Croyances

LIEUX, VESTIGES, HISTOIRE BIBLIQUE, PROPHÉTIE. 

Selon les Ecritures.

Au nom de DIEU,
Le Tout-Miséricordieux, le Très-Miséricordieux !

Louange à Allah, Seigneur des mondes, Prière et Paix sur Ses messagers et Ses prophètes, et sur tous ceux qui suivent Sa guidée !


Eau ou Nourriture de la Dispute ? Que choisir ?


   Point de divinité[1] excepté Allah[2] le Très Haut. Que les meilleures salutations[3] soient sur les Prophètes et Messagers divins dont le Sceau de la Prophétie[4].

   Dans l'Histoire sainte des Hébreux, les Fils d'Israël et les Judaïsés se querellèrent. Là où cet incident est censé s'être passé, on lui donnera un nom : "Mey Mérivah" ou "Eaux de la dispute". Aussi, et à la lumière du Coran, nous allons analyser ce récit pour voir s'il est conforme à l'esprit et à la lettre de la Bible, des Ecritures.

  • Les eaux de Mériba

   On a dit :

Le 10 nissan 2488, dans le désert de Tsin, Myriam[5] la prophétesse[6]cède à l'âge de 127 ans. Par son mérite, une source d’eau fraîche coulait près du campement des Hébreux pendant toute la traversée du désert. Subitement, cette source tarit à la suite de son décès et provoque les plaintes du peuple, qui réclament de l’eau à Moïse. Talmud de Babylone traité Tahanit 9-a.  « Or, la communauté manqua d’eau et s’ameuta contre Moïse et Aharon. L'Eternel parla alors à Moïse, en ces termes : Prends le bâton et assemble la communauté, toi et Aharon ton frère, et vous parlerez à leurs yeux au rocher, et il donnera de son eau. Tu feras couler pour eux de l’eau de ce rocher, et tu désaltéreras la communauté et son bétail ». Nombres 20-8. Cependant, Moïse et Aharon parlent par erreur à un autre rocher, et finissent par frapper le rocher au lieu de lui parler, comme Dieu le leur a ordonné pour que l’eau jaillisse.

A la suite de cette faute[7], Moïse et Aharon[8] perdent le mérite[9] d’entrer en Terre d’Israël, pour ne pas avoir accompli l’ordre divin : « Puisque vous n’avez pas eu confiance en Moi pour Me sanctifier au yeux des enfants d’Israël, aussi ne conduirez-vous pas ce peuple dans le pays que Je leur ai donné ». Nombres 20-12. Cette station[10] du campement des Enfants d'Israël porte le nom de "Mey Mérivah" ou "Eaux de la dispute". (hebraica.org)

  • Les eaux de Mériba. Que s'est-il réellement passé au rocher de Mériba ?

Les eaux de Mériba.

   On a dit : Ce récit est le produit de la combinaison des narrations renfermées dans les documents élohiste et jéhoviste[11]. Il nous transporte d'une manière brusque au moment décisif où, après les trente-huit ans[12] de séjour au désert, le peuple renouvelé se prépare à entreprendre la conquête de Canaan[13]. Sans doute l'esprit qui l'anime se ressent encore des dispositions mauvaises qui régnaient dans la génération précédente ; on remarque cependant un caractère moins intense dans les révoltes et une influence bienfaisante produite par les circonstances nouvelles qui commencent à se produire. Ce récit nous fait connaître les raisons pour lesquelles Moïse, Aaron et Marie n'entrèrent pas dans la Terre promise.
  
Arrivèrent au désert de Tsin, dans le premier mois. L'année n'est pas indiquée, peut-être parce que nous avons ici un simple fragment tiré d'un texte plus développé. Comme Aaron est mort sur la montagne de Hor, au pied de laquelle le peuple arriva après son départ de Kadès (verset 22), et que cette mort eut lieu le premier jour du cinquième mois de la quarantième année (33.38), on doit conclure de là que le premier mois dont parle notre verset est le premier de la quarantième année. Cette supposition s'accorde avec 33.36, passage d'où il résulte que les Israélites, après avoir poussé leurs pérégrinations dans le désert jusqu'à Etsion-Guéber, à l'extrémité septentrionale de la mer Rouge, finirent par se rassembler à Kadès, d'où ils devaient partir pour prendre possession de la Terre promise. Peut-être l'expression : toute l'assemblée, fait-elle allusion à ce rassemblement complet à la suite d'une dispersion relative des tribus dans le désert.
  
Marie mourut. Si elle était cette sœur aînée de Moïse dont il est parlé Exode 2.4-8, elle devait être plus âgée que Moïse et qu'Aaron lui-même, qui n'avait que trois ans de plus que son frère ; par conséquent, au moment de sa mort, elle devait avoir près de cent trente ans, puisque, d'après 33.39, Aaron mourut quatre mois après, âgé lui-même de cent vingt-trois ans. (levangile.com)
   On a dit : Cepen
dant, Rambane, citant Ibn Êzra, souligne qu'Aharone s'est toujours montré à la hauteur de toutes les épreuves à l'exception des eaux de Mériba, où il fut associé à Mochè pour le châtiment. Le veau d'or, dit-il, n'a été l'oeuvre d'Aharone que pour l'honneur de D'ieu. (rabbinat.qc.ca)

   Débat.

On a dit : On sait que la Bible affectionne les répétitions. C'est une de ses caractéristiques littéraires: répétition de mots, de phrases, mais aussi de récits. Ces répétitions de récits, bien que jamais entièrement semblables, sont notamment l'indice d'un travail multi-rédactionnel. J'en donne ici un exemple.

Le récit de l’eau de Massa est présent en Ex 17.1-7 et Nb 20.1-13, avec des différences notables.
Je pense que plusieurs objections s'opposent au fait de considérer les deux épisodes comme se rapportant à deux événements distincts.

  
1. Selon Gn 14.7, il y avait une source d'eau à Qadesh[14] : « Ils firent un mouvement tournant et vinrent à la Source du Jugement c'est Qadesh; ils battirent tout le territoire des Amalécites et aussi les Amorites qui habitaient Haçaçôn-Tamar. » D'autres traductions ne traduisent pas l'hébreu, de sorte qu'on y lit "Ein-Mishpat". Or, "ein" veut précisément dire "source" en hébreu.
  
2. L’épisode de l’envoie des espions en Canaan. Cet épisode se trouve au chapitre 13 du livre de l'Exode. Or, pendant tout le temps de l’exploration des espions (qui dura 40 jours selon 13.25), les israélites étaient installés à Qadesh (13.26). Il est donc invraisemblable que le peuple passe autant de temps à un endroit où il n'y a pas d'eau.
  
3. Argument littéraire. Je pense que du point de vue littéraire, il est fort probable que le texte de Nombre 20.2-13 est un ajout tardif qui ne se trouvait pas là à l'origine. En effet, on peut estimer que le verset 20.1 est la conclusion du chapitre précédent. C'est dans ce verset qu'il est parlé de Qadesh, dont il ne sera plus question jusqu'à la fin du récit, où il est uniquement fait référence à « Meriba ». De plus, au v. 1, Qadesh est expressément mis en rapport avec la mort de Myriam: « Le peuple s'établit à Qadesh. C'est là que Myriam mourut et qu'elle fut enterrée. » Ensuite, c'est un nouvel épisode qui commence dont la problématique est celle du manque d'eau. La transition directe entre la mort de Myriam avec le récit des eaux de Meriba est trop brutale, très peu naturelle. La transition est mieux rendue si l'on passe du verset 1 au verset 14. C'est sans doute entre ces deux versets qu'a été inséré le deuxième épisode de Meriba.
  
