Histoire sainte biblique

HISTOIRE DE MIKHA - LE SÂMIRY.

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Un Feu divin sur les Sacrifices.


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

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  • Sang ou Feu divin, que choisir ? Le Pacte divin concernant les Prophètes du divin Créateur et Législateur dans la Bible.

   Dans la Bible, il apparaît que les sacrifices d’animaux domestiques seront nombreux et qu’une loi devra être appliquée les concernant. Qu’on en juge :


Selon Ataa : "Les Fils d'Israël avaient l'habitude d'égorger pour Dieu. Ils prenaient alors les graisses et les meilleures morceaux de viande des animaux[5]. Puis, ils les mettaient au milieu de la Maison[6] (ou Lieu des Sacrifices[7]). Laquelle était à ciel ouvert. Leurs prophètes y entraient et y suppliaient le Tout-Puissant et Majestueux, tandis que, à l'extérieur, autour de (cette) Maison, les Fils d'Israël attendaient. Un feu alors sans fumée, bourdonnant, crépitant, d'une couleur blanche descendait et consumait ce sacrifice[8]". (Comparer : I Rois 18: 24, 36-39).

   Il faudrait ajouter que seules les offrandes agréées par leur Seigneur se consumaient. En cas de refus divin, celles-ci de rester intactes. Signe que le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, n'avait pas agréé cette offrande[9].  
   Mentionnons également que tout butin[10] d’une guerre ‘sainte’, sous l'ancienne Loi ; est (et était) interdit aux Fils d'Israël[11]. Ils se devaient de rassembler l'ensemble des butins conquis dans un même lieu, puis de s'en retirer. Si ce Feu divin, dont nous avons parlé, descendait et les consommait ; c'était là un signe irréfutable que le Saint et Seigneur d'Israël et des mondes, Allaha, avait agréé cette guerre dans Son sentier. Dans le cas contraire, c'était là un signe de la désapprobation divine.

  • Le péché du Veau d’or. Le drame de tout un peuple.

    Selon Jacob ben Isaac : Moïse et Aaron entrèrent[12] dans la tente de rendez-vous (Lév. 9:23). Ici se pose une question : Pourquoi Aaron alla-t-il avec Moïse ? L’explication est : Moïse lui apprit la façon de brûler l’encens. Le huitième jour, il lui enseigna à l’offrir. Une autre explication est donnée : Aaron offrit les sacrifices et l’encens, mais le feu du ciel ne descendit pas. Il s’adressa à Moïse : « C’est à cause de moi, car j’ai commis le péché du Veau d’or ; Moïse, tu m’as amené ici afin que j’expie cette faute[13]. » Moïse et Aaron pénétrèrent dans la tente de rendez-vous[14] pour prier et, aussitôt, la Chekhina apparut : puis, ils ressortirent et récitèrent le psaume : « Que la douceur de YHVH, notre Dieu, soit sur nous, affermis l’œuvre de nos mains[15]. » Que le Nom béni fasse descendre la Chekhina parmi le peuple d’Israël. Moïse offrit des sacrifices durant sept jours entiers, mais la Chekhina ne se manifesta pas. Le peuple se sentit vexé et dit à Moïse : « Nous nous sommes donné tant de mal afin que la Chekhina apparaisse et pour être certains que le péché du veau d’or était pardonné, et maintenant, voilà que rien ne se passe. » Moïse répondit : « Mon frère Aaron mérite que, grâce à lui, la Chekhina apparaisse. De la sorte, vous saurez que le Saint, béni soit-Il, a choisi Aaron pour devenir grand prêtre. » C’est alors qu’Elle se manifesta[16] : un feu tomba du ciel et brûla les sacrifices. Le peuple loua Dieu et se prosterna face à terre tellement il avait peur… » (Op. cit.).

    Décryptage.

