Histoire sainte biblique

HISTOIRE DE MIKHA - LE SÂMIRY

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


La Pierre précieuse, la Vache "rousse" ou la Génisse "jaune".


  Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Suite Page 9

   Comparaison de textes.

Toranique - Biblique - Talmud

* La pierre précieuse et une para adouma. Pour tout l’or du monde
Dans le Talmud (Kidouchine 31a), on rapporte que les Sages ont questionné Rabbi Eliezer pour savoir comment faut-il honorer son père et sa mère. Et Rabbi Eliezer de répondre que l’exemple à suivre est celui de Dama ben Nétina, en l’occurrence un non-Juif. Ce dernier possédait l’une des pierres nécessaires à la confection du Pectoral (‘hochen) du Grand Prêtre, le Cohen Gadol. Cette pierre précieuse coûtait très cher, du fait de sa rareté. Aussi, les Sages chargés de réunir les pierres pour le Pectoral, vinrent lui faire une proposition très intéressante.
Dama ben Nétina accepta le prix qu’on lui proposait, et la transaction allait se faire, quand il se rendit compte que la clef du coffre dans lequel était gardé le diamant se trouvait sous l’oreiller de son père, qui dormait. Malgré la surenchère de nos Sages, qui étaient prêts à payer le prix fort pour cette pierre, Dama Ben Nétina ne céda pas. Il préféra honorer son père à tout prix, quitte à rater une vente exceptionnelle. Les Sages se résolurent donc à trouver ailleurs la pierre adéquate.
L’année qui suivit, une vache rousse naquit dans le troupeau de Dama ben Nétina. Les Sages revinrent vers lui et lui proposèrent la même somme que pour la pierre, mais cette fois pour acheter la vache rousse. Dama Ben Nétina leur répondit : « Je sais que je pourrais vous demander tout l’or du monde, et que vous me le donneriez, car une para adouma se trouve très rarement. Mais je me contenterai de ce qui m’avait été proposé pour la pierre du Pectoral. »
De ce Juste des Nations (tsadik oumoth haolam), nous pouvons prendre conscience de l’importance du respect des parents. (mptorah.net)

Commentaire coranique

   Selon Soddy :
  
« Parmi les Fils d’Israël, il y avait un homme très bon envers son père[9]. Un [jour] un homme[10] passa devant lui avec une perle qu’il mettait en vente. Son père dormait et sous sa tête se trouvait les clés [du coffre].
  
L’homme lui dit : Achète-moi cette perle pour 70 000. Le fils lui dit : Comme tu veux mais [à condition] que mon père se réveille, et alors je la prendrai pour 80 000. Un autre lui dit : Réveille ton père et elle sera pour toi pour 60 000. Le commerçant baissa le prix pour arriver à 30 000. Un autre proposa d’attendre que son père se réveille et pour lui 100 000 ! Quand il vit une pareille somme, il dit : Par Dieu ! je n’achèterai de toi aucune chose ! Et il refusa de réveiller son père. Et en échange de cette perle, Dieu lui accorda la vente de sa vache.
  
Les Fils d’Israël passèrent devant lui à la recherche d’une vache. Ils avaient vu qu’il en possédait une. Ils lui demandèrent de leur vendre mais il refusa. Ils lui donnèrent pour 2 jusqu’à monter la somme à 10, il refusa. Ils [lui] dirent : Par Dieu ! on te laissera pas jusqu’à ce qu’on la prenne !   
  
Ensemble ils vinrent à Moïse, et dirent : « O Prophète de Dieu, nous avons trouvé une vache auprès de celui-ci, mais il en a refusé [la vente]. » Moïse lui dit : « Donne leur ta vache ! » Il dit : « O Messager de Dieu, j’ai un droit sur mon bien ! » Il (Moïse) dit : « Tu as dit vrai. » Il (Moïse) dit aux gens : « Acceptez de votre compagnon ! »
  
Ils lui donnèrent son poids en or, mais il refusa. Ils augmentèrent jusqu’au prix de dix fois son poids en or. Il accepta la vente et prie son dû.
  