4. Le récit dans Nb est sans doute une reprise du premier récit en Ex, auquel on a ajouté d'autres éléments. Lorsque dans certains passages il est question de « Meriba de Qadesh » (p. ex. Nb 27.14; Dt 32.51; 33.2; etc.), ce n'est pas pour distinguer deux événements différents, mais deux récits qui parlent différemment d'un même événement. (Source : Sujet: Étrangeté 2: Le double épisode de Massa.). 

   Conclusion

   Preuve que nous ne sommes pas les seuls à contester l’authenticité de récits dans la Bible. Le monde biblique aussi. Et on se demande donc pourquoi le bibliste frauduleux a voulu insérer le récit de Myriam ici, si ce n’est pour cacher le péché du peuple.
  
א וַיָּבֹאוּ בְנֵי-יִשְׂרָאֵל כָּל-הָעֵדָה מִדְבַּר-צִן, בַּחֹדֶשׁ הָרִאשׁוֹן, וַיֵּשֶׁב הָעָם, בְּקָדֵשׁ; וַתָּמָת שָׁם מִרְיָם, וַתִּקָּבֵר שָׁם.
 
 Traduction.
   1 Les enfants d'Israël, toute la communauté, arrivèrent au désert de Cîn, dans le premier mois, et le peuple s'arrêta à Kadêch. Miryam mourut en ce lieu et y fut ensevelie.

   Rachi : Toute la communauté La communauté dans son intégrité[15], car la « génération du désert » avait totalement disparu et ceux-là étaient destinés à vivre[16].
  
Miriam y mourut Pourquoi le récit de la mort de Miriam fait-il immédiatement suite au chapitre sur la vache rousse[17] ? Pour t’enseigner que, de même que les offrandes procurent l’expiation, de même la mort des justes procure-t-elle l’expiation[18] (Mo‘éd qatan 28a).
  
Miriam y mourut Elle aussi mourut par baiser[19] [divin]. Et pourquoi n’est-il pas écrit [comme pour Aharon] : « de la bouche de Hachem » ? Parce que ce n’aurait pas été convenable à l’égard de Hachem (Baba bathra 17a), tandis qu’il est écrit pour Aharon, dans la sidra Mass‘ei, [qu’il est mort] « de la bouche de Hachem[20] » (infra 33, 38).
  
Et il n’y avait pas d’eau pour la communauté D’où l’on apprend qu’ils ont disposé du puits, tout au long des quarante ans, grâce au mérite de Miriam (Ta‘anith 9a). 

   Selon Jacob ben Isaac[21] :
  
ב וְלֹא-הָיָה מַיִם, לָעֵדָה; וַיִּקָּהֲלוּ, עַל-מֹשֶׁה וְעַל-אַהֲרֹן.
  
Traduction.
  
2 Or, la communauté manqua d'eau, et ils s'ameutèrent contre Moïse et Aaron;

   OR IL N'Y AVAIT PAS D'EAU POUR LA COMMUNAUTÉ (Nom. 20:2). Pendant quarante années, le peuple juif eut de l'eau grâce aux mérites de Myriam; après sa mort, le peuple en manqua. La femme est comparée à un puits ou à une fontaine. Plus on y puise de l'eau et plus il en fournit; quand les femmes prodiguent la cha­rité aux pauvres, leur argent et leurs biens s'accroissent, exactement comme l'eau de la fontaine. Nous remarquons que nos an­cêtres rencontrèrent leurs femmes près d'un puits: Isaac envoya Éliezer; Rébecca vint à sa rencontre près du puits et elle lui offrit de l'eau pour ses chameaux. Jacob alla à la rencontre de Rachel qui se trouvait près du puits. Moïse rencontra également Séphorah près d'un puits[22]. Les femmes ont moins de commandements à res­pecter que les hommes, mais elles doivent beaucoup plus prodiguer la charité[23]. Dès que les fontaines furent taries, la communauté d'Israël se rassembla autour d'Aaron et de Moïse qui pleuraient la mort de Myriam. Dieu s'adressa à eux[24] : « Puisque vous portez le deuil[25], la communauté d'Israël ne mourra pas de soif. Levez-vous, prenez le bâton et donnez de l'eau à mon peuple[26]. »
  
VOICI LE PAYS QUI TOMBERA EN VOTRE POSSESSION, LE PAYS DE CANAAN SUIVANT SES L
IMITES (Nom. 34 :2). Nos sages disent : La terre qui tombera en héritage par la voie du sort[27], il est juste qu’elle devienne la vôtre, puisqu’elle vous est due[28]. (…). Le Saint, béni soit-Il, dit de même[29] : « “La terre est à Moi[30] (Lév. 25:23),” Israël est Mon peuple et Mon serviteur comme le dit le verset : “Car c’est de Moi que les fils d’Israël sont esclaves (Lév. 25 :55.)” Mieux vaut que Je donne Ma terre à Mes serviteurs et à Mes fils[31]. » Nos sages ajoutent : Dans le verset, il est écrit : « Le pays qui tombera en votre possession », ce qui signifie : le Nom Béni fit tomber du ciel les sept anges[32] qui dominent les sept nations[33] et les livra tout attachés[34] à Moïse en lui disant : « Vois, ils n’ont plus aucune force. Ne craint plus les nations, car leurs anges sont ligotés. »
  
Rachi : Et il n’y avait pas d’eau pour la communauté D’où l’on apprend qu’ils ont disposé du puits, tout au long des quarante ans, grâce au mérite de Miriam (Ta‘anith 9a).
  
Autre : Il n'y avait point d'eau. Nous avons vu que la vallée de Rithma, dans le voisinage de laquelle devait se trouver Kadès, était riche en eau. Mais il se peut qu'une année de sécheresse eût à ce moment fait tarir les fontaines.
  
Verset 3. Querella. Le verbe rib, quereller, est en rapport avec le nom de Mériba (verset 13), tout comme dans le récit Exode 17.1-7 . Dans cette détresse la génération nouvelle se montre défiante et rebelle comme ses pères. (levangile.com) 

   Nous dirons : « Pendant quarante années, le peuple juif eut de l'eau grâce aux mérites de Myriam; après sa mort, le peuple en manqua. » Ce qui signifie, et si l’on doit accepter ce récit tel quel, que nous sommes là sur la route menant à la Montagne de la Révélation. Le peuple n’est pas encore à Attih, là où on demandera eau et nourriture.
  
« D’où l’on apprend qu’ils ont disposé du puits, tout au long des quarante ans, grâce au mérite de Miriam » Sur le chemin de l’Egypte à la Montagne de la Révélation, on ne sait pas grand-chose. Mais apparemment rien manquait. Un « puits » qui les suit pendant quarante ans, grâce au mérite de Miriam, c’est l’avis de notre bibliste fraudeur, et tout cela paraît peu crédible. Comment un puits peut-il suffire pour une population évaluée à plus de 500 000 personnes ? Non, le miracle de l’eau miraculeuse qui les suit, sera uniquement à Attih ; et surtout après leur refus de combattre. Et là, ils auront quarante ans à faire.
  
« Elle aussi mourut par baiser [divin]. » ceci fait partie des extravagances des rabbanim. Tendance, pour eux, à pousser l’exagération à l’extrême, et garder avec eux cette doctrine anthropomorphique qui les poursuit.
  
