prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !).
[23]
Au Sceau de la Prophétie de déclarer un jour : "Je suis (mentionné) auprès
de Dieu dans le Prototype du Livre en tant que Sceau des prophètes alors qu'Adam
était encore couché dans sa "terre". Je vais vous dire ce que cela
signifie : je suis l'invocation de mon père Abraham, la bonne nouvelle annoncée
par Ichoua à son peuple, et la vision en songe de ma mère."
On a dit : On rapporte que le Prophète a dit : " Je suis
le premier des Prophètes à avoir été créé et le dernier à avoir été envoyé.
" Et selon une autre tradition : " J'étais prophète alors qu'Adam
était entre l'eau et l'argile. "
Cela se trouve confirmé par cette parole du fils d'Abbas
(que Dieu l'agrée !), où le Seigneur a révélé à Ichoua (sur lui la Paix !)
:
"O Ichoua ! crois en Mohammad et commande à celui
qui le rencontrera de ta communauté ; qu'il croit en lui. Si ce n'était
Mohammad, Je n'aurai pas créé le Paradis et le Feu.
J'ai créé le Trône sur l'eau et il s'agita. J'ai alors
écrit sur lui : "Point de divinité excepté Dieu, Mohammad messager de
Dieu", et à lui de se tranquilliser."
[24]
nullement. De la communauté sainte, la communauté mohammadienne.
[25]
selon la version biblique, et non la version coranique des faits.
[26]
le Temple préféré du Saint et Seigneur d’Israël et des mondes est, nous l’avons
vu, celui construit à Bakkah, en Arabie, à la Mecque, la Ka’bah (Coran III
96).
[27]
La Bible actuelle ayant été remaniée, falsifiée, corrompue par les rabbis,
elle ne peut-être, pour nous, source de référence.
[28]
A l'époque d'Abraham, le judaïsme
n'existait pas encore. De plus, Loth était prophète auprès de son peuple.
Lequel préfèrera la désobéissance à l'obéissance divine. Les gens d'Abraham
et les gens de Loth, les gens de l'Arabie avec Ismaël, avaient tous une même
et unique religion : la Soumission. Tous, sans exception, appelaient à Elle.
Et où était cette prétention de gens Juifs intercédant pour des soi-disant
frères non-Juifs ? Mythe véhiculé à travers les âges pour satisfaire une certaine
propagande, une vérité tronquée…
[29]
Pour répondre à cette question, qu'on étude avec attention les Textes évangéliques,
le Coran et la Tradition. Ce n'est pas l'homme qui a affirmé cela, ce sont
parties des Écritures, le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes. De plus,
si aucun reproche était à faire aux gens de l'Ancienne Alliance, pourquoi
leur Temple, si cher à leurs yeux, a-t-il été détruit ? pourquoi cet exil
qui ne finit plus ? Pourquoi ?
[30]
Et tel n’est pas le cas, et ne semble en prendre le chemin. D’autant qu’elle
a pour but principal de faire apparaître l’excellence de la race juive, ses
privilèges, et l’abaissement, voire l’asservissement des autres peuples et
nations. Et tout cela au nom d’une certaine éthique... De telles croyances
n’a rien à voir avec la véritable religion du Saint et Seigneur d’Israël,
et l’enseignement des prophètes : Abraham, Jacob, Mochè, etc.
[31]
Naguère, à chaque tribu d’Israël, le Saint et Seigneur d’Israël avait donné
un rôle et une charge particulière à suivre. Avec la Nouvelle-Thora, le Saint
Coran, nous voyons l’abolition de tout cela. La révélation du Coran ayant
aboli les lois bibliques. Il ne reste de ce Livre, pour nous, qu’une lecture.
Or ce qui est vieilli et vétuste touche
à sa fin.
[32]
Naguère, mais plus à notre époque.
[33]
Fils de l'Alliance. Organisation caricative juive.
[34]
Extrait d’un opuscule édité par le B’nai B’rith européen, cit. in Emmanuel
Ratier, « Mystères et secrets du B’nai B’rith », ed. Facta, 37,
rue d’Amsterdam, Paris, 1993, pp. 68-9.
Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant
omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
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16/08/06
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