    Nous dirons : Premièrement : Moïse a-t-il besoin d’enseigner son frère ? La réponse : nullement. On oublie chez les gens de la Bible que comme lui il est un prophète de leur Seigneur. Secundo : Moïse a-t-il besoin d’apprendre à son frère ‘la façon de brûler l’encens’ ? Nullement. Nous ne sommes pas dans un Temple d’Égypte où il existe tout un rite particulier à respecter sur ce rite particulier. Troisièmement : « Aaron offrit les sacrifices et l’encens, mais le feu du ciel ne descendit pas. » Le vocable ‘encens’ est de trop ici. Il n’a pas sa place. Le seul vocable qui nous intéresse est uniquement : ‘sacrifices’. Quatrièmement : « C’est à cause de moi, car j’ai commis le péché du Veau d’or ;… » Aaron est un prophète, et comme tout prophète (et contrairement à l’enseignement des gens de la Synagogue), il n’a commis aucun péché se rattachant au Veau d’or. Le pécheur c’est uniquement Mikha[17] lequel a égaré le peuple d’Israël en l’absence de Moïse. Ne pas confondre ! Ce qui signifie aussi et surtout qu’Aaron n’a pas de péché à expier, et ceci contrairement aux prétentions fallacieuses et tendancieuses du monde de la Synagogue et de la Torah. Cinquièmement : ‘la Chekhina apparut…’ ; « Nous nous sommes donné tant de mal afin que la Chekhina apparaisse et pour être certains que le péché du veau d’or était pardonné, et maintenant, voilà que rien ne se passe. ». Pour que les Fils d’Israël voient leur péché pardonné, il faudra qu’ils se donnent la mort mutuellement : « Puis Il accueillit votre repentir. En vérité, Il est [très accueillant] au repentir, miséricordieux. » (Coran II 54). Ici le vocable ‘Chekhina’ n’a pas sa place. Secundo : Pour voir que leur sacrifice est accepté, soit leur action acceptée ; il suffit simplement qu’un Feu céleste descende et vienne brûler leur offrande[18]. Nul besoin de la Chekhina, de sa présence, excepté pour faire la guerre sainte. Sixièmement : Moïse répondit : « Mon frère Aaron mérite que, grâce à lui, la Chekhina apparaisse. De la sorte, vous saurez que le Saint, béni soit-Il, a choisi Aaron pour devenir grand prêtre. » Aaron était plus qu’un grand-prêtre, il était un prophète[19]. Et ici se pose la question : Les Fils d’Israël croyaient-ils en lui ? comme un prophète du NOM ? En effet, quand vint le Prophète Mohammad (sur lui Prière et Paix !), à la communauté juive d’Arabie de lui dire notamment :

   « Ceux-là mêmes qui ont dit : « Vraiment Dieu, dans Son pacte, nous a enjoint de ne pas croire en un Messager tant qu'il ne nous a pas apporté une oblation que le feu consume[20]. »

    Une « oblation que le feu consume » apparaît très clairement ici. Et tout ceci à un rapport avec notre sujet.

  • Ce que les gens de la Synagogue et de la Torah nous cachent, cachaient, leur dissimulation.

    Certains Juifs, disent les commentateurs, s'excusent de leur mécréance en lui, sur un rite très ancien : ils veulent que soit établi pour eux et devant eux la loi du Sacrifice, de l’oblation par le Feu céleste. En clair, qu'il fasse comme d’autres prophètes du monde toranique. Toutefois, ils se gardent bien de mentionner la totalité de la phrase contenue dans la Thora et qui était :

   "(Ceci) jusqu'à ce que vienne le Messie et Mohammad. Sont-ils venus, alors à vous de croire en eux sans (leur demander) d’oblation"[21] .

   Conclusion : Comment dire après cela que les gens du monde toranique ne sont pas un mode de dissimulateurs ? Mais c’était penser sans compter sur la vigilance divine, laquelle veillait, et à leur Créateur de dévoiler leur cachotterie, leur dissimulation, leur stratège, au grand jour et au grand dam des rabbanim..
   Secundo : Aaron était grand prêtre de quoi ? De la présence de la Chekhina ? Dans ce cas, à elle de se trouver uniquement dans le « Coffret », dans une place précise la concernant. Qu’on en juge :
  
Le rendez-vous de la délégation de Moché (sur lui la Paix !) avec leur Seigneur, le Saint d'Israël,  un rendez-vous manqué pour les Fils d'Israël. Pour preuve :