Pour nous, nous parlerons toujours et simplement d’agrément divin. Quand le Seigneur est content de Sa créature, Il l’agrée et lui rend la vie d’ici-bas heureuse et facile, de même sa mort. Et pour elle, une énorme récompense l’attend au Jour des Comptes. Au Jour des Comptes les rabbanim pourront voir leur absurdité et leur délire mis au grand jour, et ce Jour-là devant l’ensemble de la création.  

  • La sainteté du NOM vue par les gens de la Bible. Le sacrilège.

   PARCE QUE VOUS N'AVEZ PAS CRU EN MOI POUR ME DÉCLARER SAINT AUX YEUX DES FILS D'ISRAËL (Nom. 20: 12). Dieu dit à Moïse et Aaron[35] : « Vous ne méritez pas de conduire Israël sur sa terre. » Moïse s'était opposé[36] à Dieu quand le peuple désirait plus de viande[37] à manger[38] ; il s'adressa à Dieu : « Même si Tu égorgeais tous les moutons et les bœufs, cela suffirait-il ? » Or, comme chacun sait, prétendre que le Saint, béni soit-Il, est dans l'impossibilité de fournir une chose en quantité suffisante, cons­titue un grave péché. Dieu peut, en effet, accomplir d'incroyables merveilles et prodiges. Ce péché était donc plus grave que celui du rocher. Moïse, au lieu de s'adresser à la pierre, l'avait frappée. Pourquoi Dieu n'a-t-il pas dit à Moïse[39] : « Tu dois mourir » ? C'est parce que cette faute fut commise devant toute la communauté d'Israël et qu'elle impliquait donc nécessairement une profanation[40] du Nom divin[41]. Le Saint, béni soit-Il, pardonne beaucoup de péchés, mais jamais celui-là[42]. Moïse aurait dû parler au rocher et lui dire[43] : « Donne-nous de l'eau » ; alors, le peuple d'Israël aurait répliqué : « Voyez cette pierre qui ne parle ni n'entend, mais qui exécute les volontés divines. Nous, nous parlons, nous entendons et nous dépendons de Dieu pour notre subsistance. Nous devrions d'autant plus suivre Ses volontés et écouter Ses paroles pour la sanctification du Nom divin. » Certains sages disent : Le péché de Moïse fut de s'être mis en colère contre le peuple d'Israël en le traitant de rebelle ; or, on le sait, la colère est le pire des défauts. Israël vit que Moïse se fâchait à cause de l'eau ; il crut alors que Dieu, dans l'impossibilité de faire boire le peuple juif, s'était courroucé contre Moïse, ce qui, à son tour, le rendit furieux[44]. On sait, en effet, que si on désire quelque chose d'une personne et qu'elle se met en colère, c'est la preuve évidente qu'elle ne possède pas cette chose ou refuse de la donner. Le Nom Béni s'emporta contre Moïse et fit le serment qu'il n'atteindrait pas la terre d'Israël ; même si Moïse priait de toutes ses forces, rien n'y ferait. Certains rabbins disent : Moïse et Aaron péchèrent[45] car ils dirent : « EST-CE QUE DE CE ROCHER NOUS FERONS JAILLIR DE L'EAU POUR VOUS ? » (Nom. 20:10). Israël pensa[46] qu'Aaron et Moïse allaient faire jaillir l'eau du rocher grâce à leur sagesse, sans qu'aucun miracle du Saint, béni soit-Il, ne s'accomplisse. C'est pourquoi Dieu s'emporta contre eux[47] ; Moïse et Aaron se condui­sirent avec orgueil et firent preuve d'une grande prétention. Moïse s'adressa au Nom béni[48] : « Dis-moi quel péché j'ai commis afin que les gens ne puissent pas affirmer que j'ai gravement fauté comme tant d'autres Juifs[49]. » C'est la raison pour laquelle le verset dit : PARCE QUE VOUS N'AVEZ PAS CRU EN MOI POUR ME DÉCLARER SAINT[50] AUX YEUX DES FILS D'ISRAËL. A CAUSE DE CELA VOUS NE FEREZ PAS ENTRER CETTE ASSEMBLÉE[51] DANS LE PAYS QUE JE LEUR DONNE (Nom. 20: 12). Dieu dit à Moïse : « Tu as fait sortir d'Égypte six cent mille fils d'Israël qui sont tous morts dans le désert. Seuls leurs enfants atteindront la Terre sainte ; ceux qui sont enterrés dans le désert n'auront aucune part dans le monde à venir. Toi aussi, tu devras être enterré dans le désert afin qu'à la venue du Messie, tu puisses enfin conduire tous ces morts en terre d' Israël[52]. » Rabbi Hama ben Hanina dit : Tu ne conduiras pas maintenant le peuple d'Israël sur sa terre, mais tu le feras au temps du Messie.

   VOUS N’ENTREREZ PAS DANS LE PAYS (Nom. 14:30). Le Behaye écrit : On indiqua à Moïse et Aaron qu’ils n’iraient pas en terre d’Israël et qu’ils mourraient dans le désert pour la gloire du peuple juif[53]. Ainsi, quand le Messie viendra[54], Moïse et Aaron se lèveront[55] pour conduire ceux qui sont morts dans le désert[56]

   Nous dirons : Les commentateurs toraniques rapportent des paroles monstrueuses, incohérentes, mensongères, calomnieuses. Parmi elles : « le fait Moïse et Aaron se conduisirent avec orgueil et firent preuve d'une grande prétention. » ( !!!). Accusation gratuite et monstrueuse. Ceux à qui on doit adresser des reproches, n’est-ce pas le peuple d’Israël lui-même, lequel refuse d’obtempérer aux ordres divins et d’obéir à ces deux prophètes ? Mais pour les gens de la Synagogue et de la Torah une parole, une seule devise depuis la nuit des temps semble les animer : Touchez pas au peuple ! Par contre, et pour les prophètes pas de quartier ! En vérité, combien les prophètes sont au-dessus de ce qu’ils décrivent et leurs associent ! Secundo : Comment oser dire : « PARCE QUE VOUS N'AVEZ PAS CRU EN MOI POUR ME DÉCLARER SAINT AUX YEUX DES FILS D'ISRAËL. A CAUSE DE CELA VOUS NE FEREZ PAS ENTRER CETTE ASSEMBLÉE DANS LE PAYS QUE JE LEUR DONNE. » ? Ceux qui ont mécru aux paroles du Nom et aux paroles de Mochè et d’Aharon ont un nom : Le peuple d’Israël uniquement[57]. Car comment admettre qu’un prophète a un doute dans sa foi et dans ce qu’il fait ou va entreprendre ? Puisse enfin se montrer orgueilleux devant les gens, les regarder avec dédain ? Ce serait douter alors du Saint[58], de Sa force, de Sa capacité de contrôler les évènements, d’envoyer enfin Ses représentants auprès de Ses créatures pour les appeler à Lui, à la foi ! Ce qui est impossible[59] pour le divin Créateur, Lui le Saint, le Sage, le Capable ! Troisièmement : « Toi aussi, tu devras être enterré dans le désert afin qu'à la venue du Messie, tu puisses enfin conduire tous ces morts en terre d' Israël » ; « Ainsi, quand le Messie viendra, Moïse et Aaron se lèveront pour conduire ceux qui sont morts[60] dans le désert. » Nullement. Tous deux resteront là où ils sont, de même tous ceux morts à Attih. N’en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux opposants et adversaires de la Religion divine : la Soumission !

