Histoire sainte biblique

LES TABLES DE LA TORAH

Selon les Écritures.

Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Les Tables de la Torah. Le geste de Moïse selon le monde biblique, toranique.


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

  • Comment furent les Tables de la Torah après la redescente de Moïse (sur lui la Paix !) du mont Sinaï : intactes ou brisées ?

   La version toranique varie suivants les commentateurs hébreux. Pour les premiers (majoritaires), Moïse (sur lui la Paix !) est celui qui brisera les Tables de la Torah de lui-même, et ceci sous l’effet de la colère. Pour les seconds, les Tables de la Torah glissèrent de ses mains et se brisèrent. Deux versions différentes mais qui insistent sur le vocable « briser ». Une fois "brisées" que deviennent-elles, le commentateur hébreu reste sur ce sujet muet comme une carpe… ! A noter aussi que selon un Midrach, à Satan de ne pas rester inactif et d’entrer lui aussi dans l’arène. Qu’on en juge :

   Selon Jacob ben Isaac : (…) Le Midrach[5] écrit que ce même jour Satan fit régner les ténèbres sur la terre et fit apparaître une sorte de linceul dans le ciel, afin de faire croire que Moïse était mort[6]. Le dix-septième jour de tamouz, le peuple fit le Veau d’or à qui il alla offrir des sacrifices dès le matin de bonne heure. Six Heures s’écoulèrent et c’est alors que Moïse arriva du ciel comme il l’avait promis. Il brisa les Tables voyant qu’Israël adorait l’idole. Le jour suivant, il tua tous ceux qui avaient fait le Veau d’or et il le brûla[7]. »

   Le jour qui suit, et suivant le commentateur hébreu : « il tua tous ceux qui avaient fait le Veau d’or et il le brûla. » Pour retrouver des Tables nouvelles, Moïse (sur lui la Paix !) devra faire trois aller-retour, voir passer 120 jours.

   « Le dix-neuvième jour de tamouz, Moïse remonta sur le mont Sinaï et pria pour le peuple d’Israël, afin que le péché d’idolâtrie lui soit pardonné. Il resta à nouveau quarante jours là-haut ne cessant de prier. Le quarantième jour tombait à Roch Hodesh Elul. Ensuite, Moïse retourna une nouvelle fois, pour recevoir les deuxièmes Tables pendant une période de quarante jours jusqu’à Youm Kippour. Le Saint, béni soit-Il, pardonna alors le péché du Veau d’or et Moïse reçut les Tables. Après Yom Kippour, Israël fit des offrandes et donna de l’argent, de l’or, de la soie et des pierres précieuses pour le sanctuaire. Nous apprenons ainsi que l’histoire du Veau d’or se situa avant la construction du sanctuaire. (Op. cit.).

   Rachi reprend approximativement les mêmes arguments. Mais maintenant, selon le peuple : « Nous avons besoin maintenant de divinités « qui marchent devant nous ». Le peuple passe brusquement du Monothéisme à l’Associationnisme, oubliant d’où il vient et ses souffrances endurées en Afrique, en Égypte ! Et à lui de mentionner au passage le rôle de Satan dans l’égarement du peuple hébreu.

   RACHI (Ex. 32 1). : Que Mochè tardait (bochéch) à descendre Il s’agit, ainsi que le rend le Targoum Onqelos, d’un mot contenant une idée de « retard », comme dans : « Pourquoi son char tarde-t-il (bachach) à venir ? » (Choftim 5, 28), « Ils attendirent jusqu’à ce qu’il fût tard (boch) » (Choftim 3, 25). Lorsque Mochè était monté sur la montagne, il leur avait annoncé : « Je serai de retour après quarante jours, dans les six premières heures. » Mais ils croyaient, eux, que le jour de son ascension faisait partie du décompte. Or, il avait parlé, lui, de jours complets, à savoir quarante jours avec les nuits qui les précédaient. La nuit qui a précédé le jour où il est monté, à savoir le 7 siwan, n’en faisait pas partie, de sorte que le quarantième tombait le 17 tamouz. Le 16 est venu le Satan qui a jeté la confusion dans le monde. Il lui a donné l’apparence de ténèbres, d’obscurité, de brume et de désordre, de sorte qu’ils se sont dit : « Mochè est sûrement mort, pour que le monde soit ainsi déréglé ! » Il leur a alors annoncé : « Mochè est mort, puisque six heures se sont écoulées et qu’il n’est pas arrivé… » C’est ce que nous enseigne le traité Chabath (89a). Et il n’est pas possible de soutenir que leur erreur ne serait provenue que d’une confusion due à la présence de nuages, qui les aurait empêchés de faire la distinction entre le matin et l’après-midi. Mochè n’est redescendu, en effet, que le lendemain, comme il est écrit : « Ils se levèrent de bon matin à partir du lendemain, ils élevèrent des holocaustes… » (verset 6).
  