Selon Yahya fils du père de Kathir, d'après Naouf Likalliyi l'Hymary : Quand Mochè choisi 70 hommes de son peuple, ceci pour le rendez-vous de son Seigneur. Dieu le Très-Haut dit à Mochè : En vérité, Je vais faire pour vous de la terre, un lieu des prosternations[22] et un lieu pur. Vous prierez là où sera l'heure de la Prière vous surprendra, excepté toutefois dans les lieux d'aisance ou une salle d'eau[23] ou un cimetière. Et Je mettrai la tranquillité (Chekhina[24]) dans vos coeurs[25], et ferai que vous lirez la Thora par coeur[26]. Un homme d'entre vous la lira. De même la femme, l'être libre, l'esclave, le petit et le grand. Mochè rapporta cela à son peuple. Ils dirent : Nous ne voulons pas prier sauf dans les Synagogues[27]. Et nous ne pouvons pas supporter de porter la tranquillité dans nos coeurs. Nous voulons qu'elle soit que comme elle était dans le “Coffret”[28]. Et nous ne pouvons pas apprendre par coeur la Thora, nous voulons la lire que visuellement[29].
   Dieu a dit :
   "Je la prescrirai donc pour ceux qui craignent... jusqu'à les gagnants
[30]."
   Il l'a faite pour cette communauté.
   Moché dit : Faites que je sois leur prophète !
   Il dit : leur prophète sera d'eux.
   Il dit : Seigneur ! fais-te que je sois d'eux !
   Il dit : Certes, tu ne les rencontrera pas.
   Moché dit : O Seigneur ! Je suis venu à Toi avec une délégation des Fils d'Israël. Et notre délégation a fait qu'elle soit destinée à autrui
[31] (que tous ces privilèges reviennent de droit à une autre délégation : la communauté du prophète Ahmad).
   Et Dieu descendit :
   "Et du peuple de Moché est une communauté qui guide avec le droit, et qui par lui exerce la justice." (Coran VII 159)
   Moché fut satisfait.
   Autre variante, et du même auteur :
   Et ainsi Moché (sur lui Prière et Paix !) a délégué les Fils d'Israël, et Dieu leur a dit :
   "Certes, J'ai fait pour vous la terre un Lieu d'adorations, et où que vous prierez, J'ai accepté votre prière. Excepté dans trois lieux. Celui qui aura prié en ces lieux, Je n'accepterai pas leurs prières : le cimetière, la salle d'eau et les lieux d'aisance.
   Ils dirent : Non, sauf dans les Synagogues.   
   Il dit : J'ai fait pour vous, si vous n'avez pas d'eau (pour faire vos ablutions), la terre pure.
   Ils dirent : Non, sauf avec de l'eau.
   Il dit : J'ai fait pour vous où que priera l'homme seul, J'accepterai sa prière.
   Ils dirent : Non, sauf en congrégation".
   Secundo : Le “Coffret” avait pour emploi de servir exclusivement pour la ‘guerre sainte’. Qu’on en juge :
   “il y a dedans une tranquillité
[32] de la part de votre Seigneur, et les reliques de ce que laissèrent la famille de Moïse et d’Aaron…” (Coran II 248).

   Contrairement aux commentateurs hébreux, la Chekhinah n’était pas parmi le peuple d’Israël, au milieu d'eux ; mais uniquement dans le “Coffret” qui lui était assignée, et à eux de le vouloir ainsi.

  • Rôle du Prophète Aaron (sur lui la Paix !). Rôle ambiguë dans le monde biblique.

   Dans ce récit de l’Histoire sainte des Fils d’Israël, il apparaît que son rôle reste à définir. Les gens de la Synagogue et de la Torah en ont fait un cohen (prêtre), les gens de l’Évangile, un sacrificateur. Pour l’Islam traditionnel, il est considéré comme le frère de Moïse, son soutien, son porte-parole, un prophète du NOM, un Officiant, celui qui peut entrer dans le Lieu des Sacrifier pour prier et supplier le Créateur d'accepter sacrifices et offrandes qu'un Feu céleste viendra consommer.
   Le nombre de faux prophètes et faux messagers va très vite apparaître chez les Fils d’Israël, aussi leur Seigneur va donc établir pour eux aussi une autre loi qui sera : qu’ils (les Prophètes) apportent tous une oblation qu’un feu céleste consumera ! Toutefois, cette loi divine ne concernera pas deux prophètes et messagers divins : le fils de Marie
[33] et le fils d’Abd Allah. Le premier, bien que prophète et messager envoyé aux Fils d’Israël, ce dernier n’est pas de son peuple au sens propre du mot. Le second : il est un descendant de la femme Délaissée : Agar. Bien que sémite, descendant d’Avraham (sur lui la Paix !), il n’est pas descendant d’Isaac fils d’Avraham. Fils d’Avraham, le premier a pour langue l’hébreu, le second l’arabe. Ils sont gens d’une même famille, d'un même sang paternel, mais de langues différentes.