   Quand le ‘Messie attendu’ par les gens de la Synagogue et de la Torah viendra, apparaîtra : il s’agit du FAUX-MESSIE que tout le monde attend, et que tous les Prophètes, sans exception, ont annoncé depuis la création du monde et pour la fin des temps. Il viendra pour ‘rassembler’ le monde toranique des quatre points du monde, et à lui de venir avec ses troupes à Jérusalem pour un dernier combat avec le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !). Et à lui de le mettre à mort à la porte de Lod. Le triomphe de la Vérité sur l’Erreur sera ! Enfin, nous savons tous que lorsque le Messie fils de Marie (sur lui la Paix !) vint avec les miracles dont celui de ressusciter les morts, ils mécrurent (Coran LXI 6). Pourtant c’est ce ‘Messie’ qu’ils devaient croire et véritablement attendre. Mais… 

Lettre célèbre du rabbin Baruch Levy à son disciple Karl Marx, où il expose ce qu’est le Néo-Messianisme. Dans cette lettre, le rabbin en question écrit en effet :

« Le peuple Juif dans sa totalité sera lui-même son propre Messie. Son règne sur l’univers se réalisera par l’unification des autres races humaines, la suppression des monarchies et des frontières qui sont le rempart du particularisme, et par l’établissement d’une république universelle qui reconnaîtra partout les droits de citoyenneté des juifs. Dans cette nouvelle organisation de l’humanité, les enfants d’Israël disséminés actuellement sur toute la surface de la terre, tous de même race et d’égale formation traditionnelle, parviendront sans grande opposition à être l’élément dirigeant partout et sur toute chose s’ils peuvent imposer aux masses ouvrières la direction des juifs. Ainsi, à la faveur de la victoire du prolétariat, les gouvernements de toutes les nations passeront aux mains des israélites par la réalisation de la République universelle. La propriété individuelle pourra alors être supprimée par les gouvernants de race juive, qui pourront donc alors administrer partout les richesses des peuples. Et ainsi se réalisera la promesse du Talmud que lorsqu’arriveront les temps messianiques, les juifs tiendront sous clefs les biens de tous les peuples de la terre ». (le-projet-juif.com)
   En vérité, combien le Seigneur des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !

   Les eaux de la dispute, selon les gens de la Bible
  
Il sera dit : “Frappe la pierre de ton bâton. (Coran II 60-61).

   CE SONT LES EAUX DE MERIBAH, OÙ LES FILS D'ISRAËL SE QUERELLÈRENT AVEC YHVH (Nom. 20:13). Les devins prédirent à Pharaon que Moïse périrait à cause de l'eau ; c'est ainsi qu'il ordonna que tous les enfants mâles soient jetés dans le fleuve afin que Moïse, leur sauveur, y périsse également[61]. Mais à l'époque où les devins firent cette prédiction, Moïse n'était pas encore né et ils ignoraient donc que cela faisait allusion au rocher d'où Moïse devait faire jaillir de l'eau[62].
  
Rachi : Elles sont les eaux de Meriva Ce sont les mêmes que celles mentionnées ailleurs, à savoir celles qu’ont vues les astrologues de Pharaon et qui leur ont fait prédire que le sauveur d’Israël allait être frappé par l’eau. D’où la décision : « Tout fils l’engendré vous le jetterez vers le fleuve » (Chemoth 1, 22) (Chemoth raba, Sota 12b, Sanhèdrin 101b).
  
Il se sanctifia en eux Parce que c’est par elles que moururent Mochè et Aharon.
  
Rachi (1040 – 1105)
  
25- Là, il lui donna : A Mara, Il (Dieu) leur donna quelques chapitres de la Torah afin qu’ils s’en entretiennent : shabbath, vache rousse et lois sociales.
  
Et là, il l’éprouva : le peuple, et Il constata leur nuque raide car ils ne consultèrent pas Moïse avec un beau langage en disant « invoque pour nous la miséricorde divine afin que nous obtenions de l’eau pour boire », mais ils se révoltèrent.
  
Deux fois : Car il n’avait laissé s’écouler, la première fois, que des gouttes, Hachem n’ayant pas ordonné de le frapper mais de lui parler (verset 8). Or, ils ont parlé, mais à un autre rocher, lequel n’a rien laissé jaillir. Ils se sont dit : « Peut-être devrions-nous le frapper comme la première.
  
Nous dirons : « CE SONT LES EAUX DE MERIBAH ». Où sont-elles ces eaux[63] ? Sinon à Attih. C’est-à-dire : au désert d’Attih[64]. Et tout cela après leur condamnation d’errer quarante ans dans le désert. Secundo : Les devins prédirent[65] à Pharaon que Moïse périrait à cause de l'eau. Nullement. Celui qui serait la cause de sa perdition, de la perdition de son royaume : Mochè (sur lui la Paix !) tout simplement.
  
Quant à Mochè (sur lui la Paix !), enfançon, il sera sauvé des eaux. Pour Pharaon et son armée, il sera une cause de leur destruction. Tertio : Aucune allusion doit être faite avec le ‘rocher d'où Moïse devait faire jaillir de l'eau’. Les prophètes Mochè et Aharon ont cru aux signes divins et aucun reproche doit être fait à leur égard. Par contre, il doit être mentionné que Pharaon et son peuple mécrurent aux signes divins. Libérés de Pharaon, ce sera cette fois aux Fils d’Israël de mécroire aux signes divins ! Plus grave encore, aux gens de la Synagogue d’imputer, de rejeter leurs misères et leurs malheurs sur leurs propres prophètes !? De les accuser de crimes, de fautes, de faux-pas, de péchés dont ils sont purs !? A l’instar de ce qu’ils firent ici, et suite à la demande d’eau faite par Mochè (sur lui la Paix !) (Coran II 60) .

   Conclusion.

   Peut-on croire les gens de la Synagogue et de la Torah sur parole ? Nullement. La preuve : Tout ce qu'on a pu dire sur Moïse et son frère Aaron (sur eux la Paix !) dans ou hors Bible, est loin d'être des paroles toraniques. Ce ne sont que des paroles des rabbanim, des paroles calomnieuses, mensongères envers ces deux Prophètes du NOM, disent les Savants. Des paroles nées de leur propre imagination, transformées en contes et légendes pour gens égarés, loin de la vérité. 
  
Ce n'est pas d'eau qu'il fallait nous parler, mais plutôt de manger, de la dispute qu'ils eurent avec leur prophète (Coran II 61) à ce sujet, à Attih. Au manger paradisiaque, les Hébreux, les Fils d'Israël et les Judaïsés, voulaient une nourriture d'Egypte ! Echanger le meilleur par le moindre (Coran II 61) ! Résultat ? Ils déclenchèrent la Colère divine contre eux. La suite, leur Seigneur nous l'a fait connaître... à travers Ses Ecritures et le sceau de la Prophétie.

   Que le Seigneur des mondes nous guide tous dans ce qu'Il aime et agrée !


