Histoire sainte biblique

HISTOIRE DE MIKHA - LE SÂMIRY

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Infamie d'un crime ! فظاعةُ جريمة


  Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

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  • L’appel au crime ? A la manipulation ? Au meurtre ou à la fête ? Et surtout laquelle ?

   Et qui lance cet appel ? Selon le commentateur hébreu, c’est Aharon lui-même ?! Et à Satan d’exciter leur zèle ce jour-là dans le péché ! Selon la version coranique, ce récit est frelaté, tronqué. L'appel d'Aharon (sur lui la Paix !), en présence de son frère redescendu du mont Sinaï, sera de clamer son innocence. Et à lui de pas à être inquiété par d’aussi vils ragots et accusations. Quant au maître d'oeuvre : Mikha à lui d'avouer son crime devant Moïse (sur lui la Paix !). Et ce jour de fête clamé si fort, de finir en jour de profondes tristesses, remords.

  • Le sens du mot hébreu "letsa‘héq".

   Selon les commentateurs hébreux.

   Selon Jacob ben Isaac : ET DI-ZAHAV[5] (Deut. 1 :1). Rabbi Jannaï dit dans la Guemara[6] : Moïse s’adressa à Dieu en ces termes : « Tu as fait don d’une grande quantité d’or et d’argent, mais le peuple juif en a profité pour faire le Veau d’or. » Rabbi Josué nous raconte cette parabole : On donna beaucoup de bon fourrage à une vache, mais, quand elle fut bien grasse, elle se mit à ruer et à donner des coups à son propriétaire. Dieu fournit beaucoup de choses à Israël, mais il s’en servit pour fabriquer l’idole.
   Détourné, l'or perdit les Fils d'Israël.
   AARON CRIA[7] ET DIT : « C’EST FÊTE DEMAIN POUR YHVH[8]. » (Ex. 32 :5). Moïse s’adressa à Dieu : « Maître de l’univers, si Israël[9] a commis des péchés et doit être jeté dans le feu, souviens-Toi d’Abraham[10] qui se laissa précipiter dans les flammes pour l’amour de Dieu[11]. S’ils sont coupables de mort par l’épée[12], songe à Isaac qui tendit son cou pour se faire égorger au nom de Dieu[13] ; s’ils sont exilés, pense à Jacob qui échappa à Laban et Esaü[14], et dont les enfants subirent une longue captivité[15]. » (Op. cit.)
   Rachi : Il dit : Une fête pour Hachem demain Et non aujourd’hui. Peut-être Mochè sera-t-il de retour avant qu’ils l’adorent – tel est le sens littéral. Quant à l’interprétation midrachique, elle est la suivante : Aharon a vu beaucoup de choses. Il a vu que son neveu ‘Hour, le fils de sa sœur, les avait admonestés et qu’ils l’ont tué. D’où les mots[16] wayivèn mizbéa‘h lefanaw (« il érigea un autel devant lui »), que l’on peut lire également : wayavèn mizavoua‘h lefanaw (« il comprit en le voyant égorgé devant lui »). Il a encore vu et dit ceci : « Mieux vaut que la faute retombe sur moi que sur eux[17] ! » Il a encore vu et dit ceci : « Si ce sont eux qui construisent l’autel, l’un apportera du gravier, l’autre une pierre, de sorte que leur travail se fera en un clin d’œil. Mais si je le construis moi-même en temporisant, Mochè aura le temps de revenir[18] » (Wayiqra raba 10).
Une fête pour Hachem Dans son propre cœur, c’était pour le ciel[19]. Il était sûr que Mochè allait revenir et qu’ils adoreraient Hachem.
Ils se levèrent de bon matin Le Satan a excité leur zèle afin qu’ils pèchent.
Pour s’amuser (letsa‘héq) Le mot letsa‘héq (« pour s’amuser ») contient une connotation[20] de débauche sexuelle[21], comme il est écrit : « pour se rire (letsa‘héq) de moi » (Beréchith 39, 17), et aussi une connotation de meurtre[22], comme il est écrit : « Que les jeunes gens se lèvent et qu’ils s’amusent (wissa‘haqou) devant nous ! » (II Chemouel 2, 14). Ici aussi, ‘Hour ayant été assassiné.

   Parmi ces différentes définitions : 1) pour s’amuser = débauche sexuelle, 2) meurtre, ce vocable ‘meurtre’ est à étudier. Ici, n’est-ce pas le Monothéisme qu’on assassine ? Qu’ont assassiné les Fils d’Israël à travers leur obéissance aveugle à Mikha ?