Il [Moïse leur] dit : "Égorgez-là, et ils l’égorgèrent". [Puis] il [leur] dit : "Frappez-le avec un des os, [la partie] se trouvant entre les épaules et il reviendra à la vie. Et demandez-lui qui l’a tué". Il leur dit : « le fils mon frère [mon neveu] ». Il dit : « Tuez-le, prenez ses biens et mariez sa fille. » Ils prirent le meurtrier et l’exécutèrent.

   Dans la Torah entre les mains des gens de la Synagogue et de la Torah, le récit de la ‘génisse’ a été frelaté. Toutefois à travers d’ouvrages comme le Talmud[5], on retrouve certaines traces donc d’un récit qu’on pourra comparer avec un récit rapporté par nos commentateurs.

Ceci est le statut (‘houqa)[6] de la Tora. (19, 2)

* La pierre précieuse et une para adouma. Pour tout l’or du monde
Dans le Talmud (Kidouchine 31a), on rapporte que les Sages ont questionné Rabbi Eliezer pour savoir comment faut-il honorer son père et sa mère. Et Rabbi Eliezer de répondre que l’exemple à suivre est celui de Dama ben Nétina, en l’occurrence un non-Juif. Ce dernier possédait l’une des pierres nécessaires à la confection du Pectoral (‘hochen) du Grand Prêtre, le Cohen Gadol. Cette pierre précieuse coûtait très cher, du fait de sa rareté. Aussi, les Sages chargés de réunir les pierres pour le Pectoral, vinrent lui faire une proposition très intéressante.
Dama ben Nétina accepta le prix qu’on lui proposait, et la transaction allait se faire, quand il se rendit compte que la clef du coffre dans lequel était gardé le diamant se trouvait sous l’oreiller de son père, qui dormait. Malgré la surenchère de nos Sages, qui étaient prêts à payer le prix fort pour cette pierre, Dama Ben Nétina ne céda pas. Il préféra honorer son père à tout prix, quitte à rater une vente exceptionnelle. Les Sages se résolurent donc à trouver ailleurs la pierre adéquate.
L’année qui suivit, une vache rousse naquit dans le troupeau de Dama ben Nétina. Les Sages revinrent vers lui et lui proposèrent la même somme que pour la pierre, mais cette fois pour acheter la vache rousse. Dama Ben Nétina leur répondit : « Je sais que je pourrais vous demander tout l’or du monde, et que vous me le donneriez, car une para adouma se trouve très rarement. Mais je me contenterai de ce qui m’avait été proposé pour la pierre du Pectoral. »
De ce Juste des Nations (tsadik oumoth haolam), nous pouvons prendre conscience de l’importance du respect des parents. (mptorah.net)

   Ce récit, bien que frelaté, mentionne deux vocables qu’on retrouve chez nos commentateurs et qui méritent toute notre attention : 1) la « pierre précieuse[7] » et 2) « vache [rousse[8]] ou génisse ». Et surtout, il met en exergue que l’affaire de la génisse a eu pour effet de montrer que la foi en la Résurrection, Ses miracles, est loin d’être ancré dans le cœur des Fils d’Israël et des Judaïsés. Qu’on en juge :

وكان رجل من بنـي إسرائيـل من أبرّ الناس بأبـيه. وأن رجلاً مرّ به معه لؤلؤ يبـيعه، فكان أبوه نائما تـحت رأسه الـمفتاح، فقال له الرجل: تشتري منـي هذا اللؤلؤ بسبعين ألفـاً؟ فقال له الفتـى: كما أنت حتـى يستـيقظ أبـي فآخذه بثمانـين ألفـاً. فقال له الآخر: أيقظ أبـاك وهو لك بستـين ألفـاً. فجعل التاجر يحطّ له حتـى بلغ ثلاثـين ألفـاً، وزاد الآخر علـى أن ينتظر حتـى يستـيقظ أبوه حتـى بلغ مائة ألف. فلـما أكثر علـيه قال: لا والله لا أشتريه منك بشيء أبدا، وأبى أن يوقظ أبـاه. فعوّضه الله من ذلك اللؤلؤ أن جعل له تلك البقرة، فمرّت به بنو إسرائيـل يطلبون البقرة، فأبصروا البقرة عنده، فسألوه أن يبـيعهم إياها بقرة ببقرة فأبى، فأعطوه ثنتـين فأبى، فزادوه حتـى بلغوا عشراً فأبى، فقالوا: والله لا نتركك حتـى نأخذها منك.  
  