  • Sacrificateur, sacrifice, prêtre sacrificateur.

    L’Histoire sainte des Fils d’Israël, nous apprend qu’ils reçurent la Torah le jour de la Fête du Sacrifice[34]. Mochè (sur lui la Paix !) descendra ce jour-là du mont Sinaï pour la présenter à son peuple.
   Ce jour-là, il est important de faire revivre le souvenir d’Avraham[35] (sur lui la Paix !) en égorgeant notamment des animaux domestiques comme le mouton, la vache, etc. Et celui qui fera revivre véritablement cette fête, la fête de son aïeul, n’est-ce pas le sceau de la Prophétie, le Prophète Ahmad (sur lui Prière et Paix !) ? Quant aux Fils d’Israël, en l’absence de Moïse, ils s’égareront et transformeront cette fête abrahamique en une fête païenne. (à suivre)

  Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !

[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Rite inconnu du monde biblique de nos jours. Selon Jacob ben Isaac : Fais propitiation pour toi et pour le peuple (Lév. 9:7). Tu dois d’abord absoudre tes péchés et ensuite ceux d’Israël ; toute personne doit en premier se juger elle-même avant de châtier les autres. Trois choses étaient offertes en sacrifices : (a) la graisse de l’offrande ; l’homme l’offrait pour se faire pardonner les péchés d’orgueil. Quand une personne a de l’embonpoint, elle est plus souvent amenée à se montrer hautaine ou à commettre des péchés d’orgueil. (b) Ensuite, on offrait les reins. En effet, en raison de leur influence, l’homme est incité au péché. (c) Enfin, la viande rouge, allusion au sang humain qui entraîne également les gens à fauter. (Op. cit.). 
   7 Et Moïse dit à Aaron: "Approche de l'autel, offre ton expiatoire et ton holocauste, obtiens propitiation pour toi et pour le peuple; puis, offre le sacrifice du peuple et obtiens-lui propitiation, comme l'a prescrit l'Éternel."
   Approche vers l’autel Car Aharon avait honte et il avait peur de s’avancer. Mochè lui a dit : « Pourquoi as-tu honte ? C’est pour cette dignité que tu as été choisi ! » (Torath kohanim).
   Ton expiatoire (‘hatath) Le veau, issu du gros bétail.
   Et ton holocauste (‘ola) Le bélier.
   L’offrande du peuple Le bouc de caprins, le veau et l’agneau. Partout où il est écrit : « veau » (‘éguèl), il s’agit d’un animal d’un an qu’il est question, et c’est d’ici qu’on l’apprend. (sefarim.com)
   L’hébreu : « veau » (‘éguèl) est semblable au mot arabe : (idjl - عِجْل). La lettre (djim - ج) devenant un g comme dans l’arabe dialectal égyptien.
[6] Bible : Tente d'assignation. La tente d'assignation était le sanctuaire transportable du peuple d'Israël lorsque celui-ci vivait dans le désert. Elle représentait le lieu privilégié de la présence de Dieu parmi son peuple et c'est là que Dieu donnait rendez-vous à Moïse. Traduit aussi par "tente de la rencontre" dans la Bible en français courant. (listabible.com/lexique)
[7] L’holocauste.
[8] Un Feu divin non un feu fait de mains d’hommes. Nuance ! A l’instar des pratiques de différentes sectes judaïques dont la secte des ‘samaritains’.
   Notons que dans la Bible, et pour les gens de la Synagogue : ce sont les fils d'Aaron (Haroun), frère de Mochè, le prophète (sur eux la Paix !) qui seront de corvée, qui mettront du feu sur l'autel, et arrangeront du bois sur le feu. (Lév. 1:7).
   Il est vrai que dans le texte biblique le naturel et le surnaturel se côtoient. Ce qui rend difficile pour le lecteur de faire la part des choses. 
[9] Soulignons aussi que cette loi concernant ces offrandes sera définitivement abolie par la venue du Messie d'Israël (sur lui Prière et Paix !). Mais restante obligatoire pour les gens de la Synagogue et de la Torah jusqu’au retour du Messie fils de Marie sur terre puisque ces derniers ne le reconnaissent pas, ni l’Évangile de leur Seigneur et Sa loi nouvelle.