[1] Le Créateur des cieux et de la terre est donc la seule et véritable divinité qu’on adore et qu’on se doit d’adorer véritablement.
[2] En langue arabe, Allah. En hébreu, ïl. Nom divin, il est employé couramment pour les gens de l’Évangile de langue arabe. En français, le terme Dieu est compris généralement, non comme un Nom divin, mais plutôt comme signifiant l’Etre-Suprême, le Créateur et Maître de l’Univers.
[3] Formules d’eulogies comme : que Dieu prie sur lui, l’agrée, lui fasse miséricorde, etc., formules propres à  l’Islam traditionnel. Les exégètes interprètent la « prière » divine comme étant un octroi de Sa miséricorde et la « prière » angélique comme une demande de pardon pour les créatures. 
[4] Soit : Ahmad-Mohammad, fils d’Abd Allah, (...) fils d’Ismaël, fils d’Abraham  (sur eux la Paix !). Pour l’Islam traditionnel, il est le Sceau de la Prophétie, le Sceau des prophètes et messagers divins.
[5] Sœur de Moïse et Aaron.
[6] Les gens de la Bible (toranique & évangélique) admettent avoir eu des prophétesses dans leur Histoire sainte. Le monde de l’Isam traditionnel ne reconnaît de prophétesses. Et considère que ce rôle est un rôle appartenant qu’au genre masculin. 
[7] Parole inacceptable. Les Prophètes sont purs de pareilles fautes, erreurs.
[8] On a dit : Aharone, chef de la tribu de Léwi, a toujours exprimé sa fidélité à D'ieu sans jamais faillir. Ainsi, lorsqu'Israël éprouve D'ieu, Aharone et sa tribu ne s'y associèrent point. Aussi la tribu de Léwi ne fut-elle pas condamnée à mourir dans le désert. Elle eut droit à entrer en Kénaâne. Ce qui ne fut point le cas des autres tribus.
Cependant, Rambane, citant Ibn Êzra, souligne qu'Aharone s'est toujours montré à la hauteur de toutes les épreuves à l'exception des eaux de Mériba, où il fut associé à Mochè pour le châtiment. Le veau d'or, dit-il, n'a été l'oeuvre d'Aharone que pour l'honneur de D'ieu.
Que tu as éprouvé à Massa,
Maintes fois, Tu l'as éprouvé et il s'est avéré parfait dans toutes les épreuves (Sifrè, Dévarim 349.).
Gourmandé pour les eaux de Mériba.
Tu as cherché à l'accuser [injustement] à propos des eaux de Mériba car si Mochè s'était exclamé (Bé-midbar 20, 10.) : «Ecoutez, ô rebelles!», qu'ont fait Aharone et Myriam ?
En vérité, dit-il, Massa fait référence à Réfidim, endroit où Israël avait éprouvé D'ieu. Là la tribu de Léwi ne s'associe point à la révolte du peuple contre D'ieu. Elle exprime, au contraire, sa confiance en la promesse de D'ieu de faire jaillir l'eau du rocher.
À Mériba, la faute n'incombe pas à Aharone, à Léwi, mais plutôt à l'inconduite du peuple qui fit éclater la colère de Mochè.  (rabbinat.qc.ca)
   Nous dirons : A la lumière du Coran, c’est l’ensemble du peuple hébreu, sans exception, qui n’entrera pas en Terre sainte. Est compris avec la tribu des Lévi fils de Jacob. Lesquels, et contrairement aux rabbanim, font partie intégrante des 12 tribus. Secundo : Mochè et Aharon ne furent pas associés à aucun châtiment. Seul le peuple y sera associé. Tertio : le veau d’or est l’œuvre unique de Michée-Mikha-Samirie. En aucun cas d’Aharon. Enfin, à l'inconduite du peuple qui fit éclater la colère de Mochè, résultera un châtiment de quarante ans dans le désert d’Attih.  
[9] Idem. Si faute il faut parler, c’est la faute du peuple lui-même. Lequel désobéira aux ordres divins, refusera d’obtempérer. La parole du prophète ne peut être mit en doute.
[10] Donc cette station porte un nom. Où se trouve-t-elle ? Entre l’Egypte et la Montagne de la Révélation ou entre la Montagne de la Révélation et Jéricho ? Les gens de la Bible ne peuvent nous le dire !? Ce qui est grave et signifie que leur Livre saint est en fait un Livre falsifié, menteur, aux récits tronqués !
[11] Assemblage de documents qui met en doute sérieusement l’authenticité des textes toraniques et de ce qui va être dit et relaté. Pour une étude dans ce sens voir : Le Pentateuque en question: les origines et la composition des cinq premiers ...  Par Albert de Pury,Thomas Römer, Samuel Amsler.
[12] Les différentes stations contées par le bibliste n’ont rien d’authentiques. On suppose que… cela c’est passé ainsi.
[13] Nous sommes près alors de Jéricho.
[14] Verset 7
S'en retournant. Allant dans la direction d'où ils étaient venus, mais en longeant cette fois la frontière occidentale du pays d'Edom.
Fontaine du Jugement : ancien nom de Kadès, venant de ce qu'il y avait là une source près de laquelle on consultait l'oracle. Le nom de Kadès (de kadasch, être saint) montre qu'il y avait réellement là un sanctuaire.
Cette localité est célèbre dans l'histoire sainte par le séjour qu'y firent les Israélites avant d'entrer dans le pays de Canaan ; comme Elath, elle était sans doute pour les rois d'Orient un point important : elle était la clef de la route d'Orient en Egypte. D'après Nombres 13, Kadès ne devait pas être éloignée de la frontière méridionale de Juda. (levangile.com).
   La fontaine du Jugement : Beer-Sheva, Be'er Sheva ou Bersabée (en hébreu : בְּאֶר שֶׁבַע - puits du serment ou puits des sept ; arabe: بِئْرْ اَلْسَبْعْ Biʼr as-Sabʻ ). La fontaine du Jugement et le puits du serment ou puits des sept, semble être une seule et même chose. Et Dieu est plus Savant !
[15] Chaque tribu forme une communauté. Et les 12 tribus forment la communauté du prophète Mochè (sur lui la Paix !). Le bibliste a du mal à expliquer ici le vocable « communauté ». Il a tellement l’habitude de voir d’autres vocables comme : le peuple d’Israël, Mon peuple, etc. Il semble surpris de trouver un tel vocable de ce genre ici.
[16] Uniquement après leur refus de combattre, et surtout après avoir passé quarante ans dans le désert d’Attih. C’est alors que leurs enfants pourront avancer et venir s’emparer de la « Terre sainte », ceci sous le commandement de Josué.
[17] Autre récit sujet à verse et controverse.
[18] Ceci est une croyance très forte chez les gens de la Bible. Et aux gens de l’Evangile de reprendre cette croyance à leur compte. Pour eux, le Messie est mort pour eux, pour expier leurs péchés. Alors que pour les gens de la Torah, il est tout, sauf un homme de bien ! Et il méritait cette mort atroce que le Tribunal lui réservait ! 
[19] Parole inacceptable.
[20] Pour nous, cela signifierait selon l’Ordre divin. « bouche » ici est à exclure, indécent. A noter que les gens du Salafisme ont la même interprétation que les rabbanim sur le sens à donner avec des vocables du Livre divin comme : pied, main, s’asseoir, etc. Tous voient leur Seigneur avec une sorte de ‘corps’ spirituel ! En vérité, combien le Seigneur des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[21] Le commentaire sur la Torah. Edit. Verdier. 2. Commentaire de Rachi : sefarim.com.
[22] Pour le prophète Mochè (sur lui la Paix !) nul doute. Pour les autres personnages mentionnés, on ne peut ni infirmer ni confirmer. Bien que le doute subsiste sur l’authenticité de tels récits. Les gens de la Synagogue et de la Torah n’ayant aucune sorte de sympathie envers leurs Prophètes.
[23] Ceci selon les rabbanim.
[24] Parole peut crédible. Disons plutôt, on lui fait dire…
[25] Porter le deuil est plutôt une pratique issue du Paganisme, reprise par le monde biblique et intégrée dans leurs rites.
[26] Parole inacceptable. Pour le Seigneur et Créateur, nous sommes tous, sans exception, Ses créatures. Vis-à-vis de Ses prophètes, nous sommes : 1.) soit de la communauté de Mochè (gens de la Torah), 2.) soit de la communauté du Messie fils de Marie (gens de l’Evangile), soit de la communauté d’Ahmad (sur eux la Paix !) (gens du Coran). Dans les textes sacrés, le mot « communauté » fait force de loi. Secundo : Si la sœur de Mochè et d’Aharon a autant de mérite qu’on le dit, l’emploi du bâton de Mochè n’est pas nécessaire ici. Au Seigneur de manifester Sa toute-puissance devant les Fils d’Israël sans intermédiaire : le bâton. Tertio : L’histoire de Myriam ne peut-être ni infirmée ni confirmée. La Bible actuelle n’étant pas une référence en soi. D’un côté les rabbanim la loue, de l’autre, ils la vilipendent… ! Elle fait comme Sarah partie des Matriarches.  
[27] Un tirage au sort eu lieu pour départager les tribus. Après cela, chaque tribu aura donc sa parcelle de terre allouée en Canaan.
[28] Pour un temps limité. Les ‘sages’ oublient de mentionner ici les prophéties qui attendaient le peuple tout entier.
[29] Selon la version des rabbanim.
[30] La terre entière Lui appartient. Logique, n’est-ce pas Lui le Créateur de celle-ci ? Mais à Lui aussi d’en faire hériter qui Il veut (voudra) d’entre Ses esclaves ! Et après la destruction du second Temple qui hérita de la Terre sainte ? Et six siècles après ?
[31] La Torah (originelle) veut que quand leur Seigneur s’adresse aux Fils d’Israël à travers Ses prophètes, Il les interpelle ainsi : ô fils de Mes prophètes ! Et ceci est confirmé par Paul : Bible. Actes 3.25 Vous êtes les fils des prophètes et de l'alliance que Dieu a traitée avec nos pères, en disant à Abraham: Toutes les familles de la terre seront bénies en ta postérité.
[32] On dirait plutôt des démons. Preuve que les gens de la Synagogue et de la Torah connaissent bien mal les Anges. Etres parfaits qui ne connaissent pas le péché. A l’inverse des gens de la Bible (toranique & évangélique) qui croient et leurs imputent des péchés et des fautes dont ils sont purs.
[33] Croyance propre aux rabbanim.
[34] Preuve qu’il s’agit de démons et non d’anges, au sens propre du nom. Les gens de la Synagogue et de la Torah semblent donner foi à la Magie beaucoup plus qu’à une foi sincère et véridique en leur Seigneur ! D’ailleurs n’est-ce pas à Babel, en Irak, qu’ils rapporteront dans leurs bagages la croyance et le culte des Anges, l’angéologie. L’angéologie traditionnelle serait pris du Sabéisme, et les gens de la Kabbale s’en feront, eux, les héritiers, les suivants et les adorateurs. Un mélange de Magie et de Démonologie apparaîtra. Et à eux, note l’observateur, de parler de 72 anges, et de prendre ainsi les démons pour des anges pour mieux les servir ! Idem pour leurs frères du Dualisme : sectes occultes, maçons, loges, sociétés secrètes, etc.
   De nature, les gens de la Synagogue et de la Torah n’ont que peu d’estiment pour les Anges. Plutôt haine et inimitié. Et leurs ancêtres de détester l’ange Gabriel, et de préférer Michel à lui (Coran II 97-8) ! Les écrits rabbiniques et leurs paroles ne sont pas tendres envers les anges.
   Dans la Tradition, on a fait mention d’une parole : Le Messager de Dieu (sur lui Prière et Paix !) a dit : "La nuit dernière un 'ifrit parmi les génies (djinn) apparut soudain devant moi et tenta d'interrompre ma prière, mais Dieu m'accorda de le dominer. Je voulus l'attacher à un pilier de la Mosquée afin que vous puissiez tous le voir le matin, mais je me rappelai alors les paroles de mon frère Salomon : « Seigneur ! Pardonne-moi et accorde-moi un royaume qu'il ne convient après moi à personne d'autre d'avoir, c'est Toi le grand Dispensateur des biens ». Il dit qu'il le chassa alors en lui faisant honte.
  