  • Un ‘Veau’ en métal précieux qu’adoreront les Fils d’Israël, est-ce possible ? Retour à des faits antérieurs.

   Le jour où  le Veau d’or fut adoré. Les Fils d’IsraËl subiront de plein fouet l’influence des Coptes et de leur religion[23]. A peine sorti de leurs malheurs, ils en créeront un autre. Sur la route les menant au Sinaï, ne demanderont-ils pas, n'ont-ils pas osé demander à Moïse (sur lui la Paix !) :


   Et Nous avons fait traverser la Mer aux Fils d’Israël. Ils vinrent donc vers des gens qui s’attachaient à des idoles à eux[24], et ils dirent : «  O Moïse, désigne-nous un dieu comme ces gens-là ont des dieux. » Il [leur] dit « Vous êtes une bande d’ignorants, vraiment ». (Coran VII 138).

   Puis vint l’épreuve final au mont Sinaï, en l’absence de Moïse cette fois. Toutefois, et à entendre les commentateurs hébreux, la perversion du peuple hébreu ne vient pas du peuple lui-même, mais des ‘convertis’ qui les ont suivi ! A cela, alors une autre question : Pourquoi l’ont-ils adoré et ont-ils suivi ceux qui les détournaient du Monothéisme, de l’adoration du vrai Dieu ? La réponse du commentateur hébreu : [Parce qu’]"Ils ressentaient le besoin d’une représentation tangible pour les aider à combler la distance entre leur existence terrestre et D.ieu" !
   Preuve que leur certitude en leur Créateur était plus que faible, voir inexistante ! Et leur penchant pour l’Associationnisme certain, bien établi dans leurs cœurs, d’où l’acte qui en suivit. Le peuple est donc inexcusable, coupable et responsable de ses actes. Enfin, un peu léger l'argument de ces "convertis" coupables et responsables des malheurs du peuple hébreu, selon les commentateurs hébreux. Façon de se débiner, note l'observateur, pour échapper à toute critique, blâme, remarque désobligeante !  

  • Le creuset des sorciers. L’Égarement de tout un peuple.

   Rachi dans son commentaire dit au sujet de la parole :
   Un Veau en métal[25]. "Dès qu'il l'eut jeté dans le creuset[26], des sorciers qu'il y avait dans tout ce mélange de gens montés d'Égypte avec eux sont venus et en ont fait un veau d'or par des pratiques de sorcellerie[27]. Il y en a qui disent : Il y avait là Micha[28] (un idolâtre, v. Juges, 17) qui était sortie de dessous les fondations d'une maison où il avait failli être écrasé en Égypte. Et il avait en sa possession le Nom Divin et une plaque sur laquelle Moïse avait écrit : Monte, boeuf ! Monte, boeuf ! pour faire remonter du Nil le cercueil de Joseph (Youssouf) (qui est comparé à un boeuf, v. Deut. 33, 17). Il l'a jeté dans le creuset, et il en est sorti un veau (jeune boeuf) [29]."
   Nous verrons que cette interprétation est fausse, sans fondement. Et on ne saurait comparer, à l'instar des commentateurs hébreux, le prophète Joseph (Yousouf) à un 'boeuf'. Quelle infamie !   (à suivre)

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !

[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2]En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3]Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4]Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Et Di-Zahav Il les a réprimandés à cause du veau d’or qu’ils avaient fabriqué par surabondance de l’or (zahav) en leur possession (Berakhoth 32a), comme il est écrit : « Je leur ai donné beaucoup d’argent, et de l’or ils en ont fait un Ba‘al. » (Hoché‘a 2, 10).
   ‘Di-Zahav : possesseur de l’or, en arabe. Même sens qu’en arabe, car ils s’écrivent pratiquement pareils.
[6]Ber. 32a.
[7]N’est pas une habitude des prophètes. Ceux-ci de se mettre en colère, de parler fort, non de crier.
[8]Comment peut-on dire qu’un prophète aille jusqu’à mentir sur son Créateur, l’associer dans (et avec) un culte étranger à Lui ! Pure infamie ! Selon ce raisonnement, le Créateur des deux prophètes Moïse et Aaron aurait envoyé des envoyés pour qu’ils appellent Ses créatures à une Divinité autre que Lui, à un Culte autre que le Sien ! Où va-t-on ? 
[9]On remarque que le narrateur parle toujours et encore d’Israël non jamais des Fils d’Israël. Pourquoi ? Ici le peuple est nomade et n’a pas de terre à lui attitrer. Au Sinaï, il ne fait que passer, nous dit-on.
[10]Avraham fut jeté dans le feu car il ne voulait pas suivre le Culte du roi de l’époque : Nemrod. Avraham ne méritait pas ce châtiment, car il défendait le Monothéisme pur. Quant à ceux qui fabriquèrent puis adorèrent le ‘Veau d’or’, que pouvaient-ils espérer ? Sinon la Mort ici bas et le Feu infernal pour l’Éternité de l’Éternité ! On ne voit pas le rapport avec ce qui est dit, et surtout comment peut-on mettre de telles paroles dans la bouche d’un prophète ! 
[11]On comprend ici, et une fois de plus, qu’on fait dire cela à Moïse. En effet, si de telles paroles étaient de lui, il aurait dit : Maître de l’univers… Abraham qui se laissa précipiter dans les flammes pour Ton amour, et non pas : pour l’amour de Dieu. Car il apparaît dans la phrase que le ‘Maître de l’Univers’ et ‘Dieu’ sont, pour le narrateur, deux choses bien différentes, distinctes. Chose impossible !
[12]Pénalité et sanction pour ceux qui adorèrent l’idole.
[13]Là encore on ne voit pas le rapport avec ces gens criminels ! Le ‘sacrifié’ ne faisait qu’obéir à son Seigneur et son père Avraham. Là, associer au Créateur un ‘veau’, n’est-ce pas Lui désobéir, commettre un crime de lèse Majesté ?
[14]La haine et l’inimitié qu’entretiennent les gens de la Synagogue et de la Torah perdurent au fil des siècles. Et notamment en terres d’Europe : Esaü ayant pour représentant et siège l’Italie, Rome. Et ayant eu un prétendu fils au nom d’Amelek ! L’Histoire des Prophètes, leur Histoire sainte, est tronquée.
[15]Ceci selon les dires des gens de la Synagogue. Comment peut-on faire intervenir dans sa prière des Patriarches qui auraient, s’ils étaient vivants, condamnés ce que le peuple des Fils d’Israël ont fait en l’absence de Moïse ? Preuve que ce sont là des paroles de rabbanim non des prophètes.
[16]Deux traductions bien différentes.
[17]Son cas est à ressembler de près à celui du fils de Marie. Dans un cas comme dans l’autre, c’est le prophète lui-même qui paie les pots cassées et non les fauteurs de trouble eux-mêmes : les Fils d’Israël. Ici, le peuple est immunisé, déclaré infaillible, intouchable, le prophète sera lui la cause de la défaillance de son peuple, de tout faux pas, de toute chute, de tout déboire ! Telle est la façon de penser du monde biblique ! Façon de comprendre et de penser prise aux peuples du Paganisme, aux gens du Sabéisme. Dieu merci, Telle n’est pas la croyance de l’Islam traditionnel ! 
[18]Il parle là encore, on le fait parler comme un homme du commun, non comme un prophète. Nuance !
[19]Lequel ? Rachi dépasse les limite de l’entendement ! Et le ‘Ciel’ n’est-ce pas là que se trouve le Trône divin ? Les gens de la Bible, comme la secte égarée du Salafisme, ne voit-il pas leur Créateur au ‘ciel’ ? D’où : Notre Père qui est aux cieux… (évangélique).
[20]Les connotations sont ici dangereuses.
[21]Preuve qu’en langue sémitique, il faut faire attention à ce que l’on dit, et connaître bien la langue.
[22]Au regard de la Loi, ce sont des criminels et la peine encourue ici c’est la Mort. N’ont-ils pas associé à leur Créateur une créature à Lui : un animal, un veau, une idole fait de leurs mains ?
[23]Exemple : Apis. Ce dieu prend l’apparence d’un boeuf, il a été vénéré toute la période pharaonique. C’est l’une des manifestations de Ptah aussi connue sous le nom de Sérapis, appellation qu’il reçoit lors de son identification avec Osiris.
   Pour l’histoire des Fils d’Israël en Égypte, nul dieu est mentionné dans le Texte sacré : le Coran. Tel n’est pas le cas avec le récit d’autres prophètes. L’accent est mis plutôt sur un homme : Pharaon qui veut, aux yeux de son peuple, se déifier. Nous savons tous que dans cette partie du monde, les gens aiment se déifier, pratiquer le culte de la personnalité, pendant leur vie. En terres d’Europe, on préfère tout cela plutôt après la mort de l’individu. Les sémites préfèrent le premier.
[24]Si on s’en tient au texte biblique, cela se passa à Chittim, ils adorèrent l’idole Peor (Nom. 25 1-3).
   1 Israël s'établit à Chittîm. Là, le peuple se livra à la débauche avec les filles de Moab.
   2 Elles convièrent le peuple à leurs festins idolâtres; et le peuple mangea, et il se prosterna devant leurs dieux. 3 Israël se prostitua à Baal-Peor et le courroux du Seigneur s'alluma contre Israël.
   Rachi : De se prostituer vers les filles de Moav Par suite du conseil donné par Bil‘am, comme enseigné dans le traité Sanhèdrin (106a).
Il se prosterna vers leurs dieux Au plus fort de son désir, quand il disait à la fille : « Satisfais-moi ! », elle sortait de son sein une image de Pe‘or et elle lui disait : « Prosterne-toi devant elle ! »
Pe‘or Ainsi nommé parce qu’on se déshabillait (po‘arin) devant lui et que l’on déféquait. C’est en cela que consistait le culte qu’on lui rendait.
La colère de Hachem s’enflamma contre Israël Il a envoyé contre eux un fléau.
   Si on s’en tient au texte coranique, le peuple passa son chemin s’en rien faire. Et c’est seulement au mont Sinaï qu’eu lieu l’abomination, l’Associationnisme réel.
   Reste à savoir où se trouve Chîttim. Selon Jacob ben Isaac : La rivière de Chîttim incitait les gens à se livrer à la débauche ; elle passait non loin de Sodome. A la venue du Messie, Dieu asséchera cette rivière.
   Parmi les signes de l’Heure : Dieu enverra alors Gog et Magog qui déferleront [venant de] tous côtés. Leur avant-garde passera devant le lac de Tibériade qu’elle asséchera en totalité. Puis leur arrière garde y passera également et constatera : Il y avait ici de l’eau. (Mouslim).