فـانطلقوا به إلـى موسى، فقالوا: يا نبـيّ الله إنا وجدنا البقرة عند هذا فأبى أن يعطيناها، وقد أعطيناه ثمنا. فقال له موسى: أعطهم بقرتك فقال: يا رسول الله أنا أحقّ بـمالـي. فقال: صدقت، وقال للقوم: أرضوا صاحبكم فأعطوه وزنها ذهبـا فأبى، فأضعفوا له مثل ما أعطوه وزنها حتـى أعطوه وزنها عشر مرّات، فبـاعهم إياها وأخذ ثمنها. فقال: اذبحوها فذبحوها، فقال: اضربوه ببعضها فضربوه بـالبضعة التـي بـين الكتفـين فعاش، فأسلوه: من قتلك؟ فقال لهم: ابن أخي قال: أقتله وآخذ ماله وأنكح ابنته. فأخذوا الغلام فقتلوه.

   Selon Soddy :
  
« Parmi les Fils d’Israël, il y avait un homme très bon envers son père[9]. Un [jour] un homme[10] passa devant lui avec une perle qu’il mettait en vente. Son père dormait et sous sa tête se trouvait les clés [du coffre].
  
L’homme lui dit : Achète-moi cette perle pour 70 000. Le fils lui dit : Comme tu veux mais [à condition] que mon père se réveille, et alors je la prendrai pour 80 000. Un autre lui dit : Réveille ton père et elle sera pour toi pour 60 000. Le commerçant baissa le prix pour arriver à 30 000. Un autre proposa d’attendre que son père se réveille et pour lui 100 000 ! Quand il vit une pareille somme, il dit : Par Dieu ! je n’achèterai de toi aucune chose ! Et il refusa de réveiller son père. Et en échange de cette perle, Dieu lui accorda la vente de sa vache.
  
Les Fils d’Israël passèrent devant lui à la recherche d’une vache. Ils avaient vu qu’il en possédait une. Ils lui demandèrent de leur vendre mais il refusa. Ils lui donnèrent pour 2 jusqu’à monter la somme à 10, il refusa. Ils [lui] dirent : Par Dieu ! on te laissera pas jusqu’à ce qu’on la prenne !   
  
Ensemble ils vinrent à Moïse, et dirent : « O Prophète de Dieu, nous avons trouvé une vache auprès de celui-ci, mais il en a refusé [la vente]. » Moïse lui dit : « Donne leur ta vache ! » Il dit : « O Messager de Dieu, j’ai un droit sur mon bien ! » Il (Moïse) dit : « Tu as dit vrai. » Il (Moïse) dit aux gens : « Acceptez de votre compagnon ! »
  
Ils lui donnèrent son poids en or, mais il refusa. Ils augmentèrent jusqu’au prix de dix fois son poids en or. Il accepta la vente et prie son dû.
  
Il [Moïse leur] dit : "Égorgez-là, et ils l’égorgèrent". [Puis] il [leur] dit : "Frappez-le avec un des os, [la partie] se trouvant entre les épaules et il reviendra à la vie. Et demandez-lui qui l’a tué". Il leur dit : « le fils mon frère [mon neveu] ». Il dit : « Tuez-le, prenez ses biens et mariez sa fille. » Ils prirent le meurtrier et l’exécutèrent.