[10] S’applique de tout temps, y compris de nos jours jusqu’à la fin des temps. La loi toranique (et non rabbinique) est strict en ce domaine. Idem pour le monde de l’Évangile.
[11] Loi restante obligatoire jusqu’au retour du fils de Marie sur terre. De nos jours, aucun butin de guerre n’est valable aux gens Hébreux de Palestine ou d’ailleurs. A eux de mettre en application la loi des Prophètes les concernant. N’ayant plus de prophètes comment feront-ils ? Les rabbanim n’ayant aucun droit de légiférer en cette matière.
[12] Rachi : Mochè vint, et Aharon… Pourquoi sont-ils entrés ? J’ai trouvé ceci dans le passage relatif à l’inauguration qui se trouve dans la barayetha insérée dans notre Midrach Torath kohanim : Pourquoi Mochè est-il entré avec Aharon ? Pour lui enseigner le service de l’encens. À moins qu’il ne soit entré pour une autre raison ? Je vais raisonner : La descente de l’autel et l’entrée dans la tente requièrent l’une et l’autre une bénédiction. De même que la descente faisait partie du service, de même l’entrée. Nous apprenons ainsi la raison de l’entrée de Mochè avec Aharon : c’était pour lui apprendre le rituel de l’encens. Autre explication : Lorsque Aharon vit que, toutes les offrandes ayant été présentées et tous les services exécutés, le chekhina ne s’était toujours pas déployée sur Israël, il en fut affligé et se dit : « Je sais que le Saint béni soit-Il est irrité contre moi et que c’est à cause de moi que la chekhina ne s’est pas épanchée sur Israël. » Il déclara alors à Mochè : « Mochè, mon frère ! Voilà ce que tu m’as fait ! Je suis entré dans la tente et je suis maintenant honteux. » Aussitôt Mochè y est entré avec lui, ils ont imploré la miséricorde divine, et la chekhina est descendue pour Israël.
Ils sortirent, ils bénirent le peuple Ils ont dit : « Que la grâce de Hachem, notre Éloqim, soit sur nous, et affermis sur nous l’œuvre de nos mains… » (Tehilim 90, 17), et : « Telle soit Sa volonté, que la chekhina repose sur l’œuvre de vos mains » (V. Rachi sous Chemoth 29, 43). Pendant tous les sept jours de l’inauguration, Mochè avait dressé le tabernacle, y avait officié et l’avait démonté quotidiennement, mais la chekhina n’y avait pas résidé. Israël était humilié et a dit à Mochè : « Mochè, notre maître ! Nous nous sommes donné tant de mal pour que la chekhina réside parmi nous et pour que nous sachions que la faute du veau d’or nous a été pardonnée ! Et pour en arriver là ! » Il leur a répondu : « “Ceci est la chose qu’a ordonnée Hachem, accomplissez-la, et la gloire de Hachem vous apparaîtra” (verset 6). Mon frère Aharon est plus digne et plus considéré que moi, car c’est grâce à ses offrandes et à son service que la chekhina résidera parmi vous et que vous saurez que l’Omniprésent vous a choisis. » (sefarim.com)
   Nous dirons : Si Moïse et son frère devaient faire quelque chose, au lieu dit des Sacrifices, des Offrandes ; c'est uniquement pour y prier et y supplier leur Seigneur pour que sacrifices et offrandes y soient acceptés. Le seront-ils ? Alors au Feu céleste de descendre pour les consumer. Tel était le rôle d'Aaron ! Et seuls les Prophètes reconnus comme tels par leur Seigneur pouvaient assurer ce rôle, ce service pour le peuple. Quant à la Chekhina, son rôle ici est d'être uniquement dans le "Coffret". Enfin, quant aux paroles de Rachi, elles ne tiennent sur rien, sinon qu'entretenir la confusion et le doute entre Chekhina et Feu céleste, le rôle exact qui sera attribué à Aaron. Rôle qui échappe totalement aux gens de la Synagogue.  