   A la venue de Gog et Magog cela se passera. Entre temps, le FAUX-MESSIE (que les Judaïsés prendront comme le Messie attendu) sera mort. Et les Croyants soumis d’être avec le Messie fils de Marie et le Mahdi. A un endroit refuge regardant l’arrivée de ces monstres…
   Conclusion : Chîttim : Voir le lac de Tibériade pour cela et le récit de Gog et Magog.
[25]On a dit : Quelle est la relation entre la traduction ptolémaïque de la Torah et le péché du Veau d’Or ? Remarquez que le Talmud ne fait pas la comparaison avec « le jour où  le Veau d’Or fut adoré » mais avec « le jour où le Veau d’Or fut façonné ». Au départ, le Peuple Juif ne cherchait pas un objet à idolâtrer. Ils cherchaient seulement un maître pour remplacer Moïse qu’ils croyaient, sincèrement, mort sur le Mont Sinaï. Tout comme D.ieu avait désigné Moïse comme Son agent pour sauver les Juifs d’Égypte, ils espéraient que le Veau d’Or servirait comme une sorte d’intercesseur entre le peuple juif et D.ieu. Ils ressentaient le besoin d’une représentation tangible pour les aider à combler la distance entre leur existence terrestre et D.ieu. (fr.chabad.org)
   « Au départ, le Peuple Juif ne cherchait pas un objet à idolâtrer. Ils cherchaient seulement un maître pour remplacer Moïse qu’ils croyaient, sincèrement, mort sur le Mont Sinaï. »
   Une façon de parler pour dépénaliser le peuple coupable d’Associationnisme, de mécréance. Et comment une créature matérielle en l’occurrence, peut-elle remplacer un prophète comme Moïse ; eux dont leurs descendances aiment dire et se flattent de dire qu’il est le plus grand prophète et qu’il n’y a pas eu de prophète comme lui en leur sein ? De plus, ont-ils oublié Aharon, son frère et un prophète comme lui ? Où était leur tête ? Preuve qu’ils ne portaient aucune considération à son égard, et ne le considéraient pas comme un prophète de Hachem envoyé vers eux.
   En clair, ils ressentaient d’imiter les Sabéens. Lesquels aspiraient à prendre comme Associationnisme (chirk) l'Associationnisme dit de la Proximité. Et comment un ‘veau’ pouvait-il faire cela ? Voulaient-ils, à l’instar des adorateurs de la ‘vache sacrée’ de nos jours, les imiter dans leur égarement ?
[26]Rachi : Il le forma (wayyatsar) dans le moule (ba‘hèret) On peut traduire wayyatsar de deux manières. On peut d’abord expliquer ce mot comme voulant dire : « attacher », et ba‘hèret dans le sens d’une : « écharpe », comme dans : « et les robes et les écharpes (‘haritim) » (Yecha’ya 3, 22), ou dans : « il enveloppa (wayyatsar) deux kikar d’argent dans deux châles de tissu (‘haritim) » (II Melakhim 5, 23). La deuxième manière de traduire consiste à donner à wayyatsar le sens de : « donner forme », et à ba‘hèret celui d’un outil utilisé par les orfèvres pour graver et découper des formes dans l’or, semblable au stylet du scribe qui grave (‘horet) des signes sur des tablettes et des planchettes, comme dans : « … et écris sur lui avec le stylet (be‘hèret) d’un homme » (Yecha’ya 8, 1). Le Targoum Onqelos rend ce mot par bezifa, qui porte une connotation de « contrefaçon » (ziyouf). Il s’agit d’un outil servant à graver dans l’or des lettres et des dessins – en français médiéval : « nielle » – et que l’on utilise pour contrefaire les sceaux.
Un veau en métal Dès qu’il l’eut jeté au feu dans le creuset, sont venus les sorciers du « ramassis » qui était monté avec eux depuis l’Egypte, et ils en ont fait un veau par des procédés magiques. D’aucuns disent qu’il s’est agi de Mikha (V. Choftim 17), qui s’était extrait des fondations de la maison sous laquelle il avait été englouti en Egypte. Il était porteur du Nom divin, ainsi que d’une plaque sur laquelle Mochè avait écrit : « Monte, bœuf ! Monte, bœuf ! » afin de faire remonter du fond du Nil le cercueil de Yossef [lequel est comparé au bœuf – Devarim 33, 17]. Il l’a jetée dans le creuset, et il en est sorti un veau (Sanhèdrin 101a).
En métal (massèkha) Ce mot a le même sens que mathkhéth (« Et la pluie ne se déversa pas (lo nitakh) » – V. supra 9, 33). Autre explication : On y a employé cent vingt-cinq qantarim d’or, soit la valeur numérique du mot massèkha.
Ceux-là sont tes dieux Il n’est pas écrit : « Ceux-là sont “nos” dieux ». D’où nous apprenons que ce sont les membres du « ramassis » qui était monté depuis l’Egypte qui se sont ligués contre Aharon, et ce sont eux qui l’ont fabriqué. Ils ont ensuite entraîné Israël à suivre l’idole. (sefarim.fr)