القول فـي تأويـل قوله تعالـى: { كَذَلِكَ يُحْيِـي اللَّهُ الـمَوْتَـى }.
وقوله: { كَذَلِكَ يُحْيِـي اللَّهُ الـمَوْتَـى } مخاطبة من الله عبـاده الـمؤمنـين، واحتـجاج منه علـى الـمشركين الـمكذّبـين بـالبعث، وأمرهم بـالاعتبـار بـما كان منه جل ثناؤه من إحياء قتـيـل بنـي إسرائيـل بعد مـماته فـي الدنـيا، فقال لهم تعالـى ذكره: أيها الـمكذّبون بـالبعث بعد الـمـمات، اعتبروا بإحيائي هذا القتـيـل بعد مـماته، فإنـي كما أحيـيته فـي الدنـيا فكذلك أحيـي الـموتـى بعد مـماتهم، فأبعثهم يوم البعث، فإنـما احتـجّ جل ذكره بذلك علـى مشركي العرب وهم قوم أُمّيون لا كتاب لهم، لأن الذين كانوا يعلـمون علـم ذلك من بنـي إسرائيـل كانوا بـين أظهرهم وفـيهم نزلت هذه الآيات، فأخبرهم جل ذكره بذلك لـيتعرّفوا علـم من قبلهم.
القول فـي تأويـل قوله تعالـى: { وَيُرِيكُمْ آياتِهِ لَعَلّكُمْ تَعْقِلُونَ }.
يعنـي جل ذكره: ويريكم الله أيها الكافرون الـمكذّبون بـمـحمد صلى الله عليه وسلم وبـما جاء به من عند الله من آياته وآياته: أعلامه وحججه الدالة علـى نبوّته لتعقلوا وتفهموا أنه مـحقّ صادق فتؤمنوا به وتتبعوه.

   « C’est ainsi que Dieu vivifiera les morts » : Par ces mots Dieu s’adresse aux esclaves croyants et aux associateurs qui déclarent menteurs la Résurrection, en les invitant à méditer ce qui survint à cet homme des Fils d’Israël après sa mort dans ce bas monde. Dieu le Très-Haut leur dit : O [gens] Menteurs sur la Résurrection après la Mort médités sur la vivification de cette victime après sa mort ! Certes, de même Je l’ai vivifiée dans l’ici-bas, de même Je le ferai revivre après la mort ! Et [de même] Je la ressusciterai au Jour de la Résurrection !
  
Dieu le Très-Haut argua de ceci auprès des associateurs arabes, eux gens illettrés qui n’ont pas de Livre, car parmi eux se trouvaient les Fils d’Israël qui, eux, connaissent tout ceci et c’est pour eux que sont descendus les versets. Dieu les informa pour qu’ils reconnaissent une chose connue d’avance auprès d’eux.  
  
Et dans Sa parole : « et pour qu’Il vous montre Ses signes afin que vous raisonniez. »
  
Pour que Dieu vous montre, ô gens Mécréants et menteurs de [la mission de] Mohammad (صلى الله عليه وسلم), et ce avec quoi il est venu de la part de Dieu de Ses signes et signes ; que son information et son autorité démontrent sa prophétie, et ceci pour que vous réfléchissiez et que vous compreniez qu’il est fondé, véridique, et que pour croyez en lui et vous le suiviez.

   Conclusion.

   A la lumière de ce texte, et par rapport au texte du Talmud, on peut constater :
  
Premièrement : Rabbi Eliezer voit dans l’homme de la transaction une personne étrangère à son culte du nom de Dama ben Nétina. La version de Soddy, une personne d’entre les Fils d’Israël. Nuance notoire et importante car elle change la donne.
  
Secundo : "Ce dernier possédait l’une des pierres nécessaires à la confection du Pectoral (‘hochen) du Grand Prêtre". La version de Soddy, aucune mention de ceci, tout au plus d’une transaction pour la vente d’une perle qui, n’aboutissant pas, aura pour résultat la vente de la vache qui lui rapportera une somme beaucoup plus importante. Preuve que cette ‘confection’ semble d’institution rabbinique non toranique, divine, prise à d’autres cultes.
  