[13] Parole en l’air ! Inconvenable et inconcevable. Comment son propre frère peut-il l’accuser d’une faute qu’il n’a pas commise. Tout cela ne sont que paroles du monde des rabbanim, non de la Torah. Ne pas confondre !
[14] Normalement ce lieu n’est pas un lieu de prière mais de sacrifices, lieu pour invoquer seulement leur Seigneur pour qu’un Feu céleste y descende pour venir y brûler les offrandes, les sacrifices.
[15] Ps. 90:17.
[16] Ce qui signifie que la Chekhina ne pouvait apparaître qu’après la demande de pardon [prétendue] d’Aaron ! Ce qui est faux. Encore une fois voilà un homme prophète accusé injustement et sans scrupule par les gens de la Synagogue, et pour les rabbanim, par son propre frère ! Par la Grâce divine, leur Seigneur, dans le Coran, lave Ses deux prophètes : Mochè et Aharon des abominables accusations de certains récits bibliques.
[17] Comprendre : Un certain personnage du nom de Michée. Coran : Samiri, le Sâmiry, Samirie.
[18] D'après le fils de ‘Abbâs : « [Autrefois, chez les Juifs] lorsqu'un homme faisait une aumône [sous la forme d'une offrande] et que celle-ci était acceptée, un Feu descendait du ciel et la consumait. »
[19] Et le rôle du prophète, selon la loi biblique, c’est d’offrir les sacrifices du peuple et de la guerre sainte. Il est le seul à pouvoir pénétrer dans le Lieu des sacrifices. Le peuple ne pouvait assister à la scène qu’à l’extérieur. Et si le Feu céleste consumait l’offrande, preuve qu’elle était agréée de leur Seigneur. Quant à la Chekhina son lieu était d’être dans le “Coffret” (Bible : Arche d’Alliance). Nul besoin qu’elle se retrouve dans le Lieu des Sacrifices. Et enfin son rôle était, lors de la guerre sainte, de terroriser l’ennemi.
   Il apparaît qu’avec le temps les gens de la Synagogue ont perdu le sens et le rôle de la Chekhina. La confusion semble être de mise entre eux !
[20] Dis[-leur] : « Mais les Messagers avant moi sont venus avec les preuves, et avec ce que vous dites ! Pourquoi donc les avez-vous tués, si vous êtes véridiques ? »
    S'ils te traitent de menteur, les prophètes avant toi ont très certainement été traités de menteurs, qui étaient venus avec des preuves et le Psautier et la lumineuse Prescription.
   Toute âme goûtera la mort. Mais c'est seulement au jour de la Résurrection que vos salaires vous seront payés pleinement. Quiconque donc est écarté du Feu et introduit au Paradis, très certainement voilà le gagnant. Car la vie présente n'est qu'un objet de jouissance trompeuse. (Coran III 183 ; Voir : Bible. Thora: Gén: 15: 17; Lév. 9: 23-24; I Rois, XVIII, 38).
[21] Paroles absentes du Texte biblique. Pourquoi ?
[22] Soit : une mosquée : sens de celle-ci.
[23] La douche ou le bain public…
[24] Arabe : sakinah. La "Grande Paix".
[25] Privilège qui sera accordée à la Communauté mohammadienne seule.
[26] Les rabbanim le confirment : Selon Jacob ben Isaac : ECRIS POUR TOI CES PAROLES, CAR C’EST SELON LA TENEUR DE CES PAROLES QUE J’AI CONCLU UNE ALLIANCE AVEC TOI ET AVEC ISRAËL (Ex. 34:27). Nos sages déduisent de ce verset (Ter. 14a) ; le Saint, béni soit-Il, dit à Israël : « La Torah transcrite au mont du Sinaï ne doit pas être apprise par cœur ; il faut la consulter par écrit. Les lois apprises oralement par Moïse sur le mont Sinaï ne doivent pas être transcrites. Il faut les connaître et les transmettre de vive voix. » Le Behaye ajoute concernant le même verset : le Saint, béni soit-Il, n’a pas ordonné de mettre par écrit les lois qui commentent, expliquent le sens de la Torah et grâce auxquelles on peut parfaitement comprendre le Pentateuque. Dieu a voulu que les nations ne puissent pas bien saisir la torah qui, d’ailleurs, ne leur a pas été révélée au mont Sinaï. Seul le peuple d’Israël a reçu la Torah ; voilà pourquoi le