Qui marchent devant nous Ils visaient à de nombreuses divinités.
  
Car celui-ci, Mochè, l’homme Le Satan leur a montré une forme ressemblant à Mochè, que l’on portait en l’air dans le firmament céleste (Chabath 89a).
  
Qui nous a fait monter du pays d’Egypte Et qui nous montrait la route par laquelle nous devions « monter ». Nous avons besoin maintenant de divinités « qui marchent devant nous ».

  • Quand les lamentations du peuple de Moïse (sur lui la Paix !) se transforment en joie et en allégresse.

   Leur Créateur leur pardonna leur péché et leur faux pas. Une fête est même instituée nous dit-on : le Jour de l’Expiation ou le Yom Kippour. Mais au même moment un Décret divin tombe : Leur Créateur "imposa au peuple d’Israël l’étude de la Torah dans les tourments, les peines et la tristesse de l’exil, Israël devra errer de ville en ville, comme le font les repentants, et connaître la pauvreté, faute de nourriture suffisante. Le riche peut, lui aussi, être amené à mal étudier la Torah en raison d’une grande faiblesse due à l’excès d’étude. Ce n’est qu’à la venue du Messie qu’il retrouvera à nouveau la joie de l’étude dans ce monde-ci et dans le monde à venir."

   PUIS ILS SE LEVERENT POUR RIRE (Ex. 32:6). (…) Moïse resta trois fois quarante jours sur le mont Sinaï : les premiers quarante jours, il monta recevoir la Torah. Au même moment, le peuple d’Israël faisait le Veau d’or. Les quarante suivants, Moïse pria pour le pardon de ce péché. La communauté se trouvait alors dans la situation d’un Juif qui est mis au ban. Moïse déplaça sa tente , parce qu’il ne voulait plus demeurer parmi son peuple. Le Saint, béni soit-Il, dit alors : « Les pauvres ont suffisamment enduré l’anathème. Retourne planter ta tente parmi eux. » Les quarante derniers jours, Moïse se rendit sur le mont Sinaï pour recevoir les nouvelles Tables. Israël jeûna et se lamenta quarante jours. Le dernier jour, ils jeûnèrent, y compris la nuit, puis ils se rendirent au mont Sinaï à la rencontre de Moïse. Tous ensemble réunis, ils pleurèrent et exprimèrent leur regret. Le Saint, béni soit-Il, eut pitié d’eux, pardonna leur péché et ordonna que les lamentations se transforment en joie et en allégresse. Dès lors, le jour du Yom Kippour est consacré chaque année au pardon des péchés. Moïse rapporta les nouvelles Tables, puisqu’il avait brisé les premières quand Israël adora le Veau d’or. Moïse s’aperçut que les lettres s’étaient effacés. Israël ne méritait donc pas de recevoir la Torah. Moïse les lança alors par terre et elles se brisèrent, si bien qu’il resta sans voix. Au même moment, un décret divin imposa au peuple d’Israël l’étude de la Torah dans les tourments, les peines et la tristesse de l’exil, Israël devra errer de ville en ville, comme le font les repentants, et connaître la pauvreté, faute de nourriture suffisante. Le riche peut, lui aussi, être amené à mal étudier la Torah en raison d’une grande faiblesse due à l’excès d’étude. Ce n’est qu’à la venue du Messie qu’il retrouvera à nouveau la joie de l’étude dans ce monde-ci et dans le monde à venir.[8] (Op. cit.).

    « Au même moment, un décret divin imposa au peuple d’Israël… dans ce monde-ci et dans le monde à venir[9]. »
  
Le Décret imposé est tout autre, d’un autre ordre. Qu’on en juge :
  
« …une colère[10] (ghadab) de leur Seigneur les atteindrait ainsi qu'un avilissement (dhilla)... ». Un ordre terrible sera aussi donné à Moïse : tuez-vous ! Aussi leur dira-t-il : « O mon peuple ! Vraiment vous avez été injustes à l’égard de vos propres âmes, en prenant le "veau" [pour idole]. Revenez vers votre Créateur et tuez-vous ! Ce sera meilleur pour vous auprès de votre Créateur et Il reviendra alors vers vous. En vérité, Il est celui qui revient sans cesse, le Très-Miséricordieux ». (Coran II 54). 

  • Le geste monstrueux, abominable que le monde de la Synagogue et de la Torah font faire à leur Prophète Moïse (sur lui la Paix !).

Moïse constatant cette catastrophe ne pouvait que prier et demander le pardon pour son peuple qui s’est laissé entraîner dans cette aventure. Mais comment comprendre le geste de Moïse qui, voyant la populace danser autour du veau d’or, brise les tables de la loi, à propos desquelles la Torah nous dit que c’était l’œuvre même de l’Eternel ?
  