Troisièmement : Du fait qu’il n’osa pas réveiller son père, Dieu l’honorera d’être la cause de cette ‘vache’ recherchée par les Fils d’Israël. Nul mention de cela par Rabbi Eliezer. Ou la cause ici est d’un autre ordre.
  
Quatrièmement : L’accord est conclu sur la vente de cette ‘vache rousse’ à ces Sages[11], mais sans l’intervention du Prophète. Et surtout l’or n’entre pas dans la transaction, bien qu’il ait dit clairement : « Je sais que je pourrais vous demander tout l’or du monde, et que vous me le donneriez, car une para adouma se trouve très rarement. Mais je me contenterai de ce qui m’avait été proposé pour la pierre du Pectoral. » !
   On a donné le change car aux yeux des rabbanim, la 'pierre du Pectoral' a plus de valeur à leur yeux que la 'vache rousse' elle-même, d'où cette interprétation de ce récit ci-joint.
   Cinquièmement : « une para adouma se trouve très rarement ». "De ce Juste[12] des Nations (tsadik oumoth haolam), nous pouvons prendre conscience de l’importance du respect des parents.".
  
Être bon envers ses parents est un ordre du divin Créateur, un enseignement des Prophètes. On le voit avec le fils de Zacharie (Coran XIX 14) et le fils de Marie (sur eux la Paix !) (Coran XIX 32). Prendre un enseignement et faire l’éloge d’une personne étrangère à leur culte prouve que cet homme du Talmud est bien loin de sa religion, de même ceux qui le suivent et en font son éloge.
  
Qu’on le veuille ou non, une certaine similitude existe bien entre ces deux récits, et la falsification du texte initial est patente. Et aux gens de la Synagogue d'être de fins dissimulateurs accomplis, notent les Savants.

   Ce qu’il faut retenir.

   Un animal domestique comme le bovin semble avoir beaucoup perturbé les Fils d’Israël. Aussi a-t-on :
  
Premier homme perturbé : Mikha ou le Sâmiry. En voyant les portes Trône dont l’un sous la forme d’un bovin, il s’égara et égara autrui.
  
Puis, en l’absence de Moïse, il continua sa perturbation avec tout un peuple au point qu’il le fit tomber dans un grave péché : l’Associationnisme.
  
Seconde personne perturbée : le peuple d’Israël tout entier. L’or des Coptes leur fit perdre la tête à un tel point qu’il accepta de fabriquer un dieu en forme animale : un veau, en l’occurrence ! Pour les commentateurs hébreux de dire : pour mieux se rapprocher ainsi du Créateur et servir d’intermédiaire ! Quelle infamie !
  
Troisième personne perturbée : Toujours et encore le peuple d’Israël avec l’expiation pour un meurtre dont l’auteur est inconnu sera l’immolation d’une génisse.
  
Pour connaître l’assassin, on fera ressusciter le mort pour qu’il parle[13]. Pour cela, il faudra sacrifier une génisse pour en payer le prix fort du fait du peu de foi et de l’ergotisme qui s’en suivit. Enfin croire réellement, par cette épreuve, en la Capacité pleine et entière du divin Créateur de ressusciter les morts. Épreuve certes surmontée mais avec beaucoup de difficultés.

   Ce qu’on fit.

   Le narrateur biblique, le copiste, n’hésita pas un seul instant de trafiquer tous ces récits bibliques, toraniques, pour leur donner une toute autre interprétation. Voir censurer des récits entiers, des détails importants.
  
