Histoire sainte biblique

PROPHÈTES, PROPHÉTIE. 

Selon les Ecritures.

Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Hâman, ministre de Pharaon,
   et son fabricant de briques...


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4]

   Le texte coranique. Déroulement réel des évènements.

   Le texte coranique n’a rien de comparable avec ce que les gens la Synagogue et de la Torah, gens de l’Evangile, font dire au texte toranique et présente. Ce qui vient d’être dit ci-contre se passe en réalité, et dans un premier temps, dans la Vallée sainte[5]. Puis, à la cour de Pharaon.

   Dans la Vallée sainte (Coran XX 12), Moïse se fait interpeller par son Seigneur[6]. Il se fait connaître à lui[7] (Coran XX 11-16), et va lui commander d’aller, lui et son frère, auprès d’un peuple prévaricateur[8] (Coran XXVI), auprès de Pharaon qui s’est rebellé[9] (Coran XX 24). Pour confirmer sa mission, Il lui fit connaître Ses deux signes évidents (Coran VII 105-108 ; XX 17-23). Devant cette lourde tâche, au prophète Moïse de faire une longue prière (Coran XX 25-35). Parmi ses demandes à son Seigneur, il Lui demandera de dénouer sa langue[10] et de lui assigner un supporter, un ministre[11] de sa famille en la personne d’Aaron[12], son frère (Coran XX 27, 29-30). A l’inverse du texte toranique[13], Moïse ne se défile pas, il assume. Il est prêt d’assumer cette haute et lourde tâche. De même, son frère Aaron[14] (sur lui la Paix !).

   Hâman, le ministre de tous les malheurs.

   Hâman[15] est un homme inconnu du monde biblique, la Torah actuelle ne mentionne pas ce nom de l’Histoire sainte des Fils d’Israël. Pour se décharger de toute responsabilité, les gens de la Synagogue et de la Torah, gens de l’Evangile, parlent volontiers ''d’erreur historique du Coran'' ! Selon eux, leur Créateur aurait fait là une erreur grossière !

   En vérité, nous nous croyons au sceau des Ecritures : le Coran, et nous mécroyons en la parole du monde biblique. Pour nous, l’Histoire sainte des Fils d’Israël contée dans la Torah est loin de toute vérité, de toute lacune, imperfection. D’ailleurs, les gens de la Bible le reconnaissent eux-mêmes. La Bible originelle n’est plus, elle n’est pas la Bible des prophètes mais uniquement la Bible des gens de la Synagogue et de la Torah, gens de l’Evangile. Et elle le restera comme telle jusqu’au retour du Messie fils de Marie (sur lui lui la Paix !). Vient-il ? Alors à lui de confondre, en son temps, les gens de la Bible (toranique & évangélique).

Aujourd'hui, l'immense majorité des "savants" de toutes confessions, - aussi bien que dans le monde juif - s'accordent sur ceci : la plupart des livres bibliques ne sont pas l'œuvre "personnelle" de personnages connus, mais plutôt le résultat final d'un long et obscur travail de réflexion et de réécriture... comme la lente germination d'une plante...
Jacques Vermeylen