Cette action de Moïse témoigne de sa grandeur. D’après le Midrach, l’Eternel, l’a félicité d’avoir brisé les Tables de la loi. Par son geste, Moïse a montré l’amour sans limite qu’il éprouvait pour son peuple, en sacrifiant sa propre vie ? En effet, dans cette Sidra, Moïse dit à l’Eternel ; « si tu ne pardonnes pas à ton peuple efface moi de ton livre » (le livre de la vie)
  
Le texte de la Sidra évoquant la prière de Moïse emploie un mot inhabituel pour exprimer le terme « prier » En général, le mot hébreu qui signifie prier est Vayitpallèl Moïse (Moïse pria) Mais pour cette fois le texte emploie le mot Vay’hal Moché (Exode, 32, 11) Un maître du Talmud, Chémouèl de Néhardéa en Babylonie, enseigne que Vay’hal est synonyme de ‘Halal (cadavre). Moïse était prêt à sacrifier sa vie pour le peuple d’Israël.
  
Un autre Sage plus ancien, le Tana débé rabbi Eliézèr, avance une autre interprétation. Il dit : « Vay’hal signifie que Moïse pria au point d’être saisi par la maladie d’a’hilou qui désigne le moment où un feu le saisit jusqu’au os ! Enfin Rabbi Eléazar va même jusqu’à dire que Moïse saisit l’Eternel comme un homme saisit son prochain à son vêtement et lui dit : « Maître de l’Univers, je ne te laisse point avant que tu n’aies pardonné et absous » ( Bérakhot 32a ) (mandelmike.fr)

   Comment oser dire et tenir des propos aussi monstrueux : "Cette action de Moïse témoigne de sa grandeur. D’après le Midrach, l’Eternel, l’a félicité d’avoir brisé les Tables de la loi. Par son geste, Moïse a montré l’amour sans limite qu’il éprouvait pour son peuple, en sacrifiant sa propre vie ? En effet, dans cette Sidra, Moïse dit à l’Eternel ; « si tu ne pardonnes pas à ton peuple efface moi de ton livre » (le livre de la vie)" ?
  
Est-ce possible que le Créateur "l’ait félicité d’avoir brisé les Tables de la loi." ? Nullement. C'est un acte de mécréance ! Enfin : "Moïse a montré l’amour sans limite qu’il éprouvait pour son peuple, en sacrifiant sa propre vie ?" ? On fait de lui un nationaliste, croyance n'ayant aucun rapport avec la Prophétie et l'enseignement des Prophètes.
   Trois mots sont inacceptables pour l'exégète coranique : grandeur - félicité - amour - Si Moïse avait réellement fait ce geste, un déshonneur serait tombé sur lui à tout jamais ! "félicité" - Comment le Créateur peut "féliciter" un de Ses prophètes qui braverait Son interdit et aurait aucun respect pour/envers Son Livre : La Torah ? "amour" - Amour mal placé. Le vrai "amour" doit-être uniquement pour son Créateur en de tels moments. Un peuple qui donne au Créateur un Associé sous une apparence animale, peut-on l'aimer ? Nullement. C'est aller contre l'Ordre divin et s'attirer la Colère divine ! Enfin, c'est facile d'accuser les autres d'être coupables de ses propres fautes.
   "
Enfin Rabbi Eléazar va même jusqu’à dire que Moïse saisit l’Eternel comme un homme saisit son prochain à son vêtement". Acte inimaginable et inadmissible de la part d'un prophète qui réduirait son Créateur à être un être mortel comme lui-même ! Preuve que l'Anthropomorphisme est fortement ancré dans le coeur de certaines gens de la Synagogue et de la Torah. Que Dieu nous en préserve !

  
En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !  

   « Moïse les lança alors par terre et elles se brisèrent, si bien qu’il resta sans voix. » Telle est donc la parole monstrueuse des commentateurs hébreux, du scribe falsificateur et dissimulateur. En aucun cas, un Messager divin ne peut agir ainsi envers un Livre divin comme la Torah. Les gens de la Synagogue et de la Torah font faire à leur prophète un acte de mécréance qui aurait été pour Moïse (sur lui la Paix !) sa propre perdition dans ce monde et dans l’Autre ! Du même coup son nom aurait été effacé de la liste des Prophètes (sur eux la Paix !). Et avant même que la Colère divine s’abatte sur le peuple, elle se serait abattue sur Moïse (sur lui la Paix !) en tout premier. Par ce geste, il aurait signé son propre arrêt de Mort, et le peuple aurait été témoin de cela avant de mourir lui-même.
  