Ainsi, au lieu de nous parler du mont Sinaï soulevé au-dessus du peuple d’Israël pour qu’il accepte la Torah et son contenu, le narrateur nous parlera d’une alliance prétendue avec un sang animal[14], dont du sang de taureaux ! Tout ceci avec l’aval d’un prophète : Moïse ! Secundo : Moïse s’absente, il laisse son frère comme étant son représentant légal. Le peuple est las d’attendre, Mikha en profitera pour s’égarer et égarer le peuple tout entier. Aaron ne peut rien faire face à cette tragédie qui se déroule sous ses yeux. Résultat : Au lieu d’accuser Mikha comme perturbateur de l’ordre public, comme le seul et vrai coupable ; le narrateur accuse sciemment Aaron ! Pis ! Il devra offrir un veau en sacrifice afin de se faire pardonner le [prétendu] péché du Veau d’or[15] ! Le peuple, lui, un veau en holocauste ! Enfin, on le fera cohen (prêtre) pour le monde toranique, sacrificateur, pour le monde évangélique ! Alors qu'il était qu'un Officiant, un homme prophète qui doit prier et supplier le Créateur dans le Lieu des Sacrifices pour voir l'acceptation de ces derniers. Troisièmement : Selon l’exégète hébreu : Dieu écrivit la règle, c’est-à-dire une loi et un commandement de la vache rousse[16] fut ordonné par Dieu comme expiation du péché du Veau d’or accompli dans le désert. (…) Cette vache rousse fut de même sacrifiée en signe d’expiation pour le péché du Veau d’or commis par les fils d’Israël[17]. Dieu écrivit la règle, c’est-à-dire une loi et un commandement, certes, pour les désobéissants à Son ordre : Pas d’expiation possible du Veau d’or sans se donner la Mort, loi perpétuelle pour tous ceux qui donnent, donneront, à l’avenir au Créateur : un Associé à Lui, un Égal[18] à Lui dans Son essence[19], dans Son Unicité, dans Ses actes, dans Ses attributs, dans Son royaume, dans Son héritage des cieux et de la terre. Cette loi est mise, a été mise, en sourdine par le scribe dissimulateur, par les rabbanim, pourquoi ? Pour cacher que le peuple n’est pas le peuple qu’on croit et qu’on prétend[20] être ? Quatrièmement : Dieu écrivit la règle : Pour le peuple d’Israël avec l’expiation pour un meurtre dont l’auteur est inconnu sera l’immolation d’une génisse. Cette génisse sera transformée en une prétendue vache rousse en signe d’expiation pour le péché du Veau d’or commis par les fils d’Israël ! Aucun rapport. Cette vache "jaune" sera transformée, comme par enchantement, par une vache "rousse", et le récit sera ainsi tronqué pour cacher que les Fils d’Israël d’alors doutaient sérieusement de la Capacité pleine et entière de leur Créateur de ressusciter la victime d'un meurtre. Cinquièmement : Suite à cet évènement, on a dit : Si on trouve un tué entre deux villages, qu’on mesure vers quel village est-il le plus près. Puis, qu’on prenne des gens de ce village, et que jurent, par Dieu, cinquante personnes anciennes d’entre leurs vieillards qu’ils ne l’ont pas tué et qu’ils ne connaissent pas l’assassin. Changé en : 1 "Si l'on trouve, dans le pays que l'Éternel, ton Dieu, te donne en possession, un cadavre gisant en plein champ, et que l'auteur du meurtre soit resté inconnu, 2 tes anciens et tes juges s'y transporteront, et mesureront la distance jusqu'aux villes situées autour du cadavre. 3 La ville la plus rapprochée du cadavre étant déterminée, les anciens de cette ville prendront une jeune vache qu'on n'aura pas encore employée au travail, qui n'aura porté aucun joug. 4 Ces anciens feront descendre la génisse dans un bas-fond sauvage, où on ne laboure ni ne sème, et là, dans ce bas-fond, ils briseront la nuque à la génisse. Résultat : la loi est bien déférente. Entre jurer, prêter serment, et briser la nuque d’une génisse, d’un bovin. Et pourquoi ce geste des juges : briser la nuque ? Quel péché a donc commis l’animal pour souffrir de cette façon ? Et comment peut-on attribuer cet acte d’une telle violence au divin Créateur et Législateur, à Moïse ? Sixièmement : "Ensuite, on lit la section de la vache rousse, dont les cendres purifient de l'impureté de la mort[21]." Nous nous avons vu que frapper le mort avec un membre de la vache "jaune", aura pour résultat que le mort ressuscita véritablement et déclara qu’un tel l’avait tué.