   Nous dirons : les membres du « ramassis »’ : voir note après : ("Multitude d'individus mélangés"). Là encore les commentateurs hébreux veulent dépénaliser leurs ancêtres, leur trouver des tas excuses ?!
   A noter que certains commentateurs coraniques ont admis cette éventualité que des Coptes ont pris pour femmes des femmes hébreues, qu’ils ont eu des enfants avec elles. Quand Moïse sera envoyé vers son peuple, les femmes et les enfants de ces couples croiront en lui. Les maris Coptes, eux, refuseront la foi proposée.
   Quant aux magiciens, et contrairement à l’idée reçue, ils seront bel et bien crucifiés (Coran XX 70-73) pour avoir cru au Seigneur des mondes, au Seigneur de Moïse et d’Aaron (Coran VII 120-122). Pour Pharaon, il fallait sa permission pour cela (123) ! Ceci, les commentateurs hébreux le réfutent, se gardent bien de le mentionner. Normal, disent les Savants, n’ont-ils pas donné foi à la Magie et mécru aux signes et aux miracles ? Bon nombre de la Synagogue et de la Torah ne s’adonnent-ils pas à elle, ne la pratiquent-ils pas individuellement, ou à travers de cercles ou d’organismes à eux ? Et leurs frères du Dualisme (loges, maçons, sectes occultes, etc.) ne les talonnent-ils pas ? 
[27]On a dit : Les auteurs du Veau d'or sont mentionnés dans le Pentateuque, sous le nom de Erev Rav ("Multitude d'individus mélangés"). Ce groupe est composé essentiellement d'Égyptiens ayant choisi de suivre Moïse au moment de la sortie d'Égypte. Ce sont eux qui pervertissent les Hébreux, en l'absence de Moïse, et ce sont eux qui assassinent Hour, neveu de Moïse (et opposé à l'entreprise du veau d'or), le jour du 16 tamouz. Pour parvenir à leur fin, ces Égyptiens persuadent les Hébreux que Moïse doit redescendre du mont Sinaï le 16 tamouz et non le 17. Or, ils ont volontairement omis de compter les six premières heures du jour où Moïse est monté sur le mont Sinaï. Puis, Aharon, après avoir assisté à la mort de son neveu, et lui-même sous la menace de mort, est contraint de fondre les bijoux en or des Hébreux. Talmud de Babylone traité Sanhédrine 7-a. Ce sont finalement ces mêmes Égyptiens qui réussissent, par leurs pouvoirs maléfiques, à faire sortir du creuset un veau d'or vivant, qui gambade et broute de l'herbe. Psaumes 106-20. Ils attirent ensuite, dans la bouche de ce veau, une force occulte et le veau se met à parler. Il proclame : « Voici tes d.ieux, ô Israël, qui t'on fait sortir du pays d'Égypte ». Zohar, Exode 192-b. Certains individus parmi les Hébreux succombent alors à l'épreuve de l'idolâtrie : « Le peuple, voyant que Moïse tardait à descendre de la montagne, s'attroupa autour d'Aharon et lui dit : Allons ! Fais nous un dieu qui marche à notre tête, puisque celui-ci, Moïse, l'homme qui nous a fait sortir du pays d'Égypte, nous ne savons pas ce qu'il est devenu ». Exode 32-1. A ce moment-là, précisent les exégètes, l'écriture des Tables "disparaît" miraculeusement : les lettres gravées sur les Tables de la Loi "s'envolent", les Tables glissent des mains de Moïse et se brisent à terre. (hebraica.org)
   Nous dirons : Noter cette phrase : "l'écriture des Tables "disparaît" miraculeusement : les lettres gravées sur les Tables de la Loi "s'envolent"," et cette phrase : "les Tables glissent des mains de Moïse et se brisent à terre." Ce qui signifie que ce n'est pas Moïse qui brise volontairement les Tables. Ce qui tranche singulièrement avec la version officielle !
   Les commentateurs hébreux voient là l’œuvre de la Magie ! Ce qui est faux. De plus, quand le ‘veau’ eu été façonné, il se mit à mugir, non à parler. Et c’est le Sâmiry ou Mikha qui dira aux Fils d’Israël (et non le veau) :
   Il fit alors pour son peuple un "Veau", un corps à mugissement. Puis il leur dit : "C'est votre divinité, la divinité de Moché ; il a donc oublié !"
   "Il proclame : « Voici tes d.ieux, ô Israël, qui t'on fait sortir du pays d'Égypte »."
   L’emploi du pluriel ici est inadéquate et suspect, car il n’y a qu’une idole à adorer et non des ‘idoles’, des ‘dieux’ devant le peuple. Il semble qu’il doit être attribué, encore une fois, au peuple uniquement. N’est-ce pas eux qui demandèrent à Moïse, sur le chemin qui les mènent au mont Sinaï :
   Et Nous avons fait traverser la Mer aux Fils d’Israël. Ils vinrent donc vers des gens qui s’attachaient à des idoles à eux, et ils dirent : « O Moïse, désigne-nous un dieu comme ces gens-là ont des dieux. » Il [leur] dit : « Vous êtes un peuple d’ignorants, vraiment » (Coran VII 138).