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu’Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] D’ailleurs à l’exégète biblique d’écrire, et concernant le chapitre 6 de la Genèse : A l'exception du verset 1 de ce chapitre, tout ce qui suit jusqu'à 7.13 appartient au document élohiste. On retrouve ici plusieurs des traits racontés dans les trois chapitres précédents : la vocation de Moïse, la révélation nouvelle par laquelle Dieu se fait dès maintenant connaître à Israël en sa qualité de Jéhova, les efforts faits par Moïse pour échapper à la mission que Dieu veut lui confier, la promesse de l'assistance de son frère Aaron.
 On pourrait donc penser que nous avons ici le récit élohiste des mêmes faits qui ont été racontés auparavant par le jéhoviste, mais avec cette différence que celui-ci place ces faits au mont Horeb, tandis que l'élohiste les place en Egypte. Mais il est évident que le rédacteur du livre de l'Exode n'a pas envisagé la chose de cette manière. Il a estimé que la scène qu'il va raconter, 6.2 et suivants, bien loin de faire double emploi avec celle des chapitres 3 et 4, s'était réellement passée plus tard et à la suite des premières tentatives plus qu'infructueuses de Moïse auprès du peuple et de Pharaon. Comparez, en effet, verset 12, où Moïse dit :
 Voici, les enfants d'Israël ne m'ont point écouté,
 et verset 28, où il est dit expressément :
 Au jour que l'Éternel parla à Moïse au pays d'Egypte.
 Le rédacteur aurait-il envisagé à tort ces scènes comme successives, au lieu de reconnaître dans les deux documents des récits parallèles ? Dans ce cas même, nous aurions à constater l'exactitude scrupuleuse avec laquelle il reproduit le texte de ses sources ; car ce n'est pas lui, ce sont nos traducteurs français qui ont introduit au verset. 2 le mot encore, qui distingue expressément les deux scènes ; et dans tout le reste du récit, nous ne trouvons pas un seul mot qui trahisse cette intention.
 Mais nous ne croyons pas avoir des raisons suffisantes pour imputer au rédacteur une semblable erreur, et il ne nous paraît point impossible que Dieu ait de nouveau parlé à Moïse en Egypte en termes assez semblables à ceux dont il s'était servi en Horeb. La première tentative de Moïse ayant échoué et même tourné à contre fin, Moïse put revenir à la charge auprès de l'Éternel avec les objections qu'il avait d'abord élevées et qui paraissaient maintenant justifiées par l'événement. Le rédacteur nous a conservé cette scène nouvelle d'après l'élohiste.
 Si cette explication laisse subsister encore quelques difficultés, on peut admettre que dans le récit de l'une des deux scènes se sont mêlés quelques traits de détail qui appartenaient proprement à l'autre. (levangile.com).
[6] 5 Et Dieu dit : N'approche point d'ici, ôte tes sandales de tes pieds, car le lieu où tu es est une terre sainte. (Gen. 3).
   12 Et Dieu dit : C'est que je serai avec toi. Et ceci sera pour toi le signe que c'est moi qui t'ai envoyé : quand tu auras fait sortir le peuple hors d'Egypte, vous servirez Dieu sur cette montagne-ci. (Gen. 3).
   "12 Il répondit: "C'est que je serai avec toi et ceci te servira à prouver que c'est moi qui t'envoie: quand tu auras fait sortir ce peuple de l'Égypte, vous adorerez le Seigneur sur cette montagne même."
   Rachi : Il dit : Parce que je serai avec toi Il commence par répondre à la première question, puis à la seconde : « Pour ce que tu as dit : “ Qui suis-je, pour que j’aille chez Pharaon ?”, ce n’est pas de toi qu’il s’agit, mais de moi : “Parce que je serai avec toi”, et “ceci”, à savoir l’apparition à laquelle tu as assisté au buisson, “te sera le signe que c’est moi qui t’ai envoyé” que tu mèneras à bien la mission que je te confie. De même que tu as vu le buisson exécuter sans se consumer la mission que je lui ai confiée, de même rempliras-tu ma mission sans dommage pour toi. Quant à ta seconde question : “En quoi Israël a-t-il mérité de pouvoir sortir d’Egypte ?”, cette