   Conclusion.

   On voit combien le vocable ‘vache’ ou ‘génisse’ est souvent employé. Par deux fois la Résurrection fera chuter les Fils d’Israël et les Judaïsés.
  
La première : Au temps de Moïse avec ce bovin. Pourtant il suffira, une fois l’animal immolé, de prendre un de ses membres et en frapper le mort pour qu’il revienne à la vie. On le fera mais après avoir bien ergoté.
  
La deuxième : Au temps du Messie. Parmi les êtres ressuscités, on mentionne Sam fils de Noé[22]. Mais ce miracle fera chuter les Fils d’IsraËl et par extension les gens de l’Évangile. Les premiers le prendront pour un sorcier[23] fils d’une sorcière (Coran LXI 6). Les seconds : Pour un Homme dieu ou Dieu fait homme ! Alors qu’il n’est qu’un homme prophète. Un prophète et un messager du NOM, le sceau des Prophètes d’Israël (sur eux la Paix !). Et par lui son Créateur réalisera de nombreux miracles… Et à Lui de le faire revenir avant la fin des temps pour une dernière confrontation avec les gens de la Torah et ceux de l’Évangile, le Jour où il mettra à mort son rival, le FAUX-MESSIE, que les gens de la Torah de l'époque auront pris pour le Messie attendu des rabbanim..
  
Là, c’est un animal qui fera chuter les Fils d’Israël et les Judaïsés, ici c’est un humain en la personne du fils de Marie... Pas de quoi pavoiser, ô gens de la Bible ! (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !

[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Rappelons que le Talmud (de Jérusalem ou de Babylone) nous est redevable de rien. Et ceci contrairement à l’idée reçue parmi eux.
[6] Arabe, houkm. Même sens.
[7] Perle.
[8] Jaune, selon le texte coranique.
[9] Autre variante : envers sa mère.
[10] Autre variante : Satan lui-même.
[11] On a dit : Le talmud de Babylone dans Baba Batra dit que le sage est plus fort que le prophète, il apporte à ce sujet un verset des psaumes où le prophète dit “et nous apportons un cœur de sagesse”. Or le mot “apportons” peut être compris comme “prophète” (en hébreux “Navi” veut dire prophète, et cela veut dire “apportons” aussi, c’est le même mot avec la même orthographe). Le talmud en déduit que le prophète peut au maximum être comparé au cœur d’un sage, donc le sage est supérieur au prophète.
Ensuite le talmud apporte une preuve supplémentaire pour prouver que le sage est supérieur au prophète. Le talmud dit qu’il arrive qu’un rabbin dise quelque chose en s’appuyant sur un raisonnement logique, et que l’on découvre plus tard que cette enseignement était une loi donné de D à Moise au Sinaï. Du fait que par la logique on puisse arriver à la même conclusion que Moise, ceci prouve que le sage est supérieur au prophète.
On pourrait critiquer cette dernière preuve du talmud, car il est évident que la majorité des lois donné à Moise au Sinaï ne peuvent pas s’expliquer par la logique. Il en résulte que le sage ne peut comprendre la prophétie que de manière accidentelle. Le fait même de mesurer la sagesse aux rares cas où elle peut atteindre les conclusions de la prophétie, semble être un aveu de la part du talmud que le prophète est supérieur au sage, et que le niveau maximum auquel le sage peut arriver, c’est un niveau partiel de prophétie. Le talmud semble donc se contredire ici. Je pense pouvoir résoudre cette contradiction plus tard. (chiouraviges)
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu'ils décrivent et Lui associent !
[12] Terme nouveau du monde de la Synagogue et de la Torah. Les gens de l’Évangile parleront, eux, de saints, Pères de l’Église, etc. Chacun cherchant faire concurrence à l’autre…
[13] Fait inconnu de la Bible.
[14] On a dit (Ex. 24 5-8) :
5 Et il envoya les jeunes gens d'Israël, et ils offrirent à l'Éternel des holocaustes et sacrifièrent des taureaux en sacrifices d'actions de grâces.
6 Et Moïse prit la moitié du sang et la mit dans des bassins ; et l'autre moitié du sang, il l'avait répandue sur l'autel.
7 Et il prit le Livre de l'alliance et le lut au peuple. Et ils dirent : Tout ce qu'a dit l'Éternel, nous le ferons et y obéirons.
8 Alors Moïse prit le sang et le répandit sur le peuple, et il dit : Voici le sang de l'alliance que l'Éternel a conclue avec vous, sur la base de toutes ces paroles-là.