En vérité, pareille parole est nulle et non avenue pour le monde l’Islam traditionnel. Elle fait partie des grands mensonges et calomnies du monde de la Synagogue et de la Torah envers leurs Prophètes (sur eux la Paix !). Et dans leur égarement, à eux de prendre leur Texte sacré à témoin ! Refusant de croire que leurs ancêtres ont falsifié leurs propres Écritures actuellement en leurs mains, gens dans l’erreur ; les seuls et uniques responsables de cette désinformation, manipulation frauduleuse n’était-ce pas leurs propres ancêtres qu’ils refusent de condamner ? En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !

  • La fuite de Moïse à la vue du ‘Veau d’or’.

   Pour le commentateur hébreu cela arriva à leur prophète : "Dès que Moïse vit le Veau d’or, il s’enfuit avec les tablettes", et de plus une course poursuite va s’engager ! Qu’on en juge :

   AU BOUT DE QUARANTE JOURS (Deut. 9 :11). Le jour où Israël reçut les Tables fut le même que celui où il adora le Veau d’or. Moïse vit que le peuple faisait le Veau d’or et, aussitôt, il brisa les Tables en se disant : « Mieux vaut les détruire car, de la sorte, le Saint, béni soit-Il, ne punira pas aussi durement Israël pour avoir adoré cette idole, puisqu’il n’aura pas encore reçu les Tables et la Torah. » La gravité du péché du Veau d’or sera ainsi atténuée. Dès que Moïse vit le Veau d’or, il s’enfuit avec les tablettes ; les anciens d’Israël le poursuivirent et voulurent les lui arracher des mains. Mais Moïse était plus fort qu’eux et il réussit à les conserver. En les regardant Moïse s’aperçut que l’écriture s’était effacée pour s’envoler au ciel. Les tables devinrent très pesantes car l’écriture avait disparu ; plus personne ne pouvait les porter. Moïse les laissa tomber et elles se brisèrent. Le Saint, béni soit-Il, indiqua à Moïse qu’il fallait tailler deux autres Tables avec deux pierres précieuses situées sous le trône divin. Dieu demanda à Moïse de les tailler et de graver ensuite dessus les dix paroles. (Op. cit.)
  
En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !

   Nous dirons : « Dès que Moïse vit le Veau d’or, il s’enfuit avec les tablettes… »
  
Un vrai rodéo que les gens de la Synagogue et de la Torah font vivre à leurs prophètes ! Une vraie partie de cache cache ! Paroles d’une extrême gravité, un manque complet de respect et de retenue envers leurs propres Prophètes. Mais telle est leur attitude envers eux depuis la nuit des temps !
  
« Mais Moïse était plus fort qu’eux et il réussit à les conserver. En les regardant Moïse s’aperçut que l’écriture s’était effacée pour s’envoler au ciel. Les tables devinrent très pesantes car l’écriture avait disparu ; plus personne ne pouvait les porter. Moïse les laissa tomber et elles se brisèrent. »
  
Dans cette version des faits, on notera que le commentateur souligne : "En les regardant Moïse s’aperçut que l’écriture s’était effacée pour s’envoler au ciel." Et "plus personne ne pouvait les porter. " Et en final : " Moïse les laissa tomber et elles se brisèrent." Donc, ce n’est pas lui qui les brisa dans cette variante : ‘et elles se brisèrent’,  d’elles-mêmes ! Différence qu’il est important de noter au passage !
  
Secundo : Quant à leur lourdeur. Cette réfutation prophétique :

وعن النبي صلى الله عليه وسلم أنه قال: " يرحم الله أخي موسى ليس الخبر كالمعاينة لقد أخبره الله تعالى بفتنة قومه فعرف أن ما أخبره به حق وأنه على ذلك متمسك بما في يده

   D’après le Prophète (صلى الله عليه وسلم) qui a dit : Que Dieu fasse miséricorde à mon frère Moïse, en fait d’information, rien de tel que de voir de ses propres yeux. Dieu le Très-Haut l’informa de la séduction de son peuple. Il sut de ce qu’on l’avertissait était une vérité, pourtant, et avec cela, il tint fermement ce qui se trouvait en sa main[11].
  
Ce qui apporte là un formel démenti aux propos tenus par les gens de la Synagogue et de la Torah. De plus : "Et quand la colère se fut détournée de Moïse, il reprit les Tables…" (Coran VII 154), lesquelles ne pouvaient être comme voudrait nous le faire croire et comprendre le scribe dissimulateur… les gens de la Synagogue et de la Torah.

  • Une interprétation bien différente des évènements selon l’exégète évangélique.

   Certaines gens du monde biblique, dont gens de l’Évangile, et après une étude approfondie ; ne partage pas cet avis sur ces évènements passés. Le texte biblique est contesté au passage. Qu’on en juge (Deut. 9. 8 à 21) :

Le veau d'or (Exode 31.18-34.28). Ce récit présente plusieurs différences avec la narration parallèle de l'Exode :

   1.      Il ajoute (verset 9) au récit de l'Exode (31.18) le jeûne de Moïse pendant son premier séjour sur la montagne.
  
2.      Il omet la première prière d'intercession que Moïse adressa à Dieu avant de descendre de la montagne (Exode 32.11-14).
  