sortie a pour moi une grande importance, car ils recevront la Tora sur cette montagne trois mois après leur sortie d’Egypte » (Chemoth raba). Autre explication de : « parce que je serai avec toi, et ceci…” : « Ce fait même » que tu réussiras ta mission “sera pour toi le signe” annonciateur [de l’accomplissement] d’une autre promesse. Car je te promets que, lorsque tu les auras fait sortir d’Egypte, “vous adorerez Eloqim sur cette montagne-ci” et y recevrez la Tora. Voilà le mérite que possède Israël. » Nous trouvons un autre exemple du même style dans : « Et ceci “sera pour toi le signe” que vous mangerez cette année le regain… » (Yecha’ya 37, 30), à savoir que la chute de San‘hériv sera pour toi le signe [de l’accomplissement] d’une autre promesse : votre terre, actuellement stérile et improductive, j’en bénirai le regain." (sefarim.fr)
   Autre : Ce signe semble ne pas répondre à son but, puisqu'il consiste en un fait qui n'aura lieu qu'après l'accomplissement de la promesse. Aussi n'est-il point un signe proprement destiné à servir de preuve. C'est l'indication d'un fait futur qui, s'il se réalise en effet, implique l'accomplissement de toutes les promesses que Dieu fait ici à Moïse :
 Dans ce lieu même où je te parle en ce moment, au pied de cette montagne que tu contemples de tes yeux vous me servirez, toi et tout le peuple.
 Ce qui veut dire : Tu peux envisager l'un de ces faits comme aussi certain que l'autre. (levangile.com)
   Contradictions ? Le texte toranique fourmille de contradictions. Ceci est un fait établit, il faut être simplement aveugle, avoir l’esprit obtus, pour ne pas le reconnaître.
   Nous savons tous que le Créateur s’adresse et se révèle à Moïse dans la ‘Vallée sainte’, que le texte toranique traduit par ‘terre sainte’. Reste à savoir maintenant où se trouve ce lieu saint où le Créateur s’est révélé à Moïse ? Concernant les lieux géographiques, il faut se garder absolument des références du monde de la Synagogue et de la Torah, elles sont caduques. Ce lieu peut se trouver entre Madian et le lieu où se trouve les Fils d’Israël, en Egypte. Et ce lieu existe toujours. Mais aucun homme biblique peut nous dire où il se trouve tant leur Histoire sainte est frelatée. Secundo : La sortie biblique est-ce pour : 1) y célébrer une fête dans le désert ou 2) pour y  servir Dieu sur cette montagne-ci (Gen. 3), et où se trouve-telle et quelle est son nom ? L’exégète biblique comme Rachi a trouvé, il y voit le mont Horeb par anticipation ! Qu’on en juge :
1 Or, Moïse faisait paître les brebis de Jéthro son beau-père, prêtre de Madian. Il avait conduit le bétail au fond du désert et était parvenu à la montagne divine, au mont Horeb.
La montagne de ha-Eloqim
Le texte anticipe sur l’avenir (Sifri Devarim 22).
   N’oublions pas de mentionner, au passage, que Paul voit, lui, le mont de la Révélation de la Torah, le mont Sinaï en Arabie, non dans la péninsule du Sinaï elle-même : Car Agar, c’est le mont Sinaï en Arabie (Galates 4:25).
   Avec toutes ces contradictions, que faut-il en retenir ?
   Premièrement : Il faut que les gens de la Synagogue et de la Torah cessent de parler par anticipation, et ceci au nom de leur Seigneur comme ils semblent le pratiquer un peu trop souvent ! Cela ressemble aux gens de l’Evangile, quand ils ne peuvent expliquer quelque chose de leur religion ; à eux de se réfugier dans ce genre de paroles ‘c’est un mystère de Dieu’ ! Deuxièmement : Qu’ils fassent un choix clair entre ‘célébrer une fête dans le désert ou 2) servir Dieu sur cette montagne-ci (Gen. 3) ! Les deux à la fois est impossible. De plus, servir leur Créateur sur cette ‘montagne-ci (Gen. 3)’, signifie que Jérusalem vient en second lieu, à dans l’avenir une importance moindre. Secundo : Les gens de la Synagogue et de la Torah prennent un malin plaisir de faire mentir leur propre Créateur. Qu’on en juge :
10 Va donc maintenant : je t'envoie vers Pharaon, et fais sortir d'Egypte mon peuple, les fils d'Israël.