قال قتادة: كان أُولئك القوم من لَخْم، وكانوا نزولاً بالرِّقّة.
ذكر مدينة الرقة
هذه المدينة: من جملة مدائن: مِدين، فيما بين بحر القلزم وجبل الطور، كان بها عندما خرج موسى عليه السلام، ببني إسرائيل من مصر، قوم من لخم آل فرعون، يعبدون البقر، وإياهم عني الله بقوله تعالى: " وجاوزنا ببني إسرائيل البحر فأتوا على قوم يعكفون على أصنام لهم " الأعراف138، الآية.
الكتاب : المواعظ والاعتبار
قال قتادة: أولئك القوم من لخم، وكانوا نزولاً بالرقة، وقيل: كانت أصنامهم تماثيل البقر، ولهذا أخرج لهم السامريّ عجلاً، وآثار هذه المدينة باقية إلى اليوم، فيما بقي من مدينة فاران، والقلزم، ومدين، وأيلة، تمرّ بها الأعراب.

{ فَأَتَوْا } أي مروا بعد المجاوزة. { عَلَى قَوْم } قال قتادة: كانوا من لخم اسم قبيلة ينسبون كما صححه ابن عبد البر إلى لخم بن عدي بن عمرو بن سبا، وقيل: كانوا من العمالقة الكنعانيين الذين أمر موسى عليه السلام بقتالهم. تفسير روح المعاني/ الالوسي
قال ابن هشام : لخم : ابن عدي بن الحارث بن مرة بن أدد بن زيد بن هميسع بن عمرو بن عريب بن يشجب بن زيد بن كهلان بن سبأ ، ويقال : لخم : ابن عدي بن عمرو بن سبأ ، ويقال : ربيعة بن نصر بن أبي حارثة بن عمرو بن عامر ، وكان تخلف باليمن بعد خروج عمرو بن عامر من اليمن
.