3.      Il ne parle pas des reproches que Moïse fit à Aaron (verset 21), mais il rapporte l'intercession spéciale que Moïse adressa en sa faveur (verset 20).

Ces différences se comprennent aisément dans la bouche de celui qui, ayant joué le principal rôle dans cette scène, peut en compléter le récit par certains détails nouveaux, comme aussi omettre certains faits connus de ses auditeurs ; cela se comprendrait plus difficilement de la part d'un narrateur écrivant plusieurs siècles plus tard. Il est clair, d'ailleurs, que le but de Moïse n'était pas de répéter l'histoire trait pour trait, mais de rappeler au peuple son péché.

   Autre :

   Indignation et intercession de Moïse.

Quarante jours et quarante nuits. Beaucoup d'interprètes identifient ces quarante jours et ces quarante nuits avec ceux que Moïse passa de nouveau sur la montagne après le péché du veau d'or, pour recevoir les nouvelles tables de la loi, qui étaient le gage du rétablissement de l'alliance rompue (10.1 et suivants). Nous ne pouvons admettre cette identification, car il n'est point dit que Moïse passa ces six semaines sur la montagne, et ce n'est qu'en 10.1 qu'il lui est positivement ordonné de monter sur Sinaï pour recevoir les nouvelles tables. Lorsqu'on étudie avec soin le récit de l'Exode (32.15 à 34.2), on reconnaît qu'entre le premier et le second séjour de Moïse sur Sinaï, il s'est écoulé un temps considérable durant lequel eurent lieu les événements suivants :

   1.      La destruction du veau d'or (32.20)
   2.      La répréhension d'Aaron (verset 21 et suivants)
  
3.      Le massacre de trois mille Israélites par les fils de Lévi (versets 26 et suivants)
  
4.      Une intercession de Moïse par laquelle il obtint de Dieu qu'il continuerait à conduire le peuple en Canaan, toutefois seulement par le moyen d'un ange ordinaire (32.30 à 33.3)
  
5.      Le désespoir et le repentir du peuple en entendant que Dieu lui-même cesserait de marcher à leur tête (33.4 et suivants)
  
6.      Le transport de la Tente, qui servait alors de sanctuaire, en dehors du camp, l'alliance étant rompue (33.7 et suivants)
  
7.      Une nouvelle intercession de Moïse par laquelle il obtint de Dieu de marcher de nouveau lui-même au milieu du peuple (33.12-17).

C'est, pensons-nous, durant les quarante jours dont il est parlé ici dans le Deutéronome qu'eurent lieu tous ces faits. Moïse passa la plus grande partie de ce temps de deuil et d'humiliation dans le sanctuaire qu'il avait fait dresser hors du camp, et c'est à ses allées et venues que se rapporte le morceau Exode 33.7-41, qui a été si maltraité par la critique.

22 à 24

Moïse, à l'occasion de ce grand péché d'Israël au désert, lui rappelle en passant les autres actes de rébellion dont il s'est rendu coupable, pour lui montrer le mauvais esprit dont il n'a cessé d'être animé : l'adoration du veau d'or n'a pas été un accident dans la vie du peuple ; l'esprit de rébellion était profondément enraciné en lui. Les faits rappelés ne sont pas placés dans leur ordre chronologique. Moïse va ici du moins grave au plus grave :

    ·         à Thabeéra (Nombres 11.1-3), murmures à cause de la fatigue
  
·         à Mara (Exode 15.23 et suivants), révolte à l'occasion du manque d'eau
  
·         à Kibroth-Hatthaava (Nombres 11.4 et suivants), désir de manger de la viande
  
·         à Kadès, explosion la plus grave d'incrédulité, poussée jusqu'à la désobéissance positive (chapitres 13 et 14) (levangile.com)

    Conclusion.