Un éfrit ou ifrit ou afrit (arabe : عفريت `ifrît , et عفاريت `afârît au pluriel) est une sorte de djinn [c'est-à-dire un djinn particulièrement puissant].
[35] Pour nous, est impossible ici que c’est leur Seigneur qui parle. Plutôt, le scribe falsificateur des textes sacrés !
[36] Terme qui n’existe que dans l’imagination des rabbanim. Impossible dans l’éthique et l’éducation de tout prophète. C’est uniquement le ‘peuple hébreu’ qui s’opposa à Lui, à Ses décrets. Ne pas confondre !
[37] En réalité, une nourriture venant d’Egypte : Coran II 61. Ce qui suit a un rapport avec la manne et le salwa. L’Histotre sainte des Hébreux est faite de nombreux murmures, de contestations permanentes. Qu’on en juge :
    1) 1 à 3 Murmures à Tabeéra. Tabeéra signifie embrasement. Comme ce nom ne se retrouve pas dans le catalogue des stations du chapitre 33 et qu'il n'est pas question d'un décampement entre les versets 3 et 4, on doit penser que Tabeéra n'était qu'une localité restreinte, l'extrémité de la station de Kibroth-Hatthaava (verset 34). 2)
4 à 35
Murmures à Kibroth-Hatthaava.
Le ramas de gens : voyez Exode 12.38, note. (Ces gens sont appelés ailleurs un ramassis (Nombres 11.4). Ils paraissent avoir rempli les métiers de coupeurs de bois et de puiseurs d'eau (Deutéronome 29.11).)
De la viande. Les Israélites avaient sans doute des troupeaux avec eux ; mais ils n'auraient jamais suffi s'ils avaient dû servir à nourrir tout le peuple de viande (verset 22). (levangile.com).
   Voir aussi : Lire… ; Lire…
[38] Nom. 1l: 10.
[39] « Tu dois mourir » En effet, celui qui donne au NOM un Associé, un Egal à Lui, doit obligatoirement, et selon la loi biblique en vigueur, mourir, se donner lui-même la mort pour voir son péché pardonné (Coran II 54). Peut-on imaginer un seul instant une telle chose pour un prophète, Moïse ? Selon les rabbanim, on peut l’imaginer, le croire et l’accepter. Voir le cas de Salomon.
   Pour l’Islam traditionnel, non jamais ! En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[40] PROFANATION, SACRILÉGE. La profanation est une irrévérence commise envers les choses consacrées par la religion. Le sacrilége est un crime commis envers la divinité même. (littre.reverso.net).
   A notre époque, les gens de la Bible (toranique & évangélique – croyants – incroyants-laïcs) de la terre des Gaules parlent beaucoup de profanation de corps, de tombes, d’eux-mêmes, non jamais du NOM divin, de leurs prophètes, de leur Livre divin : la Bible et de leur religion d’une façon générale ! Dans leur Philosophie n’apprend-on pas à leurs enfants, dès leur bas-âge, à l’école, de n’avoir : Ni Dieu, ni maître ! Ceci expliquant en partie cela ! En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[41] A entendre les rabbanim, seuls les prophètes ont profané le Nom divin, à l’instar du Messie fils de Marie (sur lui la Paix !), eux, non jamais !
[42] Le péché que le Seigneur de pardonne pas est surtout : l’Associationnisme (chirk). De Lui donner des Associés, des Egaux à Lui dans Sa divinité, dans Son essence, dans Ses actes, dans Sa royauté, etc.
   Insolite. C’est justement ce péché que les gens de la Bible parlent peu ou jamais ! Etant eux-mêmes tombés dans ce péché avec : 1) un animal : un veau ; 2) un humain, le Messie fils de Marie. Ainsi est l’Histoire sainte des Hébreux, des Fils d’Israël et des Judaïsés !
[43] On a dit : La faute de Moshé Rabénou c’est du raffiné dans du raffiné car bien sur que Moshé savait qu’il fallait prier avec ra’hamim et ta’hanounim comme d’ailleurs il s’est comporté toute sa vie, particulièrement après la faute du eguel hazahav, du veau d’or et des méraglim (explorateurs), où il a demandé «  sla’h na laavon haan hazé kégodel ‘hasékha… » (pardonne de grâce la faute de ce peuple Tu es si bon…) . Seulement, dans l’histoire du rocher, au moment où il l’a frappé, tous les ‘holkim ont été mébalbel oto (ils lui ont troublé l’esprit) jusqu’à ce qu’il en vienne à l’erreur. Aussi, ne jamais insister dans rien, et même revenir sur la chose, c’est déjà une deuxième fois, c’est déjà insister… Ne jamais prier ou demander avec force uniquement avec supplication.
[44] Siphra.Lév. 10.20, Siphre.Nom. 31.21.
[45] Le monde de la Synagogue et de la Torah pèchent, les Prophètes nullement. N’est-ce pas indécent et grave de parler ainsi ? N’est-ce pas leur faire un procès d’intention ? Les salir ? Les discréditer ? Attenter à leur honneur ?   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[46] Preuve que ce peuple avait un doute sur la capacité de leurs prophètes. Lesquels ne peuvent rien faire, dans de tel cas, sans la permission divine.
[47] Les Fils d’Israël, certainement.
[48] Nullement. Paroles imaginées, frelatées.
[49] Yom. 86a.
[50] Rachi : Pour me sanctifier Car si vous aviez parlé au rocher et qu’il eût fait jaillir de l’eau, j’aurais été sanctifié aux yeux de la communauté qui se serait dit : « Si ce rocher, qui ne parle ni n’entend ni n’a besoin de nourriture, exécute l’ordre de Hachem, à plus forte raison nous incombe-t-il de le faire ! »
[51] Rachi : peuple. Mais le NOM de ne pas mentionner ici : Mon peuple ! Nuance notoire !
[52] Nom.R. 19.13-14, Sanh. 10.3.
[53] Que Dieu nous préserve de telles paroles ! Comment pourrait-il mourir pour un peuple de transgresseurs ? D’ingrats ?
[54] Entendre : le FAUX-MESSIE que les gens de l’époque prendront comme vrai Messie.
[55] Contrairement aux prétentions des rabbanim, aucun ne ressuscitera lors de la venue du FAUX-MESSIE. Conte et fable des rabbanim.
[56] On a dit : Aharone, chef de la tribu de Léwi, a toujours exprimé sa fidélité à D'ieu sans jamais faillir. Ainsi, lorsqu'Israël éprouve D'ieu, Aharone et sa tribu ne s'y associèrent point. Aussi la tribu de Léwi ne fut-elle pas condamnée à mourir dans le désert. Elle eut droit à entrer en Kénaâne. Ce qui ne fut point le cas des autres tribus.
Cependant, Rambane, citant Ibn Êzra, souligne qu'Aharone s'est toujours montré à la hauteur de toutes les épreuves à l'exception des eaux de Mériba, où il fut associé à Mochè pour le châtiment. Le veau d'or, dit-il, n'a été l'oeuvre d'Aharone que pour l'honneur de D'ieu. (rabbinat.qc.ca)
   En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[57] Parole fausse et accusation gratuite. Rachi : Puisque vous n’avez pas cru en moi Le texte nous révèle que, s’il n’y avait eu cet unique péché, ils seraient entrés en Erets Yisrael. Il n’aurait pas fallu, en effet, que l’on pût dire à leur sujet : « Le péché commis par Mochè et Aharon est aussi grave que celui du reste de la génération du désert, à laquelle a été interdite l’entrée dans le pays. » Mais la question : « leur égorgera-t-on du menu bétail et du gros bétail… ? » (supra 11, 22) ne constitue-t-elle pas une faute plus grave que celle-ci ? En fait, étant donné qu’il a parlé là-bas en privé, le texte ne lui tient pas rigueur, tandis que les paroles prononcées ici ont été émises en présence de tout Israël, de sorte que le texte lui en tient rigueur à cause de la sanctification du Nom divin (voir Rachi ibid.).
[58] Pour le monde biblique :  Et il se sanctifia en eux. Le terme de sanctifier signifie : reconnaître la perfection du caractère divin. C'est ce qu'auraient dû faire Aaron et Moïse par l'ordre donné au rocher au nom de l'Éternel (verset 12 : pour me sanctifier aux yeux des fils d'Israël) ; et c'est ce qu'aurait dû faire le peuple par sa confiance en l'Éternel. Cet hommage, qui lui a été refusé, Dieu se le rend à lui-même : il se sanctifie par le châtiment en la personne de ceux qui ne l'ont point sanctifié par leur obéissance.
   Nous dirons : Dieu est Parfait et Plus que Parfait ! N’en déplaise aux critiques, aux ergoteurs, aux opposants et adversaires de la Religion divine : la Soumission ! Et à lui les Attributs de perfection. Et aux Prophètes de reconnaître et de faire reconnaître de tels attributs à Ses créatures : Sa perfection dans tous les domaines. Et loin de Lui les paroles ou propos que les gens de la Bible Lui prête, à Lui et Ses prophètes envoyés. En vérité, combien le Saint et Seigneur d’Israël et des mondes, Allaha, est au-dessus de ce qu’ils décrivent et Lui associent !
[59] Mais tout à fait possible pour le monde de la Synagogue !? Et leurs frères de l’Evangile !? Cause. Parce qu’ils ne connaissent pas véritablement leur Seigneur et Ses attributs, Sa science et Sa toute-puissance. Ce font des idées fausses sur Lui-même.
[60] Comme dit l’adage : laissons mourir les morts en paix !
[61] Ex. 1:16 et 22.
[62] On ne voit guère le lien entre ces deux récits !
[63] On a dit : Le trajet de la sortie d'Égypte a fait l'objet de nombreuses spéculations, car l'identification des lieux signalés par la Bible n'est pas certaine.
Cependant, l'on peut s'en tenir à l'hypothèse classique (Voir : Daniel-Rops, Histoire Sainte, Arthème Fayard, 1943, seconde partie, section), qui reste la plus probable.
L'Exode commença à partir de Ramsès, une ville entrepôt (non identifiée), située près de Lisht ou de Memphis. Les Israëlites suivirent le chemin du désert, qui va de la capitale aux mines de Sérabit-el-Khadim (dans le Sinaï), et non le chemin des Philistins, ou chemin d'Horus, qui longeait la côte méditerranéenne. Ils campèrent d'abord à Soukkhot, puis à Etham, dans la direction du désert, avant de revenir à Pi-Hariroth, au bord de la mer Rouge, qui pourrait être l'actuel djebel 'Ataqa.
Le pharaon mourut lors de la traversée de la mer Rouge, puis les Israëlites atteignirent Elim (actuel ouadi Gharandel) dans la péninsule.
A Mara, les voyageurs rencontrèrent un puits, qui ne contenait qu'une eau amère. Protestations du peuple. Moïse découvrit des plantes qui rendirent le breuvage acceptable.
Puis ce furent les vivres qui manquèrent : nouveaux murmures. Le grand chef devait faire miracles sur miracles. Un soir, des cailles s'abattirent près du camp. Le lendemain une couche de rosée sortit de terre, et quand elle fut dissipée le sol était couvert de la manne, qui sera la nourriture des Hébreux pendant 40 ans.
A Raphidim, dans le désert de Sin, on était attaqué par une troupe de Bédouins, les Amalécites. Mais, avec l'aide de Dieu, la victoire restait à Israël.
On parvint aux pieds du mont Sinaï, l'actuel Djebel Mousa. C'était là que Dieu révélait la Loi à Moïse.
Le peuple repartit plein de confiance vers le nord, en longues files bien ordonnées. Le désert de Pharan, le long du golfe Élanitique (est du Sinaï) était sévère. Les demi-rébellions reprirent. D'étape en étape et de drame en drame, la troupe arrivait à l'oasis de Cadès. Au sortir du désert, c'était un lieu paradisiaque. Longue d'environ quatre-vingts kilomètres, toute bosselée de collines, coupée de falaises, pendant trente-huit ans les tribus fugitives y demeurèrent installées.
De là, on envoya des explorateurs vers la Terre promise sans parvenir à se décider pour la conquérir. Le roi d'Édom, au nord, refusa le passage. Il fallut faire un détour à l'est en contournant la mer Morte. En longeant les hauteurs qui la dominent, on atteignit l'Arnon. C'était encore le désert. De nouveau, les révoltes reprirent, et de nouveau Dieu dut sévir. Des serpents à la morsure brûlante se répandirent dans le camp. Moïse dressa le serpent d'airain. Ceux qui regardèrent vers lui furent sauvés.
A partir de l'Arnon la guerre commençait. La victoire contre les Madianites achevait la conquête de la Transjordane jusqu'au Yabboq. La tâche de Moïse était terminée. Il mourut au mont Nébo après avoir investi Josué pour lui succéder. Et ce fut la prise de Jéricho qui marquait l'entrée dans Canaan. (fr.wikipedia.org)
   L’Histoire sainte est censée s’écrire avec des sources fiables, sûres, sinon qu’en serait-il de la Foi ? Mais cela ne semble pas perturber pour autant les gens de la Bible (toranique & évangélique) !?
   Autre : Les eaux de Mériba. Un nom semblable (Massa et Mériba, tentation et querelle) avait été donné à la localité voisine du Sinaï où une délivrance analogue avait été accordée (Exode 17.7), et l'on a pris de là occasion d'envisager les deux récits comme étant ceux d'un seul et même fait dont la tradition aurait gardé le souvenir sous deux formes un peu différentes. Mais cette identification n'est pas possible, d'abord à cause du rôle absolument différent que joue Moïse dans les deux scènes, puis à cause de la participation d'Aaron dans la seconde, trait qui s'explique sans, doute par la haute position à laquelle Aaron avait été élevé dans l'intervalle. Nombres 27.14 distingue expressément le second Mériba du premier en ajoutant : Mériba de Kadès, Voir aussi Deutéronome 32.51. (levangile.com).
   Les 42 étapes ("Masseé", les étapes-itinéraires) : Lire…
   22 à 27 De Mara à Elim
   Le voyage d'Israël dans le désert pourrait se jalonner par les murmures du peuple. Il y en a trois avant l'arrivée au Sinaï (dans l'Exode) et sept après le Sinaï (dans les Nombres). Les trois premiers, ayant eu lieu avant l'Alliance, n'ont pas été punis ; les autres le furent sévèrement : comparez la première et la dernière apparition des cailles (Exode 16 et Nombres 11) ; la première et la dernière disette d'eau (Exode 17 et Nombres 20). (levangile.com).
  