   Donc ce n’est pas le mont Sinaï qu’on soulève sur la tête des Fils d’Israël, mais un ‘sang’ animal répandu sur un peuple ! Comment peut-on déclarer à la fois la pureté et l'impureté du sang ?
   Pour les gens de la Synagogue et de la Torah, le 'sang' d'animaux bovins est un sang salvateur. Même son de cloche pour les gens de l'Évangile. Pour Paul le pharisien, lui, verra que le 'sang' versé injustement d'un homme prophète, d'un humain est pur, salvateur et nécessaire ! Dans un cas comme dans l'autre, aucun homme censé peut souscrire à de telles croyances. Il semble, note Lucifer, que le 'sang' leur soit monté à la tête ! Et à lui de jubiler ! 
[15] Son histoire ressemble étrangement à celle du fils de Marie. On lui fait offrir un veau d’office alors qu’il n’a rien à voir, de près ou de loin, avec le péché de son peuple. Même son de cloche pour le fils de Marie, on le fait volontairement offrir son corps en sacrifice pourquoi ? Quel péché a-t-il commis ? Preuve que les gens de la Torah sont gens qui ont une peur bleue de la Mort ! Et qu’en passant par de tel subterfuge, ils croient en réchapper ! De même leur comparaison le Jour des Comptes devant le Juge Suprême, leur Créateur. Échapper à toute justice dans ce bas monde ne veut pas dire et signifier qu’on échappera forcément à celle du divin Créateur et Législateur dans l’Au-delà ! Qu’on s’en garde !
[16]  Parah adoumah, la vache rousse dont les cendres purifient celui qui a été souillé par un corps mort.
[17] PRti 14,65a, Nom.R. 19.5.
[18] A l’instar du monde évangélique qui font du Messie un égal à Lui, co-créateur…
[19] A l’instar du monde de l’Évangile qui font du Messie un consubstantiel avec son Créateur ! Dans le Monothéisme pur et vrai, on parle de l’Essence divine, non jamais de « substance » divine qui est le propre des choses créées. De plus, l’Essence divine ne peut-être divisée, partagée, sinon le Créateur ne serait pas une divinité mais rétrogradé au rang des créatures, cesserait d'exister. Ne pas confondre ! 
[20] L’Histoire sainte du peuple d’Israël est parsemée d’embûches, de faux pas.
[21] Ici, on croit se purifier ainsi de l’impureté de la mort, avec le Messie on parlera de ‘mort en croix’ ; résultat : on croira sensiblement la même chose même si l’acte diffère. Qu’il a vaincu la Mort ! Qu’on a vaincu la Mort et son impureté ! Croyances peu crédibles. En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[22] Francisé : Sem fils de…
[23] On a dit : Il ne faut pas oublier que les sacrifices d'enfants étaient une chose courante, particulièrement en Phénicie et en Canaan où il était d'usage d'offrir son premier né au dieu Moloch, d'ailleurs la Bible mentionnera des sacrifices d'enfants encore mille ans plus tard en Israël. Jésus en tant que premier-né a également été racheté pour satisfaire à cette tradition (transformée en sacrifice d'animal) au temple de Jérusalem contre deux colombes ! (l'offrande symbolique des gens pauvres ) (historel.net)



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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18/11/11 .

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