   On peut constater plusieurs choses des gens de la Synagogue et de la Torah. Premièrement : Le manque de respect envers leur Créateur, aussi L’accusent-ils de tous les maux, mentent sur Lui, Lui font dire n’importe quoi ? Et à eux de faire tomber leurs communautés et eux-mêmes dans la Mécréance, l’Athéisme, l’Associationnisme[12], l’Anthropomorphisme, le matérialisme[13], le Panthéisme[14], la Corporéité divine[15], l’Existentialisme[16]… Secundo : Au fil des siècles sont devenus des trafiquants de leurs propres Écritures dont la Torah en particulier. Ils refusent de reconnaître que leurs ancêtres ont falsifié le Texte sacré. L’ont soumis à la censure. Se réfèrent à un Livre qui a perdu toute référence et crédibilité au fil des siècles. Troisièmement : Leurs attaques et leurs mensonges envers leurs prophètes sont irrecevables. Pour se défendre, ils n’ont pas hésités un seul instant à les salir, à les avilir, à leur faire un procès d’intention, à les faire menteurs, à les rendre responsables de tous leurs maux ! Voir à les tuer le cas échéant, et à leurs successeurs de refuser de condamner les auteurs de tels actes, de tels crimes ! Quatrièmement : Les gens de la Synagogue se sont attribués des pouvoirs[17], au fil des siècles, bien au-dessus de leurs propres Prophètes ! Ils interdisent à ces derniers de changer un iota de la Loi toranique, mais à eux tout est permis ! Cette Torah qui au départ voyait leurs ancêtres refuser de la prendre absolument ; ils refusent, ont refusé maintenant de prendre et de reconnaître cette NOUVELLE-TORAH qu’est le sceau des Écritures : le Coran ! Ceci par pure jalousie ! Cinquièmement : Ils divinisent leur peuple au détriment de toute vérité. Accusant les autres peuples ne suivant pas leurs Livres sacrés d’être la source de tous leurs malheurs, de tous leurs déboires, de tous leurs faux pas ! Accusant en tout premier lieu leurs propres Prophètes d’être la source première de tous leurs malheurs, leurs maux ! Sixièmement : A les entendre, et avant la fin des temps, leur Créateur se chargera, se vengera de tout peuple qui, au cours de leur histoire sainte, aura fait du mal à leur ‘peuple’ : Et dans l’Au-delà le Feu infernal pour l’Éternité de l’Éternité ! En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent ! Septièmement : Ils refusent absolument de reconnaître que le sceau de la Prophétie, le Prophète Ahmad-Mohammad (sur lui Prière et Paix !) était bel et bien mentionné, noir sur blanc, dans la Torah, le Psautier et l’Évangile ! Ceci par pure jalousie ! Refusant de reconnaître que cette faute, ce péché grave de falsification des Écritures incombe pleinement à leurs ancêtres, lesquels ne voulant pour leurs progénitures que l’Égarement à la Guidée, le Feu infernal aux Béatitudes paradisiaques... Empêchant par la même occasion que tout fils d’Adam accède à la Vérité, à la foi au sceau de la Prophétie et de le suivre !

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Ex.R. 41.7, Tanh.(B) II. 112-113, Tanh.Ki tissa 9, Chab. 89a.
[6] la Bible semble rapporter un même texte, et concernant cette fois le fils de Marie et sa [prétendue] mort. Il semble qu’à cette époque lointaine, les Fils d’Israël et les Judaïsés ont cru réellement avoir tué le Messie par strangulation (version rabbinique), ou par crucifixion (version évangélique) (Coran IV 157). Lucifer (que Dieu le maudisse !) étant passé par là ! Une similitude existe donc entre l’histoire de ces deux prophètes, qu’on le veuille où non. 
   Remarques. On a dit : Le Livre de Mormon nous informe de ce qui s'est passé dans le Nouveau Monde pendant et après la crucifixion du Christ. « Et quand les tonnerres, les éclaires, la tempête et les tremblements de terre eurent cessé - car voici, ils durèrent pendant environ 3 heures... - et alors, voici, il y eut des ténèbres sur la surface du pays. » (3 Néphi 8:19). « Et les 3 jours se passèrent ainsi. Ce fut le matin et les ténèbres se dissipèrent de la surface du pays... » (3 Néphi 10:9). Ainsi, d'après le Livre de Mormon, le Christ serait mort un matin (la fin des 3 heures d'agonie sur la croix, suivis de 3 fois 24 heures de ténèbres qui finissent sur une journée qui se lève). Et que dit la Bible à ce propos ? « Il était déjà la 6ème heure environ, et il y eut des ténèbres sur toute la terre, jusqu'à la 9ème heure. Le soleil s'obscurcit et le voile du temple se déchira par le milieu. Jésus s'écria d'une voix forte : Père je remets mon esprit entre tes mains. Et, en disant ces paroles, il expira. » (Luc 23:44-46) Donc d'après la Bible, le Christ aurait été crucifié à la 6ème heure et serait mort à la 9ème. Or la journée juive ne débute qu'au lever du soleil (6h00). De ce fait, la 6ème heure équivaut à 12h00 pour nous, et la 9ème heure à 15h00, c'est-à-dire pas le matin, mais plutôt l'après midi. Alors y a-t-il contradiction entre le Livre de Mormon et la Bible ?...
  