11 Et Moïse dit à Dieu : Qui suis-je pour aller vers Pharaon et pour faire sortir d'Egypte les fils d'Israël ?
12 Et Dieu dit : C'est que je serai avec toi. Et ceci sera pour toi le signe que c'est moi qui t'ai envoyé : quand tu auras fait sortir le peuple hors d'Egypte, vous servirez Dieu sur cette montagne-ci.
   Et cette remarque importante : ‘Et ceci sera pour toi le signe que c'est moi qui t'ai envoyé’. Car selon nos commentateurs, après leur sortie d’Egypte, les Fils d’Israël sont dans l’attente d’un Livre divin qui sera révélé à Moïse. Et un signe (un miracle) sera : tous viendront avec leur prophète au Sinaï.
   Problème chapitre Ex. 5 :
1 Après cela, Moïse et Aaron étant venus vers Pharaon lui dirent : Ainsi a dit l'Éternel, Dieu d'Israël : Laisse aller mon peuple pour qu'il célèbre une fête en mon honneur dans le désert.
   Mais Pharaon ne croit pas en ses paroles, et il a bien raison :
2 Et Pharaon dit : Qui est l'Éternel, que j'obéisse à sa voix en laissant aller Israël ? Je ne connais pas l'Éternel, aussi ne laisserai-je pas aller Israël.
   Pharaon a bien raison car le scribe falsificateur est passé par là. En effet, il fait faire aux prophètes deux rendez-vous avec Pharaon, alors qu’il en eût qu’il seul. Et ces paroles sont dites dans le premier rendez-vous avec Pharaon, après la rencontre avec le peuple. Ayant essuyé un échec, le scribe falsificateur nous propose une deuxième rencontre avec Pharaon. Comme nous l’avons dit, et nous le répétons, les gens de la Synagogue et de la Torah aiment beaucoup le chiffre deux : ainsi, il sera donné deux versions au récit, au lecteur de choisir la bonne !
[7] Torah. Gen. 3 6-9.
[8] Le peuple copte. Non mentionné dans la Torah. Le texte voulant présenter, au contraire, que le Créateur envoie Son messager uniquement aux Fils d’Israël ! Alors que la réalité est tout autre : Moïse et Aaron sont envoyés à deux peuples : les Coptes et les Fils d’Israël.
   Nous avons vu que le scribe falsificateur envoie, lui, ces deux prophètes : 1) aux Hébreux puis 2) à Pharaon. Changeant ainsi l’ordre des choses.
[9] Ce rappel manque totalement dans le texte toranique. 10 Va donc maintenant : je t'envoie vers Pharaon, et fais sortir d'Egypte mon peuple, les fils d'Israël.
   « mon peuple, les fils d'Israël. » : ‘mon peuple appartient au scribe falsificateur, cet ajout au texte officiel vient de lui. ‘Les fils d’Israël’ tout court, simplement, suffit largement. D’ailleurs, au verset 11, ne fait-on pas dire à Moïse cette parole : 11 Et Moïse dit à Dieu : Qui suis-je pour aller vers Pharaon et pour faire sortir d'Egypte les fils d'Israël ? ‘Mon peuple’ ou ‘ton peuple’ , n’apparaissant pas sur la langue du prophète. Politesse oblige qu’il le dise pourtant ! Ce qu’il ne fera pas. Donc, la main d’un homme falsificateur est passée par là.
[10] Torah : 11 Va parler à Pharaon, roi d'Egypte, pour qu'il laisse partir de son pays les fils d'Israël.
12 Et Moïse parla devant l'Éternel et dit : Si les fils d'Israël ne m'ont pas écouté, comment Pharaon m'écoutera-t-il, moi qui suis incirconcis de lèvres ! (Ex. 6).
   Rachi : Incirconcis des lèvres Aux lèvres obturées. L’idée d’incirconcision évoque toujours, à mon avis, une idée de « fermeture », comme dans : « leur oreille est incirconcise » (Yirmeya 6, 10), c’est-à-dire « fermée sans pouvoir entendre » ; « incirconcis du cœur » (Yirmeya 9, 25), c’est-à-dire « fermés sans pouvoir comprendre » ; « bois aussi et deviens incirconcis » (‘Habaqouq 2, 16), c’est-à-dire « fermé à toute sensibilité », étant devenu ivre [pour avoir bu] la coupe de malédiction. L’incirconcision de la chair évoque la chair qui obture et qui couvre, comme dans : « vous en considérerez le fruit comme une excroissance » (Wayiqra 19, 23), c’est-à-dire : « opérez pour le fruit de l’arbre une fermeture et une couverture qui en interdisent la consommation » ; « trois années durant, ce sera pour vous autant d’excroissances, il n’en sera point mangé » (ibid.), c’est-à-dire : « fermés, couverts et mis à part pour qu’il n’en soit pas mangé ». (Op. cit.)