Nous dirons : les deux récits forment un tout. Ils sont liés avec la manne et la salwa. Voir Ex. 16. De la sortie d’Egypte à la Montagne de la Révélation rien ne se passa. Les problèmes pour les Fils d’Israël commenceront réellement au pied du Sinaï. Le scribe faussaire tente de les séparer pour porter ensuite des accusations graves sur les prophètes Aharon et Mochè (sur eux la Paix !). Pour imputer à ces deux prophètes la source de leurs malheurs. Et ces deux récits (qui ne font qu’un) se passeront après leur entrée à Attih, pour une durée de quarante ans.
[64] Autre : Les eaux de Mériba. Un nom semblable (Massa et Mériba, tentation et querelle) avait été donné à la localité voisine du Sinaï où une délivrance analogue avait été accordée (Exode 17.7), et l'on a pris de là occasion d'envisager les deux récits comme étant ceux d'un seul et même fait dont la tradition aurait gardé le souvenir sous deux formes un peu différentes. Mais cette identification n'est pas possible, d'abord à cause du rôle absolument différent que joue Moïse dans les deux scènes, puis à cause de la participation d'Aaron dans la seconde, trait qui s'explique sans, doute par la haute position à laquelle Aaron avait été élevé dans l'intervalle. Nombres 27.14 distingue expressément le second Mériba du premier en ajoutant : Mériba de Kadès, Voir aussi Deutéronome 32.51.
   Pour le bibliste, il y a un problème de lieux, de datation. Normal, car il apparaît clairement que le scribe falsificateur fait passer certains évènements de l’Histoire sainte des Fils d’Israël dans un ordre non voulu, contraire. Alors que le bibliste voit tous ces évènements se passer avant l’errance du peuple dans le désert d’Attih, la réalité veut qu’ils se passent après leur refus de combattre pour entrer en Terre sainte. Les étapes pour aller jusqu’à la Montagne de la Révélation s’avèrent être fausses.
[65] Ils prédirent à Pharaon la fin de son royaume uniquement.