Non. L'Amérique Centrale se trouve exactement à 112° à l'ouest de Jérusalem, ce qui équivaut à un décalage horaire de - 7h30. Donc, lorsqu'il est 12h00 à Jérusalem (début de la crucifixion), il est 4h30 en Amérique Centrale et lorsqu'il est 15h00 à Jérusalem (fin de la crucifixion), il est 7h30 en Amérique Centrale, où, en d'autres terme, il est bel et bien le matin. Ainsi, ce qui, à nouveau, à première vue, semblerait être une erreur dans le Livre de Mormon se révèle, après quelques recherches plus approfondies, être une preuve supplémentaire de son authenticité et de sa véracité. (idumea.org)
[7] 20 Puis il prit le veau qu'ils avaient fait, le brûla et le broya de manière à le réduire en poudre, la répandit sur l'eau et fit boire les fils d'Israël. Ex. 32 20.
  
Verset 20
Le brûla et le broya. Le terme de brûler se rapporte à la forme en bois que recouvrait l'or, celui de broyer doit se rapporter à l'or lui-même. Quoique l'or ne soit pas friable et cassant, il peut le devenir lorsqu'on le fond en y joignant un mélange de plomb, d'arsenic, d'antimoine ou d'étain. Autrement il faudrait dire que Moïse l'a réduit en poussière à force de le piler ou de le râper, ce qui est moins probable.
La répandit sur l'eau. Le Deutéronome (9.24) dit qu'il versa la poudre dans un torrent qui descendait de la montagne et dont il fit boire l'eau au peuple. Il voulait sans doute, en leur faisant avaler ce qu'ils avaient adoré. leur montrer l'absurdité de l'idolâtrie à laquelle ils s'étaient livrés et la dégradation qu'ils s'étaient eux-mêmes infligée par un pareil acte. (levangile.com)
  
Comparer : Coran XX 97.
[8] Et Rachi d’ajouter : Une fête pour Hachem Dans son propre cœur, c’était pour le ciel. Il était sûr que Mochè allait revenir et qu’ils adoreraient Hachem.
Ils se levèrent de bon matin Le Satan a excité leur zèle afin qu’ils pèchent.
Pour s’amuser (letsa‘héq) Le mot letsa‘héq (« pour s’amuser ») contient une connotation de débauche sexuelle [8] , comme il est écrit : « pour se rire (letsa‘héq) de moi » (Beréchith 39, 17), et aussi une connotation de meurtre [8] , comme il est écrit : « Que les jeunes gens se lèvent et qu’ils s’amusent (wissa‘haqou) devant nous ! » (II Chemouel 2, 14). Ici aussi, ‘Hour ayant été assassiné.
  
Parmi ces différentes définitions : 1) pour s’amuser = débauche sexuelle, 2) meurtre, ce vocable ‘meurtre’ est à étudier. Ici, n’est-ce pas le Monothéisme qu’on assassine ? Qu’ont assassiné les Fils d’Israël ?
  
En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[9] Deux mots hébreux ha-olam aça (ce monde-ci), et ha-olam aba (le monde à venir). Pure illusion ! Le ‘Messie attendu’ du monde de la Synagogue et de la Torah ne leur apportera rien sinon que leur propre perdition dans ce monde et dans l’Autre ! D’autant que les Écritures divines, pour les gens de la Torah, ne se limitent pas à la Torah ; il leur faut nécessairement y ajouter le Psautier et l’Évangile. Et quant cet individu viendra, il faudra lui ajouter le sceau des Écritures : Le Coran ! De ce fait, quelle sera sa réaction face à tous ces Livres divins ? Par sa venue, le Coran a aboli la Bible. N’en déplaise aux ergoteurs, opposants et adversaires de la Religion divine : la Soumission ! Et par sa venue, le ‘Messie attendu’ verra sa perdition par la main du fils de Marie (sur lui la Paix !) lui-même. Il n’est pas au bout de ses peines !
[10] La colère (ghadab) et l'avilissement (dhilla) allait frapper les Fils d'Israël qui adorèrent le "veau", et cela consista en ce qu'ils durent s'entretuer suivant l'ordre que Moïse, sur injonction divine, leur donna dans les paroles que Dieu nous fait connaître : « O mon peuple! Vraiment vous avez été injustes envers vos propres âmes en prenant le "veau" [pour idole]. Revenez vers votre Seigneur et tuez-vous !... » (Cor. 2,54).
  