28 Et il arriva, le jour où l'Éternel parla à Moïse au pays d'Egypte,
29 que l'Éternel parla à Moïse disant : Je suis l'Éternel. Dis à Pharaon, roi d'Egypte, tout ce que je te dis.
30 Et Moïse dit en présence de l'Éternel : Voici, je suis incirconcis de lèvres ; comment Pharaon m'écoutera-t-il ?
Rachi : Mochè dit devant Hachem C’est ce qu’il avait dit plus haut (verset 12) : « Voici ! les fils d’Israël ne m’ont pas écouté… » Le texte le reprend, après avoir interrompu son récit, comme le disent les gens : « Reprenons les choses là où nous les avons laissées ! » (Gen. 6).
   Nous dirons : Erreur monumentale. Ces paroles non pas été prononcées par l’Eternel en Egypte mais dans la ‘Vallée sainte’. Et surtout, avant le départ de Moïse au Palais de Pharaon.
[11] Torah : 1 Et l'Éternel dit à Moïse : Vois, j'ai fait de toi un dieu pour Pharaon, et Aaron ton frère sera ton prophète. (Gen. 7).
Exode 7:1:
[Bible du Chanoine Crampon] «Yahweh dit à Moïse: "Vois, j'ai fait de toi un dieu pour Pharaon, et Aaron, ton frère, sera ton prophète.»
[Bible Louis Segond] «L'Éternel dit à Moïse: Vois, je te fais Dieu pour Pharaon: et Aaron, ton frère, sera ton prophète.»
Rachi : Je t’ai fait un inspirateur pour Pharaon Un juge qui châtie. Pour le châtier par des plaies et des souffrances.
Sera ton prophète
Traduction du Targoum Onqelos : metourgemanakh (« ton interprète »). Le terme de prophétie (nevoua) comporte toujours une connotation de discours public et de déclamation, devant le peuple, de paroles de remontrance. La racine du mot nevoua est la même que dans : « l’expression (niv) des lèvres » (Yecha’ya 57, 19) ; « la bouche du sage exprime (yanouv) la sagesse » (Michlei 10, 31) ; « il cessa de s’exprimer (méhithnaboth) » (I Chemouel 10, 13). En allemand : « Prediger ».
* D'autres observations mettent en évidence des ruptures dans la narration. Par exemple, le récit de l'envoi en mission de Moïse est raconté en Ex 3-4 puis à nouveau en Ex 6-7. En 6,12, Moïse demande: "Les Israélites ne m'ont pas écouté. Comment Pharaon m'écouterait-il, moi qui n'ai pas la parole facile?" Or, aux vv. 13-30, on a tout un développement qui ne répond pas à cette question, et la réponse ne vient qu'en 7,1-2: "Le Seigneur dit à Moïse: 'Vois, j'ai fait de toi un dieu pour Pharaon, et Aaron ton frère sera ton prophète. Toi, tu lui diras tout ce que je t'ordonnerai, et Aaron ton frère le répétera à Pharaon'". L'étroit parallèle avec Ex 4,10-16 le confirme sans ambiguïté: dans un état antérieur du texte, 7,1-2 suivait 6,12, et la matière intermédiaire a été introduite ensuite par un rédacteur ultérieur ou le tout est écrit par un écrivain postérieur qui avait son idée à lui. (maisondelabible.7adire.net)
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[12] Torah : 10 Et Moïse dit à l'Éternel : Ah ! Seigneur, je ne suis pas un homme qui ait la parole facile ; il y a longtemps que je ne le suis pas, et je ne le suis pas non plus depuis que tu parles à ton serviteur, mais j'ai la bouche pesante et la langue pesante.
   Réprimande de l’Eternel :
11 Et l'Éternel lui dit : Qui a donné la bouche à l'homme, ou qui est-ce qui rend muet ou sourd ou voyant ou aveugle ? N'est-ce pas moi, l'Éternel ?
12 Et maintenant va, et moi, je serai avec ta bouche et je t'enseignerai ce que tu devras dire.
  Impolitesse et insolence qu’on prête à Moïse. Qu’on en juge :
13 Et Moïse dit : Ah ! Seigneur ! Envoie ton message par qui tu voudras l'envoyer !
   Seconde réprimande sévère et colère divine à son encontre :
14 Alors la colère de l'Éternel s'enflamma contre Moïse et il dit : Et Aaron, ton frère, le Lévite ? Ne sais-je pas qu'il parle très bien, lui ? Et même, il va venir à ta rencontre ; il te verra et se réjouira dans son cœur.
15 Et tu lui parleras et tu mettras dans sa bouche ce qu'il devra dire, et moi je serai avec ta bouche et avec sa bouche, et je vous montrerai ce que vous aurez à faire.