Mont Nebo
Le Mont Nébo est l'endroit selon le monde biblique où Dieu a montré la Terre Sainte à Moïse juste avant sa mort. On y voit la mer morte, et par temps clair Jéricho.
Bible. Dt 32:49-52:
"52- Monte sur cette montagne des Abarim, sur le mont Nebo, au pays de Moab, face à Jéricho, et regarde le pays de Canaan que je donne en propriété aux Israélites. 50- Meurs sur la montagne où tu seras monté, et tu seras réuni aux tiens, comme Aaron ton frère, mort sur la montagne de Hor, fut réuni aux siens. 51- Parce que vous m'avez été infidèles au milieu des Israélites aux eaux de Meriba-Cadès, dans le désert de Çîn, parce que vous n'avez pas manifesté ma sainteté au milieu des Israélites, 52- c'est du dehors seulement que tu verras le pays, mais tu n'y pourras entrer, en ce pays que je donne aux Israélites. "


Point de divinité, de dieu que Dieu !
« Vulnerant omnes, ultima necat. »
Nous ne le dirons jamais assez.
Explicit totus liber.

*Droits de reproduction et de diffusion réservés ; © Le Carrefour de l’Islam
  Usage strictement personnel. L'utilisateur ne peut traduire, exporter, publier tout document du site sans autorisation préalable. L’utilisateur du site reconnaît avoir pris
connaissance du droit d’usage, en accepter et en respecter
    les dispositions.
         Politique de confidentialité du site.


Retour au menu

Copyright © 2001 Le Carrefour de l'Islam. Tous droits réservés.
Cette page a été mise à jour le
14/06/11.

Classement de sites - Inscrivez le vôtre! annuaire