peuple juif doit apprendre oralement ces règles qui permettent de mieux appréhender le contenu de la Torah. De la sorte, Israël sera meilleur que les nations (Tanh.Ki tissa 34, Git. 60b et Tos.Git. 60b, Ex.R. 47.1-4). Durant la captivité en Perse, les Juifs endurèrent de multiples souffrances et le peuple se retrouva dispersé. Il lui fut alors beaucoup plus difficile d’apprendre oralement la Guemara. Rabbi (Rabbi Juda Nassi, rédacteur de la Michna) a donc écrit les michnayot afin que le peuple d’Israël n’oublie pas la Torah alors qu’il subissait de grands tourments en exil. (Op. cit.).
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
   Nous dirons : A la lumière de ce que nous avons rapporté, nous constatons que les rabbanim font passé leur propre Seigneur pour un menteur, de même Mochè (sur lui la Paix !) ! N’est-ce pas le peuple d’Israël qui a refusé catégoriquement certains privilèges que voulait leur accorder son Seigneur ? Secundo : Comment dire après cela qu’il sera ‘meilleur que les (autres) nations’ ? Leur Seigneur n’a-t-il pas révélé à leur encontre qu’ils avaient entendu mais désobéi par la suite. Qu’on en juge :
   Et quand de vous Nous avons pris un pacte et brandi sur vous le Mont (Sinaï) : « Tenez ferme ce que Nous vous avons donné, et écoutez ! » Ils dirent : « Nous avons entendu et nous avons désobéi », tandis que, dans leurs cœurs, par leur mécréance on les abreuvait [de l’amour] du Veau. Dis[-leur] : « Comme est mauvais ce que vous ordonne votre foi, si vous êtres croyants ! » (Coran II 93).
   Le peuple d’Israël est donc un peuple infidèle aux pactes ou alliances divines, et cela dès sa sortie d’Égypte.
[27] A l’inverse du monde islamique, toute prière obligatoire doit se faire nécessairement dans un lieu agréé pour cela. Idem pour les gens de l’Évangile.
   En Europe, dans les années 60 et +, l’arrivée de travailleurs de terres islamiques a fait sensation lorsque les Croyants soumis, pratiquants, parmi eux ont demandé de pouvoir faire leurs prières obligatoires sur leurs lieux de travail. Les chefs d’entreprise du monde biblique découvrant ainsi une autre méthode de prier, de vivre au quotidien. Certains acceptèrent d’emblée, d’autres s’opposèrent prétextant qu’on ne saurait transformer un lieu de travail en lieu de culte ou pour d’autres raisons émanant du Laïcisme, leur religion.
   Notons qu’en terre des Gaules, ce problème demeure notamment pour le milieu estudiantin, colonies de vacances, hôpitaux, terrains de sport, etc. Et même des gens de confession islamique (d’origines d’Afrique du Nord) sont rétifs à l’idée qu’on puisse prier sur tout lieu de travail, et s’opposent parfois violemment à leurs coreligionnaires. Notamment lorsqu’ils assument des responsabilités au sein de la société biblique, de l’entreprise, etc. ; préconisant ainsi à leurs propres coreligionnaires, aux gens de leur pays d’origine, de suivre à la lettre la loi biblique qui est de prier uniquement dans les Lieux du Culte !
   Dans l’ancienne France, les hospices, hôpitaux, ont leurs Églises. La sécularisation a fait que les la.ï.cards ont jugé bon de mettre « Dieu » dehors ; de vider les cieux et la terre de Sa présence et de Son autorité, comme le disent si bien les gens du Dualisme (maçons, loges, sectes occultes, etc.). Ces derniers désespérant des gens des tombeaux et ne croyant pas à une rencontre réelle avec leur Seigneur au Jour des Comptes !