16 Et c'est lui qui parlera pour toi au peuple ; il te servira de bouche et tu lui seras dieu. (Ex. 4).
   Conclusion. Le texte toranique voudrait faire apparaître que Moïse le prophète est une personne rebelle, insoumise, effrontée, impolie… A l’instar des Judaïsés et de leurs faussaires, notent les Savants ! De plus, le faussaire n’hésite pas dans ce texte à faire mentir le Créateur en lui faisant tenir ces propos : 18 Et ils écouteront ta voix et tu iras, toi et les Anciens d'Israël, vers le roi d'Egypte et vous lui direz : L'Eternel, Dieu des Hébreux, est venu à nous, et maintenant nous voudrions aller à trois journées de marche dans le désert pour offrir un sacrifice à l'Éternel notre Dieu.
   Nous dirons : Seul Moïse et son frère iront à la rencontre de Pharaon. Secundo : En aucun cas, ils iront rencontrer le peuple et les anciens d’abord, puis iront voir Pharaon. Le terme ancien apparaîtra uniquement après la Révélation de la Torah. Avant cela, aucune structure n’existe concernant le peuple. Troisièmement : Le faussaire fera parler le Créateur par anticipation. Qu’on en juge :
13 Et Moïse dit à Dieu : Si je vais vers les fils d'Israël et que je leur dise : Le Dieu de vos pères m'a envoyé vers vous, et qu'ils me disent : Quel est son nom ? que leur dirai-je ?
14 Et Dieu dit à Moïse : Je suis Celui qui suis. Puis il dit : Tu parleras ainsi aux fils d'Israël : JE SUIS m'a envoyé vers vous.
15 Et Dieu dit encore à Moïse : Tu parleras ainsi aux fils d'Israël : L'Eternel, Dieu de vos pères, Dieu d'Abraham, Dieu d'Isaac et Dieu de Jacob, m'a envoyé vers vous. C'est là mon nom pour toujours, c'est là mon titre d'âge en âge.
16 Va, réunis les Anciens d'Israël et dis-leur : L'Eternel, Dieu de vos pères, m'est apparu, le Dieu d'Abraham, d'Isaac et de Jacob, et il a dit : Je vous ai visités et j'ai vu ce qu'on vous fait en Egypte,
   Ces paroles, Moïse ne pourra leur dire qu’après avoir rencontré le Chef d’Etat : Pharaon. En aucun cas avant. Politesse oblige : le Créateur envoie Son messager directement au Chef d’Etat en place, lequel a asservi le peuple de Moïse. En aucun cas, Il va à l’encontre de l’ordre établi, à l’inverse des gens de la Synagogue et de la Torah, comme ci-contre.
   Quand on fait mentir le Créateur. Qu’on en juge :
17 et j'ai résolu de vous tirer de l'affliction dont vous souffrez en Egypte pour vous faire monter dans le pays du Cananéen, du Héthien, de l'Amorrhéen, du Phérézien, du Hévien et du Jébusien, dans un pays découlant de lait et de miel.
   Ce qu’attendent réellement, et en tout premier lieu, les Fils d’Israël, c’est uniquement le Livre saint que Moïse leur avait promis. Puis, après cela, viendra le problème de la Terre sainte. Apparemment, le scribe manipulateur inverse les rôles : la terre d’abord, puis… !? On comprend pourquoi l’amour de la Terre, de ce bas-monde, est profondément ancré dans le cœur des gens de la Synagogue et de la Torah, non l’amour de la Torah elle-même ! Ce Livre sacré qu’ont hérité leurs ancêtres. Et après cela, on ose encore, en milieu biblique, attribuer faussement ces paroles au Créateur !?
18 Et ils écouteront ta voix et tu iras, toi et les Anciens d'Israël, vers le roi d'Egypte et vous lui direz : L'Eternel, Dieu des Hébreux, est venu à nous, et maintenant nous voudrions aller à trois journées de marche dans le désert pour offrir un sacrifice à l'Éternel notre Dieu.
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[13] Moïse était réticent à assumer ses devoirs. Dieu a désigné Aaron pour qu'il soit la bouche de Moïse et fait de Moïse un élohim pour Aaron (Exode 4:16).
[14] Selon la version toranique, suite à l’attitude négative de Moïse, celui-ci se voit déposséder de certaines de ses prérogatives. Qu’on en juge :
8 Et l'Éternel dit à Moïse et à Aaron :
9 Quand Pharaon vous dira : Faites un miracle, tu diras à Aaron : Prends ton bâton et jette-le devant Pharaon ; qu'il devienne un serpent !