   Ce "peuple", selon Qatâdah : Ils étaient de Lakhm, nom d’une peuplade qui est à rattacher, comme l’a validé le fils d’Abdoul Bar ; à Lakhm fils de ‘Addy, fils de ‘Amrou, fils de Sabaa. Autre propos de lui : Ceux-ci étaient une peuplade des Lakhm, ils étaient descendus à Riqqah. Laquelle ville fait partie des villes de Madian. Entre la mer de Qalzoum (Mer rouge) et le mont Tour.
   On a dit aussi : Ils étaient des Amalécites de Canaan que Moïse (عليه السلام
) ordonnera de tuer.

حدثنا القاسم، قال: ثنا الـحسين، قال: ثنـي حجاج: { وَجاوَزْنا بِبَنِـي إسْرَائِيـلَ البَحْرَ فأتَوْا علـى قَوْمٍ يَعْكُفُونَ علـى أصْنامٍ لَهُمْ } قال ابن جريج: { علـى أصنام لهم } ، قال: تـماثـيـل بقر، فلـما كان عجل السامريّ شبه لهم أنه من تلك البقر، فذلك كان أوّل شأن العجل { قالُوا يا مُوسَى اجْعَلْ لَنا إلَهاً كمَا لَهُمْ آلِهَةٌ قال إنَّكُمْ قَوْمٌ تَـجْهَلُونَ }.