Dieu veut dire ensuite : de même que ces gens, qui prirent le "veau" pour dieu et furent impies envers leur Seigneur en rejetant leur religion après avoir eu la foi, Nous les avons sanctionnés en faisant tomber Notre colère sur eux et en les avilissant dans la vie immédiate, « de même sanctionnerons-Nous les forgeurs de mensonges » : tous ceux qui inventent sur Dieu des menteries, reconnaissent la divinité à autre que Lui et adorent quelque idole après avoir eu la foi en Ses prophètes et en Ses envoyés. (... ) 
[11] D’autant que le Texte coranique est formel pour la suite des évènements : "Et quand la colère se fut détournée de Moïse, il reprit les Tables…" Ce qui signifie qu’elles ne furent pas brisées en mille morceaux. Ce sont des Tables de pierres solides non d’ardoises. Lesquelles se retrouveront dans le ‘Coffre’ (l’Arche) par la suite.
[12] L’Associationnisme de la Proximité que voulait suivre leurs ancêtres à travers l’adoration du ‘veau d’or’. Puis l’Associationnisme de la Distinction (Trithéisme ou Trinité : père, fils et saint-esprist), reprit par le monde de l’Évangile sur invitation de Paul le pharisien, agent de la Synagogue de l’époque, selon les chercheurs et historiens.
[13] Pour cette croyance fausse (qui a sur la conscience des millions d’innocents morts dans le monde et en Europe de l’Est et centrale) ; voir des penseurs et idéologues comme : Karl Marx. De lui ce slogan luciférien : "Les prolétaires n'ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !". (Karl Marx / 1818–1883 / Manifeste du parti communiste) Et à Satan d’en dire autant : Coran LIX 16.
[14] Pour cette notion et croyance voir : Bento de Espinosa ou Benedictus de Spinoza, Issu d'une famille juive marrane portugaise ayant fui l'Inquisition, Spinoza fut un héritier critique du cartésianisme. (fr.wikipedia.org)
[15] Contraire : l’incorporéité divine. On a dit : Si Dieu a un corps pour les rabbins, quelle est la nature de ce corps ? Si le Dieu du judaïsme antique est corporel, quelle relation entretient-il avec la notion païenne ou chrétienne de la divinité, qui comporte aussi une facette corporelle ? (…)
   Sur la question du corps de Dieu, le christianisme a une position a priori paradoxale. Il soutient l’idée de l’incarnation de Dieu dans le corps d’un être humain. En même temps, dans la littérature des Pères, Dieu est conçu comme un être invisible et fondamentalement immatériel. Ce paradoxe trouve cependant son explication sur un plan philosophique mais aussi scripturaire. Concernant le premier aspect, les Pères sont imprégnés par la philosophie grecque. Or l’aristotélisme comme le platonisme s’entendent sur l’existence d’une divinité fondamentalement immatérielle. Sur le plan scripturaire, le verset de Jn 1, 18 est particulièrement parlant : « Dieu, nul ne l’a jamais vu ; un Dieu, fils unique, qui est dans le sein du Père, celui-là l’a fait connaître. » C’est parce que Dieu, le Père, est inconnaissable et ne peut être vu que le Fils a été envoyé. Le Dieu fils, qui est corporel, permet d’accéder à la connaissance du Dieu Père qui ne l’est pas.
  
Le judaïsme, pour sa part, a la réputati... (rhr.revues.org)
[16] Voir Sartre. On a dit : L'existentialisme de Sartre est athée, c'est-à-dire que, pour lui, Dieu n'existe pas, ou en tout cas «s'il existait cela ne changerait rien». L'homme est seul source de valeur et de moralité. Il est condamné à inventer sa propre morale et libre de la définir. Le critère de la morale ne se trouve pas au niveau des «maximes» mais des «actes». La «mauvaise foi», sur un plan pratique, consiste à dire : «c'est l'intention qui compte».
[17] On a dit : Le talmud de Babylone dans Baba Batra dit que le sage est plus fort que le prophète, il apporte à ce sujet un verset des psaumes où le prophète dit “et nous apportons un cœur de sagesse”. Or le mot “apportons” peut être compris comme “prophète” (en hébreux “Navi” veut dire prophète, et cela veut dire “apportons” aussi, c’est le même mot avec la même orthographe). Le talmud en déduit que le prophète peut au maximum être comparé au cœur d’un sage, donc le sage est supérieur au prophète.
   Ensuite le talmud apporte une preuve supplémentaire pour prouver que le sage est supérieur au prophète. Le talmud dit qu’il arrive qu’un rabbin dise quelque chose en s’appuyant sur un raisonnement logique, et que l’on découvre plus tard que cette enseignement était une loi donné de D à Moise au Sinaï. Du fait que par la logique on puisse arriver à la même conclusion que Moise, ceci prouve que le sage est supérieur au prophète.
  
On pourrait critiquer cette dernière preuve du talmud, car il est évident que la majorité des lois donné à Moise au Sinaï ne peuvent pas s’expliquer par la logique. Il en résulte que le sage ne peut comprendre la prophétie que de manière accidentelle. Le fait même de mesurer la sagesse aux rares cas où elle peut atteindre les conclusions de la prophétie, semble être un aveu de la part du talmud que le prophète est supérieur au sage, et que le niveau maximum auquel le sage peut arriver, c’est un niveau partiel de prophétie. Le talmud semble donc se contredire ici. Je pense pouvoir résoudre cette contradiction plus tard. (chiouraviges)
  
En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui attribuent !



Le geste abominable que font vivre et revivre les gens de la Bible.

Moïse brisant les Tables de la Loi (Rembrandt).


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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21/11/11.

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