10 Et Moïse et Aaron se rendirent vers Pharaon et firent selon que l'Éternel l'avait ordonné. Aaron jeta son bâton devant Pharaon et devant ses serviteurs, et il devint un dragon. (Ex. 8).
   « Aaron jeta son bâton devant Pharaon… »
Verset 10. Aaron jeta... De même verset 19 ; 8.5,16,17. D'autres fois, il semble que ce soit Moïse lui-même qui se serve du bâton (7.15,17 ; 9.23 ; 10.13). D'après 7.1, tout ce que fait ou dit Moïse, il le fait par Aaron et Aaron le fait pour lui.
   A la lumière du Coran, nous savons tous que celui qui possédait le bâton du commandement, des miracles, à un seul et unique nom : Moïse (sur lui la Paix !) (cf. Coran VII 104-108, etc.). Loin de nous les dérives et les légendes des gens de la Synagogue et de la Torah.
[15] On a dit : "Avec le décodage des hiéroglyphes, une importante réalité a été découverte: le nom "Haman" était en effet mentionné dans des inscriptions égyptiennes. Ce nom a été donné à un monument dans le musée de Hof à Vienne.22
Dans le dictionnaire People in the New Kingdom, basé sur l'ensemble des inscriptions, Haman est mentionné comme étant "le chef des carrières de pierre". 23
Le résultat a révélé une vérité très importante. À la différence de la prétention fausse des contradicteurs du Coran, Haman était une personne qui a vécu en Égypte pendant la période de Moïse, qui était intime avec Pharaon et qui a accompli des travaux de construction, tel qu'il est justement indiqué dans le Coran. En outre, le verset coranique, décrivant l'événement pendant lequel Pharaon a demandé à Haman de construire une tour, est en conformité parfaite avec cette découverte archéologique.
Et Pharaon dit: "Ô notables, je ne connais pas de divinité pour vous, autre que moi. Haman, allume-moi du feu sur l'argile puis construis-moi une tour peut-être alors monterai-je jusqu'au Dieu de Moïse. Je pense plutôt qu'il est du nombre des menteurs''. (Sourate al-Qasas, 38)
En conclusion, l'existence du nom Haman dans les inscriptions égyptiennes antiques a non seulement rendu les affirmations des contradicteurs du Coran invalides, mais a également confirmé encore une fois le fait que le Coran est la parole de Dieu. Miraculeusement, le Coran nous fournit une information historique qui ne pouvait pas avoir été possédée ou comprise pendant la période du Prophète."
   On fait dire en la Bible, au contraire, qu’un homme du nom d’Aman était le ministre du Roi Xerxès, le roi des Perses en 486 avant Jésus-Christ (Livre d’Esther), le nom d’Aman était le nom d’un dieu Perse.
   Autre : Haman, parfois écrit Aman (qui s'écrit en hébreu: המן, et pourrait signifier magnifique en persan) est, dans le récit biblique du Livre d'Esther, le vizir de l'empire perse sous le règne d'Assuérus (Xerxès Ier). Dans la tradition juive, Haman est perçu comme l'archétype du mal et de l'antisémitisme.
   Cela semble déplaire for au monde biblique qu’un personnage bien avant lui porte ce nom. A l’instar du nom du père de Marie mère du Messie, de sa descendance. Le monde biblique (toranique & évangélique) a du mal à accepter certaines vérités qui les dépassent ! Ainsi, à eux de nous rabâcher, à qui veut bien les entendre : Le Coran confond visiblement Marie, mère de Jésus et Marie, sœur de Moïse, ce qui est un anachronisme !
   Ibn Khaldûn, qui s’étend longuement sur la généalogie de la Vierge, dit : « Il est dit dans la Révélation coranique : « Marie fille d’Imrân ». Mais qu’on sache que le mot ‘Imrân a comme sens en hébreu yû’aquim (joachim).
  
N’est-ce pas traiter, au passage, le divin Créateur de menteur ? Porter atteinte à Sa dignité ! En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !


brique - Le Dictionnaire Visuel
   Le monde de la Bible peut-il nous dire avec certitude comment était la 'brique' de leur fameuse 'Tour de Babel' ?


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

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25/07/12 .

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