[28] Biblique : Arche de l’Alliance. Selon Jacob ben Isaac : MOÏSE RASSEMBLA TOUTE LA COMMUNAUTE DES FILS D’ISRAËL (Ex. 35:1). Cela se passait le lendemain de Youm Kippour. Moïse était redescendu du mont Sinaï la veille, c’est-à-dire le jeudi, en ramenant les Tables. Il était monté un lundi, à Roch hodesh Elul. C’est ainsi que l’on jeûne le lundi et le jeudi, puisque ce furent les jours durant lesquels on pardonna les péchés du peuple d’Israël. Le lendemain de Yom Kippour, Moïse rassembla toute la communauté et ordonna de construire le sanctuaire. Ibn Shuab écrit : Quand Moïse érigea le sanctuaire, il récita la prière : « Que la grâce de YHVH notre Dieu soit sur nous. » Il voulait que la Chekhina demeure dans le sanctuaire. Le Midrach dit : Rabbi Lévi explique que la Chekhina réside essentiellement sur terre, comme dit le verset : « Ils entendirent la voix de YHVH Elohim qui se promenait dans le jardin, au souffle du jour. Adam commit un péché en mangeant la pomme de l’arbre de la connaissance du bien et du mal. (…) Enfin, durant la vie de Moïse, Dieu revint sur terre dans le sanctuaire. C’est alors qu’Il demanda à Moïse d’achever ce lieu saint afin de pouvoir y résider. (Op. cit.)
   Rachi : Mochè fit assembler Le lendemain du jour de Yom Kippour, lorsqu’il est descendu de la montagne. Le verbe est employé à la forme du hif‘il : On n’assemble pas les gens à l’aide de ses mains, mais ils se sont assemblés sur son ordre. Aussi le Targoum Onqelos traduit-il par : weakhnich (« il fit assembler »). (sefarim.fr).
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
   Nous dirons : A la lumière de ce que nous avons rapporté, la ‘Chekhina’ résidera dans le “Coffret”, non la Divinité Elle-même. Laquelle n’a rien à voir avec le lieu, l’endroit… Secundo : Le “Coffret” venait du Paradis, il n’a pas été construit pas Moïse et les Fils d’Israël. Troisièmement : Quand Moïse redescendit avec les Tables, où a-t-il mis ces Tables ? N’oublions pas que le texte biblique ne le mentionne pas. De plus, c’est un sujet de verse et de controverse entre les gens de la Synagogue et de la Torah. Où furent mirent ces Tables de pierre ? Où furent-elles exposées ? L’homme biblique, bien qu’ayant une vénération toute particulière pour ces Tables, ne peut répondre. Quatrièmement : les rabbanim croient à un paradis terrestre non céleste. Et décrivent leur Seigneur comme un être créé, une créature, non comme une divinité au sens propre du mot. Ainsi, et selon eux, leur Seigneur se ‘promène’, se balade dans le paradis ! Parole exécrable !
[29] Confirmation dans la Torah.
[30] Soit : pour les suivants du prophète Ahmad (Coran VII 156-157).
[31] Soit : que tous ces privilèges reviennent de droit à une autre délégation : la communauté du prophète Ahmad.
[32] Sens du mot sakinah, chekhina. La lettre sîn en arabe devenant un chîn en hébreu.
[33] Ou le sceau des Prophètes d’Israël. En effet, bien que celui-ci fut envoyé aux Fils d’Israël, il ne fait pas partie de leur peuple. La Loi divine veut que tout fils d’Adam soit rattaché au père non à la mère (à l’inverse de la loi talmudique ou rabbinique pour les gens de la Synagogue et de la Torah). N’ayant pas de père divin (n’étant pas de filiation divine ou consubstantiel) ou de père humain (ou biologique) ; il ne fait partie d’aucun peuple. Moïse aura l’habitude de dire : ô mon peuple ! Et le fils de Marie : ô Fils d’Israël (ou de Jacob) !
   De ce fait, il est faux de dire ou de voir en le fils de Marie : un Yéhud (Judaïsé), un descendant de Juda fils de Jacob. Il ne professait pas comme religion le judaïsme ou le christianisme (de Paul) ; mais la Religion divine : la Soumission ! Celle-là que les gens de la Bible réfutent !
[34] Soit le 10 du mois lunaire arabe, le mois du Pèlerinage.
[35] Orthographié : Abraham, Ibrahim, etc.



Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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18/11/11.

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