   D’après le fils de Djaridj : « Les idoles de ces gens étaient des statues représentant des bovins. Ce fut d’ailleurs le point de départ du "veau", car le "veau" de Sâmiry était en effet semblable à l’une de ces statues ».
   Ce n'est pas valable pour Mikha. Lui de voir en fait qu'un porte Trône à la forme d'un veau, qu'il prendra alors dans son égarement pour Dieu Lui-même. Et il en fera la divinité de Moïse et d'Aaron !
   « Vous êtes un peuple d’ignorants, vraiment » la grandeur de Dieu et l’obligation découlant du droit qu’Il a sur vous, et de plus vous ne savez pas qu’il est permis de rien adorer hormis Dieu Lequel possède le royaume des Cieux et de la Terre.
   Enfin, ce récit est absent du texte biblique ! Comme bien d’autres récits d’ailleurs, il sera soumis à la censure de la part des gens de la Synagogue et de la Torah. En effet, il détruit l’image présenté, par eux, de Fils d’Israël comme un peuple exemplaire, sans tache, sans défaut, gens du Monothéisme… !
[28]Il est écrit dans la Bible :
1 Et il y avait un homme de la montagne d'Ephraïm dont le nom était Mica.
2 Et il dit à sa mère : Les mille et cent sicles d'argent qu'on t'a pris et au sujet desquels tu as prononcé une malédiction, et tu l'as même prononcée à mes oreilles, voici cet argent est chez moi : c'est moi qui l'ai pris. Et sa mère dit : Que mon fils soit béni de l'Éternel !
3 Et il rendit à sa mère les mille et cent sicles d'argent. Et sa mère dit : Je consacre de ma main cet argent à l'Éternel pour mon fils, afin d'en faire une image taillée et un objet en fonte ; et maintenant je te le rends.
4 Et il rendit l'argent à sa mère, et sa mère prit deux cents sicles d'argent et les donna au fondeur, et il en fit une image taillée et un objet en fonte qui furent dans la maison de Mica.
5 Et cet homme, Mica, eut une maison de Dieu ; et il fit un éphod et des théraphim et il consacra l'un de ses fils qui lui servit de sacrificateur.
   Et en note :
   Chapitres 17 à 21 : Deux appendices
   La narration de l'époque des Juges finit proprement avec l'histoire de Samson. Les deux fragments qui suivent (chapitres 17 et 18, d'une part, et chapitres 19 à 21, d'autre part) ont été ajoutés à ce livre sous forme d'appendices. Car ils ne continuent nullement l'histoire commencée ; nous pouvons reconnaître au contraire à bien des indices que les événements qui y sont racontés appartiennent aux tout premiers temps de l'époque des Juges. Le but pour lequel ces deux récits ont été placés à la fin de ce livre n'est pas seulement de caractériser par deux exemples frappants l'état religieux et moral du peuple après la mort de Josué et des Anciens qui pendant un certain temps avaient maintenu vivant l'esprit de piété avec lequel Israël était entré dans la Terre promise. A quatre reprises l'auteur a introduit dans ces récits une remarque de son propre crû, qui en est comme le refrain et qui révèle clairement sa pensée (17.6 ; 18.1 ; 19.1 ; 21.25) : En ces jours il n'y avait point de roi en Israël, et chacun faisait ce qu'il trouvait bon. Cette caractéristique de l'état des choses à cette époque a pour but de montrer l'insuffisance des institutions antérieures en vue des nouvelles circonstances dans lesquelles le peuple était entré par la conquête, et de justifier l'établissement de la royauté. Les deux appendices forment ainsi la transition naturelle du récit de l'époque des Juges à celui du temps des Rois.
   Ce but évident peut nous servir à déterminer avec certitude le temps de la composition de ces deux morceaux. Ils proviennent des premiers temps de la période des Rois, où l'institution nouvelle avait encore besoin d'être recommandée au respect et à l'attachement du peuple. Il nous paraît absurde de les placer à la fin de cette période et de leur attribuer ce sens : Vous voyez bien par là que la monarchie elle-même n'était pas une garantie suffisante pour la parfaite légalité du culte (Reuss, page 216).
   Ces deux récits paraissent provenir de la même main ; le mode de narration est également circonstancié dans tous deux, et la remarque sur la nécessité de l'établissement de la royauté qui se trouve dans l'un et l'autre, les lie étroitement, à moins qu'on ne veuille faire de cette parole une adjonction qui aurait été insérée après coup par le rédacteur même du livre des Juges. Une étude attentive du texte a fait penser à quelques critiques que ces fragments étaient du même auteur que le double préambule qui commence le livre. (levangile.com)
   Preuve que Mikha existe bien. Au bibliste d’en faire allusion, çà et là, comme ici. La Bible, bien qu’ancienne, n’est pas un livre de référence en soi. Peu s’en faut !
[29]On a dit : Les Sages rappellent la cause de la transformation du bloc d'or en un veau d'or. Au moment de la sortie d'Égypte,  disent-ils, pour récupérer le sarcophage de Joseph, plongé au fond du Nil, Moïse doit jeter une plaque en or sur laquelle est inscrit le Nom de D.ieu ainsi que les mots "Halé Chor " (« Monte, taureau ! »), le "Taureau" étant le symbole de Joseph. En cette circonstance, un jeune homme dénommé Mikha s'empare de cette plaque et la transmet à Janès et Jambès,  les deux fils de Bilham, tous deux issus du Erev Rav. Ce sont eux qui, en l'absence de Moïse, jettent la plaque d'or dans le feu et font apparaître par la sorcellerie un veau d'or doté de pouvoirs occultes. Pirké de raby Elyhézer. (hebraica.org)
   Autre : Approfondissons la personnalité et la symbolique de Josef. Le symbole de Josef est le shor "le taureau"; il est aussi associé au veau ; le midrash raconte que le veau d'or fut créé a l'aide d'un médaillon sacré sur lequel était dessiné le symbole de Josef ainsi que son nom, et que c'est ce médaillon que Josef avait transmis à ses enfants pour retrouver son cercueil qui était caché dans le Nil. Il est aussi associé à la vache rousse qui purifie le pur et impurifie le pur et qui dépasse l'entendement humain de Salomon (le plus sage des humains lui-même descendant de Juda.) Un autre point important le veau et le taureau étaient aussi les symboles de l'Egypte, dans maoz tsur on appelle l'Egypte "malhout haegla"; la royauté du veau.
   Une autre symbolique de Josef c'est l'agriculteur la seul des tribus qui est bénie par les récoltes importantes; sa couleur est le noir sa pierre l'onyx, c'est la pierre qui sert en outre de support aux autres pierres dans le pectoral du grand prêtre ce qui symbolise la primauté de l'agriculture sur toutes les autres activités des autre tribus (royauté; science, commerce, guerriers, religieux etc.). (chiouraviges)
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’IsraËl et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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Cette page a été mise à jour le
18/11/11.

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